Les élections locales toujours à la Une de la presse ivoirienne

Les élections régionales et municipales de samedi dernier avec le bilan des violences, les nombreux contentieux et le débat que cela suscite font toujours la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.Le bilan des incidents aux élections locales fait état de 5 morts, renseigne Fraternité Matin, selon qui, le gouvernement a annoncé des poursuites contre les auteurs de ces troubles. La contestation des résultats se corse, fait observer L’Inter. 

La société civile met à nu les failles de la Commission électorale indépendante (CEI), après les élections locales du 13 octobre, titre à son tour Le Temps, là où Notre Voie croit savoir ce que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) prépare à ce sujet. 

Selon Le Nouveau Réveil, le PDCI-RDA est « le vrai vainqueur des élections » parce que « les chiffres de la CEI ne reflètent pas la réalité sociologique » du pays. RHDP-PDCI : « y a pas match», suite à la nouvelle cartographie politique imposée par les élections locales, rétorque Le Patriote. 

Accusations de fraude, prétendue immixtion du président dans les élections et la justice, Mamadou Touré et Paulin Danho du RHDP rétablissent la vérité, reprend L’Expression à côté de L’Intelligent d’Abidjan qui sur le même sujet précise  que Touré et Danho expliquent dans un débat pourquoi et comment le RHDP a gagné les élections régionale et municipale 2018.

« Le PDCI est mal placé pour donner des leçons (…) Il se comporte comme un parti fauteur de trouble», rapporte L’Intelligent d’Abidjan qui attribue ces propos au porte-parole du RHDP, Mamadou Touré. Ce qui fait dire à LG Infos que le régime menace Bédié après les municipales et régionales. Après la proclamation des résultats des régionales et municipales, Bédié chasse plusieurs cadres du PDCI, informe pour sa part Soir Info.

TNT : le non-paiement des redevances inquiète au Burkina

Le non-paiement des redevances relatives à la Télévision numérique terrestre (TNT) au Burkina inquiète des acteurs du domaine, dont le ministère de la Communication et la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), a appris APA mercredi de source médiatique.Dans une intervention publiée mercredi dans le quotidien public Sidwaya, le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou  avoue que «la question de la redevance à payer par les éditeurs privés est très +délicate+ au regard du caractère sensible des médias».

Il précise que «si aujourd’hui, une télévision ne peut pas émettre, parce que la redevance est trop importante, cela va poser problème car, c’est un média qui fermerait et ce sera une tâche sur l’espace audiovisuel burkinabè».

M. Dandjinou s’exprimait, la veille, lorsque le comité de pilotage de la Télévision terrestre numérique (TNT) est allé faire le bilan de la mise en œuvre de cette technologie au Premier ministre Paul Kaba Thiéba, près de dix mois après son lancement officiel.

Selon Sidwaya, le débat (sur la redevance à payer par les éditeurs privés) a été renvoyé à fin octobre pour mûrir la réflexion sur le sujet.

La même source informe que Rémis Fulgance Dandjinou  a assuré que les éditeurs privés vont payer une contrepartie dans les jours à venir, estimant que il y va de la survie de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT).

«Il est illusoire de croire que les éditeurs privés ne vont pas payer. Ils doivent payer  pour que la SBT ne soit pas une entreprise qui fonctionne à perte », a insisté le ministre, ajoutant qu’il y a certes, la part que l’Etat doit verser, mais il y a aussi celle que les éditeurs privés doivent apporter pour ne pas que l’entreprise (SBT) roule à perte.

Le Burkina Faso, à l’instar de plusieurs pays de la sous-région, avait fixé le basculement vers la Télévision numérique de terre (TNT) au 17 juin 2015 conformément aux recommandations de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Mais pour plusieurs raisons,  ce rendez-vous n’a été respecté. C’est finalement en décembre 2017 que la TNT a été finalement lancée au Burkina Faso.

Henri Konan Bédié en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Au lendemain de la dernière phase de la proclamation des résultats provisoires des élections locales du 13 octobre par la Commission électorale indépendante (CEI), le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Henri Konan Bédié est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.Echec aux municipales et régionales 2018 : «Bédié le vrai bourreau  du PDCI», affirme Le Jour Plus avant de relater tous les actes de ce  dernier qui ont « desservi » son parti.

Repli  ethno-tribal, appel à la chienlit, propos haineux et attaques gratuites:  « le mauvais Bédié, le père de l’ivoirité » est de retour et « il veut  replonger le pays dans la division », s’offusque à son tour Le  Patriote. 

Henri Konan Bédié, le père de  l’ivoirité est de retour avec «la xénophobie et le tribalisme au cœur de  son programme politique», renchérit L’Expression. Ce qui fait dire à  Kobenan Kouassi Adjoumani (mouvement sur les traces d’Houphouët-Boigny)  dans Le Patriote que « Bédié fonctionne dans l’illégalité ». 

Après le 6è congrès, «l’opposition soudée autour de Bédié contre Ouattara», souligne pour sa part Le Nouveau Réveil.

La presse ivoirienne fait également le décompte des résultats provisoires des municipales et régionales 2018. 

«Le  président de la Commission électorale indépendante (CEI) a fait le  point, hier, des élections couplées», écrit à ce propos Fraternité  Matin, selon qui, tous les documents électoraux ont été transmis à la  chambre administrative de la Cour suprême.

Fraudes  massives au scrutin du 13 octobre : «PDCI et RHDP s’affrontent, des  blessés et des dégâts matériels», renseigne Notre Voie à côté de Le  Temps qui enfonce en titrant : «violences, désordre, fraudes au scrutin  du 13 octobre, l’opposition et la Cour africaine de justice ont eu  raison»

Burkina : vers une campagne sur les 20 ans d’injustice pour Norbert Zongo

Des professionnels des médias burkinabè vont lancer, jeudi à Ouagadougou, une Campagne sur les 20 ans d’injustice pour Norbert Zongo, journaliste d’investigation assassiné en décembre 1998 avec trois de ces compagnons, a-t-on mardi appris auprès du Comité d’organisation.L’initiative est du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) et s’inscrit dans les activités de la Journée nationale de la liberté de la presse célébrée le 20 octobre, qui coïncidera avec les 20 ans du CNP/NZ crée en 1998.

«Cela fait 20 ans que le Centre national de presse Norbert Zongo est au service de la liberté d’expression et de la presse. Cela fait 20 ans aussi que le CNP-NZ ne cesse d’apporter une contribution significative au renforcement de la démocratie au Burkina Faso. Cela fera aussi 20 ans que l’odieux assassinat de notre confrère Norbert Zongo, reste impuni et qu’aucun procès n’a pu être organisé », explique le comité d’organisation dans un communiqué reçu à APA.

Le CNP-NZ voudrait donc, à l’occasion de ces triples 20 ans (20 ans du CNP-NZ, 20 ans d’assassinat de Norbert Zongo et 20 ans d’impunité) saisir l’opportunité de la célébration de cette Journée nationale de la liberté de la presse (JNLP)  pour lancer «une campagne de dénonciation accrue sur le manque de Justice pour Norbert Zongo».

«Ce thème donnera l’occasion à d’éminentes personnalités du monde des médias et de la société civile, d’apporter leurs contributions à ce débat et surtout d’appréhender cette actualité du moment», renseigne le communiqué signé du président du Comité d’organisation, Jean Claude Méda.

Le journaliste d’investigation Norbert Zongo et ses trois compagnons ont été trouvés calcinés, le 13 octobre 1998, dans le véhicule qui les transportait, à Sapouy, à une centaine de km au sud de Ouagadougou.

Ce drame est intervenu alors que le journaliste investiguait sur la mort suspecte de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré.

La presse ivoirienne continue de décrypter les résultats des élections locales

Les journaux ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national continuent de décrypter les résultats des municipales et
régionales 2018, au lendemain de la deuxième journée de proclamation de la Commission électorale indépendante (CEI).Municipales et régionales 2018 : RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie), une implantation nationale, après
la quasi-totalité des résultats (reste 3 régions et 9 communes), informe le journal gouvernemental Fraternité Matin, selon qui, le
scrutin a été annulé à Port-Bouët. 

Le  RHDP « écrase tout » sur son passage après les résultats provisoires de  la CEI, commente à son tour Le Jour Plus. Des poids lourds sont tombés  et les indépendants sont désormais la 2è force politique du pays, ajoute  ce journal.

Qui pèse quoi après les élections locales ?, s’interroge pour sa part Le Patriote avant d’ironiser, Rhdp : poids lourd avec ses 90 communes et 18 régions. Indépendants : poids moyen avec 51 mairies et 2 régions. PDCI-RDA : poids plume (47 communes et 5 régions). FPI : poids mouche, après une mairie et une région.

Ce qui fait dire à L’Expression que le RHDP continue de « dynamiter » le PDCI. Municipales et régionales 2018 : le raz-de-marée du RHDP, renchérit La Gazette, là où Le Temps parle d’une folle journée de contestations, hier, après la 2è vague de proclamation des résultats par la CEI. 

« Je m’étonne de l’immixtion du chef de l’Etat dans les décisions de proclamation des résultats », rapporte Le Nouveau Réveil
qui attribue ces propos au président du PDCI, Henri Konan Bédié.

La presse ivoirienne s’intéresse également au 6è congrès du PDCI-RDA. A ce propos, L’Intelligent d’Abidjan écrit : après la pesée, hier, à Daoukro, clarification et rupture totale entre le RHDP et le PDCI jusqu’à nouvel ordre. Ce qui fait dire à Fraternité Matin que Bédié annonce une convention en 2019 pour le choix du candidat du PDCI-RDA à la présidentielle 2020. 

Election  présidentielle de 2020 : l’opposition se rassemble déjà autour de  Bédié, titre pour sa part Notre Voie, quand LG Infos craint de « grosses  menaces » sur cette échéance de 2020, après les violences électorales,  mort d’hommes et fraudes constatés lors des locales.

Les journaux ivoiriens commentent les 1ers résultats officiels des municipales et régionales

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national commentent les premiers résultats officiels du
scrutin couplé régionales/ municipales du samedi 13 octobre.Municipales et régionales : le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) en tête des premiers résultats, barre en Une Fraternité, qui note également « la percée » des candidats indépendants. Le scrutin s’est bien déroulé dans l’ensemble malgré quelques incidents, complète le journal gouvernemental. 

Premiers résultats des municipales et régionales : «le RHDP démontre sa suprématie et envoie un signal fort pour 2020», souligne Le Jour Plus, selon qui, Bédié et Soro n’ont pas voté.

«La pesée a eu lieu et on sait qui est qui», commente pour sa part L’Intelligent d’Abidjan. Pour Le Patriote, le RHDP est déjà en tête
des 1ers résultats du scrutin du samedi 13 octobre avec 54 communes contre 33 pour les indépendants, 31 pour le PDCI et 1 pour le FPI.

 Aux régionales, le RHDP s’est emparé de 9 régions contre 3 pour le PDCI, 1 pour le PDCI-RHDP et 1 pour les indépendants, poursuit ce journal proche du pouvoir. 

Tsumani aux élections municipales et régionales : le RHDP écrase tout et balaye les hommes de Soro, jubile de son côté L’Expression, quand Soir Info relève des morts et plusieurs blessés avec son corollaire d’urnes cassées et de véhicule incendié.

Régionales et municipales : «Affi et Agnès Monnet du FPI triomphent», placarde Notre Voie, là où Le Temps qualifie le scrutin du samedi de «désert, désordre, fraudes et violences ». « Désert total » pour les élections municipales et régionales « la CEI bricole et cafouille », renchérit LG Infos à côté de L’Inter qui écrit : après les élections du 13 octobre, le PDCI déchainé lance un appel à ses militants.

La presse camerounaise se positionne avant les résultats de la présidentielle

Les journaux camerounais parus lundi, chacun selon son tempérament, anticipent sur la proclamation, attendue d’ici la fin de la semaine, des résultats de l’élection présidentielle du 7 octobre.La Commission nationale de recensement des votes ayant rendu sa copie samedi dernier, c’est désormais, rappelle le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, au Conseil constitutionnel de prendre le relais pour le contentieux post-électoral, avant du verdict final qui, précise InfoMatin, est prévu pour le 22 octobre au plus tard.

«En attendant la proclamation officielle des résultats de la présidentielle : le Cameroun retient son souffle» est la principale manchette du bihebdomadaire Intégration, traduisant ainsi le suspense qui parcourt l’opinion publique depuis quelques jours, et pour cause : «La montée en puissance du discours va-en-guerre, les intimidations et les abus de l’establishment au lendemain du scrutin du 7 octobre font craindre l’escalade.»

La haute juridiction, explique son confrère L’Essentiel, va statuer sur les 18 recours déposés par des candidats et acteurs politiques divers, et d’annoncer que certains seront d’office rejetés pour la forme et la qualité des requérants, ceux à suivre avec une attention particulière étant ceux des candidats, Joshua Osih candidat du Social Democratic Front (SDF), Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et Cabral Libii, candidat du Parti Univers.

Le sprint final se jouera entre le président sortant Paul Biya, Maurice Kamto et Cabral Libii, insiste The Median cependant que, prévient The Post, sauf à vouloir passer en force, le contentieux post-électoral devra se pencher sérieusement sur la pétition des candidats de l’opposition, qui, preuves à l’appui, ont révélé et dénoncé des irrégularités et entorses criardes lors du scrutin.

Crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ayant amené à neutraliser le scrutin les régions anglophones, vote controversé de certains dignitaires du régime, bourrage des urnes, votes et inscriptions multiples, falsification des procès-verbaux, inégalité dans l’affichage, violences sur les scrutateurs de l’opposition, accès disproportionné de l’équipe du candidat du pouvoir aux médias audiovisuels à capitaux publics, défaillances de l’organisation constituent, détaille l’hebdomadaire Kalara, les principaux griefs des protestataires.

«Paul Biya à 71 ou 72% ? Maurice Kamto atteindra-t-il 15% ? Cabral Libii franchira-t-il les 6% ?» ose

L’Essentiel, alignant dans l’ordre le trio généralement donné en tête avant de préciser que seul le Conseil constitutionnel est habileté à publier les résultats du scrutin, car ces chiffres peuvent changer après les audiences du contentieux électoral au cours duquel les juges de la haute juridiction peuvent décider d’annuler l’ensemble du scrutin, de l’annuler partiellement, soit encore publier les résultats tels qu’ils sont arrivés de la Commission de recensement général des votes.

Côte à côte, et sous le titre «Incitation au soulèvement populaire : les masques tombent», L’Indépendant, réputé proche du pouvoir, s’en prend violemment à MM. Osih, Libii et Kamto, accusés de vouloir «imposer la terreur à tout un peuple qui aspire à vivre en paix» avant d’appeler au respect de la légalité et de mettre en garde contre toute tentative de déstabilisation.

Thomas Sankara et football au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent le match entre le Burkina Faso et le Botswana, sans oublier l’anniversaire de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.Le quotidien privé Le Pays donne la parole à des citoyens burkinabè qui s’expriment à l’occasion de l’anniversaire du décès du président Sankara, sous le titre : «15 octobre 1987 : Assassinat de Thomas Sankara ou accession de Blaise Compaoré au pouvoir, des témoins en parlent».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien consacre son éditorial « Cogito » au sujet, titrant : «15 octobre 1987-15 octobre 2018 : Thomas Sankara : les introuvables ADN et … justice».

Le confrère relate que cela fait exactement 31 ans que «les armes ont craché sous les voûtes du Conseil de l’entente, fauchant celui que beaucoup regrettent aujourd’hui, et même au-delà des frontières du Burkina Faso».

De son côté, le quotidien national Sidwaya arbore : «Hommage à Thomas Sankara : 31 ans après, son protocole parle», avant de mentionner l’«itinéraire d’une icône mondiale».

Selon le commentateur de Sidwaya, le président Thomas Sankara a été un «leader charismatique, visionnaire hors pair (…) considéré comme l’une des figures majeures de l’Afrique postcoloniale ».

Il ajoute que l’homme  a connu un parcours ordinaire, «mais, par la force de ses idées, il lègue un héritage exceptionnel à la postérité».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, publie un message de la veuve, Mariam Sankara, à l’occasion du 31 anniversaire de l’assassinat de son mari.

Le journal rapporte que dans le message, «la veuve demande que la lumière soit faite sur le drame du 15 octobre 1987 et bien d’autres dossiers comme l’affaire Norbert Zongo, les victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué».

En sport, les journaux abordent la victoire des Etalons du Burkina Faso contre les Zèbres du  Botswana (3-0), samedi dernier, au Stade du 4 août de Ouagadougou, lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique de nations (CAN) Cameroun 2019.

Ainsi, L’Observateur Paalga et Sidwaya font remarquer que «Les Etalons se remettent en selle pour la CAN 2019», là où Le Pays se veut précis : «Les Etalons reprennent le leadership du groupe I».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso estime qu’après la victoire à Ouagadougou, «le contrat est rempli, mais il reste à ramener la peau du Zèbre !», faisant allusion au match retour (4e journée) qui se joue demain mardi au Botswana.

Diplomatie, réformes du secteur du bois et sécurité à la Une au Bénin

Les retombées du 17ème sommet de la francophonie pour le Bénin, les réformes engagées dans le secteur du bois avec l’adhésion des acteurs dudit secteur, et une menace sécuritaire font la Une des quotidiens parus lundi.« Diplomatie : Le Bénin est honoré sur la scène francophone », renseigne Nord Sud, soulignant que le pays préside le réseau francophone des ministres de l’Economie numérique après avoir porté haut ce projet.

Parlant de « Leadership de Patrice Talon qui paie », Nouvelle Expression explique que ce projet, porté par le gouvernement du Bénin et présenté lors de la conférence ministérielle du sommet de la francophonie, vise à créer un creuset de rencontre et d’échanges entre les responsables des départements ministériels en charge de l’Economie numérique en vue de mutualiser leurs efforts pour rendre performant le secteur du numérique dans l’espace Francophone.

Le quotidien Djakpata conclut alors  que « Patrice Talon a déployé une diplomatie active porteuse de gain » pour le Bénin dans le cadre de la participation du Bénin au sommet de la francophonie, cela en consolidant davantage les liens avec les Etats membres de l’organisation.

Sur les réformes engagées dans le secteur du bois, le quotidien national La Nation titre : « Réformes dans le secteur du bois-Les professionnels apprécient la démarche du gouvernement ».

Selon le journal, le secteur privé du bois salue les réformes engagées qui ont apporté des changements qualitatifs par rapport à la gouvernance globale des forêts et le retour de l’autorité publique.

Le Télégramme ajoute : « Cadre de concertation du secteur privé bois : Les Associations des usagers du bois, fières des réformes, affirment leur soutien au président Talon ».

Sur le plan sécuritaire, les quotidiens annoncent une menace sur l’armée de terre.  L’Evènement Précis affiche : « Menaces d’attaques des postes de garde des Forces Armées du Bénin-Le chef d’état-major met l’armée en alerte maximale ».

La presse sénégalaise joue les prolongations du match Sénégal/Soudan

Les journaux sénégalais parvenus lundi à APA font la part belle à l’équipe nationale de football du Sénégal qui a battu le Soudan (3-0), samedi soir au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, en match comptant pour la 3ème journée des éliminatoires de la Can 2019.« Le Sénégal étrille le Soudan et se positionne », informe Le Soleil. Selon le quotidien national, « avec cette victoire, les Lions font un pas vers la qualification ».

En tout cas, pour EnQuête, les « Lions ne font qu’une bouchée des Crocodiles du Nil », là où Sud Quotidien estime qu’ils « franchissent le Nil des Crocodiles ». C’est simplement la « ballade sur le Nil », renchérit Libération.

Pour sa part, L’Observateur souligne qu’« il y a eu trois points, trois buts à zéro et des héros sur lesquels on peut s’accrocher provisoirement, le temps de valider la qualification à la Can (2019) ».

Cette large victoire fait dire à L’AS que « les Lions assurent l’essentiel », en renouant avec la victoire comme le précise Le Témoin car les hommes d’Aliou Cissé ont mis fin « à une série de trois matchs sans succès ».

Dans les colonnes de ce journal, le sélectionneur national se dit « satisfait de la défense » mais regrette dans L’AS « le manque d’intensité » tout au long du match.

WalfQuotidien en déduit alors que c’est « une victoire au goût d’inachevé ». De son côté, Vox Populi affirme que « les Lions gagnent sans séduire ». Source A en conclut qu’il y a encore « de (s) trous noirs dans le jeu des Lions ».

Le Sénégal et le Soudan vont s’affronter une seconde fois ce mardi (17h30 GMT) pour le compte de la 4ème journée des Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

A cet effet, Le Soleil indique que « l’équipe nationale du Sénégal s’est envolée, hier matin (dimanche), vers le Soudan par un vol spécial », ajoutant que les Lions « sont arrivés vers 20 heures (heure locale) à l’aéroport international de Khartoum.

En politique, les journaux se font l’écho d’une récente déclaration d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef (opposition) dont la vidéo est devenue virale.

L’Observateur rapporte les propos du politicien pour qui, « ce ne serait pas un péché de fusiller (Abdou) Diouf, (Abdoulaye) Wade et Macky (Sall) ». Dans Vox Populi, l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines (radié de la fonction publique) trouve que « nos hommes politiques sont des criminels ». A en croire Libération, « Ousmane Sonko dérape ».

La presse électronique togolaise commente le match nul face à la Gambie

Plusieurs sites d’informations togolais visités, samedi par APA, reviennent sur la 3ème journée des éliminatoires de la CAN 2019, au cours de laquelle le Togo, sans sa star internationale, Emmanuel Adebayor, a buté sur les Scorpions de la Gambie.« Togo-Gambie 1-1 : un nul qui éloigne les éperviers du Cameroun », commente Togofoot.

Les Éperviers du Togo jouaient la Gambie vendredi au stade municipal de Lomé pour le compte de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2019, rappelle le site qui informe qu’à l’arrivée, « les Gambiens tiennent en échec les Togolais sur un score nul d’1 but partout ».

À la 84ème minute, écrit le site, « Denkey Kevin remet les pendules à l’heure sur une belle frappe qui ne laisse aucune chance au portier gambien, Modou Jobe».

« Le Togo n’avance pas », constate Africatopsports, analysant : « Le Togo a sérieusement compromis ses chances de qualification en concédant le nul face à la Gambie. Menés le plus clair du match, les Eperviers ont échappé à la défaite grâce à une inspiration du jeune Kevin Denkey (81eme), sorti du banc. Le jeune Nîmois permet aux hommes de Claude Le Roy de sauver un point. Cueillis à froid sur une lourde frappe contrée de Ceesay, qui lobait l’infortuné Bassa Djeri (8eme), les hôtes auront aussi lutté contre les éléments, une pluie torrentielle ayant transformé l’aire de jeu en cloaque ».

Abordant le même sujet, Icilomé titre : « La pluie rend impraticable le stade Municipal de Lomé. Quelques minutes après le coup d’envoi du Match Togo-Gambie, comptant pour la 3e journée des éliminatoires CAN 2019, une pluie s’est invitée au cours de la rencontre. Le stade Municipal de Lomé est devenu méconnaissable ».

La presse en ligne burkinabè surfe sur le football et l’OIF

La presse en ligne burkinabè s’intéresse, ce samedi, à la politique internationale marquée par l’élection, la veille, de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), sans oublier le football, avec le match des Etalons contre le Botswana, ce soir au Stade du 4 août de Ouagadougou, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2019.Burkina24.com affiche: «Burkina vs Botswana: +On a un statut à défendre+», reprenant les propos du sélectionneur de l’équipe  Paulo Duarte», prononcés lors de sa conférence de presse d’avant match.

A en croire le confrère, l’entraineur des Etalons du Burkina Faso a rassuré «sur l’état de forme de son groupe et son objectif pour cette double confrontation qui est de prendre six points à commencer par gagner le match du samedi 13 octobre 2018».

De son côté, Lefaso.net rapporte que pour le match contre le Botswana, comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2019, le sélectionneur national, Paulo Duarte, dispose de son effectif au complet.

Dans la même dynamique, Fasozine.com renseigne que lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant match, l’entraîneur national a indiqué que «ce sera un match ouvert entre les deux équipes et que ses poulains sont au mieux de leur forme pour arracher les 3 points au stade du 4 août de Ouagadougou».

Ce média en ligne publie aussi, un communiqué dans lequel la Fédération burkinabè de football (FBF) donne les consignes de sécurité afin de sauvegarder l’intégrité du match entre le Burkina et le Botswana prévu ce soir à 18h au stade du 4 août dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019.

Sous un autre registre, Fasozine.com titre : «Sommet de Erevan: la Rwandaise Louise Mushikiwabo désignée secrétaire générale de l’OIF».

Le journal en ligne relate que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a désignée à sa tête la Rwandaise Louise Mushikiwabo ce vendredi 12 octobre 2018, ajoutant qu’elle faisait à la Canadienne Michaëlle Jean, secrétaire générale sortante.

A ce sujet, Burkina24.com fait remarquer, dans sa page internationale  que «C’est fini pour Michaëlle Jean».

Politiciens et Lions du football font les choux gras des quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise parvenue, samedi à APA, est partagée entre l’actualité politique alimentée par divers sujets et les Lions de l’équipe nationale A de football qui doivent affronter, ce samedi soir à Dakar, le Soudan en match comptant pour la 3ème journée des éliminatoires de la Can 2019.Vox Populi revient sur la session ordinaire unique 2018-2019 de l’Assemblée nationale qui a renouvelé son bureau et affiche les « aveux et révolte de Yaye Fatma Diop après son hold-up » qui lui a permis d’être élue 8ème vice-présidente en remplacement de Pape Diop avec qui elle partage le groupe parlementaire Liberté et Démocratie.

« Contre l’avis du Pds, la députée libéral de Mbacké, soutenue par Benno Bokk Yakaar (majorité), éjecte Pape Diop de la 8ème vice-présidence », note Vox Populi, dans lequel journal, la dame affirme : « J’assume ma proximité avec le pouvoir. C’est quoi a discipline de parti ? Abdoulaye Wade a dit que c’est son fils ou le chaos. Des gens sont sortis pour présenter leur candidature ».

Traitant de cette actualité, Walfadjri indique que « Benno réussit son putsch contre Pape Diop ».

A propos de la présidence du groupe parlementaire Liberté et Démocratie du Pds, ce quotidien estime qu’en faisant remplacer Madické par « un analphabète », Cheikh Bara Doly, « Wade dévalorise la présidence » de son groupe.

« Ouverture de la session ordinaire unique 2018-2019 de l’Assemblée nationale hier, vendredi : 13ème législature, Acte II », titre Sud Quotidien.

Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à l’engagement politique des artistes et se demande : « Opportunisme ou réalisme ? »

A sa Une, L’As informe que « Macky engraisse les institutions » avec une hausse des budgets de la Présidence de la Primature, du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Au même moment, Le Quotidien met en exergue la Loi de finance 2019 arrêté à plus de 4000 milliards f cfa et titre : « Macky solde ses comptes avec Wade ».

S’il en st ainsi, c’est parce que, selon nos confrères, cette « loi des finances vise à réparer une économie détériorée de 2000 à 2012 ».

Le match Sénégal-Soudan de ce soir à 19 heures fait la Une de Stades qui écrit : « Reprendre goût au succès » car, Sénégal-Pologne (2-1) est la dernière victoire des Lions.

Ce qui fait dire au coach Aliou Cissé que « j’attends des joueurs un grand match ».

« Sénégal-Soudan, aujourd’hui à 19h-Rien que la victoire ! », s’exclame Le Soleil.

Pour L’Observateur, « les Lions (sont) dans le choc des extrêmes », poussant le coach Cissé à dire que « nous allons vers un match difficile ».

Quoi qu’il en soit, L’As informe que « Cissé exige la victoire à ses poulains ».

Mouvement d’humeur et coopération à la Une de la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains de ce vendredi traitent de la grève des agents du ministère des Transports et de l’Aviation civile et de la reprise des relations bilatérales entre la Russie et la Centrafrique.Corbeau News annonce que les agents du ministère des Transports et de l’Aviation civile exigent le limogeage de leur ministère de tutelle qu’ils qualifient « d’homme du népotisme, du clientélisme, avide d’argent, spécialiste de la discrimination, de la corruption et savant diabolique du détournement des fonds publics… »

Ce journal renseigne que le syndicat des travailleurs a tenu, lundi dernier, un sit-in devant le ministère pour demander le limogeage du ministre Théodore Jousso.

Selon Denis Narcisse Bazanguélé, le rapporteur du Syndicat du ministère des Transports et de l’Aviation civile dont les propos sont relayés par Le Messager, « Théodore Jousso doit être viré sans condition ». Ce quotidien ajoute que le ministre est accusé « de tous les maux : malversations financières, escroqueries, corruption, détournement de biens de l’Etat ».

En tout cas, pour L’Expansion, « le ministre Jousso (est) sur la sellette » et le silence du Président Faustin Archange Touadera et de son gouvernement ne font qu’aggraver l’état chaotique du pays.

De son côté, Le Confident informe que « Jousso doit partir », est le slogan des grévistes. Le journal L’Hirondelle se pose ainsi cette question : « que se passe-t-il au juste au ministère des Transports et de l’Aviation civile ? »

Les journaux congolais se font aussi l’écho de l’an 1 de la reprise des relations entre le Congo et la Russie. Analysant cette coopération bilatérale « en 18 points », Corbeau News annonce que « du 9 octobre 2017 au 9 octobre 2018, voilà exactement un an, jour pour jour, la reprise de la coopération entre la République centrafricaine et de la Fédération de Russie ».

Dans ses colonnes, L’Expansion souligne que « la Russie va établir une base militaire en Centrafrique », tout en précisant que Moscou a officiellement proposé à Bangui l’ouverture d’une représentation du ministère de la Défense russe auprès du ministère centrafricain de la Défense.

D’après ce quotidien, Dimitri Medvedev, le Chef du gouvernement a chargé son ministère de la Défense de mener des négociations avec son homologue centrafricain afin de concrétiser un accord en ce sens.

Tout compte fait, le journal Le Langage conclut que dans la cadre de la coopération centrafricano-russe, « les grandes actions menées aux plans sécuritaire, humanitaire, culturel et sportif sont palpables ». Centrafric Matin abonde dans le même sens et déclare « qu’un an de coopération entre la Russie et la Centrafrique (est) plus fructueux que 2 siècles d’esclavage avec la France ».

Soutien à l’armée et crise à la mine d’or de Bagassi alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent, entre autres sujets, la crise à la mine d’or de Bagassi et la marche de soutien des femmes aux Forces de défense et de sécurité (FDS), la veille à Ouagadougou.«Lutte contre l’insécurité : le soutien des femmes aux FDS», écrit le quotidien national Sidwaya qui renseigne que l’initiative est de la Coordination des associations féminines de Ouagadougou.

Selon le journal, la marche qui eu lieu, hier jeudi dans l’après-midi, a connu la participation de la Première dame, Sika Kaboré et du médiateur du Faso, Saran Sérémé.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso affiche : «Soutien aux FDS : des femmes burkinabè ont fait du boucan sur le pavé». Ce quotidien montre une image des marcheuses, avec à leur côté, des personnalités comme l’épouse du chef de l’Etat  et madame le médiateur du Faso.

Pendant ce temps, Le Quotidien reprend les propos du médiateur du Faso, Saran Sérémé qui professe : «Nous allons vaincre l’ennemi sans visage et lâche».

Le même journal consacre sa manchette à la crise à la mine d’or de Bagassi, dans la province des Balé, à environ 200 Km à l’ouest de Ouagadougou, avec ce titre : «Violente manifestation des populations contre les responsables de la mine».

A ce propos, le quotidien à capitaux publics Sidwaya fait observer qu’il y a «amorce d’une sortie de crise».

Le confrère rapporte que les jeunes de Bagassi, dans la province des Balé, ont barricadé la voie, le mercredi 10 octobre 2018, à 4 heures du matin, pour empêcher les véhicules de la société minière canadienne Roxgold d’accéder au site.

«Le mouvement d’humeur a dégénéré en heurts entre manifestants et forces de l’ordre, occasionnant des dégâts matériels. Le calme est revenu après, et un comité de crise a été mis en place pour désamorcer les probables rebondissements», écrit Sidwaya.

Le dernier jour de campagne des élections locales à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national relatent le dernier jour de campagne pour les
municipales et régionales 2018 prévues demain.Municipales et régionales 2018 : « Un dernier jour de campagne très animé à Abobo, Bondoukou, Divo…», constate le journal à capitaux publics Fraternité Matin. 

Affi N’Guessan du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) termine sa campagne dans la ferveur dans le Moronou où il est en lice pour les régionales, titre Notre Voie, quand L’Expression parle d’une clôture « phénoménale » du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP,  coalition au pouvoir). 

Démonstration de force du RHDP pour la fin de campagne, jubile à son tour Le Patriote, là où L’Inter révèle tout «ce qui nous
a été caché » au cours de ces deux semaines de campagne, dont des cas d’agressions, d’intimidations et de tortures.

  Des violences et décès ont été signalés au dernier jour de campagne, affirme à son tour La Gazette. Ce qui fait dire à LG Infos que ces violences notées pendant la campagne ont ouvert la voie d’un « virage de tous les dangers ».

Municipales et régionales de ce samedi 13 octobre 2018 : des policiers en route pour la sécurisation font accident. Des blessés graves signalés, renseigne Soir Info. Selon Le Jour Plus, c’est un total de 30 000 policiers, gendarmes et militaires qui ont été déployés sur le territoire national, avec un accent mis sur les localités à risque.

Tout est fin prêt pour le scrutin de demain, souligne ensuite ce journal avant d’expliquer à son lectorat sur «comment voter».

Politique et faits de société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent sur le renouvellement du bureau du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) à l’Assemblée nationale et sur l’insécurité constatée actuellement dans la capitale sénégalaise.« Contrôle des députés PDS de Touba : Wade isole Madické », titre Le Quotidien, affirmant que Cheikh Mbacké a été « désigné » nouveau président du Groupe Liberté et Démocratie en remplacement de Me Madické Niang, en brouille ces derniers temps avec l’ex-président Abdoulaye Wade sur une alternative au choix du candidat du PDS, Karim Wade, à la présidentielle de 2019.

Walfadjri Quotidien affirme que « Wade confie les clés à Cheikh Bara Doly Mbacké » qui, comme pour trancher, précise dans Le Quotidien que « Madické est un ami, Karim est mon candidat ».

En intronisant ce petit-fils du fondateur de la confrérie mouride, « Wade joue à Touba », cette populeuse ville religieuse du centre du pays d’où est originaire le nouveau président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie.

Pendant ce temps, Sud Quotidien note que « l’APR (parti présidentiel) joue ses +primaires+ », avec son « positionnement pour les locales de 2019 par le biais de la campagne du parrainage ».

Sur la sécurité urbaine du pays, le ministre de l’Intérieur a déclaré dans Le Soleil que « la lutte contre l’insécurité va être renforcée », avec deux nouveaux commissariats prévus dans la banlieue.

Le quotidien national informe par ailleurs qu’une « bande de quinze malfrats opérant sur l’autoroute (a été) démantelée », là où Vox Populi rapporte qu’un agent de santé syndiqué a été « poignardé à Keur Massar (banlieue dakaroise) ». Il a été atteint à l’abdomen vers 22 heures pendant qu’il rentrait chez lui après le travail.

Sur la mort du douanier Cheikhou Sakho dans la même localité, L’AS informe que « la Douane porte plainte et se constitue partie civile ».

Libération revient sur le meurtre de Mariama Sagna du parti Pastef et souligne que « la maman d’un des tueurs est dans le coup ».

Sécurisation des élections locales: un car de policiers fait une sortie de route, plusieurs blessés

Un car transportant des policiers ivoiriens ( 31), en partance pour Mankono dans le Nord-Ouest du pays où ils devraient participer à la sécurisation des élections locales ivoiriennes de samedi prochain, a fait une sortie de route sur l’autoroute du Nord causant plusieurs blessés, a appris APA jeudi de source officielle.« Ce jeudi 11 octobre 2018, en partance pour Mankono dans le cadre  de la sécurisation des élections régionales et municipales, 31 policiers  ont été victimes d’un accident de la circulation», rapporte une note  d’information de la Direction générale de la police nationale ( DGPN)  soulignant que les blessés ont été admis à l’hôpital de cette  institution où ils ont reçu la visite du directeur général, Youssouf  Kouyaté.

 « Le diagnostic des médecins révèlent que la vie des blessés  n’est pas en danger», assure, par ailleurs, la note. Le bilan de cet  accident fait état d’une dizaine de blessés, précisent d’autres sources.  

Selon les statistiques de l’Office de sécurité routière ( OSER), la  Côte d’Ivoire enregistre chaque année 6000 accidents de la route qui  occasionnent 600 morts et plus de 13.000 blessés. 

La Commission  électorale indépendante ( CEI) l’institution chargée d’organiser les  élections en Côte d’Ivoire révèle qu’environ 30.000 soldats ( policiers,  gendarmes et militaires) seront déployés sur l’ensemble du territoire  ivoirien pour la sécurisation les élections municipales et régionales de  samedi qui auront lieu dans 31 circonscriptions pour l’élection des  conseillers régionaux et dans 201 circonscriptions pour celle des  conseillers municipaux.

 Quelque 88 listes de candidatures sont en lice  pour les régionales et 684 listes pour les municipales. La campagne  électorale de ces élections couplées qui s’est ouverte le 28 septembre  dernier à 00 heure, s’acheve ce jeudi à minuit.

A deux jours du scrutin, les élections locales monopolisent la Une des journaux ivoiriens

A moins de 48 heures du vote, les élections municipales et régionales 2018 continuent d’alimenter la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.Municipales et régionales : «Soro manœuvre, Sangaré appelle au  boycott», barre en Une L’Inter. « oeuvrons tous pour éviter la division  », écrit Fraternité Matin en citant Daniel Kablan Duncan. Le  vice-président ivoirien a fait cette déclaration à Djékanou où il a  apporté son soutien aux candidats du RHDP en lice dans cette ville,  complète le journal gouvernemental. 

« Nous  n’avons pas le droit de diviser » les Ivoiriens, a lancé à son tour le  Premier ministre Amadou Gon Coulibaly lors d’un meeting de soutien à la  candidate RHDP(Rassemblement des houphouétistes pour démocratie et la  paix) pour les municipales à Boundiali. 

Dans  le Gbêkê et partout le RHDP a les arguments qu’il faut pour gagner le 13  octobre, soutient pour sa part le ministre Sidi Touré en couverture de  L’Intelligent d’Abidjan, là où dans le même journal Aboudrahamane  Sangaré prévient : « ces élections sont illégales et illégitimes. Nous  invitons à ne pas les reconnaitre ». 

Ce qui  fait dire à Le Temps que Sangaré appelle les Ivoiriens à s’abstenir le  13 octobre. « Aucune candidature n’a ma caution », rétorque Simone  Gbagbo dans LG Infos avant de mettre en garde contre l’utilisation  abusive de son image dans la campagne.  

Municipales et régionales : «à quelques jours du scrutin, Simone Gbagbo pique une grosse colère», informe Soir Info. 

Koumassi  déclaré « zone rouge » lorsqu’à Lakota, des affrontements ont été  signalés, hier, entre partisans du maire sortant Mehry et Kouyaté du  RHDP, résume ce journal à côté de L’Expression qui plus pédagogue  explique pourquoi les élections de cette année auront lieu un samedi. 

«Malgré  les intimidations, nous allons gagner », rassure de son côté dans une  interview exclusive accordée à Le Nouveau Réveil, le maire sortant PDCI  et candidat à sa propre succession à Koumassi, Raymond N’Dohi, après les  attaques de son QG de campagne. 

Selon Le  Patriote, Alcide Djédjé mobilise pour Djédjé Bagnon, le candidat du RHDP  à Gagnoa, quand ouvrant pour sa part une lucarne sur la ville de  Vavoua, Notre Voie s’interroge : « Bonaventure Kalou menacé par Koné  Zakaria ? ». 

L’Etat guinéen met fin aux activités d’INTERCEL+

Le ministère guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique (MPTEN), informe, dans un communiqué parvenu jeudi à APA, de l’arrêt définitif des opérations de l’opérateur de téléphonie mobile INTERCEL+ Guinée sur toute l’étendue du territoire national pour « endettement persistant envers l’Etat, les opérateurs de téléphonie et autres prestataires de services ».Le MPTEN à travers l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) reproche également à Intercel+ son manque d’investissement nécessaire à l’extension de son réseau 2G pour respecter ses obligations et ses résultats financiers négatifs déclarés chaque année.

L’ARTP fustige par ailleurs « des pratiques frauduleuses dénoncées par les autres opérateurs, une réduction drastique de l’étendue de la couverture réseau et la dégradation de la qualité de service fournie ».

A cela s’ajoute, d’après l’ARTP, des problèmes récurrents avec le personnel, source de fortes tensions sociales.

Les abonnés du réseau ont jusqu’au 9 novembre pour trouver un autre opérateur, car souligne la note, passé cette date, INTERCEL Guinée sera rayé de la liste des opérateurs de téléphonies en République de Guinée.

Tchad : baisse des tarifs de connexion à internet

Airtel et Tigo, deux opérateurs de téléphonie mobile au Tchad, ont fortement baissé leurs tarifs de connexion à internet, a constaté APA mercredi.« En plus de lancer la 4G, nous avons baissé les prix », a déclaré le directeur marketing d’Airtel Marcel Obiang, précisant que maintenant le volume d’un giga (G) coûte 1500 FCFA par jour au lieu de 12.000 FCFA.

Les souscriptions par mois ont aussi fortement chuté ; d’où le client désirant disposer de 7 gigas paiera 12.000 FCFA contre 20.000 FCFA pour celui voulant 14G. Pour obtenir 28 GB, il faut débourser 35.000 FCFA et 55 000 FCFA pour 45GB, avec une validité de 30 jours.

Les mêmes baisses sont aussi observées chez l’autre opérateur, Tigo.

Toutefois, les petites souscriptions de 250 FCFA, 500 FCFA ou 600 FCFA, sont sans changement pour Airtel.

Beaucoup d’abonnés ont exprimé leur enthousiasme à l’annonce, en début de semaine, de la baisse des coûts d’achat des mégabits par les responsables de l’opérateur Airtel.

Cependant pour d’autres personnes, le Tchad est toujours en retard par rapport aux autres pays africains. Elles estiment en effet que l’Internet coûte toujours cher au Tchad avec une forte restriction à l’accès aux réseaux sociaux.

Le PM Amadou Coulibaly et la crise interne au PDCI font la Une de la presse ivoirienne

La réponse du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly après la sortie musclée de Konan Bédié contre le pouvoir d’Abidjan ainsi que la crise interne au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.Politique nationale : « Rien n’a été entrepris par le pouvoir  contre le PDCI-RDA », rapporte Fraternité Matin qui attribue ces propos  au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.  Depuis Bouaké, Amadou Gon  affirme : « rien n’a été entrepris pour déstabiliser le PDCI »,  renchérit Le Jour Plus à côté de Le Patriote, qui, citant la même source  écrit : « le régime ne fait rien contre le PDCI ».

 «  Il y’a des problèmes à l’intérieur du PDCI, mais avec le RHDP, nous  allons trouver des solutions », résume M. Gon en couverture de  L’Intelligent d’Abidjan.

La guerre ouverte  entre le président Bédié et une partie des cadres du PDCI proches du  parti unifié RHDP occupe également une place de choix à la Une de la  presse nationale.

 Crise au PDCI-RDA :  «Adjoumani en guerre ouverte contre Bédié», informe à ce propos Notre  Voie. Après la sortie musclée de Bédié contre le régime, le camp  Adjoumani maintient son congrès et enlève le nom de Duncan, reprend Soir  Info. « Il est temps que vous vous taisiez », lance dans ce même  journal, le Grand conférencier du PDCI, Gnamien Yao en direction de  Kobenan Adjoumani. 

Affaire N’Guessan Jérôme  dans Le Patriote d’hier/ Les services du vice-président formels: «  Duncan n’est ni de près ni de loin mêlé à ce communiqué », souligne Le  Nouveau Réveil, là où dans L’Inter Gnamien Yao estime que « Adjoumani  n’est pas lui-même » en annonçant un autre congrès PDCI-pro RHDP en  parallèle de celui de Daoukro. 

Ce qui fait  dire à Le Temps que Konan Bédié donne raison à Gbagbo sur le sujet de la  déstabilisation de la Côte d’Ivoire par Ouattara. 

Bédié et Adjoumani en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Henri Konan Bédié et Kobenan Kouassi Adjoumani, président exécutif du mouvement « Sur les traces d’Houphouët-Boigny » sont en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national au lendemain de la 9è réunion du Bureau politique de leur formation politique.PDCI-RDA : «Bédié annonce un congrès extraordinaire, Adjoumani  aussi”», barre en Une Fraternité Matin. Acculé Bédié convoque un congrès  extraordinaire du PDCI-RDA, reprend Le Jour Plus.       

 «  Le régime a orchestré un harcèlement judiciaire (…) Le PDCI refuse ce  juridisme abscond », prévient M. Bédié en couverture de L’Intelligent  d’Abidjan. « Nous ferons un congrès pour mettre Bédié président  d’honneur du PDCI », contre-attaque Kouassi Adjoumani dans le même  journal.

 Après le Bureau politique d’hier, le  PDCI décide la tenue d’un congrès extraordinaire le 15 octobre 2018 à  Daoukro, souligne de son côté Le Nouveau Réveil. Ce qui fait dire à Le  Patriote que le PDCI annonce deux congrès pour le 15 octobre. 

«  Le congrès de Daoukro ne concerne pas les nombreux militants PDCI-pro  RHDP », soutient à ce propos M. Adjoumani dans les colonnes de ce  journal proche du pouvoir, selon qui, « Bédié menace de brûler la Côte  d’Ivoire », en promettant « la chienlit » et « le désordre ».

 Depuis  Daoukro, hier, Bédié dénonce la dictature de Ouattara, placarde pour sa  part Notre Voie. « Nous n’allons pas laisser prospérer ce régime  autoritaire », rapporte Le Quotidien d’Abidjan qui attribue ces propos à  Henri Konan Bédié. 

« Que les ivoiriens se  mobilisent contre ces dérives », lance ensuite le président du PDCI en  Une de Le Temps avant de conclure dans Soir Info : « le PDCI ne tolérera  plus jamais (…) J’appelle à la mobilisation pour faire échec ».

Le RHDP, le PDCI et Gbagbo se côtoient à la Une des journaux ivoiriens

Le parti unifié Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) ainsi que l’ancien président Laurent Gbagbo se côtoient à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« Je suis RHDP de la tête aux pieds », a déclaré le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan qui s’exprimait, selon Fraternité Matin, à l’occasion d’un meeting de cette coalition politique à Grand-Bassam.

Il a aussi lancé « l’appel de Grand-Bassam », souligne le journal gouvernemental. « Personne ne peut dire que j’hésite quand il s’agit du RHDP », poursuit M. Duncan en couverture de L’Intelligent d’Abidjan.

Ce qui fait dire à Le Patriote que le dernier week-end de la campagne était « de feu » du côté du RHDP, notamment avec Duncan et le premier ministre Gon Coulibaly « sur tous les fronts ».

Le PDCI occupe également une place de choix à la Une de la presse nationale. A ce propos, Fraternité Matin annonce pour aujourd’hui, un nouveau Bureau politique de cette formation politique.

 Le PDCI sous administration provisoire ?, s’interroge pour sa part L’Intelligent d’Abidjan, donnant ensuite la parole à son président Henri Konan Bédié qui prévient : « personne ne s’avisera de prendre une telle décision ».

Tentatives de déstabilisation du PDCI-RDA/ Bédié en colère depuis Daoukro : « après ce lundi, nous ne tôlerons pas qu’un juge s’immisce dans les affaires du PDCI », rapporte à son tour Le Nouveau Réveil.

Situation politique en Côte d’Ivoire : Bédié révèle des choses graves contre lui et le PDCI et met en place un plan, révèle de son côté Soir Info, quand L’Inter croit savoir pourquoi Bédié veut convoquer un congrès extraordinaire.

« Arrêtons les petites questions de pouvoir, travaillons pour le développement », répond à travers la Une de L’Intelligent d’Abidjan, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

En procès à la Cour pénale internationale (CPI), l’ancien président Laurent Gbagbo fait aussi la Une des tabloïds ivoiriens. Report de l’audience d’acquittement de Laurent Gbagbo : une décision du juge-président crée la panique à la Haye, selon Le Nouveau Courrier.

Après la suspension du procès Gbagbo à la CPI, l’avocat de Ouattara révèle : « Laurent Gbagbo sera libéré », reprend Le Temps. Ce qui fait dire à L’Inter que « quelque chose se prépare à Abidjan » au sujet du procès Gbagbo-Blé Goudé à la CPI.

Procès de Gbagbo et Blé Goudé à la CPI : pourquoi l’Onuci (ndlr : l’ex-mission des nations unies en Côte d’Ivoire) a lâché Bensouda, écrit pour sa part LG Infos.

Drame, Macky Sall et Alpha Condé au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA reviennent largement sur le meurtre d’une militante d’Ousmane Sonko à Keur Massar (banlieue dakaroise), le projet du nouveau budget annoncé par le chef de l’Etat et sur l’entretien avec le président guinéen Alpha Condé accordé à deux journaux privés.« Une militante de Pastef tuée après un meeting de son parti : mort mystérieuse à Keur Massar », s’émeut Le Quotidien à sa Une, soulignant en manchette que « Ousmane Sonko veut la lumière sur le décès de Mariama Sagna ».

On a assisté à un « week-end macabre dans la banlieue », selon Vox Populi, notant de ce fait que « Keur Massar (est) le nouvel axe du massacre ».

Selon le journal, 24 heures après la découverte macabre d’un douanier tué dans sa voiture, la série d’épouvante se poursuit dans cette zone, avec cette militante de Sonko qui a été « tuée dans sa chambre ».

« Crime crapuleux ou politique », s’interroge Walf Quotidien sur le meurtre de cette proche d’un des plus virulents opposants du moment au régime de Macky Sall.

L’AS, informant sur ce drame que « un charretier (a été) arrêté » comme suspect, souligne par ailleurs que l’agresseur aurait d’abord « étranglé et violé » la dame mariée à « un sous-officier de la marine ».

Tout compte fait dans Sud Quotidien, « Sonko +brûle+ le Macky » sur plusieurs sujets brulants, allant du projet de budget de 2019 au projet de loi portant restriction de l’internet, en passant par la stratégie de la terreur contre l’opposition, entre autres.

Prenant le contre-pied de l’ancien inspecteur des impôts radié, candidat déclaré à la présidentielle de 2019, Libération estime sur le projet de loi de finances pour l’année 2019 que le président Macky Sall a fait « le grand bon en avant ».

Sur l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse de 2022 pour laquelle Dakar a été désigné, le quotidien national Le Soleil indique que « le Sénégal (a été) fêté en Argentine », avec le nouveau maire de Dakar, Soham El Wardini (proche de Khalifa Sall), qui « a accueilli le Président » Macky Sall hier dans la capitale Buenos Aires.

Le président guinéen Alpha Condé a été lui « à cœur ouvert » et « à grands coups » dans EnQuête et dans L’Observateur.

Morceaux choisis dans le premier quotidien : « Je suis un homme qui sait assumer ses amitiés ; je ne me mêle pas de l’affaire Khalifa Sall ; je ne connais pas Hadjibou Soumaré (ancien PM sénégalais) », alors que dans le second journal Alpha Condé a surtout souligné qu’il « n’y a aucune incompréhension entre le président Macky Sall et (lui) ».

Vers la communication mobile 4G en Mauritanie

L’Autorité de régulation en Mauritanie (ARE) a lancé un avis d’appel d’offres pour l’attribution de licences en vue de l’établissement et l’exploitation de réseaux et services de communications électroniques de la 4e génération (4G) dans le pays.La Mauritanie dispose actuellement des deuxième et troisième générations (2G/3G) uniquement.

Selon l’avis diffusé sur son site électronique, l’ARE précise que les licences requises sont réparties en deux types.

Le premier type porte seulement sur la 4G et permettra d’utiliser les technologies 4G pour la fourniture de services de communications électroniques aux profits des opérateurs détenteurs de licences 2G/3G en Mauritanie.

Quant au second type, il concerne une licence dite 2G/3G/4G, destinée à un nouvel opérateur lui permettant d’utiliser les technologies 2G/3G/4G pour la fourniture de services de communications électroniques en Mauritanie.

L’Autorité de régulation précise que le nombre maximal de licences susceptibles d’être attribuées au terme de l’appel d’offres est de 4 au total : trois pour la 4G et une pour les 2G/3G/4G.

Les prestataires intéressés doivent soumettre leurs offres au plus tard le 5 décembre prochain, souligne-t-elle.

Forum sur l’économie verte et terrorisme au menu des journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè évoquent, ce samedi, l’actualité nationale relative au terrorisme et au forum sur l’économie verte dénommée « Rebranding Africa forum » ouvert la veille à Ouagadougou.«Rebranding Africa Forum: l’économie verte au cœur des débats à Ouagadougou», titre Wakatsera.com, informant que c’est le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui a ouvert, vendredi 2018 à Ouagadougou, les travaux de la cinquième édition du Rebranding Africa Forum (RAF).

Pour sa part, Fasozine.com, autre journal en ligne, fait observer que la manifestation, 5e du genre, prend fin ce samedi et est placée sous le thème: «Défis et opportunités de l’économie verte en Afrique».

Il précise qu’en plus du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré le cérémonial d’ouverture a connu la présence de son homologue ghanéen, Nana Akufo Addo.

De son côté, Lefaso.net, reprend les propos de l’organisateur principal, Thierry Hot qui explique que la conviction du fondateur de ce forum qui a vu le jour il y a 5 ans de cela en Belgique, est toute simple : «Reverdir l’économie n’est pas un luxe que ne peuvent s’offrir toutes les nations développées. Bien au contraire, nos pays doivent être plus offensifs sur ce terrain où leur avantage comparatif est certain».

Le même média en ligne relate qu’au Nord du Burkina,  six policiers tués, hier vendredi, dans l’explosion d’une mine à Sollé.

Selon le confrère, les victimes sont essentiellement des éléments du commissariat central de police de Titao, chef-lieu de la province du Loroum.

A ce sujet, Fasozine.com se contente de titrer : «Sollé (Région du Nord): un convoi de la police tombe dans une embuscade».

Les municipales et régionales 2018 toujours à la Une des journaux ivoiriens

Plus d’une semaine après l’ouverture de la campagne, les municipales et régionales du 13 octobre 2018 se maintiennent toujours à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.Municipales et régionales 2018 : voici les sièges déjà acquis par le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) et le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), informe Fraternité Matin, selon qui, la secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’homme a lancé un appel pour des élections apaisées. 

Le Burida (Bureau ivoirien des droits d’auteur) invite les candidats à payer les droits d’auteur, ajoute le journal gouvernemental.       

 Régionales et municipales 2018 : le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est attendu lundi dans le Cavally pour apporter son soutien à la ministre Anne Ouloto, la candidate du RHDP dans cette région de l’extrême Ouest ivoirien, renseigne L’Intelligent d’Abidjan. 

« Pourquoi cette fois-ci je ne soutiens pas Anne Ouloto » dans sa quête vers la présidence du conseil régional du Cavally, fait remarquer pour sa part le maire sortant de Toulepleu et candidat du PDCI à sa propre succession dans ce département de la région du Cavally.

Après 8 jours de campagne, le RHDP a fait des pas de géant vers la victoire. Aucun incident majeur enregistré depuis l’ouverture de la campagne, souligne pour sa part Le Patriote, là où LG Infos rapporte des cas d’achat de conscience, d’intimidation de candidats et relève des scènes de violences. 

Dans le même élan, Soir Info écrit: « Un petit garçon échappe à ses ravisseurs et accuse le staff d’un candidat » aux élections municipales et régionales du 13 octobre 2018.

Wade-Madické et faits divers s’offrent la Une des quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise parvenue, samedi à APA, traite de l’actualité politique marquée par les dissensions entre Me Abdoulaye Wade et Madické Niang, après que ce dernier a déclaré sa candidature à la présidentielle, et des faits de société dominés par la mort par balle du chef de la brigade spéciale de la Douane de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), Cheikhou Sakho.Le Soleil rapporte qu’ « après avoir déclaré sa candidature-Me Madické Niang démissionne de tous ses mandats électifs » du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition).

« Démêlés avec Wade-Madické Niang démissionne de son poste de député », écrit L’Observateur en manchette.

« Wade-Madické : Causes et conséquences d’un divorce », titre Walfadjri, expliquant qu’ « avec la volonté de Wade se débarrasser du président du groupe parlementaire Libéraux et Démocratie, le Pds s’est vidé ses apparatchiks ».

Nos confrères indiquent que si l’exclusion de Me Niang est confirmée, elle aura des conséquences des deux côtés car, sans l’appareil du Pds, le député-candidat à la présidentielle n’a aucune chan ce de briller lors de cette élection prévue le 24 février 2019.

« Toutefois, explique Walfadjri, Me Madické va grignoter l’électorat libéral dans son fief de Touba, et cela au profit de Macky Sall. Mais la plus grosse conséquence de ce divorce est humaine ».

A propos du remplacement de Madické à la tête du groupe parlementaire libéral, Le Quotidien voit « Wade à l’étroit » car, son allié Pape Diop contrôle cinq députés.

L’Observateur revient sur le recrutement tous azimuts de responsables de l’opposition et qualifie « Macky (de) serial tueur politique » qui veut « désagréger l’opposition et s’assurer un nouveau mandat ».

Parlant de l’affaire Cheikhou Sakho, L’Obs fait des «révélations sur le meurtre du chef de la brigade spéciale des Douanes de l’AIBD » et informe qu’ « une arme, un téléphone portable et des effets personnels sont retrouvés dans son véhicule ».

« Meurtre du chef du bureau des Douanes de l’AIBD-Sur la piste d’un crime passionnel. L’ex-épouse du Douanier Cheikhou Sakho est suspectée », détaille L’As à sa Une.

De son côté, Libération s’interroge : « Suicide ou exécution ? » Selon ce journal, le défunt qui habitait à la Cité gendarmerie avait une arme à la main lors de la découverte de son corps sur une piste de la forêt de Mbao, en face du Pont de Keur Massar.

Les Echos reviennent sur cette intoxication alimentaire à Khombole où « le lakh du baptême a envoyé 256 personnes à l’hôpital ».

Le projet de loi de finances fait la Une du Soleil qui informe que le budget 2019 monte à 4071,8 milliards de F CFA.

La reine des Baoulé et le PDCI se partagent la Une de la presse ivoirienne

Au lendemain de son audience avec le président de la République, la Reine des Baoulé, Nanan N’Ga Tanou Monique ainsi que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) de plus en plus en proie à des descensions internes se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Après les obsèques de Nanan Anoungblé, la reine des Baoulé traduit sa reconnaissance au président Ouattara, barre en Une le journal gouvernemental Fraternité Matin.

La reine des Baoulé et les chefs de cantons en audience chez Ouattara hier, reprend Le Jour Plus à côté de L’Expression qui croit savoir ce que Nanan N’Ga Tanou a confié au président Ouattara lors de cette rencontre au palais du Plateau.

Rencontre au palais présidentiel, hier : la reine des Baoulé et les chefs choisissent la République, précise L’Intelligent d’Abidjan.

La série de limogeage en cours à la direction du PDCI-RDA retient également l’attention de la presse nationale. Le Conseil de discipline du PDCI-RDA prend d’importantes décisions en excluant temporairement Kobenan Adjoumani et N’Guessan Jérôme, titre à ce propos Le Nouveau Réveil.

PDCI-RDA : Bédié chasse Adjoumani et limoge son Directeur de cabinet, ajoute Notre Voie. Pour Le Mandat qui dit connaître les vraies raisons du limogeage de Lénissongui (ex-Dir Cab de Bédié) le PDCI est de plus en plus fragilisé par la situation de guerre entre pro et anti-RHDP qui mine ses rangs.

« Le PDCI est devenu une prison (…) Ils sont en train de pousser Bédié droit dans le mur (…) La seule solution c’est le RHDP», prévient pour sa part Dr Lénissongui-Coulibaly, dans les colonnes de Le Patriote.

L’accident survenu, hier, sur le pont de Gaule fait également la Une des tabloïds ivoiriens. Une fourgonnette avec deux passagers finit sa course dans la lagune après un accident sur le pont de Gaulle, informe Fraternité Matin.

Une fourgonnette disparait au fond de la lagune avec tous ses passagers, renchérit Soir Info, là où sur le même sujet Le Temps parle d’un Gbaka (ndlr : mini car de transport de personnes) qui a plongé dans la lagune en faisant 18 morts.