La Côte d’Ivoire a besoin de policiers bien «formés et disciplinés» (Ministre)

La police nationale ivoirienne a besoin dans ses rangs de policiers bien « formés et disciplinés », a déclaré lundi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité lors du baptême de la 41ème promotion 2017-2019 de l’Ecole nationale de police où la formation dure 12 mois pour les sous-officiers, 18 mois pour les officiers et 24 mois pour les commissaires.«Seuls les plus méritants  et les plus disciplinés intégreront le corps de la police à l’issue de leur formation. Ce ne sont pas des paroles en l’air,  votre promotion en a eu la preuve », a indiqué le ministre face au 1272 nouveaux policiers parmi lesquels cinq de nationalité togolaise.

Poursuivant, il a insisté que la police nationale ivoirienne  a besoin dans ses rangs de policiers  bien «formés, disciplinés et loyaux vis-à-vis de la déontologie de leur métier, des lois et règlements de l’Etat et des institutions de la  République».

 « 14 de vos camarades de promotions  dont un officier et 13 sous-officiers ont été radiés de la police et de l’école nationale de police  pour manquements à la discipline, au  code de déontologie et comportement   de nature à porter atteinte à l’honneur du corps qu’ils ont choisi de servir », a rappelé d’un ton ferme le ministre.

La marraine de la promotion, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a quant à elle, « salué l’excellence des relations et de collaboration avec  son collègue de la sécurité, l’inestimable travail de sécurisation des examens  grand à tirage (de l’éducation) ».

 « Vous emprunter ce métier au moment où notre pays consolide son vécu démocratique (…) Dans  ce contexte, vous aurez votre partition à jouer  en tant que policier », a fait savoir la marraine de cette promotion, invitant  ses filleuls à être irréprochables, là où les autres se contentent d’être corrects.

Guinée : L’USTG appelle le gouvernement à dialoguer avec les enseignants

L’Union syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) a appelé, lundi à Conakry, le gouvernement à prêter oreille aux revendications du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), une structure affiliée à l’USTG.L’appel a été lancé par le Sg sortant de l’USTG, Louis M’Bemba Soumah à  l’ouverture des travaux du 6ème congrès de la centrale syndicale.

Selon Louis M’Bemba Soumah, ses camarades syndicalistes sont dans leur plein droit. C’est pourquoi déclare-t-il, « nous réitérons par un appel pressant au gouvernement, l’ouverture des négociations flexibles avec nos frères du SLECG pour une sortie rapide de la crise dans le souci du respect du droit à l’éducation, la formation des élèves et des étudiants ».

Cependant, il déplore certains manœuvres contre le SLECG en particulier et l’USTG en général. « On a tenté de nous diviser, je crois qu’avec l’aide Dieu ça n’a pas marché. Nous sommes une centrale syndicale de dialogue de paix, de quiétude sociale et de participation au développement », déclare Louis M’Bemba Soumah.

CPI: les éléments de crimes contre l’humanité visant Blé Goudé « ne sont pas satisfaits » (avocat)

Les éléments « contextuels » de crimes contre l’humanité visant Charles Blé Goudé, co-accusé de Laurent Gbagbo, « ne sont pas satisfaits », a soutenu lundi son avocat, Me Alexander Knoops, devant les juges de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye.« Nous considérons que lorsqu’on contextualise le conflit qui a eu  lieu à Abidjan lors de la crise postélectorale, et les raisons qui ont  poussé à l’action militaire, on peut démontrer que les éléments  contextuels des crimes contre l’humanité ne sont pas satisfaits en  l’espèce », a dit Me Knoops.

Abidjan, selon  lui, était prise dans le « piège d’une crise postélectorale  épouvantable, où sont tombés à la fois des supporters de Laurent Gbagbo  et d’Alassane Ouattara », d’où « il faut prendre en compte la nature du  conflit, et quand on contextualise on ne peut pas déduire que les civils  étaient le but des attaques ».   

L’accusation, dira-t-il, «  n’a présenté aucun élément de preuve impérieux ». En outre, les  opérations militaires des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS)  évoquées « militent contre les hypothèses sur lesquelles il en a eu un  plan commun bien établi avant 2010 » impliquant M. Blé Goudé.  

Il  a insisté qu’ « aucun élément de preuve ne montre que les civils  étaient l’objet premier des opérations militaires » et que M. Blé Goudé  ne peut être associé à un plan commun d’un « cercle d’initiés » élaboré «  aux fins de garder au pouvoir M. Gbagbo. Et ce, à tout prix ».  

 Me  Knoops a fait observer qu’il « n’y a pas un seul témoin présenté par  l’accusation qui a témoigné qu’il y avait une réunion au cours de  laquelle un plan commun allégué aura été discuté montrant que M. Blé  Goudé a assisté à ces réunions ». 

Pour lui, la  base d’un plan militaire est conçue lors de réunions stratégiques ou  tactiques d’un état-major de l‘armée et des officiers. Mais, « M. Blé  Goudé ne faisait pas partie de ces réunions », car il « était loin des  réunions préparatoires » des FDS.   

Le motif des militaires  était de protéger la population face à « la nature asymétrique et  totalement imprévisible du conflit, a-t-il renchéri,  citant le témoin  P9 qui étaient le chef d’état-major à l’époque et qui à « témoigné la  première fois qu’ils étaient confrontés à des situations de guérilla ».

Me  Jean-Serge Gougnon, un membre du Conseil de M. Blé Goudé, leader des  Jeunes patriotes, un mouvement proche de l’ex-président ivoirien Laurent  Gbagbo, a soutenu pour sa part que son client n’a pas joué de rôle dans  le recrutement de milices. 

L’avocat ivoirien a  réfuté l’implication de Blé Goudé dans le recrutement de milices dans  l’armée comme le soutient l’accusation pour qui cela a eu lieu « bien  qu’il n’y ait eu aucune annonce publique officielle d’enrôlement au sein  des forces armées ».

« Une annonce publique  est obligatoire dans la procédure d’enrôlement des FDS », a-t-il fait  savoir, indiquant que l’argument de recrutements de miliciens soulevé  n’a été « corroboré par aucun témoin du procureur ni par une quelconque  preuve documentaire ».  

M. Blé Goudé et  l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sont poursuivis pour crimes  contre l’humanité perpétrées lors des violences postélectorales en Côte  d’Ivoire de décembre 2010 à avril 2011, un conflit ayant fait plus de  3.000 morts. 

Plus de 57 millions d’euros de l’UE à la Mauritanie au titre de l’accord de pêche

L’Union européenne a indiqué, dans un communiqué reçu lundi à APA, avoir versé 57,5 millions d’euros au gouvernement mauritanien comme contrepartie financière annuelle dans le cadre de l’accord de pêche liant les deux parties.« Ce paiement forfaitaire vient en addition des licences obligatoires achetées par les armateurs européens pour chaque navire venant pêcher dans les eaux mauritaniennes et des redevances payées sur les prises effectuées après contrôle des autorités compétentes », a expliqué l’UE.

La contrepartie financière européenne porte sur l’accès des navires de l’UE aux zones de pêche mauritaniennes dans des conditions définies d’un commun accord par Nouakchott et Bruxelles.

Ces navires s’engagent, dans le cadre de cet accord, à promouvoir une pêche responsable sur la base des principes d’une exploitation durable des ressources halieutiques et des écosystèmes marins.

Fin de la défécation à l’air libre dans plus de 2500 localités ivoiriennes

La journée mondiale des toilettes a été célébrée, lundi, en Côte d’Ivoire où plus de 2500 localités rurales du pays ont mis fin à la défécation à l’air libre, soit une population impactée de 800.000 personnes.Organisée par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Population services international Côte d’Ivoire ( PSI-CI) autour du thème, «L’appel de la nature », cette journée dont les festivités ont eu lieu à Yopougon (commune dans l’Ouest d’Abidjan) a pour objectif de sensibiliser les populations sur la nécessité d’utiliser des toilettes pour empêcher la propagation des maladies causées par des excréments humains.

« Selon l’enquête à indicateurs multiples de 2016, 21,8% de la population ivoirienne dont 39% en milieu rural, n’ont pas de latrines et pratiquent la défécation à l’air libre. Cette situation impacte plusieurs indicateurs de développement humain», a regretté dans un discours, Amos Augustin Kouakou, sous-directeur à la direction de l’assainissement en milieu rural.

Selon lui,  la défécation à l’air libre a plusieurs conséquences négatives dont  la malnutrition et la mortalité des enfants de moins de cinq ans.

Relevant les efforts du gouvernement ivoirien et de ses partenaires à lutter contre cette pratique, M. Kouakou s’est félicité de ce que « aujourd’hui, au moins 2524 localités rurales ivoiriennes ont mis fin à la défécation à l’air libre, soit une population impactée de 800.000 personnes ». A Abidjan, la capitale économique ivoirienne, près de 300.000 personnes défèquent à l’air libre, selon une étude.

Poursuivant, il a encouragé les populations à abandonner cette « pratique honteuse » révélant que l’objectif des autorités est d’atteindre 0% de défécation à l’air libre en 2030.

Dans la même veine, M. Olivier N’Guetta, au nom de l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a rappelé la nécessité de construire des toilettes et des systèmes d’assainissement qui fonctionnent en harmonie avec notre écosystème.

« Des données mondiales révèlent que plus de 4 milliards de personnes vivent sans toilettes et 8.992.000 pratiquent la défécation à l’air libre », a-t-il fait savoir à son tour, réaffirmant l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire dans la préservation de la santé des populations.

Auparavant, Serge Sehiba, le directeur du projet -Sanitation services delivery- ( SSD) ou en français « Projet de prestation de services d’assainissement de l’ONG PSI CI,  a expliqué que ce programme dont il a la charge, a pour objectif de catalyser le secteur privé pour fournir des systèmes d’assainissement aux populations.

« Notre rôle, c’est d’appuyer les entrepreneurs pour fournir des prestations d’assainissement dans les quartiers. Nous sensibilisons les populations sur l’importance des toilettes », a indiqué M. Sehiba, soulignant que selon une étude, près de 300.000 personnes défèquent à l’air libre dans la capitale économique ivoirienne.

La Journée mondiale des toilettes est célébrée chaque année, le 19 novembre et prône l’assainissement et l’accès aux toilettes pour tous. L’édition 2018 a été organisée à Abidjan par l’ONG PSI Côte d’Ivoire qui est une organisation internationale de droit américain basée en Côte d’Ivoire depuis 1991. Elle intervient  principalement dans le domaine de la santé publique.

Cameroun : la campagne contre le choléra «laisse beaucoup à désirer» (Greenpeace)

La campagne d’éradication de l’épidémie de choléra, actuellement menée par le gouvernement camerounais dans les écoles, «laisse beaucoup à désirer» selon une déclaration de l’organisation non gouvernementale Greenpeace reçue lundi à APA.Lancée par le ministre de l’Éducation de base et baptisée «Mon école sans choléra», ladite campagne, estime l’ONG, devrait avoir une approche holistique en abordant non seulement les questions d’hygiène de base dans les établissements, mais aussi d’autres problèmes dans tous les aspects de la vie des Camerounais.

Pour Greenpeace Afrique, en réponse aux informations faisant état de plus de 40 morts et de quelque 600 personnes affectées par l’épidémie de choléra dans la région de l’Extrême-Nord, cette crise sanitaire aurait pu et dû être évitée. Ce faisant, indique Greenpeace, «il serait lamentable pour le régime camerounais de continuer à parler de l’émergence économique en 2035».

Appelant le régime à offrir le droit à un environnement propre à tous les Camerounais, elle affirme que ce serait un euphémisme que de dire que les équipements publics s’effondrent, le système de santé publique et le système social, «défaillants», devant être profondément réorganisés et dotés d’une base solide pour permettre au pays de répondre efficacement aux besoins de tous les citoyens.

Selon le dernier rapport de situation sur la gestion de l’épidémie, publié le 2 novembre dernier par le ministère de la Santé publique, le choléra, dont l’épidémie s’est déclarée depuis le 14 juillet et qui touche actuellement 4 régions sur les 10 que compte le pays, a déjà fait 44 morts dans l’Extrême-Nord et le Nord du Cameroun.

Le rapprochement avec Afrique, « point fort » du président suisse sortant

Le président de la Confédération suisse, Alain Berset, dont le mandat d’un an prend fin en décembre, s’est félicité des bonnes relations entre son pays et l’Afrique, soulignant en avoir fait « un point fort » du bilan de son magistère.« Je suis convaincu que nous avons réussi au cours des derniers mois à resserrer encore davantage les liens qui unissent traditionnellement la Suisse et de nombreux pays d’Afrique », a déclaré le président Berset dans une interview à « Reflets Suisse-Afrique », un journal électronique spécialisé sur les relations entre la Suisse et l’Afrique.

Le président de la Confédération suisse, plus haute personnalité officielle de Suisse, est élu par l’Assemblée fédérale, constitué par le Conseil national et le Conseil des États. D’une durée d’un an, son mandat va du 1er janvier au 31 décembre.

« Je suis moi-même allé au Kenya, les présidents du Mozambique et du Bénin sont venus en Suisse en visite officielle, et je me suis souvent entretenu avec des chefs d’État ou de gouvernement africains en marge de rencontres internationales (ONU, Francophonie, World Investment Forum, World Economic Forum) », a affirmé le président suisse, 46 ans et membre du Parti socialiste.

Il a ajouté : « Le monde doit aujourd’hui affronter des défis que nous ne pourrons relever qu’ensemble. L’Europe et l’Afrique, notamment, ont tout intérêt à saisir les opportunités dans les domaines politiques, économiques et culturels et à renforcer leur coopération au niveau international ».

Insistant sur ce qu’il en sait sur de «de nombreux pays africains », le président suisse a dit avoir retenu à leurs actifs une amélioration des conditions préalables au développement de la démocratie et de l’état de droit, au progrès économique et à la lutte contre la pauvreté, ainsi qu’à l’accès à l’éducation et à la santé pour une plus grande partie de la population.

« La Suisse soutient les efforts engagés, en coopérant dans le domaine de l’entraide judiciaire, par exemple, en favorisant les échanges commerciaux, ou encore dans le cadre de la coopération au développement. Les liens qui nous unissent sont divers et les moyens d’approfondir encore davantage nos relations sont tout aussi nombreux », a-t-il renchéri.

Par ailleurs, Alain Berset a relevé au niveau étatique que la Suisse est « en train d’initier toute une série d’accords de suppression de la double-imposition avec plusieurs pays africains, ainsi que certains accords de Protection et de Promotion de l’Investissement ».

« Enfin, a-t-il souligné, les accords aériens figurent également en priorité dans cet arsenal d’accords sectoriels qui sont déterminants dans l’établissement de bonnes conditions-cadres offertes aux acteurs économiques suisses en Afrique ».

Entrepreneuriat : lancement à Abidjan de la 2è phase du Projet Citi Payed

La deuxième phase du Projet Pan African Youth Entrepreneur Development (Payed), soutenu par la Fondation Citigroup, a été lancée officiellement vendredi à la Maison de l’entreprise à Abidjan-Plateau, selon une note transmise lundi à APA.Ce projet, initié par l’ONG Technoserve, vise notamment « la résolution durable du problème du chômage ». Il a également pour but de former les jeunes à l’insertion professionnelle et à la mise en œuvre de leurs plans d’affaires. 

A travers cette nouvelle approche, le Projet Citi Payed devrait permettre de « soutenir les dynamiques entrepreneuriales existantes afin qu’elles soient des modèles pour ceux qui hésitent encore à démarrer leurs projets d’entreprise ».

Il cible par ailleurs les activités dans le domaine du commerce de produits de forte consommation communément appelé « boutique » ou « superette ».  Une niche d’activité qui constitue pour Technoserve une énorme opportunité. 

Edwige Folquet, représentant le bailleur Citi Foundation, a marqué sa « satisfaction quant à la réussite de la première phase et a exhorté les participants à ce deuxième acte à s’approprier le projet afin que celui-ci soit tout aussi une réussite ».

 Pour cette deuxième phase, « ce sont près de 360 propriétaires, gérants ou employés d’une boutique/superette ou porteurs de projets (vente au détail de produits alimentaires, cosmétiques, hygiéniques, manufacturés) qui ont été sélectionnés », a expliqué M. Alexis Anouan, chef de projet. 

Cet accompagnement intervient dans le cadre du Programme Global Pan African Youth Employment Development dénommé Citi Payed Côte d’Ivoire. Il est mis en œuvre par le Cabinet américain Technoserve sur financement de « Citigroup/Citi Foundation ».

Le projet Payed est également mis en œuvre en Tanzanie, au Kenya et au Nigéria. Il s’articule autour de « la promotion de l’entrepreneuriat et de l’accès au financement, la formation et l’insertion socioprofessionnelle et les partenariats stratégiques, techniques et financiers ».

Téléphonie mobile : près de 20 millions d’abonnés au Cameroun

Les abonnés actifs des opérateurs de téléphonie mobile en activité au Cameroun sont au nombre de 19,7 millions sur une population totale estimée à 25 millions d’habitants, a appris APA lundi auprès de l’Agence de régulation des télécommunications (ART).Rien que pour l’année 2017, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) révèle que 889 556 nouveaux abonnés ont été enregistrés, soit une augmentation de 4,73 % par rapport à l’année précédente.

Le régulateur explique que cette dynamique traduit la maîtrise par les opérateurs des procédures d’abonnement recommandées par les dispositions de la décision du 3 septembre 2015 fixant les modalités d’identification des abonnés et des équipements terminaux des réseaux de communications électroniques.

Selon l’ART, « avec l’entrée en vigueur du dispositif favorable à la portabilité des numéros, qui exige de mettre un accent particulier sur la satisfaction réelle des clients, cette hausse du nombre d’abonnés rend compte du renforcement des pressions concurrentielles qui s’exercent entre les opérateurs en vue de la conquête de nouvelles parts de marché ».

En outre, l’ART note que le taux de pénétration des services de téléphonie mobile s’est établi à 84,85 % à la période sous revue, soit une hausse de 1,73 point par rapport en 2016.

En d’autres termes, 8 Camerounais sur 10 ont accès aux services offerts par l’un des quatre opérateurs en activité dans le pays.

L’ART renseigne que l’évolution globale du nombre de cartes SIM actives est restée très solide. Elle remarque aussi un recrutement d’une nouvelle clientèle à travers une amélioration substantielle du niveau de couverture ainsi que des services proposés par les opérateurs de téléphonie mobile.

Sénégal : baisse de l’activité des industries des matériaux de construction en septembre

L’activité des industries des matériaux de construction a enregistré un recul de 9,8% au mois de septembre 2018 par rapport au mois précédent, a appris lundi APA auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon cette structure, ce résultat est relativement lié à une baisse de la production de ciment durant la période sous revue.

En référence à celle de septembre 2017, la production des industries des matériaux de construction a régressé de 2,0%. Le cumul sur les trois premiers trimestres de 2018 a crû de 3,9% comparé à celui de la période correspondante de l’année 2017.

La Commission des droits de l’homme recense les dysfonctionnements de la présidentielle camerounaise

La Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL) du Cameroun a recensé, dans un rapport parcouru lundi à APA, «des points négatifs» avant, pendant et après l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.Entre autres, cet organe public, qui a déployé 180 observateurs à travers l’étendue du territoire, regrette «l’emphase mise sur la présentation du bilan du dernier septennat du candidat du parti au pouvoir dans les médias publics et les divers reportages sur les activités des équipes de campagne déployées sur l’ensemble du territoire», se soldant par «un taux déséquilibré d’occupation des temps d’antenne dans lesdits médias», en faveur du candidat Paul Biya.

Le document, en dehors des votes organisés dans des casernes militaires, a noté des consignes de vote données le jour du scrutin aux électeurs par certains chefs traditionnels ou par certaines élites notamment dans les zones rurales, des dignitaires se recrutant dans les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir).

La CNDHL mentionne, au mépris des dispositions légales et règlementaires, le regroupement de certains bureaux en plein air, souvent juxtaposés et autour aux chefferies traditionnelles, le prolongement de la campagne par certains partis politiques devant les bureaux de vote, la distribution des gadgets et le maintien ostentatoire des affiches de certains partis à proximité de certains bureaux de vote le jour du scrutin.

Ses observateurs ont également mentionné le fait que des élites locales patrouillaient dans des bureaux de vote, «ce qui s’apparentait à une forme d’intimidation des électeurs et des responsables des bureaux de vote», l’absence de dispositifs de sécurité autour de certains sites, le faible engouement à la participation électorale, des anomalies dans le fichier d’enrôlement avec une «disparité des chiffres», ou encore la manipulation des populations à travers les réseaux sociaux.

D’une manière générale, et sans remettre en cause la victoire du président sortant, Paul Biya, concrétisée par 71,28% des suffrages valablement exprimés pour un taux de participation de 53,85%, la CNDHL souligne les nombreuses anomalies constatées sur les listes électorales, lesquelles auront empêché nombre d’électeurs d’exercer leur droit de vote, la faible participation des électeurs à la présidentielle au regard du nombre d’électeurs inscrits et du nombre de votants.

La Commission déplore également la non maîtrise des opérations de vote et les dispositions qui les régissent, par les membres des commissions locales de vote, l’absence d’espaces réservés par les collectivités territoriales pour l’apposition des affiches de campagne, ce qui a occasionné un affichage désordonné.

Avant de formuler une série de recommandations, elle fait également état de l’inégalité observée entre les candidats sur certains points du processus électoral, ainsi que la manipulation des populations sur les réseaux sociaux à travers la propagation de fausses nouvelles liées à l’élection.

Le Syli est à la CAN grâce à une «équipe compétitive» (pdt fédération)

Le Syli national de Guinée, qualifié pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de football prévue en juin prochain au Cameroun, doit cette performance à la mise sur pied d’une «équipe compétitive » basée sur une vaste mobilisation des «meilleurs» joueurs «du moment», a déclaré, lundi à Conakry, le président de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT).« Nous avons pu mobiliser les meilleurs Guinéens du moment, mettre une équipe compétitive», a notamment indiqué), Mamadou Antonio Souaré, qui était l’invité d’une radio locale, 24h après la qualification du Syli national, malgré son match nul à domicile (1-1) face à la Côte d’Ivoire.

«Tout est parti, surtout du programme de développement du football jeune. Parce que notre équipe a une moyenne d’âge aujourd’hui de 22-23 ans », a-t-il souligné avant d’ajouter : « on a pris un staff technique performant et on a recherché les joueurs sur tous les continents nous avons une banque de données de plus de 500 joueurs guinéens qui sont à l’étranger».

La qualification de l’équipe nationale de Guinée à la prochaine Coupe d’Afrique des nations est d’autant plus appréciée par les sportifs guinéens que le Syli était absent de la dernière CAN jouée au Gabon en 2017.    

L’ambition énergétique de Patrice Talon au menu de la presse béninoise

Les journaux béninois de ce lundi font la part belle à la rencontre entre le chef de l’Etat Patrice et les entreprises pour le financement du sport mais aussi aux efforts du gouvernement pour l’autonomie énergétique.L’Evènement précis informe que « (Patrice) Talon lance le financement privé du sport » lors d’une audience à la Marina avec les chefs d’entreprises. Ce journal souligne que l’Etat béninois veut associer les entreprises privées et publiques dans sa dynamique de développement du sport.

Pour ce faire, la loi des Finances 2019 prévoit une taxe à hauteur de 1/1000 du chiffre d’affaires hors TVA des entreprises. Une taxe qui va permettre à l’Etat d’avoir plus de ressources pour mieux financer le sport.

A en croire La Nation, avec cette nouvelle vision du chef de l’Etat, « le Bénin fera parler de lui dans le domaine du sport ». Le quotidien national rapporte les propos de Patrice Talon, selon qui, « si on veut vraiment construire des champions, il faut se donner les moyens et forcer un peu la marche ».

De son côté, L’Autre Quotidien, annonce que « Patrice Talon fait confiance aux entreprises » pour le développement et la promotion du sport béninois.

L’autre sujet abordé par la presse béninoise, c’est l’indépendance énergétique. Selon Jean-Claude Houssou, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Mines cité par L’Opinion aujourd’hui, « le Bénin va vers une véritable autonomie énergétique ».

En effet, ce journal explique que dès son accession au pouvoir en 2016, Patrice Talon avait pris le pari de fournir de l’électricité à tous les Béninois. Des négociations ont aussitôt été menées et ont permis de bénéficier d’une puissance complémentaire de 60 mégawatts de la part de la Communauté électrique du Bénin (CEB). En plus, deux centrales 120 mégawatts sont en train d’être construites.

Selon le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Mines interviewé par L’Evènement Précis, « l’énergie est aujourd’hui disponible dans notre pays pour tous les besoins ».

Poursuivant, le ministre a soutenu dans les colonnes du journal que « le Bénin fait partie aujourd’hui des pays qui rassurent. L’énergie est au cœur du Bénin qui est devenu une terre d’opportunité. Car l’Etat a placé le secteur énergétique au rang de priorité dans le Programme d’actions du gouvernement (PAG) avec 10 % des projets qui y sont consacrés ».

Dans Nord Sud Quotidien, « Houssou parle des avancées dans le secteur énergétique » en faisant constater qu’aujourd’hui la souffrance de la population avec les coupures intempestives est désormais conjuguée au passé. Cela en raison des actions posées dans le secteur énergétique en 2 ans et demi de gestion du pouvoir Talon.

L’Economiste en conclut qu’il y a « de nouvelles perspectives pour l’efficacité énergétique » au Bénin.

Cameroun : les mototaxis assurent 61% du transport urbain à Douala

Les mototaxis assurent 61% du transport urbain de Douala, la deuxième ville du Cameroun, d’après une étude de la Communauté urbaine de Douala (CUD) dont APA a reçu copie lundi.Portant sur le Programme de mobilité urbaine soutenable (PMUS), cette étude démontre l’insuffisance qualitative et quantitative des services de transport public, couplée à la faiblesse de la réglementation et de la police de la circulation, la congestion du trafic et à l’incivisme de la population. Ces maux ont des conséquences négatives sur la santé et la sécurité des populations.

A en croire Prisca Lablonde Tene Mbimi, chef du service des Transports et de la Mobilité à la Communauté urbaine de Douala, « les études menées dans le cadre de l’élaboration du PMUS montrent que la part modale des mototaxis s’élève à près de 61%. A cet effet, il est important d’organiser les déplacements par ce mode ».

Dans cette perspective, a-t-elle insisté, il « a été proposé de professionnaliser ce secteur à travers le développement d’un programme en partenariat avec les associations, qui consiste à s’appuyer sur les organisations existantes pour créer un climat de confiance, identifier les motos-taximen et améliorer la sécurité des usagers ».

Pourtant, au regard du poids des mototaxis dans le transport urbain dans une ville de plus de trois millions d’habitants comme Douala, la stratégie du PMUS repose sur le transport de masse permettant la prise en compte du rôle économique stratégique de Douala et ses besoins en termes d’intermodalité, de multimodalité, de hiérarchisation du réseau de transport et bien évidement de l’articulation entre urbanisme et transport, note la CUD.

En attendant de voir la courbe s’inverser, la municipalité envisage l’amélioration de la qualité de service par des mesures annexes en initiant le développement d’une plateforme de réservation et de notation des conducteurs de mototaxis.

Il en est de même de la limitation du nombre de points de chargement sur les routes bitumées afin de mettre un terme au désordre vécu actuellement à Douala.

En l’absence des chiffres fiables du fait notamment de la non immatriculation des mototaxis dans les fichiers du ministère des Transports et de la Communauté urbaine, certaines sources situent le nombre de mototaxis à plus de 150.000 qui opèrent quotidiennement dans la métropole économique camerounaise.

La naissance du Prophète Mohamed célébrée mardi au Tchad

Maouloud El-nebi ou l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (Paix et salut sur Lui) sera célébré au Tchad demain mardi, une journée fériée et chômée, selon un communiqué du ministre de la Fonction publique.L’évènement sera marqué, à en croire le Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad (CSAI), par une veillée organisée à la Grande mosquée « Roi Fayçal » de N’Djaména.

« Après la cérémonie officielle à la grande mosquée Roi Fayçal, les autres mosquées du pays peuvent aussi organiser de commémoration de lecture du Coran et des louanges au prophète Mohamed. La commémoration peut durer une semaine ou plus selon le programme de chaque mosquée », a confié, à APANEWS, Abakar Idriss du service communication du Conseil supérieur des affaires islamiques.

PDCI: Jean Marc Bédié relevé de ses fonctions de président du Comité de gestion du site web

Jean Marc Bédié, président du Comité de gestion du site web et de l’économie numérique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a été relevé de ses fonctions, selon une note dont APA a reçu copie lundi.« Jean Marc Bédié Anyra est relevé de ses fonctions de président du  Comité de gestion du site web et de l’économie numérique du Pdci »,  indique la note signée, dimanche, par le président du parti, Henri Konan  Bédié, qui donne instruction au secrétariat exécutif aux fins  d’«exécution de la décision ».

Cette mesure  intervient après une tentative de rapprochement de M. Bédié et Alassane  Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien, menée par Jean Marc Bédié, à  travers une pétition visant à impliquer des cadres de la formation  politique et des militants de base.  

Le  Secrétariat exécutif du Pdci, dirigé par Kakou Guikahué, avait réagi  dans un communiqué, insinuant que « le président n’a mandaté personne  pour faire signer une pétition » quelconque, dénonçant un acte « aux  objectifs douteux visant à semer le trouble dans l’esprit des militants  ». 

Des personnes dont Jean Marc Bédié se  disant mandatées par Henri Konan Bédié avaient approché des délégués,  des secrétaires généraux de section, des présidents de comité de base et  des militantes pour obtenir la signature d’une pétition afin de concilier MM. Bédié et Ouattara. 

M. Guikahué  qui se veut ferme sur le retrait du Pdci du Parti unifié Rhdp   (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la  coalition au pouvoir présidée par M. Ouattara, a invité les militants «à  demeurer vigilants et tournés vers la conquête du pouvoir d’Etat en  2020 ».   

Crise anglophone et budget 2019 à la Une des journaux camerounais

La tenue annoncée d’une conférence sur la crise anglophone fait les choux gras des journaux camerounais parus lundi, avec en prime quelques conjectures sur la proposition de Loi de finances 2019 déposée au Parlement par le gouvernement.Se tiendra, se tiendra pas ? Telle est la grande préoccupation affichée en couverture de l’hebdomadaire de langue anglaise The Post au sujet de l’organisation, annoncée dès mercredi à Buea (Sud-Ouest), de la Conférence de tous les Anglophones.

La question se pose avec d’autant plus d’acuité, selon la publication, que des rumeurs persistantes font état de pressions diverses, exercées par le gouvernement pour faire échec à ce conclave organisé sous les auspices du cardinal Christian Tumi et avec l’assentiment de la communauté internationale, mais dont la déclaration de manifestation publique n’a toujours pas reçu de réponse des autorités.

Dans les couloirs, Intégration confirme «des craintes» des pouvoirs publics en rapport avec la «All Anglophone Conference», objet d’une réunion la semaine dernière au ministère de l’Administration territoriale : avec sa hiérarchie, le gouverneur de la région du Sud-Ouest est venu faire le point, eu égard aux enjeux stratégiques, sécuritaires et symboliques de cet événement étalé sur deux jours mais dont la tenue n’a pas encore été formellement validée par les autorités de Yaoundé.

 L’enjeu de ces assises est pourtant crucial, appuie La Voix du Centre, en ce sens qu’elles permettront de formaliser les revendications de la communauté anglophone, qui seront ensuite présentées au gouvernement et autres composantes de la société en vue d’un dialogue national de résolution d’une crise violente qui dure depuis octobre 2016.

 «Il faut arrêter avec cette sale guerre !» s’écrie The Voice qui, depuis son début, a comptabilisé environ 1000 tués chez les sécessionnistes «ambazoniens» et quelque 200 autres dans les rangs des forces de défense et de sécurité.

 Les séparatistes ambazoniens sont en train de manger leurs propres enfants, soupire The Rambler cependant que, pour L’Épervier, seule une vraie décentralisation constituera la solution à cette crise.

 Les couvertures de Eden, Le Jour, Mutations et The Guardian Post affichent le portrait de Christopher Fomunyoh, directeur régional pour l’Afrique du National Democratic Institute (NDI), proche du Département d’État américain et qui tire la sonnette d’alarme sur le pourrissement de la situation dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

«Aujourd’hui, le Cameroun est plus que jamais divisé, polarisé, fragilisé. La sécurité des citoyens est fortement menacée. En dépit de l’habillage juridique, la légitimité du gouvernement actuel est sérieusement remise en question par des millions de nos compatriotes et amis du Cameroun à travers le monde. La crédibilité de nombreuses institutions clés, dont le Conseil constitutionnel nouvellement créé, est en jeu. Le recours à la force et à la violence physique, la propagation du discours de haine, la stigmatisation ethnique sont devenus monnaie courante dans le débat public, et conduisent forcement à des tensions dans les relations entre les représentants de l’État et les populations civiles», peut-on lire dans sa déclaration publiée par ces journaux accompagnée de propositions en 10 points.

 «C’est avec le président de la République qu’il faut négocier, et non avec quelle que autre personne, car c’est avec son ennemi, et uniquement celui-ci, que l’on négocie la paix. Ce dernier a tendu la main, au cours de son discours d’investiture le 6 novembre dernier, il faut la saisir, indifféremment de l’opinion que l’on se fait du personnage», tranche l’historien et homme politique Enoh Meyomesse dans une tribune publiée par Défis Actuels.

 Pour cet homme, dont on ne peut pourtant pas dire qu’il soit proche du pouvoir, il s’agit d’une question de bon sens et d’intelligence politique : poser comme préalable l’illusoire départ de Paul Biya, ou lui dénier un pouvoir de décision est tout bonnement stupide, car c’est lui qui détient de manière monopolistique la signature du Cameroun.

 Le même Défis Actuels s’est penché sur le projet de loi portant Loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2019, jugé recevable par la commission des finances de l’Assemblée nationale et en augmentation de 161 milliards FCFA, soit 4,3% par rapport à l’année 2018.

 Il s’agit d’une proposition de 4.850,5 milliards FCFA, clarifie le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, avec un accent que les pouvoirs publics voudraient mettre sur le processus de décentralisation, les services sociaux de base ou encore la construction des infrastructures.

 De nouvelles taxes seront introduites dès l’année prochaine, précise Le Quotidien de l’Économie, notamment les boissons gazeuses importées, les cosmétiques, les articles de friperie, les pneumatiques, les véhicules d’occasion, les logiciels et applications téléchargés par des téléphones ou tablettes.

 S’agissant de la ventilation de ce budget, comme en 2018, le ministère des Enseignements secondaires va garder la plus grosse enveloppe budgétaire en 2019, suivi par les Travaux publics, renchérit Intégration.

Quels sont les meilleurs Africains de Premier League cette saison ?

La Premier League, championnat d’élite anglaise, regorge une panoplie de joueurs de toutes les nationalités. Réputé championnat le plus difficile d’Europe, L’English Premier League est souvent le championnat de rêve des joueurs professionnels de toutes les contrées.Chaque saison, plusieurs joueurs rentrent en lice avec leurs clubs. Les joueurs Africains eux aussi ne restent pas en marge. Ainsi, ils sont plus d’un africain évoluant en Angleterre avec Chelsea, Liverpool, Manchester City, Tottenham, Crystal Palace ou même Huddersfield. Si la plupart des africains enchaînent des bonnes performances, il y a bien d’autres qui se battent pour y arriver.  Quels sont donc les meilleurs africains de Premier League en ce début de saison? Dans cet article nous allons évoquer ces africains qui font gagner leurs clubs et permettent aux bookmakers fans de ces clubs de se faire des fortunes sur  betFirst Casino.

Pierre-Emerick Aubameyang

La crème des crèmes de l’Afrique en Angleterre à l’heure actuelle, c’est indéniablement l’attaquant gabonais des Gunners. Provisoirement meilleur buteur de Premier League, Il compte à son actif sept buts en ce début de saison après seulement douze matchs. Auteur de dix buts dans l’élite anglaise l’exercice précédent, Aubameyang fait déjà mieux et pourrait battre son record pour sa deuxième saison après son départ du club de première division allemande, le Borussia Dortmund.

Mohamed Salah

Meilleur joueur de Premier League en 2017, ballon d’or africain ou encore meilleur joueur arabe pour la presse sportive, l’attaquant égyptien évoluant sous les ordres de Jürgen Klopp a porté presque seul Liverpool au sommet du football européen la saison dernière. Cette saison encore, celui que les supporters de Liverpool appellent «Egyptian King» est en phase de récidiver pour cet acte. Déjà auteur de six buts cette saison en douze apparitions, l’ancien de Chelsea ou de Rome en a plaqué trente-deux en 2017-2018. En ce début de saison, ses statistiques ne sont pas autant exécrables.

Sadio Mané

À 26 ans, le feu follet des Lions Sadio Mané hisse le nom du Sénégal dans l’arène du football mondial. Auteur d’une saison 2017-2018 régulière avec dix buts en championnat d’Angleterre, l’attaquant sénégalais de Liverpool semble prendre le pli. En onze matchs seulement, l’ancien pensionnaire de Southampton écrit sans doute une nouvelle belle page. Six buts inscrits, Mané ne s’arrêtera sûrement pas car le championnat n’est qu’à sa douzième journée. Véritable machine à marquer aux côtés de son coéquipier Salah, les deux africains portent les Reds à la deuxième place au classement.

Riyad Mahrez

Joueur au parcours élogieux, le milieu offensif ou l’ailier droit algérien a connu une ascension fulgurante depuis Quimper en passant par le Havre ou même Leceister. Pensionnaire de Manchester City, le joueur de 27 ans fut champion d’Angleterre avec Leicester. Enrôlé chez les citizens cet été, Mahrez fait déjà ses preuves sous les ordres de Pep Guardiola. Titulaire six fois sur les onze matchs joués, la star algérienne a déjà marqué quatre buts cette saison. Souvent remplaçant depuis le début de cet acte, Riyad Mahrez ferait mieux ses preuves si le technicien espagnol lui faisait plus confiance.

Wilfried Zaha

International ivoirien depuis janvier 2017, l’attaquant de Crystal Palace connait un début de saison épatant, Zaha (10 matchs, trois buts). Meilleur artificier de son club, l’attaquant de la Côte d’Ivoire est l’un des piliers de son club. L’ancien de Manchester United est dans le top des meilleurs buteurs du continent africain au Royaume-Uni. Il pourrait également mettre des buts et mieux se repositionner dans ce classement.

Outre les joueurs précités, d’autres cadres des équipes africaines connaissent un début de saison au ralenti. C’est le cas de Jean-Mickaël Seri qui répond par un but en douze rencontres disputées malgré la mauvaise forme de son club Fulham ; 20è provisoire au classement.

 A cette liste d’africains qui peuvent s’améliorer à l’avenir, on note le béninois d’Huddersfield Steve Mounié, le nigérian Victor Moses, le défenseur marocain de Wolverhampton Romain Saïss ou encore le joueur guinéen de Liverpool Naby Keïta.

Plusieurs joueurs africains se tutoient et s’équivalent en Angleterre. Certains ont la chance d’évoluer avec des clubs très huppés qui facilitent leur progression. D’autres encore bien que liés au rêve anglais se battent comme de beaux diables dans un bénitier dans des clubs modestes pour assurer le maintien dans le championnat de première division d’Angleterre. 

Ainsi l’essor des uns peuvent s’avérer fulgurante tandis que d’autres peuvent faire des revirements en milieu de saison afin de réaliser leurs objectifs.

Société, politique et sport au menu de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parus lundi reviennent sur l’actualité nationale marquée par la défaite des Etalons du Burkina (1-2), la veille à Luanda, face à l’Angola, sans oublier la rentrée politique de l’ex-parti au pouvoir et la grève annoncée pour protester contre la hausse du prix du carburant.«Augmentation du prix du carburant: la CCVC (Coalition contre la vie chère, Ndlr) précise son action du 29 novembre», titre le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Selon ce journal, la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère ont appelé à une grève générale de 24 heures sur toute l’étendue du territoire national, le jeudi 29 novembre prochain, pour disent-elles, protester contre cette décision du gouvernement d’augmenter le prix du carburant.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya titre: «Hausse du prix du carburant: Une grève générale en vue», soulignant que la CCVC a animé, samedi dernier à Ouagadougou, une conférence de presse pour exprimer son mécontentement suite à la hausse du prix du carburant.

Le même journal, en politique, parle de la rentrée politique du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) titrant : «Veillée d’armes pour les élections de 2020».

Evoquant cette actualité, les journaux privés L’Observateur Paalga et Le Pays reprennent, en chœur, les propos du président du CDP, Eddie Komboigo qui déclare que «le régime actuel n’est pas loin d’un dépôt de bilan».

Le journal Le Quotidien enfonce le clou lorsqu’il cite le président du CDP qui dit que «le gouvernement Thiéba devrait tirer les conséquences de son échec et rendre sa démission».

En sport, les journaux commentent largement la défaite des Etalons (1-2) des Etalons du Burkina Faso, hier dimanche, face à l’Angola, lors de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2019.

A ce sujet L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, croit savoir que «Les Etalons s’éloignent de la CAN 2019», là où Le Pays fait observer que «Les Etalons se compliquent la tâche après la défaite de Luanda».

A son tour, Le Quotidien ironise quand il mentionne en guise de titre : «Eliminatoires CAN 2019/Angola-Burkina (2-1) : Et voici le retour des calculettes».

Justice et sécurité au menu de la presse centrafricaine

La presse centrafricaine parcourue lundi par APA traite du transfert à la Cour pénale internationale (CPI) d’Alfred Yékatom Rombhot, un chef anti-balaka, de la fin de formation des policiers et gendarmes et de la prolongation de 30 jours du mandat de la mission onusienne en RCA.« Le gouvernement autorise le transfert d’un député à la Cour Pénale Internationale », titre le RJDH, soulignant que c’est depuis plusieurs mois que la Cour Pénale internationale, les organisations de la société civile et le gouvernement centrafricain évoquent le dossier Alfred Yékatom Rombhot.

Le journal ajoute que c’est dimanche dernier que les autorités centrafricaines auraient été saisies d’un mandat d’arrêt de la CPI souhaitant que le gouvernement collabore pour que l’élu soit transféré à La Haye. Une question  qui aurait été également discutée lors du conseil des ministres avant l’approbation du transfert à la CPI.

Centrafric Matin précise, pour sa part, que le député de Mbaïki II, Alfred Yékatom Rombhot, est poursuivi par la CPI pour crime de guerre et crime contre l’humanité. Le journal renseigne que  d’autres bourreaux sont dans le collimateur de la justice internationale.

De son côté, L’Evènement relève que l’élu de Mbaïki a été arrêté le 29 octobre à l’Assemblée nationale après avoir perturbé la session d’élection du nouveau président de cette institution en tirant à balle réelle dans l’hémicycle pour manifester son mécontentement suite à la destitution de l’ancien président de l’Assemblée Nationale Abdou Karim Meckassoua. C’est à bord d’un avion spécial affrété par la CPI samedi dernier qu’Alfred Yekatom Rombhot, l’un des redoutables chefs des miliciens anti-balaka et ancien élément de l’armée nationale en désertion, a quitté Bangui à destination de la Haye.

Sur la « sortie officielle de 500 policiers et gendarmes à Bangui »,  Le Langage informe que ces stagiaires viennent de boucler sept mois de formation.

Le journal ajoute, que depuis 2011, la Centrafrique n’a pas recruté de forces de défense et de sécurité.

Et cette occasion a permis ainsi au Président de la République, Faustin Touadera, d’interpeller les nouvelles recrues sur leur devoir professionnel en ayant toujours en souvenir que «  la RCA est un pays de droit, (et) il revient aux agents de l’ordre que vous êtes de faire respecter la loi par tous. C’est pour vous un devoir absolu ».

Sur le renouvellement du mandat de la mission onusienne en RCA,  Ouragan Infos titre « New York : problématique sur le renouvellement du mandat de la MINUSCA, duel d’influence entre la Russie et la France ».

Le journal note que « les sages ont toujours tendance à dire lorsque deux éléphants se battent, ce sont les herbes qui en paient les conséquences, pourvu que les discussions aillent mieux et pour le bien de la RCA, meurtri et aplani par une langoureuse crise qui a tant ruinée le pays de Boganda ».

Le Quotidien de Bangui annonce que l’ONU est divisée sur le maintien ou non de la MINUSCA en RCA. Pour le journal, « la position de la France est incertaine, face à l’opposition des deux superpuissances. Mais d’ici peu, la situation de la RCA sera claire, par la résolution qui y sera prise par le Conseil de Sécurité de l’ONU ».

Pour sa part, L’Expansion annonce que «  le Conseil de sécurité accorde un +renouvellement technique+ d’un mois à la MINUSCA », une résolution adoptée jeudi à l’unanimité jusqu’au 15 décembre 2018.

Vers une augmentation de 161 milliards f cfa du budget du Cameroun

Le gouvernement camerounais a déposé sur la table du Parlement actuellement en session ordinaire une proposition de budget pour 2019 arrêtée en recettes et en dépenses à 4.850,5 milliards FCFA, soit une augmentation de 161 milliards FCFA par rapport à l’exercice qui s’achève.Sur la base de cette enveloppe, les dépenses courantes devraient se situer à 2.465,5 milliards FCFA, les dépenses en capital à 1.327,6 milliards FCFA et le service de la dette publique à 1.057,4 milliards FCFA.

Dans la proposition de Loi de finances, le gouvernement table sur des recettes non pétrolières de 3.079,5 milliards FCFA, des recettes pétrolières et de gaz de 450 milliards FCFA, des prêts projets de l’ordre de 588 milliards FCFA et des émissions de titres publics pour 260 milliards FCFA.

Dans le même ordre d’idées, les financements bancaires sont prévus pour se situer à 65 milliards FCFA, les appuis budgétaires des partenaires au développement à 329 milliards FCFA, et les dons à hauteurs de 79 milliards FCFA.

Maouloud, politique et sport en couverture des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue lundi à APA propose un menu varié, allant du Maouloud 2018 au sport, en passant par la politique.« Gamou (Maouloud) 2018-Tivaouane (capitale de la Tidjaniya) paix sa note », titre L’Observateur, dans lequel journal, Pape Malick Sy affirme : « Que les politiques sachent que ce pays ne les appartient pas… »

Nos confrères rapportent également les propos du Khalife général des tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour à Idrissa Seck, leader du parti Rewmi : « Vous devez être l’un des principaux artisans de la paix ».

« Célébration de la naissance du prophète-Tivaouane dans la ferveur du Maouloud », écrit Vox Populi dans sa manchette, dénombrant déjà un mort et 75 blessés dans 16 accidents.

Pour la 117ème édition de son Gamou, Le Quotidien informe que « Tivaouane (est) Sy prête », faisant dire à Sud Quotidien : « Tivaouane, au rythme du Maouloud ! »

En politique, l’ancien Premier ministre, Aminata Toué dite « Mimi clôt le débat » dans L’As à propos de la polémique autour de l’avis du Comité des droits de l’homme de l’ONU sur l’affaire Karim Wade.

« Les observations du Comité des droits de l’homme sont caduques et sans objet. Les recommandations de ces 18 experts ne sont pas au dessus des décisions des cours et tribunaux des Etats », affirme Mimi Touré.

« Embastillement d’opposants et attaques contre la société civile-Macky fait feu de tout bois », note Walf Quotidien.

Pendant ce temps, EnQuête affiche « les réformes d’Amadou Bâ (ministre de l’Economie) relatives aux tensions de trésorerie, au secteur privé et au Plan Sénégal Emergent (PSE).

Selon nos confrères, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan annonce une batterie de réformes dont la réduction des délais d’attente très longs sur les procédures de passation de marchés.

« Train Express Régional-La première rame est arrivée à Dakar, hier », titre Le Soleil.

Parlant de sport, ce quotidien national revient sur la 5ème journée des éliminatoires de la Can 2019 et indique que « les Lions passent dans la douleur » devant la Guinée-Equatoriale (1-0).

« Can 2019-Guinée-Equatoriale/ Sénégal (0-1) : Des Lions solides leaders », renseigne EnQuête.

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets avec un accent particulier sur les relations Maroc-Algérie, la 11e édition du Forum africain des infrastructures, la situation agricole après les dernières précipitations et la victoire des Lions de l’Atlas contre le Cameroun aux éliminatoires de la CAN-2019.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que suite au discours royal du 6 novembre courant, au cours duquel le Roi Mohammed VI a appelé l’Algérie à dialoguer directement et franchement avec le Maroc pour ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux voisins, Washington a saisi la balle au rebond pour pousser Alger à répondre positivement et concrètement à la main tendue de Rabat.

En effet, pour le département d’Etat américain, l’amélioration des relations entre les deux voisins maghrébins aiderait à mieux résoudre les dossiers en suspens dans la région et à affronter ensemble les défis auxquels elle fait face. Selon le quotidien, un rapprochement entre les deux pays ouvrirait même, selon les Américains, la voie à une solution rapide au conflit factice, entretenu depuis plus de quatre décennies autour du Sahara marocain.

Ce rapprochement est d’autant plus souhaité qu’il permettra aux deux géants du Maghreb non seulement de faire efficacement face aux défis bilatéraux et régionaux qui ont pour noms terrorisme, trafic de drogue et immigration clandestine, mais surtout d’accélérer leur développement en se mettant sur les rails de l’intégration économique régionale tant attendue.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait constater que les infrastructures en Afrique prennent du retard, d’où le thème choisi pour la 11e édition du Forum africain des infrastructures (FAI) autour de « L’Afrique en quête d’un saut infrastructurel ».

Ainsi, les atouts du Maroc ont été mis en avant par Lahcen Daoudi, ministre des Affaires générales et de la gouvernance, mettant notamment l’accent sur la nécessité d’établir la convergence des politiques publiques pour cibler au mieux la mise en place d’infrastructures.

Il en a également profité pour évoquer les investissements établis au Maroc, dévoilant au passage qu’en termes d’IDE (investissements directs étrangers), le Royaume a déjà dépassé le niveau établi en 2017 à la même période.

Autre événement mettant en avant le Maroc: le lancement de la LGV qui honore toute l’Afrique, comme a tenu à le souligner Amadou Koné, ministre des Transports de la Côte d’Ivoire, ajoutant que le Royaume est un modèle à suivre avant de faire la liste des projets mis en œuvre à Abidjan (métro, extension de l’aéroport, etc.). Pour lui, le partenariat public-privé a été bénéfique et participe ainsi à la renaissance des infrastructures dans son pays.

+L’Economiste+ relève que cela fait au moins 25 ans que le Maroc n’a pas connu un niveau de pluviométrie aussi important à cette période de l’année. De quoi présager une campagne agricole exceptionnelle cette année?.

Pour le journal, c’est surtout le fait que les précipitations soient généralisées à l’ensemble des régions qui fait naitre l’optimisme. Et si ce n’est pas une récolte céréalière record à laquelle a droit le Maroc en fin de saison agricole, ce sera au moins une récolte en nette amélioration comparativement à la moyenne des dernières années.

Mais pour ce faire, rappelle un gros producteur de semences cité par le journal, « il faut que les pluies soient au rendez-vous en mars et avril prochains ». Les pluies à cette période sont en effet importantes pour concrétiser le potentiel agricole bâti grâce aux pluies actuelles.

En attendant, les milieux agricoles ne peuvent que se réjouir du niveau atteint par la pluviométrie actuellement. Comme le rapporte le quotidien, le cumul enregistré à fin octobre dernier s’établit à 1372 mm, soit au moins quatre fois plus que la moyenne enregistrée habituellement à cette même période. D’ailleurs, même les barrages, qui l’année dernière avaient par moment affiché des taux de remplissages critiques, sont désormais à des niveaux plutôt satisfaisants. En moyenne, ils affichent 60% de leur capacité théorique.

Au registre du sport, +Al Ahdath Al Maghribia+ informe que les Lions de l’Atlas ont composté leur billet pour la CAN 2019, grâce à une victoire historique contre le Cameroun (2-0) et une victoire des Iles Comores contre le Malawi (2-1).

Cette victoire permettra aux joueurs de la sélection de remporter chacun la somme de 250.000 DH à titre de prime, après un effort collectif qui a permis au Maroc de plier la qualification à une journée de la fin des matchs de poule, croit savoir le journal.

Suite à cette victoire qui met fin à 37 ans de disette face au Cameroun, le Maroc se retrouve à la tête du groupe avec 10 points, contre 8 points pour le Cameroun, tandis que le compteur du Malawi s’arrête à 6 points.

Un homme entrera dans l’histoire de la sélection. Il s’agit de Hakim Ziyech qui est le premier Lion à avoir offert la première victoire au Maroc face au Cameroun. Le joueur de l’Ajax Amsterdam, buteur à deux reprises (52e sur pénalty et 65e mn), a brisé la malédiction qui poursuit le Maroc depuis des décennies, écrit la publication.

L’Algérie étrille le Togo et obtient sa qualification à la CAN 2019

Les Fennecs d’Algérie ont battu les Éperviers du Togo, dimanche soir à Lomé, par quatre buts à zéro, obtenant ainsi leur ticket pour la CAN 2019 et compromettant les chances de qualification de son adversaire du jour.Avec cette défaite au terme de la 5ème journée des éliminatoires, le Togo confirme sa place de bon dernier du groupe D, avec 5 points. Il est devancé par la Gambie (5 points), tombeur du Bénin hier à Banjul (3-1).

Pourtant, il pourra se rattraper en cas de victoire face au Bénin l’an prochain, lors de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN. Mais les Écureuils, avec 7 points, joueront également leur qualification dans ce groupe où tous les scénarios sont encore possibles.

Éliminatoires CAN 2019: échec du Congo Brazza devant la RDC

Les Diables rouges du Congo ont été tenus échec, dimanche au stade Massamba Débat de Brazzaville, par les Léopards de la RD Congo (1-1) en match comptant pour les éliminatoires CAN 2019.Le  premier but de ce match qui a connu  en première mi-temps une pluie battante a été marqué par l’attaquant de la RD Congo, Malonga à la 25eme minute. Les Diables rouges vont égaliser à la 37ème minute de cette première mi-temps.

La reprise  après un peu plus d’une heure pour cause d’inondation de la pelouse, n’a pas permis à l’équipe des Diables rouges de faire la différence. Score final un but partout.

Ce match nul permet à l’équipe des Léopards de la RD Congo de garder son espoir de qualification à la phase finale de cette du Can Cameroun 2019 car, elle maintient sa place de deuxième dans ce groupe G, derrière le Zimbabwe.

Quatre personnes tuées dans un accident de la circulation dans le centre ivoirien

Une collision entre deux véhicules de type particulier a fait quatre morts, dimanche dans la matinée, sur la route de Tiébissou dans le centre ivoirien, a appris APA de source sécuritaire.« Le dimanche 18 novembre 2018 à 09h50 minutes, une collision entre deux véhicules de type particulier sur la route de Tiébissou à la hauteur du village d’Assangou a fait 5 victimes donc 4 décès certains », rapporte le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information soulignant que le rescapé de cet accident a été transporté par les secours au Centre hospitalier universitaire ( CHU) de Bouaké ( Centre-nord ivoirien). 

Environ 10.000 accidents de la circulation occasionnant plus de 900 décès  et plus de 12.000 blessés sont enregistrés annuellement en Côte d’Ivoire, révélait vendredi à Abidjan, Dr Désiré Echui Acka,  le directeur général de l’Office de la sécurité routière ( OSER) lors d’une campagne de sensibilisation des usagers de la route. 

Selon Dr Echui Acka, 95% de ces accidents dans le pays sont dus à des facteurs humains. « Il suffirait que les usagers respectent eux-mêmes le code de la route pour que 95% des accidents puissent être évités et que 90% des tués puissent être épargnés », estime-t-il.

Eliminatoires CAN 2019/ Le nul (1-1) qui qualifie Guinéens et Ivoiriens dans le groupe H

Le Syli National de Guinée et les Éléphants de Côte d’Ivoire ont validé leurs tickets pour Cameroun 2019 après leur match nul (1-1), dimanche au stade du 28 septembre de Conakry, en match comptant pour la 5è et avant-dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019.Quoique qualifiée pour Cameroun 2019 à l’entame du match, après le nul (2-2) entre la Centrafrique et le Rwanda, une heure plus tôt, dans le deuxième match du groupe, la Guinée a débuté la rencontre tambour battant pour cueillir à froid les Ivoiriens.

Profitant d’une mésentente entre le gardien ivoirien Sylvain Gbohouo et sa défense centrale, notamment, Jean-Philippe Gbamin nonchalant sur le coup, Mohamed Lamine Yattara pique une petite balle qui va se loger au fond des filets pour l’ouverture du score des Guinéens (1-0; 10è).

Ce but matinal du Syli National de la Guinée donne une réaction d’orgueil aux Éléphants ivoiriens qui vont assurer la parité au score sept minutes plus tard.

Jean Michael Séri, à la réception d’un coup-franc de Serey Dié mal dégagé par la défense guinéenne et dévié par Franck Kessié, trompe Ali Kéita, le portier du Syli National, pour l’égalisation ( 1-1; 17è). C’est le score à la pause en dépit des occasions de but de part et d’autre.

En deuxième période, les défenses muselent les attaques qui n’ont plus inscrit le moindre but pour terminer la rencontre sur ce score nul qui qualifie les deux pays avant terme.

1 Guinée  11pts+4

2 Côte d’Ivoire  8pts+4

3 Centrafrique  5pts-4

4 Rwanda    2pts-4

6è et dernière journée 22 mars 2019:

Centrafrique-Guinée

Côte d’Ivoire- Rwanda

Maroc : La Renaissance de Berkane remporte le sacre pour la première de son histoire

La Renaissance Sportive de Berkane (RSB) a remporté ce dimanche pour la première fois de son histoire la Coupe du Trône de football après avoir battu aux tirs au but le Wydad Athletic de Fès (5-4), temps réglementaire et les prolongations (2-2).Le club berkani a ouvert le score à la 57è minute du jeu par Mohammed Farhane. La réponse fassie n’a tardé que 3 minutes, avec l’égalisation par le biais du capitaine Aly Diouf Mamadou. L’attaquant fassi, Omar Jerrari va doubler la mise pour le WAF, en transformant un beau coup franc à la 77è minute du jeu. Une avance que le club fassi n’a pas réussi à maintenir, puisque Laarbi Naji va remettre les pendules à l’heure à la dernière minute du temps réglementaire pour prolonger davantage le suspens.

Au cours des prolongations, la donne n’a pas changé, obligeant les deux équipes à se départager aux tirs but qui ont finalement souri à la RSB.

Deux fois malheureux finaliste de cette compétition, la RSB a surmonté en 2018 les échecs de 1987 face à Kawkab de Marrakech (0-4) et de 2014 face au FUS de Rabat (0-2).

La précédente édition de la Coupe du Trône avait été remportée par le Raja de Casablanca, après avoir battu aux tirs au but le Difaâ d’El Jadida (3-1), temps réglementaire et les prolongations (1-1).

Sénégal : baisse de la production des industries extractives en septembre

L’activité de production des industries extractives a régressé de 11,9% au terme du mois de septembre 2018 comparée au mois précédent, selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Cette réduction est essentiellement imputable à celle des activités d’extraction de pierre, sables et argile (moins 33,6%) et de phosphate (moins 10,1%). Il faut souligner toutefois que la baisse a été amoindrie par une hausse de 1,2% de l’activité d’extraction ou de production de sel et natron (carbonate de soude cristallisée).

Par rapport à celle de septembre 2017, la production des industries extractives s’est légèrement rehaussée de 0,6%.

La production totale au cours des neuf premiers mois de 2018 s’est, pour sa part, consolidée de 18,5%, comparée à celle de la période correspondante de l’année 2017.

Le RACI appelle Guillaume Soro à être «candidat» à la présidentielle de 2020

Le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un mouvement politique, a appelé dimanche le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, à se porter « candidat » pour la présidentielle de 2020, lors de son 5è conclave ordinaire, à Abidjan.«Je voudrais lancer un appel solennel au président Soro Guillaume, le devoir vous appelle M. le président d’honneur du RACI (…) pour libérer l’opinion nationale et internationale en vous portant candidat à l’élection présidentielle de 2020 », a déclaré Soro Kanigui, président exécutif du RACI.

Pour lui, « il urge » que M. Soro, président d’honneur de l’organisation, pose « dans les meilleurs délais un acte fort et sans équivoque dans ce sens parce que le peuple de Côte d’Ivoire attend cela». Ce qui devrait permettre une clarification de sa position.

Devant une salle comble du palais des congrès du plus grand hôtel du pays, Soro Kanigui, a soutenu que le chef du Parlement ivoirien incarne le leadership et le profil type du « personnage » dont la Côte d’Ivoire a besoin pour « bâtir une Nation rassemblée ». 

Le conclave a lancé, à ces assises, les bases d’un leadership nouveau pour une restructuration du RACI et l’élaboration d’un chronogramme d’actions devant porter Guillaume Soro au pouvoir d’Etat en 2020. Les participants ont en outre appelé à la mise en place d’un groupe parlementaire du mouvement. 

En avril 2019, l’organisation prévoit la tenue d’un congrès devant remplacer le conclave. Cette instance suprême du RACI devrait permettre de se prononcer, sans ambages, sur le développement de l’actualité politique et sociale en Côte d’Ivoire.

Les statuts du RACI devront être révisés et mis à jour pour tenir compte de ces nouvelles dispositions. Le groupe parlementaire « Rassemblement », souhaité par le conclave, lui,  devrait pour des questions de procédure être « différé à la session de 2019 ».

Les participants ont demandé au président exécutif d’ « explorer les alliances qui pourraient se nouer à l’hémicycle », ainsi que celle de la plate-forme évoquée par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), qui devraient être examinés au congrès d’avril 2019.

Pour le RACI, cette « plate-forme doit promouvoir les valeurs républicaines, l’Etat de droit, la réconciliation nationale et la cohésion sociale », et « chaque membre conservant sa personnalité ». 

Soro Kanigui a été mandaté à se rapprocher de tous les mouvements de soutien à M. Guillaume Soro à l’effet de fédérer leurs forces dans un mouvement unitaire. 

Brahima Kamagaté, secrétaire exécutif du PDCI en charge de la jeunesse, représentant Henri Konan Bédié, le président du PDCI, a traduit « les félicitations appuyées de M. Bédié aux organisateurs de ce grand rassemblement » et transmis ses « salutations paternelles » à M. Guillaume Soro.

Il a fait savoir que la participation du PDCI à ce rassemblement s’inscrit dans l’élan de « la mise en place d’une plateforme de collaboration avec les forces vives de la Nation et les partis politiques qui partagent sa vision d’une Côte d’Ivoire réconciliée ». 

Les adhérents au mouvement, venus de la diaspora et de divers horizons du pays, pouvaient être comptés par milliers. La sale ne pouvant contenir ce monde, certains ont été installés sur l’esplanade de l’hôtel, la plupart vêtus du pagne du RACI avec l’effigie de M. Guillaume Soro.

Le 5è conclave ordinaire du RACI, organisation créée en 2013, a porté sur le thème : « Côte d’Ivoire, construire un Etat de droit ».