Football : le Mali remporte la Can U20 aux dépens du Sénégal

Le Mali a remporté ce dimanche au stade Seyni Kounché de Niamey (Niger) la finale de la 21ème édition de la CAN U20, en battant le Sénégal en finale par 3 tirs au but à 2 (1-1, après 120 mn de jeu).Les Aiglons plus affûtés, entament de la meilleure des manières la partie en se procurant les situations les plus dangereuses. Ils vont logiquement ouvrir le score par Traoré qui ajuste le gardien sénégalais après seulement 16 minutes de jeu dans cette finale. Le jeune attaquant malien fait preuve de sang-froid dans la surface de réparation, en éliminant le défenseur sénégalais avant d’ouvrir son pied pour ouvrir le score (1-0, 16′). Le Mali mène au score devant une équipe du Sénégal qui a déjoué en première période.

 Au retour des vestiaires, le coach des lionceaux Youssoupha Dabo effectue quelques changements qui vont s’avéraient payants. Amadou Dia Ndiaye entrée en seconde période égalise d’une belle reprise de volée (1-1, 76′). Le Sénégal va dominer la fin de partie, mais n’a pu forcer la décision. 

 Les trente minutes de prolongations n’ont pas suffi à départager les deux sélections. L’épreuve fatidique des penalties va sacrer le Mali qui s’impose (3 TAB 2). Le Sénégal assez maladroit rate trois de ses cinq tentatives, contre un pour les maliens. 

 Le Mali remporte sa première CAN U20 et prend sa revanche sur le Sénégal qui l’avait battu en match de poule (2-0). Après avoir perdu la finale en 1989 devant le Nigeria, le Mali remporte son troisième trophée continental après les CAN U17 remportées en 2015 et 2017.

 Le Sénégal de son coté, est poursuivi par la poisse avec une troisième finale d’affilée perdue dans cette CAN U20. Les lionceaux avaient déjà perdu le trophée à domicile devant le Nigeria en 2015 (1-0) à Dakar, avant de s’incliner devant la Zambie (2-0) deux plus tard à Lusaka.

L’Afrique du Sud a terminé troisième de cette CAN U20, après avoir battu le Nigeria aux tirs aux buts (0-0, 5 TAB 3) dans la petite finale samedi

 Le Mali, le Sénégal, l’Afrique du Sud et le Nigeria sont qualifiés pour le Mondial U20 qui aura lieu en Pologne du 23 mai au 15 juin 2019.

 La 22èmeédition de CAN U20 en 2021 aura lieu en Mauritanie.

 

Macky Sall à Fatick, le retour mouvementé de l’enfant prodige

Le président sortant Macky Sall, qui lançait jusque-là des défis à sa ville natale Fatick (centre) sur sa capacité à battre les records de mobilisation dans les meetings de sa campagne présidentielle, est tombé samedi soir sous le charme de la grande foule qui est venue l’accueillir dans le royaume du Sine, au quatorzième jour de sa tournée à l’intérieur du Sénégal.Face au gros embouteillage sur la route qui mène au stade Massène Sène du fait de l’accueil populaire qui lui a été réservé à l’entrée de la ville, Macky Sall est descendu de sa voiture à la rencontre avec la foule massée au stade. Macky Sall était entouré dans sa course par le maire Matar Ba et le ministre Mbagnick Ndiaye, tous trois fils de la région, surveillés de près par la garde rapprochée et les éléments des « marrons du feu ».

« Je suis chez moi à Fatick, et vous m’avez montré que je suis vraiment chez moi. Grâce à la mobilisation de la jeunesse, je n’ai pas pu résister de descendre de la voiture et faire la course à pied avec vous », a-t-il confié, notant ainsi, comme un enseignant : Fatick « premier » de toutes les mobilisations faites pour lui jusque-là.

Né en 1961 à Fatick, Macky Sall s’est dit « heureux » d’être dans son « royaume d’enfance », la terre où il a « ouvert les yeux au monde ».

« C’est l’endroit qui me parle le plus au monde. Tout m’est familier ici : les hommes, les femmes, les jeunes, les sages, les visages joyeux qui m’expriment affection et fidélité », a-t-il poursuivi, disant par ailleurs « Ndjokondjal » (merci en sérère) à cette région qui a accueilli son père Amadou Sall.

Ce dernier, raconte-t-il, est venu « chercher du travail ici » en 1948, « à la fleur de l’âge », avant de s’installer avec son épouse Coumba Thimbo qui y a fondé ensuite son foyer.

Ainsi « grâce à la générosité des Fatickois, ce qui devait être un voyage utilitaire pour rechercher du travail est devenu l’une des plus belles aventures humaines », s’est souvenu Macky Sall, réitérant ses remerciements à Fatick « au nom de (ses) défunts parents ».

Entre lui et Fatick en effet, « c’est une affaire de famille, une affaire de coeur et une affaire de valeurs », telles que « l’ouverture, la fierté, la dignité et le refus ».

Et c’est ces valeurs qui, selon lui, ont permis à Fatick de rester à ses côtés dans les moments difficiles de sa vie politique.

« Parce qu’il fallait également de la dignité, il fallait de la fierté, un sens du refus et un esprit de courage pour me réinstaller dans mes fonctions de maire en 2009, alors que j’étais devenu l’enfant banni dans mon propre camp », le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012).

Fatick est une région qui compte 322.290 électeurs sur un total national de 6.683.043 et le candidat sortant Macky Sall compte y confirmer sa suprématie pour la présidentielle dont le premier tour est prévu le 24 février prochain.

Il sera aux prises avec quatre candidats de l’opposition : Madické Niang, Issa Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko.

Burkina: Kadré Désiré Ouédraogo annonce sa candidature pour la présidentielle 2020

L’ancien Premier ministre burkinabè sous le règne de Blaise Compaoré, Kadré Désiré Ouédraogo, a annoncé samedi à Bobo-Dioulasso (360km, à l’ouest de Ouagadougou) sa candidature à l’élection présidentielle de 2020 au Burkina Faso, répondant, selon lui, à un appel de sympathisants.«Oui, si Dieu me prête longue vie, je suis prêt, le moment venu, à être votre candidat à l’élection présidentielle de 2020, ainsi que celui des hommes et femmes et des partis politiques partageant les mêmes idéaux», a déclaré le désormais candidat à la présidentielle.

Ces propos prononcés samedi soir à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso (2ecapitale), ont été relayés par la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

Kadré Désiré Ouédraogo, aussi appelé par les initiales KDO, a expliqué que «ce n’est pas une entreprise égoïste, c’est un appel à agir pour le bien commun et pour l’intérêt supérieur de la nation. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté d’être le candidat de tous ceux qui partagent les mêmes principes, valeurs et idées».

Il dit privilégier «les idées, le contenu plutôt que les jeux d’appareils politiques».

Le Burkina Faso organisera en octobre 2020, la deuxième élection présidentielle post insurrection, après celle de 2015, remportée par Roch Marc Christian Kaboré.

Ancien député (1997-2001), élu sous la bannière du Congrès pour la démocratique et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir), Kadré Désiré Ouédraogo, 66 ans, était précédemment président de la commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) de 2012 à 2016.

Économiste de formation, il a été Premier ministre de Blaise Compaoré, (1996-2000), vice-gouverneur de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) de 1993 à 1996 et ambassadeur du Burkina Faso auprès de l’Union européenne (2001-2011).

En novembre 2018, un mouvement baptisé «Initiative Kadré Désiré Ouédraogo» avait lancé un appel à sa candidature, réitéré un mois plus tard par une autre organisation, le «Mouvement pour la candidature et l’élection de Kadré Désiré Ouédraogo».

Présidentielle Sénégalaise: Les foules dans les meetings, une « réalité » insaisissable dans les urnes

La présente campagne présidentielle du Sénégal enregistre de fortes mobilisations de personnes dans les caravanes et meetings des cinq candidats : une réalité qui satisfait en amont ces derniers, même si l’équation réside pour eux dans la transformation de ces foules en électorat le jour du scrutin, dont le premier tour est prévu le 24 février prochain.Ce samedi 16 février, le candidat Macky Sall va clôturer le 14e jour de campagne par un meeting dans sa ville natale, Fatick, où le responsable local Sory Kaba, par ailleurs directeur des Sénégalais de l’extérieur, promet de mobiliser dans le stade régional « plus de 25.000 personnes » pour répondre au défi lancé par le chef d’Etat sortant au vu des précédentes manifestations dans lesquelles assistait à chaque fois un monde fou. Une foule composée de personnes de tous les âges et majoritairement habillée aux couleurs marron-beige de la coalition au pouvoir sortant, Benno Bokk Yaakaar (BBY, ensemble pour un même espoir).

Hier vendredi à Diourbel, il a paru extasié après avoir vu dans les tribunes et les alentours du stade Ely Manel Fall une énorme foule. « Diourbel a remporté la palme de la mobilisation », s’est-il écrié, visiblement content de l’accueil populaire qu’il a eu dans cette région du centre du Sénégal.

La même mobilisation est vue lors des premiers jours de campagne dans son bastion électoral du Fouta dans le nord du pays par exemple, Macky Sall a déclaré en Pular (langue locale) : « Haala gassi ! kartal ko gotal »,  à savoir qu’il n’y a plus de débat entre ses adversaires et que les bulletins de vote lui seront largement favorables dès le premier tour.

 

La foule est-elle une assurance de voix?

C’est la même impression que donne également le candidat Madické Niang qui, au vu des foules dans ses meetings, lance son « fii todj na ! » plein d’humour pour se convaincre de sa force montante et de sa popularité.

Mais remporter le pari de la mobilisation assure-t-il au candidat à une élection d’avoir gagné la confiance des personnes venues à sa manifestation ? Ce n’est pas toujours le cas même si « on ne peut pas dire que (cette foule) est un mirage », explique Maurice Soudjeck Dione, analyste politique et professeur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord).

« C’est une réalité, mais je pense qu’il faut analyser cela avec beaucoup de recul. Parce que d’abord il y en a qui sont là, parce que juste c’est des curieux, qui sont attirés par l’ambiance. D’autres sont là parce qu’ils ont été mobilisés dans des cars, qui sont venus avec des t-shirts, avec de la nourriture, avec de l’argent. Donc tout cela montre qu’il faut relativiser le phénomène de foule », a soutenu le Pr Dione, précisant ainsi que « la capacité qu’il va y avoir pour transformer cette mobilisation en suffrages exprimés réellement, le jour du scrutin, est une autre paire de manches ».

En effet, la majeure partie des votants, la « majorité silencieuse », ne sont pas ceux qui viennent dans ces manifestations, note cet analyste politique.

Ainsi ces foules sont « un indicateur qu’il faut manipuler avec beaucoup de prudence, beaucoup de pincettes. Parce que les gens qui vont sur place, on ne sait pas quelle sera leur comportement politique. On ne sait même pas s’ils sont inscrits ou s’ils ont leurs cartes ».

 

Le vote, un choix politique et électoral décidé par l’électeur

C’est également le même constat que fait le sociologue Ibrahima Diop, diplômé de l’UGB. Pour lui, la question du vote est « différente » de celle de la mobilisation à l’occasion des meetings et rendez-vous de ce genre.

« Le vote, c’est un choix électoral et politique décidé par un acteur et qui peut obéir aussi à d’autres facteurs qui sont autres que la mobilisation », clarifie-t-il, notant toutefois que l’idée de foule a d’abord une « consonance révolutionnaire », de « masses ». Et le phénomène démocratique contribue à développer ce « premier instrument de mesure » de la force des postulants aux suffrages des électeurs.

Toujours « prudent » par rapport à l’appréciation des foules, Maurice Soudjeck Dione cite en exemple les foules immenses qui suivaient l’ex-président Abdoulaye Wade, en 2012. « Le meeting qu’il a organisé sur la VDN, en fin de campagne, c’était un meeting où il y avait une foule immense et bigarrée. On a vu qu’il a finalement perdu », a-t-il rappelé.

Mais même si ce dernier a perdu la présidentielle il y a sept ans face à son ex-protégé Macky Sall, il continue toutefois de jouir d’une popularité auprès de beaucoup de ses concitoyens, que certains nomment parfois ses « fanatiques ».

De retour en ce moment au Sénégal après un long séjour en France, Wade a été accueilli à sa descente à l’aéroport de Diass, il y a plus d’une semaine, par une foultitude de sympathisants… quelques instants seulement avant de commencer les déclarations incendiaires.

 

Wade défait malgré ses grandes mobilisations

En France, il a fait des pieds et des mains pour faire participer en vain son fils Karim à la présidentielle de 2019. Et aujourd’hui, il s’est dit décidé de perturber ce scrutin, accusant en effet son successeur de tentative de fraude, là où les quatre candidats de l’opposition attendent jusqu’à présence de sa part l’annonce d’une consigne de vote en leur faveur. Ce qui changerait « complètement l’issue de l’élection », d’après le Pr Dione.

« Mais malheureusement, Me Wade est en train d’être dans une optique assez ambiguë où il en appelle à perturber l’organisation des élections. Ce qu’il faut fermement condamner, vu son âge, vu les hautes fonctions de président de la  République qu’il a eu à exercer et vu son expérience politique », a soutenu l’analyste politique.

Par ailleurs, on a tendance à parler de son électorat personnel. Et en cela, « Me Wade devient un dispositif décisif, essentiel dans l’issue de l’élection. Mais pourvu qu’il entre dans le jeu et qu’il n’appelle pas à la violence… Ce qui est une stratégie complètement contre-productive et qu’il faut condamner », a-t-il indiqué.

 

 

Les «mamans indignées de Côte d’Ivoire» appellent à la levée de la grève des enseignants

Le mouvement, « Les mamans indignées de Côte d’Ivoire», une organisation de parents d’élèves, a appelé samedi à Abidjan, les enseignants ivoiriens à lever leur mot d’ordre de grève dans le primaire et le secondaire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Nous lançons un vibrant appel à tous les enseignants de Côte d’Ivoire pour la reprise effective des cours dès le retour des congés de février, c’est-à-dire, le lundi 25 février 2019», a plaidé, dans une déclaration,  Honorine Assoa, la présidente de cette association en présence de plusieurs membres de son organisation.

Poursuivant son plaidoyer à l’endroit des enseignants ivoiriens qui sont en grève depuis près de trois semaines, Mme Assoa leur a demandé de permettre « à nos enfants de bénéficier d’une éducation et d’une formation de qualité afin qu’ils deviennent des agents de développement pour leur pays comme eux le sont aujourd’hui». 

Dans le même élan, elle a encouragé les enseignants grévistes « à agir avec un sens aigu de la responsabilité et du civisme pour le retour de la sérénité dans les écoles ».

 Vendredi, au terme d’une rencontre  de près de sept heure d’horloge entre le ministère ivoirien de l’éducation nationale et des organisations syndicales d’enseignants, les deux parties ont annoncé la mise en œuvre d’un chronogramme de discussion dès lundi.

Invoquant la trêve sociale de cinq ans signée en 2017 entre le gouvernement ivoirien et les organisations syndicales de fonctionnaires, Kandia  Camara, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a estimé que ces derniers ne devraient pas faire de grève jusqu’en 2022.

Depuis trois semaines, l’école est perturbée en Côte d’Ivoire en raison d’une grève d’enseignants qui réclament une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. 

Niger : Sept gardes tués dans une attaque à Diffa

Sept morts et six blessés par balles, c’est le bilan établi par le ministère de l’Intérieur, suite à une attaque menée vendredi contre une position de la Garde nationale de Chétimari Wangou (25 km à l’Ouest de Diffa), par des éléments de Boko Haram, lourdement armés.Selon le communiqué, dont APA s’est procuré une copie, les individus en question ont débarqué aux environs de 18 heures (à la tombée de la nuit), à bord de véhicules, dont un blindé. Cependant à l’issue des combats acharnés, les éléments de la garde nationale ont pu les repousser.

 Au terme des combats, le bilan établi fait état de sept morts et six blessés par balles côté FDS et plusieurs morts et blessés emportés, un mort laissé sur place tandis que huit assaillants étaient capturés.

 Un important lot de matériels a été récupéré par les FDS notamment, trois véhicules montés de mitrailleuses de 12/7mm, trois fusils AK47 et des centaines de munitions, tous calibres confondus.

 Cette attaque, intervient à peine 72 heures après celle perpétrée sur le marché hebdomadaire de Bagagi, situé dans la région de Dosso, à près de 300km de Niamey.

 Attaque menée en pleine journée qui a essentiellement visé, là aussi, des éléments des FDS et qui s’est soldée par la mort de deux gendarme et d’un civile se trouvant à proximité de leur position.

 

Le retour de Cellou Dalein Diallo émaillé de violences

Des heurts ont été notés ce samedi sur l’axe Hamdallaye-Bambéto entre force de sécurité et militants de l’UFDG, à l’occasion du retour du chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, qui avait passé plusieurs mois hors du pays, en mission de son parti.Depuis son domicile, Cellou Dalein Diallo s’est insurgé contre les forces de sécurité. « Quand nous sommes arrivés à Gnariwada , tout a changé. On a été bloqué, ils ont commencé à attaquer ma voiture par les « Mambas », j’ai failli perdre le contrôle. Je suis descendu demander aux policiers s’ils veulent me tuer. Ainsi, ils m’ont pulvérisé de gaz lacrymogène, et là j’ai perdu la conscience. Finalement, mes gardes m’ont conduit vers mon domicile »  raconte Cellou Dalein à la presse avant d’accuser le Chef de l’État d’être derrière cette violence.

Cellou Dalein Diallo est convaincu que « Alpha a donné des instructions à Baffoé » (Directeur nationale de la police) de les attaquer » 

Il faut rappeler que plusieurs militants de l’UFDG étaient réuni le long de la route Le prince pour accueillir leur leader. Alors que bientôt une année, le gouvernement interdit toute mobilisation dans le pays.

Burkina: Le Premier ministre Dabiré fait sa déclaration de politique générale lundi

Le Premier ministre (PM) burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré va prononcer, lundi à l’Assemblée nationale, sa Déclaration de politique générale (DPG), a-t-on appris auprès de la primature.Dans un communiqué de presse parvenu à APA samedi, la direction en charge de la communication du premier ministère, informe que la Déclaration de politique générale du PM aura lieu le lundi 18 février 2019 à partir de 10 heures. 

Selon le document, il s’agit d’un «acte républicain conforme à la Constitution de notre pays en son article 63».

En effet, cet article de la loi fondamentale burkinabè dispose que : «Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale». 

Le même texte ajoute que cette déclaration est suivie de débats et donne lieu à un vote. 

«L’adoption de cette déclaration vaut investiture. Si la déclaration de politique générale ne recueille pas la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale, le Président du Faso met fin aux fonctions du Premier ministre dans un délai de huit jours. Il nomme un nouveau Premier ministre, conformément aux dispositions de l’article 46», note la constitution du Burkina Faso.

 Pour le service de communication de la Primature, la DPG est donc un «exercice obligatoire aux enjeux très énormes», car,  poursuit-il, «elle permet au Chef du gouvernement de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions grâce à l’onction des députés».

C’est par décret, signé le 21 janvier 2019 que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a nommé Christophe Joseph Marie Dabiré, au poste de Premier ministre, suite à la démission de son prédécesseur Paul Kaba Thiéba, une dizaine de jours plus tôt.

Côte d’Ivoire: un mouvement proche de Guillaume Soro se mue en un parti politique

Le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un mouvement politique proche de l’ex-président du Parlement, Guillaume Kigbafori Soro, s’est mué samedi en un parti politique social démocrate, lors d’une Assemblée générale constitutive à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.Les militants ont approuvé à l’unanimité la mutation du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI) en un parti politique dont l’idéologie est la sociale démocratie, au cours d’une Assemblée générale constitutive dans un hôtel de Yopougon.

A l’issue du 5è conclave du RACI, tenu en novembre 2018, les membres ont invité la direction du mouvement à procéder à la mutation de l’organisation en un parti politique, et à la mise en place d’un groupe de travail en vue de rédiger les statuts et règlements intérieurs. 

Les organes de décision du parti RACI, crée par l’Assemblée générale constitutive, sont « le congrès, la convention, le président, le directoire, le bureau politique, le secrétariat général et le commissariat au compte ». La devise du parti est Solidarité, justice, travail et son emblème la termitière.  

Selon le président exécutif du RACI, le député Kanigui Soro, la nécessité de « combattre la corruption et la pauvreté avec leurs corollaires aux relents sécuritaires » appelle aujourd’hui à une « alternative politique » incarnée par une personnalité capable de réconcilier les Ivoiriens.

« Nous n’avons plus le choix d’offrir aux Ivoiriens cette nouvelle  alternative politique (…) incarnée par le charisme exceptionnel de  Guillaume Soro », a lancé Kanigui Soro avant d’ajouter : « moi, je sais  que Guillaume Soro sera candidat et il sera élu » à l’élection  présidentielle de 2020.

Le RACI avait appelé à son 5è conclave M. Soro, président d’honneur de l’organisation, à poser «dans les meilleurs délais un acte fort dans ce sens et sans équivoque parce que le peuple de Côte d’Ivoire attend cela», ce qui devrait permettre une clarification de sa position.   

Le conclave a lancé à ces assises les bases d’un leadership nouveau pour une restructuration du RACI et l’élaboration d’un chronogramme d’actions devant porter Guillaume Soro au pouvoir d’Etat en 2020. Les participants ont en outre appelé à la mise en place d’un groupe parlementaire du mouvement. 

La présidente de ce groupe parlementaire dénommé « Rassemblement », a pour présidente Célestine Tra Zié, député de Issia (Centre-Ouest). Vendredi, M. Guillaume Soro qui a créé un Comité politique dont il est le président, a indiqué ce comité est « né » dans ce groupe parlementaire en voie de création.    

En avril 2019, le parti du RACI prévoit la tenue de son premier congrès ordinaire. Cette instance suprême devrait permettre à l’organisation politique de se prononcer, sans ambages, sur le développement de l’actualité politique et sociale en Côte d’Ivoire. 

Les statuts et règlements du RACI devraient sous peu être déposés au ministère de l’Intérieur et de la sécurité en vue de sa constitution administrative.  

Sénégal : la production industrielle s’accroit de 18,2%

La production industrielle au Sénégal a enregistré un important accroissement de 18,2% au terme du mois de décembre 2018, a appris samedi APA auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette performance est essentiellement imputable à une bonne tenue de l’activité des industries mécaniques, alimentaires, chimiques, des matériaux de construction, de production d’énergie mais aussi à une reprise de l’activité de production des industries textiles et du cuir », explique l’ANSD.

Toutefois, cet accroissement a été amoindri par une chute de l’activité de production des extractives et celle des industries du papier et du carton. Par ailleurs, la stabilité de l’activité de production des autres industries manufacturières amorcée depuis le mois de mars s’est poursuivie.

 En référence au mois de décembre 2017, l’activité industrielle du Sénégal s’est bonifiée de 1,6%. La production totale de l’année 2018 s’est, de son coté, légèrement améliorée de 1,0% comparée à celle de l’année précédente. 

Justice et politique à la Une de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA, ce samedi, évoquent des sujets essentiellement liés à la politique, sans oublier la justice marquée par le procès du putsch manqué de septembre 2015.«Putsch CND: +Les Chefs militaires à l’aéroport pour présenter une bonne image du Burkina+», affiche Burkina24.com, citant le Chef d’Etat-Major général des armées adjoint au moment des faits (coup d’Etat manqué), le colonel-major Naba Théodore Palé, à la barre du Tribunal militaire ce vendredi 15 février 2019.  

Selon le confrère, de son témoignage, l’on retient que, contrairement aux affirmations du général Gilbert Diendéré, la hiérarchie militaire a refusé de soutenir le putsch perpétré par le Conseil national pour la démocratie (CND).

Pour sa part, Wakatsera.com rapporte qu’au deuxième jour de son passage à la barre du tribunal militaire, hier vendredi, en tant que témoin, dans le cadre du jugement du putsch manqué de 16 septembre 2015, le colonel-major Naba Théodore Palé, Chef d’état-major général des armées (CEMGA) adjoint à l’époque des faits, a fait savoir qu’il n’a «jamais eu peur du général Gilbert Diendéré». 

A son tour, Lefaso.net, autre site d’information, renchérit lorsqu’il relate que  le Colonel-major Palé, a affirmé vendredi que «le RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr) était un mythe, mais tout le monde ne le craignait pas. 

«+Je n’ai jamais craint le général Diendéré+, a déclaré le témoin, tout en se tournant pour regarder l’accusé, qui était à sa droite », écrit Lefaso.net.

En politique, le même journal en ligne informe que le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) marque une halte sur ses cinq ans d’existence, à travers une conférence de presse, donnée  vendredi au siège national du parti à Ouagadougou.

A ce sujet, Fasozine.com mentionne en guise de titre : «5e anniversaire du MPP: +Le soleil levant (surnom pour désigner le MPP)+ a le regard tourné vers 2020…».

De son côté, Burkina24.com fait remarquer que «les premiers responsables du MPP  invitent le gouvernement à continuer d’+atténuer la dureté de la vie dans les campagnes, dans les villes+ en mettant l’homme au cœur de ses interventions sur le chemin de la création de richesses à distribuer».

Ouattara et Soro toujours à la Une des journaux ivoiriens

Pour la deuxième semaine consécutive, le président de la République Alassane Ouattara et l’ex-président du parlement, Guillaume Kigbafori Soro se maintiennent à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.«Métro d’Abidjan, académie anti-terroriste, Union africaine : Ouattara a échangé hier avec Macron à l’Elysée », barre en Une Fraternité Matin.

Devant la presse, le chef de l’Etat a aussi abordé des sujets d’actualité nationale, ajoute le journal gouvernemental. « Il faut donner le temps à Soro de s’assagir » a dit le président ivoirien après sa rencontre avec son homologue français, rapporte Le Patriote.

« Soro est un fils (…) Certains fils sont un peu rebelles» aussi « Laurent Gbagbo est un frère », reprend à son tour Soir Info en attribuant ces propos à M. Ouattara.

« Je ne suis pas marxiste, je suis démocrate » et « je rencontrerai Gbagbo sans hésiter», répond depuis Abidjan, l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne dans les colonnes de Le Nouveau Réveil.

Ce qui fait dire à L’Inter que Guillaume Soro crée un Comité politique et contredit Ouattara. « Le combat pour Ouattara était une expérience à vivre » que « je ne regrette pas », soutient par contre M. Soro en couverture de Générations Nouvelles.

Guillaume Soro lance un premier pas vers « le fauteuil » présidentiel après avoir jeté les bases du Comité politique, renchérit ensuite ce journal proche de lui, là où Le Temps parle de « tergiversations » de l’ex-PAN lors de sa conférence de presse à sa résidence.                                                                    

Guinée : 1350 milliards GNF pour les collectivités locales (Pm)

Le Premier ministre guinéen, Ibrahima Kassory Fofana a annoncé, vendredi soir à Conakry, une projection de financement des collectivités locales de 2019 à 2020 s’élevant à 1350 milliards de francs guinéens.« La Banque mondiale m’a confirmé 40 millions de dollars et l’AFD aussi a confirmé 10 millions d’euros. Au total, les projections dont nous disposons des différentes recettes, je peux présager que les 15% vont aboutir à 650 milliards pour 2019 et 700 milliards pour 2020. En faisant le compte, nous parlons de près de deux mille milliards GNF de ressources à la disposition des collectivités locales », a indiqué Ibrahima Kassory Fofana devant les élus locaux, lors de la cérémonie de clôture des états généraux de la décentralisation.

Selon le chef du Gouvernement guinéen, cet investissement va permettre l’épanouissement des populations à la base. « Aucun contrat de travaux ne sera signé à Conakry, il s’agit d’impulser le développement à la base pour créer un entreprenariat local en donnant du travail à nos jeunes et permettre à nos femmes d’avoir accès à nos ressources publiques grâce à cet investissement dans les projets d’infrastructures qui concourent à l’amélioration des conditions de vie des populations », a conclu le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana.

Entretien téléphonique entre le président IBK et l’opposant Soumaila Cissé

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita dit IBK a confirmé, vendredi, avoir appelé au téléphone le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé.Il s’agit d’une première depuis la présidentielle de juillet et août 2018 remportée au second tour par le président sortant, IBK.

Arrivé deuxième, Soumaila Cissé avait refusé de reconnaître les résultats et dénoncé des fraudes. Depuis, le courant ne passait plus entre lui et le président Keita.

Même si le président IBK n’a pas dévoilé l’objet de son entretien avec M. Cissé, beaucoup d’observateurs estiment qu’il s’agit là du début de la désescalade entre l’opposition, qui avait rejeté la victoire d’IBK avec des manifestations géantes et le pouvoir.

La campagne électorale toujours au menu des quotidiens sénégalais

La poursuite de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019, traitée sous ses divers aspects, alimente la presse sénégalaise reçue samedi à APA.Le quotidien national Le Soleil rapporte en première page les propos du candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), El Hadj Issa Sall, qui constate que « Kébémer a viré au vert ».

Pendant ce temps, dans Le Saloum, le président sortant Macky Sall promet que « Guinguinéo sera le hub logistique ferroviaire du Sénégal ».

L’Observateur traite de l’évolution dans l’affaire de la violence électorale dans la capitale du sud-est et renseigne que « le tueur de Tamba (est) identifié ».

« Le chauffeur du bus qui a avoué avoir heurté Cheikh Touré Mathieu envoyé en prison. Il est poursuivi pour fuite et homicide involontaire », indique L’Ob.

A propos des menaces de perturbation du scrutin, EnQuête informe que « Macky met en garde Wade », promettant que « l’Etat prendra toutes ses responsabilités pour que le vote du 24 février puisse se dérouler sur l’ensemble du territoire national, sans heurts. Donc, ne laissez personne vous faire peur ».

A la Une de Vox Populi, Macky Sall poursuit : « Il ne se passera rien le 24 février. Personne ne peut saboter le scrutin. Que personne ne vous intimide, le reste il faut le laisser avec nous ».

« A l’assaut de l’électorat du Pds-Madické migre en Europe. Ce » sera trois jours (de campagne) sans la Rts (radio-télévision sénégalaise, publique) », titre Le Quotidien.

Ce journal rapporte les propos du candidat Ousmane Sonko qui a refusé la protection de l’Etat, affirmant : « Je n’ai pas confiance en Aly Ngouille Ndiaye ».

Reçu à Fouta (nord), Idrissa Seck affirme dans la manchette de Vox Populi que « c’est le test grandeur nature que j’attendais…pour confirmer la victoire dès le premier tour ».

Visite de François Hollande à Conakry

L’ex président français, François Hollande a effectué, vendredi soir, une visite à Conakry, où il a été reçu par le chef de l’État guinéen, Alpha Condé.Les deux Hommes se sont entretenus pendant plusieurs minutes au Palais présidentiel. Mais rien n’a filtré de leur entretien.

La dernière visite de François Hollande en Guinée remonte en 2014. A l’époque, président de la France était venu manifester sa solidarité au peuple guinéen dans la crise d’Ebola.

« L’Etat prendra ses responsabilités pour un vote sans heurt » (Macky Sall)

Le président sortant du Sénégal, Macky Sall, en meeting de campagne vendredi dans la région de Diourbel (centre), a assuré que l’Etat prendra « toutes ses responsabilités » pour que le scrutin présidentiel, dont le premier tour est prévu le 24 février prochain, puisse se dérouler « sans heurt ».« L’Etat a le devoir d’assurer la protection des citoyens et d’assumer la sécurité de l’exercice de leur choix. C’est la constitution qui le dicte et l’Etat prendra toutes ses responsabilités pour que le vote du 24 février puisse se dérouler sur l’ensemble du territoire national sans heurt », a indiqué le candidat Macky Sall dans le stade régional de Diourbel, archicomble.

Au cours de cette semaine, son prédécesseur Abdoulaye Wade a appelé à perturber l’élection présidentielle le jour du scrutin, après avoir déjà appelé les citoyens à brûler leur carte d’électeur pour protester, selon lui, contre les velléités de son successeur de vouloir frauder les élections.

Mais « il ne se passera rien du tout s’il plait à Dieu », a rétorqué le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, ensemble pour un même espoir), assurant que la sécurité des populations qui « incombe à l’Etat » est « sa vocation naturelle ».

« Levez-vous tôt le 24 février pour aller voter. (…) Ne vous laissez pas intimider, allez très tôt faire la queue et voter puis rentrer pour écouter les résultats », a ajouté Macky Sall à Diourbel, une région qui compte 589.015 électeurs mais également beaucoup d’émigrés.

« Je voudras parler avec la Diaspora sénégalaise depuis Diourbel, la quinzième région du Sénégal. Les transferts de fonds des émigrés équivalent au double de l’aide publique au développement reçu par le Sénégal, soit plus de 1200 milliards FCFA par an », a souligné le candidat Macky Sall qui brigue un mandat quinquennal après son septennat.

Ainsi en cas de réélection, il déciderait « de voir les conditions de la création d’une banque dédiée à la diaspora pour le financement de leur habitat et de leurs activités de retour au Sénégal ».

« Mon engagement avec la Diaspora ne fait que commencer. Mon deuxième mandat sera aussi quelque part le mandat des Sénégalais de l’extérieur », a lancé Macky Sall, appelant Diourbel à lui renouveler cette confiance qu’elle lui voue « depuis 2009 » pour l’obtention d’une victoire « de la façon la plus brillante qu’il soit ».

Le 24 février 2019, les 6.683.043 électeurs sénégalais auront à choisir entre cinq candidats pour mener les destinées de leur pays, à savoir le sortant Macky Sall et ses opposants Madické Niang, Issa Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko.

Plus de 7 millions de dollars du FIDA pour l’agriculture mauritanienne

La Mauritanie a bénéficié d’un financement d’une valeur de 7.071.108 dollars US de la part du Fonds international du développement agricole (FIDA), a annoncé vendredi l’Agence mauritanienne d’information (AMI, publique).Il s’agit du financement supplémentaire du projet de développement global des filières agricoles, a précisé l’AMI, ajoutant que l’accord portant sur ledit financement a été signé à Rome par le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, et le directeur du FIDA pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Alejandro Marty.

Le projet bénéficiaire qui avait déjà obtenu un financement antérieur de la même institution en 2017 vise à améliorer les revenus et la sécurité alimentaire des populations rurales les plus vulnérables.

Il profite de l’expertise du FIDA dans le domaine de la lutte contre la pauvreté conformément aux stratégies et politiques mauritaniennes en la matière, a souligné Ould Diay dans un mot pour l’occasion.

Le secteur agricole joue un rôle important dans l’économie mauritanienne et représente une source essentielle de subsistance pour un grand nombre de personnes dans ce pays.

La présidentielle nigériane reportée au 23 février (Commission électorale)

La présidentielle nigériane, initialement prévue ce samedi 16 février 2019, est reportée d’une semaine, a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi le président de la Commission nationale électorale indépendante du Nigeria (INEC), Mahmood Yakubu.Au cours d’une conférence de presse, M. Yakubu a expliqué que ce report au 23 février 2019 du scrutin présidentiel est « nécessaire pour organiser une élection libre et juste ». « C’est pourquoi, a-t-il dit, les membres de la commission ont décidé de reporter les élections présidentielle et législatives au samedi 23 février 2019 ».

 

Côte d’Ivoire: un chronogramme de discussion annoncé entre le gouvernement et les grévistes

Un chronogramme de discussion sera mis en œuvre lundi entre le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et les organisations syndicales d’enseignants qui observent une grève depuis trois semaines dans le pays, a appris APA vendredi de source officielle.Des organisations syndicales d’enseignants sont  en grève depuis le 29 janvier dernier  à Abidjan et à l’intérieur du pays paralysant ainsi le système éducatif.

 « Au terme d’échanges fructueux, il a été convenu de la mise en œuvre du chronogramme de discussion à partir du 18 février 2019», a rapporté à la presse, Bakari Koné, le secrétaire permanent Conseil consultatif de l’éducation nationale (CCEN), le comité de dialogue permanent dudit département ministériel au terme de cette rencontre.

Plusieurs plateformes syndicales du secteur éducation-formation, notamment,  l’intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire (ISEPPCI), la Coalition éducation-formation de  Côte d’Ivoire COSEF-CI et le Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI),  ont pris part à cette réunion avec la ministre qui a duré plus de 5 heures (12h20-17h45).

 Ce processus de dialogue qui débutera lundi entre la tutelle et les syndicats, a précisé M. Koné, permettra de discuter des différents points de revendications des grévistes. « Mme le ministre a d’entrée de jeu montré sa disponibilité à analyser et à trouver des solutions durables à leurs préoccupations », a-t-il ajouté.

« Les porte-parole des syndicats ont relevé la nécessité de l’ouverture des négociations afin de trouver des solutions durables à leurs préoccupations », a, par ailleurs fait savoir le secrétaire permanent du CCEN, un organe de dialogue qui regroupe plusieurs acteurs dont des parents d’élèves, des guides religieux et des chefs traditionnels.

 A l’entame de cette rencontre dans la mi-journée, Mme Camara a estimé dans un discours d’ouverture que les organisations syndicales du secteur éducation-formation ne devraient plus faire de grève en Côte d’Ivoire jusqu’en 2022 en raison de la trêve sociale conclue en 2017 avec le gouvernement ivoirien. Depuis fin janvier, une grève d’enseignants paralyse le système éducatif ivoirien entraînant parfois des violences entre enseignants et entre élèves.

Côte d’Ivoire: Soro est un fils, il faut lui donner le temps de s’assagir (Ouattara)

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, régissant à la brouille entre lui et l’ex-chef du parlement, Guillaume Kigbafori Soro a estimé, vendredi à Paris, qu’il faut lui donner le temps de s’assagir.« Guillaume Soro est un fils. Quelques fois certains fils  sont  un peu rebelles. ll faut leur  donner le temps de s’assagir», a déclaré le chef de l’Etat, Alassane Ouattara avec brin d’humour, interrogé par un journaliste sur ses rapports avec l’ex-président de l’Assemblée nationale.

M. Ouattara s’exprimait devant la presse à l’issue d’une audience avec son homologue français, Emmanuel Macron.

Guillaume Kigbafori Soro a démissionné la semaine dernière  de son poste de président de l’Assemblée nationale, estimant que son refus de démissionner conduirait à une «crise institutionnelle déstabilisante».

 Cette démission a été motivée par sa non présence au congrès du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) qui s’est tenu à Abidjan le 26 janvier dernier.

Une semaine après cette démission,  Guillaume Kigbafori Soro, a signé ce vendredi à Abidjan, l’acte fondateur d’un Comité politique dont il assure la présidence.

Ouattara appelle à cesser le faux débat sur le franc CFA, une monnaie solide

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a appelé, vendredi à Paris, à «cesser» le « faux débat » sur le franc CFA qu’il a qualifié de «monnaie solide», à l’issue d’une audience avec son homologue français, Emmanuel Macron à l’Elysée. « Le francs CFA,  c’est notre monnaie. C’est la monnaie des pays qui l’ont librement consentie et qui l’on mise en place  de manière souveraine depuis l’indépendance en 1960», a expliqué Alassane Ouattara, faisant remarquer que cette monnaie est «plus ancienne que l’Euro». « Je ne comprends pas ce faux débat sur le franc CFA », a ajouté M. Ouattara.

 «Je crois qu’il faut que ce débat cesse, les gens en parlent  sans savoir de quoi ils parlent », a poursuivi l’ancien Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) qui émet cette monnaie. 

De son avis, « cette monnaie est solide, appréciée et bien gérée par la BCEAO dont je suis aujourd’hui Gouverneur honoraire, c’est une monnaie gérée uniquement par les Africains ».

« Les huit économies qui la composent sont parmi les meilleurs en performance  économique », a ajouté M. Ouattara qui note que cette monnaie est «stabilisante pour nos économies, nos pays, nos populations».

Le franc  CFA est  la devise officielle des huit Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le  Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

« C’est une monnaie qui est en circulation pas seulement dans les huit Etats membres de l’UEMOA, mais dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. Si vous allez en Mauritanie, au Ghana, au Nigeria, au Libéria, en Sierra Leone, en Gambie …Dans tous ces pays les populations acceptent et utilisent le franc CFA », a encore expliqué M. Ouattara.

« C’est une monnaie pour laquelle nous allons faire des réformes en temps opportun (…) », a conclu le Chef de l’Etat ivoirien.

Le débat autour du franc CFA a opposé idéologiquement les économistes africains ces dernières années. Certains prônent d’en sortir, quand d’autres soutiennent les pays à y rester.   

Le franc CFA, officiellement franc de la Communauté financière africaine est le nom de deux monnaies communes héritées de la colonisation et utilisées par 14 pays d’Afrique constituant en partie la zone franc : l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Les pays de la zone franc doivent obligatoirement déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français. En 2014, la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale (BCEAC) et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) disposaient d’un dépôt, respectivement, de 3706 et de 5605 milliards de francs CFA (environ 14,3 milliards d’euros) auprès du Trésor public français.

Créé initialement en 1939, juste avant la seconde guerre mondiale, le franc CFA est officiellement né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Il signifie alors « franc des colonies françaises d’Afrique ». Il est alors émis par la caisse centrale de la France d’outre-mer.

Guillaume Soro se dit «démocrate» et «non marxiste»

L’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, se dit lors d’une conférence de presse à Abidjan vendredi, «démocrate» et «non marxiste» comme l’a présenté le chef de l’État Alassane Ouattara dans une interview à Radio France internationale (RFI).« On m’a présenté comme marxiste, je ne suis pas marxiste (…) je suis un démocrate », a déclaré Guillaume Soro, qui a signé ce jour l’acte fondateur d’un Comité politique (CP) en vue de « sa participation au débat et à la vie publique » ivoirienne.

 Le Comité politique, dira-t-il, « n’est pas marxiste (et) ce n’est pas un parti politique ». Il est notamment un droit constitutionnel visant à «participer à l’expression démocratique» et «au débat politique» en Côte d’Ivoire.   

« Dans un passé récent,  j’ai été vice-président du Rassemblement des républicains (RDR, pouvoir), je ne sais pas si au RDR il y avait des marxistes.  Il ne faut pas confondre les alliances conjoncturelles et les postures idéologiques des uns et des autres », a fait observer M. Soro. 

L’ex-chef du Parlement, Guillaume Soro, est président d’honneur du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un mouvement qui devrait bientôt se transformer en un parti politique. Il a fait savoir à la presse qu’il n’a « pas d’éléments sur quelques intentions du pouvoir ». 

Ses ambitions, poursuivra-t-il, « c’est la promotion de la démocratie,  la consolidation de l’Etat de droit et l’affermissement des valeurs républicaines ». Il a en outre indiqué que « le Comité politique est né dans le groupe parlementaire en voie de création dénommé le Rassemblement ».    

 Se prononçant sur une éventuelle rencontre avec l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement en Belgique après sa libération conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI), il a laissé entendre que cela serait possible « si l’ex-président Gbagbo le désire ».

« J’en ai déjà fait l’appel, je le rencontrerai. C’est un homme politique ivoirien, il a été président de la Côte d’Ivoire, j’ai été son Premier ministre,  donc c’est sans hésitation que je le rencontrerai s’il le désire lui aussi », a affirmé Guillaume Soro. 

Interrogé sur la poursuite de ses études aux États-Unis comme annoncé par M. Ouattara, il a répondu qu’il devrait « effectivement » se rendre aux États-Unis, mais il ne l’a pas fait, avant d’ajouter : «  je n’ai jamais déclaré que je suis inscrit à Havard, j’ai dit à la presse que je cherche un stage ».

« Si vous allez sur Havard business school on line, certainement que vous verrez ma photo », a -t-il relevé. M. Soro s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse à son domicile à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, une semaine après sa démission de la présidence du Parlement. 

Bénin: un déficit de 118 milliards f cfa de la balance des paiements en 2017

Pour la 11ème année consécutive, la direction nationale de la Banque Centrale des Etat de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a organisé, vendredi à Cotonou, la Journée de diffusion des comptes extérieurs du Bénin à l’issue de laquelle, il a été noté un déficit de plus de 118 milliards f cfa de la balance des paiements en 2017.Pour le Directeur national de la Bceao, M. Alain Komaclo, la journée de diffusion des comptes extérieurs du Bénin permet à la Banque centrale de partager avec les acteurs économiques, l’analyse des évolutions économiques et financières récentes et les perspectives du pays en termes de compétitivité. « Cela traduit également la volonté des hautes autorités de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest d’œuvrer résolument en collaboration avec les acteurs privilégiés, à l’amélioration continue de la qualité de statistiques produites dans les pays membres de l’Union » a-t-il ajouté. 

« Cette journée vise à sensibiliser le public sur l’importance des comptes extérieurs dans l’analyse, la décision et la formulation des politiques économiques » a précisé Laurent Hounsa, Directeur général de l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (Insae).

Au cours de la Journée, les discussions ont tournées autour de deux grandes communications. La 1èreest intitulée « Présentation des résultats de la balance des paiements 2017 et perspectives pour 2018 » et la seconde, « présentation des résultats de la position extérieure globale à fin 2017 ». 

Le constat est que pour le compte de l’année 2017, les échanges extérieurs du Bénin se sont déroulés en cohérence avec un contexte international en phase d’amélioration, marqué par un redressement des cours des matières premières. Le solde global de la balance des paiements s’est ressenti, en affichant un déficit de 118. 287,1 millions 2017. Ce qui est en recul de 49.725,7 millions par rapport à celui enregistré en 2016 (168 milliards). Il est à souligner également une accentuation du déficit structurel du compte courant rapporté au produit intérieur brut ; soit 10% en 2017 contre 9,4% en 2016. Ce qui est essentiellement dû à la hausse des importations de produits alimentaires. 

Le déficit de la balance courante, en valeur absolue, s’est développé à 539.779,3 en 2017 contre 479.648,3 en 2016. Les entrées d’investissement direct se sont établies à 116.655,5 millions en 2017 contre 78.100,0 millions en 2016, avec une progression de 38.555,5 millions en liaison avec les perspectives favorables de l’économie béninoise.

Par ailleurs, les investissements directs étrangers ont bénéficié aux secteurs de l’intermédiation financière à 62,3%, des transports et entreposages à 19, 3%, de l’industrie à 10,1% et du commerce à 8,3%. Et sur la position extérieure globale, il se dégage un passif financier net de 1 877 972,9 millions à fin décembre 2017 contre 1 552 001,3 millions à fin 2016.

 

Présidentielle sénégalaise : Macky Sall ira « faire la sieste » après son vote

Le président sortant, Macky Sall a affiché, vendredi à Gossas, un département de la région de Fatick (centre), sa conscience tranquille, à neuf jours du scrutin présidentiel où il remet son mandat septennal en jeu pour un quinquennat, indiquant ainsi qu’il ira, après son vote, « faire la sieste » pour venir écouter ensuite la bonne nouvelle « à 19h ».« Après avoir terminé le vote à Fatick (centre, son lieu de vote), je retournerai comme d’habitude chez moi pour faire la sieste jusqu’à 19h avant d’allumer la radio et la télévision pour écouter les raclées » que vont subir les quatre candidats de l’opposition, a déclaré le candidat sortant dans un ton amusé.

Il tenait cet après-midi à Gossas, ville de son Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, un meeting, pour la douzième journée de campagne dont le premier tour est prévu le 24 février prochain.

« Naturellement, Gossas est un département que je gagne. Ici je n’ai pas de doute. C’est juste que pour une élection, on est tenu de venir rendre visite à ses parents et amis. Mais n’eût été cela, je n’avais pas besoin de venir à Gossas », a déclaré le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, ensemble pour un même espoir), mettant le focus sur ce qui est prévu dans la deuxième phase de son Plan Sénégal émergent (PSE) en cas de réélection.

En plus des Espaces numériques ouverts (Eno) pour les étudiants dans chaque département, les centres de formation professionnelle et technique, la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der), doté d’un financement annuel de 30 milliards FCFA, viendra soutenir les projets des jeunes et des femmes, selon le candidat Macky Sall.

En plus de cela, il promet de construire à Gossas, où il attend « un score de 90% » pour l’élection, un « petit building administratif ». Et ce sera le cas, d’après lui, dans « les chefs-lieux de régions et de départements ».

Plusieurs responsables politiques étaient dans la manifestation en compagnie de plusieurs icones du pays, notamment El hadji Ousseynou Diouf, ancien international de football, Amadou Dia Ba, seul champion olympique du Sénégal et l’artiste Youssou Ndour qui a demandé aux populations de « s’approprier le PSE qui n’est plus la propriété de Macky Sall ».

Pour sa part, Mahammad Boun Abdallah Dionne, laudateur et très excité d’accueillir son mentor politique, a loué les réalisations infrastructurelles du PSE dans son département qui compte six communes et 42.810 électeurs sur un total régional de 322.290.

Macky Sall, passé d’abord à Guinguinéo, la ville de l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, avant de venir à Gossas, se rendra ensuite dans la région de Diourbel (centre) où il terminera cette journée avec deux autres meetings, dans les départements de Bambey et Diourbel.

La présidentielle de 2019 le mettra aux prises avec ses opposants Madické Niang, Issa Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko.

Côte d’Ivoire: une semaine après démission, Soro crée un Comité politique

L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro, a signé vendredi à Abidjan, une semaine après sa démission, l’acte fondateur d’un Comité politique (CP), un «outil» visant «sa participation au débat et à la vie publique» ainsi qu’à «l’expression démocratique», lors d’une conférence de presse.M. Soro a paraphé cet acte « en qualité de fondateur » de ce Comité  politique en vue de « préparer sa participation au débat et à la vie  publique », selon un document lu par Mme Anne Marie Bonafin, un membre  de l’organisation. 

« En ce qui concerne le  Comité politique qui vient de naître, ce n’est pas un parti politique,   c’est un outil qui existe (…) pour participer à l’expression  démocratique dans notre pays », a précisé l’ancien chef du Parlement, Guillaume Kigbafori Soro. 

Ce  Comité politique a notamment pour mission de « mener des réflexions sur  les grandes questions d’intérêt national et proposer des instruments et  des cadres de promotion de la démocratie, de l’Etat de droit et  d’affermissement des valeurs républicaines ».  Il  vise en outre à examiner les questions qui lui sont soumises par le  président, selon le texte fondateur. 

Le Comité est formé de  personnalités choisies et nommées par décision du président. Par  ailleurs, les règles relatives à son fonctionnement et à la dissolution  sont fixées par décision du président. 

Cette  conférence de presse intervient une semaine après la démission de M.  Soro de la présidence du Parlement. Le chef de l’Etat Alassane Ouattara  avait annoncé ce départ, indiquant que cela était « entendu et réglé ».    

Côte d’Ivoire: les syndicats ne devraient plus faire de grève jusqu’en 2022 (Ministre)

Les organisations syndicales du secteur Education-formation ne devraient pas faire de grève en Côte d’Ivoire jusqu’en 2022, a estimé vendredi à Abidjan, Kandia Camara, la ministre ivoirienne l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.Mme Camara s’exprimait à l’ouverture d’une rencontre d’échanges  avec des organisations syndicales d’enseignants en grève depuis trois semaines dans le pays.

« C’est une grève que je ne comprends pas. Nous sommes surpris par cette grève. En 2017, après de âpres négociations,  un accord de trêve sociale de 5 ans a été signé entre le gouvernement et les syndicats. En principe, les syndicats ne devraient pas faire de grève jusqu’à la fin de la trêve sociale prévue en 2022», a-t-elle estimé, soulignant que pourtant le gouvernement ivoirien, depuis 2018, «respecte à la lettre », les engagements qu’il a pris avec les centrales syndicales lors de la signature de cette trêve.

« Je suis très attristée par la situation que nous vivons au niveau de l’école aujourd’hui avec cette grève. Des incidents entre enseignants ou entre élèves se sont même produits dans certains établissements», a déploré Mme Camara, rappelant que « notre secteur a besoin de sérénité si nous voulons avoir de bons résultats ».

Poursuivant, Mme Camara a plaidé auprès des enseignants afin qu’ils œuvrent de sorte à ce que « les enfants ivoiriens puissent jouir de leur droit à l’éducation ».

Par ailleurs, elle a  assuré que son département ministériel a toujours été ouvert au dialogue avec les acteurs du système éducatif ivoirien.

« Nos portes n’ont jamais été fermées à qui que ce soit», a conclu la ministre. Depuis plus de trois semaines, une grève d’enseignants paralyse le secteur de l’éducation à Abidjan et dans plusieurs villes ivoiriennes entraînant parfois des violences entre élèves et entre enseignants.

Sénégal: hausse de 70% des produits arachidiers

Les produits arachidiers du Sénégal ont connu une forte hausse de 70,2% au terme de l’année 2018 comparés à l’année 2017, a appris APA vendredi auprès de la Société nationale des oléagineux du Sénégal (SONACOS).Ces produits se sont établis à 55.100 tonnes contre 32.400 tonnes au terme de l’année 2017, soit une augmentation de 22.700 tonnes. Cette progression est principalement occasionnée par la production de tourteaux et d’huile brute. La première est passée de 19.400 tonnes en 2017 à 31.000 tonnes un an plus tard (plus 59,9%).

Quant à la production d’huile brute, elle s’est établie à 20.100 tonnes contre 13.000 tonnes en 2017 (plus 54,7%).

La production d’huile raffinée au niveau de la Sonacos a aussi progressé en valeur absolue, passant de 100 tonnes en 2017 à 4.100 tonnes un an plus tard.

Burkina: deux militaires tués par l’explosion d’un cadavre piégé (Communiqué)

Deux militaires burkinabè dont un médecin, ont perdu la vie, jeudi à Djibo, dans la province du Soum, région du Sahel, suite à l’explosion d’un corps piégé qui a fait également six autres blessés, annonce un communiqué de l’armée parvenu vendredi à APA.Le texte signé du Directeur de la communication et des relations publiques des armées, précise que parmi les six blessés, trois sont dans un état grave.

«Suite à la découverte d’un corps sans vie habillé en tenue militaire, à environ quatre (04) kilomètres à la sortie Sud de la ville de Djibo, une équipe des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) s’est déployée ce jour 14 février 2019 aux environs de 14 heures sur les lieux pour les formalités et constatations d’usage», note le communiqué, qui ajoute que «ledit corps qui s’est avéré être un piège a explosé lors de sa manipulation».

Le Chef d’état-major général des armées, à travers le communiqué, présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Les attaques terroristes sont devenues récurrentes au Burkina Faso, notamment dans les régions de l’Est, du sahel et du Nord du pays, frontalières  avec le Mali et le Niger.

Les terroristes utilisent des méthodes divers (incendies, fusillades, mines explosives artisanales…) pour faire des victimes au sein des FDS et des civils.

Cependant, c’est la première fois que la méthode de corps piégé est utilisée par les assaillants, d’où la vive émotion et l’indignation des populations exprimées dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Le Niger lève 27,068 milliards FCFA sur le marché financier de l’UEMOA

L’Etat du Niger a levé jeudi 27,068 milliards FCFA (environ 46,015 millions de dollars) sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 364 jours , a appris APA vendredi auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.L’émetteur qui sollicitait 25 milliards FCFA a finalement obtenu auprès des investisseurs 37,466 milliards FCFA de soumissions globales (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 149,86%. A part la Guinée Bissau et le Mali, tous les pays de l’UEMOA ont participé à l’émission.

L’Etat du Niger a finalement retenu un montant de 27,068 milliards FCFA, rejetant  au passage 10,398 milliards FCFA. Le taux moyen pondéré s’est situé à 6,16% et le taux d’intérêt marginal à 6,30%. Quant au rendement moyen pondéré, il s’est établi à 6,57%.

Selon l’agence UMOA-Titres, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 13 février 2020. Quant aux intérêts, ils sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui s’élève à un million de FCFA.