Fête indépendance RDC : le défilé remplacé par une «marche d’endurance»

Le défilé militaire prévu ce samedi à l’occasion de la commémoration du 58ème anniversaire de l’indépendance de la RD Congo a
été remplacé par une « marche d’endurance physique » et des activités sportives des militaires et policiers à travers tout le pays, a constaté APA.Aucune raison officielle n’a été avancée pour expliquer ce changement de programme de célébration de la fête nationale.

A Kinshasa, cette « marche d’endurance physique » est partie de la base aérienne de Ndolo, dans la commune de Barumbu, d’où les éléments de différentes unités de l’armée et de la police ont arpenté, selon des itinéraires précis, les principales artères de la ville pendant environ deux heures avant que chaque unité ne regagne son état-major.

Les militaires et les policiers ont ensuite poursuivi leur programme de célébration de l’indépendance à travers des activités sportives au stade Tata Raphael.

Dans son traditionnel message du 30 juin à la nation, le président Joseph Kabila a exhorté ses compatriotes à s’impliquer sans réserve pour la matérialisation du troisième scrutin libre, démocratique et pluraliste prévu au mois de décembre de cette année.

Côte d’Ivoire: «3 victimes évacuées» suite à l’explosion d’un camion-citerne sur l’axe Yamoussoukro-Tiébissou

Un camion-citerne transportant 35.000 litres d’hydrocarbure a pris feu dans la nuit de vendredi à samedi sur l’axe Yamoussoukro-Tiébissou, dans le Centre ivoirien, a-t-on appris auprès des pompiers qui indiquent que « trois victimes ont été évacuées » dans un hôpital à Yamoussoukro.L’incident s’est produit sur « la route de Tiébissou », dans le village de Sakiaré, ont précisé à APA des agents du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), présents sur le théâtre des opérations.

L’extinction du feu a pris assez de temps en raison des difficultés liées à l’absence de point d’eau dans la zone. Toutefois, les soldats du feu sont arrivés à bout des flammes en se ravitaillant plus loin du lieu du sinistre.

Formation et innovation technologique: l’INP-HB signe un partenariat avec des groupes dont Citrans

L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire (INP-HB) a signé, vendredi à Abidjan, un accord-cadre de partenariat avec des groupes, notamment la structure de transport lagunaire Citrans et les groupes Agro West Africa et Agro West Industries, dans le cadre de la formation et de l’innovation technologique.Cet accord-cadre de partenariat paraphé par le Président directeur général du Groupe CONAD regroupant (Citrans, Agro West Africa et Agro West Industries) , Zoumana Bakayoko et le Directeur général de de l’INP-HB, N’guessan Koffi a pour but de « développer les activités respectives » des parties.

 II vise pour l’INP-HB à assurer un enseignement technique de qualité et à permettre aux personnels de conduire des mutations et des innovations technologiques nécessaires à la compétitivité des entreprises, selon le résumé de cet accord-cadre.  

Pour Citrans, Agro West Africa Abidjan et Agro West Industries, ce partenariat devrait permettre à mener à bien leurs projets et capter depuis cette école d’élite « un personnel qualifié capable de gérer leurs exploitations respectives et proposer des innovations technologiques », souligne le texte. 

Les modalités du partenariat s’articulent autour de six axes majeurs, notamment l’accueil des étudiants de l’INP-HB pour des stages ou des visites dans ces entreprises, la formation des étudiants et du corps enseignant, la promotion des métiers du transport maritime et lagunaire.

Ce partenariat devrait en outre permettre la formation continue des salariés de ces groupes, ainsi que la proposition de solutions aux équipes techniques et la mise à disposition des installations de l’INP-HB pour des activités de formation socioculturelles et promotionnelles.

Niger : plus d’un million d’emplois créés entre 2011 et 2017 (ministre)

1 035 829 emplois ont été créés au Niger, entre 2011 et 2017, a annoncé le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale,
Mohamed Ben Omar, au cours d’un entretien-bilan diffusé vendredi au journal de la mi-journée de Radio-Sahel, la radio nationale.Selon le ministre Ben Omar, dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, il y a eu 162 962 emplois crées, soit 11 477 emplois permanents et 151 485 emplois temporaires.

En ce qui concerne l’hydraulique, l’environnement et l’assainissement, 487 617 emplois ont été créés, soit 20130 emplois permanents et 467 487 emplois temporaires.

Dans le domaine de la santé, 22 122 emplois ont été également créés, selon le ministre, soit 7 537 emplois permanents et 14 585 emplois temporaires.

Pour ce qui est de l’éducation, 72 154 emplois créés. Soit 65 844 emplois permanents contre 6 310 emplois temporaires.

Au niveau de la gouvernance, c’est-à-dire au niveau du ministère de l’Intérieur, le ministre a fait état de 41 466 emplois de créés dont 24 916 emplois permanents et 16 550 emplois temporaires.

Les industries, les mines et le secteur du pétrole ne sont pas en reste puisque, selon le ministre, il y a eu 3 567 emplois créés, soit 3253 emplois permanents et 314 emplois temporaires.

Dans les banques, les assurances et les finances, 4 457 emplois créés, dont 3 851 emplois permanents et 606 emplois temporaires, tandis que les transports et les communications ont bénéficié de 11 704 emplois dont 2 514 permanents contre 9 190 temporaires.

Dans les autres secteurs sociaux qui relèvent de l’ANPE, il a été créé 79 365 emplois, soit 59 135 emplois permanents, 20 230 emplois temporaires.

En faisant la somme, a souligné le ministre Ben Omar Mohamed, il a été créé de 2011 à 2017, grâce au Programme de la reconnaissance, 208 910 emplois permanents et 826 919 emplois temporaires. Soit un total de 1035 829 emplois créés.

La justice nigériane va s’attaquer à la brutalité policière

Contrarié par le nombre croissant de citoyens maltraités par la police et autres agences de sécurité, le juge en chef du Nigeria (CJN), Walter Onnoghen, a ordonné que les magistrats en chef du pays inspectent périodiquement les commissariats de police et d’autres centres de détention dans leurs juridictions pour remédier à cette situation.L’adjoint spécial du CJN pour les médias, M. Awassam Bassey, a déclaré dans un communiqué jeudi à Abuja que cette mesure faisait suite aux proportions effrayantes d’horribles incidents de brutalité policière, arrestation excessive, détention et extorsion de citoyens nigérians innocents par des officiers à travers le pays ces derniers temps.

Selon le communiqué, cette décision est une « directive de pratique sur le rôle des magistrats dans la réduction de la brutalité policière » publiée le mercredi 20 juin 2018, conformément aux dispositions de la loi sur l’administration de la justice pénale.

Le texte ajoute  que celle-ci doit être transmise aux magistrats en chef par l’intermédiaire de leurs juges en chef respectifs dans les 36 États et territoire de la capitale fédérale, Abuja.

Mort suspecte du petit Excel Konan : le présumé accusé et son vigile déférés à la MACA

L’homme d’affaires Abdoul Aziz Djiré, présumé accusé dans le meurtre, à sa résidence, du petit Excel Konan (3ans) et son vigile Coulibaly Zandie ont été déférés, vendredi en début de soirée, à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA, la plus grande prison du pays), a appris APA de sources policières.Après une nuit passée au violon de la police criminelle (jeudi à vendredi) au terme de la reconstitution des faits,  « M. Djiré et son vigile ont été conduits au parquet d’où ils ont été déférés à la MACA », ont précisé ces sources proches du dossier.

Une information judiciaire a été ouverte vendredi par le parquet d’Abidjan contre Abdoul Aziz Djiré et son vigile Coulibaly Zandie.

 « Interpellés, Djiré Abdoul Aziz et le vigile de la résidence Coulibaly Zandie ont été déférés au parquet ce jour. Une information judiciaire a été ouverte contre eux pour des chefs d’homicide involontaire prévu et puni par l’article 353 du code pénal », rapporte le procureur de la République, Richard Christophe Adou dans un communiqué.

 Rappelant l’autopsie requise par son parquet à la suite de cette découverte macabre, M. Adou a fait savoir que les résultats partiels de cet examen indiquent que la mort du petit Excel Konan « était consécutive, sous réserve d’examens complémentaires, à une asphyxie mécanique liée à une noyade vitale récente, en l’absence de toute trace de lésion traumatique ».

Dénonçant un « lynchage médiatique » de leur client dans la presse et sur les médias sociaux, Me Kaba Mohamed et Me Souleymane Diallo, les Conseils du principal suspect, Abdoul Aziz Djiré ont clamé vendredi dans une conférence de presse l’innocence de ce dernier dans la mort du môme privilégiant la thèse d’une noyade accidentelle.

Le 20 juin dernier, Excel Konan, un enfant de trois ans a été retrouvé mort dans la piscine de la résidence de M. Djiré, un homme d’affaires, voisin de sa famille à Marcory, commune située dans le Sud d’Abidjan.

Mort d’Excel Konan: le Conseil du présumé accusé clame son innocence et privilégie une noyade accidentelle

Les conseils de M. Abdoul Aziz Djiré, le principal suspect dans la mort de Excel Konan, un enfant de trois ans retrouvé mort dans sa piscine il y’a plus d’une semaine dans la commune de Marcory au sud d’Abidjan, ont soutenu vendredi, la thèse d’une noyade accidentelle et clamer l’innocence de leur client.« Les différentes constatations faites jusqu’à présent vont  dans le sens d’une noyade de sorte que la thèse d’une noyade accidentelle reste à privilégier dans cette affaire tragique», ont soutenu Me Kaba Mohamed et Me Souleymane Diallo, les conseils de M. Djiré au cours d’une conférence de presse ajoutant que ce dernier, « se sachant innocent dans cette affaire, participe pleinement à la manifestation de la vérité ».

Rappelant les faits, ils ont battu en  brèche les arguments qui incriminent leur client dénonçant les accusations hâtives des uns et des autres mettant en cause M. Djiré, notamment sur les réseaux sociaux. Rapportant les faits,  ils ont notamment expliqué que le gardien de M. Djiré a fortement été « mis  à contribution» le jour du décès du petit Excel en raison de travaux effectués à la résidence de son patron.

« Il faut relever  qu’en raison d’une défectuosité du loquet de la serrure, le portail de M. Djiré ne peut être fermé de l’extérieur. Pour ne pas être obliger d’appeler quelqu’un pour venir le fermer de l’intérieur et venir ensuite le rouvrir, à chacune de ses sorties à l’extérieur (le gardien), le portail était simplement rabattu», ont-ils fait savoir supposant que «certainement, c’est à l’un de ses moments que l’enfant a pu se glisser à l’intérieur de la cour».

Poursuivant, les avocats du principal suspect, ont souligné qu’une fois à l’intérieur de la résidence de celui-ci, « le couloir qui conduit à la terrasse et au salon débouche directement sur le premier portillon que l’enfant a emprunté pour se retrouver dans la piscine ».

Ils ont conclu en appelant la presse et les internautes ivoiriens « à beaucoup de retenue » estimant que « des passions se déchaînent contre M. Djiré sur le fondement d’informations erronées ».

 Le 20 juin dernier, Excel Konan âgé de trois ans, a été retrouvé mort dans la piscine de la résidence de M. Djiré, un homme d’affaires, voisin de sa famille à Marcory, commune située dans le Sud d’Abidjan.

Après l’autopsie, la reconstitution des faits de la mort suspecte de Excel Konan a eu lieu mercredi au domicile du présumé accusé pendant près de quatre heures d’horloge en présence du procureur de la République. L’enquête suit son cours et le principal suspect Abdoul Aziz Djiré et son gardien sont retenus par la police pour nécessité d’enquête.

Procès du putsch manqué au Burkina: début de l’interrogatoire des accusés

Les interrogatoires des accusés du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso ont commencé vendredi devant le Tribunal militaire de Ouagadougou, a-t-on appris de sources médiatiques.Selon le journal en ligne Lefaso.net, c’est le sergent-chef Zerbo Laoko Mohamed qui a été le premier à passer à la barre devant le Tribunal militaire (délocalisé, pour la cause, dans la salle des banquets de Ouaga 2000, dans le Sud de Ouagadougou).

Les chefs d’accusation retenus contre le sergent-chef Zerbo sont: Attentat à la sûreté de l’État, meurtre, coups et blessures volontaires, dégradation volontaire aggravé.

A cette reprise  du procès, certains avocats dont Me Paul Kéré qui s’était retiré est revenu pour se constituer pour la défense des accusés comme le Général Gilbert Diendéré.

Entamé le 27 février dernier, le procès du coup d’Etat manqué de mi-septembre 2015 a connu plusieurs reports.

Les inculpés dans le dossier sont au nombre de 84 dont 66 militaires et 18 civils. Les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé sont considérés comme les présumés cerveaux de ce coup d’Etat manqué.

Selon l’arrêt de renvoi, ils sont poursuivis pour, entre autres, «attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, dégradation de biens appartenant à autrui, trahison, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, violence et voies de fait sur autrui, ou de complicité de ces infractions».

RDC: les évêques catholiques appellent à sauver le processus électoral

Les évêques catholiques de la RD Congo, dans une déclaration dont APA a reçu copie vendredi, ont fait part de leurs inquiétudes sur les incertitudes qui planent sur le pays, lançant à ce propos un appel à sauver le processus électoral.Ces inquiétudes des évêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) portent sur l’absence de consensus au sujet de la « machine à voter » et sur « l’insécurité persistante et croissante dans plusieurs provinces du pays, aggravée par la multiplicité de groupes armés».

A ce sombre tableau s’ajoute, selon eux, avec « l’impressionnante militarisation du pays », surtout dans la province du Nord-Kivu (Est).

La CENCO s’inquiète également du non parachèvement « inexplicable et inacceptable » des mesures de décrispation politique prévues dans l’accord de la saint Sylvestre du 31 décembre 2016.

Les évêques dénoncent notamment le maintien en prison ou en exil des cas emblématiques tels que Moïse Katumbi Chapwe, candidat déclaré à la présidentielle de 2018, et autres Franck Diongo, Jean-Claude Muyambo.

En outre, les évêques se disent préoccupés aussi par l’absence de consensus au sujet du fichier électoral depuis l’audit de l’OIF qui y avait décelé des faiblesses dont le manque d’empreintes digitales pour 16 %, soit 6,7 millions d’enrôlés.

Tout en affirmant que le « peuple congolais attend impatiemment les élections le 23 décembre et non au-delà », la  CENCO préconise quelques pistes de solution, notamment le parachèvement des mesures de décrispation politique, l’acceptation d’une expertise nationale et internationale de la « machine à voter » et le décaissement des fonds au rythme des besoins de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Cette déclaration de la CENCO intervient pratiquement une semaine après l’ouverture à travers le pays, pendant quinze jours à dater du
dimanche 24 juin, des Bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC) pour la députation provinciale.

Mais on observe jusque-là un peu partout un faible engouement des candidats, même si la CENI ne cesse de répéter qu’il n’y aura pas prolongation de cette opération.

Inondation à Abidjan: les empiètements sur les ouvrages d’assainissement seront « libérés » (ministre)

En visite sur des ouvrages d’assainissement et des bassins d’orage à Marcory et Koumassi, des communes voisines dans le Sud d’Abidjan, le ministre ivoirien de la Construction Isaac Dé, a prévenu vendredi que les emprises sur les réseaux de drainage seront « libérés » et « sans exception ».« On le fera jusqu’au bout, tous les ouvrages seront libérés en  termes d’emprise et sans exception. Je suis ferme là-dessus, ça sera  libéré », a déclaré à la presse le ministre de la Construction, du  logement, de l’assainissement et de l’urbanise, au terme de la visite. 

Au  Canal d’Anoumabo, première étape de la visite, des travaux énormes  d’assainissement sont en cours. Et ce, depuis avril 2018. Ces  aménagements devraient permettre de dégager sur une distance de 5  kilomètres « 600.000 mètres cubes de déchets dans le canal ». 

M.  Isaac Dé a déploré que les riverains y jette des ordures et même des  carcasses de congélateur, empêchant l’écoulement des eaux de pluie. Il a  faut remarquer que l’assainissement « repose aussi sur l’engagement des  populations » qu’ il a appelé au civisme et à des comportements  nouveaux.  

Il a ensuite visité les travaux de  l’exécutoire de Koumassi Camp commando et Sicogi 1. Ces exécutoires  permettent notamment de récupérer les eaux usées des différents  quartiers par des dalots et de les faire suivre par un cheval jusqu’à la  lagune.  

L’emprise, permettant aux agents de  pouvoir curer le canal, devrait avoir une distance de sécurité de « 15  mètres minimum pour permettre aux engins de manœuvrer », a souligné M.  Isaac Dé, ajoutant « on va dégager les populations (autour), elles iront  ailleurs pour s’installer ».  

Cette visite  intervient suite aux pluies diluviennes survenues à Abidjan les 18 et 19  juin et qui ont fait 18 morts. A l’Intérieur du pays, l’on dénombre  deux personnes tuées, soit un total de 20 morts, ce qui a amené le  gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées dans  les bassins d’orages de drainage.

Le  gouvernement a également décidé le déguerpissement de toutes les  personnes vivant dans les zones à risques et le curage systématique de  tous les canaux, notamment dans les quartiers immédiatement à risques.  En application de ces mesures, le ministère a entamé depuis le 23 juin  2018 la démolition des bâtiments situés dans les bassins d’orage et sur  les réseaux d’assainissement. 

La commune de  Koumassi, elle, est située sur un plateau constitué essentiellement de  remblais et dont la nappe phréatique est à fleur de sol, représentant un  environnement problématique avec les inondations récurrentes. Pour  résoudre ce problème, l’Etat a engagé des travaux sur le canal  d‘Anoumabo qui relie la commune de Koumassi.  

Les  travaux du Canal d’Anoumabo se chiffrent à « 7 milliards Fcfa, ils  s’étendent sur 12 mois et sont réalisés à ce jour à 40% ». Ces travaux  concernent l’ouverture du chenal de 30 mètres de large, sur un trajet  d’environ 5 km afin de dégager les déchets et faciliter l’écoulement des  eaux de pluie.

L’ensemble des investissements  concernant les assainissements est estimé « entre 12 et 18 milliards de  Fcfa », selon le ministre de la Construction,  du logement,  de  l’assainissement et de l’urbanisme, qui indique que les travaux ont  commencé depuis six mois et devraient s’étendre « jusqu’à mi-2019 ». 

Lancement à Abidjan d’un programme de promotion de l’Ivoirien nouveau par le changement de mentalités

Un programme d’appui aux actions de promotion de l’Ivoirien par le changement de mentalités a été lancé, jeudi soir à Abidjan, en présence de près de 4000 jeunes rassemblés dans un grand hôtel de la capitale économique ivoirienne, a constaté un journaliste de APA sur place. Ce programme a été lancé à la faveur de la neuvième édition du camp mondial de la jeunesse qui se tient du 25 au 29 juin à Abidjan sous le thème, « l’Ivoirien nouveau, acteur de l’émergence par le changement de mentalités» avec la participation de 3500 jeunes venus de la Côte d’Ivoire et d’autres pays.

 Le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse, de l’emploi des jeunes et du service civique, Sidi Tiémoko Touré s’est félicité à cette occasion, du lancement de ce programme saluant l’implication de la Corée du Sud aux côtés des autorités ivoiriennes pour sa mise en œuvre.

Selon M. Touré, le thème de l’Ivoirien nouveau choisi pour ce projet « vient démontrer l’engagement du gouvernement ivoirien à intégrer le changement de comportement ».

 Pour sa part, Épiphane Zorro Bi, le Secrétaire national au renforcement des capacités ( SNRC), a sollicité l’implication de la jeunesse ivoirienne pour garantir la réussite de ce programme. Il a,  par ailleurs, présenté aux jeunes,  les composantes de  ce programme de promotion de l’Ivoirien nouveau par le changement de mentalités, un projet qui a une durée prévisionnelle de trois ans (2019-2021) pour un coût global de 2.403.942.056 FCFA.

 Trois principales composantes constituent ce projet dont les cibles principales sont les organisations de jeunesse, les populations en général et des administrations publiques. Il s’agit des composantes, « sensibilisation des populations sur le changement de mentalités», « renforcement des compétences humaines» et « réforme juridique et institutionnelle pour la promotion du changement de mentalités ».

Pour promouvoir le concept de l’Ivoirien nouveau (un ivoirien travailleur, épris de paix et avec un comportement citoyen), comme souhaité par le président ivoirien Alassane Ouattara, plusieurs initiatives sont entreprises par des institutions de la République au nombre desquelles ce programme de promotion de l’Ivoirien nouveau par le changement de mentalités.

Ce projet, mis en place par le Secrétariat national au renforcement des capacités  (SNRC) en collaboration avec l’ONG Sud-coréenne International Youth Fellowship ( IYF), des organisations du secteur privé, de la société civile et certains ministères techniques, vise à contribuer à réhabiliter les mentalités et les comportements des populations en vue d’accélérer et de consolider le développement dans l’optique de l’émergence de la Côte d’Ivoire.

Plusieurs activités meubleront les différentes composantes de ce projet au nombre desquelles, l’organisation d’une journée nationale de non-violence dans les universités publiques, la formation des acteurs non-étatique et des séminaires trimestriels de formation des étudiants et du personnel des universités publiques.

Sénégal : l’autonomisation des femmes au menu d’une conférence du PAM

Une conférence sur le genre, les marchés et les données s’est ouvert vendredi à Dakar avec comme principal objectif le renforcement de la réflexion sur l’accroissement de l’autonomisation des femmes en matière agricole, a indiqué au démarrage des travaux Simon Renk, conseiller au PAM, organisateur de la rencontre.« Le rôle de la femme est clé pour toutes les économies, notamment en Afrique. Ce que nous essayons de faire ici vise à mieux comprendre les différents rôles (des femmes) et comment nos programmes sur le point de vue alimentaire peuvent être renforcés pour accroitre la situation et l’autonomisation de la femme », a notamment dit Simon Renk, conseiller régional pour l’analyse des marchés du Programme alimentaire mondial (PAM)

D’une durée de deux jours, la conférence vise globalement à offrir une plate-forme aux acteurs de différents secteurs permettant de partager, discuter des résultats et des leçons apprises sur l’intégration du genre dans la sécurité alimentaire, la nutrition et surtout l’analyse de marché, renseigne un communiqué de presse conjoint du PAM et de ONU Femmes.

L’élaboration de politiques et de programmes en faveur des hommes, femmes, garçons et filles à potentiel pour la sécurité alimentaire et une plus grande résilience sera également discutée aux cours des travaux, ajoute le communiqué.

« Au Sahel, souligne le communiqué, les femmes représentent jusqu’à 75% de la main d’œuvre agricole tandis que les discriminations les limitent, entraînant des pertes de 120 milliards de dollars par an en Afrique de l’Ouest ».

Ce projet est « très important, parce qu’on a vu au Sénégal qu’on ne peut pas atteindre la sécurité alimentaire sans impliquer les femmes », a soutenu le chef du programme au sein du PAM, Wilfried Nkwambi, soulignant que « toutes les femmes des 14 régions du pays, en particulier les femmes rurales, sont concernées ».

Toutefois, « il ne s’agit pas de question de budget pour le moment », a précisé M. Nkwambi, indiquant qu’il est davantage question «de renforcer la capacité des femmes dans le domaine de l’agriculture pour qu’elles produisent mieux et avec de la qualité. Parce que si les produits ne sont pas de qualité, il est difficile d’acheter ».

Un ex gouverneur tchadien condamné 5 ans de prison ferme

Adam Noucky Charfadine, ex gouverneur de Doba (sud du Tchad), qui comparaissait jeudi à N’Djaména pour divers chefs d’inculpation dont une tentative d’assassinat, détention et outrage à magistrat, a été condamné à cinq ans de prison ferme.Ce verdict dépasse de loin celui du procureur de la République qui avait requis 18 mois d’emprisonnement ferme contre l’ex gouverneur du Logone oriental.

Les autres accusations formulées à l’endroit de l’ex-gouverneur ont pour nom séquestration, destruction des biens, rébellion, discrédit jeté sur la justice, empiètement sur le service de la justice, attentat à la liberté.

L’ex-gouverneur est accusé d’avoir, en complicité avec des gendarmes, attaqué l’avocat Doumra Manassé qui, en compagnie de clients dont il venait d’obtenir la relaxe, s’en retournait chez lui.

Les quatre gendarmes ayant participé à l’opération expéditive, ont écopé de 6 ans de prison avec radiation de la fonction publique.

Côte d’Ivoire: début de l’inhumation des victimes des inondations

La levée des corps des six victimes des inondations à Attecoubé, à l’Ouest d’Abidjan, s’est déroulée jeudi dans une atmosphère de fortes émotions et de recueillement à Ivosep Treichville, la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire, située dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Dans le déchirement, les familles réunies dans la mythique salle Félix Houphouët-Boigny, avaient à leurs côtés la ministre ivoirienne de la Femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Pr Mariatou Koné, des diplomates et plusieurs personnalités, venues témoigner leur compassion aux victimes. 

Dans la nuit du 18 au 19 juin 2018, « un grand cri a déchiré » le cœur de la cité d’Attécoubé, à l’Ouest d’Abidjan, lors de fortes pluies, a rappelé le maire Paulin Danho, souhaitant que Dieu console les familles endeuillées dans cet élan d’ultime séparation, devant près de 1.000 personnes.

« Chers frères, allez en paix, que le Tout-puissant vous accueille dans son paradis », a lancé le premier magistrat de la commune d’Attecoubé, étreint d’émotion face à cette catastrophe qui frappe sa cité, quatre ans après des éboulements ayant occasionné des pertes en vies humaines.

Mme Mariatou Koné a réitéré la « compassion et les sincères condoléances » du gouvernement et de la Nation ivoirienne aux parents et aux familles des victimes des pluies diluviennes de la commune d’Attecoubé, dans un bref discours.

« Ces morts doivent nous interpeler sur nos responsabilités dans la vie en société » et le respect des normes qui réglementent les comportements quotidiens, a dit la ministre, invitant les uns et les autres à savoir tirer les leçons de ce drame afin de ne pas endeuiller leur famille par des « actes inconscients ».  

Mariam Fofana, en larme et visiblement en sanglot, dit éprouver une grande douleur suite au décès de sa petite sœur et ses deux enfants qui ont péri dans les eaux de pluie. Avec des pas lourds, se dirige-t-elle vers les siens qui tentent de la réconforter.

L’éboulement survenu à Mossikro où l’on dénombre la plupart des victimes à Attecoubé, a causé la mort d’un jeune nigérian, Michael Odachi, batteur dans un groupe de gospel. Plusieurs de ses amis et proches, vêtus de tee-shirts noirs à son effigie, partagent le deuil avec sa famille. 

Le visage grave, une chantre du groupe auquel appartenait Michael, avoue que c’est une énorme perte, avant d’ajouter : « on ne peut pas trouver un batteur comme lui ». Michael,  la trentaine, a été tué dans l’éboulement avec son frère, un tailleur de 27 ans. 

 

Un imam et un pasteur ont dit des prières à l’endroit des victimes, qui devraient être inhumées dans l’après-midi au cimetière de Yopougon, une commune populaire à l’Ouest d’Abidjan.

De fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin 2018 ont fait 20 morts dans tout le pays dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, un mort à Tiassalé (sud) et un autre à Guiberoua dans le centre-ouest ivoirien.

Saison des pluies : le District d’Abidjan en alerte orange (SODEXAM)

La Société d’exploitation, de développement aéroportuaire, aéronautique et météo (SODEXAM) annonce « une alerte orange » sur le District d’Abidjan, ce jeudi, où « des pluies fortes ou modérées seront observées », indique un communiqué transmis à APA.La météo explique qu’« une instabilité venue de la mer au cours de cette nuit, a intéressé le littoral-Est du pays. Cette situation va durer au cours de la journée du jeudi 28 juin sur le District d’Abidjan ».

« Des pluies modérées ou fortes en certains endroits seront observées. Ces pluies vont progressivement s’étendre aux régions du Sud-ouest du pays », précise le communiqué, indiquant «une vigilance orange » sur le District d’Abidjan.

Dans la nuit du 18 au 19 juin, une pluie diluvienne a causé la mort de 20 personnes à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Une forte pluie fait quatre morts à Bissau

Une forte pluie accompagnée d’une tornade s’est abattue, dans la nuit de mercredi à jeudi à Bissau, faisant quatre morts, plusieurs blessés et des centaines de familles sans abris, a constaté jeudi matin le correspondant de APA dans la capitale bissau-guinéenne.Plus de quatre-vingt maisons ont en outre été détruites par la pluie qui a fait d’importants dégâts dans des quartiers de la capitale comme Missira, Gabusinho, Mindara, Calequir et Cuntum Madina.

Des informations en provenance des régions de l’intérieur du pays font état avec de plusieurs blessés et de maisons détruites par la pluie.

Plusieurs victimes rencontrées à Bissau ont confié à APA Avoir été surprises par la violence de la pluie et l’ampleur des pertes qu’elles ont subies.

Ainsi, elles lancent aux autorités et à toutes les personnes de bonne volonté un appel à l’aide.

Baisse du nombre de morts dans les accidents de circulation au Cameroun

Le nombre de décès liés aux accidents de circulation a connu une baisse de 551 morts au cours de ces dernières années, passant de 1588 décès en 2011 à 937 morts en 2017, annonce la gendarmerie camerounaise, dans un rapport publié ce jeudi, jour de démarrage d’une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière.Dans le même temps, le nombre d’accidents de circulation est passé de 3522 à 2344, souligne le rapport qui explique que 64% des accidents se sont produits sur des routes bitumées contre 36% sur des pistes.

Par ailleurs, 70 % de ces accidents sont dus aux causes humaines, 20 % aux causes matérielles et 10% aux causes infrastructurelles.

Toujours dans son rapport qui découle de l’opération « contrôle-surveillance-répression », la gendarmerie nationale explique que la boucle Yaoundé-Douala-Bafoussam-Yaoundé est la plus accidentogène du pays où 46% des accidents qui s’y sont produits ont fait en moyenne 50% de morts chaque année.

Pour diverses raisons, le rapport mentionne que la majorité des accidents de circulation surviennent la nuit. Parmi les causes humaines de ces accidents, il cite l’excès de vitesse, les dépassements hasardeux et la fatigue des conducteurs.

La gendarmerie relève également que 54% des accidents de circulation interviennent pendant le week-end.

Travail des enfants: l’activité d’«apprenti Gbaka » interdite en Côte d’Ivoire avant 18 ans

L’activité d’«apprenti Gbaka », impliquant des jeunes dans le transport routier urbain, est interdite en Côte d’Ivoire avant 18 ans, a indiqué mercredi à Abidjan, Dr Joseph N’Guessan, médecin de travail, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants.« Au niveau des dispositions légales, l’arrêté de 2017 dit clairement que le travail des apprentis Gbaka (mini-car de transport en commun) est interdit et c’est un travail à abolir. Avant l’âge de 18 ans, l’enfant ne doit pas être apprenti Gbaka, c’est interdit absolument », a dit Dr Joseph N’Guessan.

La législation en Côte d’Ivoire stipule que dès l’âge de 14 ans, l’enfant peut être autorisé à faire des travaux légers et peut entrer en apprentissage, toutefois il y a des restrictions de même qu’à partir de 16 ans, a fait savoir M. N’Guessan en marge d’un atelier sur la santé et la sécurité des enfants au travail.

« En médecine, un individu jusqu’à 25 ans, est encore enfant et en pleine croissance au plan physique et mental. Donc, après 18 ans, il demeure un enfant au plan physiologique, mais on le considère comme adulte dans le milieu du travail. D’où, il doit bénéficier d’une protection spécifique », a-t-il expliqué.

Les enfants qui entrent en apprentissage dans l’intervalle d’âge de 16 à 18 ans sont protégés par la loi. Dans une étude en cours de réalisation portant sur l’offre de travail faite aux enfants, M. N’Guessan a suggéré un répertoire regroupant l’ensemble des instruments de protection de l’enfant dans le milieu du travail.

L’une des dernières enquêtes réalisées par l’Institut national des statistiques (INS) pour apprécier la situation du travail des enfants en Côte d’Ivoire a montré que le secteur agricole employait le plus d’enfants dans ce secteur, où ils sont plus impliqués dans les travaux dangereux. Le secteur des services, lui, intervient à hauteur de 35%.

Depuis 2011, le gouvernement ivoirien a érigé la lutte contre le travail des enfants en priorité nationale. Le pays a développé une stratégie pour pouvoir éradiquer ce phénomène, a fait savoir le Directeur de la lutte contre le travail des enfants au ministère de l’Emploi et de la protection sociale, Martin N’Guettia.

L’étude sur l’offre de travail faite aux enfants a été commanditée par l’Organisation internationale du travail. La Première dame dirige un Comité de lutte contre la traite des enfants, ce qui montre que l’Etat ivoirien est engagé à son plus haut niveau dans la lutte contre la traite des enfants.  

Mort suspecte du petit Excel Konan: 4 h pour la reconstitution des faits au domicile du présumé accusé

La reconstitution des faits de la mort suspecte du petit Excel Konan (3 ans) a duré, mercredi, 4 heures d’horloge, en présence du Procureur de la République, au domicile du présumé accusé, sis à Marcory, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne, a constaté, APA.C’est sous le coup de 12 h (Gmt et heure locale) qu’une équipe de la police judiciaire composée du Procureur de la République, Richard Adou, du directeur de la police criminelle et de son collègue de la police scientifique accompagnés de fins limiers de la police nationale est arrivée avec le présumé accusé, Abdoulaziz Alpha Djiré, à son domicile au sous-quartier Kassiry de la commune de Marcory.

Le périmètre bouclé par les forces de l’ordre, badauds, riverains et journalistes ont été tenus à distance raisonnable. Ont également pris part, à la reconstitution des faits, outre l’équipe de la police judiciaire, les avocats des deux parties et le médecin légiste, ajoute une source proche du dossier.

Selon cette source, il s’agit « d’établir un lien entre la découverte du corps du petit Excel et la responsabilité pénale présumée de M. Djiré à la résidence de qui le corps de l’enfant a été retrouvée».

Débutée aux alentours de 12h 15mn, l’opération a duré jusqu’à 16h45 (Gmt et heure locale), soit un plus de quatre d’horloge au terme de laquelle, Abdoulaziz Alpha Djiré est reparti à la direction de la police criminelle.

Depuis mardi, « Abdoulaziz Djiré et son vigile sont aux mains de la police », a annoncé, ce mercredi, la presse locale qui rapporte, également, que « l’autopsie du corps effectuée, le mardi 26 juin 2018, à l’institut de la médecine légale à Cocody,  révèle que le petit Excel Konan est mort asphyxié et que la bouillie consommée était intacte ».

Le mercredi 20 juin, Excel Konan est retrouvé mort dans la piscine de la résidence de M. Djiré, un homme d’affaires, voisin à la famille du petit Excel.

Effondrement d’un immeuble à Yamoussoukro : un député, «concepteur du plan» devant le juge le 06 juillet

Un député ivoirien, « concepteur du plan» d’un immeuble R+4 qui s’est effondré il y a deux semaines à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, sera devant le juge d’instruction le 06 juillet prochain.Cette information a été donnée mercredi par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagné Koné, à l’issue d’un conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro.

 « Le concepteur du plan, le député Séka Camille a été convoqué et il sera devant le juge d’instruction le 06 juillet prochain », a fait savoir M. Koné précisant que ce dernier est député de la localité d’Adzopé dans le Sud ivoirien.

 «  L’enquête ouverte a révélé que le propriétaire de l’immeuble qui est en fuite, n’avait pas de permis de construire et plus grave, avait passé outre les mesures d’arrêt des travaux ordonnées par la mairie et le ministère de la construction. Le maître d’ouvrage a été interpellé et placé sous mandat de dépôt », a-t-il ajouté.

 Le 13 juin dernier, un immeuble R+4 en construction à Yamoussoukro sur lequel travaillaient 51 personnes,  s’est effondré faisant une dizaine de morts et 21 blessés.

Sénégal : 16 « thiantacounes » détenus en grève de la faim

Des disciples de Cheikh Béthio Thioune, guide de la communauté « thiantacounes » affiliée aux mourides, observent depuis mardi une grève de la faim à la prison de Thiès (Ouest, 70 km de Dakar) pour protester contre leur longue détention dans l’affaire du meurtre de deux de leurs condisciples en 2012 à Médinatoul Salam, a rapporté mercredi la presse locale.Les thiantacounes mis en cause sont en détention préventive à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès depuis 6 ans dans cette affaire impliquant notamment leur guide, Cheikh Béthio Thioune, arrêté un temps avant de bénéficier d’une liberté provisoire, renseigne le quotidien L’AS.

Ils menaceraient ainsi, d’après le journal, de se suicider « si rien n’est fait dans les 72 heures ».

L’affaire macabre datée du 22 avril 2012 avait emporté leurs deux condisciples, en l’occurrence Bara Sow et Ababacar Diagne. Ils auraient été tués avant d’être enterrés avec leurs vêtements dans la brousse, avant d’être exhumés suite à l’éclatement de l’affaire.

Les chefs d’inculpation retenus conte les accusés sont « association de malfaiteurs, recel de cadavre, inhumation sans autorisation, non dénonciation de crime et meurtre et actes de barbarie ».

Quant à leur guide, les reproches contre lui sont « complicité d’homicide volontaire, détention d’arme sans autorisation, recel de cadavre, inhumation sans autorisation administrative et association de malfaiteurs ».

Huit membres d’une famille meurent dans un incendie au Cameroun

Huit personnes appartenant à une même famille dont des enfants venus passer des vacances chez leur grand-mère à Garoua au nord du Cameroun, ont péri dans un incendie survenu nuitamment, a appris APA de sources concordantes.Le sinistre s’est déclenché mardi vers 3 heures du matin au domicile des victimes dans le quartier « Petit Paris », non loin du camp habitant les logements sociaux de la Société immobilière du Cameroun (SIC) de Roumde Adjia.

Réveillés par les flammes, les huit occupants de la maison n’ont pu se sauver car le feu barrait tout accès aux issues de secours.

Ainsi, « à l’arrivée des pompiers, les flammes étaient déjà à un niveau très avancé et avaient sans doute déjà eu raison des victimes », raconte un témoin  là où d’autres témoins soulignent avoir encore les oreilles qui bourdonnent de ces cris lancés par les victimes : « Au secours ! Venez-nous sauver !!! ».

Selon un voisin, l’une des victimes, après avoir essayé en vain d’ouvrir la porte du salon, a jeté la clé à l’extérieur pour permettre à un éventuel sauveteur de les délivrer.

La plupart des victimes dont l’âge varie entre 5 et 25 ans, étaient venues, la veille du drame, de Maroua à l’Extrême-Nord, de Ngaoundere dans l’Adamaoua et de Figuil dans le Nord, pour passer les vacances chez leur grand-mère à Garoua.

Leurs corps ont été déposés à la morgue de cette ville.

Sommet de l’UA : vendeurs ambulants et gardiens privés expulsés des quartiers chics de Nouakchott

Les vendeurs ambulants à Nouakchott, y compris les revendeurs de crédits prépayés de téléphones portables, ont été expulsés par les forces de l’ordre des quartiers chics de Nouakchott, notamment celui de Tevragh Zeina, a constaté APA dans la capitale mauritanienne.Cette expulsion est motivée par la volonté de donner une belle image de ces quartiers où seront logées les délégations attendues au 31e sommet de l’Union Africaine (UA), prévu les 1er et 2 juillet prochains à Nouakchott.

La mesure a également englobé les gardiens de bâtiments ou institutions privés ainsi que les vendeuses de couscous local planquées généralement à l’entrée des supermarchés ou des boutiques de vente en détail.

Une quarantaine de chefs d’Etat prendra part au sommet de Nouakchott, avait annoncé le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh, lors d’un point de presse, jeudi dernier à Nouakchott.

Ould Cheikh n’a pas donné de précisions supplémentaires sur les dirigeants qui seront présents.

L’on sait par ailleurs que le sommet verra la participation du président français Emmanuel Macron, qui effectuera ainsi sa première visite en Mauritanie depuis son élection.

La sécurité des délégations dans leur lieu de résidence a été confiée à des unités de la gendarmerie qui se sont d’ores et déjà déployées dans les entourages des hôtels et villas réservés à cet effet.

Vu le nombre très insuffisant des hôtels à Nouakchott, des dizaines de maisons ont été louées pour abriter les participants à cette conférence, la plus grande jamais organisée dans le pays.

Limitation d’âge de véhicules: le Comité paritaire appelle au «calme» et à «considérer» la date d’application

Le Comité paritaire de suivi et évaluation du décret sur la limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés en Côte d’Ivoire, invite les professionnels du secteur au «calme» et à «considérer» la date du 1er juillet, marquant la fin de l’embarquement des véhicules ne respectant pas les nouvelles dispositions.« Le Comité lance un appel au calme et à la sérénité, afin de travailler à une application heureuse » du décret portant limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés, pris en décembre 2017. Et ce, « dans l’intérêt » des acteurs du secteur, indique un communiqué transmis à APA, mardi. 

Cette décision du  Comité paritaire intervient après une réunion tenue mardi pour « examiner les derniers points et précisions sur le décret » portant prise d’effet dudit décret suite au délai supplémentaire de trois mois sollicité et obtenu par les acteurs réunis au sein dudit Comité.

« Après échanges et en application de l’article 9 du décret, le Comité invite les organisations du secteur de l’importation des véhicules d’occasion (…) à considérer la date du 1er juillet 2018, comme date de prise d’effet du décret, marquant la fin d’embarquement des véhicules d’occasion concernés », souligne le texte.   

  

Le Comité exhorte toutefois le gouvernement à mettre en place des mesures d’accompagnement pour une meilleure exécution du décret, notamment l’accélération de la dématérialisation des procédures de dédouanement et d’immatriculation des véhicules pour réduire les délais et supprimer certains frais, poursuit le texte.

Il demande en outre « la poursuite du renouvellement du parc automobile au profit des transporteurs de personnes et de marchandises, la mise en œuvre de mesures urgentes pour maîtriser les coûts d’achat des véhicules d’occasion et l’examen de mesures complémentaires pour préserver les emplois ».

 Le gouvernement ivoirien avait à la suite d’une demande du Comité, accédé à la requête de prolongation de trois mois du délai de carence pour permettre aux opérateurs du secteur de prendre toutes les dispositions pratiques nécessaires afin s’adapter au nouveau cadre règlementaire.

Les organisations professionnelles du secteur qui exigent un réaménagement du décret, envisagent de protester contre la mesure cette semaine. Face à cela, « le Comité appelle l’ensemble des acteurs à faire confiance au gouvernement pour la prise en compte de leurs préoccupations, dans le cadre d’un dialogue constructif ».

Fin de la grève au ministère burkinabé des Finances

Les agents du ministère de l’Economie et des Finances qui avaient reconduit leur mouvement de grève la veille, l’ont suspendu dans l’après-midi de mardi pour, disent-ils, «répondre favorablement à l’appel du chef de l’Etat à renouer le dialogue avec le gouvernement», a constaté APA.«Nous avons décidé de suspendre le mot d’ordre de grève pour répondre favorablement à l’appel du chef de l’Etat à renouer le dialogue avec le gouvernement», a expliqué le président de la Coordination des syndicats du ministère l’Economie et des Finances (CS-MEF), Mathias Kadiogo, lors d’une conférence de presse.

Selon le responsable syndical, «il y avait eu des avancées au cours des discussions» que le syndicat a eu avec le gouvernement en fin mars 2018 et il est donc opportun «d’examiner tous les points inscrits dans la plateforme».

Entre autres points contenus dans la plateforme revendicative, la CS-MEF exige la restauration de la dotation du carburant de fonctionnement aux agents supprimée, la résiliation des contrats de vérification des importations avec les sociétés privées et l’adoption de statuts sécurisants pour tout le personnel du ministère en charge des finances.

La Coordination syndicale du ministère de l’Economie et des Finances demande également la mise en œuvre de tous les accords conclus entre les organisations syndicales et le gouvernement.

L’arrêt des réformes entreprises au sein dudit ministère de sans l’adhésion des travailleurs est aussi demandé.

«Deux autres points viennent s’y ajouter, notamment le respect des libertés syndicales et la levée des sanctions prises à l’égard de certains de nos camarades qui ont observé la grève», a fait savoir le président de la CS MEF.

Parlant des deux derniers points, Mathias Kadiogo espère que le gouvernement s’apprête à leur donner des réponses parce qu’«au Burkina Faso, aucun texte n’empêche un responsable nommé d’aller en grève pour défendre ses intérêts professionnels».

Deux Togolais parmi les migrants tués par Yaya Jammeh (ONG)

Les organisations Human Rights Watch et TRIAL International ont annoncé, lundi, que deux Togolais ont récemment été identifiés parmi une cinquantaine de migrants ouest-africains massacrés en 2005 par une unité paramilitaire contrôlée par l’ancien président gambien, Yahya Jammeh.« Nous pensons que Yawovi Agbogbo et Kossi Odeyi ont été assassinés (tout comme de nombreux Ghanéens) par un escadron de la mort sous les ordres du président Yahya Jammeh », a annoncé Reed Brody, conseiller juridique à Human Rights Watch, cité par un communiqué reçu à APA.

En juillet 2005 en effet, ces deux ressortissants togolais avaient quitté le Sénégal à bord d’un canot motorisé aux côtés de dizaines de Ghanéens ainsi que des Nigérians, des Sénégalais, des Ivoiriens et un Gambien, dans l’espoir d’atteindre l’Europe, explique Human Rights Watch, avant d’ajouter que c’est trois jours plus tard qu’Agbogbo a appelé sa famille pour signaler qu’ils avaient été arrêtés en Gambie, mais n’a plus donné signe de vie après.

A cet effet, indique le document, les familles de victimes ont appelé le gouvernement togolais à soutenir les efforts entrepris au Ghana pour mener des enquêtes et engager des poursuites relatives à cette affaire.

« Le gouvernement togolais devrait soutenir les efforts du Ghana visant à traduire les meurtriers en justice », a estimé M. Brody.

S’appuyant sur leur rapport conjoint, Human Rights Watch et Trial International ont soutenu que la marine gambienne avait arrêté les migrants le 22 juillet 2005 (date anniversaire de la prise de pouvoir de Yahya Jammeh en Gambie en 1994) et les a accusés d’être des mercenaires impliqués dans une tentative de coup d’État.

Parmi la cinquantaine de migrants, HCR précise que le Ghanéen Martin Kyere, est l’unique survivant connu à ce jour.

Après 22 ans au pouvoir, Yaya Jammeh a perdu l’élection présidentielle gambienne de décembre 2016 face à Adama Barrow et vit depuis janvier 2017 en Guinée équatoriale.

Deux morts dans un conflit communautaire dans l’extrême nord ivoirien

Un conflit communautaire entre Kodjaga et Zanasso (Sous-préfectures de Kolia et de Sanhala), deux villages de l’extrême Nord ivoirien, a fait deux morts et plusieurs blessés le week-end dernier, a appris APA lundi de source locale.« Les victimes ont été prises en charge par l’hôpital général de Boundiali (Extrême Nord). On dénombre 9 blessés par armes à feu et 2 personnes tuées », rapporte une source locale à APA précisant que la pomme de discorde entre les deux villages est un  «bas-fonds fertile».

Toutes les victimes sont originaires du village de Zanasso, précise la même source, indiquant que le Président du conseil régional de la Bagoué, Siama Bamba, s’est «immédiatement» rendu au chevet des blessés pour apporter son soutien et sa compassion.

Le Nord ivoirien n’est pas à son premier affrontement inter-communautaire. En 2016, un affrontement entre agriculteurs  et éleveurs avait fait au moins  20 morts à Bouna dans le Nord-Est du pays.

Fuite de pétrole brut à Abidjan: reprise des pompages par le pipeline endommagé (Direction SIR)

Les pompages du pétrole brut par le pipeline situé à proximité du Marché de nuit de Port-Bouët, au Sud d’Abidjan, ont « repris » lundi, annonce la Société ivoirienne de raffinage (SIR) dans un communiqué, au lendemain d’une fuite d’un tuyau de l’entreprise reliant un site de collecte balnéaire à ses usines à Vridi.« La fuite de pétrole brut survenue dans la nuit du 23 au 24 juin 2018 sur un pipeline de la SIR, à proximité du Marché de nuit de Port-Bouët, a été réparée », indique la note, qui souligne que « les pompages par le pipeline ont repris et l’activité de la raffinerie se déroule normalement ». 

Selon la SIR « la situation est redevenue normale » et « on ne déplore aucune perte en vie humaine, aucun blessé, ni de conséquences matérielles autres que le pipeline percé mais qui a été remis en état ».

« L’ensemble du site a été ouvert à la circulation après une validation de la propreté par le CIAPOL (Centre ivoirien antipollution) », poursuit le texte, qui relève que « le terrain sur lequel s’était déversée du pétrole brut a été nettoyé ». 

Les parties de terre salies ont été évacuées à la SIR pour traitement sous le contrôle du CIAPOL avec le soutien du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) et des forces de l’ordre.

Informé de la situation, le ministre du Pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables, Thierry Tanoh, avait  effectué dans la soirée du dimanche une visite du site pour donner des « instructions fermes » en vue d’une réparation rapide du pipeline. 

L’UA et l’ONU condamnent l’attaque à la grenade à Addis-Abeba

L’Union africaine et les Nations Unies ont condamné l’attaque à la grenade de samedi dernier à Addis-Abeba lors d’un rassemblement pacifique sous la bannière de la paix et de la réconciliation en Ethiopie.Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, « condamne fermement cette attaque lâche contre des civils », indique un communiqué de presse, soulignant que le président de l’UA a en outre exprimé la solidarité de l’Afrique avec le peuple et le gouvernement éthiopiens.

Il a également réitéré l’appui inébranlable de l’UA au Premier ministre Abiy Ahmed et aux efforts remarquables de son gouvernement pour forger l’unité, la réconciliation, la paix et la démocratie pour tous les Ethiopiens, selon un communiqué publié par l’UA.

De même, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres a condamné un « acte de violence » qui a entraîné la mort de deux personnes et des dizaines de blessés.

Le porte-parole du Secrétaire général a déclaré « qu’il présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés ». Le patron de l’ONU a également exprimé sa solidarité avec le gouvernement et le peuple éthiopiens.

Deux personnes seraient mortes et des dizaines d’autres blessées dans une explosion lors d’un grand rassemblement à Addis-Abeba en faveur du programme de réforme du Premier ministre Abiy Ahmed.

Tchad : quatre militaires condamnés à la perpétuité pour assassinat

Les audiences de la première session de la cour criminelle du tribunal de grande instance de N’Djaména ont repris, lundi au palais de justice, et ont vu la condamnation à la prison à vie de quatre militaires reconnus coupables d’assassinat de neuf prisonniers en transfèrement vers la prison de haute sécurité de Koro Toro (Nord) en avril 2017.Les quatre accusés ont comparu pour coups et assassinat volontaires. Il s’agit de Mahamat Bachar, Séby Mahamat Béguéra, Abdramane Djéro Bergou et Ousman Youssouf Abakar, tous militaires.

A l’ouverture de leur dossier, le président de la Cour d’Appel de N’Djaména, présidant aussi la session criminelle, Yanet Timothée, a tenté de comprendre le mobile de l’attaque du convoi, c’est-à-dire comment les auteurs ont su l’heure et l’itinéraire et pourquoi avoir assassiné les prisonniers.

Les accusés ont tous reconnu les faits, expliquant à la Cour que l’acte est posé suivant leurs us et coutumes pour venger la mort d’un de leur tué par l’un des prisonniers en transfèrement.

Le Procureur général, Moucktar Doutoum, dans son réquisitoire, a déclaré que ce crime a été fait avec préméditation, l’amenant à demander à ce que les présumés assassins soient condamnés à la perpétuité.

Dans son délibéré, la Cour criminelle a déclaré les présumés assassins coupables de crime d’assassinat et les a condamnés à la prison vie avec radiation de leur corps de métier.