La presse sénégalaise à fond sur la situation préélectorale

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent essentiellement de la situation préélectorale avec notamment les craintes de violences pouvant découler de l’invalidation par le Conseil constitutionnel de plusieurs candidatures à la présidentielle du 24 février 2019.Par rapport à la situation préélectorale tendue, EnQuête rapporte « l’alerte de la société civile ». En effet, selon la Synergie citoyenne pour des élections apaisées et crédibles au Sénégal citée par ce journal, « l’élimination par le Conseil constitutionnel des candidatures de Khalifa Sall, Karim Wade et Malick Gackou constitue des germes d’une crise ».

Dans les colonnes de Vox Populi, la société civile sénégalaise déclare : « il convient de reconnaître que le capital politique, acquis grâce à certains sursauts et luttes démocratiques, ne cesse de s’effriter du fait d’un mauvais jeu des acteurs et de manifestations flagrantes d’une gestion des affaires publiques jurant d’avec certains principes de gouvernance démocratique ».

En tout cas, Alioune Tine, fondateur du Think tank Afrikajom Center met en garde dans L’Observateur en affirmant que « les logiques qui sont à l’œuvre sont très inquiétantes et mènent inéluctablement vers la violence et le chaos ».

De l’avis de Me Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République dont les propos sont relayés par L’Observateur, « si les leaders politiques ne parlent pas à leurs militants, la situation risque d’empirer ».

WalfQuotidien s’intéresse à l’analyse du Professeur Kader Boye, ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar sur la situation politique actuelle du Sénégal. Cet universitaire préconise de « mettre fin au phénomène du président omnipotent et de détacher de la présidence de la République toutes les institutions qui n’y ont pas leur place ».

De plus, le Pr Kader Boye a soutenu que « le système (politique sénégalais) est générateur d’une gouvernance autoritaire et de dérives, l’Etat de droit n’est pas le droit de l’Etat et il existe un malaise dans la justice sénégalaise ». WalfQuotidien en conclut qu’il a « dit ses vérités à Macky Sall ».

De son côté, Sud Quotidien parle d’un « cours magistral du Pr Kader Boye », non sans indiquer que l’universitaire a appelé de tous ses vœux la réorganisation de la démocratie sénégalaise.

Toujours sur le front politique, Le Quotidien informe que Madické Niang, l’un des 5 candidats de la liste provisoire du Conseil constitutionnel pour la présidentielle, « fait la sourde oreille » à l’appel au boycott de certains leaders politiques.

A en croire Madické Niang cité par L’AS, cette décision se justifie par le fait qu’« il ne faut pas faciliter la tâche à Macky Sall » en optant pour la stratégie de la chaise vide.

Pour sa part, Le Soleil fait un focus sur l’inauguration, hier mercredi, de la 2ème sphère ministérielle de Diamniadio. D’après le quotidien national, c’est « un joyau de 5,4 hectares d’espaces de bureau » et l’Etat du Sénégal se fixe l’objectif de « 8 milliards F CFA d’économie sur la facture locative » parce que le site a une capacité de « 28 000 postes de travail » et « 12 ministères y sont attendus ».

Khalifa Sall et les manifestations de l’opposition à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement de l’actualité politique, marquée par la sortie de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, depuis la prison de Rebeuss contre l’invalidation de sa candidature à la présidentielle et les manifestations de l’opposition.« Recours contre l’invalidation de sa candidature-Khalifa charge les 7 sages », titre EnQuête, rapportant que le candidat de la coalition « Taxawu Senegaal ak Khalifa » est d’avis que le Procureur général de la Cour suprême et celui de la Cour d’Appel n’ont aucune qualité pour « s’immiscer dans l’élection présidentielle ».

« Son recours a été introduit hier-Khalifa fonce sur les 7 sages », titre Walf Quotidien.

Faisant état de « stratégie de lutte contre le Macky », Sud Quotidien informe que « l’opposition cherche ses marques ».

« Manifestations contre la décision du Conseil constitutionnel sur les candidatures à la présidentielle-L’opposition déclenche la guérilla urbaine », écrit Vox Populi en première page.

Nos confrères indiquent que des jeunes de l’opposition aux leaders d’arrêter les réunions et conférences de salon pour investir la rue, avant de passer à l’action en bloquant la Vdn avec des pierres et des pneus en flamme.

« De nouveaux affrontements entre Khalifistes et forces de l’ordre à Sacré-Cœur », poursuit Vox Populi.

Pour Le Quotidien, « lassés par l’inaction des leaders du Frn (Front national de résistance)-Les jeunes montent au front ».

Toutes choses qui font à L’As que « les leaders du C25 (sont) contraints au combat ».

Toutefois, note L’Observateur, « l’Etat répond à la violence » avec le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye qui affirme que « force restera à la loi ».

Khalifa Sall et les manifestations de l’opposition à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement de l’actualité politique, marquée par la sortie de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, depuis la prison de Rebeuss contre l’invalidation de sa candidature à la présidentielle et les manifestations de l’opposition.« Recours contre l’invalidation de sa candidature-Khalifa charge les 7 sages », titre EnQuête, rapportant que le candidat de la coalition « Taxawu Senegaal ak Khalifa » est d’avis que le Procureur général de la Cour suprême et celui de la Cour d’Appel n’ont aucune qualité pour « s’immiscer dans l’élection présidentielle ».

« Son recours a été introduit hier-Khalifa fonce sur les 7 sages », titre Walf Quotidien.

Faisant état de « stratégie de lutte contre le Macky », Sud Quotidien informe que « l’opposition cherche ses marques ».

« Manifestations contre la décision du Conseil constitutionnel sur les candidatures à la présidentielle-L’opposition déclenche la guérilla urbaine », écrit Vox Populi en première page.

Nos confrères indiquent que des jeunes de l’opposition aux leaders d’arrêter les réunions et conférences de salon pour investir la rue, avant de passer à l’action en bloquant la Vdn avec des pierres et des pneus en flamme.

« De nouveaux affrontements entre Khalifistes et forces de l’ordre à Sacré-Cœur », poursuit Vox Populi.

Pour Le Quotidien, « lassés par l’inaction des leaders du Frn (Front national de résistance)-Les jeunes montent au front ».

Toutes choses qui font à L’As que « les leaders du C25 (sont) contraints au combat ».

Toutefois, note L’Observateur, « l’Etat répond à la violence » avec le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye qui affirme que « force restera à la loi ».

Les quotidiens sénégalais narrent la victoire de Balla Gaye sur Modou Lô

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent pour l’essentiel de la victoire, dimanche à Dakar, de Balla Gaye 2 sur Modou Lô pour la 2ème fois, en lutte sénégalaise avec frappe.« Un récital ! », s’exclame à sa Une le quotidien EnQuête, avant d’arborer ces sous-titres : « Le lion de Guédiawaye (Balla Gaye 2) a fait, hier, étalage de toute sa classe pour venir à bout du Roc des Parcelles assainies ».

Dans ce journal, le vainqueur affirme : « Le combat ne pouvait pas durer longtemps. On s’est battu, on a lutté. J’encourage Modou Lô et lui souhaite une victoire lors de son prochain combat ».

Sous le titre « Balla renverse Lô », L’Observateur revient sur cette même actualité et affirme que « Balla Gaye (a humilié) Modou Lô ». Le journal informe, par ailleurs, que « quelques minutes après le combat Balla Gaye 2-Modou Lô, un supporter de Balla Gaye 2 est passé de vie à trépas ».

 « Balla Gaye 2 catapulte Modou Lô »,  arbore pour sa part L’AS qui estime que « Les férus de la lutte avec frappe n’ont pas été déçus du combat entre Balla Gaye2 et Modou Lo. Dans un duel âprement disputé, Balla Gaye 2 a corrigé et battu Modou, et s’adjuge le drapeau du chef de l’Etat Macky Sall ».

Le Quotidien revient sur cette même actualité et arbore cette titraille : « Victoire de Balla Gaye sur le leader de Rock Energie : Modou Prend Lo ». A sa page 12, le journal signale que « Modou Lô est tombé une nouvelle fois face à Balla Gaye 2. Battu en 2010 par ce dernier, le lutteur des Parcelles n’a pu rien faire face à un Lion « newlook » qui lui a imposé sa force ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur la prochaine présidentielle, dont le premier tour est prévu le 24 février. A ce propos, le journal informe que le Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dione « appelle à la raison ».

Le journal reprend à sa page 2 cette affirmation du Premier ministre : « Même si la loi est dure, c’est la loi ». Le chef du gouvernement a invité « l’opposition à revenir à la raison parce qu’il ne sert à rien de vouloir installer le pays dans un contexte politique de tension et de surenchère tout à fait inutile ».

S’intéressant à cette même présidentielle, Walf Quotidien signale que « Khalifa Sall vote contre le boycott ». Dans ses colonnes, le quotidien donne la parole à Barthélémy Dias, bras droit de Khalifa Sall qui dit ceci : « Je considère qu’on fait partie de cette République qui s’appelle le Sénégal, il n’est pas question pour moi de boycotter cette élection présidentielle. Boycotter, de mon point de vue, c’est faire l’affaire du président Macky Sall ».

Politique et lutte avec frappe meublent les quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite en priorité de l’actualité politique marquée par une diversité de sujets et du combat Balla Gaye 2-Modou Lô de dimanche.« Parrainage pour Macky Sall-Benno brandit 3,6 millions de signatures », titre L’As, lequel journal revient sur le sit-in hier à Dakar de l’opposition et rapporte que les opposants bandent les muscles.

« Il faut aller au combat », estime Me Mame dama Guèye, président de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (POSE). Au même moment, Pape Diop, candidat recalé par le parrainage affirme que « nous avons failli à notre mission ».

Pour EnQuête, en perspective de la présidentielle du 24 février, « l’opposition se radicalise » et est prête à intensifie le combat contre le régime de Macky Sall.

« Il faut un pouvoir de transition pour organiser les élections », préconise Oumar Sarr du Parti démocratique sénégalais (Pds).

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’opposition enfile la tenue de combat et tire sur Macky ».

Notant des recours massifs l’opposition devant le Conseil constitutionnel qui a recalé 20 des 27 candidats déclarés à la présidentielle pour manque de signatures de parrains, Walf Quotidien révèle « la stratégie pour perturber l’agenda du pouvoir ».

Ce faisant, nos confrères constatent que « les opposants accentuent la pression » sur le régime.

Pendant ce temps, Sud Quotidien parle du financement de la campagne électorale au Sénégal et souligne « le règne du vide juridique ».

En économie, Le Soleil s’intéresse aux recettes fiscales et informe que « la Direction générale des impôts et domaines (DGID) se fixe un objectif de 1500 milliards de f cfa ».

Consacrant sa Une au combat de lutte avec frappe du 13 janvier au Stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, L’Observateur écrit : « Balla-Modou, yes week-end. L’objectif qui empêche Modou Lô de dormir. Le pari calculé et la confiance double de Balla Gaye ».

« Modou Lô-Balla Gaye 2 : Revanche ou confirmation ? », s’interroge le quotidien Record.

De son côté, Le Quotidien parle de « bataille sur Sène » car, le vainqueur pourrait affronter le Roi de arènes, Eumeu Sène.

Ousmane Sonko et économie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des accusations visant Ousmane Sonko, président du parti Pastef et candidat à la présidentielle de 2019, et de « l’appui budgétaire » de la Banque mondiale à l’Etat.« Stratégie de l’offensive à la défensive : Sonko com’ une proie », ironise en Une Le Quotidien, analysant la nouvelle posture de l’opposant en vogue au plan communicationnel après les récentes accusations portées contre lui.

Parmi celles-ci, L’Observateur trouve des « connections dangereuses » avec Tullow Oil qui mettent « Sonko en mauvaise posture ». Selon le journal, des « documents confidentiels » ont perdu le leader de Pastef et cette société « reconnait l’assistance de 195.000 dollars à Ousmane Sonko ».

Concernant la polémique sur le titre foncier de 250 ha soulevé par Sonko, « la société civile s’empare des 94 milliards », titre VoxPopuli. Le quotidien renseigne en effet que le Forum civil et le COS/M23 « interpellent le procureur de la République » pour une autosaisine.

Pour la présidentielle de février 2019, SudQuotidien attend « la guerre des réseaux » sociaux entre les différents candidats… « si elle n’a déjà commencé et n’attend de monter en puissance au gré du scrutin ».

De son côté, WalfQuotidien rapporte que le coordonnateur de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (Pose), « Mame Adama Guèye, met les 7 +sages+ (du Conseil constitutionnel) face à leurs responsabilités », craignant en effet un « traitement de faveur pour Macky » Sall et une « violation de la loi ».

Mais « Macky fait son casting », indique L’AS, qui rapporte qu’une réunion marathon s’est tenue entre le président de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et ses alliés de la mouvance présidentielle.

En économie, Le Témoin revient sur la « +perfusion+ record de la Banque mondiale » à l’Etat sénégalais, avec « 104 milliards (FCFA) d’appui budgétaire ».

Ce financement de la BM est destiné aux « réformes des secteurs énergie et TIC », renseigne le quotidien national Le Soleil, reprenant en même temps l’économiste Elhadji Ibrahima Sall qui disserte sur « la nécessité de réformer l’Etat ».

En sport, Khalilou Fadiga, ancien international sénégalais et actuel membre du Comité électoral de la CAF, soutient que « le prix de Renard (entraineur du Maroc ne souffre d’aucune contestation » là où beaucoup de Sénégalais ont noté que le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, l’aurait mieux mérité vu son parcours en 2018.

La presse sénégalaise roule sur l’autoroute à péage « Ila Touba »

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent principalement de l’inauguration officielle de l’autoroute à péage « Ila Touba » par le président de la République Macky Sall.« Macky (Sall) livre Ila Touba aux usagers », informe Sud Quotidien. Ce journal indique que lors de l’inauguration officielle de cette infrastructure dont la valeur est estimée à 416 milliards F CFA, le chef de l’Etat a déclaré que « la construction de cette autoroute traduit sa volonté de donner à la cité religieuse de Touba (centre) la place qu’elle mérite du fait de son apport dans l’économie nationale ».

« Accueilli par une marée humaine dans la ville sainte, Macky conquiert Touba par… Ila Touba », fait savoir Vox Populi avant d’ajouter que Macky Sall veut faire de Touba « l’ossature d’un développement polycentrique et équilibré ».

« Macky Sall éblouit Touba », note L’Observateur, soulignant que « le tracé de l’autoroute qui s’étend sur 115 km, est conçu de façon à permettre l’émergence, à côté de Dakar, de nouveaux pôles économiques centrés autour de grandes villes que sont Touba, Thiès, Diourbel, Kaolack, Linguère et Matam ».

En outre, L’Observateur souligne que « 48, 5 milliards F CFA (ont été mobilisés) pour un réseau de drainage et d’évacuation des eaux pluviales » de l’autoroute Ila Touba. En tout cas, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le porte-parole du Khalife général des mourides, a magnifié « le temps record de la réalisation de l’ouvrage ».

En effet, Selon Zang Xun, ambassadeur de la République populaire de Chine cité dans ce journal, « les travaux ont été achevés en trois ans, c’est-à-dire 9 plus tôt que prévu ». La première pierre de cette infrastructure a été posée le 10 janvier 2015 mais les travaux ont démarré le 28 décembre de la même année.

Toutes choses qui font dire à L’AS que « le Khalife (de Touba) adoube Macky (Sall) ». Ce journal rapporte les propos de Serigne Mountakha Mbacké : « je prie pour que tu (Macky Sall) puisses achever l’ensemble de tes chantiers ».

A en croire Le Quotidien, avec l’inauguration de l’autoroute Ila Touba, « Macky Sall (roule) sur un péage de prières ». De l’avis du porte-parole du Khalife général des mourides dont les propos sont rapportés par ce journal, « Touba n’a jamais eu à bénéficier d’un aussi grand chantier ».

Dans les colonnes du journal EnQuête, le président de la République qui brigue, le 24 février 2019, un second mandat « décrète Touba seconde ville économique » du Sénégal. Ce sont les raisons pour lesquelles, d’après Libération, la cité de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, a déroulé le « tapis rouge » pour Macky Sall.

De son côté, Le Soleil précise que « la gestion de l’autoroute (est) confiée provisoirement à la société chinoise CRBC et le tarif du péage (est) fixé à 3000 F CFA à partir de l’aéroport Blaise Diagne de Diass (à 50 km de Dakar) ».

Pour WalfQuotidien, « Macky (Sall) drague l’électorat mouride », une des communautés religieuses les plus dynamiques du pays. Ce journal souligne que « laminé à plusieurs reprises aux élections par l’opposition plus particulièrement le Parti démocratique sénégalais (PDS) à Touba, le président sortant et candidat à sa propre succession veut inverser la tendance ».

Le Forum des investisseurs du Groupe consultatif de Paris à l’honneur dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du Forum des investisseurs organisé dans le cadre du Groupe consultatif de Paris où le Sénégal est allé chercher des financements pour l’exécution de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE).Le Quotidien informe que « pour la réalisation rapide des infrastructures, Macky Sall presse le privé national ». Ce journal renseigne que le président de la République a invité, hier mardi lors du 2ème jour du Groupe consultatif de Paris, « les opérateurs privés à investir dans les nombreux projets de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) et a clairement fait comprendre que ne trouvaient grâce à ses yeux que les projets qui aboutiraient rapidement ».

En effet, précise L’AS, le chef de l’Etat a affirmé que « ceux qui ne peuvent pas faire du fast track, c’est-à-dire en mode accéléré, peuvent s’abstenir ». Ce quotidien en tire la conclusion selon laquelle, « Macky (Sall) bouscule le privé national ».

Pour Sud Quotidien, « Macky Sall drague (plutôt) le privé » à l’occasion de ce Forum auquel ont pris part 853 décideurs afin d’échanger sur les possibilités d’investir au Sénégal.

Ce journal rapporte les propos de Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), selon qui «il faudra donc que nous (capitaines d’industries) assurions la réponse la plus appropriée pour les 5 années à venir».

En tout cas, dans le même journal, Babacar Ngom du Club des investisseurs sénégalais (Cis) souligne que « le secteur privé national va investir au moins 1200 milliards F CFA sur une période de 5 ans ».

Dans les colonnes de Sud Quotidien, Baïdy Agne, président du conseil national du patronat (CNP) assure qu’ils sont venus « répondre à la nécessité d’accroître l’investissement privé dans le PSE ».

Pour sa part, L’Observateur indique que « Cheikh Amar (Tracto Service Equipement, TSE) annonce un financement de 4000 milliards F CFA et Locafrique met 417 milliards F CFA sur le gaz et l’électricité » en réponse au président Macky Sall qui a déroulé « le tapis rouge aux privés ».

Pour booster la croissance du Sénégal, « Macky Sall engage un combat personnel » pour la réforme de l’administration par la dématérialisation des procédures, note Le Soleil.

Cité dans le quotidien national, le chef de l’Etat déclare : « nous sommes en quête d’émergence et nous voulons avancer à un rythme accéléré. C’est pourquoi, l’administration doit être réformée parce que nous perdons beaucoup de temps avec des lenteurs dans la délivrance des autorisations administratives ».

Dans le cadre du Groupe consultatif de Paris, le Sénégal a obtenu, de ses partenaires techniques et financiers, des promesses de financement chiffrées à 7356 milliards F CFA.

La presse sénégalaise narre le succès du Groupe consultatif de Paris

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement des promesses de financement des partenaires techniques et financiers du Sénégal pour l’exécution de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) à l’occasion du Groupe consultatif de Paris (France).Le Soleil informe que c’est « une belle moisson de 7356 milliards F CFA » pour le Sénégal. Le quotidien national rappelle que le Sénégal avait exprimé « un besoin de 2850 milliards F CFA ». Cela fait dire au président de la République Macky Sall, dans les colonnes de ce journal, que sa « politique économique a été validée par la communauté internationale ».

« Macky Sall explose les coffres », souligne L’Observateur. Le président de la République soutient, dans ce journal, que « tous les projets inscrits dans le Plan d’actions prioritaires (Pap) seront exécutés ». Pour Le Quotidien, c’est tout simplement un « pari sur l’émergence ».

En tout cas, indique L’Observateur, Bruno Lemaire, ministre français de l’Economie et des Finances, estime que « le Sénégal, sous l’autorité de Macky Sall, change de vitesse ». Cité par Libération, l’argentier de l’Etat français a soutenu que le président du Sénégal incarne « une crédibilité politique et la France rêve d’avoir le même chiffre de croissance que le Sénégal ».

A en croire WalfQuotidien, M. Lemaire « vote » Macky. Pour ce journal, c’est une « immixtion manifeste de la France » dans les affaires internes du Sénégal.

Selon EnQuête, au Groupe consultatif de Paris, le Sénégal a récolté « des milliards et des louanges ». Pour sa part, Sud Quotidien indique que « la Banque africaine de développement (Bad) casque 1358 milliards F CFA, la Banque Mondiale 104 milliards F CFA et la France débloque 983 milliards F CFA ».

Vox Populi rapporte les propos du Chef de l’Etat qui « promet une utilisation efficace et efficiente » des fonds levés dans la capitale française. Dans cette deuxième phase du principal référentiel des politiques publiques depuis son élection, Macky Sall « entend remédier aux lenteurs administratives et aux dysfonctionnements de l’administration fiscale », renseigne L’AS.

La presse sénégalaise au cœur du groupe consultatif de Paris

Le Groupe consultatif de Paris qui se tient du 17 au 18 décembre dans la capitale française, au cours duquel Dakar veut lever 2850 milliards f cfa pour la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE), est largement traité par les quotidiens sénégalais parus lundi.« Financement de la phase 2 du PSE-Macky Sall face au Groupe consultatif de Paris », titre le quotidien national Le Soleil, soulignant que le Sénégal est en quête de 2 850 milliards f cfa.

« Groupe consultatif de Paris-Le Plan de Macky pour dévaliser la Banque mondiale » dont le siège à Paris abrite la rencontre, ajoute L’Observateur.

Selon le journal, arrivé dimanche à Paris sans heurt, le chef de l’Etat cherche 2 850 milliards f cfa.

« Groupe consultatif de Paris, les 17 et 18 décembre-Enjeux et décryptage », titre EnQuête, rappelant que le Sénégal est à la recherche de 2 850 milliards f cfa.

Vox Populi ne donne pas les mêmes chiffres et écrit que « Macky cherche 4684 milliards, (mais que) Karim joue à la torpille ».

Se focalisant sur la sortie de Wade-fils sur le Groupe consultatif de Paris, Walfadjri note que « Karim déprécie Macky devant les bailleurs  de fonds ».

A propos de la première phase du PSE, nos confrères s’interrogent : « Où sont passés les 3 729 milliards (du Groupe consultatif) de 2014 ? »

« Par une demande d’audit des finances publiques-Karim vilipende Macky auprès des bailleurs de fonds », titre L’As, dans lequel journal, l’ancien ministre libéral, qui vit au Qatar depuis sa sortie de prison pour enrichissement illicite, affirme : « Macky Sall a créé la dette en toute illégalité sans autorisation de l’Assemblée nationale. La situation monétaire est caractérisée par une grave crise de liquidité bancaire qui affecte les banques ».

« Groupe consultatif de Paris-Karim expose Macky sur Seine », renchérit Le Quotidien, soulignant que Wade-fils demande aux bailleurs un audit immédiat des finances publiques.

Les quotidiens à fond sur la politique et le sacre du Sénégal à la Can de Beach Soccer

La presse sénégalaise reçue samedi à APA accorde un traitement de faveur à l’actualité politique et aux Lions de Beach Soccer, sacrés hier champions d’Afrique, en battant le Nigéria.Dans un entretien avec Vox Populi, l’artiste rappeur « Xuman, le gunman tire sur tout ce qui bouge » et affirme : « Je suis du côté du peuple, parce qu’il ne me trahira pas. Macky a créé beaucoup de martyrs, il y a une certaine frustration qui est en train de se faire voir. Je ne pense pas que les Sénégalais, leur ras-le-bol soit général pour que Macky parte ».

Traitant de l’éligibilité du candidat déclaré du Pds, L’As note que « Karim divise les juristes ».

« Manif de l’opposition le 21 décembre-Test de confiance entre le FRN (Front national de résistance) et la Pose (plateforme opérationnelle de sécurisation des élections ».

A propos de l’unité d’action de l’opposition, des candidatures, des programmes…EnQuête indique que « les batailles (sont) différées ». Selon nos confrères, l’opposition relègue au second plan la mère des batailles : son unité d’action.

Dans Le Soleil, Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) estime que « la vision de Macky Sall dépasse l’horizon d’une présidentielle ».

Ce journal informe que l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida) veut « créer 860 fermes agricoles d’ici à 2020 ».

Le Soleil revient sur la Can de Beach Soccer et informe que «le Sénégal conserve son titre continental », poussant EnQuête à parler d’« une 5ème toile pour les Lions ».

Pour Vox Populi, « les Lions domptent encore les Nigérians ».

Pour l’organisation des Caf Awards 2018 à Dakar, L’As révèle que l’Etat met un milliard f cfa sur la table.

L’opposition sénégalaise en vedette dans la presse locale

La mise en place, hier jeudi à Dakar, de la plateforme opérationnelle de sécurisation (POSE) de la présidentielle de 2019 par les membres de l’opposition sénégalaise est le sujet le plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenues vendredi à APA.« L’opposition +POSE+ son verrou », titre SudQuotidien, là où Le Quotidien indique que « l’opposition pose ses jalons » pour sécuriser le processus électoral même si « le PDS ne s’aligne pas ».

Selon le premier journal cité, cette nouvelle plateforme vise à « contrecarrer la stratégie de +hold-up électoral+ que le pouvoir installerait subrepticement pour passer en force au premier tour », prévu le 24 février 2019.

Dans L’Observateur, qui titre que « l’opposition prend pose contre Macky », l’ancien Premier ministre Idrissa Seck y souligne que « le hold-up électoral échouera » là où Malick Gackou du Grand parti estime que « c’est dans le combat que nous pourrons avoir des élections transparentes ».

En effet, « l’opposition flaire un hold-up », clarifie L’AS, ponctuant ses propos d’une photo des cadors de l’opposition. Echarpe aux couleurs nationales autour du cou, ils ont tous un air sérieux.

Pour sa part, VoxPopuli reprend en Une le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye qui « persiste et signe » sur le fait que « Karim (Wade) n’est pas inscrit sur les listes électorales ». « C’est le contraire qui m’aurait étonné », note-t-il, ajoutant en revanche ne pas avoir des cartes d’identité pour les militants du PDS mais « des cartes d’identité pour les Sénégalais ».

Sur la présidentielle de 2019, le quotidien national Le Soleil renseigne que « le matériel électoral (est) en cours d’acheminement ».

Sur un dernier sujet en rapport avec la « corruption au Sénégal », le quotidien EnQuête décèle « l’ampleur du mal ».

Sur la base d’un nouveau livre d’un docteur sénégalais en études du développement, le journal retrace « plus de 50 ans de prévarication des ressources publiques », expliquant notamment « comment presque tout le monde est corrupteur et presque tout le monde est corrompu ».

La sortie du haut commandant de la gendarmerie alimente les journaux sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA reviennent principalement sur la sortie du haut commandant de la gendarmerie nationale, le Général Cheikh Sène, sur les accusations de « corruption organisée » au sein de cette institution.« La grande muette face à deux décisions majeures : l’armée en tenue de rigueur », titre L’Observateur.

Le journal note en manchette que le Général Cheikh Sène annonce de « sévères sanctions contre les gendarmes corrompus », là où L’AS titre que « Cheikh Sène brandit le bâton ».

En revanche, L’Observateur souligne que le Commandement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers est la « pomme de discorde entre Généraux et Colonels ».

Toutefois, « la corruption n’est ni organisée ni généralisée au sein de notre institution », précise Cheikh Sène dans Le Soleil.

Malgré cette mauvaise image, la gendarmerie « élucide une rocambolesque affaire de vengeance pornographique », avec notamment « un militaire du camp de Thiès (qui a été) cueilli », informe Libération.

Sur l’attelage judiciaire, Le Quotidien rapporte que « Macky (Sall) crée 2 nouveaux sages » au sein du Conseil constitutionnel. En effet, le président Sall a nommé deux nouveaux membres dans cette institution « à 2 mois et demi de la Présidentielle de 2019 », souligne le journal.

Par ailleurs, Sud Quotidien indique que « Karim (Wade) et Khalifa (Sall) trainent les pieds » dans le dépôt de leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel.

Sur un autre angle, EnQuête informe que « des électeurs (sont) dans l’incertitude » quant à la modification de la carte électorale, étant donné que « le ministre de l’Intérieur a jusqu’au 24 janvier » pour l’arrêter et la publier.

Observant toujours le deuil de son patron, WalfQuotidien reprend en Une l’ex-ministre du PSE, Abdou Aziz Tall, qui révèle que « Sidy Lamine (Niass) est le pionnier du M23 ».

En sport, Stades revient sur la « nouvelle déception » en Ligue des champions européenne du défenseur sénégalais du Napoli, Kalidou Koulibaly, éliminé mardi dernier par son compatriote du club anglais de Liverpool, Sadio Mané.

Le quotidien spécialisé s’interroge ainsi, au vu des qualités intrinsèques du défenseur du club italien, si le « Napoli (n’est pas) trop petit pour Koulibaly ».

Le livre de Macky Sall et la politique se bousculent dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parus mercredi mettent le focus sur la présentation, hier, du livre « Le Sénégal au cœur » du président Macky Sall, et sur la politique marquée par la poursuite du dépôt au Conseil constitutionnel des fiches de parrainages pour la présidentielle.« Dédicace de son ouvrage : Macky Sall solde ses comptes », titre L’As, dans lequel journal, le chef de l’Etat explique : « Je suis issu d’une lignée de guerriers qui préfèrent mourir plutôt que de perdre la face. Il faut sortir Dakar de la saleté et de la pauvreté. Je me suis rendu que je ne suis pas assez connu. Il faut qu’on ait de la modestie d’aller d’abord se documenter avant de parler en public ».

Dans Vox Populi, Macky Sall ajoute : « Je suis issu d’une lignée de guerriers…Ils préfèrent mourir que de perdre la face. Il faut aller au Fouta (nord) pour le savoir. Il y a eu une volonté de destruction qui n’a d’égale que la haine, la cupidité ».

Parlant de la présentation du livre de Macky Sall, Le Quotidien voit « la présidentielle au cœur » car, l’auteur, candidat à sa propre succession à la présidentielle de février 2019 dit : « Nous devons gagner Dakar. En 2021-2022, l’emploi, priorité des priorités ».

« Macky Sall sur son livre : Je n’ai attaqué Idrissa Seck (président du parti Rewmi) », rapporte EnQuête.

Selon Le Témoin, près de trois après avoir été accusé par Me Wade d’esclave et de descendant d’anthropophage, « Macky rétablit la vérité et étrille son accusateur ».

L’Observateur consacre sa Une à la politique avec le dépôt des fiches de parrainages et fait état de « piètre bilan de la Caisse des dépôts ». Nos confrères constatent beaucoup de violence et des mandataires sous le choc, avant de souligner que seule une dizaine de listes sont passées au Greffe.

« Bagarre au Conseil constitutionnel-Gakou (président du Grand parti) annonce une plainte », informe Le Quotidien dans sa manchette.

Anticipant déjà sur la présidentielle, Sud Quotidien s’exclame : « Retrait et disponibilité de la carte d’identité Cedeao associée à la carte d’électeur-Menace d’hypothèque ! »

Politique et condoléances au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement du dépôt des dossiers des candidatures à la présidentielle de 2019, de Karim Wade et des condoléances du président Macky Sall à la famille de Sidy Lamine Niass, le défunt patron de presse décédé il y a une semaine à Dakar.« Dépôt des dossiers de candidature : pagaille avant l’heure », titre Le Quotidien, soulignant en manchette que « Malick Gackou déchire la liste des mandataires » après avoir été « devancé par BBY, Rewmi et d’autres (partis) ».

« La cohue ! », s’exclame Sud Quotidien.

Comme pour retracer le film des évènements, le journal rapporte qu’Aminata Touré, mandataire de la coalition présidentielle (BBY), « dribble son monde et s’empare du premier rang », avant que Malick Gackou, candidat du Grand Parti (opposition), ne « déchire la liste d’arrivée des mandataires » et se faire « arrêt(er) puis relâché » quelques instants après « par la gendarmerie ».

L’AS revient sur l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar et annonce que la Cour suprême va juger Khalifa Sall, encore en détention, « le 20 décembre » prochain. Le maire de Dakar révoqué et candidat à la présidentielle s’est pourvu en cassation après ses condamnations successives en correctionnel et en appel.

Libération fait, pour sa part, des « révélations » sur les « deux nouvelles requêtes » déposées à la cour de justice de la Cedeao par Karim Wade, autre candidat à la présidentielle de 2019 et hors du pays depuis son élargissement de prison. Le journal revient plus en détails sur « ce que veut » le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade.

Quoiqu’il puisse vouloir, « la famille Wade m’a mis à terre », regrette dans VoxPopuli Olivier   Marquez-Pouez, assistant de l’ancien chef de l’Etat de 2001 à 2012. « Les Wade me doivent 347.000 euros (environ 225.500.000 FCFA », confie M. Marquez-Pouez, ajoutant qu’« aucune décision n’est prise par Wade sans Karim. Il est derrière tout ce que Wade fait ».

Sur la présentation des condoléances du chef de l’Etat hier lundi chez la famille de feu Sidy Lamine Niass, défunt PDG du groupe de presse Walfadjri, WalfQuotidien reprend Macky Sall, dans sa Une, sur « le rôle de Sidy Lamine dans (s)on élection » en 2012.

Dans la foulée, EnQuête fait état des « engagements » qu’il a pris auprès de la famille, quelque part matérialisés par une « offre de 20 millions » à cette dernière tout en oubliant pas de « dope(r) les travailleurs » du groupe.

Le quotidien national Le Soleil, qui précise que  « Macky Sall présente les condoléances de la Nation » suite au décès de Sidy Lamine Niass, annonce en même temps la signature du second compact hier à Washington entre les Etats-Unis et le Sénégal.

Il s’agit de « 342 milliards de FCFA (qui sont prévus) pour booster le secteur énergétique », renseigne le journal.

La politique règne sans partage dans les quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise reçue lundi à APA accorde un traitement de faveur à l’actualité politique, marquée entre autres, par les investitures de candidats à la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019-Week-end d’investiture », rapporte EnQuête en première page.

Nos confrères informent que le professeur Issa Sall mise sur « son PUR 100 », Aïssata Tall Sall se lance avec « La société du progrès », là où l’architecte Pierre Goudiaby Atepa propose un mandat unique de 5 ans et un gouvernement de 12 membres.

A propos du dépôt des candidatures à la présidentielle, mardi, EnQuête renseigne que le Parti démocratique sénégalais (Pds) exige la restitution de la Carte nationale d’identité (Cni) de son candidat Karim Wade.

« Congrès d’investiture sur le Boulevard général De Gaule-Le PUR étale sa force », titre Vox Populi, constatant une « marée verte pour investir le professeur Issa Sall ».

« Investis pour la présidentielle-Atepa et Aïssata Tall Sall matraquent le Macky », note L’As, dans lequel journal, le professeur Issa Sall prône un « PUR 100 ».

Selon ce journal, pour son dossier de candidature, « Karim cherche sa carte d’identité », alors que Seydou Guèye, porte-parole du Gouvernement estime dans L’As que Wade-fils n’est pas éligible.

« Présidentielle 2019-Dispositif de vérification des parrainages : Les Sept Sages (du Conseil constitutionnel) repêchent l’opposition » qui, selon L’Observateur, est « prête pour le combat ».

L’Obs met en exergue ce « PUR » rassemblement sur les allées du Centenaire et Aïssata Tall Sall qui demande à ses militants de « Osez l’avenir ».

« Diop Decroix vers une alliance avec le Pds pour renverser le pouvoir. Idy, Gakou et Bougane ont déposé leur candidature, celle de Karim Wade annoncée pour aujourd’hui », rapporte L’Obs.

Walf Quotidien reste sur le décès de son Pdg avec les présentations de condoléances et souligne que « la République (était) chez Sidy ».

En sport, Stades donne la parole à Alfred Ndiaye, milieu de terrain, qui affirme : « Je suis un leader. Suis un ancien combattant, mais pas vieux. L’objectif, c’est de gagner la Can 2019 ».

L’inhumation de Sidy L. Niasse résume l’actualité sénégalaise

L’inhumation, hier à Kaolack (centre), de Sidy lamine Niasse, défunt Pdg du groupe de presse Walfadjri, est largement traitée par les quotidiens reçus samedi à APA.« Inhumation du fondateur de Walfadjri-Sidy admis à la chambre des +pairs+ », titre L’Observateur, informant que le Mollah est enterré aux côtés de son frère, le défunt Khalife Cheikh Ibrahima Niass.

Ce journal plonge dans l’ambiance à Léona Niassène et rend compte de « la polémique de la tombe et des heures d’attente ».

« Le défunt Pdg de Walf inhumé hier à Kaolack-Sidy Lamine Niass à Léona pour l’éternité. Il repose dans le mausolée familial de la grande mosquée de Léona », rapporte Vox Populi en première page.

Selon nos confrères, l’enterrement de Sidy décédé mardi à Dakar à l’âge de 68 ans, a eu lieu peu avant 16h30, après moult tractations à l’arrivée de la dépouille dans la cité religieuse.

« Malmené par des talibés, Cheikh Tidiane Niass (fils du défunt) exfiltré par la police », ajoute Vox Populi.

Pour Le Quotidien, « Sidy repose) en paix à Léona », faisant parler à EnQuête de « L’aurore éternelle ».

Toutefois, le journal renseigne qu’une nouvelle polémique a fortement retardé l’inhumation de Sidy Lamine Niass à Léona Niassène.

Quoi qu’il en soit, Walf Quotidien note : « L’ultime voyage de Sidy Lamine », avec « une union de prières à Léona et à Médina Baye ».

A Dakar, ce quotidien souligne que « le peuple de Walf a refusé de lâcher le cercueil » qui a suscité « une effervescence populaire sur tout son trajet ».

Le Soleil consacre sa Une à la coopération entre Dakar et Bruxelles et écrit : « Energie, développement local, emploi des jeunes…Près de 492 milliards de f cfa de l’UE au Sénégal ».

Parlant de la présidentielle 2019 avec cette menace de forclusion et le retard dans la course au dépôt des dossiers auprès des « Sept Sages » du Conseil constitutionnel, Sud Quotidien s’exclame : « Candidats en sursis ! »

De son côté, EnQuête informe que Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle a déposé, hier, sa caution.

« Présidentielle de 2019-Karim a déposé sa caution. Le chèque de 30 millions de f cfa a été déposé hier à la Caisse des dépôts et consignations par Oumar Sarr », lit-on à la Une de Libération.

Le consensus autour du lieu d’inhumation de Sidy Lamine domine la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce vendredi traitent pour l’essentiel du consensus trouvé autour du lieu d’inhumation du PDG du groupe médiatique Walfadjri, décédé mardi dernier suite à un malaise cardiaque.« Sidy va reposer aux côtés de son père » barre à sa Une le quotidien Walfadjri et arbore ces sous-titres : « Il n’y aura pas de levée de corps – « Le Pdg de Walf sera enterré après la prière du vendredi » – Les témoignages affluent de tous les milieux socio-professionnels » .

Sous le titre « Le dernier mot à Léona Niassène », Enquête informe que « Les enfants de Sidy Lamine Niasse ont finalement accepté que leur défunt père soit inhumé à Kaolack auprès des siens ». Et le journal de reprendre cette déclaration du fils de Sidy, Cheikh Niasse : « Nous ne pouvions plus laisser la dépouille de notre père perdurer à la morgue ».

A sa page 3, le quotidien L’Observateur informe que c’est Oustaz Hady Niasse qui, avec des proches amis de Sidy Lamine Niasse, a décanté la situation. Dans les colonnes de ce quotidien, le prêcheur confirme qu’il a pu obtenir que le défunt puisse reposer à Léona Niassène (centre), conformément à la volonté des familles religieuses de Léona Niassène et de Médina Baye.

Pour sa part, L’AS signale que ce consensus a été obtenu « après d’intenses conciliabules menées par des bonnes volontés dont El Hadj Mansour Mbaye (communicateur traditionnel) ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur « La course au dépôt » au Conseil constitutionnel des candidatures pour l’élection présidentielle de février 2019 et informe que « Macky et Gakou ouvrent le bal ».

Vox Populi s’intéresse, de son côté, à l’audition par le juge d’instruction de Aïda Mbacké qui avait brûlé vif son mari il y a de cela quelques semaines et arbore à sa Une cette affirmation du bourreau : « Ce n’est pas un assassinat, mais la volonté d’Allah ».

En sous-titres, le journal indique que « La pyromane des Maristes (a été) inculpée pour assassinat et placée sous mandat de dépôt à la prison de Liberté 6 ». Selon Vox Populi, « Elle avoue avoir agi par jalousie (et) dément avoir utilisé de l’essence, mais un autre produit inflammable ».

Le quotidien national, Le Soleil, revient pour sa part sur l’inauguration du Musée des civilisations noires et souligne que c’est « Un projet vieux d’un demi-siècle (qui vient d’être) concrétisé ».

Dans ses colonnes, le journal liste les différentes annonces faites par le président de la République en matière de construction d’infrastructures culturelles. Ainsi, d’après Macky Sall, « L’ancien Palais de Justice deviendra le Palais des Arts », « Le Mémorial de Gorée sera réalisé en 2019 » et « Le fonds de promotion des cultures urbaines passe de 300 à 600 millions de F CFA ».

La divergence sur le lieu d’inhumation de Sidy Lamine Niasse domine la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce jeudi traitent essentiellement de la divergence sur le lieu d’inhumation du fondateur du groupe de presse Walfadjri, Sidy Lamine Niasse, décédé mardi dernier suite à un malaise cardiaque.« La seconde mort de Sidy » barre à sa Une le quotidien Enquête qui raconte le « clash » observé entre Ahmed Khalifa Niasse, frère de Sidy Lamine Niasse qui souhaite enterrer son frère dans leur ville natale de Kaolack (centre) et le fils de ce dernier, Cheikh Niasse, qui souhaite respecter le dernier vœux de son père d’être inhumé à Yoff (Dakar).

Rappelant que la levée du corps, prévue hier, a été renvoyée faute de consensus sur le lieu d’inhumation, le journal mentionne en sous-titres ces déclarations des deux protagonistes : « Cheikh Niasse (fils du défunt) : « Inch Allah, ce sera à Yoff, il n’y a pas de doute là-dessus. C’était la volonté de mon père… », Ahmed Khalifa Niasse (frère du défunt) : « Sidy sera enterré à Léona Niassène près des siens vendredi après la prière » » et Enquête d’ajouter : « La morgue de l’hôpital Principal placée sous haute surveillance de la Lgi ».

Sur cette même actualité, Vox Populi parle d’un « désaccord » dans la famille et reprend cette déclaration de Baye Dame Niasse, fils d’El Hadj Ahmed Tidiane Niasse, un des parents du défunt : « On ne change pas de position. Encore une fois, nous réclamons le corps de notre père Sidy Lamine Niasse. C’est le vœu des Khalifes de Léona Niassène et de Médina Baye (familles religieuses du défunt). C’est tout ».

Cela pousse Vox Populi à dire que « Médina Baye et Léona Niassène désavouent Cheikh Niasse » qui voulait respecter la volonté de son père d’être inhumé à Dakar.

Sous le titre : « Confusion autour d’un cercueil », Libération informe que Cheikh Niasse a échappé à un lynchage et souligne qu’Ahmed Khalifa Niasse promet de « livrer » la dépouille à Kaolack.

L’Observateur, retraçant cette épilogue, arbore cette titraille : « Polémique sur le lieu d’inhumation du fondateur de Walf : La famille de Sidy Lamine à corps et à cri – Terrible clash entre Ahmed Khalifa Niass et Cheikh Niass, fils du défunt – Levée du corps reportée, réunion de famille terminée en queue de poisson – Le grand-frère du Mollah convoque une conférence de presse et programme l’inhumation à Léona Niassène – Ahmed Khalifa Niasse : « Je connais ceux qui ont tué mon frère. Ils répondront de leurs actes ».

Parlant des circonstances et causes du décès de Sidy Lamine Niasse, L’AS reprend à sa Une cette affirmation d’Ahmed Khalifa Niasse : « On a tué Sidy Lamine Niass ». Dans les colonnes du quotidien, Ahmed Khalifa Niasse accuse les collaborateurs du PDG de Walf de l’avoir « mis dans un endettement lourd auprès des banques » et a juré de payer les dettes de son frère.

WalfQuotidien fait fi de tout cet imbroglio et informe que « Le peuple (a rendu) hommage à son serviteur » et se désole en ces termes de la polémique constatée autour du lieu d’inhumation : « « Prési » ne mérite pas ça ». Le journal reproduit, par ailleurs, une interview qu’avait accordée « Le Mollah » à son journal à l’occasion de la célébration des 34 ans du quotidien : « WalfQuotidien sera centenaire » disait-il dans cette entrevue consacrée au parcours du groupe médiatique créé en 1984.

Grogne sociale et sujets politiques font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques et des grèves observées dans les secteurs de la justice, de la santé et de l’enseignement supérieur.« Après l’investiture en grande pompe du candidat de BBY (Benno Bokk Yaakaar) : Retour à la dure réalité », barre à sa Une le quotidien Enquête, faisant état de la série de mouvements d’humeur en cours dans le pays.

Dans ses colonnes, le journal informe que « L’année universitaire s’annonce mouvementée » car « Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) a décrété, à partir d’hier, une grève de 48 heures. En plus, le retard noté dans l’ouverture des restaurants universitaires complique déjà l’intégration des nouveaux bacheliers orientés à l’Ucad ».

A sa page 7, Enquête revient sur la grève des inspecteurs de l’Education nationale et informe que « Le ministre coupe les salaires et annonce une plénière ».

Sous le titre « Serigne Mbaye Thiam renvoie la balle aux députés », SudQuotidien revient sur la question de la « Suppression et/ou limitation du droit de grève des enseignants ». A ce propos, le journal informe que « les députés ont demandé la suppression du droit de grève, sinon sa limitation drastique dans le secteur éducatif par une loi ad hoc ».

D’après SudQuotidien, Le secteur de l’éducation et de la formation est marqué depuis une décennie par des grèves récurrentes qui entament lourdement le quantum horaire. Le cumul des heures perdues qui équivaut pour l’élève sénégalais à environ 1 200 heures, soit le quantum d’une année de scolarité sur un cycle de 6 ans à l’élémentaire, inquiète fortement les députés. Ce qui les a poussés à faire cette proposition au ministre de l’Education nationale.

Parlant de ces « marches et grèves tous azimuts », L’AS estime que « Les Syndicats harcèlent le gouvernement ». Dans ses colonnes, le journal affirme : « Le front social, toutes couches confondues, se révolte en cette fin d’année. Les syndicats semblent vouloir se radicaliser afin d’obtenir, d’ici la présidentielle, des garanties sûres par rapport à leurs revendications ».

Le quotidien Vox Populi revient, pour sa part, sur le périple de la coalition au pouvoir de la présidentielle de 2012 au scrutin de 2019 et arbore ce titre : « Comment BBY, coalition hétéroclite, a défié le temps ».

En sous-titre, le journal relate ces informations : « Unis depuis 2012, ce regroupement de libéraux, socialistes, communistes et strotskystes, a gagné toutes les élections. « Benno Bokk Yaakaar », les secrets d’une non-implosion ; Cheville ouvrière de BBY : le SEP, l’équipe de choc coachée par Mor Ngom ; Cheikh Sarr, Zahra Iyane Thiam et Ibrahima Sène livrent les clés du succès ».

Quant à WalfQuotidien, il consacre sa parution du jour à la collecte de parrainages et parle de ce qu’il qualifie de « Grand bluff des candidats » là où le journal Le Quotidien informe que « Les 7 sages (juges de la Cour constitutionnelle) écartent les politiques » et coptent des experts indépendants pour la vérification des parrainages.

Le Soleil revient de son côté sur l’élection du Sénégal à la présidence du conseil des droits de l’Homme de l’ONU. « Une consécration diplomatique et un démenti cinglant à ceux qui indexent un recul des droits de l’Homme au Sénégal » estime le quotidien national.

Le quotidien spécialisé Stades s’intéresse, quant à lui, à la cérémonie d’attribution du Ballon d’Or 2018 et arbore cette titraille : « Ballon d’Or : CR7 détrôné, Modric, nouveau « King » – « 2018, l’année de mes rêves » – « Messi, Ronaldo et Neymar sèchent la cérémonie » – « Sadio Mané gagne une place » – Mbappé plébiscité meilleur jeune Kopa 2018, en attendant le Ballon d’Or 2019 ? ».

L’investiture de Macky Sall pour la présidentielle fait la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement de l’investiture du président sortant, Macky Sall, à Dakar Arena (périphérie de Dakar) pour la présidentielle du 24 février 2019.« Le grand show », barre ainsi à sa Une le quotidien Enquête avant de relater le « spectacle son et lumière » déroulé par la coalition présidentielle à l’occasion de l’investiture de Macky Sall pour la prochaine présidentielle.

Le journal consacre ainsi trois pages à cet événement et revient à sa page 2 sur le « Grand oral du président Sall » centré sur le « bilan et (les) perspectives d’un candidat ». « Dans un discours de près de 50 minutes, le président de la République, Macky Sall, candidat de la mouvance présidentielle, est largement revenu sur son bilan, non sans révéler les grands axes de son programme, en cas de second mandat », explique le journal.

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Macky lance la bataille des chiffres ». Et en sous-titres le journal informe que : « BBY (Benno Bokk Yakaar +coalition présidentielle+) exhibe plus de 2 millions de parrains ». Dans ses colonnes, le quotidien revient sur la « Démonstration de BBY à Dakar Arena » et reprend cette déclaration du président sortant sur les performances économiques du pays : « L’économie a généré plus de 500 000 emplois ».

Sous le titre : « Macky en position de force », L’Observateur revient sur cette même actualité et arbore ces sous-titres : « Benno Bokk Yakaar déroule sa puissance », « Les présidents Barrow (Gambie), Ouattara (Côte d’Ivoire) et Aziz (Mauritanie) « votent » la réélection du président Sall », « Le chef de l’Etat renouvelle son engagement pour le Sénégal et révèle une partie de son programme 2019-2024 ».

Pour Dakar Times, « Macky Sall enclenche sa grande offensive ». A sa page 7, le journal revient sur « Les cinq propositions de Macky Sall aux Sénégalais » ; des propositions qui portent entre autres sur la jeunesse, l’économie, l’agro-écologie, la transition numérique et l’industrialisation.

Revenant sur cette actualité, Le Quotidien arbore cette titraille : « Investiture du Président sortant : Macky élu par ses pairs. ADO (Alassane Dramane Ouattara), Ould Aziz, Weah et Barrow au congrès de Bby ; Macky : « Je m’engage à intensifier les acquis » ».

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien sur le ralliement du désormais ancien opposant, Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor (sud), à la coalition présidentielle. A ce propos, le journal donne la parole à Pierre Goudiaby Atepa, candidat à la présidentielle qui affirme : « J’ai été choqué par la transhumance de Baldé ».

Et L’AS d’informer que : Atepa tend les bras aux militants de Baldé » après le ralliement de ce dernier à Macky Sall.

Le quotidien spécialisé Stades revient pour sa part sur l’attribution du Ballon d’Or 2018 et titre : « Fin d’un règne Messi-Ronaldo de 10 ans ? » et informe que le milieu de terrain croate, Luca Modric est « archi favori ».

La marche du FRN et les précisions du ministre de la Justice en bonne place dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de la marche du Front de résistance nationale (FRN, opposition) tenue la veille et du débat politique lors vote du budget du ministère de la justice par l’Assemblée nationale.« Marche pour des élections transparentes, l’opposition montre ses biceps », note WalfQuotidien. Ce journal, soulignant que « Macky (Sall) et ses partisans sont avertis », indique que « le Front de résistance nationale (FRN) a fait une démonstration de force lors de sa marche ».

« L’opposition brave Macky (Sall) dans la rue », commente Sud Quotidien. Pour L’AS, ce sont plutôt les « Karimistes (partisans de Karim Wade) qui ont démontré leur force ». Ce journal rapporte qu’ « il n’y avait pratiquement que du bleu et du jaune (couleurs du Parti démocratique sénégalais, PDS, opposition) à la place de la Nation (ex place de l’Obélisque). Selon L’AS, « les Karimistes ont pris d’assaut la ligne de front démontrant ainsi leur force de mobilisation ».

L’Observateur abonde dans le même sens en annonçant qu’il y avait « une petite foule, des leaders absents (mais) les Karimistes sauvent la face » du Front de résistance nationale. Ce quotidien informe que les partisans du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade ont manifesté « en scandant haut le nom de leur mentor et en dénonçant les dérives autoritaires du président Macky Sall ».

De son côté, Le Quotidien estime que l’opposition a marché « à pancartes dispersées » parce qu’il y avait « un duel, une guerre des pancartes entre Karimistes et Khalifistes (partisans de Khalifa Ababacar Sall) ».

Au cours de cette marche, rapporte L’AS, Bamba Fall, maire de la Médina et proche de Khalifa Sall, a déclaré que la mouvance présidentielle est « en train de tromper tout le monde et de biaiser le processus électoral mais nous combattrons au prix de notre vie ». Toutes choses qui font dire à Déthie Fall, le Coordonnateur de Rewmi (opposition), que « Macky Sall nous plonge tout droit vers une instabilité ».

Dans Vox Populi, Oumar Sarr, le porte-parole du jour du FRN est plus virulent. « Ils passeront sur nos corps, s’il le faut mais nous défendrons le Sénégal ». Pour ce cadre du Parti démocratique sénégalais, « c’est le temps du face-à-face (avec Macky Sall) . Ces élections se feront avec Karim Wade et Khalifa Sall », a-t-il fait savoir.

La politique s’est aussi invitée à l’Assemblée nationale à l’occasion du vote du budget du ministère de la Justice. Face aux députés, Ismaël Madior Fall, le Garde des Sceaux, a soutenu que ce ne sont pas « quelques politiciens qui peuvent chahuter la justice sénégalaise ».

A en croire Sud Quotidien, le ministre de la Justice a été « droit dans ses bottes ». De l’avis d’Ismaël Madior Fall, « la Justice n’a aucun problème. Si elle en avait, les Sénégalais lui auraient tourné le dos ». Enfin dans L’AS, Ismaël Madior Fall a regretté « la tendance au Sénégal » consistant à « réduire la justice aux deux K », en référence à Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall.

Dans le cadre de la traque des biens mal acquis, Karim Wade a été condamné, le 23 mars 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), à 6 ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 136 milliards F CFA. L’ancien ministre est actuellement en exil à Doha (Qatar) après avoir bénéficié de la grâce présidentielle.

Khalifa Sall est condamné à une peine de 5 ans assortie d’une amende de 5 millions F CFA. L’ancien maire de Dakar devra aussi, avec ses co-accusés, payer à l’Etat du Sénégal des dommages et intérêts chiffrés à 1,830 milliard de FCFA dans l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar.

La politique règne en maître dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de politique à 3 mois de la présidentielle avec, entre autres sujets, le retour de Karim Wade au Sénégal, le soutien d’Abdoulaye Baldé à Macky Sall et la plateforme de sécurisation des élections de Me Mame Adama Guèye.Dans Vox Populi, Farba Senghor, ancien chargé de la propagande du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), déclare que « Karim Wade ne reviendra pas».

Dans les colonnes de ce journal, M. Senghor soutient qu’ « (Abdoulaye) Wade, Karim Wade, Oumar Sarr, Me Madické Niang et Me Amadou Sall savent pertinemment que Karim Wade ne sera pas candidat » à la présidentielle du 24 février 2018.

C’est la raison pour laquelle, Farba Senghor indique qu’il ne sera pas surpris si « Abdoulaye Wade, demain, tende la main à Macky Sall, pour que son fils puisse s’en sortir ».

L’Union des Centristes du Sénégal (UCS) d’Abdoulaye « Baldé enclenche le saut » informe L’Observateur, soulignant que le maire de Ziguinchor (sud) renonce à sa candidature pour soutenir Macky Sall ». Poursuivant, ce journal renseigne qu’ « Aminata Gassama Baldé, son épouse, avait il y a quelques mois annoncé la couleur en créant un mouvement de soutien à l’action du chef de l’Etat Macky Sall ».

Cette décision est loin de faire l’unanimité dans les rangs de l’UCS. Pour le jeune centriste Babacar Badji, « Abdoulaye Baldé et son épouse ont rejoint Macky Sall dans le seul but de se laver à grande eau des poursuites judiciaires qui pèsent sur eux ». Le Conseil national de l’UCS devrait se tenir demain vendredi à Dakar pour entériner la décision.

De son côté, Sud Quotidien s’entretient avec Me Mame Adama Guèye, initiateur de la plateforme de sécurisation des élections, qui révèle qu’ « un dispositif a été mis en place pour un hold-up électoral ».

A en croire Me Mame Adama Guèye, « le processus électoral dépasse le fichier. Il commence en amont du vote et continue en aval. Dans tout le processus, il y a la possibilité de frauder. Nous avons aujourd’hui des inquiétudes sur les élections parce qu’il n’y a pas de transparence ».

Pour sa part, Le Quotidien rapporte que « Rewmi et le PDS boycottent » le 62ème Congrès de l’Internationale libérale prévu jeudi et vendredi à Dakar. Yankhoba Seydi, le chargé des relations extérieures du parti d’Idrissa Seck fait savoir que « l’exil forcé de Karim Wade (au Qatar), la refonte du fichier électoral, le refus de partage du fichier, la rétention des cartes d’électeur, la répression aveugle de toutes les manifestations sont des violations des droits humains qui sont à la base de cette décision ».

Dans les colonnes de L’AS, Yankhoba Seydi estime que « Macky Sall est maoïste de lait et de sang encagoulé dans un masque libéral ». En tout cas, WalfQuotidien fait remarquer que les « jeunes de Rewmi et du PDS violent le mot d’ordre de boycott ».

Macky Sall et son ministre de l’Intérieur font les choux gras des quotidiens sénégalais

Les congrès d’investiture du candidat Macky Sall organisés ça et là par les partis alliés en perspective de la présidentielle du 24 février 2019, ainsi que la sortie du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, sur le fichier électoral lors du vote de son budget à l’Assemblée nationale, sont traités en priorité les quotidiens sénégalais parus mercredi.« Présidentielle 2019-Macky investi par Tanor et Niasse (respectivement présidents du Haut conseil des collectivités territoriales et de l’Assemblée nationale) : La machine BBY (Benno Bokk Yakaar) s’emballe », titre EnQuête.

Le journal explique que le Pati socialiste (Ps) et l’Alliance des forces de progrès (Afp) ont décidé, hier, de faire du président Macky Sall leur candidat à la présidentielle.

« Ensemble, nous regardons vers un futur balisé par une victoire nette et sans bavure, dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 février », dit Macky Sall dans EnQuête qui informe, par ailleurs, que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar tient son congrès d’investiture, ce 1er décembre et attend 105.000 personnes à Dakar Arena.

« Présidentielle-Niasse et Tanor investissent Macky : Congrès malgré », titre Le Quotidien.

« Présidentielle 2019-Soutien tous azimuts : Macky investi par tous les pouvoirs », rapporte L’Observateur, rappelant que le Ps et l’Afp plébiscitent le patron de Benno Bokk Yakaar.

Nos confrères ajoutent que Macky décroche, par le biais de Cheikh Kanté, ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (Pse), le soutien de la Fédération des imams et Oulémas du Sénégal.

« Les 266 chefs de village de Fatick (dont Macky Sall a été le maire) s’alignent derrière leu fils », poursuit L’Obs.

De son côté, Vox Populi écrit que « Tanor et Niasse font de Macky leur champion ».

A propos du débat houleux à l’Assemblée nationale sur le processus électoral, ce journal note que « Aly Ngouille Ndiaye nargue l’opposition ».

« Aly Ngouille Ndiaye clarifie le jeu » dans Sud Quotidien et affirme : « jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est moi qui vais organiser les élections ».

Toutes choses qui font dire à L’As que « Aly Ngouille Ndiaye (est) intraitable » à propos du fichier électoral et de l’organisation des élections.

Macky Sall et politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement du nouveau livre du président Macky Sall et de la bagarre de députés lors d’une plénière hier lundi à l’Assemblée nationale.« Livre +Le Sénégal au cœur+ : Sall raconte Macky », titre Le Quotidien avant de reprendre en sous-titres ces propos du chef de l’Etat sénégalais tirés de son ouvrage : « Idy (Idrissa Seck, opposant) est un homme à tendance autoritaire » et «Wade sombrait dans la paranoïa ».

Autres propos de Macky dans Le Quotidien : « le pouvoir ne m’a pas changé ». Pour sa part L’AS, sous le titre « Macky Sall retrace son histoire », note que le président sénégalais parle « du fils pressé » (Idrissa Seck), du « fils adoré » (Karim) et du « fils discret » de son ancien mentor politique et prédécesseur, Abdoulaye Wade.

Selon VoxPopuli, « Macky retrace ses vies » dans un livre de 167 pages où il parle de sa relation filiale, puis tumultueuse avec les Wade et son différend avec Idy.

« On a affirmé qu’en 2000 (…), j’étais aux abois, en proie à de grandes difficultés financières, contraint de vivre dans un petit studio ! Ragots évidemment. L’inverse s’est produit », s’est-il exclamé dans le journal.

L’Observateur fait également sa Une de ce chapitre, indiquant que « Macky se livre comme jamais ».

Sur la bagarre à l’Assemblée nationale hier lundi, EnQuête titre : « Les députés sur le ring ».

Le journal rapporte que les parlementaires de la 13e législature ont transformé l’Assemblée en une vraie arène nationale. Des coups de poing, de pied et des insultes ont fusé de partout, d’après le quotidien.

« Les députés écrivent une page sombre de l’histoire », s’est désolé WalfQuotidien sur cette bataille rangée d’hier au parlement sénégalais.

Par ailleurs, le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, également député, « demande à ses collègues de présenter des excuses au peuple », rapporte le journal.

Sur le pourvoi en cassation de l’ex-maire de Dakar, SudQuotidien indique que Khalifa Sall est « un candidat en +sursis+».

Sur la commercialisation de l’arachide, le prix du kg est maintenu à 210 FCFA, informe le quotidien national Le Soleil, rapportant par ailleurs la nouvelle du décès de l’ancien ministre « Jacques Baudin, un homme à la carrière professionnelle très riche».

Sur le drame du couple du quartier dakarois des Maristes, Libération rapporte les « interrogatoires » de la dame Aida Mbacké qui a fait de « brûlants aveux » à la brigade de recherches de Dakar.

Le débat économique s’impose dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement de la situation économique du Sénégal, largement débattue à l’Assemblée nationale à l’occasion du vote hier dimanche du budget général 2019.S’exprimant sur la situation économique du Sénégal, Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan assure dans Le Témoin qu’« il s’agit de tension budgétaire et non de trésorerie ».

Poursuivant, l’argentier de l’Etat informe qu’ « à la date de vendredi dernier, il y avait 350 milliards F CFA dans les caisses de l’Etat ». Ainsi, l’Etat n’a « aucun problème » à respecter ses engagements, soutient Amadou Ba dont les propos sont rapportés par Vox Populi.

Selon EnQuête, la « masse salariale (et la) dette publique » sont des « points de crispation ». Ce journal renseigne que « la masse salariale de 1 000 milliards F CFA et la dette publique ont été au centre des débats ».

Pour juguler les finances publiques, Amadou Bâ, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan estime dans EnQuête que « la réforme de la rémunération du système public devient une exigence ».

Pour sa part, Mamadou Diop « Decroix », Secrétaire général d’And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS, opposition) a critiqué avec véhémence le régime de Macky Sall qui, selon lui, est arrivé au pouvoir dans une période favorable mais « au lieu de prendre l’exemple sur la fourmi, il (le gouvernement) a dansé avec l’argent du pays comme la cigale ».

La réponse du ministre ne s’est pas fait attendre. D’où le titre de L’Observateur : « Amadou Bâ et le budget de… guerre à l’Assemblée nationale ». Dans ce journal, Amadou Ba reconnaît que « le budget connaît quelques tensions parce que il y a effectivement des subventions à payer ».

De son côté, Le Quotidien indique que « la dette (est le) premier poste budgétaire, soulignant que « le service de la dette se chiffre à 863,17 milliards F CFA ». Dans les colonnes de ce journal, Amadou Bâ se veut rassurant : « le service de la dette va amorcer sa tendance baissière à partir de 2019, montrant un peu la viabilité mais surtout que la stratégie d’endettement du Sénégal commence à porter ses fruits ».

Politique, économie et faits divers se partagent la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA traitent de la politique, de l’économie et des faits de société.« Direction de la campagne de Macky : Boun Dionne (Pm), Mimi Touré (ex Pm), Amadou Bâ (ministre des Finances)…en piste », rapporte Walf Quotidien, à côté du Soleil qui, à propos de la présidentielle du 24 février 2019, informe que « le dépôt des candidatures (est) prévu du 11 au 26 décembre ».

En attendant, Le Quotidien traite de la constitution des dossiers de candidatures à la présidentielle et donne « les leçons de parrainage pour les candidats ».

De son côté, L’Observateur se focalise sur « les points forts et faibles du fichier électoral », dont l’audit, écrit L’As, soulève « une foultitude d’équations non encore résolues ».

En économie, L’As s’intéresse à la commercialisation des noix de cajou en Casamance (Sud) et fait état d’ «une économie de guerre ».

Dans L’Observateur, le parti « Rewmi déchire le budget de Macky » et affirme : « C’est un mélange de démagogie et de mauvaise foi. La dette publique du Sénégal s’élève aujourd’hui à 85% ».

Libération reste avec Rewmi et informe que pour fausse déclaration en valeur, « la Douane saisit une Escalade de 4×4 d’Idy (son président) ».

« Marché d’intérêt national et gare des gros porteurs-L’inauguration prévue le 4 décembre à Diamniadio. Les présidents Sall et Erdogan vont président la cérémonie », titre Le Soleil.

Sud Quotidien consacre sa Une aux faits de société avec le double meurtre de Médinatoul Salma en 2012 impliquant des Thiantacounes (disciples de Cheikh Béthio Thioune) et s’exclame : « Une affaire, mille intrigues ! » Le journal rappelle qu’il y a eu deux morts, six ans de détention provisoire pour des Thiantacounes.

« La division au sein de la famille (religieuse) Amary Ndack » fait la Une du Quotidien qui constate un « climat froid et Seck à Thiénaba ».

Selon nos confrères, la construction de la Maison des hôtes est au cœur de la discorde, poussant des petits fils à porter plainte contre le khalife.

« Attaques contre le chef de l’Etat-Le cas Macky divise Thiénaba », note Vox Populi qui revient sur le drame des Maristes à Dakar qui a coûté la vie à Khadim Ndiaye brûlé vif par son épouse Aïda Mbacké, arrêtée hier par la gendarmerie.

« Son interpellation a été retardée par le diagnostic de troubles mentaux avancés par son médecin traitant. Son nouveau-né, une fille, lui a été retiré et confi à sa grand-mère depuis quelques jours », explique Vox Populi.

« Mise aux arrêts après son hospitalisation-La femme qui avait brûlé vif son mari, explique son acte à la Brigade de Recherches », indique L’Observateur.

Politique et société à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de sujets politiques, notamment le débat autour de la consultation du fichier électoral par l’opposition, mais également de l’inauguration, hier jeudi, de la plateforme industrielle de Diamniadio par le président Macky Sall, ainsi que des sujets de société.« Consultation et/ou contrôle du fichier électoral en perspective de la présidentielle : l’opposition boude Aly Ngouille Ndiaye », titre SudQuotidien, reprenant en manchette le directeur de la DAF (direction de l’automatisation des fichiers) pour qui il n’est « pas question de mettre à disposition les numéros d’identité Cedeao qui entrent en ligne de compte pour le parrainage ».

A cause ainsi du « non-accès au fichier électoral (et la) +restriction des libertés+ », l’opposition va descendre « dans la rue » pour réclamer le « bon fichier », informe VoxPopuli.

Le journal précise que c’est le Front de résistance nationale (opposition) qui va marcher le 29 novembre prochain et compte également assiéger le ministère de l’Intérieur le 6 décembre.

Toutefois, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a formulé des « prières », selon Le Quotidien, pour la réélection de son principal allié à la coalition BBY, le président sortant Macky Sall, en 2019. « Implorons le Ciel pour qu’il ait un second mandat ! », s’est-il écrié dans la manchette du journal.

En revanche, « l’opposition accable Niasse » sur la gestion du budget de l’Assemblée nationale à la veille de l’ouverture du marathon budgétaire, selon EnQuête. « On ne sait absolument rien (…) On ne sait pas comment on décaisse et où va l’argent de l’Assemblée », s’est alarmé le député Mamadou Diop Decroix.

Malgré les craintes de l’opposition, « Macky tient son pari » quant à l’inauguration de la plateforme industrielle de Diamniadio, informe ce journal.

Le Soleil précise que « plus de 1000 emplois sur 23.000 (sont) déjà créés », là où l’Onudi désigne le chef de l’Etat comme « champion pour le développement industriel ».

Sur la fermeture des restaurants universitaires de la région de Thiès (70 km de Dakar), Le Témoin informe que « les étudiants font du +madial+ (quête en wolof) pour manger ». Tout cela à cause d’une « dette de plus d’un milliard due par l’Etat aux gérants des restaurants universitaires », ajoute le quotidien.

Les détenus « Cantakun » de Cheikh Béthio Thioune sortent, eux, du bois et confient à Walfadjri : « Nous subissons une torture depuis plus de 2400 jours ».

L’Observateur note, pour sa part, que « la Grande Côte (est) sous une houle de danger » à cause du « changement climatique.

En sport, Stades s’interroge sur ce « que valent les binationaux de Cissé », du nom du sélectionneur des Lions du Sénégal de football.

Le quotidien spécialisé liste un certain nombre d’internationaux nés en Europe et donne des appréciations allant de « sont performants » à « ne se sont pas imposés », en passant par « peuvent mieux faire » sur leurs rendements en équipe nationale du Sénégal.

Mahammad Boun Abdallah Dionne en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, font la part belle aux déclarations du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne à l’occasion de la convention nationale d’investiture de Macky Sall par les cadres de la Coalition Benno Bokk (BBY, mouvance présidentielle).« Les prophéties de Mahammad Boun Abdallah », barre à sa Une Vox Populi. Ce journal relaie les propos du Premier ministre pour qui, « le 24 février 2019 (premier tour de la présidentielle), à 18 heures, le tour sera joué ». Et d’ajouter que le lendemain du scrutin « beaucoup de partis vont se disloquer. On verra des partis qui vont aller en congrès d’office et destituer leurs leaders ».

Dans WalfQuotidien, Mahammad Boun Abdallah Dionne assure qu’« il n’y aura pas cinq candidats face à Macky (Sall) à cause du parrainage ». Selon lui, « la rationalisation des partis politiques qui a été inscrite dans la Constitution va se matérialiser le 10 décembre prochain, date de la validation des candidatures ».

Cela fait dire au Premier ministre, dans les colonnes de L’Observateur, que « Macky (Sall) tient sa victoire au 1ertour ». En tout cas, Sud Quotidien informe que durant la convention nationale d’investiture, « Mimi (Touré) a attaqué, (Abdoulaye) Diouf Sarr a cogné et (Mahammad Boun Abdallah) Dionne a chargé ».  Principales cibles de ce tir groupé de l’état-major de Macky Sall : le régime d’Abdoulaye Wade, les ONG et la société civile.

Ancien Premier ministre, Aminata Touré dite Mimi est actuellement le Coordonnateur du pôle parrainage et mobilisation de la mouvance présidentielle. Abdoulaye Diouf Sarr, par ailleurs ministre de la Santé et de l’Action sociale, est le Coordonnateur des cadres républicains.

Pour EnQuête, « les cadres de (Benno Bokk Yakaar) BBY sonnent la mobilisation (pour) jouer pleinement leur partition dans la réélection du Président de la République sortant ». S’adressant aux cadres, Mahammad Boun Abdallah Dionne déclare : « vous avez fait le choix de la stabilité », renseigne Le Soleil.

L’affaire Karim Wade continue toujours de faire couler beaucoup d’encre. En conférence de presse, « les avocats de l’Etat (du Sénégal) déchirent » l’avis du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU », indique L’AS. En effet, ce pool d’avocats affirme, dans Le Soleil, que « la décision de condamnation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) est irrévocable ».

Soutenant que « rien ne détournera l’Etat de l’option de promouvoir la bonne gouvernance et la transparence », les défenseurs de l’Etat avertissent Karim Wade : « s’il ne paie pas, il subira toute la rigueur de la loi le jour où il mettra les pieds au Sénégal », rapporte Sud Quotidien.

Dans le cadre de la traque des biens mal acquis engagée par le président Macky Sall dès son accession au pouvoir en 2012, Karim Wade avait été condamné, le 23 mars 2015 par la CREI, à 6 ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 136 milliards F CFA.

L’ancien ministre est actuellement en exil à Doha (Qatar), après avoir bénéficié de la grâce présidentielle. Candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) à la candidature pour la présidentielle de 2019, Karim Wade risque un retour à la prison s’il foule le sol sénégalais car ne s’étant pas encore acquitté de l’amende que lui réclame l’Etat du Sénégal.

Le Maouloud et ses sermons se paient la Une des quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise reçue mercredi à APA met en exergue le Maouloud 2018 célébré dans lundi dernier, rapportant ainsi les sermons et la visite de Macky Sall dans les foyers religieux.Le Soleil relaie les propos de Serigne Mbaye Sy Mansour, khalife général des tidianes qui dit aux politiques que « la stabilité du pays est entre vos mains ».

Sud Quotidien s’intéresse à la cérémonie officielle du Gamou 2018 à Tivaouane et donne « la leçon de Serigne Mbaye Sy Mansour » qui précise : « Je n’intercède pour personne auprès de Macky ».

« Tivaouane face à la montée de la violence dans la société : Diagnostic et thérapie », titre EnQuête, dans lequel journal, Serigne Mbaye Sy Mansour affirme : « Injures, invectives, calomnies, anarchie et pagaille, ces maux devenus monnaie courante dans la vie de tous les jours des Sénégalais ».

« L’homme, en général, et l’homo senegalensis, en particulier, ressemblent de plus en plus à un animal. Il nous faut juste revoir nos comportements et aller vers un retour aux valeurs islamiques », dit le khalife des tidianes.

A propos de la présidentielle du 24 février 2019, Vox Populi note que « Tivaouane bat campagne pour…la paix » et donne la parole à Serigne Mbaye Sy Mansour qui indique : « Je ne parle pas de politique, je parle de paix. Je n’ai pas dit si je suis pour ou contre ».

Rendant compte des discours des familles religieux lors du Gamou, L’Observateur fait état de « jets de prières dans le jardin de Macky Sall ».

A Médina Baye, le khalife  dit au président Sall que « vous êtes une bénédiction pour le Sénégal », Selon L’Obs, faisant dire à L’As que « Médina Baye adoube le président Macky Sall ».

« Macky Sall s’est adossé à son Seigneur ; on n’entend des invectives que de la part de l’opposition », dit Tivaouane à nos confrères de L’Observateur.

« Macky Sall à Médinae Baye : Les coulisses d’une visite politisée », titre Walf Quotidien.

« Mépris du pouvoir : Zappé par le régime lors du Maouloud, Thiénaba clame sa colère », informe L’As.

L’Observateur revient sur bilan sécuritaire du Gamou et constate « 64 accidents, 129 victimes dont 7 morts ».

En économie, Le Soleil renseigne que « la DER (Délégation à l’entreprenariat rapide) octroie dix autres milliards f cfa » en guise de deuxième financement aux femmes et jeunes.

« Dépenses publiques : Amadou Bâ monnaie », titre Le Quotidien, soulignant que les créances sont liquidées à plus de 95%.

L’As consacre sa Une aux faits de société avec ces centaines de maisons détruites, des routes bloquées, des rues inondées à Saint-Louis et plonge dans la « houle de désolation » des populations.