Cameroun: le Sénat et l’Assemblée nationale convoqués en session

La deuxième session parlementaire de l’année est convoquée pour le mardi 10 juin 2019 aussi bien pour le Sénat que pour l’Assemblée nationale, dont les enjeux porteront sur le vote des lois favorisant la modernisation des institutions notamment le Code électoral, a appris APA samedi de source officielle.Selon des communiqués parvenus à APA signés par Djibril Cavaye Yeguié et Marcel Niat Ndjifenji respectivement président de l’Assemblée nationale et du Sénat, les députés sont convoqués à la session d’ouverture ce jour à 11 heures à l’hémicycle du Palais de Verres à Ngoa et Kellé à Yaoundé, tandis que les sénateurs sont également convoqués pour le même exercice ce jour à 16 heures au Palais des Congrès, toujours dans la capitale.

Si pour le Sénat cette session ne devrait pas avoir une incidence majeure dans le fonctionnement interne après les élections sénatoriales et l’élection du bureau lors de la session de mars dernier, tel n’est pas le cas pour l’Assemblée nationale dont ce sera la dernière session pour la législature en cours.

En effet, les Camerounais devraient renouveler le mandat des députés et des conseilleurs municipaux lors des élections législatives et municipales couplées prévues en septembre prochain.

« C’est la dernière session pour cette législature. Après le report de dix-huit des législatives et des municipales l’année dernière, on ne peut plus proroger ledit mandat conformément à la loi », a expliqué un analyste politique.

Dans ce contexte, « la loi prévoit que le corps électoral soit convoqué au moins quarante-cinq jours avant la fin du mandat. Or, les dernières élections législatives et municipales ayant eu lieu le 30 septembre 2013, tout laisse croire que le président de la République devrait convoquer le corps électoral au plus tard le 16 août 2019 », a-t-il précisé.

Le président Sassou Nguesso aux obsèques d’Etienne Tshisekedi

Le président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo est arrivé, vendredi en fin d’après-midi à Kinshasa, pour participer aux obsèques de l’ancien opposant et père de son collègue de la RD Congo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba.Denis Sassou Nguesso qui est accompagné de son épouse, a été accueilli au Palais de la Nation  où son hélicoptère a atterri, par son homologue Félix Tshisekedi qui l’a directement conduit au stade des Martyrs, où le corps du défunt est exposé depuis le début de l’après-midi.

Pendant ce temps, les présidents angolais, Joao Lourenço et rwandais, Paul Kagame, arrivés plus tôt dans la capitale congolaise, ont quant à eux quitté Kinshasa après s’être inclinés devant la dépouille d’Etienne Tshisekedi au stade des Martyrs et pris part, avec Félix Tshisekedi, à une réunion tripartite consacrée aux problèmes de sécurité et de développement dans la région.

Les députés mauritaniens menacés de sanctions en cas d’insulte au chef de l’Etat

Les parlementaires mauritaniens encourent désormais la sanction d’être renvoyés temporairement ou voir leur parole saisie ou le tiers de leur indemnité d’audience escompté s’ils insultent le chef de l’Etat, le président du parlement ou l’islam.Ces sanctions ont été approuvées dans le cadre du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale, unique chambre du parlement en Mauritanie.

Leur approbation a été votée jeudi lors d’une séance plénière de la chambre à Nouakchott.

Les mêmes sanctions ont été également décidées contre tout député qui pratique une propagande raciale, factionnelle ou incitative dans l’hémicycle.

Elles frappent aussi tout parlementaire qui « appelle à la violence au cours d’une séance plénière ou insulte ou s’adonne à la violence contre un autre député ».

Le renvoi temporaire et l’escompte du tiers de l’indemnité d’audience sont en outre applicables à tout député qui s’oppose à la saisie simple.

Le nouveau règlement intérieur souligne que la saisie et le renvoi temporaire conduisent à empêcher le député en question de participer aux travaux des 4 séances suivant celle où les sanctions ont été prononcées.

Les sanctions sont aggravées en cas de récidive, selon le texte qui précise que si le député refuse de quitter l’hémicycle, l’audience est suspendue et le renvoi est prolongé pour les 10 séances suivantes.

La dépouille d’Etienne Tshisekedi exposée au stade de Kinshasa

La dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi, arrivée jeudi soir à Kinshasa en provenance de la Belgique où elle a été gardée deux ans durant dans un funérarium, est exposée ce vendredi au stade des martyrs, première étape des obsèques nationales du président-fondateur de l’Union démocratique pour le progrès social (UDPS).Dans cette enceinte sportive de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) il est prévu, durant toute la journée, un hommage populaire, suivi d’une veillée mortuaire jusqu’à l’aube. Après quoi, il y aura l’inhumation prévue demain samedi dans la commune de la Nsele (à l’Est de Kinsasha).

L’avion qui convoyait le corps d’Etienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017, à Bruxelles a atterri jeudi soir à l’aéroport de Kinshasa avec 8 heures de retard, dues à des raisons logistiques, selon un communiqué de la présidence de la République.

Les nombreux militants, longtemps restés à l’attente ont défilé avec le corbillard blanc recouvert de fleurs, dans les rues de la capitale congolaises, arborant des banderoles à la gloire du père de l’actuel président de la République Félix Tshisekedi, des tee-shirts à son effigie et des branches en signe de deuil.

Ainsi, sa famille et les organisateurs ne veulent pas parler de deuil, car selon eux « Tshisekedi est un héros qui doit être célébré ». Pour ce faire, les ensembles musicaux ont été sollicités pour jouer pendant le déroulement des obsèques.

Pour leur organisation, la porte-parole adjointe du Président Félix Tshisekedi, Tina Salama a indiqué sur le réseau social Twitter que la contribution du gouvernement s’élèverait à deux millions de dollars.

Toujours, selon elle, le reste des frais, dont elle n’a pas précisé le montant, proviendra des particuliers, congolais et étrangers, désireux d’offrir des obsèques dignes à Etienne Tshisekedi.

D’après la presse de la présidence congolaise, au moins dix chefs d’Etat et de gouvernement ont annoncé leur participation aux obsèques de cette figure de l’histoire politique congolaise.

La messe des suffrages, prévue samedi sera dite par l’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, après les hommages officiels.

Cameroun : la Conférence anglophone reprogrammée du 11 au 12 juillet

Une déclaration de manifestation publique, relative à l’organisation de la Conférence générale des Anglophones (All Anglophone Conference-ACC), prévue les 11 et 12 juillet 2019, a été déposée auprès de l’autorité préfectorale de Bamenda, chef-lieu de la circonscription citée, a appris APA, jeudi, de source officielle.Destinée à explorer les voies de sortie de la crise sécessionniste dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, cette manifestation qui a connu deux renvois  est placée sous les auspices de l’imam de la mosquée centrale de Bamenda, de son collègue de la mosquée centrale de Buea (Sud-Ouest) et du rapporteur de l’Assemblée presbytérienne du Cameroun.

Selon la demande d’autorisation signée du cardinal Christian Tumi, ces assises ambitionnent de réunir, dans la cathédrale de la ville, les forces vives des 13 départements que comptent ces régions, en vue d’adopter des propositions à transmettre au président Paul Biya.

Initialement prévu le 19 octobre, puis du 21 au 22 novembre 2018, ledit conclave, non seulement n’a jamais eu l’autorisation de manifestation publique de l’autorité préfectorale, mais elle suscite la méfiance du pouvoir de Yaoundé, qui soupçonne ses organisateurs d’avoir un «agenda caché».

En début mai dernier, l’organisation non gouvernementale International Crisis Group évaluait à 1 850 le nombre de morts (civils, militaires et miliciens) après 20 mois d’affrontements dans les régions anglophones du pays, avec à la clé 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigeria voisin.

Il y a trois semaines, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute avait, au cours d’une descente sur le théâtre des affrontements sur instructions du président Paul Biya mais fort également de ses échanges avec les populations locales, les leaders traditionnels et religieux, les élites ainsi que des anonymes, annoncé la tenue d’un «dialogue inclusif» dont les contours n’ont pas encore été précisés.

Entre-temps, et pendant que la communauté internationale multiplie les pressions sur les deux camps, le régime, par la bouche du ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, s’exprimant en début de semaine devant le corps diplomatique, a déclaré que «la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, bien que préoccupante au plan intérieur, n’est pas de nature à menacer la paix et la sécurité internationales».

Demandant aux partenaires d’accompagner le pays dans la voie de l’apaisement, de la préservation de son unité et de son intégrité territoriale à travers, notamment, l’assèchement des sources de financement des sécessionnistes, il a affirmé que «le Cameroun reste un État de droit, un État indépendant et un État qui est jaloux de sa souveraineté».

Le président Buhari et son vice-président prêtent serment pour un second mandat

Le président nigérian, Muhammadu Buhari et son vice-président, Yemi Osinbajo ont prêté serment, mercredi à Abuja, pour un deuxième mandat.La cérémonie a été présidée par le président par intérim de la Cour suprême du Nigeria, le juge Ibrahim Tanko Muhammad, à Eagles Square d’Abuja.

Osinbajo, accompagné de son épouse Dolapo, a prêté serment devant Buhari, qui était également avec son épouse Aisha.

La cérémonie s’est déroulée en présence de dignitaires nationaux et internationaux, dont l’ancien chef militaire Yakubu Gowon.

Buhari a également reçu les nouveaux drapeaux nationaux et de défense, qu’il a ramenés pour les hisser, marquant ainsi le début de son nouveau mandant.

Par ailleurs, le président Buhari a déclaré ses biens quelques heures avant son investiture pour un second mandat, conformément à la constitution du Nigeria.

Il a soumis ses formulaires de déclaration de patrimoine au Bureau du Code de conduite (CCB) qui, selon la loi, doit précéder sa prestation de serment.

L’assistant spécial principal du président pour les médias, M. Garba Shehu, a déclaré mardi à Abuja que les formulaires dûment remplis avaient été remis au président du CCB, le professeur Mohammed Isa, au nom du président, par Sarki Abba, assistant spécial principal du président pour les affaires domestiques.

Les formulaires, qui ont été signés par le président et assermentés devant un juge de la Haute Cour d’Abuja, n’ont révélé aucun changement significatif dans les actifs déclarés par Buhari en 2015.

G’Bissau : la société civile invite l’armée à bannir la violence

Le Mouvement national de la société civile pour la paix, la démocratie et le développement de la Guinée-Bissau invite les forces de défense et de sécurité à éviter les interventions « violentes» dans le règlement des litiges politiques.«L’ingérence des forces armées dans les questions politiques remet en cause leur mission non partisane et républicaine », mentionne un communiqué signé par le président dudit mouvement, Fodé Caramba Sanhã.

Ce dernier fait allusion aux déclarations publiques faites samedi dernier par les leaders de la majorité parlementaire pour demander « aux forces armées de prendre d’assaut le palais présidentiel ».

L’organisation de la société civile a également exhorté les acteurs politiques à se départir des discours incendiaires qui pourraient compromettre la paix et la tranquillité du pays.

Réforme de la CEI: les groupements qui boycottent les discussions invités à y participer avant juin

Le gouvernement ivoirien a réitéré son invitation à tous les acteurs à participer aux discussions sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) avant la fin de ce processus fixé au mois de juin.Dans un communiqué du ministre de l’intérieur et de la sécurité , Sidiki Diakité , transmis à APA , l’on note «à ce jour, huit rencontres dont quatre avec des Plateformes d’organisations de la société civile, et quatre autres avec les partis et groupements politiques »  dans le cadre  du « réexamen de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), conformément à l’arrêt de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ».

Toutefois, le PDCI-RDA ( Parti démocratique de Côte d’Ivoire) , et le groupement EDS  ( Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ) , sur les neuf partis et groupements politiques attendus, évoquant des préalables, n’ont pas pris part aux séances du Comité restreint, cadre de discussions unanimement adopté après les séances plénières », regrette le ministre de l’intérieur et de la sécurité.

 Ainsi le Gouvernement, soucieux d’aboutir, au terme du processus, à un consensus national sur la question de la composition de la CEI, réitère son invitation à tous les acteurs à participer à ces concertations.

M. Diakité , «rappelle que, tenant compte du calendrier électoral de 2020, les travaux devront s’achever, impérativement, au cours du mois de juin 2019, pour permettre au Premier Ministre d’en soumettre les résultats au Conseil des ministres ».

C’est le 31 décembre dernier lors de son adresse  à la nation, que le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé avoir instruit le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à l’effet d’inviter dès janvier 2019, les acteurs politiques pour le réexamen de la CEI.

Les discussions en vue de la réforme de cette institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, longtemps critiquée par l’opposition ivoirienne,   étaient très attendues.

Le Gouvernement tchadien a pour «priorités» l’organisation des élections (Déby)

Les « priorités » du gouvernement tchadien sont notamment d’organiser cette année des élections inscrites « dans le strict respect des textes » réglementaires, a déclaré, mercredi à N’Djaména, le président Idriss Déby, révélant que dans le cadre de ces consultations l’Etat débloquera sur fonds propres une enveloppe de 30 milliards de FCFA.Concernant cette contribution étatique, des premiers décaissements ont été faits en faveur de Commission électorale nationale indépendante (Céni) et du  Bureau permanent des élections qui ont reçu respectivement 900.000.000 FCFA et 436.640.000  FCFA, a affirmé le chef de l’Etat, au cours d’une audience accordée aux membres de la Céni et du Cadre du dialogue.

«Les démarches sont entreprises auprès de nos partenaires traditionnels pour la mobilisation du gap potentiel des budgets de ces élections », a-t-il ajouté non sans relever : « nous ne sommes qu’au stade des annonces d’intention de contributions, (et) le Gouvernement ne désespère pas de voir ce gap comblé à l’effet de nous accompagner à créer dans notre pays les conditions qui s’accordent avec les principes universels d’organisation du suffrage universel, selon les règles démocratiques ».

Tout en invitant la « CENI à redoubler d’efforts, pour se montrer digne de la confiance qui lui est accordée, pour l’organisation dans les meilleurs délais des élections annoncées », le président Déby a fait part de sa conviction que « des élections libres, démocratiques et transparentes que tout le monde appelle de tous ses vœux, ne peuvent être que le fruit de l’action déterminée de toutes les parties prenantes au processus ».

Les députés de l’opposition se retirent de la Médiation pour la composition du bureau de l’Assemblée nationale

Les députés de l’opposition ont annoncé, mardi face à la presse, leur retrait de la Médiation initiée par la Représentante de l’Union Africaine à la demande du Président de l’Assemblée nationale en vue de la mise en place du Bureau de la Chambre basse du Parlement.Selon la députée Yasmina Ouégnin, Porte-parole des Groupes parlementaires Pdci-Rda, Rassemblement et Vox Populi (Opposition), cette décision découle de « la volonté manifeste et continue du Président de l’Assemblée nationale de violer la Constitution de notre pays et le Règlement de notre Institution ».

« Hier, lundi 27 mai 2019, soit plus de 10 jours après le début de la Médiation et malgré de nombreux échanges, le Président de l’Assemblée nationale refuse avec obstination d’accéder à la nouvelle proposition faite par les groupes parlementaires de l’opposition de se délester de 3 postes (un (1) Vice-président et de deux (2) secrétaires)  sur les onze (11) qui leur reviennent de droit ; attitude de M. Amadou Soumahoro est en contradiction avec l’esprit de dialogue et d’ouverture dont il se proclame ces derniers temps ‘’, a expliqué Mme Ouégnin.

En outre, les trois groupes parlementaires ont décidé « de ne pas appartenir au Bureau de l’Assemblée nationale, illégalement constitué, ainsi qu’aux Bureaux des différentes commissions permanentes, d’engager toutes les actions légales, au plan national et international, à l’effet de corriger ce grave dysfonctionnement institutionnel et d’exercer un recours juridictionnel dans les meilleurs délais », a indiqué la députée de Cocody qui avait à ses côtés les présidents des groupes parlementaires Pdci-Rda (Pr Maurice Kakou Guikahué), Rassemblement (Célestine Olibé Tazéré) et Vox Populi (Martin N’bolo).

Cependant, pour assurer la meilleure représentation possible des intérêts des populations ivoiriennes qui les ont élus, les députés de l’opposition s’engagent à participer aux travaux parlementaires.

Car, « de nombreuses préoccupations d’intérêt national, telles que la crise de l’éducation nationale, les questions sécuritaires et la résurgence des différends inter-communautaires notamment, méritent d’être examinées avec célérité par la Représentation nationale », a conclu Yasmina Ouégnin. 

RCA : démarrage des travaux de la commission pour la vérité et la réconciliation

La commission inclusive pour la vérité et la réconciliation créée dans le cadre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale dit l’accord de Khartoum signé à Bangui le 6 février 2019 a démarré, mardi à Bangui, ses travaux sous l’égide du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Flavien Mbata.L’article 11 de l’Accord de Khartoum prévoit la création de cette commission inclusive, dont l’objectif est de travailler sur tous les aspects du conflit, notamment la question des victimes, la cartographie des crimes sur toute l’étendue du territoire et la qualification des infractions.

Les membres de cette commission inclusive pour la vérité et la réconciliation sont des représentants des groupes armés, du gouvernement, ainsi que les autres signataires de l’Accord de Khartoum, dont les pays de la sous-région, l’Union africaine et les Nations unies.

Sommet de l’OCI : Le ministre égyptien des Affaires étrangères se rend à la Mecque

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, se rendra mercredi à la Mecque pour participer à la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères pour la 14ème session du Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévue le 31 mai dans la même ville.Par Mohamed Fayed

Cette  réunion préparatoire devra traiter de nombreuses questions régionales et internationales présentant un intérêt pour les pays islamiques, et à leur tête la question palestinienne, le terrorisme et l’islamophobie, ainsi que les questions relatives à la coopération islamique.

Au cours de la réunion préparatoire, les ministres des Affaires étrangères devraient également adopter le projet de communiqué final, qui traite de toutes les questions liées à la Oumma islamique, avant de le soumettre aux dirigeants lors de la Conférence de l’OCI.

La 13ème conférence, tenue en avril 2016 à Istanbul sous le thème « L’unité et la solidarité pour la justice et la paix », avait insisté sur l’importance de l’unité et de la solidarité entre les pays membres pour trouver des solutions aux défis auxquels fait face le monde islamique.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) est la plus grande organisation intergouvernementale après l’ONU. Regroupant 57 États membres, sa vocation est de promouvoir la coopération au sein du monde islamique dans les domaines économiques, sociaux et culturels, mais aussi en ce qui concerne la sauvegarde des lieux saints de l’Islam.

Sénégal : Famara Ibrahima Sagna préside le dialogue national

Le dialogue national entamé, mardi à Dakar, est piloté par l’ancien ministre socialiste, Famara Ibrahima Sagna, une personnalité dont le choix est approuvé à l’unanimité par la majorité présidentielle et l’opposition.« Famara Ibrahima Sagna est connu dans le pays pour les immenses services rendus à la nation durant tout au long de sa riche et longue carrière administrative, ancien ministre, ancien président du Conseil économique. C’est un homme d’expérience et d’équilibre. C’est la personne indiquée pour coordonner l’animation de cet exercice », a indiqué le président de la République, Macky Sall à l’ouverture du dialogue national.

Un témoignage qui fait écho à celui de Mamadou Diop Decroix, représentant du Front national de résistance (Fnr, opposition). « L’opposition et le parti au pouvoir ont proposé Famara Ibrahima Sagna. C’est très important. Cela montre que c’est un homme capable de mener les concertations », a dit Diop Decroix.

Agé actuellement de 80 ans, Famara Ibrahima Sagna est un administrateur civil de formation, diplômé de l’Ecole nationale de la France d’Outre-mer en 1958.

Le natif de Ziguinchor (sud) a également eu une trajectoire politique. Militant du Parti socialiste, Famara Ibrahima Sagna a tour à tour été ministre du Développement Rural (Agriculture, Élevage et Pêche), ministre du Développement industriel et de l’Artisanat, ministre de l’Intérieur, ministre de l’Économie, des Finances, du Plan, et ministre de l’Économie, des Finances, du Plan et de l’Intégration africaine.

Sur le plan international, M. Sagna a également occupé le poste de Gouverneur pour le Sénégal, auprès du Fonds monétaire international (Fmi) et du Groupe de la Banque mondiale (Bm) de 1991 à 1993.

Macky Sall loue les vertus du dialogue, gage de paix, sécurité et développement

Le président Macky Sall a loué, mardi à Dakar, les vertus du dialogue, invitant les acteurs économiques, politiques et sociaux du Sénégal à s’y adonner pour, dans un élan d’«union sacrée», œuvrer en faveur du «développement», de «la sécurité» et de «la paix» du pays.«Le dialogue est un impératif démocratique qui constitue un puissant ressort d’une nation pour faire face aux besoins de base des populations et aux défis majeurs », a notamment dit le président Macky Sall en lançant au Palais de la République la journée du dialogue national.

« Il y a des moments, a-t-il ajouté, où l’exigence de consensus l’emporte sur les logiques d’appartenance. J’ai toujours pensé que la démocratie ne saurait et ne devrait être réduite à la confrontation permanente entre pouvoir et opposition, entre majorité et minorité ».

Macky Sall a par ailleurs souligné la nécessité de construire « l’espace d’un consensus, dans un contexte mondial et sous régional et spécialement dans le Sahel, fortement marqué par de nouvelles menaces portées par des extrémistes violents et déstabilisateurs ». Aucun pays n’est pas épargné par ces menaces, a estimé Macky Sall avant d’appeler à « un consensus au nom de l’intérêt supérieur de la nation ».

« Acteurs politiques, société civile, groupements socioprofessionnels, organisations patronales, citoyennes, syndicales. J’en appelle à la volonté de toutes les composantes de notre nation, pour bâtir ensemble une gouvernance concertée, socle d’une démocratie apaisée et d’une dynamique apaisée des forces vives de la nation », a-t-il martelé.

Insistant particulièrement sur l’instauration d’un dialogue politique au Sénégal, il a affirmé que l’un des enjeux en la matière est «d’aboutir à des consensus qui reflètent les intérêts du Sénégal que l’Etat mettra en œuvre dans le respect des équilibres institutionnels, politiques , économiques, sociaux et culturels».

Au sujet du processus électoral, Macky Sall s’est appesanti sur l’objectif de mettre sur la table des questions telles que le calendrier électoral, la durée du mandat du président de la République, le parrainage, la procédure et les délais de publication des résultats, le financement des partis politiques ainsi que le statut de l’opposition et de son chef.

Sur ce chapitre, le chef de l’Etat a invité la classe politique à « faire preuve d’ouverture et d’esprit de dépassement pour aboutir à des accords féconds et neutraliser toute contestation en matière électorale ».

Concernant les enjeux autour de la découverte du gaz et du pétrole au Sénégal, il s’est dit convaincu que « l’inclusion sociale devrait constituer un axe important pour aborder en toute responsabilité l’exploitation et la transparence des industries afin de trouver un consensus fort ».

Macky Sall a enfin lancé un appel pour que les Sénégalais conjuguent leurs efforts en vue de  «juguler toutes les tendances néfastes qui détruisent notre environnement et le rendent difficilement vivable, pour léguer aux générations futures un pays dont elles seront fières ».

Le comité de pilotage de ce dialogue national est dirigé par l’ancien ministre socialiste Famara Ibrahima Sagna. Ce dernier est peint par le chef de l’Etat comme « un homme de vertus, de dialogue, qui a les capacités de dépasser tous les clivages ».

La société civile, les organisations syndicales, les partis politiques de la majorité et une partie de l’opposition ainsi que les organisations patronales prennent part au dialogue national.

L’harmonie règne en Tchétchénie (président Kadyrov)

Ramzhan Akhmadovitch Kadyrov, président de la Tchétchénie, un des Etats constitutifs de la Fédération de Russie, a déclaré lundi à La Mecque que son pays vit aujourd’hui «en harmonie et de façon prospère », même si la guerre civile a perturbé dans un passé récent cette quiétude, surtout chez les musulmans.« De grands crimes ont été commis au nom de l’islam en Tchétchénie. Aujourd’hui, le pays vit en harmonie et de façon prospère », a soutenu M. Kadyrov, dans un discours prononcé à l’ouverture du colloque international sur les valeurs de la modération et du juste milieu à la lumière du Coran et de la Sunna.

« Nous vous invitons par vous-mêmes à venir vous rendre compte de cette réalité dans notre pays », a lancé à l’assistance le président tchétchène, en tenue militaire et la barbe touffue plongée dans son texte.

Au début des années 2000, un conflit armé ayant opposé l’armée fédérale russe à des indépendantistes tchétchènes, s’est soldé par la mort de plusieurs citoyens tchétchènes avant la réinsertion de leur pays dans la Fédération de Russie.

Par ailleurs, plusieurs défenseurs de droits humains accusent aujourd’hui Ramzhan Kadyrov, 42 ans et en fonction depuis 2007, d’avoir installé une dictature en Tchétchénie.

Peu dérangé par ses pourfendeurs, il a déclaré : « aujourd’hui, mes enfants apprennent le Coran et la langue arabe » alors que cela n’était pas possible il n’y a guère longtemps.

Par ailleurs, il a salué la lutte menée par le président russe Vladimir Poutine pour la considération de toutes les communautés religieuses de l’Etat fédéral.

« En Russie, nous sommes 30 millions de musulmans et nous vivons en toute quiétude et liberté. Cela est dû à la politique sage de Vladimir Poutine », a-t-il insisté, notant par ailleurs que « le terrorisme n’a pas de religion ».

« Nous appelons à combattre toutes ces formes d’extrémisme, et grâce à Allah nous allons y arriver », a martelé Ramzhan Akhmadovitch Kadyrov.

Dans la même veine, il a invité les pays musulmans à s’unir derrière l’Arabie Saoudite pour remporter le combat contre l’extrémisme religieux.

En plus d’être « l’élément fédérateur des musulmans », a expliqué Ramzhan Kadyrov, « le royaume d’Arabie Saoudite travaille à l’unité des musulmans et à combattre l’extrémisme sous toutes ses formes ».

La réconciliation nationale, sans faux-fuyant, seul remède pour préserver les Ivoiriens d’un gouffre certain (Assoa Adou)

Le Front populaire ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, estime que la réconciliation nationale, sans faux-fuyant, constitue le seul remède pour préserver les Ivoiriens d’un gouffre certain.C’est l’ancien ministre Dr Assoa Adou, Secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo, qui, analysant la situation socio-politique, l’a déclaré, lundi, à la presse.

Après avoir dressé un tableau aussi « sombre qu’inquiétant » que présente l’état de la Nation, selon Dr Assoa Adou, « il n’y a qu’un seul remède qui convienne aujourd’hui pour redresser la situation et préserver les Ivoiriens du gouffre certain dans lequel le pouvoir Ouattara veut les conduire : C’est la Réconciliation Nationale », a-t-il déclaré.

« La vraie réconciliation, sans faux fuyant, entre les fils et les filles de ce pays, qui passe par un dialogue constructif entre tous les acteurs de la scène sociopolitique. C’est à cette réconciliation que le Front Populaire Ivoirien appelle instamment les gouvernants, les partis politiques, les organisations de la société civile, les responsables religieux et coutumiers, bref, toutes les composantes de la société ivoirienne sans exclusive », a expliqué Dr Assoa Adou.

Selon lui, sous la gouvernance Ouattara, la démocratie est en net recul en Côte d’Ivoire, en dénonçant « l’immixtion du pouvoir exécutif » dans le fonctionnement des partis politiques ainsi que « le concept du +rattrapage ethnique+, véritable cancer » qui détruit la nation ivoirienne.

« Les rencontres de Bruxelles, le 7 mai 2019 et de Daoukro, le 23 mai 2019 entre le FPI et le PDCI s’inscrivent parfaitement dans cette recherche  de la réconciliation et de la paix durable en Côte d’Ivoire, avant l’échéance capitale de la présidentielle de 2020 », a fait remarquer le Secrétaire général du parti de Gbagbo.

Poursuivant, il a indiqué Henri Konan Bédié et à la direction du PDCI-RDA ont « clairement exprimé leur ferme détermination à engager avec le FPI et le président Laurent Gbagbo ce processus de réconciliation nationale qui doit devenir une préoccupation nationale de premier ordre ».

Pour ce faire, le parti de Laurent Gbagbo entend bientôt « partir à la rencontre des formations et groupements politiques y compris le RHDP au pouvoir, des organisations de la société civile, des syndicats, entreprendre des tournées de sensibilisation dans les régions sur les enjeux de la réconciliation afin qu’ils soient partagés et adoptés par tous les fils et filles de ce pays », a conclu Dr Assoa Adou.

Le camp Affi dénonce une «façon unilatérale» du PDCI de prendre d’autres engagements

Le tendance légale du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) présidée par Pascal Affi N’Guessan a dénoncé lundi à Abidjan, « une façon unilatérale du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) de prendre d’autres engagements » contrairement à leur décision commune de mettre en place une plateforme de l’opposition.« Depuis le 26 janvier 2018, le FPI par son président Pascal Affi N’Guessan s’est engagé dans la mise en œuvre d’une plateforme politique avec le PDCI en vue des élections de 2020… Malheureusement, depuis peu, le FPI observe que le PDCI prend d’autres engagements de façon unilatérale et sans aucune information préalable du parti», déplore Issiaka Sangaré,  le secrétaire général et porte-parole de ce parti politique dans un communiqué. 

Au surplus, ajoute le communiqué, « le FPI constate et déplore que les différents communiqués portent la signature de personnes qui s’affublent de titre dont ils n’ont pas la qualité au sein de la direction légale du FPI».

Poursuivant, M. Sangaré a invité le PDCI « à éviter les malentendus qui desservent la dynamique d’ensemble de la plateforme soulignant que « le  FPI se prononcera en temps opportun».

Jeudi après une rencontre à Daoukro dans le Centre-Est ivoirien,   des émissaires de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ( qui dirige une tendance du FPI non reconnue par la justice ivoirienne) et Henri Konan Bédié, le président du PDCI, ont passé en revue l’actualité politique ivoirienne et ont convenu d’une collaboration dans le cadre de le réconciliation dans le pays.

 Auparavant, le 07 mai dernier, une délégation du PDCI mandatée par son président Henri Konan Bédié avait été reçue en audience par Laurent Gbagbo, le fondateur du FPI en liberté conditionnelle en Belgique.

Quant à M. Affi qui dirige la tendance légale de ce parti, il avait rencontré M. Bédié dans son fief de Daoukro en janvier dernier où les deux hommes envisageaient ensemble la mise en place d’une plateforme de l’opposition.

 Ce rapprochement du PDCI avec la tendance baptisée « Gbagbo ou rien (GOR) » du FPI intervient alors que le FPI demeure divisé.

Le 21 mars dernier, Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo devraient se rencontrer à Bruxelles (Belgique) pour « mettre fin» à plusieurs années de division du parti fondé par l’ex-président ivoirien et scindé en deux blocs depuis juillet 2014. L’un dirigé par Pascal Affi N’Guessan (reconnu par la justice ivoirienne) et l’autre dirigé par M. Gbagbo lui-même depuis sa sortie de prison.

G’Bissau : le groupe P5 exige la nomination d’un nouveau Premier ministre

Le groupe P5, regroupant l’Union Africaine, la CPLP (Communauté des pays de langue portugaise), la CEDEAO, l’Union Européenne et les Nations Unies a, dans une déclaration rendue publique ce lundi, appelé à la nomination urgente d’un nouveau Premier ministre et à la formation d’un nouveau gouvernement.« Nous exprimons notre préoccupation collective face au fait que plus de 60 jours après les élections législatives, un nouveau Premier ministre n’a pas encore été nommé », se désolent les organisations diplomatiques, avant d’exhorter « tous les acteurs politiques à renoncer à leurs intérêts privés ou partisans et à travailler ensemble et de manière constructive pour le bien du pays ».

Considérant que les élections législatives du 10 mars dernier ont été jugées crédibles et transparentes, le P5 estime que tous les partis et acteurs politiques devraient respecter la volonté souveraine du peuple bissau-guinéen et engager un dialogue constructif afin de finaliser la constitution de l’Assemblée nationale populaire.

L’Union africaine, la CPLP, la CEDEAO, l’Union européenne et les Nations Unies ont par ailleurs réaffirmé leur volonté de continuer à accompagner les dirigeants politiques de la Guinée-Bissau dans la résolution de l’impasse actuelle.

« Nous réaffirmons également notre détermination collective à continuer d’appuyer et d’aider le nouveau gouvernement dans ses efforts visant à consolider la démocratie naissante afin de promouvoir la paix et la prospérité », conclut le P5.

Malawi : la Commission électorale prend des mesures pour dissiper les tensions

La présidente de la Commission électorale du Malawi (MEC), Jane Ansah a demandé dimanche aux dirigeants politiques et à leurs partisans de maintenir la paix, à un moment où le pays attende toujours la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle de la semaine dernière.L’appel d’Ansah intervient à la suite d’incidents isolés de violence dans les régions du centre et du nord du pays, dont les images ont été diffusées à la télévision.

La présidente de la MEC a déclaré qu’elle apprécie l’impact du processus électoral sur la vie sociale en général, tel que le ralentissement des activités commerciales.

Guinée : démission du ministre de la Justice

Après plus de cinq ans passés à la tête du ministère de Justice, Cheick Sako a annoncé, lundi, sa démission.Dans sa lettre de démission adressée au chef de l’Etat datant du 20 mai dernier, Me Sako justifie son départ du gouvernement par la rédaction d’une nouvelle constitution.

« Tirant les conséquences de votre silence depuis le 4 avril 2019, jour de notre entretien et de la remise du courrier vous demandant de me remplacer dans mes fonctions de ministre de la Justice et garde des sceaux, je vous présente ma démission du gouvernement », écrit Me Sako.

Il déplore le fait qu’il n’ait pas été « associé » à la rédaction de la nouvelle Constitution en sa qualité de Garde des sceaux et compte tenu de sa position personnelle contre toute modification ou changement de la Constitution en vigueur.

« Vous comprendrez que je ne puisse plus continuer à exercer la fonction de ministre de la Justice et Garde des sceaux », a conclu le ci-devant ministre de la Justice

Région des Grands Ponts : l’appel de pied d’Essis Esmel au Premier ministre pour une visite officielle

Le Secrétaire d’Etat en charge de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Essis Esmel a invité, samedi, Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Chef du gouvernement à effectuer une visite officielle dans la région des Grands Ponts.C’est la principale doléance formulée par le Secrétaire d’Etat Essis Esmel lors de la célébration de la fête des mères de la région des Grands Ponts dont le Premier ministre en assurant la présidence s’est fait représenter par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Albert Toikeusse Mabri.

A l’émissaire  du chef du gouvernement ivoirien, M. Essis qui s’exprimait au nom des élus et cadres de la région, a transmis un message.

«Les Grands ponts l’attendent. Qu’il organise une visite officielle des Grands ponts, qu’il vienne nous rendre visite. Tout le Grand pont le regarde pour son développement », a dit le Secrétaire d’Etat, « sous le contrôle de nos chefs », selon lui.

Auparavant, il a expliqué à l’assistance et plus particulièrement  au représentant du chef du gouvernement, « le lien affectif qui lie » la région au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

« Nous vous (s’adressant à M. Mabri) chargeons de rappeler au Premier ministre  qu’il est bien chez lui dans les Grands ponts, tout comme le président de la République. Il a été à Dabou et il est lié par un lien affectif », a dit Emmanuel Essis Esmel.

Il a ajouté que « son enfance scolaire a eu lieu à Dabou ; son enfance sociale s’est faite à Jacqueville du fait de la grande amitié qui liait son père à Son Excellence M. Philippe Grégoire Yacé » et de conclure que « le président de la République et le Premier ministre, sont bien des Grands ponts ».

La région des Grands ponts  comprend les départements de Dabou, de Jacqueville et Grand-Lahou.

Fête des mères : la région des Grands Ponts célèbre, la Grande Chancelière Henriette Diabaté

Les populations de la région des Grands Ponts ont célébré et honoré, samedi à Jacqueville, la Grande Chancelière Henriette Diabaté, à la faveur de la fête des mères.A l’initiative des cadres et élus de la région qui regroupe les départements de Dabou (chef-lieu), Grand-Lahou et Jacqueville, Pr Henriette Dagri Diabaté (85 ans), fille de la région a été magnifiée en présence de présidents d’institution et de plusieurs membres du gouvernement.

Pour respecter la tradition d’honorer la mère, «celle qui depuis tous le temps des civilisations est la personne la plus importante de la famille car porteuse de vie», dira le Secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, porte-parole des élus et cadres.

Rappelant l’origine de la fête des mères, M. Essis a souligné que «la réconciliation, la paix et la cohésion sociale passent par les femmes et donc célébrer cette fête, c’est  célébrer l’amour maternel, l’amour universel au service de la paix », s’est-il adressé aux «mamans et femmes des Grands Ponts » réunis  autour de Pr Henriette Diabaté qui donne «un bel exemple d’union et de cohésion ».

« Vous êtes pour nous en cette circonstance, le symbole de la mère. La générosité du cœur, de la cohésion sociale et du don de soi », a-t-il poursuivi en parlant de la Grande Chancelière.

Pour la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, marraine de la cérémonie,  « célébrer la mère (…) c’est faire droit à un ensemble d’obligations que nous imposent le devoir d’équité et de justice sociale ».

A l’endroit de Mme Diabaté, son mentor, la ministre Kandia Camara n’a pas tari d’éloges.

« Madame la Grande Chancelière est incontestablement, celle qui a guidé mes pas dans l’arène politique du Rassemblement des Républicains avant et après l’accession à la Magistrature suprême de notre leader, Alassane Ouattara », a rappelé, émue, Kandia Camara, désormais membre de la Génération Ko To Kro Kro dans le respect des lois, us et coutumes de la région avec pour nom de baptême Dohun.

Selon elle, « aucun observateur de notre vie nationale ne se lasse d’écouter, pour l’alimenter, la prose des éloges que vous méritez si bien. Aux yeux de l’Etat, de la République, de la Démocratie, de la Paix, idéaux qui fondent l’Houphouëtisme, vous êtes le modèle achevé de la combativité, de la loyauté et de la rigueur », a-t-elle apprécié pour conclure qu’Henriette Diabaté est « un pont vivant entre le passé, le présent et l’avenir ».

Avant elle, le maire de Jacqueville, Joachin Beugré, a mis l’accent sur la « cohésion » autour de « celle qui incarne les valeurs d’amour, d’humilité, de sagesse, la première des mamans des Grands Ponts, notre maman à tous, Mme Henriette Dagri Diabaté ».

Au nom du président de la cérémonie, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, Albert Toikeusse Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a salué « une femme de grande valeur, charmante malgré le poids des ans,  qui force l’admiration de tous ».

Profondément touchée par tant d’égards,  l’heureuse distinguée en compagnie de douze autres mamans de la région, a remercié les initiateurs.

«Bien que dans nos us et coutumes, dans nos sociétés ce n’est pas à une doyenne de prendre la parole devant une telle assistance, je le fais pour vous dire merci et pour marquer à quel point nous sommes touchées et fières », s’est réjouie Pr Henriette Dagri Diabaté.

La Grande Chancelière a profité de l’occasion pour exhorter les femmes des Grands Ponts au travail.

«Travaillez pour renforcer votre autonomisation, à la fois civile et économique (…) vous êtes des agents de stabilité pour notre société et des agents de développement pour notre pays », a-t-elle dit en les invitant à « porter une attention soutenue à l’éducation des enfants ».

 « En tant que femme, notre voix compte dans la recherche de la paix, de l’entente, de la solidarité pour que la cohésion sociale ne soit pas des mots sans consistance mais des mots remplis de substance, d’amour et de respect pour autrui » a recommandé Mme Diabaté qui a reçu des présents des populations de la région.

Al-Sissi : L’Egypte exprime son soutien total à la sécurité et à la stabilité du Soudan

Le président Abdel Fatah Al Sissi a reçu, samedi, le général Abdel Fattah Burhan, chef du Conseil militaire de transition au Soudan, en visite en Egypte, son premier déplacement à l’étranger.Par Mohamed Fayed

Lors de cette rencontre, le Chef de l’Etat égyptien a exprimé le soutien total de son pays à la sécurité et à la stabilité du Soudan ainsi qu’à la volonté et aux choix du peuple soudanais, exprimant la disposition de l’Egypte à apporter toute sorte de soutien aux frères soudanais, a déclaré le porte-parole de la présidence, Bassam Radi.

Pour sa part, le général El Borhan a exposé les derniers développements de la situation au Soudan.

Le président Al Sissi s’est déclaré confiant en la capacité du peuple soudanais et des institutions de l’Etat à restaurer la stabilité et la sécurité, a précisé Radi.

Niger : 7479 agents à recruter pour la confection du fichier électoral biométrique

La confection en cours du fichier électoral biométrique en vue des élections générales prévues au Niger en 2021 nécessitera le recrutement de 7479 agents appelés à se déployer sur le terrain en vue de l’enrôlement des citoyens sur les listes électorales, a annoncé le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Selon Me Issaka Sounna qui donnait samedi à N’Djamèna un point de presse, les postes à pourvoir sont : 16 superviseurs régionaux et leurs adjoints, 147 superviseurs communaux, 155 techniciens de maintenance, 651 contrôleurs et 6510 opérateurs d’enrôlement.

Conformément au calendrier prévu, l’enrôlement des électeurs démarre en septembre prochain et les listes électorales biométriques de même les cartes d’électeurs seront disponibles en juillet 2020.

Pour le moment, la CENI s’appuie sur les audiences foraines pour procéder la mise en œuvre du fichier électoral et au développement de la liste électorale biométrique, a informé Issaka Souma, révélant que grâce à cette opération 5 107 000 actes de naissance, 103 100 certificats de mariage et 81 700 certificats de décès délivrés en cinq mois.

Du fait de tels résultats, les audiences foraines se poursuivront jusqu’à la fin de l’enrôlement biométrique, afin de permettre au plus grand nombre de citoyens d’obtenir leurs pièces d’état civil, a assuré le président de la Céni.

Par ailleurs, des pièces d’état civil seront délivrées aux Nigériens qui en feront la demande de même que ceux concernés par l’enrôlement biométrique, a-t-il dit, précisant que pour les élections sont concernés les citoyens ayant 18 ans révolus, les personnes des deux sexes, émancipées par le mariage ainsi que toutes celles qui atteindront la majorité lors des élections.

Bédié appelle à désarmer les populations en arme avant la présidentielle de 2020

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, Henri Konan Bédié, a appelé samedi à Daoukro (centre-est) le gouvernement à procéder au désarmement des populations détenant illégalement des armes avant l’élection présidentielle de 2020.M. Bédié s’exprimait devant 350 personnes de la Région du N’Zi (centre ivoirien) chez lui à Daoukro, son village natal. Ces populations notamment issues de Dimbokro, Bocanda et Kouassi-Kouassikro étaient conduites par Emilienne Bobi Assa, vice-présidente du Pdci.  

« Je voudrais appeler les pouvoirs publics à entamer et à réussir l’opération de désarmement des populations détenant des armes avant l’élection présidentielle d’octobre 2020 », a lancé Henri Konan Bédié qui évoquait le récent conflit inter-communautaire de Béoumi, dans le centre du pays. 

Selon lui, l’affrontement intercommunautaire de Béoumi, survenu depuis quelques jours est dû au fait que « des détenteurs illégaux d’armes à feu ont utilisé des armes» lors du conflit, ce qui a occasionné la mort de plusieurs individus et fait des blessés. 

Après ce fait de l’actualité, M. Bédié a invité les militants de sa formation politique à « demeurer unis pour faire face aux enjeux de développement et de progrès de la Nation et consolider l’Etat de droit en Côte d’Ivoire », car « le Pdci est résolument engagé pour reconquérir le pouvoir d’Etat ».

Il s’est dit confiant de la « victoire » du Pdci à l’élection présidentielle de 2020, tout en exhortant les militants du parti à investir leurs circonscriptions et à enrôler de nouveaux militants et sympathisants sur le terrain, gage d’un retour à la gestion des Affaires de l’Etat.  

Face au départ de certains cadres et militants du Pdci au Parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir, M. Bédié a assuré que le Pdci, « cher à Houphouët-Boigny », son fondateur, est « éternel ». 

L’immatriculation des militants lancée par le Pdci depuis quelques mois vise à remplacer les départs comprenant les cadres. En outre, son rapprochement avec le Front populaire ivoirien (Fpi,  opposition), le parti de Laurent Gbagbo, a pour but de solliciter un appui au second tour du scrutin.

 « J’invite à nouveau au rassemblement de tous les militants à rester loyaux et fidèles au parti pour la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020 et nous y parviendrons », a-t-il poursuivi, déplorant la désertion de membres du parti par « chantage du pouvoir ».  

Le président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio, un haut cadre du Pdci, a annoncé il y a quelques jours qu’il rejoindrait le Parti unifié Rhdp à partir de juin. Mais, avant il ira expliquer ce choix à ses parents à Didievi, dans le centre du pays. 

Le paysage politique ivoirien connaît une mutation. Chaque parti politique cherche à consolider sa démarche pour la conquête du pouvoir de l’Etat. Et, la question de sécurité du processus électoral et des personnes constitue un enjeux majeur pour la réussite des joutes électorales à venir. 

Mouvements politiques pro-RHDP à l’UDPCI: « ce sont des loups solitaires qui disparaîtront» ( Porte-parole)

Les promoteurs des mouvements politiques dénommés « 2020, RHDP d’abord » et « Tonkpi RHDP 2020», deux organisations politiques créées récemment au sein du l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, allié au pouvoir) en faveur du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, alliance au pouvoir) sont des « loups solitaires qui disparaîtront le temps d’une fleur de pluie», a soutenu Mamadou Dély, le premier secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UDPCI dans un entretien transmis samedi à APA.Vendredi, un mouvement politique dénommé « 2020, RHDP d’abord » a été créé au sein de l’UDPCI pour « conscientiser l’ensemble des militants du RHDP à consolider les acquis du parti, à bâtir dans la durée le parti des Houphouëtistes ».

 Ce mouvement a été initié par Yao Kouadio , un vice-président de l’UDPCI et plusieurs autres cadres de cette formation politique. Un premier mouvement politique pro-RHDP baptisé « Tonkpi RHDP 2020» porté par l’ancien ministre Albert Flindé, a vu le jour au paravant au sein de l’UDPCI avec ce même objectif.

Ces deux mouvements soupçonnent notamment le président de leur parti, Albert Mabri Toikeusse, de ne pas promouvoir assez le RHDP dont il est pourtant le deuxième vice-président.

«L’UDPCI n’admet pas la création des mouvements en son sein. Si vous écoutez bien ces individus qui s’exhibent, en fond de toile, c’est une question de pitance. Ce sont des personnes qui se disent frustrées parce qu’elles n’auraient pas des positionnements au sein du pouvoir. Et ils croient que la faute revient au président de leur parti, Albert Toikeusse Mabri… Ce sont des loups solitaires qui disparaîtront le temps d’une fleur de pluie dès qu’ils auront eu quelque chose à se mettre sous la dent», a affirmé M. Dély dans cet entretien, estimant que « c’est une manœuvre éhontée de rechercher sa pitance ».

« Nous sommes au RHDP de bonne foi. Mabri est au RHDP de bonne foi. Est-ce le fait que nous continuons d’implanter notre parti qui doit faire dire à ces gens-là que nous ne sommes plus au RHDP ? Pourquoi veut-on que nous tombions dans l’attentisme et le mutisme ? Mabri ne va pas aller à une alliance de façon individuelle. Il y va avec une force. Sa force, c’est sa base, ses militants », a-t-il expliqué.

Poursuivant, le porte-parole de l’UDPCI a soutenu que le RHDP est « en construction, ce n’est pas encore un acquis». De son avis, il faut continuer à rassembler et non diviser, c’est ce qui préoccupe, le président Mabri.

Toute autre interprétation n’est qu’illusion de la part de ceux qui s’y adonnent». Le porte-voix de l’UDPCI a, par ailleurs, assuré de  l’excellence des relations entre le président de son parti Albert Toikeusse Mabri et le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara ainsi que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. M. Dély a conclu en appelant les militants de l’UDPCI « à rester sereins, déterminés et mobilisés à l’écoute de la direction du parti».

Côte d’Ivoire : création d’un mouvement politique à l’intérieur de l’UDPCI

Un mouvement politique dénommé « 2020, RHDP d’abord » a été créé au sein de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), pour « conscientiser l’ensemble des militants du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à consolider les acquis du parti, à bâtir dans la durée le parti des Houphouétistes.Selon son initiateur, Yao Kouadio, Vice-président de l’UDPCI, qui a animé, vendredi une conférence de presse, le mouvement «2020, RHDP d’abord » a été porté sur les fonts baptismaux par des « élus et cadres » de ce parti « accompagnés par de nombreux militants désabusés et désorientés ».

« Il s’agit pour les animateurs de ce mouvement de sensibiliser nos militants à l’effet de les amener à faire la promotion du RHDP partout où ils se trouvent », a expliqué M. Yao, également, Vice-président du Conseil régional du Loh Djiboua (Divo).

Le dirigeant politique veut amener les  militants du parti arc-en-ciel à comprendre que dans la situation actuelle, le RHDP est le garant par excellence de la stabilité de la Côte d’Ivoire et partant de son essor économique et social.

Poursuivant, il a rappelé que « depuis le congrès constitutif du 26 janvier 2019, les partis membres du RHDP ont décidé de mutualiser leurs moyens matériels et humains pour le rayonnement et le triomphe du parti des enfants d’Houphouët, le RHDP », précisant que «l’UDPCI a volontairement renoncé à sa structuration interne et décidé de se mettre au service de notre appareil commun, le RHDP ».

« Aujourd’hui, alors que notre président Mabri Toikeusse est la troisième personnalité du RHDP, il est incohérent de passer à la phase active d’implantation de nos structures spécialisées », a-t-il dénoncé.

Selon lui, il s’agit surtout pour « 2020, RHDP d’abord» d’expliquer aux militants que « parler en ce moment de la candidature du Président  Albert Toikeusse Mabri en 2020, c’est saper la cohésion au sein du RHDP et créer dans l’esprit des militants UDPCI la victimisation ayant pour corolaire l’indiscipline et la soif de vengeance », ironisant qu’en « acceptant l’argent du beurre, l’UDPCI ne peut réclamer en même temps le beurre ».

Le Rassemblement des républicains (RDR), le mouvement sur les traces d’Houphouët, Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Renaissance (PDCI renaissance), le Parti ivoirien des travailleurs (PIT), le Mouvement des forces d’avenir (MFA) et Concorde forment avec l’UDPCI le RHDP, parti se réclamant de la philosophie politique du premier président ivoirien, Félix Houphouêt-Boigny (1960-1993) et présidé par son unique Premier ministre, Alassane Ouattara, le Chef de l’Etat, au pouvoir depuis mai 2011.

Félix Tshisekedi invité d’honneur à l’investiture du président Cyril Ramaphosa

Le président Félix Tshisekedi est arrivé vendredi soir à Pretoria, en Afrique du Sud, où il est l’invité d’honneur à l’investiture de son homologue Cyril Ramaphosa pour un second mandat à la tête de la nation arc-en-ciel.Cette investiture prévue samedi au stade Loftus de Tswane se déroulera en présence de nombreux autres chefs d’Etat, dont l’Angolais Joao Lorenço et le Sénégalais Macky Sall.

Félix Tshisekedi est accompagné de son épouse Denise Nyakeru.

RDC : la CENI est l’une des commissions électorales les plus professionnelles d’Afrique (président)

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la RD Congo est aujourd’hui l’une des commissions électorales les plus professionnelles et performantes d’Afrique, a affirmé, vendredi à Kinshasa, son président, Corneille Nangaa, qui livrait à la presse les grandes lignes du Rapport général du troisième cycle électoral entamé depuis 2011.« Ce troisième cycle électoral a permis de mettre à jour le cadre légal des élections et de produire un fichier électoral aux normes internationales, inclusif, actualisé et  qui permet à présent d’organiser les élections locales », a-t-il affirmé.

Parmi les autres acquis du troisième cycle électoral, il a relevé « le maintien en l’état de la constitution »,  la première alternance pacifique du pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1960,  l’installation progressive des institutions et d’acteurs issus des votes,  le retour progressif des exilés politiques à la suite de la décrispation politique.

Bien évidemment, le déclic de toutes ces évolutions, selon lui,  c’est la tenue des élections du 30 décembre 2018.

La problématique de la réforme de la CENI reste cependant l’un des enjeux à venir, a relevé Corneille Nangaa, qui  souligne à ce sujet la nécessité de prendre en compte les recommandations formulées par les différents rapports d’évaluation des élections par les parties prenantes.

Enfin, la question de la double nationalité et du vote des Congolais de l’étranger font également partie des sujets à débattre de façon lucide, selon le président de la CENI.

Macky Sall prêt à appliquer les conclusions du dialogue politique (officiel)

Le président Macky Sall est disposé à appliquer les conclusions qui seront issues du dialogue politique, annonce dans un communiqué reçu vendredi à APA la présidence de la République du Sénégal qui confirme en outre que cette initiative du chef de l’Etat débutera comme convenu le 28 mai prochain.« Le dialogue national initié par le président de la République sera lancé le mardi 28 mai 2019. Expression de la volonté du chef de l’Etat, le Dialogue national constitue une exigence démocratique qui engage les différentes composantes de notre société », souligne notamment le communiqué.

Il ajoute que le Chef de l’Etat a exprimé « sa disposition à mettre en œuvre les consensus issus de cet exercice important dans la poursuite de la modernisation de notre modèle démocratique ».

Cet accord était l’une des principales conditions posées par quatre candidats malheureux à la dernière élection (Madické Niang, Idrissa Seck, Issa Sall et Ousmane Sonko) quant à leur participation au dialogue politique. Concernant l’autre condition liée à une personnalité indépendante pour diriger le dialogue politique –et non le ministre de l’Intérieur– le président de la République avait déjà donné son accord.   

Confirmant l’accord de Macky  Sall à ce sujet, le communiqué souligne que ce dernier souhaite toutefois que le choix de la future personnalité soit « consensuel ».

En prélude à la journée du dialogue national, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille avait rencontré, le 9 mai dernier, des partis de l’opposition. Le dialogue national a pour principaux objectifs « l’évaluation de l’élection présidentielle, la discussion sur le fichier électoral, l’affinement des modalités d’organisation des élections locales et la désignation du chef de l’opposition ».

Pour le moment, le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) a décliné l’invitation au dialogue en posant notamment comme conditions à sa participation « la libération immédiate de Khalifa Sall et la révision du procès de Karim Wade, en application des décisions de justice internationale condamnant l’État du Sénégal, notamment celle du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies ».