RDC : Félix Tshisekedi vainqueur définitif de la présidentielle

La Cour constitutionnelle, dans un arrêt rendu samedi soir, a confirmé la victoire de Felix Tshisekedi à l’élection présidentielle tenue le 30 décembre dernier en République démocratique du Congo.Ce faisant, la Cour constitutionnelle rejette, en qualifiant de « non fondé » le recomptage des voix demandé par Martin Fayulu, le candidat de l’opposition commune, arrivé deuxième derrière Tshisékédi avec 34,8% des suffrages, selon les résultats provisoires proclamés le 10 janvier dernier par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

C’est le verdict de cette dernière qui a attribué à Félix Tshisekedi 38,57 % des suffrages qui a été confirmé par la Cour constitutionnelle, faisant ainsi du président l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, opposition) le vainqueur définitif de la présidentielle en RDC.

La Cour constitutionnelle de la RDC ne se fait pas dicter son travail (L. Mendé)

La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) « est indépendante » et, de fait, le gouvernement congolais, encore moins l’Union africaine, ne peuvent lui dicter « ce qu’elle doit faire », a déclaré, vendredi à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement congolais.«Je ne pense pas qu’il appartienne au gouvernement ou même à l’Union africaine de dire à la Cour ce qu’elle doit faire », a notamment Lambert Mendé, réagissant ainsi à la demande de l’Union africaine de suspendre la proclamation des résultats définitifs des résultats des élections (présidentielle, législatives et provinciales) tenues le 30 dernier en RDC.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, réunis en mini-sommet jeudi à Addis-Abeba,  ont, dans un communiqué reçu à APA, expliqué avoir basé leur requête sur de « sérieux doutes » au sujet des résultats provisoires proclamés depuis le 10 janvier par la Commission électorale indépendante (Céni).

Selon cette dernière, la présidentielle aurait été remportée par l’opposant Félix Tshisekedi avec 38,5% des voix et les législatives seraient très largement gagnées par les candidats du Front commun congolais (FCC, majorité présidentielle).

 Décidés à stopper la proclamation définitive de ces résultats, les dirigeants de l’UA ont convenu d’envoyer « en urgence », lundi à Kinshasa, une délégation dirigée par le président rwandais, Paul Kagamé, président en exercice de l’Union africaine.  

Le but de la mission sera « de trouver un consensus sur une issue à la crise postélectorale dans le pays (NDLR,  RDC) », indique le communiqué.

Anticipant l’issue de cette mission, Lambert Mendé a martelé dans son intervention que la Cour constitutionnelle de la RDC était « indépendante » dans son fonctionnement et qu’ainsi elle ne saurait se plier aux injonctions du gouvernement congolais ou de l’Union africaine.

Élections en RDC : la Présidence à l’opposition, le Parlement à Kabila

Les résultats des élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre 2018 en République Démocratique du Congo (RDC) sont connus cette semaine, avec comme principale information : la présidentielle remportée par l’opposant Félix Tshisekedi et les législatives par le régime sortant du président Joseph Kabila.Le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi, a été donné vainqueur de la présidentielle (38,57%) dans la nuit de mercredi à jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), devant Martin Fayulu (34,7%), candidat de Lamuka (opposition commune) et Emmanuel Ramazani Shadary (23,8%), dauphin de Joseph Kabila, qui conduisait le Front commun pour le Congo (FCC).

Dès l’annonce des résultats, la victoire de Tshisekedi est remise en cause par Martin Fayulu et par la Commission épiscopale nationale du Congo (Cenco).

D’ailleurs, M. Fayulu a introduit samedi un recours devant la Cour constitutionnelle contre la victoire de Tshisekedi, ce dernier qui avait très vite rompu en novembre dernier avec la coalition née de l’accord dit de Genève (Suisse) qui instaurait un candidat commun de l’opposition.

Kabila garde le trône par le Parlement

La Chambre haute (Sénat) et la Chambre basse (Assemblée nationale) restent dans le giron du pouvoir sortant, selon les résultats rendus publics tard dans la nuit du 11 au 12 janvier par la CENI. Ces résultats donnent la majorité au Front commun pour le Congo (FCC), la coalition des partis proches à Joseph Kabila, avec près de 350 députés sur les 500 que compte l’Assemblée nationale congolaise.

En attendant, 15 autres députés seront élus en mars prochain à Beni, Butembo et Yumbi où ces élections ont été reportées pour cause de violences.

Crédité de 49 députés, le président provisoirement élu de la RDC, Felix Tshisekedi, aura donc du mal à mettre en œuvre son programme sans l’aval du FCC, car ce pays dispose d’un régime semi-présidentiel.

Du côté des 26  assemblées provinciales, le Front commun pour le Congo (FCC) a également raflé la mise, obtenant ainsi la possibilité d’élire des Gouverneurs de son choix.

S’agissant du Sénat, le FCC reste majoritaire car, ce sont les élus provinciaux qui vont élire les sénateurs qui, à leur tour, désigneront le président de la Chambre haute, la deuxième personnalité de l’Etat.

Des violences qui inquiètent

Dans ce contexte post-électoral, des violences ont éclaté à Kikwit, fief du candidat perdant à la présidentielle, Martin Fayulu. Le dernier bilan établi jeudi par la police nationale faisait état de huit morts dans des violences postélectorales, poussant le Gouvernement à décréter le couvre-feu à Kikwit.

RDC : les violences post-électorales font 4 morts

Deux policiers et deux civils ont été tués, jeudi à Kilwit, un fief de Martin Fayulu, lors d’une répression de la contestation des résultats donnant Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle en République démocratique du Congo, a appris APA de source policière.La police locale de Kilwit, ville située dans l’ouest de la RDC, a confirmé l’information, affirmant que ces quatre victimes ont perdu la vie après une opération de sécurisation de l’ordre public.

Pour rappel, l’opposant Felix Tshisekedi a remporté l’élection présidentielle avec 38,57 des suffrages, devant Martin Fayulu (34,8%) et Emmanuel Ramazani Shadary (23,8%), selon la commission électorale nationale indépendante (Ceni). Les 18 autres candidats font des scores anecdotiques. Les résultats définitifs sont attendus au plus tard le 15 janvier 2019.

Ces résultats sont remis en cause par Martin Fayulu qui parle de « putsch électoral ». « Ces résultats n’ont rien à voir avec la vérité des urnes », a dit Fayulu,  demandant un nouveau décompte des voix province par province.

L’Eglise catholique de la République démocratique du Congo (RDC) conteste elle aussi les résultats publiés par le CENI. Elle avait déployé la plus grande mission d’observation électorale lors du scrutin du 30 décembre avec plus de 40.000 observateurs, alors que l’Eglise du Christ au Congo (ECC) revendique plus de 10.000 observateurs pendant la même période et pour la même opération électorale.

 

RDC : les élections reportées au dimanche 30 décembre 2018

Les élections présidentielle et législatives nationales et provinciales initialement prévues en RD Congo pour le dimanche 23 décembre sont reportées une semaine plus tard et se dérouleront le dimanche 30 décembre 2018, a annoncé jeudi au cours d’une conférence de presse le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).Corneille Nangaa a justifié ce report par l’incendie à Kinshasa de l’un des principaux entrepôts de la centrale électorale au cours duquel la plupart des machines à voter devant servir dans la capitale ont été consumées. Il a indiqué que les machines à voter ramenées de l’intérieur du pays pour servir à Kinshasa n’étaient pas munies des bulletins de vote configurées par le fabricant de ces machines en Corée du Sud.

La commande de ces bulletins passée par la CENI ne pourra être honorée en totalité que le samedi 22 décembre dans la soirée, mettant ainsi la centrale électorale dans l’impossibilité de dispatcher tous ces bulletins avant le scrutin prévu le lendemain.

D’où la décision de décaler les élections d’une semaine car on ne peut les organiser en laissant de côté la ville de Kinshasa, a expliqué Corneille Nangaa qui a, par ailleurs, précisé que les autres dispositions du calendrier électoral sont maintenues notamment la fin de la campagne électorale prévue le vendredi 21 décembre 2018.

CAF-C1 : V Club s’impose 4-1 sur Bantu FC du Lesotho

L’AS V Club de Kinshasa s’est imposée sur le score de 4-1 sur Bantu FC du Lesotho, en match aller des 16èmes de finale de la 23ème édition de la Ligue des champions de la CAF joué dimanche au stade des Martyrs de la Pentecôte.Ce score permet aux Congolais d’envisager avec optimisme le match retour prévu le samedi 22 décembre prochain au Lesotho.

Par contre, le TP Mazembe, l’autre équipe congolaise entrée en lice dans cette compétition le même dimanche au stade TP Mazembe de Lubumbashi, aura fort à faire pour conserver, lors du match retour dans une semaine en Zambie, son avance d’un but à zéro acquise à l’aller contre Zesco United.

On rappelle que dans la 16ème édition de la Coupe de la CAF, les deux représentants congolais ont fait piètre figure. L’AS Nyuki de Butembo a été battue 0-1 vendredi par Pétro Atlético de Luanda tandis que le DCMP n’a pu faire mieux qu’un match nul d’un but partout face aux Ivoiriens de San Pedro reçus samedi au stade des Martyrs.

L’archevêque de Kinshasa dénonce « l’usage abusif du terme mariage »

Le nouvel archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo a dénoncé dimanche « l’usage abusif du terme mariage» qui n’existe, selon lui, « qu’entre un homme et une femme ».L’homosexualité est une « aventure complètement immorale et incompatible avec le plan de Dieu », a indiqué l’archevêque de Kinshasa dans sa prédication à l’occasion du jubilé de 85 ans de la paroisse saint Pierre, la première paroisse créée en 1933 dans la cité indigène de Léopoldville (ancienne appellation de Kinshasa) par les colonisateurs belges.

Par ailleurs, à une semaine des élections, Mgr Ambongo a exhorté les fidèles catholiques à ne pas se laisser abuser par des discours démagogiques ou par de l’argent ou d’autres présents mais à voter avec responsabilité pour des personnes bonnes, justes, rassembleurs, des personnes sensibles à la souffrance des autres, c’est-à-dire des gens qui craignent Dieu et qui prient dans une vraie église.

RDC : 8000 machines à voter consumées dans l’incendie à la CENI

Huit mille des 10.368 machines à voter destinées à la ville de Kinshasa ont été consumées dans l’incendie survenu jeudi vers 2 heures du matin (3 heures TU) dans le principal entrepôt de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), selon le premier bilan livré par le président de cette institution, Corneille Nangaa.Outre ces machines à voter, des isoloirs, des kits de bureau, 800 motos, 15 véhicules et près de 9500 batteries externes sont également partis en fumée dans cet incendie qui prive 19 des 24 communes (arrondissements) de Kinshasa de leur matériel électoral, a-t-il précisé.

Sans minimiser la gravité de cette situation, le président de la CENI a indiqué que « des dispositions utiles sont prises (…) afin de garantir la poursuite sans faille du processus électoral » selon le calendrier initial.

Corneille Nangaa a expliqué que les matériels électoraux pour les 25 autres provinces sur les 26 que compte la RD Congo sont déjà déployés au niveau de différents territoires et villes à 97 %, les 3 % restants étant en voie de l’être.

Le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et de Sécurité, Henri Mova qui a effectué jeudi tôt le matin une visite sur le lieu du sinistre a estimé que cet incendie pourrait d’être d’origine criminelle étant donné que « feu a eu deux points de départ. Ce qui laisse à penser que la simultanéité a été voulue ».

Malgré cet incendie, il a confirmé, au nom du gouvernement congolais, la tenue des élections présidentielle et législatives nationales et provinciales le 23 décembre prochain.

RDC : 94 observateurs de la SADC pour les élections du 23 décembre

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a lancé officiellement, lundi à Kinshasa, sa mission d’observation des élections du 23 décembre 2018 composée 94 membres en provenance de huit pays de cette organisation sous régionale, à savoir l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.Selon son chef, l’ancien juge zambien Ernest Linesi Sakala, la mission de la SADC arrivée à Kinshasa depuis le 4 décembre dernier, séjournera dans le pays jusqu’au 05 janvier 2019.

Pour sa part, la secrétaire exécutive de la SADC, Stergomena Lawrence Tax a indiqué qu’à la lumière de la mission de pré-évaluation de la SADC, « la RD Congo est prête pour les élections présidentielle et législatives nationales et provinciales prévues le 23 décembre 2018 ».

La mission d’observation de la SADC est la première à être déployée en RD Congo pour les scrutins du 23 décembre prochain.

On signale que le gouvernement congolais s’oppose, pour des raisons de souveraineté nationale, au déploiement pour ces élections d’observateurs européens ou américains, jugeant suffisants les 40.000 observateurs nationaux et ceux prévus par les organisations sous régionales, l’Union africaine et l’Organisation internationale de la Francophonie.

RDC : deux casques bleus portés disparus à Beni

La Mission d’Observation des Nations Unies en RDC (MONUSCO) a annoncé, mercredi, poursuivre les recherches pour retrouver les deux casques bleus portés disparus depuis le début de l’opération « Usalama » menée conjointement avec les Forces armées de la RDC contre les rebelles ougandais des ADF dans la forêt de Mayangose à Beni à partir de la mi-novembre.La porte-parole de la mission, Florence Marshall a expliqué au cours d’une conférence de presse que lors de ces opérations destinées à permettre aux populations de Beni de vivre en paix et aux équipes médicales en charge de la riposte contre Ebola de travailler en toute sécurité, il y a eu des pertes en vies humaines aussi bien dans les rangs de la MONUSCO que du côté de l’armée nationale, signalant également la disparition de 4 casques bleus dont deux ont été retrouvés sains et saufs.

« La MONUSCO qui continue ses recherches pour retrouver les deux autres casques bleus est allée jusqu’à lâcher des tracts dans la forêt afin de les aider à rejoindre leurs lignes », a-t-elle dit.

« A ce jour, le bilan des opérations militaires contre les ADF s’élève à 7 soldats de la paix tués, 13 blessés et 2 disparus », a encore indiqué Florence Marshall, sans préciser la nationalité de toutes ces victimes.

Elle a néanmoins affirmé que la cheffe de la MONUSCO et le commandant des forces de la mission se rendront en Tanzanie et au Malawi la semaine prochaine afin de présenter leurs condoléances aux gouvernements des contingents éprouvés.

Coupe de la CAF : Le Raja de Casablanca remporte le Sacre

Le club marocain, le Raja de Casablanca a remporté dimanche la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF- 2018), malgré sa défaite en finale face au Vita Club, au Stade des Martyrs à Kinshasa, sur le score de 3-1.Le Raja a ouvert le score dès la 21ème minute par Abdellilah Hafidi. Piqués dans leur orgueil, les joueurs de Vita Club se sont lancés à l’attaque créant ainsi de nombreuses occasions qui n’ont pas été concrétisées par manque de concentration. A la fin de la première manche, Jean-Marc Makusu a réussi à réduire la marque sur un coup franc majestueusement exécuté.

Au retour des vestiaires, Vita Club a réussi une remontada surprenante. Mukuko Batezadio et Fabrice Ngoma ont inscrits deux buts dans un intervalle de trois minutes (71 et 74ème  minutes). Le match a connu ensuite une seule destination celle du carré du 18 mètre du gardien de but rajaoui Anass Zniti, qui a réalisé un excellent match après avoir repoussé moult occasions de scorer.

Le Raja de Casablanca remporte donc la deuxième coupe de la CAF de son histoire après 15 années de disette (2003).

RDC : démarrage de la campagne pour la présidentielle et les législatives

La campagne électorale pour les scrutins du 23 décembre prochain en République démocratique du Congo a démarré depuis minuit, conformément à l’annonce faite mercredi dans la journée par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa.Les scrutins concernés sont la présidentielle briguée par 21 candidats, les législatives nationales convoitées par 15.355 candidats et les législatives provinciales où sont attendus  19.640 candidats.

Corneille Nangaa qui rencontrait au Palais du peuple les responsables des partis et regroupements politiques, a affirmé que la CENI leur recommande de maîtriser le cadre juridique du processus électoral et de connaître chacun les agrégats électoraux de sa circonscription.

Il leur a également conseillé de prendre connaissance des mesures sur l’intégrité du processus électoral et d’accepter les résultats des scrutins ou de faire usage du droit de contestation en utilisant les voies légales.

Pour sa part, la porte-parole de la mission onusienne en RD Congo a indiqué au cours d’une conférence de presse tenue également mercredi, que la  MONUSCO attend un débat démocratique et un accès équitable aux médias pour tous les candidats lors de la campagne électorale.

Florence Marshal s’est, par ailleurs, réjoui du respect du calendrier électoral de la CENI.

RDC : la CENI rejette la demande de report des élections du candidat Seth Kikuni

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rejeté, dans une lettre reçue mercredi à APA, la demande de report des élections introduite le 20 novembre dernier par le candidat indépendant, Seth Kikuni.Ce dernier faisait valoir, dans sa demande de report, le fait que « les parties prenantes au scrutin ne soient pas d’accord sur plusieurs points importants pouvant permettre la tenue d’élections libres, crédibles, transparentes et apaisées ».

Dans sa réponse, la CENI écrit « qu’il n’y a ni justification légale ni contrainte technique » pouvant donner lieu au report des élections. Pour la CENI, pareille décision « risquerait de plonger le pays dans l’incertitude ».

Seth Kikuni, 37 ans, avait été la première personne à faire acte de candidature à la présidentielle du 23 décembre 2018.

Tshisekedi et Kamerhe tournent le dos à l’accord de Genève

L’accord signé dimanche à Genève par l’opposition de la RDC, acceptant de faire de Martin Fayulu son candidat commun pour l’élection présidentielle du 23 décembre prochain, est sérieusement mis à mal, après le retrait en moins de 24h de deux poids lourds des signataires, en l’occurrence Félix Tshisekedi de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et Vital Kamerhe de l’Union pour la nation congolaise (UNC).C’est peu après leur retour de Genève que Tshisekedi et Kamerhe ont fait part de leur revirement qu’ils ont expliqué par le rejet de leur base politique de tout soutien à Martin Fayulu. Il est vrai qu’au lendemain de l’accord de Genève les militants de deux opposants s’étaient réunis devant la permanence de leur parti pour faire part de leur désaccord quant au choix porté sur Fayulu pour se présenter, au nom de l’opposition, face au candidat de la majorité présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary.

A en croire Tshisekedi et Kamerhe, il n’était pas question pour eux de ramer à contre-courant de leur base politique en continuant à se ranger derrière Fayulu, même s’ils reconnaissent avoir contribué, par leur participation au vote, à sa désignation comme candidat commun de l’opposition.

Cette explication est battue en brèche par plusieurs observateurs de la scène politique congolaise qui soutiennent que du côté de Tshisekedi, ce sont plutôt les caciques qui ont fait valoir leur position assimilable à un rejet catégorique de tout soutien à Fayulu. Ils auraient exprimé cet avis sans même attendre la signature de l’accord de Genève.

Concernant Kamerhe, les observateurs estiment que son parti, l’UNC, remet en cause le mode de désignation de Fayulu. Même si les partisans de Kamerhe en avaient pris connaissance avant la rencontre décisive de Genève qui a duré trois jours, ils soulignent qu’il aurait fallu faire un deuxième tour après un premier tour n’ayant pas désigné un vainqueur, au lieu d’opter pour le consensus qui a fait le bonheur de Martin Fayulu.                       

Ce dernier, réagissant à l’attitude peu cavalière de Tshisekedi et de Kamerhe, s’est demandé comment « un homme sérieux » peut signer de manière volontaire un accord avant de le dénoncer 24 heurs après. Il a toutefois promis de continuer à maintenir avec les autres signataires de l’accord de Genève sa candidature, non sans profiter de l’occasion pour rejeter, comme il l’a toujours fait, l’usage de la machine à voter pour la présidentielle du 23 décembre.

Au moment où l’opposition semble ne pas savoir où donner de la tête, les partisans de Shadary ont lancé via les réseaux sociaux des messages appelant les déçus de l’opposition à les rejoindre pour travailler à la victoire du candidat de la majorité présidentielle.

      

Ligue 1 congolaise : neuvième victoire consécutive du TP Mazembe

Le TP Mazembe de Lubumbashi a enregistré sa neuvième victoire en neuf sorties en battant le CS Don Bosco, mercredi, par 2-0 dans son stade de TP Mazembe de la commune de Kamalondo, en match remis de la 24ème édition de Ligue 1 congolaise organisée par la Ligue nationale de football (LINAFOOT).Le TP Mazembe mène au classement partiel de cette 24ème édition de Ligue 1 de la RD Congo avec le maximum des points.

Au même moment, l’AS V Club s’est difficilement imposée au FC Mont Bleu de Bunia sur le score d’un but à zéro, en match remis de la huitième joué au stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa.

Ligue 1 : TP Mazembe s’impose à V Club 3-2

Le TP Mazembe de Lubumbashi s’est ‘imposé sur le score de 3-2 à son éternel rival, l’AS V Club de Kinshasa, en match en retard de la 3ème journée de la 24ème édition de Ligue 1 de la RD Congo joué dimanche au stade TP Mazembe de la commune de Kamalondo.Menés à deux reprises par les dauphins noirs de la capitale, les corbeaux lushois sont chaque fois revenus au score avant de corser l’addition grâce à une tête rageuse du revenant Trésor Mputu Mabi qui reprenait de près un mauvais renvoi de la défense de V Club.

Grâce à cette précieuse victoire, le TP Mazembe continue son sans faute dans cette édition en engrangeant sa cinquième victoire en autant de sorties. L’équipe de Lubumbashi caracole donc en tête du classement partiel avec 15 points sur 15 possibles.

V Club qui vient d’enregistrer sa première défaite totalise 9 points après avoir remporté ses trois premiers matchs.

Signature d’un accord pour le siège d’un bureau de la CEEAC à Kinshasa

La République Démocratique du Congo et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont signé, vendredi à Kinshasa, l’accord de siège marquant le début des activités du bureau de cette institution sous régionale dans la capitale congolaise.L’accord de siège a été signé côté congolais par le vice-premier ministre She Okitundu et par le secrétaire général Ahmad Allam-Mi pour le compte de la CEEAC.

Le vice-premier ministre congolais en charge des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, qui s’est félicité de l’ouverture de ce bureau attend qu’il s’implique dans le suivi de la mise en œuvre des projets, programmes et politiques de la communauté retenus pour le compte de la RD Congo.

Le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi s’est lui également réjoui de l’ouverture de ce bureau, duquel il attend qu’il informe régulièrement les autorités de la RD Congo sur les activités de la CEEAC et qu’il accompagne les administrations en charge de la mise en œuvre des projets  Communautaires.

« La RD Congo qui a substantiellement contribué à la création de la CEEAC il y a 35 ans est appelée à jouer un rôle de premier plan au sein de cette organisation », a-t-il dit.

Le représentant de la CEEAC en RD Congo, Théodore Njikam a présenté le mercredi 31 octobre dernier les copies figurées de ses lettres de créance au chef de la diplomatie congolaise.

Mgr Fridolin Ambongo nommé archevêque de Kinshasa

Mgr Fridolin Ambongo Besungu est nommé, jeudi, par le Pape François Archevêque de Kinshasa en remplacement du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya admis à la retraite, rapporte le Vatican dans un communiqué largement diffusé dans la capitale congolaise.« Le Pape François a accepté la démission, pour limite d’âge conformément au code de droit canon de l’Eglise catholique, lui présenté par son éminence le cardinal Laurent Monsegwo Pasinya (79 ans) et a nommé, pour lui succéder, son excellence Mgr  Fridolin Ambongo Besungu, le coadjuteur »,  apporte le texte.

Agé de 58 ans,  le nouvel Archevêque de Kinshasa a été ordonné prêtre en 1988 et est diplômé en théologie morale de l’académie « Alphonsienne » de Rome. Actuellement vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Fridolin Ambongo était archevêque de Mbandaka-Bikoro au nord-ouest du pays avant d’être nommé Archevêque coadjuteur de Kinshasa le 06 février 2018.

RDC : des camions et des hélicoptères mis à la disposition de la CENI

Le gouvernement congolais, en perspective des élections du 23 décembre prochain, a mis ce lundi à la disposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) un matériel logistique appartenant à l’armée et constitué d’au moins 150 camions, 150 pick-up, d’un millier de motos et d’hélicoptères.Le déploiement impressionnant de ce matériel roulant devant le siège de la CENI a perturbé la circulation toute la journée sur le boulevard du 30 Juin au niveau de la Gare centrale, a-t-on constaté.

En plus de ce matériel qui sera déployé dans la partie Ouest de la RD Congo, 150 autres camions sont attendus dans deux semaines au port tanzanien de Dar-Es-Salam pour être déployés à l’Est du pays, a annoncé le gouvernement.

Le coût total de ce matériel mis à la disposition de la CENI n’a pas été révélé. Mais selon le gouvernement, le plan de décaissement de l’argent prévu pour les élections indique un taux d’exécution de plus de 72%.

Toujours d’après le gouvernement, il faut encore 122 millions de dollars pour organiser les élections du 23 décembre 2018.

Le ministre de la défense nationale, Crispin Atama Tabe a indiqué que tout le matériel remis à la CENI appartient à l’armée et qu’il va retourner à la base logistique des FARDC à la fin du processus.

Emmanuel Ramazani Shadari le dauphin de Kabila présenté à la population de Kinshasa

Emmanuel Ramazani Shadari, le dauphin du président sortant Joseph Kabila Kabange à la présidentielle du 23 décembre 2018, a été officiellement présenté samedi à la population kinoise venue massivement assister au meeting organisé à cet effet par la majorité présidentielle, à savoir le Front commun pour le Congo (FCC).A cette occasion, il a appelé la population congolaise à faire confiance à la machine à voter, avant de promettre de révéler son programme d’action dans les prochains jours.

En dehors du président de la République, ce meeting a été marqué par la présence de tous les autres ténors du pays notamment les présidents de deux chambres du parlement, le premier ministre et pratiquement tous les membres du gouvernement présents dans la capitale ainsi que la plupart des gouverneurs des 26 provinces de la RDC.

Ancien vice-premier ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité, Emmanuel Ramazani Shadari qui est actuellement député national est  secrétaire exécutif du parti présidentiel, le PPRD.

L’opposition congolaise a organisé vendredi à Kinshasa une marche pacifique au terme de laquelle ses leaders ont déposé un mémorandum au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce mémorandum reprend les principales revendications de l’opposition en rapport avec les scrutins prévus le 23 décembre prochain, notamment le rejet de la machine à voter et le retrait du fichier électoral de tout « Congolais enrôlé irrégulièrement », autrement dit les électeurs enrôlés mais dépourvus d’empreintes digitales.

Handball: 1/4 de finale (Dames): Abo Sports élimine l’Africa Sports (24-21)

Le club congolais d’Abo Sports s’est qualifié pour les demi-finales de la 40è coupe d’Afrique des clubs de handball, en battant, mercredi en nocturne, l’Africa Sports d’Abidjan (24-21) dans la salle Polyvalente du Palais de Treichville, au sud de la capitale économique ivoirienne.Dernier représentant ivoirien dans la complétion après  l’élimination quelques minutes plus tôt du Red Star (Hommes), l’Africa  Sport, malgré un public acquis à sa cause n’a pu franchir l’obstacle  congolais.

Les joueuses de la RD Congo plus  entreprenantes et vives à l’image d’Obangué Adoulou, bourreau de  l’Africa, ont maitrisé leur sujet, menant 15-11 à la pause.

A  la reprise, galvanisées par son  public, les Ivoiriennes font feu de  tout bois pour recoller au score. Elles n’y parviendront pas par  inefficacité offensive ajoutée à une défense perméable où chaque montée  des congolaises se termine par un but.

Le score  final 24-21 pour les filles du coach Thierry Vincent (ex-sélectionneur  de l’équipe nationale Dames, Vice-championne d’Afrique de Handball en  2008 en Angola), reflète bien la physionomie d’une rencontre contrôlée  par Abo Sports qui poursuit son aventure.

Coupe de la Caf : V Club bat Al Masry et se qualifie en finale

L’AS V Club de Kinshasa s’est qualifiée pour la finale de la 15ème édition de la Coupe de la CAF en battant largement sur le score de 4-0 l’équipe égyptienne d’Al Masry, en match de demi-finale retour joué mercredi après-midi au stade des Martyrs de la Pentecôte.Les Kinois ont réussi leurs deux premiers buts en première mi-temps par le demi-offensif Ngoy Emomo aux 6ème et 38ème minutes avant de corser l’addition par l’inévitable avant-centre Jean-Marc Mundele Makusu (74ème minute) et par l’ailier Mukoko Batezadio (93ème minute) à peine entré en jeu pendant le temps additionnel.

Ce match a failli être interrompu après le troisième but de V Club que les Egyptiens ont longuement contesté en arguant d’un hors-jeu non sifflé du buteur congolais.

Lors du match aller joué le 03 octobre à Port Said en Egypte, les deux équipes s’étaient séparées sur le score vierge de zéro but partout. V Club rencontrera en finale le vainqueur de la demi-finale retour entre le Raja de Casablanca du Maroc et Enyimba du Nigéria.

C’est la première finale de l’AS V Club en Coupe de la CAF. Les Congolais auront l’avantage de jouer la finale retour à domicile dans leur antre du stade des Martyrs.

MYV/te/APA

Sept migrants congolais rapatriés de Libye

Sept jeunes migrants congolais, dont 5 garçons et deux filles ont été rapatriés samedi de la Libye via Tunis et Casablanca grâce à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a constaté APA.Interrogés par l’APA à l’aéroport de Ndjili de Kinshasa, ces  migrants ont exhorté le gouvernement congolais à organiser un deuxième voyage en Libye afin d’aider tous les compatriotes qui y séjournent encore à regagner leur pays.

« On est jamais mieux que chez soi », ont-ils dit, estimant que, « même si on a rien au Congo », c’est encore mieux d’y vivre car, « en Libye, on était rien ».

Selon leurs estimations, une vingtaine de jeunes congolais séjournent encore en Libye.

RD Congo : la CENI initie une formation sur la machine à voter

Des techniciens de Miru Systems, l’entreprise sud-coréenne fabriquant de la machine à voter, sont à pied d’œuvre depuis ce mercredi à Kinshasa pour former, pendant trois jours, une centaine de techniciens de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur la fonctionnalité de cette machine à voter.Il s’agit d’une formation interactive faite de théorie et de pratique sur le software et le hardware de la machine à voter, a précisé la CENI.

Cette formation en cascade part des experts techniciens jusqu’aux agents opérationnels dans les bureaux de vote, a ajouté la commission électorale, qui dit attendre des Coréens de Miru Systems, d’une part, qu’ils assurent l’accompagnement des techniciens congolais dans la prise en main totale de la machine à voter jusqu’aux élections du 23 décembre 2018 et, d’autre part, qu’ils forment et qu’ils aident à déployer des agents opérationnels capables d’assurer le bon fonctionnement des machines et de résoudre les éventuels problèmes techniques qui peuvent surgir.

Conscient du rejet par l’opposition congolaise de la machine à voter, le président de la CENI, Corneille Nangaa a exhorté les techniciens congolais en formation à « faire fi des débats politiques, à se concentrer sur la maîtrise parfaite de la machine à voter, à identifier les moindres détails opérationnels de cette technologie électorale et à en devenir les premiers sensibilisateurs ».

Au total, 107.000 machines à voter doivent être livrées à la CENI pour les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales du 23 décembre 2018.

Expulsion de Congolais d’Angola : Kinshasa proteste auprès de Luanda

La RD Congo a adressé, mercredi, une note de protestation à l’Angola et exigé des explications suite aux expulsions massives et brutales de ses ressortissants de ce pays, a annoncé le vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères et de l’intégration régionale au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.Léonard She Okitundu a indiqué avoir convoqué l’ambassadeur angolais, mais comme ce dernier ne se trouve pas présentement à Kinshasa, une note verbale de protestation a été adressée au gouvernement de Luanda.

Le gouvernement congolais a condamné, dans le compte-rendu du conseil extraordinaire des ministres dirigé par le président Joseph Kabila Kabange, les violations des droits humains et les pertes en vies humaines lors des expulsions massives des Congolais d’Angola vers la province du Kasaï au centre du pays.

Ces expulsions se sont effectuées au mépris des accords existant en la matière, notamment la Convention sur l’établissement et la circulation des personnes et des biens, signée à Luanda le 03 décembre 1999, a dénoncé le gouvernement de Kinshasa qui a relevé que si 160.901 Congolais sont rentrés volontairement d’Angola au cours de ces dernières semaines vers la province du Kasaï, 27.971 ressortissants de la RD Congo ont été expulsés brutalement dans des conditions très précaires.

Le gouvernement congolais a déploré particulièrement le non-respect du principe de l’information préalable faisant obligation à tout pays qui procède à l’expulsion de migrants irréguliers d’en informer préalablement le pays d’accueil des personnes à expulser en vue d’une meilleure prise en charge de ces dernières.

C’est pourquoi Kinshasa « a décidé de présenter toute son indignation et ses vives protestations au gouvernement angolais conformément aux us et coutumes diplomatiques », selon le même compte-rendu.

L’accélération de la mise en mise en œuvre des mesures adoptées en vue de d’assurer la survie, l’encadrement et l’évacuation vers leurs localités d’origine de ces personnes ainsi expulsées dans un délai raisonnable a également été annoncée par le gouvernement qui a décidé d’actionner le Fonds spécial d’assistance humanitaire en faveur des compatriotes aussi brutalement expulsés et de dépêcher des délégations de haut niveau sur tous les sites où ils se trouvent déployés à ce jour.

Eliminatoires CAN 2019 : le Zimbabwe domine la RDC à domicile

L’équipe nationale de football du Zimbabwe, les « Warriors », a dominé les Léopards de la RD Congo par 2-1, samedi soir au stade des Martyrs, en match de la 3ème journée, groupe G, des éliminatoires de la 32ème Coupe d’Afrique des nations.Grâce à cette victoire, le Zimbabwe qui compte désormais 7 points prend seul la tête du groupe G devant la RD Congo (4 points), le Congo Brazzaville (4 points) et le Libéria (1 point).

Il faut signaler que les « Warriors » ont joué les 20 dernières minutes en infériorité numérique après l’expulsion de leur capitaine pour cumul de cartons jaunes.

Le Zimbabwe va recevoir la RD Congo mardi à Harare en match de la 4ème journée.

RDC : deuil national de 3 jours après l’accident au Kongo central

Un deuil national de trois jours a été décrété à la suite de l’accident survenu samedi matin dans le village de Mbuba, au Kongo central (ouest), sur la Nationale numéro 1, à une centaine de Kinshasa, et qui a fait de « nombreuses victimes », a annoncé la présidence de la République dans un communiqué dont APA a reçu copie dimanche.Le président de la République qui a appris avec consternation cet événement, a instruit le gouvernement de prendre en charge « les funérailles dignes » des personnes décédées et les soins des blessés, rapporte le communiqué.

Le bilan de cet accident né de la collision d’un camion- citerne avec un autre véhicule de gros tonnage varie d’une source à  une autre. Le gouverneur intérimaire du Congo central, Atou Matubuana, qui s’est rendu sur les lieux, peu après le drame, a fait état de plus 50 victimes.

Mais le vice-premier ministre en charge des Transports et Voies de communication qui s’y est rendu ce dimanche à la tête d’une forte délégation du gouvernement congolais, a dressé un bilan provisoire de 39 morts et d’une centaine de blessés.

José Makila a expliqué qu’à son arrivée, 20 corps ont pu être identifiés par le médecin légiste et inhumés à Kasangulu, chacun dans sa tombe.

Mais d’autres blessés, estimés à 19,  sont morts lorsqu’on les évacuait vers les hôpitaux.

Selon le ministre, ce bilan peut malheureusement évoluer, tellement les blessures sont graves.

Un correspondant de presse sur place à Mbuba a rapporté que quelques unes des victimes étaient munies de bidons et de seaux. Elles cherchaient vraisemblablement à se ravitailler en carburant auprès du camion-citerne accidenté lorsqu’elles ont été prises dans le tourbillon d’un incendie infernal.

Dans le cadre des secours apportés aux victimes de cet accident, la Mission d’observation de l’ONU au Congo (MONUSCO) a envoyé sur place neuf de ses ambulances pour procéder aux évacuations médicales, selon un communiqué de cette agence onusienne qui précise qu’un soutien additionnel pourra être apporté suite à l’évaluation des équipes déployées sur place.

RD Congo : plus de 50 morts dans l’explosion d’un camion-citerne

Plus de 50 personnes ont trouvé la mort aux premières heures de la journée de samedi à la suite de l’explosion d’un camion-citerne qui est entré en collision avec un autre véhicule aux environs du village de Mbuba, dans la province du Kongo central, sur la Nationale numéro 1.Une délégation du gouvernorat du Kongo central (ouest) partie de Matadi, s’est rendue sur le lieu du sinistre qui a fait, par ailleurs, une centaine de blessés dont certains brulés au troisième degré.

Conduite par le gouverneur intérimaire du Kongo central, Atou Matubuana cette délégation va notamment organiser l’assistance aux blessés, s’occuper de l’inhumation des victimes dont  la plupart ont été surprises par le feu dans leurs cases.

Des témoins ont rapporté qu’un grand nombre de personnes se sont retrouvées piégées dans leurs cases au milieu de l’incendie.

RDC : hommage unanime au Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018

Des hommages fusent de partout en RD Congo en faveur du docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018 avec la Yazidie rakienne, Nadia Murad, récompensés tous les deux pour leur travail visant à « mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre ».Dans les rues de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu (Est), où est situé l’hôpital de Panzi dans lequel opère le gynécologue Mukwege, des cris de joie ont retenti pour célébrer l’attribution du prix Nobel de la paix 2018 à un fils du terroir par le Comité Nobel à Stockholm. Des caravanes motorisées ont spontanément apparu dans les rues dès l’annonce de l’attribution de ce prestigieux prix au docteur Mukwege.

Le ministre de la Communication et de la Presse, porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga s’est félicité de ce tout premier Prix Nobel décerné à un Congolais, le gynécologue Denis Mukwege.

Tout en déplorant les « déclarations politisées » du docteur Mukwege, le porte-parole du gouvernement reconnait le travail impressionnant abattu en faveur des femmes victimes des violences sexuelles.

Pour sa part, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RD Congo, Leila Zerrougui « salue le fait que soit récompensée une personne qui consacre sa vie non seulement à soigner les femmes victimes de violations graves mais aussi à se reconstruire ».

Le docteur Denis Mukwege, 63 ans, est un gynécologue rendu célèbre mondialement pour les soins administrés aux femmes victimes des violences sexuelles dans les provinces du Nord et Sud Kivu en RD Congo.

Avant le Nobel de la paix, il était déjà détenteur de plusieurs distinctions honorifiques. Il est en effet chevalier de la Légion d’honneur (France), Prix des droits de l’homme des Nations unies (2008), Prix Olof Palme (2008), Right Livelihood Award (2013), Prix Sakharov (2014). Il est également, depuis décembre 2017, docteur Honoris Causa de l’Université d’Angers (France).

Le prix, qui consiste en une médaille d’or, un diplôme et un chèque de 9 millions de couronnes suédoises (environ 865.000 euros), sera remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l’industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel (1833-1896).

Création en RDC d’une commission d’experts sur la machine à voter

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les candidats à la présidentielle congolaise se sont mis d’accord, jeudi, à l’issue d’une réunion de concertation, de la création d’une commission technique d’experts chargée d’examiner certaines questions techniques liées au processus électoral, notamment la machine à voter.Le président de la CENI, Corneille Nangaa s’est félicité de la tenue de cette réunion et surtout de la mise en place de cette commission technique qui va examiner « des préoccupations concernant certaines questions techniques ».

Il est question, a-t-il expliqué, « de concilier les impératifs techniques de faire adhérer tout le monde au processus mais aussi de faire en sorte que le 23 décembre l’élection se tienne ».

Les candidats de l’opposition et une partie de la société civile exigent que les élections se tiennent le 23 décembre 2013, mais sans faire usage de la machine à voter.