Edmundo Mendes nouveau ministre de l’Intérieur de la Guinée-Bissau

Edmundo Mendes, docteur en droit, a été nommé ministre de l’Intérieur de la Guinée-Bissau, un poste resté vacant pendant depuis novembre dernier.Nommé par un décret rendu public lundi soir, Edmundo Mendes remplace le brigadier général, Mutaro Djaló, qui a été limogé à la suite de violences policières dirigées contre des manifestants.

Professeur à la faculté de droit de l’université de Bissau, Mendes a déjà occupé les fonctions de directeur national adjoint de la police judiciaire et de procureur général.

La campagne électorale toujours à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA traitent essentiellement de la campagne électorale qui tire à sa fin et mettent en exergue l’optimisme des uns et des autres quant à l’issue de ce scrutin.« Gakou donne Idy vainqueur avec 56% » barre à sa Une Vox Populi avant de revenir en sous-titres avec ces déclarations du président du Grand Parti : « On a confiance, les résultats d’un sondage annoncent la victoire d’Idy au premier tour – Rien ne peut arrêter la détermination d’un peuple à créer les conditions d’un changement – Le pouvoir en place est aujourd’hui affolé par l’idée de perdre ».

Cette idée de perdre ne semble toutefois pas traverser l’esprit du président sortant et candidat à sa propre réélection. Dans les colonnes du quotidien national, Le Soleil, Macky Sall, s’appuyant sur la mobilisation de ses militants à l’intérieur du pays, déclare que sa « victoire au premier tour est inévitable ».

Tout compte fait, Sud Quotidien rappelle qu’il ne reste « plus que 96 heures (aux candidats) pour convaincre » les indécis. Et L’Observateur de signaler que les cinq candidats réussissent de « grandes mobilisations à 5 jours de l’élection ».

Ainsi, note le journal, « Macky Sall fait déferler la marée entre Kayar et Rufisque (Dakar) » pendant que « Idy (est) porté en triomphe à Touba et Darou Mousty (centre) ».

Sous le titre « Les démons de la violence surgissent », le quotidien L’AS revient sur ce qu’il qualifie d’une « fin de campagne tendue » et informe que la caravane du candidat Ousmane Sonko a été attaquée à Aéré Lao (nord) et que sa sécurité a riposté de façon musclée.

Le journal signale, par ailleurs, que « les gardes du corps de Mame Khary Mbacké de Touba (centre) +ont foncé+ sur le convoi de Idrissa Seck » pendant qu’ « une caravane de BBY (a été) caillassée à la Médina (Dakar) ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés au résultat de la visite de Abdoulaye Wade à Conakry. A ce propos, Le Quotidien fait savoir que la médiation de Alpha Condé s’est soldée par un « échec » parce que « Wade (reste) droit dans ses babouches ».

Dans ses colonnes, le journal informe qu’en lieu et place de la violence qu’il prônait il y a de cela quelques jours, l’ancien président de la République (2000-2012) « veut un sabotage +pacifique+ (de l’élection présidentielle) et entame une tournée nationale dès aujourd’hui».

Le journal Enquête consacre sa parution du jour à une immersion dans le royaume d’enfance du président Macky Sall et soutient que « Parti de rien, le président de la République (…) est arrivé au sommet grâce à sa pugnacité et à sa patience. Après sept ans à la tête du Sénégal, sa ville natale continue de l’adouber, malgré… Un choix de cœur plus que de raison », selon des proches du président sortant cités par Enquête.

Le Premier ministre Dabiré monopolise la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent largement, ce mardi, la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre (PM) Christophe Marie Joseph Dabiré, prononcée la veille devant les députés de l’Assemblée nationale.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre en première page : «Assemblée nationale: Christophe Dabiré Investit Premier ministre», rappelant que le nouveau PM était hier lundi 18 février 2019, devant l’Assemblée nationale pour décliner les grandes lignes de la politique générale de son gouvernement.

«Promu à la tête de l’exécutif burkinabè au moment où le pays fait face à de multiples défis, le nouveau Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a désormais l’onction des députés », rapporte Sidwaya, avant de préciser qu’«avec un vote de 84 voix pour, 19 contre et 23 abstentions, sa Déclaration de sa politique générale a reçu l’aval du Parlement». 

Le même journal consacre son commentaire hebdomadaire ‘’Trait de plume » à ce sujet, sous le titre : «Jette-lui la pierre si…».

 «Premier ministre à l’Assemblée nationale : Une Déclaration de politique générale sous forte émotion», arbore pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè fait observer que le tout-nouveau Premier ministre n’a pu retenir ses larmes alors qu’il était quasiment à la fin de sa déclaration de politique générale. 

«Malgré la forte émotion qui le tenait à la gorge et aux yeux, le nouveau PM tenait à aller jusqu’au bout de sa lecture. Péniblement. Il a fallu que le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, lui suggère de marquer une pause pour mettre fin à son supplice », relate L’Observateur Paalga.   

Pour le commentateur, «Ça aura été finalement l’événement ! », soulignant qu’«après les larmes, place à la sueur».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, abonde dans le même sens lorsqu’il mentionne en guise de titre : «Plus que des larmes et des mots, il faut des armes contre les maux». 

De son côté, le journal privé Le Quotidien se demande : «Que cachent les larmes du vieux Dagara (Ethnie du PM, Ndlr)?», publiant aussi la réaction de quelques députés à l’issue de la DPG de Christophe Dabiré.

Le journal Le Pays, après avoir souligné que «Christophe Dabiré obtient l’onction des députés», évoque les larmes du nouveau chef du gouvernement burkinabè, à travers cette interrogation : «Emotion ou coup de barre ?».

15ème journée Ligue 1 sénégalaise : Génération Foot devance l’AS Pikine

L’AS Pikine, battue sur le gong par le Jaraaf sur le score d’un but à zéro, lundi soir au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, a cédé à Génération Foot son fauteuil de leader du championnat d’élite.Le choc entre l’AS Pikine et le Jaraaf tant attendu aura déçu les amateurs du beau jeu qui se sont massés dans les gradins. La première période est insipide. La faute aux deux équipes qui ont mis trop d’engagement physique. Malgré quelques velléités de part et d’autre, il n’y a eu aucune occasion franche dans le premier acte.

En seconde période, il a fallu attendre les ultimes minutes de la partie pour que les deux formations emballent le match. Entré en cours de jeu, Amath Cissé, l’attaquant de l’AS Pikine prend sa chance d’une volée à l’entrée de la surface de réparation mais le ballon s’envole (82ème mn).

La réponse du club de la Médina ne s’est pas fait attendre. L’avant-centre Benoît Toupane offre un caviar à Ibrahima Faty qui, dans la surface de vérité, n’ajuste pas le portier adverse. Préférant un extérieur du pied gauche à un plat du pied droit qui s’imposait, l’attaquant manque une occasion en or (84ème mn).

Au bout du bout, la chance sourit finalement au Jaraaf qui obtient un pénalty. Sans trembler, le milieu défensif El Hadj Madické Kane crucifie le dernier rempart de l’AS Pikine El Hadj Malick Diambang (1-0).

Entre le coup de sifflet de l’arbitre pour désigner le point de pénalty et l’exécution de la sentence, un long moment s’est écoulé puisque les supporters de l’AS Pikine ont lancé des projectiles sur la pelouse causant l’arrêt momentané de la partie.

Même à la fin du match, la tension n’est pas redescendue. En effet, des heurts ont opposé les supporters des deux camps. Pis, un homme identifié comme étant un fan du Jaraaf a blessé, à l’aide d’une arme blanche, le coach de l’AS Pikine à la main ainsi que l’intendant du club de la banlieue à la joue.

Furieux, les supporters de l’AS Pikine l’ont ensuite asséné de coups les uns plus violents que les autres. L’agresseur n’a dû son salut qu’à l’intervention des forces de l’ordre qui ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Ils l’ont aussitôt exfiltré sous le regard impuissant des jeunes de la banlieue. Ces derniers avaient quadrillé l’enceinte pour se faire justice.

Les résultats de la 15ème journée :

-Lundi 18 février 2019 : Jaraaf / AS Pikine 1-0, Sonacos / Ndiambour 0-1, AS Douane / Dakar Sacré-Cœur 1-1, Stade de Mbour / Casa Sports 1-0, Linguère / Génération Foot 0-1, US Gorée / NGB reporté.

-Mardi 19 février 2019 : Teungueth FC / Mbour PC, 18h (Stade Ngalandou Diouf).

Le classement de la 15ème journée :

1ère Génération Foot 25 points (+9), 2ème AS Pikine 25 points (+8), 3ème Dakar Sacré-Cœur 24 points (+4),  4ème Teungueth FC 22 points (+5), 5ème Casa Sports 20 points (+4), 6ème Jaraaf 20 points (+4), 7ème Ndiambour 20 points (+3), 8ème Stade de Mbour 19 points (-3), 9ème AS Douane 17 points (-3), 10ème US Gorée 16 points (+1), 11ème NGB 14 points (-5), 12ème Linguère 13 points (-7), 13ème Mbour PC 11 points (-7), 14ème Sonacos 9 points (-12).  

Côte d’Ivoire : les populations sensibilisées à l’usage de la plateforme numérique du Trésor public

Les populations ivoiriennes, notamment celles de Katiola (Centre-nord) ont été sensibilisées, lundi, à l’usage de la plateforme numérique du Trésor public ivoirien dénommée «Baobab», un dispositif interactif de gestion « en temps réel » des préoccupations des usagers et clients de cette régie financière.  Selon la responsable de la mission, Mme Legré Castheli, « ce système de gestion de la relation client est un espace interactif de traitement en temps réel des préoccupations des usagers et clients du Trésor public ».

 « Il vise notamment à améliorer le taux de satisfaction des clients et le suivi en ligne de leurs dossiers», a-t-elle expliqué aux populations.

 Mme Pohole épouse Thia Éliane, la représentante du préfet de région de Katiola, a pour sa part,  exhorté les fonctionnaires, agents de l’État et opérateurs économiques à s’approprier cet outil numérique « qui facilite leurs opérations dans la transparence ».

 «Baobab» est un outil moderne, numérique, dynamique qui permet aux usagers-clients d’avoir des informations fiables.  Cette mission de sensibilisation se poursuivra, mardi, à Ferkessédougou dans l’extrême-nord ivoirien où une séance de travail est prévue au sein de la trésorerie générale de ladite ville.

Le nouveau Pm burkinabé obtient la confiance du parlement

L’Assemblée nationale du Burkina Faso a donné un quitus au nouveau Premier ministre (Pm), Christophe Joseph Marie Dabiré, à l’issue d’un vote ayant sanctionné sa Déclaration de politique générale (DPG), lundi, devant le parlement.Lors du vote consécutif à sa DPG, 84 des 127 députés burkinabè ont accordé leur confiance au nouveau chef du gouvernement burkinabé, alors que 23 députés se sont abstenus, 19 autres ont voté contre et un bulletin nul a été enregistré. 

Le nouveau chef du gouvernement burkinabè a fait lundi matin devant le parlement sa Déclaration de politique générale (DPG) axée sur cinq points, à savoir le devoir de relever les défis sécuritaires, l’exigence de palier à l’effritement de la cohésion sociale, l’obligation d’instaurer une gouvernance plus vertueuse, la nécessité de développer le capital humain et la volonté de dynamiser l’économie nationale.

A l’issue de la déclaration, il a répondu aux questions des différents groupes parlementaires avant de se soumettre au vote devant valider son mandat.

Préconisée par la Constitution, la DPG qui doit être faite par le Pm «dans les trente jours qui suivent sa nomination» est suivie de débats et donne lieu à un vote. L’adoption de cette déclaration équivaut à l’investiture. Si la déclaration de politique générale ne recueille pas la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale, le Président du Faso met fin aux fonctions du Premier ministre dans un délai de huit jours. Il nomme un nouveau Premier ministre, conformément aux dispositions de l’article 46 de la Constitution.

C’est par décret, signé le 21 janvier 2019 que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a nommé Christophe Joseph Marie Dabiré, au poste de Premier ministre, suite à la démission de son prédécesseur Paul Kaba Thiéba, une dizaine de jours plus tôt.

Sénégal : légère hausse du secteur tertiaire en décembre

Le secteur tertiaire au Sénégal a légèrement progressé de 2,0%, en variation mensuelle, au mois de décembre 2018comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Selon la DPEE, cette situation est particulièrement attribuable aux services financiers (plus 14,0%), d’hébergement et restauration (plus 5,4%) et immobiliers (plus 1,4%).

En glissement annuel, une croissance plus soutenue de 6,7% est notée dans le secteur tertiaire en décembre 2018, portée par les transports et télécommunications (plus 6,8%), le commerce (plus 3,2%), les services financiers (plus 8,9%), les activités immobilières (plus 16,8%) et les services d’hébergement et de restauration (plus 15,5%).

Législatives béninoises: quatre exigences de l’opposition

Les leaders de l’opposition béninoise ont formulé, lundi après-midi à Cotonou, trois exigences pour les élections législatives du 28 avril 2019.Au cours d’une conférence de presse rehaussée par la présence des anciens chefs d’Etat, Boni Yayi et Nicéphore Soglo, l’opposition a exigé l’annulation de l’introduction du certificat de conformité ; la délivrance sans délai des récépissés provisoires aux partis ayant régulièrement déposé leur dossier et la transparence autour du processus de délivrance du quitus fiscal. Aussi, l’opposition a-t-elle demandé au gouvernement de « trouver les moyens de réunir la classe politique pour un amendement en procédure d’urgence du Code électoral».

Pour l’ex président, Boni Yayi, « c’est bien que nous fassions partie des nations modernes où les citoyens s’acquittent de leurs impôts. Mais ce n’est pas un prétexte pour l’imposer aux citoyens à la veille des élections ». « Je suis venu avec l’opposition ce soir pour dire au Chef de l’Etat, Patrice Talon d’arrête de torturer son peuple », a dit pour sa part  Nicéphore Soglo.

Université Houphouët-Boigny: 7 enseignants de la CNEC interpellés par la police (syndicat)

Sept enseignants dont le secrétaire général de la Coordination des enseignants et chercheurs (CNEC), accusés d’avoir perturbé les cours à l’université publique Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ont été interpellés lundi par la police, selon une source syndicale.« Partis saluer le doyen de la faculté de pharmacie, l’un de nos collègues qui venait nous voir pour un problème de suspension de salaire depuis un an a été arrêté par la police, parce qu’accusé d’avoir perturbé les cours (et dans la foulée) nous avons été interpellés », a indiqué Michaël Ehui Bédikou, un enseignant gréviste qui figurait parmi les personnes appréhendées.

Selon M. Bédikou, en charge de la communication de la CNEC, les faits se sont déroulés entre 11h Gmt  (heure locale) et 13h. Et, jusqu’à 18h, tous étaient au niveau de la préfecture de police aux fins d’être entendus.

Parmi ces enseignants interpellés,  dira-t-il, faisaient partie le secrétaire général de la CNEC, Jonhson Kouassi Zamina, qui observe depuis le 4 février 2019 avec les membres de l’organisation syndicale une grève de un an.

La CNEC a décidé par « effet de réciprocité de suspendre toutes les activités académiques dans toutes les structures universitaires pendant une année, équivalent à la durée de suspension de leur collègue, et exigé l’annulation des sanctions encourues », lors d’une Assemblée générale.   

 « Je n’ai rien à négocier avec la CNEC de Johnson. Le problème de la CNEC, c’est une question d’intérêt financier », avait martelé Abou Karamoko, le président de l’université Houphouët-Boigny, estimant que « ce qui les intéresse, c’est de voler dans les heures complémentaires ».  

Les cours sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université publique du pays qui compte 52 000 étudiants, sont quasiment paralysés depuis plus d’un mois.

Le ministre de l’intérieur du royaume d’Espagne en visite de travail en Côte d’Ivoire

Le ministre de l’intérieur du royaume d’Espagne, Fernando Grande-Marlaska Gomez entame, mardi, une visite de travail en Côte d’Ivoire où il s’entretiendra avec son homologue ivoirien, Sidiki Diakité.Selon une note d’information du service de communication du ministère ivoirien de l’intérieur et de la sécurité transmise à APA lundi soir, les deux personnalités auront une « réunion de travail à 10h00 », heure locale et Gmt à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Cette rencontre s’inscrit « dans le cadre des relations diplomatiques entre la République de Côte d’Ivoire et le Royaume d’Espagne », précise la même source.

En plus de la sécurité, plusieurs autres sujets seront passés en revue par les deux hommes qui animeront une conférence de presse au terme de leurs échanges. La coopération bilatérale générale  a été établie entre les deux pays le 27 avril 1964.

Mauritanie : démarrage de l’exercice militaire Flintlock 2019

L’exercice militaire multinational Flintlock 2019 qui connait la participation d’un certain nombre de pays occidentaux et africains a démarré, lundi à Atar (400 kilomètres au nord de Nouakchott), a-t-on appris de source officielle à Nouakchott.L’exercice organisé cette année au Burkina Faso et en Mauritanie se poursuivra jusqu’au 28 février courant, avec la participation de 2.000 militaires.

Il s’agit du premier et plus important exercice annuel des Forces d’opérations spéciales des États-Unis d’Amérique.

Flintlock 2019 permettra de renforcer les liens de coopération et d’échange entre les forces armées mauritaniennes et celles des pays amis participants, a indiqué le général de division, Mohamed El Mocar Ould Mini, commandant de la garnison d’Atar.

De son côté, le commandant du groupe des missions et des opérations spéciales, coordinateur national de l’exercice, le colonel Ely Zayed Ould M’Bareck El kheir a souligné que le but de Flintlock 2019 est de donner aux participants l’occasion de trouver un environnement pour les opérations militaires communes et de préserver la coopération, l’action commune et la sécurité dans la région du Sahel.

Il a ajouté que la partie mauritanienne se déroule avec la participation d’unités militaires de l’Espagne, de l’Italie et des Etats Unis d’Amérique ainsi que de 3 contingents de la Mauritanie et d’un autre venu du Tchad.

Quant au porte-parole de l’AFRICOM, le capitaine Jik Colman, il a expliqué que le site d’Atar est l’un des plus grands sites consacrés à l’exercice auquel prennent part les forces d’élite des Etats Unis d’Amérique et des pays amis.

Le décollage de Guinée airlines retardé par la vétusté des aérodromes régionaux

Lancée en 2017, la compagnie aérienne guinéenne « Guinée Airlines » n’est toujours pas mise en ligne. Le ministre guinéen des Transports explique les raisons de ce retard par la vétusté des aérodromes qui seront bientôt tous rénovés. »Je ne me suis jamais empressé de donner une date pour le lancement de cette compagnie, parce qu’il y avait beaucoup d’incertitudes. Nous allons finaliser les dossiers de Guinea Airlines », a-t-il déclaré.

Aboubacar Sylla souligne que  le grand handicap pour lancer Guinée airlines, « c’est cette question d’aérodromes régionaux. Dès que ces derniers seront rénovés à moindres couts dans un premier temps, il n’y aura pas de problèmes pour lancer la compagnie »

 » Si les aérodromes ne sont pas rénovés, aucune compagnie n’aura longue vie. Guinea Airlines n’aura d’avenir que si quelques aérodromes régionaux sont effectivement opérationnels. Notamment ceux de Labé, Kankan, Boké et Nzérékoré », ajoute,  le ministre des Transports.

Sénégal : plus de 272 000 cartes d’électeur non retirées (étude)

Au total, 272 141 cartes d’électeur ne sont pas encore retirées, selon une étude du Groupe de recherche et d’appui pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC) menée dans 22 départements (sur les 45).« Dans ces départements, seuls 45.056 cartes ont été distribuées, soit 14,20% sur un total de 317 197 », a précisé Babacar Fall, directeur général du Groupe de recherche et d’appui pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC) au cours d’une conférence de presse portant sur les résultats de la tournée de suivi et d’évaluation de la distribution des cartes d’électeurs organisée du 23 janvier au 12 février 2019.

Ces chiffres contredisent ceux des autorités administratives, selon lesquels, du 25 janvier au 1er février 2019, il y a 242 902 cartes d’électeur non retirées.

Poursuivant, Babacar Fall a souligné que près d’un million deux cents mille cartes d’électeurs issues de la refonte du fichier électoral ont été distribuées en dehors de toute supervision de la Commission électorale nationale autonome (CENA) dans la période allant de fin novembre 2017 au 10 janvier 2019.

Cela remet en cause, d’après lui, les règles de transparence et le principe de la séparation des pouvoirs dans l’organisation et le fonctionnement du système électoral suite à la modification de l’article L.54 du Code électoral.

« La chaîne de production, de mise à disposition et de distribution des cartes continue d’être un important facteur de vulnérabilité du système électoral sénégalais », a ajouté le Dg du GRADEC, précisant que l’analyse des dysfonctionnements relevés dans la distribution des cartes fait apparaitre l’absence d’un système d’information subséquent, fiable et efficace permettant d’informer et d’éclairer suffisamment les électeurs.

Ainsi, il a plaidé pour un renforcement de l’autonomie financière de la CENA en tant qu’institution permanente de contrôle et de supervision du processus électoral à toutes les étapes pour, dit-il, garantir la qualité ainsi que la fiabilité du travail accompli par les commissions électorales départementales autonomes (CEDA).

Babacar Fall a, en outre, plaidé pour une prise en charge des représentants des partis politiques à l’instar des autres membres des commissions de distribution des cartes afin de pallier à leur absence dans ces entités administratives.

Ouverture à Abidjan d’un cadre de discussion entre le gouvernement ivoirien et les enseignants grévistes

Un cadre de discussion s’est officiellement ouvert lundi à Abidjan entre le gouvernement ivoirien et les organisations syndicales d’enseignants en grève depuis plus de trois semaines dans le primaire et le secondaire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Au moment où nous entamons le présent processus de discussion, Mme le ministre vous exhorte à observer les principes de base dans la conduite du dialogue social (…) L’attente de Mme le ministre est que le chronogramme de discussion entamé ce jour, induise chez les syndicalistes la levée ou tout au moins, la suspension du mot d’ordre de grève », a fait savoir aux syndicalistes dans un discours,  Abdoulaye Kouyaté, le chef de cabinet de la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

 Poursuivant, le représentant de la ministre Kandia Camara a assuré que celle-ci assumera sa « responsabilité afin que nous parvenions à un document où les différents points de revendications seront analysés et argumentés précisant les niveaux de faisabilité de sorte à conduire à des prises de décisions ».

Auparavant, M. Kouyaté a rappelé aux enseignants grévistes la nécessité du respect de la trêve sociale de cinq ans qu’ils ont signée en 2017 avec le gouvernement ivoirien. « Nos signatures nous engagent en tant qu’acteurs du secteur sensible qu’est l’éducation-formation», a-t-il estimé.

« Je souhaite que les échanges soient francs et constructifs et qu’ils aboutissent au retour de la paix dans notre système éducatif », a espéré de son côté,  le professeur Adama Diawara qui a présidé cette rencontre au nom de Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement ivoirien.

Pour sa part, Bakari Koné, le secrétaire permanent du Conseil consultatif de l’éducation nationale (CCEN, organe qui pilote le dialogue social du ministère), a expliqué dans un exposé de recadrage,  la feuille de route desdites discussions.

Sept rubriques dont quatre essentielles ont été énumérées par M. Koné pour la conduite de ces discussions.

Il a cité notamment, la nécessité de déterminer les objectifs et les niveaux d’attentes des acteurs, la nécessité d’avoir une approche critique et ou contradictoire de chaque point de revendication, la nécessité d’abréger autant que possible les argumentaires en vue d’aider à la prise de décision par l’autorité compétente et enfin la nécessité de produire in fine, un rapport ou un document de résolutions sur l’ensemble des points de revendications selon un échelonnage des niveaux d’acceptabilité dans le court, moyen et long terme.

« Aujourd’hui, l’Etat de Côte d’Ivoire a compris qu’il fallait aller à la discussion. Nous nous réjouissons d’être à cette table de discussion. Nos attentes sont évidemment les réponses à nos points de revendications», a dit, à son tour à la presse, Pacôme Attabi, le porte-parole de la Coalition des syndicats du secteur éducation formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI). Plusieurs points sont inscrits sur cette plateforme revendicative des enseignants selon M. Attabi.

 Il s’agit entre autres, de la suppression des cours de mercredi au primaire, la rémunération de la surveillance des examens, la revalorisation des indemnités de logement, l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés de 2014 et la suppression de l’emploi d’instituteur adjoint au primaire.

« En fonction du contenu des discussions, on appréciera le mot d’ordre en cours », a par ailleurs, souligné M. Attabi.

Vendredi dernier, à son cabinet, Kandia Camara, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a échangé pendant plus de sept d’heure d’horloge avec les représentants des syndicats en grève.

Depuis plus de trois semaines, une grève d’enseignants secoue le système éducatif ivoirien perturbant les cours à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays.

15ème journée Ligue 1 sénégalaise : Jaraaf /AS Pikine en attraction

L’opposition entre le leader AS Pikine et le Jaraaf champion en titre constitue l’affiche de la 15ème journée du championnat d’élite dont les matchs se disputent en début de semaine en raison de la campagne pour l’élection présidentielle du 24 février prochain.Le Jaraaf (6ème, 17 pts) reçoit l’AS Pikine (1er, 25 pts). Le club de la Médina marque le pas avec trois nuls lors des trois dernières journées. L’équipe championne en titre du Sénégal peine à confirmer les attentes placées en elle. Contrairement aux Pikinois qui, contre toute attente, sont en tête du championnat.

Toutefois, le club de la banlieue dakaroise, même s’il n’a perdu qu’un seul de ses dix dernières rencontres, a concédé de nombreux matchs nuls (5). Battue pour la première fois de la saison par le Stade de Mbour lors de la précédente journée, l’AS Pikine espère reprendre sa marche en avant.

Dakar Sacré-Cœur (2ème, 23 pts) affronte l’AS Douane (9ème, 16 pts). Les Sicapois, qui luttaient la saison écoulée pour le maintien, jouent cette année les premiers rôles dans le championnat. En effet, DSC reste sur une série de treize rencontres sans revers là où les Gabelous sont dans une spirale négative avec quatre défaites de suite.

La Linguère (12ème, 13 pts) accueille Génération Foot (3ème, 22 pts). Avec un bilan famélique lors des dix dernières journées (4 défaites, 4 nuls et 2 victoires), les Nordistes glissent dangereusement vers la zone de relégation. Pour sa part, Génération Foot, jusque-là invaincue, peut s’emparer de la première place en cas de succès combiné à des résultats défavorables de l’AS Pikine et de DSC.

Teungueth FC (4ème, 22 pts) se déplace à Mbour Petite Côte (13ème, 11 pts). S’ils veulent exister au sommet, les Rufisquois ont intérêt à vite se remettre de leurs deux défaites et autant de matchs nuls lors des quatre précédentes journées. Avant-derniers, les Pélicans quant à eux peuvent se donner de l’air en cas de victoire.

De son côté, le Casa Sports (5ème, 20 pts) est opposé au Stade de Mbour (10ème, 16 pts). A la faveur de leur reverdissement matérialisé par quatre victoires, cinq nuls et une seule défaite lors des dix dernières journées, les Sudistes ont la possibilité de s’installer sur le podium à l’issue de cette journée. Ils devront néanmoins se méfier des Stadistes, bourreaux de l’AS Pikine (1-2).

La Sonacos (14ème, 9 pts) défie le Ndiambour (7ème, 17 pts). Ce derby du centre entre les clubs diourbellois et lougatois s’annonce chaud. Dans la première moitié de tableau, le Ndiambour est en embuscade pour monter sur le podium. Par contre, la Sonacos, lanterne rouge, s’enfonce avec ses 8 défaites, 3 nuls et 2 victoires uniquement en 13 matchs.

L’US Gorée (8ème, 16 pts) se frotte à NGB (11ème, 14 pts). Les Insulaires se sont remis dans le sens de la marche grâce à leur triomphe face à la Linguère (1-0) lors de leur dernier match. Les Galactiques ont aussi retrouvé des couleurs avec trois victoires et deux nuls lors des cinq précédentes journées.

Programme de la 15ème journée :

– Lundi 18 février : Jaraaf / AS Pikine, 16h (stade Léopold Sédar Senghor), US Gorée / NGB, 18h (stade Léopold Sédar Senghor), Sonacos / Ndiambour, 16h30 (stade Lamine Guèye), AS Douane / Dakar Sacré-Cœur, 17h (stade Amadou Barry), Stade de Mbour / Casa Sports, 17h (stade Caroline Faye), Linguère / Génération Foot, 17h (stade Mawade Wade).

– Mardi 19 février : Teungueth FC / Mbour PC, 18h (stade Ngalandou Diouf).

527 000 passagers enregistrés en 2018 à l’aéroport de Conakry

Au total, 527000 passagers ont été enregistrés en 2018 à l’aéroport international Gbessia de Conakry, a annoncé, lundi, le ministre guinéen des Transports, Aboubacar Sylla.« En 2010, il y avait à peine 248 000 passagers qui passaient par l’aéroport de Conakry. Aujourd’hui, nous en sommes à 527 000 passagers », a expliqué le ministre Sylla au cours d’une conférence de presse.

S’agissant du fret, il a souligné que la capacité est passée de 2700 tonnes en 2010 à 4600 tonnes en 2018.

Le ministre a justifié ces améliorations par la rénovation de l’aéroport avec l’installation de deux satellites télescopiques. « Le gouvernement guinéen est en train de mûrir un projet de modernisation et d’extension de l’aéroport de Conakry pour faire en sorte qu’il puisse accueillir à terme 1,5 million de passagers », a conclu Aboubacar Sylla, ministre guinéen des Transports.

Bénin : hausse de 0,5% de l’Indice des prix à la consommation

L’Indice harmonisé des prix à la consommation (Ihpc) du mois de décembre 2018 a progressé de 0,5%, en passant de 100,7 en novembre 2018 à 101,2, a annoncé lundi l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE) qui explique cette hausse par les fortes dépenses effectuées par les consommateurs durant la période des fêtes de fin d’année.Cette hausse résulte de l’augmentation des prix des produits des fonctions tels que les restaurants et hôtels (+2,2%), les boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants (+2,6%), le logement, l’eau, le gaz, l’électricité et autres combustibles (+2,7%), la communication (+2,8%), les biens et services divers (+2,9%) et les meubles, articles de ménage et entretien courant (+5,7%).

L’Insae précise que les groupes de biens et services, dont les prix sont source de cette hausse sont, entre autres, « vin et boissons fermentées » (+8,2%), en raison d’une forte consommation en période de fin d’année ; « bière » (+7,1%), à cause d’une forte spéculation liée à une importante consommation en fin d’année ; « fournitures pour travaux d’entretien et de réparation des logements» (+7,6%), à cause des remises en état des logements en fin d’année.

Au nombre de ces groupes de biens et services figurent aussi  la communication téléphonique (+23,4%), dont la hausse s’explique par l’application de nouveaux tarifs sur les forfaits de connexion internet et d’appel téléphonique, les hôtels et autres services d’hébergement (+4,5%)…

En considérant la nature des produits, l’Insae montre qu’en variation mensuelle, les prix des produits frais ont connu une hausse de 2,5% et l’inflation sous-jacente en dehors des produits frais et l’énergie a augmenté de 1,1%.

La Banque de l’habitat du Burkina devient International Business Bank

La Banque de l’habitat du Burkina Faso (BHBF) a changé de dénomination et s’appelle désormais International Business Bank (IB Bank), a appris APA, de source proche de l’établissement bancaire.Selon cette source, IB Bank ambitionne d’être «une institution financière de premier plan sur le marché burkinabè, avec une présence dans la sous-région, un acteur qui contribue au développement socio-économique du Burkina Faso et un partenaire privilégiés de ses clients».

Cette ambition a été dévoilée lors de la cérémonie d’ouverture du nouveau siège de la banque, samedi dernier à Ouagadougou, en présence d’autorités dont le Premier ministre Joseph Marie Christophe Dabiré.

A cette occasion, le Directeur général (DG) de IB Bank, Raphael Kambou, a souligné que «cet édifice consacre ainsi un nouvel élan d’une Banque moderne, performante et compétitive».

 M. Kambou a expliqué qu’«à la suite d’une décision des autorités monétaires de porter le capital minimum des banques à 10 milliards de FCFA avant fin juin 2017, l’ex Banque de l’habitat va connaitre une nouvelle recapitalisation, portant ainsi son capital à 12 milliards 826 millions 750 mille FCFA avec l’arrivée d’un nouvel actionnaire privé, Mahamadou Bonkoungou, PGD de EBOMAF (Etablissement Bonkoungou Mahamadou et fils, Ndlr)».

Créée en juillet 2005 avec un capital initial de deux milliards de FCFA, la Banque de l’habitat du Burkina Faso (BHBF), désormais  International Business Bank (IB Bank), est présente dans six villes du pays.

Il s’agit de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, de Ouahigouya, de Koudougou de Tenkodogo et de Dédougou.

IB Bank compte renforcer son implantation sur le territoire national, avec l’ouverture d’agences dans d’autres villes du Burkina Faso et un déploiement dans la sous-région.

Sécurité et cohésion sociale au cœur de l’action du Gouvernement burkinabè (PM)

L’action du nouveau Gouvernement burkinabè s’appuie sur cinq piliers relatifs notamment à la lutte contre l’insécurité et contre « l’effritement de la cohésion sociale », a déclaré, lundi à Ouagadougou, le Premier ministre.Selon Christophe Joseph Marie Dabiré qui faisait sa Déclaration de politique générale (DPG) devant les députés de l’Assemblée nationale, les trois autres piliers de l’action gouvernementale portent sur  «l’obligation d’instaurer une gouvernance plus vertueuse, la nécessité de développer le capital humain et la volonté de dynamiser l’économie nationale».

Préconisée par la Constitution, la DPG qui doit être faite par le PM «dans les trente jours qui suivent sa nomination» est suivie de débats et donne lieu à un vote.

Selon la Constitution,  «l’adoption de cette déclaration vaut investiture. Si la déclaration de politique générale ne recueille pas la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale, le Président du Faso met fin aux fonctions du Premier ministre dans un délai de huit jours. Il nomme un nouveau Premier ministre, conformément aux dispositions de l’article 46».

C’est par décret, signé le 21 janvier 2019 que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a nommé Christophe Joseph Marie Dabiré, au poste de Premier ministre, suite à la démission de son prédécesseur Paul Kaba Thiéba, une dizaine de jours plus tôt.

Tensions politiques: la jeunesse ivoirienne invitée à la retenue et à œuvrer pour la paix

Face aux tensions qui cristallisent la vie politique ivoirienne ces dernières semaines, le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Abdallah Toikeusse Mabri a invité, le week-end dernier, la jeunesse à la retenue et à œuvrer pour la paix dans le pays.«Chers jeunes aucun développement n’est possible sans la paix et la cohésion sociale solide», a lancé M. Mabri, par ailleurs Président de l’Union pour la démocratie et pour la paix (UDPCI) qui s’adressait, samedi, aux jeunes dans la commune de Man (extrême ouest ivoirien).

Dans la même dynamique, le président de l’UDPCI dont les propos ont été transmis lundi à APA par ses services, a invité la «jeunesse à accompagner le gouvernement et le Président Alassane Ouattara pour la recherche de la paix et le développement durable».

Le Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI) Fulgence Assi ainsi que le président du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI) Ediman N’Guessan ont participé à cette rencontre.

A cette occasion, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté, Pr Mariatou Koné a également exhorté les populations notamment la jeunesse « à préserver le climat de paix et promouvoir la cohésion sociale ».

Economie et politique, sujets dominants dans la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce lundi traitent principalement de la 3ème place du Bénin au classement du Magazine Forbes portant sur l’amélioration du climat des affaires et les préparatifs des législatives.La Nation indique que « le Bénin (est le) 3ème meilleur pays de l’Uemoa » dans le dernier classement du Magazine Forbes portant sur l’amélioration du climat des affaires. D’après le quotidien national, les réformes économiques mises en œuvre par le gouvernement béninois portent leurs fruits.

Fraternité mentionne qu’au cours des premières années du président Patrice Talon, le gouvernement a suivi un plan d’actions ambitieux visant à relancer le développement en investissant dans les infrastructures, l’éducation, l’agriculture et la gouvernance.

De son côté, Le Matinal renseigne que ce classement prend en compte les réformes portuaires qui ont conduit au renforcement de la sécurité dans l’enceinte portuaire et la loi sur les Partenariats Public-Privé votée en 2017 et qui vise à attirer des investissements publics étrangers. Dans le classement du Magazine Forbes, le Bénin vient juste après le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Se prononçant sur les législatives du 28 avril prochain, La Nation informe que les candidats ont « encore 72 heures pour le dépôt des dossiers de candidature » à la Commission électorale nationale autonome (Cena).

Pour sa part, Matin Libre fait remarquer qu’ « à trois jours du délai, aucune formation politique n’est à même de dire qu’elle est prête ». Et pour cause, renseigne ce journal, certaines pièces constitutives du dossier de candidature ne sont toujours pas disponibles.

A en croire L’Evènement Précis, « le quitus fiscal (est) la bête noire des candidats ». Poursuivant, ce journal précise que l’article 46 de la loi sur le Code électoral prévoit le dépôt d’un quitus fiscal par les candidats pour savoir s’ils s’acquittent ou non de leurs impôts.

A propos du naufrage d’une embarcation sur le fleuve Niger, La Nation révèle que « 12 corps au total ont été repêchés » samedi dernier. Fraternité ajoute que « l’Agence nationale de Protection Civile (ANPC) a volé au secours des sinistrés » avec des dons.

Coopération, politique et lutte anti-corruption à la Une de la presse congolaise

La presse congolaise parvenue, lundi à APA, traite d’une diversité de sujets, dont la coopération, la politique et la lutte contre la corruption.« Afrique centrale : Des accords prometteurs avec le Fonds saoudien de développement », titre Les dépêches de Brazzaville, soulignant : « Plusieurs accords ont été signés récemment  par  Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale(BDEAC)  et des partenaires du Fonds saoudien de développement de l’Arabie Saoudite. Les documents prévoient la création d’établissements de microfinances au Congo et dans les autres pays membres de la zone ».

Pendant ce temps, Le Patriote et Sel-Piment mettent le cap sur la politique.

Le premier journal cité mentionne : « Présidentielle 2021-Guy Brice Parfait Kolélas et Paulin Makaya font fi de leurs alliés et annoncent leur candidature ».

« Par cette déclaration, ces deux opposants prennent les autres de court et par conséquent ne laissent aucune chance à l’expression démocratique » des militants, renchérit Le Patriote.

Sel-Piment fait écho de ce qu’une frange de l’opposition, par la voix de Mathias Dzon, président du collectif des parties de l’opposition dans une déclaration faite à Brazzaville le 5 février dernier, pense: « La priorité actuelle pour le Congo est sa sortie de la crise économique ».

Dans ce journal, Mathias Dzon estime que « l’élection présidentielle de 2021 n’est pas une priorité aujourd’hui (…) Le souci des Congolais est la sortie de la crise financière qui mine le pays et qui a pour conséquence immédiate l’extrême pauvreté de près de 99% de Congolais ».

Le Manager horizon traite de la lutte anti-corruption et écrit que « le ministre des Finances, Calixte Nganongo a verrouillé les portes de la magouille au Trésor public, et les chantiers de certains agents du Trésor sont déjà dans les herbes, parce que n’ayant plus  la facilité de voler l’argent de l’Etat pour construire des buildings ».

Ouédraogo et les femmes à l’honneur dans les journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce lundi, le forum national sur l’autonomisation et la responsabilisation de la femme qui vient de refermer ses portes à Ouagadougou, sans oublier de commenter largement la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) à la présidentielle de 2020.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne en première page : «Présidentielle 2020 : le +oui+ retentissant de KDO».

«KDO candidat déclaré de la présidentielle de 2020 au Burkina : Une candidature, plusieurs interrogations», tel est le titre de l’éditorial du journal privé Le Quotidien qui fait remarquer que le week-end écoulé a été politiquement mouvementé du côté de Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina).

Selon le confrère, il y a eu, entre autres, «les tournées de Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) pour rencontrer les autorités coutumières et religieuses, mais surtout de l’annonce de sa candidature pour l’élection présidentielle de 2020, l’appel de certains jeunes pour le retour et la candidature de Zida…».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso arbore : «Présidentielle 2020 : Kadré confirme son ambition kosyamienne (adjectif venant de Kosyam, le palais présidentiel du Burkina, Ndlr) à Bobo-Dioulasso».

Le même journal, dans son éditorial, se demande s’il s’agit d’une candidature indépendante, d’une candidature du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ou autre ?

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il rapporte que c’est à l’issue de l’Assemblée générale du groupe d’initiative «KDO 2020» et du mouvement «KDO 2020», tenue samedi dernier à Bobo-Dioulasso, que l’ancien Premier ministre de Blaise Compaoré, a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso.

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, publie un point de vue dans lequel l’auteur (Koffi Koffi N’Dri, journaliste) estime qu’avec l’annonce de la candidature de KDO, «le CDP va à la déroute».

Le même journal évoque le forum national sur l’autonomisation et la responsabilisation de la femme qui s’est tenu du 15 au 17 février à Ouagadougou, et qui a regroupé des représentantes des 45 provinces du Burkina.

Le confrère rapporte les propos du Président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé, patron de la manifestation, qui déclare : «l’autonomisation totale de la femme, j’en fait un sacerdoce».

L’Observateur Paalga abonde dans le même sens lorsqu’il cite le PAN qui dit : «Ma réputation m’est chère, mais la cause de la femme m’est encore plus chère».

A ce propos Sidwaya met en exergue : «Forum sur l’autonomisation des femmes : des engagements +forts+».

La presse ivoirienne commente le tête-à-tête Ouattara-Macron à l’Elysée

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national continuent de commenter le tête-à-tête à l’Elysée entre le président Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron.« Tête-à-tête à l’Elysée : ce que Ouattara et Macron se sont dit », barre en Une Le Jour Plus. « Ouattara tue la polémique Ocampo et disqualifie les anti-Cfa après sa rencontre avec Emmanuel Macron », précise L’Intelligent d’Abidjan.

Débat autour du Franc Cfa, le président ghanéen répond à Ouattara, titre pour sa part Notre Voie à côté de Le Temps qui croit connaître les dessous des déclarations à la presse du président ivoirien après sa rencontre avec son homologue français.

 Le régime d’Abidjan est sous une « énorme » pression, estime ensuite ce journal. Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan, que coincé à Paris après l’affaire « je ne connais pas Ocampo », Ouattara se mélange les pédales.

De son côté, s’intéressant à la « querelle » en cours autour du francs CFA, LG Infos pense que Alassane Ouattara est en mission pour la Françafrique.

Macky Sall et Abdoulaye Wade se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais reçus, lundi à APA, mettent en exergue le meeting du président sortant, Macky Sall, à Thiès, fief de son challenger à la présidentielle, Idrissa Seck, qu’il dit avoir conquis après une forte mobilisation, et la visite de Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) à Conakry.« Accueilli par une marée humaine dans le fief d’Idrissa Seck, Macky se lâche-Thiès est tombé », rapporte Vox Populi en première page, dans lequel journal, le président Sall poursuit : « Ce jour est historique, on n’a jamais vu une mobilisation pareille. J’accorderai plus d’attention à Thiès qui a trop souffert par le passé ».

« En campagne à Thiès-Macky rail Idy », titre Le Quotidien qui donne la parole au président candidat qui affirme : « Thiès a trop souffert, il faut cheminer avec les gens qu’il faut ».

« Thiès est tombé », renchérit Macky Sall à la Une de L’As. Dans ce journal, El Hadj Ibrahima Sall candidat du PUR attaque : « Le président protège des voleurs épinglés par l’IGE ».

De son côté, Idrissa Seck confie à nos confrères de L’As : « Il ne reste plus à Macky qu’à voir comment frauder ».

Dans la manchette du Quotidien, Ousmane Sonko, candidat de Pastef prend le contrepied de Wade et soutient que « Macky n’a pas truqué les élections ».

Traitant de la dernière ligne droite de la campagne électorale, Walf Quotidien donne la parole à Madické Niang qui dénonce les manœuvres pour freiner ses ardeurs.

Pendant ce temps, Le Soleil revient sur le meeting de Macky Sall à Fatick, sa ville natale, où il a indiqué : « Je n’ai jamais oublié le Sine ».

A Louga, Issa Sall promet un redécoupage du Sénégal, selon Le Soleil.

« Pendant que Sonko déchire les contrats pétroliers et miniers à Kédougou, Macky défie Idy, qui le brûle, à Saint-Louis », écrit Source A.

Nos confrères de Walf Quotidien s’intéressent à la visite de Wade à Conakry, se posant ainsi des « questions autour d’un voyage ».

« Wade-Condé, les dessous de table », titre L’Observateur qui parle d’une rencontre entre l’ex-président sénégalais et le chef de l’Etat guinéen au Palais Sekoutoureya.

« Les deux hommes ont mangé deux fois ensemble et discuté de la situation politique au Sénégal et d’affaires. Wade envisage de reconsidérer sa position sur la présidentielle après échanges avec le khalife des mourides. Condé ou son émissaire attendu à Dakar dans la semaine », informe L’Obs.

« Tout sur le séjour guinéen de Gorgui », titre Source A, à côté du journal EnQuête qui donne « les dessous d’une visite ».

Ce journal revient sur la finale, hier, de la Can U20 entre le Sénégal et le Mali et note : « Can U20 2019-Trois finales d’affilée perdues. La malédiction ! »

« Coupe d’Afrique des Nations des U20-Troisième finale de suite perdue par les Lionceaux », écrit Source A, faisant dire au Soleil que « les Lionceaux n’y arrivent toujours pas ! »

Présidentielle sénégalaise : Macky Sall termine sa campagne à l’intérieur du pays

Le candidat sortant Macky Sall a clôturé, dimanche soir à Thiès (70 km de Dakar), la ville de l’un de ses plus redoutables challengers pour cette présidentielle, Idrissa Seck, les tournées qu’il a entamées depuis le 3 février dernier à l’intérieur du pays, au quinzième jour de la campagne électorale qui doit s’achever vendredi prochain, l’avant-veille du premier tour.Après avoir passé la nuit dans sa maison de Fatick, sa région natale dans laquelle il a présidé un grand meeting hier samedi, Macky Sall a poursuivi ce matin son chemin avec sa caravane dans la région de Thiès. Il a d’abord fait escale dans le département de Tivaouane pour un meeting, avant d’arriver dans la ville de Thiès où il en a tenu un autre qui a été suivi par une grande assistance.

 Cette étape marque la fin de ses tournées qu’il a effectuées dans les 13 régions du pays. Et à partir de demain lundi, il entamera un nouveau parcours, cette fois dans la capitale, pour convaincre, pendant cinq jours, les 1.687.826 électeurs de Dakar de voter pour lui le 24 février prochain.

 A Thiès en revanche, au vu de la foule, le candidat Macky  Sall a dit qu’il a « compris » que la population de cette région a « adhéré à la modernité » qu’il leur propose. « Thiès a choisi ! », s’est-il exclamé.

 En cas de réélection, « le chemin de fer sera réhabilité. Ce sera ma priorité dès le mois d’avril (2019) ». Dans ses promesses, il a également ajouté qu’il va « rendre à Thiès son rôle carrefour ».

 Face à quatre adversaires pour cette présidentielle, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, ensemble pour un même espoir) appelle les électeurs thiessois à « voter pour le candidat qui puisse développer » leur ville, en l’occurrence lui.

 «Je vous promets le bonheur et l’emploi », a lancé Macky Sall à cette population, dont il promet de doter les « jeunes » et les « femmes » des « financements » de la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der), mise en place depuis l’année dernière pour un budget annuel de 30 milliards FCFA  en vue de soutenir les projets.

 Thiès, une région stratégique dans les élections sénégalaises, compte avec ses trois départements (Thiès, Mbour et Tivaouane) un électorat de 901.216 personnes sur un total du fichier national estimé à 6.683.043 électeurs, soit près de 15%.

 Outre le candidat Idrissa Seck, né en 1959 dans cette ville dont il fut le maire pendant 12 ans (2002 – 2014), son homologue Ousmane Sonko est lui aussi né à Thiès (en 1974) même s’il est originaire de la Casamance.

 Ces deux candidats seront parmi les quatre de l’opposition, dont Issa Sall et Madické Niang, qui tenteront d’empêcher au candidat sortant Macky Sall de briguer, dimanche prochain au premier tour, un second mandat quinquennal après son septennat.

 

Ligue 1 : l’Asec et le Sporting club de Gagnoa se neutralisent (0-0)

Le Sporting club de Gagnoa et l’Asec Mimosas se sont neutralisés ( 0-0) dimanche soir au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan dans un match de clôture de la 17è journée de la ligue 1 ivoirienne de football.L’équipe de Gagnoa (Centre-Ouest) qui a dominé techniquement les « Jaune et noir» lors des deux périodes de cette confrontation, a pêché par sa maladresse devant les buts Cissé Abdoul Karim, le portier « Mimos».

De leur côté, les poulains de Amani Yao, le coach de l’Asec, ont été  méconnaissables avec une piètre prestation malgré l’infériorité numérique de Gagnoa qui a vu sortir à la 44è minute,  Coulibaly Tiécoura après avoir écopé d’un carton rouge.

Classement après la 17è journée

1er-SOA ( 38 pts+12)

2è- FC San-Pédro ( 30 pts+8)

3è- Racing ( 29 pts+9)

4è- Bouaké FC ( 28 pts+ 5)

5è- AFAD ( 25 pts+5)

6è- ASEC ( 24 pts+4 (-1 match)

7è- Gagnoa ( 23 pts-1)

8è- Africa sports ( 23 pts-5)

9è- Bassam ( 21 pts+0)

10è- Tanda ( 21 pts-2)

11è- Abengourou ( 19 pts-3)

12è- Lys FC ( 18 pts-2)

13è- WAC: 13 pts-3 ( -1 match)

14è- Moossou FC ( 8 pts-19)

Côte d’Ivoire: les potentiels candidats à la présidentielle de 2020 invités à séduire pacifiquement les électeurs

Les potentiels candidats à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020 ont été invités, samedi, à séduire «pacifiquement» les électeurs par la «force des idées et des arguments» et «non par la violence».Cette invitation a été lancée à Man, dans l’extrême ouest-ivoirien par la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté, Pr Mariatou Koné, au cours d’une rencontre avec les chefs traditionnels de cette localité.

« En prélude à 2020, on entend beaucoup de choses de la part de vos enfants qui sont les leaders politiques. Mes chers chefs, il faut que vous parliez à vos enfants. Il faut que vous puissiez leur demander de mettre balle à terre », a exhorté la ministre Mariatou Koné dont les propos ont été transmis à APA par ses services.

« Demandez-leur de séduire pacifiquement leurs électeurs par la force des idées et des arguments et non par la violence. », a-t-elle conclu.

L’élection présidentielle ivoirienne prévue en octobre 2020, cristallise depuis quelques mois le débat politique national avec des violences verbales observées ça et là.   

Guinée Bissau : Le chef de la mission du conseil de sécurité de l’ONU dresse un bilan positif

Le chef de la mission du conseil de sécurité des Nations Unies a fait une évaluation « très positive » de sa visite de 48 heures en Guinée-Bissau pour examiner l’évolution de la situation en matière de paix et de sécurité. »Le bilan de cette visite est totalement positif. Nous avons reçu une bonne disponibilité de la part de toutes les autorités, de tous les acteurs politiques et de la société civile. Nous sommes rentrés avec un grand optimisme « , a déclaré ce dimanche lors d’un point de presse, Anatolian Ndong Mba, ambassadeur de Guinée équatoriale aux Nations Unies.

La Guinée équatoriale assume la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies depuis le mois de février.

« La fête de la démocratie, qui a démarré avec le début de la campagne électorale, devrait se conclure positivement avec la tenue d’élections le 10 mars,  a-t-il souligné.

La campagne électorale pour les élections législatives en Guinée-Bissau a commencé samedi et doit se terminer le 8 mars prochain.

Pour le diplomate de la Guinée équatoriale, ce qui manque, c’est le « soutien de la communauté internationale » qui, après les élections, « continuera à accompagner la Guinée-Bissau pour faire face aux différents défis ».

Interrogé sur le rapport du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui reste préoccupé par la situation « fragile » de la Guinée-Bissau, y compris la méfiance et les manœuvres politiques visant à entraver le processus électoral, Anatolian Ndong Mba a déclaré que « la fragilité est une réalité » normale « à l’heure actuelle, compte tenue de la » faiblesse des institutions politiques « .

Sur la possibilité d’une fermeture de la Mission de paix intégrée des Nations Unies dans le pays en 2020, l’ambassadeur a déclaré que « la question est en cours d’évaluation et d’étude ». Anatolian Ndong Mba, qui est également président du comité des sanctions pour la Guinée-Bissau, a déclaré que les sanctions imposées à l’armée Bissau-guinéenne seraient analysées à New York.

À la suite d’un coup d’État de 2012, le Conseil de sécurité des Nations Unies a imposé des sanctions à onze responsables bissau-guinéens impliqués dans la modification de l’ordre constitutionnel.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies se réunira pour discuter de la situation en Guinée Bissau à la fin du mois de février.

Dobet Gnahoré en concert à l’Institut français d’Abidjan, samedi

L’artiste ivoirienne Dobet Gnahoré se sera en concert, samedi, à l’Institut français d’Abidjan où elle promet un show époustouflant aux mélomanes de la capitale économique ivoirienne.Ce concert de Dobet Gnahoré, transfuge du village Kiyi de Werewere Liking Gnépo se déroulera sous l’impulsion de Gaou Productions, la structure de production du groupe musical ivoirien, Magic System.

« Dobet Gnahoré, l’une des dignes ambassadrices de la musique ivoirienne va se produire dans un spectacle inédit sur sa terre natale, Abidjan », rapporte une note d’information transmise à APA.

 La lauréate du Grammy Awards 2010, auteure de cinq albums dont le dernier en date est « Miziki » va offrir un spectacle de près de deux heures.

 « Je serai à Abidjan le 23 février à 20 heures à l’Institut français d’Abidjan pour un concert de ouf et une énergie de ouf. Je vous invite à vous y rendre massivement pour qu’on puisse s’amuser », déclare l’artiste citée par cette note.

Originaire de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, Dobet Gnahoré est la fille aînée de Boni Gnahoré. Elle quitte l’école à l’âge de 12 ans pour rejoindre le Kiyi M’Bock de Werewere Liking Gnépo où elle apprend le théâtre, la danse, la musique et le chant.

Formée aux arts de la scène au sein de la Compagnie Kiyi M’Bock, Dobet Gnahoré y rencontre en 1996 Colin Laroche de Féline, guitariste français venu s’imprégner des musiques panafricaines avec qui elle compose ses premières chansons.

Et depuis près de quinze ans, Dobet Gnahoré vend la musique ivoirienne à travers le monde.