Élections locales ivoiriennes : le Pdci dénonce un «braquage éhonté des résultats»

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Kakou Guikahué, a dénoncé dimanche des « fraudes » et un « braquage éhonté des résultats » des élections locales dans certaines circonscriptions qui lui sont favorables, lors d’une conférence de presse.« Le Pdci déplore le braquage éhonté des résultats qui se profilent  à l’horizon, notamment dans les communes du Plateau, de Koumassi, de  Port-Bouët, de Cocody et dans les régions de Gontougo, de l’Indenie  Djuanlin, du Loh-Djiboua, où la CEI (Commission électorale indépendante)  refuse de proclamer les résultats définitifs », a dit M. Guikahué.

Selon  le Pdci il est « survenu des irrégularités dans l’organisation » des  élections municipales et régionales de samedi avec des « menaces, des  intimidations et des agression physiques » perpétrées contre ses  militants et électeurs lors de l’expression de leur droit de vote. 

Le  parti a déploré le mode de bulletin de vote sans stickers contrairement  à l’usage de tous les précédents scrutins tenus en Côte d’Ivoire, ainsi  que le manque d’encres et tablettes électroniques d’identification dans  de nombreux centres, et la « suppression d’encre indélébiles dans  certains centres ». 

M. Guikahué a relevé «  l’ouverture tardive de certains bureaux de vote et la non ouverture  d’autres dans des localités favorables au Pdci telles que Gonzagueville,  Adjahui à Port-Bouet » ainsi que « l’expulsion des représentants du  Pdci lors de séance de dépouillement, notamment à Agnibiliekro ».

Concernant  le vote au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, il a indiqué qu’«  après la fermeture des bureaux de vote et le dépouillement, tous les  résultats agrégés pour le Pdci et l’adversaire » donnent une avance de «  3005 voix » au candidat de l’ex-parti unique.

Il  a expliqué que la première CEI de la commune a fait son dépouillement  et sa délibération normale, mais « la deuxième CEI a été bloquée après  que le responsable a été enlevé par la police pour réapparaître dimanche  matin avec le déplacement des urnes à la CEI régionale pour les  décomptes ».

« A notre grande surprise (…) on  sort des chiffres et des résultats des urnes ou sa frise les 90% de taux  de participation avec des urnes ou il y a plus de 400 à 500 voix, et  ensuite pendant le dépouillement, l’intrusion de personnes étrangères  qui font chasser tous les témoins, et nous ne pouvons pas accepter cela  », a-t-il poursuivi.

Me Messan Tompieu, avocat  de Jacques Ehouo, tête de liste du Pdci au Plateau, a dénoncé « une  violation de la loi », faisant remarquer que « certains représentants du  candidat Fabrice Sawegnon ont décidé de ne pas signer les procès  verbaux, mais le faisant, ils ont oublié qu’ ils ont signé des fiches  d’émargement quand ils sont entrés en salle ». 

Il  a dit qu’ « après la compilation (au quartier général du candidat du  Pdci ), il est ressorti une différence de 3005 voix » au profit de M.  Ehouo, mais au moment de la consolidation les deux présidents de la CEI «  se sont absentés », l’un « volontairement » et « l’autre forcé  de  s’absenter» pour revenir à 4h GMT. 

« Le  président de la CEI numéro deux a estimé qu’ il ne pouvait pas  poursuivre les opérations de consolidation à la CEI locale, donc il  décide de transférer toutes les urnes à la CEI départementale», a-t-il  expliqué, rappelant que les procès verbaux devraient être vérifiés avant  leur acheminement.

« Ce que nous savons, c’est  que la CEI départementale se trouve dans les environs du Lycée  technique d’Abidjan (…) arrivé au niveau de Cocody, le véhicule a  poursuivi sa marche jusqu’à Angré 9e tranche dans une villa inconnue »  où lors des décomptes il y a eu « un gros problème sur le centre de la  chambre de commerce », a dénoncé l’avocat de M. Ehouo. 

«  En ces lieux, des observateurs ont relevé le taux de participation  (était élevé et) nous avons constaté que les résultats sur nos procès  verbaux ne sont pas conformes à ceux de la Cei qui créditent notre  adversaire de 2.000 voix de différence avec des scores inimaginables», a  fait observer Me Tompieu.   

Pour le Pdci,  sorti du Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir, la participation à  ces élections locales est un « exercice » pour la présidentielle de  2020. Le secrétaire exécutif en chef s’est félicité des scores réalisés  par les candidats de l’ex-parti unique qui tient lundi son 6e Congrès  extraordinaire à Daoukro. 

Municipales au Plateau : le candidat du Pdci affirme avoir «gagné» avec «3.005 voix d’écart»

Jacques Ehouo, le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) pour les élections municipales de samedi au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, dénonce un « braquage » des résultats et affirme avoir « gagné » avec « 3005 voix d’écart ».« Nous avons récupéré nos PV (procès  verbaux) et les avons consolidés ; nous avions autour de 8.600 voix et  l’adversaire (Fabrice Sawegnon, candidat de la coalition au pouvoir )  avait à peu près 5.600, donc il y avait 3005 voix d’écart », a dit  Jacques Ehouo à la presse, au siège du Pdci dimanche. 

«  Après le dépouillement, nous avons constaté que nous étions  majoritaires. Nous avons gagné sept centres sur huit et à notre grande  surprise, les représentants de l’adversaire quand ils se sont rendus  compte que les résultats étaient défavorables ont refusé de signer les  PV », a -t-il ajouté.  

Au moment de consolider  les résultats au niveau de la Commission électorale indépendante (CEI)  locale, M. Ehouo s’est dit « très surpris » avec son équipe de voir que «  le président la CEI  numéro 2 n’était pas présent » et que celui de la  CEI 1 qui était présent, soit parti avec le commissaire de police avant  de revenir entre « 4h à 5h du matin pour faire la consolidation » des  résultats.  

« A la CEI 1 la consolidation se  fait normalement, mais à la Cei numéro 2, à un moment donné ils  arrêtent, des policiers arrivent, un cordon sécuritaire se met en place,  ils prennent les urnes avec nos militants qui sont molestés ils se  rendent à la CEI départementale au niveau de Angré Star 12 »,  rapporte-t-il.  

« On découvre que le bureau  (de la CEI départementale) où il a été déposé les urnes nous assistons à  un braquage électoral, il y a une maison mitoyenne de ce bureau, c’est  la maison à la mère de notre adversaire », a lancé le candidat du Pdci.  

«  Au sortir de là, on nous dit que malheureusement nous avons perdu près  de 2.000 voix, nous avons nos PV, ils refusent de prendre en compte nos  PV et ils refusent en plus de faire le recomptage des bulletins, nous  refusons cela, nous n’admetterons pas cela », a-t-il déclaré.  

Pour  le député de la circonscription du Plateau, il faut qu’un « comptage se  fasse devant les responsables, devant les représentants, on compte les  bulletins et à partir de là on sait qui gagne », si non il n’accepterait  « jamais » ces résultats. 

« Nous n’allons  jamais accepter cela, je demande à tous les militants du Pdci, de la  LMP, du FPI (Front populaire ivoirien) et même du Rdr (parti  présidentiel) que ce braquage électoral au niveau de la commune du  Plateau ne passera pas », a-t-il insisté.    

M.  Ehouo ne compte pas faire de recours. «  Nous considérons que nous  avons gagné, s’ils considèrent avoir gagné, qu’on se retrouve et qu’on  prenne les PV, qu’on vérifie les numéros des PV, qu’on vérifie les  signatures, à partir de ce moment, on prend les urnes on recompte tous  les bulletins », a-t-il dit. 

Le secrétaire  exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, a dénoncé peu avant M. Ehouo  des « fraudes » et un « braquage éhonté des résultats » des élections  locales dans certaines circonscriptions qui lui sont favorables, lors  d’une conférence de presse. 

Municipales ivoiriennes: le RHDP en tête des 1ers résultats officiels

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et pour la paix ( RHDP), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, est en tête des premiers résultats des élections municipales communiqués dimanche après-midi par la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections dans le pays.Selon la porte-parole de cette institution électorale, Victoire Alley qui a proclamé les premiers résultats de ce scrutin sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, télévision nationale), sur 41 sièges, le RHDP arrive en tête avec 21 communes remportées, suivi des listes indépendantes ( 14) et en troisième position,  le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA, ex-Parti unique) qui a  raflé  6 sièges.

Il s’agit notamment de Bouna (Ouattara Bouraima, RHDP), Ferkessedougou (Ouattara Kaweli,  indépendant), Tengrela (Bakary Ballo, RHDP),  Gbon (Touré Alpha Yaya, indépendant), Boundiali  (Koné Mariatou, RHDP), Toulepleu  ( Zion Kah Denis, PDCI), Guiglo ( Bayé Benoit Séverin, RHDP), Grand Lahou  (Gnagni Daniel, PDCI), Alépé (Abé Martial, PDCI), Azaguié  ( Mamadou Koulibaly, indépendant) et Dabou (Gnagne Jean Claude, PDCI).

 La proclamation des  résultats de ces élections locales,  se fera progressivement dans la soirée, a dit Mme Alley . Les municipales et régionales ivoiriennes ont eu lieu samedi sur l’ensemble du territoire. Quelque 684 listes de candidatures sont en lice pour les municipales ivoiriennes qui se sont déroulées dans 201 circonscriptions électorales.

Cameroun : une fuite de chiffres donne Paul Biya vainqueur de la présidentielle

Une fuite de chiffres consolidés de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 au Cameroun, attribuée à la commission de recensement des votes et largement diffusée sur les réseaux sociaux depuis samedi soir, donne le président sortant Paul Biya largement vainqueur de ce scrutin avec 71,28% des suffrages.Le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) est suivi, de très loin, par Maurice Kamto (Mouvement pour la renaissance du Cameroun-MRC, 14,23%), de Cabral Libii (Parti Univers, 6,28%), de Joshua Osih (Front social démocratique-SDF, 3,35%), d’Adamou Ndam Njoya (Union démocratique du Cameroun-UDC, 1,73%), de Garga Haman Adji (Alliance pour la démocratie et le développement-ADD, 1,56%), de Ndifor Afanwi Franklin (Mouvement citoyen national du Cameroun-MCNC, 0,67%), et de Serge Espoir Matomba (Peuple uni pour la rénovation sociale-Purs, 0,56%).

Et, bien que s’étant désisté à la dernière minute au profit de Maurice Kamto, Akere Muna (Front populaire pour le développement-FPD) figure bel et bien en queue du classement avec 0,35% des suffrages exprimés en sa faveur.

Un petit calcul permet également de comptabiliser 3.537.717 personnes dont les votes ont été pris en compte, pour un fichier officiel de 6.598.553 électeurs.

Selon des commentaires glanés çà et là, le fait que ces données, dont la publication est pourtant interdite par la loi, se retrouvent sur l’espace public est bien la preuve que le pouvoir de Yaoundé voudrait préparer les esprits à accueillir le triomphe du président-candidat, 85 ans, aux affaires depuis novembre 1982.

Cette fuite intervient également au lendemain du dépôt devant le Conseil constitutionnel, par MM. Kamto, Libii et Osih, de recours en annulation totale ou partielle de l’élection.

S’exprimant sur une radio international samedi le directeur général d’Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge de la gestion des scrutins et opérations référendaires, Eric Essoussé, a d’ores et déjà déclaré que lesdits recours «n’ont quasiment aucune chance d’aboutir», sa structure ayant organisé le scrutin «selon les règles de l’art».

Selon lui, Elecam s’est entouré de toutes les précautions, s’appuyant sur un dispositif solide fondé sur la loi et les règlements en vigueur.

Législatives en Guinée-Bissau : l’UA pour un Code de conduite des politiciens

L’Union africaine a invité les responsables politiques de la Guinée-Bissau à signer un Code de conduite et à accepter les résultats des élections législatives du 18 novembre 2018, en ayant recours aux tribunaux en cas de doute.L’appel de l’UA est rapporté par le communiqué de presse sanctionnant la fin de la 800ème session du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, tenue le 10 octobre dernier à Addis-Abeba (Ethiopie) dédiée à la Guinée-Bissau, dont APA a obtenu copie dimanche.

« L’Union africaine encourage le gouvernement et les acteurs politiques de la Guinée-Bissau à élaborer et à adopter un code de conduite garantissant la tenue des élections conformément aux valeurs et aux instruments pertinents », indique le communiqué, soulignant « qu’il est important que les partis politiques acceptent les résultats de ces élections ».

Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA appelle également les partis politiques bissau-guinéens à « éviter tout recours à la violence pour résoudre les irrégularités et les plaintes électorales », en recommandant de résoudre tout litige devant les tribunaux.

Dans le document, l’Union africaine souligne la nécessité d’une « réforme constitutionnelle » pour préciser les « pouvoirs des organes souverains de l’État » et renforcer « l’état de droit, la séparation des pouvoirs et l’équilibre des pouvoirs dans le cadre politique national ».

« Le Conseil souligne également l’urgence de réformer les forces de sécurité et de défense nationales afin de leur donner un statut républicain », poursuit le texte.

L’Union africaine note avec satisfaction l’amélioration de la situation politique en Guinée-Bissau, notamment la nomination d’un Premier ministre par consensus et la tenue d’élections législatives le 18 novembre.

Ce faisant, elle appelle tous les partis politiques et toutes les autres parties concernées à honorer leurs engagements vis-à-vis du processus de paix en cours, en mettant leurs intérêts personnels au service du pays, en réglant les différends politiques et en veillant à ce que les prochaines élections soient justes, libres et équitables.

L’organisation a également souligné le soutien de l’Union européenne aux opérations de la Force de stabilisation en Guinée-Bissau (ECOMIB) de septembre 2018 à août 2019, déployée par la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

La CEI va porter plainte contre les auteurs des violences électorales à Lakota (Vice-président)

Après les violences électorales enregistrées dans certaines localités ivoiriennes, notamment à Lakota dans le sud-ouest du pays où une personne a été tuée à la faveur des régionales et municipales samedi, la commission électorale indépendante ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire va porter plainte contre les « casseurs d’urnes » et autres fauteurs de troubles.L’information a été donnée samedi soir par Sourou Koné, le vice-président de la CEI chargé des opérations électorales qui s’exprimait au journal télévisé de 20 heures (heure locale et GMT) de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).

 « Nous aurions voulu que sur l’ensemble du territoire, ces élections se passent dans la convivialité. Malheureusement, nous avons eu un deuil à Lakota. Mais, la CEI saura prendre ses responsabilités. Nous déposerons des  plaintes partout où il y a eu des casses. Nous ne pouvons pas accepter que des citoyens se fassent justice car quand il y a des élections, il y a des voies légales de recours », a estimé Koné.

 Expliquant ces violences qui ont fait un mort et causé plusieurs dégâts matériels à Lakota lors de ces élections locales, M. Koné a fait savoir que le « scrutin se déroulait correctement, lorsque qu’un candidat de façon désinvolte a fait irruption dans les bureaux de vote et à commencer à casser les urnes ». 

Hormis cet incident survenu dans cette localité, il s’est félicité de ce que « globalement, les élections se sont bien déroulées ».

Un homme a été tué à l’arme blanche à Lakota lors de ces élections locales au quartier général du candidat de la coalition au pouvoir ( RHDP), Abdoulaye Kouyaté des suites d’une bagarre entre les partisans de différents candidats de cette localité,  a rapporté la presse locale.

Quelque 88 listes de candidatures sont en lice pour les régionales et 684 listes pour les municipales. Ces élections couplées ont eu lieu dans 31 circonscriptions électorales pour les élections des conseillers régionaux et dans 201 circonscriptions pour celles des conseillers municipaux.

Municipales : Alain Lobognon proche de Soro, annonce sa défaite à Fresco

Le candidat indépendant, Alain Lobognon, maire sortant. a annoncé via les réseaux, sa défaite aux élections municipales de ce samedi, dans la circonscription électorale de Fresco, dans le sud,-ouest ivoirien.Pour ce proche de Guillaume Soro, président de  l’Assemblée nationales, «les urnes ont finalement parlé», écrit-t-il,  dans un tweet, publié après 21h GMT et heures locales sur sa page  officielle.

« J’ai finalement perdu la bataille  du 13 octobre à Fresco. Les populations ont choisi le changement à la  tête de la commune que j’ai servie pendant cinq ans. Je remercie tous  ceux qui ont cru en moi» conclut, humblement, le député Alain Lobognon  sans dévoiler le nom de son successeur.

Début du vote à Abobo où pro-Ouattara et pro-Soro sont en lice

Les élections municipales ont débuté, timidement à Abobo,(Nord d’Abidjan) où le ministre de la défense Hamed Bakayoko représentant la coalition du RHDP et un pro-Soro s’affrontent , a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les  opérations ont débuté aux environs de 8h 45 minutes au Groupes  scolaires, Ange Noir situé dans le quartier banco de la commune. Sur  place, l’on relève de nombreuses  difficultés qui ont retardé le  démarrage du vote notamment l’absence d’urnes, de stickers. Le  Coordinateur de la Commission électorale indépendante de la zone, entre  plusieurs échanges téléphonique, rassure que tout rentrera dans l’ordre  dans les minutes qui suivront.

Avant  le  débat du vote, les responsables des bureaux de vote et les  représentants des partis politiques   vérifient ensemble,  tous les  éléments utiles au scrutin comme les markers, les chasubles, les stylos à  bille. 

Au  collège Anador, les bureaux de vote attendent les électeurs. Aux  environs de 9h40 min, seule une dizaine de personnes ont effectué le  passage dans le bureau de vote 13.

 Dans cette commune , 6 candidats sont en liste parmi lesquels, le ministre d’Etat , Hamed  Bakayoko.

Elections régionales et municipales: Ouattara exhorte ses compatriotes « à aller voter »

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a exhorté, samedi, ses compatriotes « à aller voter », relevant que « les élections locales ne donnent pas beaucoup de participation ».Alassane  Ouattara s’est exprimé après avoir glissé son bulletin dans l’urne du  bureau de vote 6, aux environs de 11heures 40 au Lycée Sainte Mairie de  Cocody, en compagnie de son épouse.

 « J’encourage  tous mes compatriotes à aller voter .Nous savons que d’ordinaire les  élections locales ne donnent pas beaucoup de participation, y ‘a pas  foule », a encouragé le Président ivoirien qui souligne  qu’elles sont  aussi « importantes ».

 Le  Président du  Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la  paix ( RHDP coalition au pouvoir) a fait savoir que « c’est la  dernière   des séries d’élections  de l’année et également de la  nouvelle constitution  ..c’est la dernière élection avant les élections  de 2020, les élections présidentielles ».

« Je  voulais demander à tous nos concitoyens  de se mobiliser pour voter   pour le candidat qu’ils auront choisi », a poursuivi M.Ouattara.  Les  élections locales, municipales sont importantes, d’autant que nous avons  de nombreux projets dans les communes  et bien évidemment dans les  régions.

« Nous  voulons des gens compétents pour  pouvoir contribuer au progrès  de la  Côte d’Ivoire pour le bonheur de tous les Ivoiriens  sans exception »,  a-t-il conclu.

Ces  électeurs doivent départager 22.391 candidats dont 18 226 hommes et  4165 femmes. Elles ont  lieu dans 31 circonscriptions pour les élections  des conseillers régionaux et dans 201 circonscriptions pour celles des  conseillers municipaux.

Quelque  88 listes de candidatures sont en lice pour les régionales et 684  listes pour les municipales. La campagne électorale de ces élections  couplées, s’est déroulée du 28 septembre au 11 octobre 2018.

Ces  scrutins représentent un test pour le RHDP avec en tête de file le chef  de l’Etat, Alassane Ouattara et son allié du Parti démocratique de Côte  d’Ivoire (PDCI-RDA) de l’ancien Président, Henri Konan Bédié en rupture  avec cette coalition des houphouétistes.

L’usage du sticker «n’a pas été retenu» pour les élections locales (CEI)

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé samedi que l’usage du sticker « n’a pas été retenue » pour les élections municipales et régionales du 13 octobre 2018, dans un communiqué dont APA a reçu copie.Pour l’élection des conseillers municipaux et régionaux, « l’usage  du sticker sur les bulletins de vote n’a pas été retenue », a indiqué la  CEI, institution en charge de l’organisation des élections en Côte  d’Ivoire.

« Les agents de bureau de vote  apposeront leur signature au dos de chaque bulletin de vote pour  l’authentifier avant de le remettre à l’électeur », explique la CEI,  soulignant que cela a été insinué aux candidats et aux partis lors de  leurs différentes rencontres. 

A Koumassi, une  commune au sud d’Abidjan, la plupart des bureaux de vote ont ouvert avec  un retard. Au Groupe scolaire La grâce divine, les électeurs ont pu  accéder aux bureaux de vote à 9h08, soit un retard d’un peu plus de 1  heure. A EPP BAD-LONACI, les bureaux ont aussi ouvert après 9 heures. 

«  Avec les représentants de chaque parti politique nous sommes tombés  d’accord que sur chaque bulletin le président de bureau mette sa  signature au dos de chaque bulletin pour qu’ il soit authentique »,  a  dit à APA Drissa Dembele, président Cei à l’école Bélier 2 (Groupe  scolaire BAD-LONACI).

Les bureaux de vote,  selon la Commission électorale indépendante,  ont ouvert à 8 heures GMT  et fermeront à 18h. Ceux ayant accusé du retard devraient par ailleurs  rattraper le temps perdu afin d’observer le temps même réglementaire.  

Elections municipales : mobilisation devant des bureaux de vote au Plateau

La commune du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan a connu une ambiance particulière samedi où il été donné de voir une mobilisation exceptionnelle des électeurs entraînant parfois des bousculades devant plusieurs bureaux de vote de ce quartier à la faveur des élections municipales ivoiriennes, a constaté APA sur place.Dans les centres de vote du  groupe scolaire Amon d’Aby Catherine du Plateau, du  Cours supérieur notre Dame tout comme au collège moderne de la même commune,   de longues files d’électeurs ont attendu depuis 8h (heure locale et GMT) impatiemment d’accomplir leur devoir civique.

 Autre fait marquant de cette élection municipale au Plateau qui met aux prises, le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et pour la paix (RHDP, coalition au pouvoir), Fabrice Sawegnon avec celui du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié du parti présidentiel ivoirien), Jacques Ehouo,  plusieurs mini-cars transportant des électeurs,  étaient visibles devant des centres de vote.

Dans cette commune hautement stratégique (quartier administratif et centre des affaires d’Abidjan), chacun des deux prétendants au fauteuil de premier magistrat croit en sa victoire à l’issue de ce scrutin. Fabrice Sawegnon, célèbre communicant surnommé « Kirikou» par ses partisans, se veut le candidat de la rupture avec l’équipe sortante de cette municipalité et dit être assuré de sa victoire à l’issue de ce scrutin.

Quant à son adversaire, le parlementaire,  Jacques Ehouo dit « Sans bruits » parrainé par le PDCI et soutenu par l’ex-maire Noël Akossi Bendjo, il s’inscrit dans la continuité et conserve lui-aussi toutes ces chances dans cette bataille. Contrairement à la commune du Plateau, à Adjamé, la commune commerciale d’Abidjan, l’engouement des électeurs était moins fort dans la mi-journée dans  plusieurs centres de vote comme au lycée moderne Djedji Amondji Pierre.

« Les bureaux ont ouvert à 8h00 (heure locale et GMT). Mais , nous avons eu un léger retard en raison de la distribution des isoloirs. Nous n’avons noté aucun incident jusque-là », a expliqué peu avant la mi-journée à APA, Augustin Koffi, superviseur de la Commission électorale indépendante ( CEI) à Adjamé.

 Dans cette commune, sept candidats sont en lice. Celui du RHDP, Farikou Soumahoro, et six autres candidats indépendants dont Mahamadou Koné.  Parmi les sept candidats en lice dans cette commune, le candidat de la coalition au pouvoir, Farikou Soumahoro, est perçu comme le favori.

Toutefois, le candidat indépendant, Mahamadou Koné, proche du PDCI-RDA, peut créer la surprise de l’avis de plusieurs observateurs de la scène politique dans cette commune.

 Quelque 6.498.215 électeurs ivoiriens éliront à l’issue de ce scrutin, leurs conseillers régionaux et municipaux dans 10.464 lieux de vote, soit 20.219 bureaux de vote. Ces électeurs doivent départager 22.391 candidats dont 18.226 hommes et 4165 femmes.

 Ces élections ont lieu dans 31 circonscriptions pour les élections des conseillers régionaux et dans 201 circonscriptions pour celles des conseillers municipaux.

Côte d’Ivoire: 6,4 millions d’électeurs élisent leurs conseillers municipaux et régionaux

Quelque 6 498 215 électeurs ivoiriens élisent, ce samedi, leurs conseillers municipaux et régionaux dans 10 464 lieux de vote, soit 20 219 bureaux de vote.Ces électeurs doivent départager 22.391 candidats dont 18 226 hommes et 4165 femmes. Ces élections ont  lieu dans 31 circonscriptions pour les élections des conseillers régionaux et dans 201 circonscriptions pour celles des conseillers municipaux.

Quelque 88 listes de candidatures sont en lice pour les régionales et 684 listes pour les municipales. La campagne électorale de ces élections couplées, s’est déroulée du 28 septembre au 11 octobre 2018.

Sollicitées par la Commission électorale indépendante (CEI) pour sécuriser ce scrutin couplé, les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) ont activé, vendredi, le plan de sécurisation dénommé  «Opération Tandem électoral ».

Ce plan qui a engagé 30.000 hommes dont 12 000 de la police, 12 000 de la gendarmerie et 6000 des Armées a pour  « objectif de procurer la sécurité aux populations, aux électeurs, aux membres de la CEI et aux candidats avant, pendant et après le vote » a expliqué à la presse, le Général de Corps d’Armée, Touré Sékou.

Municipales à Brobo : Dr Fatoumata Traoré achève sa campagne dans une ambiance carnavalesque

La candidate du Rassemblement des houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP) aux élections municipales du 13 octobre 2018 dans la commune de Brobo, Dr Fatoumata Traoré, Dr Fatoumata Traoré a achevé, jeudi soir, à Brobo (localité située à 20 km à l’Est de Bouaké) sa campagne dans une ambiance carnavalesque, aux allures festives.L’apothéose de cette campagne a été marquée par une parade dans les rues, artères, carrefours et autres points névralgiques de la commune de Brobo avec des engins (véhicules et motos) chamarrés aux couleurs de la candidate ainsi que ses banderoles et portraits géants.

Des jeunes garçons et filles installés pour certains dans un « camion podium » et pour d’autres sur des motos et dans des véhicules 4×4, ont chauffé l’atmosphère pendant ces dernières heures de la campagne.

Au quartier général (QG) de Fatoumata Traoré, situé en face du marché de la ville, une sonorisation géante distillait pendant ce temps, des coups de musique et des slogans vantant les mérites de la candidate. Comme depuis le début de la campagne, les populations ont eu droit à la diffusion du journal télévisée de la télévision en ligne de la candidate rendant compte de ses activités.

Dans son message de fin de campagne, la candidate Dr Fatoumata Traoré s’est félicitée du bon déroulement de la campagne sans incident majeur à part les actes de vandalisme dont ses affiches ont été l’objet.

 «Je voudrais remercier et féliciter tous les membres de mon staff de campagne…Dans le dévouement et   la discipline nous avons mené une campagne moderne avec en ligne de mire une proximité avec les populations, les électeurs», a-t-elle souligné, rendant un « hommage aux chefs des tribus, des différents villages et aux populations. Partout où nous sommes passés, nous avons été accueillis dans la liesse ».

«Durant deux semaines nous avons rencontré les différentes couches sociales pour leur expliquer notre programme de société déclinée en set axes (paix et cohésion sociale, bien-être social, éducation de qualité, santé, autonomisation de la femme, électricité, infrastructures routières …) » a ajouté Dr Fatoumata Traoré.  

Auparavant, dans la journée, des autos et motos entièrement couvertes d’affiches, arborant le portrait de la candidate ont sillonné les villages de Djamalakro, Atrokro, N’doumoukouassikro Pindikro, Bopri, Prikro, Kouadjanikro, Konansuikro, Koffi Koffikro, Djamala Koffikro, Sinanvessou, Koundanou…pour un ratissage permettant à Dr Fatoumata Traoré de  convaincre les hésitants.

Dr Fatoumata Traoré, fille d’Alloukro l’un des villages du canton Ahali, bardée d’une expérience solide dans le privé et dans le public, ambitionne de «contribuer au développement local pour une paix durable et la cohésion sociale».

Dans le vacarme du son distillé par des haut-parleurs de la sonorisation installée dans un camion, servant aux tympans des passants des chants dédiés à la candidate et des chants relayés par intermittence, par le slogan spécifique de la candidate, l’équipe de campagne a apporté la joie aux populations visitées.

Pendant deux semaines, la tête de la liste «Rassemblement et paix » du RHDP a sillonné les 34 villages de la commune de Brobo pour expliquer les motivations de sa candidature à ce scrutin.

Elections nigérianes : Obasanjo va soutenir un candidat de l’opposition

L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo a déclaré, jeudi, qu’il soutiendra le candidat à la présidence du Parti démocratique du peuple (PDP), Alhaji Atiku Abubakar, lors des élections générales de 2019.S’exprimant après la réunion à huis clos avec le candidat Abubakar dans sa résidence à Abeokuta, dans l’État d’Ogun, l’ex-chef de l’Etat a déclaré qu’il était prêt à collaborer avec son ancien vice-président pour l’aider à atteindre son ambition présidentielle et à relever les défis auxquels le Nigeria est confronté.

Selon Obasanjo,  Atiku Abubakar a les moyens de faire plus que le gouvernement actuel.

 «Je suis persuadé que si vous tirez avantage des réussites et des échecs du passé, vous obtiendrez la compréhension, la coopération, le soutien et le mandat des Nigérians » aurait déclaré Obasanjo.

D’après Obasanjo, Atiku a le meilleur profit autant pour les défis nationaux que l’influence du Nigeria sur la scène internationale.

Il a exhorté Atiku  à défendre la vérité, l’intégrité territoriale, les principes, la moralité et  la lutte contre la corruption et les crimes.

Obasanjo a sévèrement critiqué le président Muhammadu Buhari et son administration pour mauvaise gestion et avait conseillé à Buhari de ne pas briguer un nouveau mandat en 2019.

Présidentielle camerounaise : 17 recours devant le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a indiqué, jeudi, avoir reçu dix-sept recours dans le délai de soixante-douze heures imparti pour le contentieux électoral relatif au scrutin présidentiel du 7 octobre 2018.Conformément à la loi, le Conseil constitutionnel ne recevra plus d’autres recours dans le cadre du contentieux post-électoral de la présidentielle du 07 octobre 2018 où huit candidats étaient en lice, dont le chef de l’Etat sortant Paul Biya.

Selon le greffe de cette instance judiciaire, l’ensemble de ces recours a été déposé par quatre personnes.

Il s’agit de Bertin Kisob, Gabanmidanha Rigobert Aminou, Joshua Osih et Maurice Kamto, ces deux derniers étant présentés comme des principaux challengers du président de la République qui totalise déjà 36 ans au pouvoir.

Au chapitre des recours, il y a celui de Joshua Osih, candidat du Social democratic front (SDF) qui sollicite « l’annulation totale de l’élection présidentielle du 07 octobre ».

Ses arguments sont adossés entre autres, sur la violation de certaines dispositions de la Constitution et du Code électoral.

Pour sa part, Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) demande l’annulation partielle des opérations électorales dans les bureaux de vote de sept régions : Adamaoua, Est, Extrême-Nord, Nord, Nord-ouest, Sud et Sud-ouest.

Raison invoquée, violation de certaines dispositions du Code électoral, ainsi que le « non-respect du retrait du candidat Akere Muna » qui a désisté en sa faveur à deux jours du scrutin.

Candidat indépendant recalé pour ce scrutin, Gabanmidanha Rigobert Aminou demande une « annulation et reprogrammation de l’élection du président de la République du Cameroun du 7 octobre 2018 ».

Egalement recalé comme candidat à ce scrutin, Bertin Kisob, président national du Cameroon party for social justice (CPSJ), a déposé 14 recours, entre autres, l’invalidation des résultats obtenus par le candidat Paul Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) dans les dix régions du pays, ainsi que dans la diaspora camerounaise.

Par ailleurs, il demande la « suspension du RDPC pour au moins 25 ans » de l’activité politique dans le pays, de même qu’il souhaite que « le Conseil constitutionnel se déclare incompétent pour la supervision et la proclamation des résultats », autant qu’il exige « la suspension de la présente équipe dirigeante » d’Election Cameroon (ELECAM), l’organe chargé de la gestion du processus électoral.

Le verdict du Conseil constitutionnel est attendu, avant la proclamation des résultats qui devrait intervenir au plus tard le 22 octobre prochain, puisque conformément à la loi, cette instance dispose d’un délai maximum de quinze jours pour rendre son verdict à partir de la date du scrutin.

Elections locales: une plateforme relève des cas de violence et invite à l’apaisement

La Plateforme panafricaine des femmes et des jeunes pour la paix, la démocratie et la gouvernance a dans un rapport présenté, jeudi, relevé 12 alertes d’incidents de violence, invitant à l’apaisement pour les prochaines élections régionales et municipales prévues ce samedi.« Durant la période couverte par ce rapport, 12 alertes d’incidents de violence notées par les moniteurs déployés sur le terrain  au cours de cette période plusieurs types de violences ont été enregistrés principalement liés à la campagne électorale: destruction de matériel de campagne, (5 cas), agression physique (4 cas), agressions  morales et intimidation, affrontement de groupe  de personnes , destruction  de propriété » , a révélé Nathalie Kouakou , responsable du projet dans le cadre de ces élections au sein de cette plateforme .

Poursuivant la présentation de ce rapport fait dans la période de la campagne qui s’achève dans quelques heures, Mme Kouakou précise que  « les rapports d’incidents montrent que ce sont  les militants de partis politiques qui sont essentiellement les auteurs (75% de cas) et également les victimes (67% des cas) ».

«  En termes de conséquences, les moniteurs ont noté des cas de personnes blessées (50% des cas) avec 25 personnes  blessées », a-t-elle ajouté.

La faitière  par le biais de sa présidente Salimata Porquet « appelle au respect par tous les acteurs politiques nationaux et organisations internationales africaines et sous régionales  de l’expression populaire ».

Ce regroupement note toutefois des points positifs observés durant la période notamment les bonnes dispositions de la Commission électorale indépendante (CEI) pour la tenue d’un scrutin dans les conditions acceptables, la publication de la carte électorale et les efforts fournis par les médias publics.

 La  Plateforme panafricaine des femmes et des jeunes pour la paix, la démocratie et la gouvernance  va déployer quelque 470 observateurs et 70 moniteurs dans les localités de Grand Bassam, Aboisso, korhogo, Lakota, Divo, Agboville, Daloa, Duekoué,  Tanda, Bouaké, Yopougon, San Pédro , Plateau, Abobo, Guiglo, Bouna avec l’appui technique de l’Institut Gorée du Sénégal dans le cadre d’une collaboration Sud-Sud et l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les élections municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain se dérouleront avec quelque 88 listes de candidatures sont en lice pour les régionales et 684 listes pour les municipales. La campagne électorale s’achève ce jeudi à minuit.

Présidentielle au Cameroun : l’OIF appelle à la préservation de la paix sociale

L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a appelé, jeudi, à la préservation de la paix sociale au Cameroun, suite à l’élection présidentielle du 07 octobre dernier.Au lendemain de l’élection présidentielle, « la Secrétaire générale invite l’ensemble des parties prenantes, notamment les candidats, à contribuer à préserver la paix sociale et les exhorte à privilégier, en toutes circonstance, les voies légales », renseigne un communiqué de l’OIF.

Les Camerounais sont allés aux urnes le dimanche 7 octobre 2018. Pour l’heure, ils sont en attente des résultats du premier tour que devrait prononcer le Conseil constitutionnel dans une quinzaine de jours. Mais cela n’a pas empêché Maurice Kamto, l’un des principaux challengers du président sortant Paul Biya (au pouvoir depuis 36 ans) de revendiquer lundi dernier la victoire. En outre, 17 recours auprès du Conseil constitutionnel ont, pour le moment, été introduits par des candidats.

Dans ce contexte, Michaëlle Jean, la Secrétaire générale de la Francophonie dit « suivre avec une grande attention et à travers la mission d’information et de contacts qu’elle a déployée au Cameroun, la tenue de l’élection présidentielle dans cet État membre ».

L’organisation des pays ayant en partage la langue française a rappelé qu’elle « mobilise depuis plusieurs mois un appui technique et politique multiforme pour accompagner le processus électoral au Cameroun », ajoutant que l’Envoyé spécial de la Secrétaire générale, Désiré Kadre Ouedraogo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et ancien Président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), y a conduit une mission d’information et de contacts ».

Municipales mozambicaines : les résultats provisoires attendus jeudi

Felisberto Naife, le président de la commission électorale du Mozambique (STAE) a annoncé que les résultats provisoires des élections locales tenues mercredi dans les 53 municipalités du pays devaient être publiés jeudi.«La STAE est bien organisée pour pouvoir publier rapidement les résultats provisoires du scrutin dans un effort visant à accélérer le processus de publication des résultats définitifs comme demandé par les acteurs et les partenaires», a déclaré Naife lors d’un bref entretien mercredi à Maputo avec l’agence de presse africaine (APA).

Plus de trois millions d’électeurs ont voté mercredi lors des élections locales dans le pays. Ce scrutin selon certains observateurs constitue un test du progrès des pourparlers de paix dans le pays après que le parti au pouvoir, le Frelimo, a été accusé de violence et d’intimidation pendant la campagne.

Le principal parti d’opposition, la Renamo, maintient une branche armée depuis la fin de la guerre civile dans le pays, participe aux élections municipales pour la première fois en 10 ans.

Naife a déclaré à APA que son instance était en mesure de procéder rapidement à la publication résultats provisoires.

« Nous avons équipé les bureaux de vote avec plus de trois tables avec des ordinateurs qui, en plus d’aider l’électeur à identifier où il est censé voter, faciliteront des opérations de validation ou d’annulation de votes et rendront plus simple le décompte, entre autres », a ajouté Naife.

Le Parlement a approuvé de nouvelles lois électorales en juillet, ce qui signifie qu’une majorité simple ou relative est suffisante pour qu’un candidat soit élu.

Auparavant, une majorité absolue de plus de 50% des voix était requise pour devenir un élu local.

La campagne électorale s’est terminée dimanche à la suite d’échauffourées entre partisans du Frelimo et ceux de la Renamo rivaux.

Selon la police 26 personnes ont été arrêtées au cours de la campagne, et que la majorité d’entre elles sont des partisans de la Renamo.

Sénégal : le Forum civil pour un consensus sur les questions électorales

Le Forum civil, section sénégalaise de Transparency International, dans sa mission d’alerte et de veille a invité, mardi à Dakar, les acteurs politiques à trouver un consensus sur les questions électorales en direction de la présidentielle du 24 février 2019.« Le forum civil exhorte le gouvernement à prendre de la hauteur pour la restauration de la confiance entre les acteurs, la stabilité sociale et la consolidation de la démocratie, en confiant à une personnalité ou à un organe indépendant l’organisation des élections », a prôné Birahim Seck, son Coordonnateur général.

Il s’exprimait lors d’une conférence de presse durant laquelle d’autres questions, dont la sécurité nationale et sous régionale, l’éducation, la santé, l’emploi, l’agriculture et les ressources naturelles ont été abordées.

Par ailleurs, le Forum civil a invité « l’opposition (sénégalaise) à la retenue et au respect des institutions dans ce contexte d’insécurité dans la partie ouest africaine et l’exhorte à assumer pleinement son rôle en se faisant représenter au niveau des commissions de distribution et de retrait des cartes d’électeurs ».

Birahim Seck dit aussi espérer que « le gouvernement prenne les dispositions nécessaires permettant à l’opposition d’accéder au fichier électoral conformément à l’article L48 du Code électoral ».

Concluant, il a fait savoir que les « remous internes indignes d’une grande démocratie faciliteront toute initiative de déstabilisation du pays surtout dans un contexte de découverte de pétrole et de gaz au Sénégal ».

L’ONU pour une élection présidentielle apaisée au Cameroun

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé à une présidentielle apaisée ce 07 octobre 2018 au Cameroun, invitant toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue avant, pendant et après le scrutin.Dans une déclaration dont APA a obtenu copie samedi, le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Haq a exprimé la préoccupation des Nations Unies pour la présidentielle de dimanche au Cameroun, où quelque 6,5 millions de électeurs sont appelés à élire un nouveau président de la République pour les sept prochaines années.

L’ONU appelle « toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue avant, pendant et après les élections » de dimanche, a indiqué M. Haq.

Pour une élection réussie, tous les candidats ont été invités à « résoudre tout grief lié au processus électoral par les voies légales et constitutionnelles établies » au Cameroun.

Dans ce cadre, « le Secrétaire général (de l’ONU) condamne toute menace de violence ou tout acte d’intimidation par quelque groupe que ce soit et réitère que tous les griefs doivent être résolus dans le cadre d’un dialogue inclusif ».

Au demeurant, « les Nations Unies sont prêtes à apporter un soutien à cet égard ».

Cet appel des Nations Unies intervient dans un contexte sociopolitique tendu dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest, marqué par des violences sécessionnistes ayant fait plus de 700 victimes ces deux dernières années, selon un récent rapport d’Amnesty international.

A ce sujet, Elections Cameroon (ELECAM), l’organe chargé de la gestion du processus électoral a décidé de procéder à la délocalisation de 3000 bureaux de vote dans ces régions pour palier à des menaces sécuritaires.

Par ailleurs, dans un rapport publié mercredi dernier, International Crisis Group relève le risque de violences pré-et postélectorales dans cette région, mais aussi à Douala et Yaoundé, les deux plus importantes villes du pays.

Neuf candidats briguent la magistrature suprême au cours de ce scrutin présidentiel, dont le chef de l’Etat sortant Paul Biya âgé de 85 ans dont 36 passés au pouvoir, et dont des analystes présentent comme grand favori à sa succession.

Présidentielle camerounaise : plus de 6 millions d’électeurs départagent 9 candidats

Au total, 6.598.553 d’électeurs, dont 18.574 de la diaspora, sont appelés aux urnes, dimanche, pour élire celui qui dirigera le Cameroun dans les 7 prochaines années.Contrairement à 2011, où ils étaient 23, il y a cette fois neuf candidats sur la ligne de départ, dont le président sortant, Paul Biya. Le montant de la caution à verser au Trésor public, qui est passé de 5 à 30 millions FCFA, ayant certainement découragé beaucoup de prétendants.

Ainsi, en dehors du chef de l’Etat sortant, Paul Biya, 85 ans dont 36 à la tête du pays et qui est présenté par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), figurent sur la ligne de départ l’enseignant d’université Adamou Ndam Njoya, 76 ans (Union démocratique du Cameroun-UDC), l’avocat Akere Muna, 65 ans (Front populaire pour le développement-FPD).

Il y a également le juriste Cabral Libii Lingue, 39 ans (Parti Univers), l’économiste Serge Espoir Matomba, 39 ans (Peuple uni pour la rénovation sociale-Purs), l’administrateur civil Garga Haman Adji, 74 ans (Alliance pour la démocratie et le développement-ADD), l’entrepreneur en aéronautique Joshua Osih, 49 ans (Front social démocratique-SDF), le pasteur évangéliste Ndifor Afanwi Franklin, 39 ans (Mouvement citoyen national du Cameroun-MCNC), l’universitaire et avocat Maurice Kamto 64 ans (Mouvement pour la renaissance du Cameroun-MRC).

Dans cette liste, les personnalités ayant déjà affronté la même élection en 2011 sont Adamou Ndam Njoya ((1,73%), Paul Biya (77,989%) et Garga Haman Adji (3,21%).

Le prochain président du Cameroun, un pays qui compte près de 25 millions d’âmes, sera élu au scrutin majoritaire à un tour, et jouira de l’illimitation des mandats réinstaurée par la Constitution révisée en 2008.

Conformément à la loi, le Conseil constitutionnel arrête et proclame les résultats de l’élection présidentielle dans un délai maximum de 15 jours à compter de la date de clôture du scrutin.

S’agissant des forces en présence, si Paul Biya, dont les gigantesques affiches et les gadgets publicitaires ont inondé le pays pendant les deux semaines de campagne, qui jouit des moyens (humains, médiatiques, financiers, logistiques, etc.) de l’État peut être considéré comme le favori, ses principaux challengers, que sont Akere Muna, Cabral Libii Lingue, Joshua Osih et Maurice Kamto, tiennent le langage de la rupture, n’auront point ménagé le président-candidat et bénéficient eux aussi d’une opinion favorable auprès du grand public.

Selon les intentions de vote publiées par différents instituts spécialisés, M. Biya, suivi selon le cas par ses adversaires suscités, ne devrait pas l’emporter avec plus de 50% des suffrages valablement exprimés.

Le principal inconnu de ce scrutin demeure cependant le taux de participation dans les 24.988 bureaux de vote, disséminés à travers l’étendue du territoire et à l’étranger.

En effet, en dehors des difficultés, signalées à plusieurs endroits jusqu’à vendredi après-midi par des centaines d’électeurs n’arrivant pas à retirer ou à retrouver leur carte d’électeur, le vote, dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, reste hypothétique en raison des menaces de violences brandies par les sécessionnistes de cette partie du pays qui compte près d’un million de personnes inscrites sur les listes électorales.

La crise anglophone, qui dure depuis octobre 2016, a déjà coûté des centaines de vies et envoyé des milliers d’habitants desdites régions, et donc d’électeurs potentiels, sur les routes de l’exil au Nigeria voisin ou à l’intérieur du pays.

Pour dire la gravité de la situation, aucun des prétendants à la magistrature suprême n’a mené campagne dans ce que les séparatistes ont baptisé la «république d’Ambazonie».

Alors que les autorités avaient assuré depuis des semaines que l’élection présidentielle se tiendra partout à travers le pays, en milieu de semaine, Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge de la gestion des scrutins et opérations référendaires, a indiqué qu’au moins 3000 bureaux de vote, sur les 4000 établis dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, seront fermés dimanche par mesure de sécurité en rapport avec les menaces que font peser les activistes sécessionnistes.

Cette autre réalité semble de nature à éroder sérieusement l’influence nationale des candidats issus de l’opposition, qui lors des élections précédentes (présidentielle, législatives et municipales) recueillent généralement leurs scores les plus importants dans les régions anglophones du pays.

Élections locales: une plateforme s’active à déployer 470 observateurs le 13 octobre

Quelque 470 observateurs issus de la Plateforme panafricaine des femmes et des jeunes pour la paix, la démocratie et la gouvernance sont en formation à Abidjan, pour couvrir les élections locales couplées du 13 octobre prochain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Face aux auditeurs, la responsable du projet,  Nathalie Kouakou a  expliqué que  cette initiative  de la plateforme vise à «  contribuer à  la création d’un climat de confiance et d’apaisement entre les parties  prenantes au processus électoral ».

« Nous avons décidé d’agir  sur la question de la surveillance  à travers le monitoring . Il était  important de former les agents que nous allons déployer  sur le  terrain », a-t-elle ajouté précisant  que ceux de  Duékoué (ouest), Divo  (sud-ouest) et Bouaké (centre) vont recevoir dans les prochains jours  des formations.

« C’est un travail de proximité  de neutralité et  d’impartialité pour contribuer  à un climat électoral sain et  transparent », a averti Mme Kouakou.

La Présidente de cette  Plateforme, Salimata Porquet a, lors de la formation, couplée au  lancement du projet fait savoir que son équipe va mettre en place 3  chambres lors de ces scrutins.

 « Il y aura  une chambre de  veille, une technique, d’analyse et de décision », a révélé l’actrice de  la société civile en appelant également à plus de responsabilités de  ses observateurs.

Les actions de la Plateforme  sont réalisées  avec l’appui technique de l’Institut Gorée du Sénégal dans le cadre  d’une collaboration Sud-Sud et l’appui financier du Programme des  Nations unies pour le développement (PNUD).

Les élections  municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain se dérouleront  avec quelque 88 listes de candidatures sont en lice pour les régionales  et 684 listes pour les municipales.

Ce sont 6.498.215 électeurs  sont appelés aux urnes pour ces élections qui se dérouleront dans 10.464  lieux de vote, soit 20.219 bureaux de vote. Ces élections locales  auront lieu dans 31 circonscriptions pour les régionales et dans 201  pour les municipales.

La campagne électorale quant à elle, a débuté vendredi dernier à minuit et devrait s’achever le 11 octobre à minuit.

Création en RDC d’une commission d’experts sur la machine à voter

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les candidats à la présidentielle congolaise se sont mis d’accord, jeudi, à l’issue d’une réunion de concertation, de la création d’une commission technique d’experts chargée d’examiner certaines questions techniques liées au processus électoral, notamment la machine à voter.Le président de la CENI, Corneille Nangaa s’est félicité de la tenue de cette réunion et surtout de la mise en place de cette commission technique qui va examiner « des préoccupations concernant certaines questions techniques ».

Il est question, a-t-il expliqué, « de concilier les impératifs techniques de faire adhérer tout le monde au processus mais aussi de faire en sorte que le 23 décembre l’élection se tienne ».

Les candidats de l’opposition et une partie de la société civile exigent que les élections se tiennent le 23 décembre 2013, mais sans faire usage de la machine à voter.

Muhammadu Buhari promet des élections libres et transparentes en 2019

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a promis d’organiser des élections libres, transparentes et régulières en 2019.Dans un discours télévisé diffusée lundi à l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Nigéria, le président Buhari a dit sa détermination «à faire en sorte que les élections soient pleinement participatives, libres, transparentes et régulières et que la Commission électorale nationale indépendante soit exactement indépendante ».

Il a noté que le développement d’une démocratie prospère n’est pas une tâche facile et qu’il ne peut y avoir de solutions rapides ou de raccourcis, ajoutant que « ce sont les leçons les plus importantes que nous avons tirées au cours de nos 58 années d’indépendance ».

M. Buhari a par ailleurs salué les progrès réalisés par l’armée et les agences de sécurité nigérianes dans la lutte contre l’insécurité dans le pays, avertissant les forces perturbatrices et corrosives des médias sociaux de renoncer à leurs actes ou à faire face à la justice.

Sur le plan économique, M. Buhari a déclaré que le gouvernement s’est engagé à diversifier l’économie pour passer d’une dépendance au pétrole à une capacité de production accrue, au développement des minéraux solides et à l’agriculture.

L’UE pour une présidentielle pacifique et transparente au Cameroun

L’Union européenne (UE) souhaite que la présidentielle du 7 octobre prochain au Cameroun se déroule dans les bonnes conditions avec l’implication de tous les acteurs et de l’ensemble des citoyens de ce pays.Dans une déclaration dont APA a obtenu copie lundi, la porte-parole en charge des Affaires étrangères et la sécurité au sein de la délégation de l’Union européenne, Maja Kocijancic a donné la position de cette institution.

Pour cela, l’UE estime que « l’organisation des élections de manière pacifique, crédible, inclusive et transparente, doit permettre au plus grand nombre d’électeurs d’y participer, en garantissant les mêmes opportunités aux différents candidats ».

Aussi, a-t-elle insisté, « toute tentative de perturber le scrutin par des actes de violence contre des personnes ou des biens doit être évitée ».

Parce ce qu’il s’agit d’un scrutin inclusif, l’UE souhaite une participation active des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, alors que cette partie du pays de culture anglophone fait fasse depuis deux ans à des revendications sécessionnistes à l’origine des violences qui y sévissent actuellement.

En invitant les Camerounais à privilégier le « dialogue et la concertation », l’UE qui est contre la partition du pays a réaffirmé son soutien à toutes les initiatives allant dans le sens de la résolution pacifique de ce problème.

Pour cette présidentielle qui mette aux prises neuf candidats dont le chef de l’Etat sortant Paul Biya, l’UE n’enverra pas d’observateurs électoraux.

Bien que la raison de cette absence n’ait pas fait jusque-là l’objet d’une annonce officielle, l’UE compte s’appuyer sur des ONG locales pour avoir une idée plus précise sur le déroulement des élections.

Il s’agit là d’une grande première depuis la restauration du multipartisme en 1990 puisque lors des scrutins présidentiels de 1992, 1997, 2004 et 2011, l’EU avait toujours déployés des observateurs électoraux au Cameroun.

Bacongo promet un partenariat avec les entreprises industrielles pour l’emploi des jeunes

Cissé Bacongo, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, pour les élections municipales à Koumassi (Sud d’Abidjan), a promis dimanche « développer un partenariat gagnant-gagnant avec les entreprises industrielles et commerciales » pour l’emploi des jeunes.« Nous allons développer un partenariat gagnant-gagnant avec les  entreprises industrielles et commerciales de la commune de Koumassi en  vue de permettre à tous les jeunes diplômés ou non, au chômage ou en  quête d’un premier emploi d’avoir du travail », a dit Bacongo, au  lancement de sa campagne.

« En ce sens, nous  allons intervenir auprès des ministères du Budget, de l’Économie et des  finances afin d’obtenir des facilités au profit des entreprises de la  zone industrielle de Koumassi qui accepteront d’embaucher un certain  quota annuel des jeunes » de la commune, a-t-il ajouté. 

S’agissant  des femmes, M. Bacongo, conseiller du président de la République,  chargé des affaires juridiques et administratives, envisage d’ « établir  un partenariat dynamique et efficace avec le Fonds d’appui aux femmes  de Côte d’Ivoire, le Fafci », s’honorant d’être le filleul de la  fondatrice, Mme Dominique Ouattara.

« Mme la  Première dame nous a déjà donnée une enveloppe de 100 millions Fcfa, la  semaine dernière pour financer les projets des femmes de Koumassi »,  a-t-il fait savoir, indiquant avoir instruit son staff à l’effet de «  confectionner une liste de 500 femmes de tous les bords politiques,  toutes les origines ethniques et confessions religieuses afin de  bénéficier de ces fonds déposés à la Coopec (micro finance)».

Concernant  la vie socio-professionnelle, le candidat du Rhdp annonce au lendemain  du scrutin, prévu le 13 octobre 2018, après sa « victoire », la  réalisation d’une cantine scolaire, d’une bibliothèque, d’une fontaine  avec 13 mètres de jet d’eau et d’une piscine municipale. 

Il  a, à l’endroit de ses détracteurs, rejeté l’idée « que Bacongo a une  arme avec laquelle il menace le tout venant», avant d’ajouter « je suis  un homme de droit, un juriste d’affaires, je suis docteur en droit et  j’enseigne à l’université, je n’ai pas besoin d’arme ».  

Au  cours du meeting, l’honorable Traoré Adjaratou, épouse du général Issa  Coulibaly, a fait une déclaration emprunte de réconciliation. « Je suis à  votre service », a-t-elle, lancé à l’endroit de M. Bacongo, qui, avant  de diriger la commune, devra battre l’actuel maire qui l’a dépassé aux  voix lors de la précédente municipale. 

Municipales: Zasso dit « En global » s’affiche pour la campagne avec le Rhdp

Patrick Zasso dit « En global », un leader de jeunesse proche de la « galaxie patriotique », un mouvement de soutien à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, s’est affiché ce weekd-end auprès de candidats du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, lors de la campagne pour les municipales.« Je suis venu pour vous soutenir (M. le ministre Siandou Fofana), hier (vendredi), j’étais avec le ministre Hamed Bakayoko, et tout à l’heure avec Fabrice Sawegnon au Plateau, aujourd’hui, je suis avec vous », a dit M. Zasso, au lancement de la campagne du Rhdp, à Port-Bouet, dans le Sud d’Abidjan.

Le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), conduit la tête de liste du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir à Port-Bouet. Et ce, dans un contexte de rupture en le Pdci et le Rhdp.

« Je sais que vous êtes un homme capable d’apporter quelque chose à la commune de Port-Bouet », car cette cité balnéaire a « besoin d’homme compétent qui peut changer les conditions de vie de nos populations », a-t-il lancé. 

Selon lui, «  il y a trop de quartiers précaires à Port-Bouet, et ce n’est pas normal ». Il faut des personnalités chevronnées vu que plusieurs communes ivoiriennes à l’instar de cette cité ont connu « beaucoup de retards, de pauvretés et de misères », ce qui agit sur la vie de la jeunesse et des femmes.

Dans un discours devant des milliers de personnes, M. Siandou Fofana a promis des investissements importants pendant la période de campagne, annonçant dès jeudi l’électrification des secteurs sans courant et des équipements à l’hôpital général de Port-Bouet.

M. Zasso qui était proche du Rassemblement des républicains (Rdr), le parti dont est issu le président Alassane Ouattara, avait rejoint La majorité présidentielle (Lmp), un regroupement de partis alors favorables à M. Gbagbo, avant le second tour de la présidentielle de 2010. 

Municipales: Le Pdci « gagne à Port-Bouet tous ses combats» (Sylvestre Emmou)

Sylvestre Emmou, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), qui se réclame « enfant de Port-Bouët », cité balnéaire dans le sud d’Abidjan, s’est dit samedi confiant pour les élections municipales du 13 octobre car sa formation « gagne tous ses combats » dans la commune.« Ici, moi j’en sais quelque chose, le Pdci gagne à Port-Bouët tous ses combats. Comme Dieu veut que cette année nous gagnions, il a bien voulu faire en sorte que Dr Emmou Sylvestre soit en tête de liste du Pdci », a-t-il dit.

 « Nous sommes les enfants de Port-Bouët, nous avons vu Port-Bouët dans toute son évolution jusqu’à ce que la Sogefia vienne faire une vaste opération immobilière », a soutenu M. Emmou , qui a lancé sa campagne près du lycée moderne, autrefois appelé CEG, un établissement public qu’il a fréquenté.

Il a affiché avec conviction que Port-Bouët n’échappera pas à la règle selon laquelle « ce sont les enfants de la localité qui gagnent leur mairie ». Car, la commune a « tellement de problèmes que les enfants ont décidé de se mettre ensemble pour y trouver des solutions », ce qui est « normal ».

« Le 13 octobre est le rendez-vous des enfants de Port-Bouët parce que désormais Port-Bouet veut se gérer», a-t-il estimé, expliquant avoir demandé la daba à sa « maman », la défunte maire Hortense Aka-Anghui de façon affectueuse, au regard de son âge, pour poursuivre le travail qu’elle a abattue durant des décennies.

« Si maman a vieilli, est-ce qu’on doit laisser la daba dans la main de maman », s’est justifié Emmou Sylvestre qui s’est plusieurs fois présenté contre Mme Aka-Anghui, avec qui son père a conquis la mairie de Port-Bouët dans les années 80.

Concernant son principal rival, le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, un cadre du Pdci, Sylvestre Emmou a déclaré que « quand on est responsable on assume son choix », en allusion à la bannière sous laquelle il s’est présenté, à savoir le Rassemblement des houphouëtistes ^pour la démocratie et la paix (Rhdp, coalition au pouvoir), faisant remarquer que le Pdci à son candidat à Port-Bouët.

« Bédié (président du Pdci) m’a appelé, il dit Dr Emmou, à Port-Bouët tu es le plus fort, sache que tu as tout mon soutien et ramène-moi la victoire. Il y a un qui est là-bas, il est en train de s’essayer. A Port-Bouët, on ne vient pas à l’aventure », a-t-il, poursuivi.

La campagne pour les élections municipales et régionales a débuté le 28 septembre et s’achève le 11 octobre 2018.

RD Congo : l’opposition exige des élections sans la machine à voter

L’opposition congolaise a réitéré, samedi soir, sa participation aux élections du 23 décembre 2018, mais exigé que ces dernières se tiennent « sans usage de la machine à voter ».« Des élections oui, mais sans machine à voter ni électeurs fictifs », a notamment déclaré Martin Fayulu, l’un des candidats à la présidentielle.

Il s’exprimait au cours d’un meeting des principaux leaders de l’opposition, organisé samedi, devant des milliers des partisans massés sur une esplanade le long du boulevard Triomphal à Kinshasa.

Intervenant par vidéoconférence, Jean-Pierre Bemba, dont la candidature a été rejetée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a accusé le président de cette institution d’appui à la démocratie de préparer une « tricherie à grande échelle » grâce à la machine à voter et aux millions d’électeurs sans empreintes digitales figurant sur les listes électorales.

De son côté, Vital Kamerhe a également exigé le rejet de la machine à voter et « la radiation du fichier électoral de 10 millions d’électeurs sans empreinte ».

Cependant, le « candidat commun » tant attendu de l’opposition pour la présidentielle du 23  décembre prochain n’a pas pu être présenté lors de ce meeting qui a été encadré par un important dispositif de la police.

Côte d’Ivoire: la population de Brobo invitée au respect de la chefferie

La candidate du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour les élections municipales du 13 octobre prochain à Brobo (20 km à l’Est de Bouaké), Dr Fatoumata Traoré a été accueillie, samedi après-midi, dans une liesse populaire à l’entrée de cette commune où elle a invité la population à respecter la chefferie, a constaté APA sur place.Dans une ambiance aux allures festives, le cortège s’est ébranlé au centre-ville pour une parade carnavalesque dans les principales artères, avant de se diriger chez Marie Kidji  II, Chef de Brobo où la candidate s’est confiée à la chefferie traditionnelle.

Le cap a été ensuite mis sur la permanence du RHDP où une foule nombreuse attendait pour le lancement officiel de la campagne de Dr Fatoumata Traoré. Cette étape a été marquée par la présentation de la candidate ainsi que la liste qu’elle conduit. Dans son discours, la candidate a décliné les principaux axes de son programme de société.

« A Brobo, l’heure du changement a sonné. Il est temps que les populations se rendent compte que longtemps restée en zone rurale, que longtemps restée sous -préfecture dans la région de Gbêkê, il est temps que la population saisisse l’opportunité que nous lui offrons pour cette élection et à faire le bon choix », a-t-elle lancé.

Dr Traoré qui connaît les préoccupations des populations,  a déclaré avoir élaboré un programme de société à l’issue d’une vaste opération de collecte de données, prenant en compte les réalités des populations.

 «Le programme de société que nous présentons en sept axes tient compte de ce que chaque brobolaise et brobolais a eu à dire pendant cette phase de collecte de données », a-t-elle ajouté.

Consciente de l’importance de la cohésion sociale dans le développement, Dr Fatoumata Traoré, prévoit la construction d’un Centre multiethnique de médiation et d’arbitrage. Le financement  des travaux de ce Centre qui sera situé dans la zone de la sous-préfecture est déjà acquis.

 « Il faut qu’on s’entende. La chefferie traditionnelle du Ahaly qui est un seul peuple doit occuper sa place et que la population rende à la chefferie tout le respect qu’elle mérite », a soutenu la candidate.  

Au plan scolaire, Dr Fatoumata Traoré a procédé le samedi 22 septembre dernier au lancement des travaux de construction d’un bâtiment de quatre classes au Lycée municipal de Brobo qui compte 2500 élèves répartis dans une vingtaine de classes. Des tables-bancs sont également en cours de distributions aux écoles de la commune par Dr Fatoumata Traoré.

 «Nous insistons sur tout ce qui tourne autour de la jeunesse, l’école, la santé, l’autonomisation de la femme, des jeunes », a-t-elle ajouté. La construction d’un terrain de sport, la réhabilitation du foyer des jeunes figurent également sur la liste des projets promis par la candidate du RHDP.

La campagne électorale pour les élections municipales et régionales ivoiriennes du 13 octobre prochain a débuté vendredi à minuit et devrait s’achever le 11 octobre à minuit. 88 listes de candidatures sont en lice pour les régionales et 684 listes pour les municipales.

 Quelque 6.498.215 électeurs sont appelés aux urnes pour ces élections qui se dérouleront dans 10.464 lieux de vote, soit, 20.219 bureaux de vote. Ces élections locales auront lieu dans 31 circonscriptions pour les régionales et dans 201 pour les municipales.