Au Sénégal, seuls 10% des chercheurs sont des femmes (officiel)

Les femmes sénégalaises ont encore du chemin à faire pour s’imposer dans le domaine de la recherche scientifique car, seuls 10% des chercheurs sont des femmes, a affirmé, jeudi à Dakar, le professeur Ndèye Coumba Touré Kane, conseillère technique n°1 du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri).« Dans le monde, 29 % seulement des chercheurs sont des femmes, tandis que la junte féminine représente jusque-là 3% des Nobels scientifiques et 11 % des hautes responsabilités universitaires. Ces statistiques se retrouvent dans le contexte de notre pays où seuls 10% des chercheurs sont des femmes », a expliqué le professeur Ndèye Coumba Touré Kane.

Elle s’exprimait à l’ouverture de la 2ème édition du Forum Mondial sur les femmes dans la recherche scientifique (GoFoWiSeR, sigle anglais) qui se tient à Dakar du 18 au 19 juillet 2019. GoFoWiSeR est soutenu par un consortium dirigé par Femmes Africaines dans la Recherche et le Développement Agricoles (AWARD).

Notant « des signes encourageants », elle a soutenu que « les femmes sont encore sous représentées dans les sciences aussi bien dans la recherche fondamentale qu’au niveau décisionnel dans les universités ».

« Devant ce constat, l’Afrique doit s’engager résolument dans l’éducation et la formation des jeunes surtout des filles dans les compétences en sciences et technologies pour assurer sa réelle émergence », a-t-elle suggéré, estimant que « la science étant l’une des clés de la connaissance, les femmes pour accéder à la connaissance et parvenir à l’égalité doivent avoir accès à la science ».

Selon ses organisateurs, la deuxième réunion du Forum mondial sur les femmes dans la recherche scientifique (GoFoWiSeR) offre une plateforme de discussion et de plaidoyer à plus de 200 participants comprenant des dirigeants d’institutions de recherche, des bailleurs de fonds pour la recherche, des femmes scientifiques et d’autres parties prenantes.

Les tendances et stratégies d’augmentation du nombre de femmes et de leurs expériences dans le domaine scientifique sont au menu des débats. La réunion du GoFoWiSeR de Dakar fournira une occasion précieuse de catalyser de nouvelles connexions et de renforcer le réseau d’acteurs et de défenseurs travaillant à augmenter le nombre et à améliorer les expériences des femmes dans la recherche scientifique.

Côte d’Ivoire: digitalisation des relations clients dans les services d’électricité

Avec l’avènement des compteurs électroniques dits intelligents et de l’e-agence en Côte d’Ivoire, la digitalisation de la relation client s’impose comme un autre langage entre les consommateurs de l’énergie électrique et la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).Dans l’élan de la digitalisation de ses services, la CIE, le principal distributeur d’énergie électrique en Côte d’Ivoire, a mis sur pied l’e-agence, une agence en ligne visant à recevoir à travers cette plateforme les préoccupations de ses clients et de les adresser.  

Pour expliquer ses nouveaux challenges et défis en vue d’une amélioration de la qualité de la fourniture de l’électricité aux consommateurs, la compagnie a initié depuis 2017, la quinzaine commerciale d’échange client dénommée « Entre Vous & Nous » qui est à sa troisième édition.

Après dix campagnes réalisées à Abidjan et à l’intérieur du pays (Bouaké, Korhogo, Yamoussoukro, Gagnoa), l’équipe de la Quinzaine est à la rencontre des populations d’Abengourou, dans l’Est ivoirien, du 15 au 29 juin 2019, sur les sites « Place solidarité du château » et « Gare de taxi de Lobikro ».  

Au cours de cette campagne, les préoccupations des clients sont traitées. Mieux, ils sont instruits sur  les systèmes de facturation pour maîtriser leur consommation de même que les services digitaux tels les compteurs électroniques, la e-agence et les paiements digitaux conçus pour leur simplifier la vie.

Selon la directrice de la formation et de l’assistance en relation client, Mme Marguerite Yapi, « un plan de communication est dédié à la Quinzaine » d’échange permettant l’envoi de messages SMS de notification aux clients sur la prise en compte et le traitement de leurs demandes.

Au-delà du traitement des différentes sollicitations, les populations sont sensibilisées sur les  économies d’énergie, les risques électriques afin de maitriser leurs consommations, note Mme Yapi,  qui mentionne que « plus de 90% des réclamations  sont traitées sur la période de la quinzaine ».

« Durant l’année 2018, sept quinzaines ont été organisées dont trois à Abidjan et quatre à l’intérieur du pays. Et, sur les trois éditions d’Abidjan, nous avons enregistré 25 668 visites et 1590 réclamations contre 23 333 visites et 2891 réclamations en 2017 », a-t-elle indiqué.   

Aujourd’hui, les particuliers, les entreprises et les administrations, peuvent consulter en ligne les services de fourniture d’électricité. Pour l’heure, seulement les zones de Bingerville et de Angré-Djibi, à l’Est d’Abidjan, ont la possibilité d’y effectuer des opérations pour leurs besoins d’énergie.  

La révolution numérique en Afrique passe par des incubateurs dans tous les domaines (expert)

La révolution numérique en Afrique passe par la création d’incubateurs dans tous les domaines, a soutenu jeudi à Abidjan Freddy Tchala, expert en télécommunications, lors du lancement d’un réseau africain d’alumini dont la Côte d’Ivoire abrite la siège.Selon M. Tchala « il sera de plus en plus  intéressant (à l’Afrique) d’être capable d’avoir des incubateurs  agricoles,  des incubateurs en médecine, des incubateurs en  distribution, des incubateurs logistiques, des incubateurs santé. En ce  moment, on se sera approprié le potentiel de la digitalisation ». 

Pour  cet expert, directeur général d’une société de téléphonie mobile en  Côte d’Ivoire, « on ne peut parler d’innovation technologique que quand  on peut s’assurer que la mise en pratique et le déploiement de cette  innovation a un effet positif sur la population et de manière systémique  ».

M. Tchala s’exprimait à l’occasion d’un  panel dont le thème est « Le digital, 4è révolution industrielle :  quelles opportunités pour l’Afrique », lors du lancement des activités  de l’Association IFG (Institut français de gestion)-Inseec-Alumini Afrique (2I2A) présidé par l’Ivoirien César Alou.   

Il  a fait observer que si la digitalisation n’a pas d’impact systématique  et transversal sur les business modèles, le numérique ne peut  transformer des secteurs et l’économie à l’instar de la téléphonie qui  une forte pénétration et une inclusion sociale.  

Pour  sa part, l’économiste et expert en finances, Stanislas Zézé,ce qui est  essentiel, c’est d’appliquer le digital à l’économie réelle. En outre,  l’innovation technologique doit créer de la valeur ajoutée, s’adapter à  l’environnement et à la culture.

Les  participants au panel ont relevé en outre que les innovations  technologiques ne peuvent connaître d’essor si elles ne sont pas  accompagnées par des textes de lois soutenus par un système judiciaire  efficace et performants. 

Depuis une dizaine  d’années,  l’économie numérique ne cesse de connaître une croissance en  Afrique, où les pays africains sont en plein développement dans le  secteur de la digitalisation et comptent faire des nouvelles  technologies le fer de lance de leur développement.  

Selon  une agence de Conseil numérique internationale (MC & Compagnie) en  Afrique les revenus annuels issus de l’éconbomie numérique pourraient atteindre 75 milliards de  dollars en 2025, soit près de dix fois qu’ en 2014. De plus  l’effervescence de start-up constitue un autre indicateur de révolution  digitale sur le continent.  

L’essor de la  téléphonie mobile a d’ailleurs permis de développer des applications  axées sur des services révolutionnant la vie des Africains. Certains  pays se sont ainsi positionnés comme des hub de start-up, à l’image de  la Tunisie du Rwanda et de la Côte d’Ivoire. 

D’autres  pays, par contre, se sont faits une spécialité de centre d’appel,  notamment le Maroc, la Tunisie, Madagascar et l’Ile Maurice ou des  centres de recherches et d’innovations à l’instar du Nigeria, du Kenya,  du Ghana et de l’Afrique du Sud.

« L’Afrique ne  doit pas être en retard dans le numérique qui est un facteur commun  pour toutes les révolutions », a estimé M. César Alou, qui envisage de  faire de cette plateforme un think tank (groupe de réflexion) des  managers Africains diplômés de l’IFG et ses écoles partenaires.

L’objectif,  dira-t-il, est de fédérer tous les alumini en Afrique créer une  synergie et échanger des connaissances sur le leadership. Et ce, en vue  de montrer « une grande image des managers Africains et du Comores » au  travers de cette école.  

L’FIG est une grande  école créée par le général De Gaulle depuis 1956. L’aventure a eu un  appui très fort avec l’ancien président Pompidou qui lui a créé le côté  finance appelé l’Institut des hautes finances. Ces écoles forment des  managers MBA.  

Son siège qui s’installe en Côte  d’Ivoire couvre toute l’Afrique et le Comores. Il vise à créer un  réseaux d’hommes d’Affaires puissants sur le continent. M. Tchala est un  alumini, même de l’association. 

Ouverture à l’Université de Bouaké d’un colloque international de géographie

Un colloque international de géographie s’est ouvert, mardi, au campus 2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, la deuxième ville ivoirienne autour du thème, « Dynamique des milieux anthropisés et gouvernance spatiale en Afrique subsaharienne depuis les indépendances ».Cette ouverture des travaux s’est déroulée en présence des représentants du président de la commission africaine de l’Union géographique internationale (UGI) et du parrain de la cérémonie, le ministre ivoirien des transports, Amadou Koné.

Ce thème transversal permettra aux enseignants-chercheurs de diverses disciplines et aux praticiens du développement d’apporter un éclairage scientifique sur les transformations en cours en Afrique depuis les indépendances, a fait observer dans son allocution, le Président du comité d’organisation (PCO), Moussa Diakité.

Organisé par le département de géographie de l’Université Alassane Ouattara, ce colloque international a pour objectifs de favoriser d’une part, une cohésion au niveau de la recherche entre différentes disciplines des sciences humaines pour les questions de développement durable et de permettre d’autre part, une émergence de la géographie dans la gestion des espaces en Afrique subsaharienne afin de créer un cadre de vie harmonieux moins contraignant aux réalités environnementales et en accord avec les aspirations sociétales.

Plusieurs chercheurs, experts, enseignants, et cadres des services techniques des institutions de l’administration privée et publique venus de différentes contrées du continent africain et de la France participent aux travaux de ce colloque scientifique qui refermera ses portes, jeudi. Tout au long de ces trois jours (11 au 13 juin), ces différents spécialistes se pencheront sur la résolution de nombreuses problématiques se rapportant entre autres aux modèles de gestion spatiale les plus commodes aux réalités de développement durable ainsi que les défis et perspectives liés au développement sur le continent africain face aux mutations d’ordre climatique, environnemental, démographique et technologique.

 Ce colloque, à travers des communications pluridisciplinaires, analysera les modes de gouvernance ainsi qu’un ensemble de dynamiques mis en œuvre sur le continent (fonctionnement des systèmes urbains et ruraux, variabilité climatique, transition démographique, problèmes environnementaux, fulgurance inédite du numérique dans les activités socioéconomiques…etc.).

En outre, ce regard croisé entre chercheurs de différentes spécialités permettra de dégager des perspectives nouvelles et d’aboutir à des conclusions utiles au processus de développement du continent.

 « Gouvernance et territoire », « Urbanisation, désordre spatial et dynamique des paysages ruraux », « Société, démographie et question foncière » ainsi que « Aménagement spatial et contribution des TIC au développement » et « Environnement, variabilité climatique et dynamique des milieux » sont entre autres quelques thématiques clés des panels qui meubleront ce rendez-vous scientifique à Bouaké.

CYFY Africa 2019 : La technologie est-elle un mal nécessaire ?

L’édition 2019 du congrès sur la technologie et l’innovation qui s’est achevée dimanche à Tanger au Maroc a mis l’accent particulièrement sur l’impact de la technologie sur la transformation sociale, politique et économique du monde et sur la relation entre les nations et les peuples, avec son lot d’opportunités et de risques liés au mode de consommation des données.À travers divers panels, les participants ont abordé le volet politique, notamment l’influence des réseaux sociaux sur les décisions politiques, le processus électoral de vote et la lutte contre le piratage de données qui influence des fois le résultat final d’un vote considéré in fine comme « démocratique ».

Par ailleurs, CYFY Africa 2019 a examiné les moyens de lutter contre la propagation de la violence sur les réseaux sociaux puis à la manière dont les gouvernements et les organisations internationales interviennent auprès des familles, des dirigeants et des éducateurs pour créer des communautés prévenues face aux dangers de l’utilisation de la technologie.

Pendant les trois jours des travaux placés sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, des experts se sont penchés sur l’avenir du journalisme dans le monde au vu des transformations technologiques remarquables qui ont été observées. D’autres points ont été au centre des débats, notamment l’avenir des femmes dans le monde des affaires, de la finance et de l’économie.

C’est ainsi qu’a été soulevée la problématique de la promotion du mouvement féminin entrepreneurial et l’opportunité offerte par la technologie pour ouvrir à la femme les portes du succès.

Certains panélistes estiment que cette croissance technologique constitue un réel danger, plutôt qu’un atout intéressant pour le monde si elle est régularisée et maîtrisée dans le cadre d’une vision éclairée des leaders et gouvernements internationaux.

CYFY Africa 2019 a été organisé par le Centre indien de recherche (ORF) en partenariat avec le ministère marocain de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie numérique, la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et l’Université internationale de Rabat.

Cette manifestation est l’une des activités les plus importantes de la Fondation ORF Africa. Cette dernière prévoit d’organiser entre 15 et 25 conférences dans les pays africains d’ici fin 2020. Elle participera prochainement à la première conférence sur la cybersécurité à Kigali, en coopération avec le gouvernement rwandais.

Des scientifiques africains choisis pour un important programme de recherche

L’Initiative Recherche sur le climat pour le développement (CR4D) en Afrique, a annoncé la création d’un premier groupe de 21 jeunes scientifiques africains, qui vont recevoir jusqu’à 170.000 dollars chacun pour mener une recherche axée sur la demande dans les domaines de la science du climat, de son application et de son engagement en matière de politique, et de communautés de développement et de décision.Les boursiers du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de l’Ethiopie, du Ghana, de Madagascar, de la Namibie, de l’Ouganda, du Sénégal et du Zimbabwe ont été sélectionnés au terme d’un processus de mise en concurrence de la recherche extrêmement compétitive, a indiqué lundi la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) dans un communiqué.

La CR4D est une initiative dirigée par l’Afrique, créée en partenariat avec le Centre de la politique sur le climat pour l’Afrique (ACPC) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie (AMCOMET), l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le Cadre mondial pour les services climatologiques (CMSC) et le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC).

Cette initiative est le résultat de la Conférence africaine sur le climat de 2013 (ACC-2013), qui s’est tenue à Arusha, en Tanzanie, et vise à renforcer les liens entre la recherche scientifique sur le climat et les besoins en information climatologique pour appuyer la planification du développement dans les secteurs clés du développement sur le continent.

Après la mise en place des organes directeurs de la CR4D, du Conseil de surveillance (OB), du Comité consultatif scientifique (SAC), de la plate-forme de collaboration institutionnelle (ICP) et du secrétariat hébergé par l’ACPC, la CEA s’est associée à l’Académie africaine des sciences (AAS) pour la mise en œuvre et la gestion des subventions de recherche de la CR4D.

Vera Songwe, la Secrétaire exécutive de la CEA, cité par la presse a déclaré que ce programme permettrait à l’Afrique de constituer un vaste bassin de jeunes scientifiques capables de mener des recherches susceptibles de fournir des données probantes à pour appuyer les politiques de développement.

Elle a déclaré que cela faciliterait également la planification d’une économie intelligente pour assurer un développement durable en Afrique.

L’Ethiopie invitée à désigner le nom de sa découverte astronomique

L’Union astronomique internationale (UAI) a invité l’Ethiopie à donner un nom à sa récente découverte astronomique.« Les numéros de code de l’objet sont HD 16175 et HD 16175 B », a indiqué mercredi le bureau du Premier ministre éthiopien  dans un communiqué.

Il a invité tous les services gouvernementaux, les entreprises privées, les institutions religieuses, les partis politiques, les établissements d’enseignement à tous les niveaux, les universitaires ainsi que les Éthiopiens et les ressortissants étrangers d’origine éthiopienne à participer à la désignation de l’objet par téléphone au numéro 920.

L’Éthiopie a récemment adhéré à l’Union astronomique internationale.

Exonération des droits de douanes sur les équipements de réception de la TNT (Gouvernement)

Le gouvernement ivoirien a décidé, mercredi, de l’exonération des droits de douanes et de taxes sur la valeur ajoutée (TVA), des appareils nécessaires à la réception de la Télévision numérique terrestre (TNT). « Le processus de migration en cours vers la TNT et  l’extension définitif du système  en vigueur de diffusion analogique fixé au 17 juin 2020 par l’Union internationale des télécommunications(UIT) invitent les ménages, l’obligation d’acquérir les équipements adaptés  à la réception du signal en remplacement des analogiques actuels », a expliqué au terme du Conseil des ministres hebdomadaire, le ministre de la communication et des médias, Sidi Touré, également porte-parole du gouvernement.

Ainsi, «  en vue de faciliter aux ménages l’acquisition d’équipements adaptés à la réception du signal de la Télévision Numérique Terrestre à des prix abordables, le Conseil a décidé de l’exonération des droits de douanes et de la TVA sur les décodeurs et les antennes nécessaires à la réception du signal de la TNT diffusée à partir de la Côte d’Ivoire ».

M. Touré, a rappelé que la Côte d’Ivoire « ayant souscrit à la démarche de réception  du signal analytique de migration vers la TNT ».

« Il fait l’effort d’exonérer ces différents appareillage pour un accès à moindre coût de la TNT », ajoute Sidi Touré.

« Pour cette migration, il va falloir acquérir  des instruments tels que les décodeurs, les antennes pour ne pas rester en marge de la démarche qui a été entreprise dans la sous-région », a conclu le porte-parole du gouvernement.

Le Centre national de la télévision numérique a été inauguré, en février à Abidjan, par le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, donnant ainsi un coup d’accélérateur au processus de libéralisation de l’espace audiovisuel avec le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT).

Côte d’Ivoire/Cybercriminalité: 2860 plaintes enregistrées en 2018 pour un préjudice de 5,595 milliards FCFA

La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) de Côte d’Ivoire a enregistré en 2018 quelque 2860 plaintes pour un préjudice estimé de 5,595 milliards FCFA, a appris APA, lundi à Abidjan, au cours d’une cérémonie de présentation du bilan des activités de cette structure et ses perspectives en 2019.«Au cours de l’année 2018, dans son activité de répression, la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité a enregistré 2860 plaintes pour un préjudice estimé à 5 595 075 980 FCFA», a déclaré responsable de la PLCC, le Commissaire Mamadou Fofana, ajoutant que « 89 personnes ont été interpellées dont 73 déférées devant les juridictions compétentes».

Poursuivant, l’officier de police a précisé que 60% des plaignants sont des hommes, contre 36 % qui sont des femmes et 4% des entreprises, 88% de ces victimes ont plus de 26 ans ».

« Ces victimes sont des personnes âgées en moyenne de 40 ans et de classe sociale moyenne qui ont eu une trop grande confiance au monde virtuel », a-t-il expliqué en présence du directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou et du Commissaire Yaya Doumbia, Sous-directeur de la Direction de l’informatique et des traces technologiques  (DITT).

Toujours selon le Commissaire Fofana, 92% des personnes déférées devant les juridictions compétentes sont des hommes et 63% ont entre 18 et 27 ans, quand 37% sont des élèves et des étudiants, et 19% sont des sans-emplois.  

« Ces criminels sont des jeunes âgés en moyenne de 24 ans qui ont connu une scolarité difficile ou une déscolarisation depuis la classe de 3è », a-t-il encore poursuivi, imputant le comportement de ces criminels  à  la pauvreté et au chômage.

En 2018, les types d’arnaque les plus récurrents ont été en première position, la fraude sur le porte-monnaie électronique, en deuxième position l’usurpation d’identité et en troisième position les atteintes à l’image et à l’honneur.

Concernant la fraude sur le porte-monnaie électronique, deux procédés sont utilisés par les cybercriminels. Le premier procédé est l’arnaque par l’ingénierie sociale. Le second procédé est appelé le SIM swap. Pour ce type d’arnaque, la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité a enregistré 538 plaintes pour un préjudice estimé à 257 905 471 FCFA.

Pour le second type d’arnaque, il s’agit de l’usurpation d’identité.  Cette arnaque consiste pour le cybercriminel à usurper l’identité d’une personne physique ou morale pour commettre son forfait.  Et pour ce type d’arnaque, en 2018, la Plateforme a enregistré 407 plaintes pour un préjudice estimé à 295 368 722 FCFA.

Le troisième type d’arnaque est relatif à l’atteinte à l’image et à l’honneur. Il concerne les menaces, les diffamations, l’incitation à la haine, l’apologie du terrorisme via internet, a encore expliqué le Commissaire Mamadou Fofana, soulignant que ces chiffres ont une tendance baissière par rapport à 2017.

Pour ce type d’arnaque, la Plateforme a enregistré 374 plaintes pour un préjudice estimé à 23 784 135 FCFA.

Au titre des activités de prévention,  la Plateforme a effectué 38 publications sur son site internet en 2018, sa page facebook comptait 116 172 abonnés. Elle a également à son actif 3152 étudiants sensibilisés à travers 21 ateliers, et 917 agents de banques, des policiers et des gendarmes formés à travers  sept sessions de formation.

Pour 2019, la Plateforme entend prévenir et renforcer la capacité de résilience des populations face à la cybercriminalité par l’organisation d’une campagne nationale de lutte contre la criminalité. Un séminaire de formation sur les mécanismes de répression en matière de cybercriminalité est également prévu.

La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité a été créée en 2011 par un accord entre le ministère ivoirien de l’Intérieur et l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), devenue l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI). Son objectif est la mise en place d’un cadre de coopération pour la lutte contre la cybercriminalité.

Elle a entre autres pour missions d’effectuer des enquêtes judiciaires portant sur les infractions visant ou utilisant des systèmes informatiques, et portant également sur les modes de traitement, de stockage et de transmission de l’information, d’apporter son assistance technique aux services de Police et aux services connexes chargés de l’application de la loi lors des enquêtes judiciaires.

La PLCC vise également à contribuer à la mise en place de moyens techniques et au développement de l’expertise pour l’examen et le traçage des systèmes d’information, et notamment l’audit et l’autopsie des disques durs d’ordinateurs, des téléphones et des autres médias de stockage et de traitement de l’information.

Elle est composée d’enquêteurs, d’ingénieurs, et techniciens de la DITT, de la Direction de la Police économique et financière (DPEF) et de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI).

Côte d’Ivoire: hausse de 7,2% des tarifications des services mobile money

Une augmentation de 7,2% des tarifications de l’ensemble des services mobile money en Côte d’Ivoire est entrée en vigueur ce lundi 25 février 2019, a appris APA auprès des opérateurs du secteur.La modification tarifaire porte sur les offres de base, notamment le retrait d’argent, le transfert d’argent vers les abonnés du même réseau, le transfert vers les autres réseaux, le transfert international et les services auprès des partenaires. 

Selon une note d’un opérateur de téléphonie mobile, « l’annexe fiscale 2019 impose aux opérateurs de Mobile Money une taxe de 7,2% sur leur chiffre d’affaire », ce qui motive ce présent «réajustement » de tarifs sur leurs services.

L’activité de transfert d’argent connaît un essor en Côte d’Ivoire. Partout dans le pays, les entreprises de transfert de fonds et leurs intermédiaires offrent aux populations des services de transfert d’argent via leurs plates-formes ou le téléphone mobile. 

Les transferts d’argent génèrent un montant de transactions estimé à plusieurs milliards Fcfa, mais l’imposition demeure encore en deçà du potentiel escompté par l’administration fiscale qui éprouve des difficultés à appréhender le volume réel des transferts d’argent effectué par mobile money.  

Orange, Mtn et Moov sont les trois opérateurs qui se partagent les réseaux de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire avec plus de 30 millions d’abonnés au 30 juin 2017, selon l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI).

Une étude préconise une collaboration entre les Think Tanks sénégalais

Pour mieux influencer sur les politiques publiques, les Think Tanks évoluant au Sénégal et dont le nombre de chercheurs pour la plupart varie de 4 à 15 doivent collaborer, selon une étude sur la cartographie des Think Tanks en activité au Sénégal restituée mardi à Dakar.« La plupart de la quinzaine de Think Tanks étudiées (sur les 30 initialement visées) ont un nombre de chercheurs variant de 4 à 15. Ce qui est peu pour pouvoir influencer sur les politiques publiques. D’où la nécessité de mutualiser les forces et les moyens des Think Tanks. Nos structures doivent davantage collaborer », indique l’étude de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) dont APA a obtenu une copie.

Su les 15 Think Tanks étudiées, l’essentiel a été créé à partir des années 2000. Deux sont installés à l’université de Thiès, deux à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et 11 à Dakar.

«Parmi ces Think Tanks, sept sont indépendants, 5 sont affiliés aux universités, deux sont pro-gouvernementaux et un est quasi-gouvernemental. Ils interviennent dans des domaines variés, dont l’économie, l’agriculture au sens large, les ressources naturelles/environnement, le développement rural, politiques publiques, l’éducation et la santé, la pauvreté, le genre et l’équité, la démocratie », détaille l’étude, soulignant que cette diversité des thématiques de recherche peut servir de base de collaboration entre les Think Tanks.

Les atouts des Think Tanks sénégalais sont l’expérience diversifiée, l’expertise avérée dans leurs domaines et les bonnes connaissances des politiques, entre autres, alors que les contraintes ont pour noms, l’insuffisance de ressources financières, l’insuffisance des chercheurs.

« C’est pourquoi, l’idée de création du réseau des Think Tanks est bien accueillie par tous les responsables des structures rencontrées. Ainsi, veulent-ils favoriser la collaboration, définir les règles et les méthodes, favoriser la production. Mais il faut une démarche progressive », conclut l’étude sur la cartographie des Think Tanks en activité au Sénégal.

Près de 5000 élèves mauritaniens participent aux olympiades scientifiques

Au total, 4.700 élèves des classes des classes de 4ème et 7ème scientifiques du cycle secondaire participent aux olympiades des matières scientifiques qui ont débuté dimanche en Mauritanie, a constaté APA.Les concurrents sont en compétition pour l’obtention du Prix du Président de la République dans les disciplines scientifiques, à savoir les sciences naturelles, la physique, la chimie et les mathématiques.

Les olympiades se déroulent en trois étapes, dont la première concerne tous élèves des 4ème et 7ème scientifiques du secondaire, alors que la deuxième est ouverte seulement à 50% des participants à la première étape ayant obtenu au moins cinq points.

Quant à la troisième étape, elle est exclusivement réservée aux candidats ayant obtenu plus de cinq points, y compris les trois premiers des 4ème et 7eme années dans lesdites matières, sachant que chaque compétiteur ne peut participer qu’à une seule discipline.

Il s’agit d’offrir l’opportunité à l’émulation positive entre les élèves et, partant, de permettre d’améliorer leur niveau d’études dans les domaines scientifiques, a expliqué le secrétaire général par intérim du ministère mauritanien de l’Education nationale, Mahmouden El Ghadi El Adel.

Il a ajouté, dans une déclaration lors d’une visite dans les salles d’examen, que l’organisation d’une telle compétition s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir les disciplines scientifiques et à stimuler le génie créateur des candidats afin de mieux les préparer scientifiquement aux exigences de la mondialisation.

Ces olympiades se déroulent aussi simultanément dans tous les chefs-lieux des wilayas (provinces administratives) du pays.

Un ivoirien propose la science mutationnelle pour le développement de l’Afrique

La science mutationnelle a été présentée, samedi à Abidjan, par son inventeur, Emmanuel Kouassi, comme un canal de développement de l’Afrique via l’éducation.La science mutationnelle est une «science du développement personnel », définit Emmanuel Kouassi, le promoteur de cette science, par  ailleurs président fondateur de la Z-Fondation. M. Kouassi veut humblement participer « à atteindre l’objectif de développer l’Afrique par une étude de qualité ».

« La science mutationnelle est un ensemble de connaissance et de systèmes qui décrivent l’essence de la vie et du monde par des jeux de codes », a souligné Emmanuel Kouassi qui a entamé une collaboration avec la Direction de la vie cultuelle au ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

« Ses grandes parties que sont le décodage, la description  et la transcription sont des exercices capables de perfectionner l’intelligence de tout un chacun et de donner une nouvelle vision pour un développement», a-t-il expliqué.

Poursuivant, il a fait remarquer que le produit, «Recréation» est un programme extrascolaire  qui se pratique pendant les temps de pause des élèves. Il vise à développer la mémoire, la recherche rapide, l’analyse, l’imagination et susciter le goût de l’apprentissage.

La Z-Fondation qui a été créée en janvier 2015 par Emmanuel Kouassi pour apporter « un nouveau souffle à l’éducation en transmettant l’essentiel de la science mutationnelle » organisera le 15 décembre prochain à Abidjan, un dîner en vue de présenter aux autorités du pays, cette science mutationnelle.

Lancement à Abidjan d’une bibliothèque numérique pour la lutte contre le SIDA

Une bibliothèque communautaire dénommée «Fo sciencer» et une plateforme ludique «End TB» dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA et la tuberculose ont été présentées, lundi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon Dr Offia-Coulibaly Madiarra, Directrice Exécutive de l’ONG de lutte contre le SIDA, Alliance Côte d’Ivoire, «Fo sciencer» inspiré de l’argot ivoirien le «nouchi»,  «permettra de fournir des données et informations  accessibles en un seul point  en vue d’améliorer  les programmes  en cours et soutenir les initiatives de documentation des bonnes pratiques».

«Nous avons pu référencer plus de 4000 articles scientifiques dans le domaine du VIH et environ 260 dans le cadre de la tuberculose », a indiqué Mme Coulibaly.

Poursuivant la Directrice a fait remarquera qu’à travers cet outil, «nous voulons promouvoir la valorisation et la capitalisation de la contribution des communautaires aux réponses nationales contre le VIH/SIDA et la tuberculose ».

 La Première conseillère  de l’Ambassade de  France en Côte d’Ivoire qui soutien ce projet, Annick Etienne Dienner, a salué la « contribution très importante des acteurs communautaires  dans la lutte contre le VIH /SIDA et la tuberculose ».

«Ainsi  la mise en œuvre du projet (…) permettra d’assurer une utilisation efficiente et efficace de nos communautaires », a précisé l’émissaire de l’Etat français.

 Au niveau de la tutelle,  le Directeur général adjoint  de la santé, chargé de l’hygiène, Dr Blaise Koné a salué  «  une initiative novatrice qui vient en complément  au programme de lutte contre le SIDA  et la tuberculose financé par le Fonds mondial en Côte d’Ivoire», ajoutant que cela constitue une première   dans la sous-région et même en Afrique.

La Côte d’Ivoire constitue l’un des pays les plus touchés par l‘épidémie du VIH SIDA en Afrique de l’ouest  avec une prévalence moyenne de 3,7%, et concentrée  dans les populations clés avec des prévalences de 11,4%, 11 ,6% et 9,5 % respectivement  chez les professionnels du sexe, les hommes ayants des rapports sexuels avec d’autres hommes et les usagers de la drogue.

Au niveau de la tuberculose, elle est un problème de santé publique avec une prévalence de 215 cas pour 100 000 habitants. La Journée mondiale de lutte contre le SIDA consacrée à la sensibilisation de pour l’élimination de cette pandémie organisée tous les 1ᵉʳ décembre.

Début des festivités du cinquantenaire de l’école vétérinaire de Dakar

Les festivités du cinquantenaire de l’Ecole Inter Etats des Sciences et Médecine Vétérinaire (EISMV) de Dakar ont démarré, lundi, a appris APA auprès des organisateurs.Axée sur le thème « Approches innovantes de transformation du secteur de l’élevage pour nourrir sainement l’Afrique », la célébration du cinquantenaire de l’EISMV prendra fin ce 30 novembre. Au programme, il y a des conférences scientifiques, un salon-exposition et une Assemblée générale de l’association des diplômés de l’EISMV, rapporte un document de presse reçu à APA.

« Le jubilé du cinquantième anniversaire de l’EISMV vise à élargir la visibilité de l’institution et son savoir-faire, tout en s’ouvrant aux innovations scientifiques et technologiques susceptibles d’apporter des réponses aux enjeux d’aujourd’hui et de relever les défis de demain dans la quête d’un développement durable de l’élevage et la santé publique », poursuit notre source.

Les résultats attendus de la manifestation sont, entre autres, la création d’un cadre d’échange et de partage d’information entre les responsables d’établissement vétérinaires, la mise en place d’une stratégie de dynamisation et de meilleur fonctionnement de l’Association des diplômés de l’EISMV.

Un projet de recherche géophysique lancé en guinée

Le ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba a lancé, vendredi à Conakry, le projet pilote d’exploration et de prospection des métaux précieux, dont les résultats doivent aider les géologues dans la vérification de certains indices.Ce projet pilote qui couvre 500 km2 permettra d’obtenir des données géographiques à l’échelle de 1/25000. Selon le ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba, les résultats de ce projet, ainsi que de ceux qui suivront, permettront d’affiner les informations qui seront incessamment livrées par AMTEC au titre de la recherche géophysique sur l’ensemble du territoire. 

« Les données géo-spatiales à l’échelle de 1/100000, ainsi que les données géo-scientifiques adaptées à la même échelle, nous permettront d’avoir une base exhaustive d’informations utiles pour plusieurs secteurs socio-économiques de notre pays », a indiqué le ministre.

Il a rappelé que le dernier projet de recherche géophysique réalisé avec l’appui de la Banque mondiale date de 20 ans, « alors que l’Etat guinéen n’a pas réalisé de recherche géophysique interne depuis 40 ans ».

Pour ce projet qui sera mené par les cadres du ministère des Mines, c’est le Bureau de Recherche Géologique et Minière de France qui a été recruté pour apporter une assistance technique permettant d’assurer une supervision.

Ce projet, financé par le gouvernement guinéen à hauteur de 885 342 dollars, se déroulera sur une période de 16 mois.

Le Maroc lance le satellite Mohammed VI-B

Le satellite Mohammed VI-B a été lancé avec succès dans la nuit du mardi au mercredi 21 novembre 2018 à partir de la base spatiale de Kourou en Guyane française, selon les séquences télévisées retransmises en direct depuis la capitale marocaine Rabat.Cet engin spatial, qui entre dans le cadre du programme spatial décidé par le Roi Mohammed VI, est un satellite civil piloté depuis le Maroc et doté d’une très haute définition technologique et capable de prendre en moins de 24 heures des clichés d’une résolution allant jusqu’à 70 cm.

A usage civil, le satellite Mohammed Vl-A, qui sera lancé un peu plus d’une année après la mise en orbite, le 8 novembre 2017, du Satellite Mohammed VI-A, servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles et au suivi des évolutions environnementales et de la désertification.

Mohammed VI-B, dont le maître d’œuvre est Thales Alenia Space, et Airbus en tant que co-responsable, sera complémentaire du premier, Mohammed VI-A, en ceci qu’ils permettront « une couverture plus rapide des zones d’intérêt », est-il encore écrit.

Ce projet est le fruit d’une coopération « sérieuse » et « exemplaire » entre le Maroc et la France, a affirmé M. Karim Tajmouti, Directeur général de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie.

Pesant environ 1110 kilogrammes, le satellite a été conçu par le consortium Franco-Italien Thales Alenia Space en tant que mandataire et les Français Airbus Defence & Space. Lancé par une fusée du spécialiste italien Vega, il permet également une meilleure observation du territoire, en matière de surveillance de l’environnement, de maîtrise et d’anticipation des feux de forêts, de gestion des ressources forestières et de prospection des eaux, d’expansion urbanistique, et d’élaboration des tracés routiers et ferrés.

Ce nouvel outil de surveillance sera placé sur la même orbite que le premier dispositif, soit à près de 700 kilomètres au dessus de la Terre

Les satellites Mohammed VI – A et B seront complémentaires et permettront d’assurer une couverture plus rapide des zones d’intérêts communs.

Un officiel sénégalais explique les causes de la désaffection des jeunes pour les sciences

Le professeur Olivier Sagna, Directeur des études et de la coopération au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a expliqué, mercredi à Dakar, les causes de la désaffection des jeunes pour la science.« Les sciences sont souvent présentées par les enseignants qui devaient faire leur promotion comme quelque chose de difficile, quelque chose d’ésotérique. Dans une salle de classe, les enseignants sont tendant à s’intéresser uniquement aux élèves qui comprennent d’emblée et ceux qui ne comprennent pas on leur dit en quelque sorte qu’ils sont imperméables aux sciences. Et cela contribue à cette désaffection pour les sciences», a expliqué le professeur Sagna.

Il s’exprimait lors de la célébration de l’édition 2018 de la Journée mondiale de la science sous le thème : « La science : un droit humain »

Poursuivant son argumentaire, il a souligné que l’enseignement des sciences demande beaucoup de moyens  matériels dont des laboratoires bien équipés.

Pour faire la promotion de la science, Olivier Sagna a souligné que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est en train de construire la cité du savoir à Diamniadio où, il va y avoir une médiathèque, un arborétum, bref toute une série d’activités liées à la promotion de la culture scientifique et technique.

« La semaine dernière on a lancé la stratégie nationale de la promotion de la culture scientifique », a-t-il rappelé.

Maroc : Inauguration du premier datacenter universitaire à Rabat

Le Centre national de la recherche scientifique et technique (CNERST) s’est doté d’un datacenter universitaire, le premier à l’échelle nationale, destiné à offrir aux établissements de l’enseignement des capacités de calcul et de stockage de haute performance.Ce datacenter High-performance computing (HPC) héberge plusieurs applications scientifiques relatives aux différents domaines et disciplines de recherche.

Les applications hébergées par le nouveau centre peuvent être utilisées d’une façon mutualisée et à distance par l’ensemble des chercheurs marocains. La solution mise en place dans le HPC est dotée d’une suite logicielle qui permet la gestion des calculs exécutés sur la plateforme avec des mécanismes d’optimisation et de gestion efficace.

Le CNRST envisage en outre la possibilité de donner l’accès à ce datacenter aux chercheurs issus des pays africains amis du Maroc.

Ouverture à Cotonou d’une réunion des Académies africaines de sciences

La quatorzième réunion annuelle des Académies africaines de sciences s’est ouverte, lundi dans la capitale béninoise, et sera le cadre d’échanges « de haut niveau », jusqu’à vendredi prochain, sur des questions de développement concernant le continent et en rapport direct avec la science, a constaté APA.Il sera notamment question pour les participants de discuter des problématiques de développement concernant les pays africains afin de permettre aux académies scientifiques de jouer pleinement leur rôle de conseil auprès des pouvoirs publics et acteurs du secteur privé du continent.

Le Bénin prenant le relais du Nigéria pour l’organisation de cette rencontre, le président de l’Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (Ansalb), Hounkonnou Norbert, se réjouit ainsi de ce fait et estime qu’elle « est une première pour la jeune académie béninoise ».

« Cette confiance faite au Bénin résulte d’une reconnaissance de la qualité des hommes de son académie et aussi, de la marque du bon fonctionnement de cette académie qui est ainsi mise en exergue. Notre pays a la chance d’avoir en son sein d’éminentes personnalités dont les mérites ont été reconnus à l’international », a-t-il déclaré, avant de souligner que son institution a pour mission principale de promouvoir le développement humain global et durable par les sciences, les arts et les lettres.

Côte d’Ivoire : une dématérialisation de la facture d’eau annoncée

La Société distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) a en projet la dématérialisation de la facture d’eau qui est jusque-là émise sur support papier, a appris APA, vendredi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Cette annonce a été faite par le Directeur général adjoint chargé du pôle technique à la SODECI,  Vénance Descord Yoboué, lors d’un panel de la 3è édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (SIA 2018) qui se déroule depuis jeudi dans la capitale économique ivoirienne, autour du thème, « penser l’aménagement du territoire en intégrant les réseaux intelligents » .

 «Demain avec le développement des nouveaux modes de paiements et l’introduction de l’intelligence  dans la gestion de nos réseaux, les factures  vont être dématérialisées c’est-à-dire qu’il n’aura plus de support papier », a annoncé  M. Yoboué.

Expliquant ce projet face à la presse, il a précisé que « le montant de la facture et l’ensemble   des éléments qui sont attachés à cette facture seront un fichier informatique qui va être donné  directement à l’abonné sur son Smartphone».

« Aujourd’hui, nous sommes en train de faire le développement parce qu’il faut convertir l’ensemble des fichiers. Nous avons en projet de mettre en place un pilote, et puis dans le courant de l’année 2019 si nous avons l’accord de notre tutelle, nous allons généraliser cela », a-t-il encore expliqué.

Cette nouvelle donne va engendrer de nouveaux emplois, selon le Directeur général adjoint de la SODECI.

«En dématérialisant, on va créer de nouveaux emplois et ce seront des emplois à forte valeur ajoutée. Avant, il fallait marcher pour aller relever un compteur. Aujourd’hui on n’a plus besoin de ce métier », a ajouté M. Yoboué, rassurant qu’avec le développement de nouveaux métiers, le personnel actuel de la SODECI recevra de «nouvelles compétences» pour notamment les «compteurs intelligents».

Annuellement, la SODECI distribue à peu près  250 millions de m3 d’eau sur tout le terroir national en zone urbaine dont 160 millions de m3 sur Abidjan, la capitale économique du pays.

Le SIA, autrefois appelé « Route Expo », regroupe aujourd’hui des professionnels de quatre grands  secteurs d’exposition que sont les infrastructures routières, les  infrastructures de réseaux électriques, les infrastructures d’eau  potable et d’assainissement ainsi que les infrastructures de  télécommunications. 

Cette plateforme qui se déroule chaque deux ans, réunit les acteurs de la chaîne de valeur des  infrastructures. Elle a lieu sur le futur parc d’exposition, situé sur  la route de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, à  Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.

Ouverture à Abidjan du Forum annuel des organismes africains de financement de la recherche

Le Forum annuel des organismes africains de financement de la recherche, s’est ouvert lundi soir à Abidjan, autour du thème: « Nouvelles approches pour le financement de la recherche en Afrique », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La rencontre d’Abidjan est la première en Afrique de l’Ouest. Elle  réunit, du 5 au 9 novembre 2018, les organismes de financement de la  recherche, les représentants des institutions internationales et du  secteur privé, ainsi que les partenaires au développement.  

Le  ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche  scientifique, Albert Toikeusse Mabri,  qui a procédé à l’ouverture des  assises, a fait observer que « le financement régulier et pérenne de la  recherche demeure une priorité et un défi à relever pour les pays  africains en général ». 

Il a invité les  participants, à travers le thème qui selon lui est d’actualité, à «  identifier de nouvelles approches pour le financement de la recherche et  de l’innovation technique en Afrique ». Et ce, en vue de la promotion  de la recherche sur le continent. 

Ce forum se  tient avec l’appui de l’Initiative des Conseils subventionnaires de la  recherche en Afrique subsaharienne qui regroupe 16 pays dont l’Afrique du Sud. Il vise à renforcer les capacités des organismes de financement de  la recherche en Afrique subsaharienne pour mieux gérer la recherche. 

Ce forum  a en outre pour but d’aider les administrateurs de recherche à  concevoir des programmes de recherche fondés sur des indicateurs solides  et fiables, de promouvoir l’échange d’expériences entre le secteur  privé africain et la recherche, puis de renforcer le partenariat entre  les organismes de financement de la recherche en Afrique. 

La  rencontre se tient également en partenariat avec le Fonds national pour  la recherche de l’Afrique du Sud. Une série d’événements majeurs est  d’ailleurs prévue durant ces cinq jours, entre autre le Meeting de  l’alliance des universités et des centres de recherche d’Afrique.

Il  est aussi prévu au menu, des exposés du Conseil mondial de la recherche  sur des approches de financement de la recherche, ainsi qu’un symposium  sur l’énergie solaire et une cérémonie de célébration des meilleures  jeunes filles scientifiques de Côte d’Ivoire.

Le financement de la recherche est assuré en Côte d’Ivoire par le  Programme national d’appui stratégique à la recherche scientifique  (Pasres), fruit de la coopération avec la Suisse, ainsi que le Fonds  interprofessionnel pour la recherche et le Conseil agricole (Firca) qui  vise les questions agronomiques.  

L’Etat  ivoirien a en outre mis en place, avec l’appui du Pasres, un Fonds  national pour la science, la technologie et l’innovation, permettant de  doter la Côte d’Ivoire d’un nouvel organisme de financement de la  recherche scientifique et de l’innovation technologique. 

M.  Mabri a remercié le Conseil mondial de la recherche, qui prend une part  active à ce forum, de même que les représentants des organismes de  financement de l’Allemagne, du Brésil et de l’Argentine qui sont venus à  la rencontre d’Abidjan.

Son ministère,  dira-t-il, a signé il y a quelques jours, un partenariat avec une  université aux États-Unis en vue d’engager le Programme des médicaments  pour tous, un projet qui vise à travers la recherche à réduire les coûts  des médicaments en Côte d’Ivoire.   

La Côte  d’Ivoire est à travers le Programme d’appui stratégique à la recherche  scientifique (Pasres), membre du Conseil mondial de la recherche depuis  mai 2018.  

Des chercheurs recommandent un observatoire de l’environnement en Côte d’Ivoire

Des chercheurs ont recommandé, mardi à Abidjan, la mise place d’un observatoire de l’environnement incluant la gestion des pesticides en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Deux recommandations essentielles ont été retenues à l’issue de la première édition des journées scientifiques sur les pesticides. Il s’agit de la mise en place d’un observatoire de l’environnement incluant la gestion des pesticides et la mise en place du groupe ivoirien de réflexion et d’étude sur les pesticides», a déclaré  Pr Dongo Kouassi.

Il restituait le rapport général de la première édition de ces  journées scientifiques sur les pesticides en Côte d’Ivoire qui a réuni pendant 48 heures plus de 350 participants dont des scientifiques, des chercheurs, des agriculteurs et  des industriels phytosanitaires.

 Ce colloque organisé autour du thème « Utilisation des pesticides en Afrique : état des lieux et perspectives de réduction des produits de synthèse » a été initié par le Projet  de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) mis en œuvre depuis 2016 pour cinq ans. 

L’objectif de ce projet est d’améliorer notamment la gestion des pesticides obsolètes et déchets associés en Côte d’Ivoire qui constituent une véritable menace pour la santé et l’environnement.

 De ce fait, ce projet ambitionne de promouvoir une gestion rationnelle des pesticides en Côte d’Ivoire où environ 4000 tonnes de ces produits frauduleux entrent chaque année.

 « Les conclusions de ces assises vont nous conduire vers une protection réelle de la santé de nos populations et de l’environnement », a affirmé Pr Gustave Bédi dans un discours de clôture de ces journées scientifiques au nom du ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable.

Quatre conférences en session plénière et quatre sessions de communications orales ont notamment meublé ces assises. Plusieurs thèmes dont  « l’impact des pesticides sur l’environnement et la santé» et « les alternatives aux pesticides de synthèse», ont été débattus par les participants.

Les organismes africains de financement de la recherche en conclave à Abidjan

A l’initiative du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (PASRES), la Côte d’Ivoire abritera, du 5 au 9 novembre, le Forum annuel des organismes de financement de la recherche, a annoncé, mardi, Dr Sangaré Yaya, le Secrétaire Exécutif du programme.Dr Sangaré qui animait un point-presse de présentation du Forum a  fait remarquer l’honneur fait à la Côte d’Ivoire, « premier pays  francophone à abriter cette rencontre». Au cours de la semaine, a-t-il relaté, une série d’événements meublera  le forum.

 Il  s’agit « du meeting de l’Alliance des universités et centre de  recherche africains (ARUA), de la Rencontre régionale Afrique du Conseil  mondial de la recherche (GRC), du Forum annuel de l’initiative des  conseils subventionnaires de la recherche en Afrique subsaharienne  (SGCI), un symposium sur l’énergie solaire et une cérémonie de  célébration des meilleures jeunes filles scientifiques de Côte  d’Ivoire», a indiqué Dr Sangaré Yaya.

Pour  cette année, le thème du Forum du SGCI s’articule autour des «  Nouvelles approches du financement de la recherche et l’innovation en  Afrique».

«Dans  le contexte actuel où les ressources publiques allouées par les  gouvernants africains au financement de la recherche s’avèrent   insuffisantes, il est opportun de travailler ensemble à explorer de  nouvelles approches de financement de recherche en Afrique», a insisté  Dr Sangaré.

Concernant le symposium sur l’énergie  solaire, le secrétaire exécutif du PASRES a soutenu que « ses résultats  pourraient aider l’Afrique en général et la Côte d’Ivoire en particulier  à prendre des décisions pour une meilleure exploitation de notre  potentiel énergétique solaire ».

L’organisation  de ce forum bénéficie du soutien technique et financier du Canada, du  Royaume-Uni, de la Suède et de l’Afrique du Sud à travers la National  Research Fondation (NRF), le plus important fonds sur le continent  africain.

Le PASRES est un programme de soutien  à la Recherche scientifique, fruit de la coopération ivoiro-suisse, mis  en place le 15 juin 2007 et a démarré ses activités en 2008.

De  sa création à ce jour, le PASRES a financé 199 projets de recherche et  contribué à la soutenance de 58 thèses de doctorat. Il a, également,  alloué des bourses à un nombre important d’Enseignants-chercheurs, de  Chercheurs et de Doctorants des universités et centres de recherche de  la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: 4000 tonnes de pesticides frauduleux entrent dans le pays chaque année (Ministre)

Quelque 4000 tonnes de pesticides frauduleux entrent sur le territoire ivoirien chaque année, a révélé lundi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka.« Les pesticides,  en nous permettant d’avoir des productions florissantes ne sont pas moins nuisibles pour notre santé. Il y a 4000 tonnes de pesticides frauduleux qui entrent sur le territoire ivoirien chaque année », a déploré Pr Séka Séka qui s’exprimait à la faveur de la cérémonie d’ouverture de la première édition des journées scientifiques sur les pesticides en Côte d’Ivoire organisée par le Projet de gestion des pesticides en Côte d’Ivoire ( PROGEP-CI).

Ce colloque organisé autour du thème « Utilisation des pesticides en Afrique : état des lieux et perspectives de réduction des produits de synthèse », a notamment pour objectif de faire l’état des lieux des acteurs de la recherche ainsi que les résultats obtenus en Côte d’Ivoire et dans certaines régions d’Afrique.

Poursuivant, M. Séka a également fait remarquer que les pesticides frauduleux sont un véritable « danger» pour la santé et l’environnement, exprimant sa foi en ce que « les éminents scientifiques présents à ces assises aideront notre pays à relever ce défi de la gestion des pesticides ».

Avant lui, Léon Oka, le représentant du président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, a estimé que l’utilisation inappropriée des pesticides entraîne des coûts supplémentaires pour les agriculteurs.

 « Ce colloque favorisera les synergies d’actions et les partages d’expériences entre les chercheurs sur le cycle de vie des pesticides», a indiqué M. Oka.

Pour sa part,  le président du Comité d’organisation de cette première édition des journées scientifiques sur les pesticides, Pr Joseph Ipou,  a soutenu que la problématique des pesticides est une question de « bonne gouvernance».

Par ailleurs, il a passé en revue  les conséquences néfastes des pesticides obsolètes sur la santé et l’environnement. Environ 6000 dépôts de pesticides ont été répertoriés en Côte d’Ivoire dont 57% ont été visités à la faveur d’un inventaire qui est en cours, a fait savoir Pr Ipou.

Cette opération qui devra prendre fin en décembre prochain, a-t-il ajouté, permettra de dresser une base de données nationales des pesticides.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les pesticides frauduleux cause la mort de 250.000 personnes par an dans le monde. Des conférences thématiques et plusieurs communications orales, animées par des  experts, sont entre autres des activités au menu de ces assises qui s’achèveront mardi.

Ces communications porteront également sur les alternatives aux pesticides de synthèse, l’impact socioéconomique des pesticides et l’impact des pesticides sur la santé et l’environnement. Le PROGEP-CI, initiateur de ces journées scientifique sur les pesticides, mis en œuvre pour 5 ans en Côte d’Ivoire ( 2016-2021), a principalement pour objectif d’améliorer la gestion des pesticides obsolètes et déchets associés dans le pays par la promotion d’une gestion rationnelle des pesticides tout au long de leur cycliste de vie.

Plus de 300 diplômés d’une école régionale des TIC d’Abidjan reçoivent leur parchemin

Plus de 300 étudiants en fin de cycle de Licence 3 et Master 2, des promotions de 2015 à 2017, de l’École supérieure africaine des TIC (Esatic, publique) d’Abidjan, ont reçu jeudi leur parchemin en présence du vice-président ivoirien, Kablan Duncan.Avec un taux de réussite scolaire de « 73% en 2013 à 90% en 2018 »,  l’Esatic se positionne comme une grande école d’excellence.  L’établissement a formé au terme des six premières années « 266 diplômés  en Licence générale et Licence professionnelle, et 54 étudiants de  Master ».

L’école a aussi formé « 14 étudiants  en Mastère spécialisé et quatre docteurs ». Concernant la formation  continue, elle a assuré la formation et le renforcement des capacités de  plus de 1.100 cadres, principalement du secteur privé.

Dans  l’optique d’avoir « des cadres et des ingénieurs compétents et surtout  bien formés », le gouvernement ivoirien a créé cette grande école  publique spécialisée dans les TIC, dans les domaines de réseaux et de la  cyber sécurité, a fait savoir le ministre de l’Économie numérique et de  la poste, Isaac Dé.  

Il s’est réjoui de ce  que « cette école, après quelques années seulement de fonctionnement est  devenue un centre d’excellence de l’UIT en cyber sécurité, grâce à une  équipe dévouée et dynamique d’enseignants et enseignants-chercheurs  recrutés parmi les meilleurs en matière de TIC ».  

Le  vice-président ivoirien, Kablan Duncan, a salué les performances de  l’école, avant de faire observer que pour relever les défis de la  révolution technologique et numérique, le pays doit davantage mettre  l’accent sur l’éducation/formation pour « gagner la bataille du  développement ». 

Avant les discours, les parchemins ont été remis aux étudiants par plusieurs personnalités dont l’ex- ministre de la communication, de l’économie numérique et de la poste, Bruno Nabagné Koné, par ailleurs actuel ministre de la construction, du logement et de l’urbanisme.

En partenariat avec plusieurs  écoles de renommées mondiales telles Télécoms Mines Atlantique Pays de  la Loire de Brest, celles de Tunisie, de Nice Sophia, l’Esatic a ouvert  un Mastère spécialisé en technologie du web, cyber sécurité, réseaux  mobiles et un Master en mobicuité et système d’informations. 

L’Esatic  est agréé comme académie Microsoft, Cisco, comme Centre de formation et  certification en fibre optique par la Fiber Optic Association (FAO) et  le Centre de certification en Cyber sécurité par PECB, un organisme  mondial de certification.

Le Projet de la maison  connectée a permis à une équipe de six jeunes étudiants de l’Esatic  d’obtenir le 4 août 2018, le Prix d’excellence du président de la  République pour l’innovation numérique dotée d’une enveloppe de 10  millions Fcfa.   

Ouverture à Abidjan de la 3è édition de Africa cybersécurité conférence sur la transformation digitale

La troisième édition de Africa cybersécurité conférence, la plus grande rencontre de la transformation numérique en Afrique de l’ouest, s’est ouverte mercredi à Abidjan, autour du thème « Cybersécurité : moteur de la transformation digitale » en présence de plusieurs participants provenant d’une trentaine de pays africains, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Le développement de l’économie numérique doit permettre à booster d’autres secteurs d’activités. Et la révolution numérique est l’opportunité pour développer le continent africain », a estimé Nongolougo Soro, le directeur général de la Société nationale de développement informatique ( SNDI)  lors d’un panel inaugural de cette conférence internationale sur les enjeux et les opportunités de la transformation digitale. 

« L’Afrique doit absolument assainir son  cyberespace si elle veut réussir sa transformation digitale. Il est vital d’avoir un cyberespace résilient afin de  réaliser  son potentiel économique dans toute sa transformation numérique », a, pour sa part soutenu Mack Coulibaly, le président de Africa cybersécurité conférence dans un discours lors d’une cérémonie d’ouverture de cet événement. 

Selon, M. Coulibaly, la révolution technologique est une réalité en Afrique où la connectivité numérique  est passée de 167,3 millions  de personnes en 2012 à 412 millions en 2017. 

« La cybercriminalité financière est en croissance en Afrique et le cyberespace africain mérite une protection nationale. L’Africa cybersécurité est donc une illustration de notre pouvoir collectif de protection, de défense et de développement de la richesse et de la valeur économique à l’ère du numérique», a-t-il en outre, fait savoir plaidant pour un « partenariat solide» entre les africains. 

Relevant à son tour, les enjeux du digital en Afrique, Habib Bamba, le directeur de la transformation digitale d’une compagnie de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire a affirmé que selon des études, « à l’horizon 2025, le numérique représentera 10% du PIB (Produit intérieur brut) du continent africain ». 

De l’avis de M. Bamba, le numérique est d’une importance capitale tant pour les secteurs public que privé des pays africains. « Le numérique peut permettre d’optimiser les différents secteurs d’activités de l’économie», a-t-il indiqué. Cette troisième édition de l’Africa Cybersécurité qui s’achèvera vendredi, sera meublée par plusieurs activités. 

Il s’agit entre autres,  d’échanges d’expertise entre entreprises, d’échanges d’expériences entre des acteurs du secteur privé et public, la présentation de solutions digitales par les petites et moyennes entreprises dans des stands et une compétition de hackathon pour mettre en valeur les capacités informatiques locales. 

Instituée en 2016, Africa cybersécurité conférence est une rencontre régionale qui permet de faire l’état des lieux des avancées technologiques en Afrique, les enjeux économiques et sociaux liés à ces avancées et les solutions digitales à développer contre les cyberattaques sur le continent.

Lancement à Abidjan des premières journées scientifiques sur les pesticides

Le Projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) a lancé lundi à Abidjan, les premières journées scientifiques sur les pesticides dans le pays prévues dans la capitale économique ivoirienne les 29 et 30 octobre prochains autour du thème des « enjeux et défis de la gestion des pesticides en Afrique », a constaté APA sur place.Environ 300 participants sont attendus à ce conclave qui aboutira à la mise en place d’un groupe ivoirien de réflexions et d’études sur les pesticides. Le PROGEP-CI qui a notamment, pour objectif de lutter contre les pesticides obsolètes dans le pays a, entre autres, pour missions de comprendre l’étendue et la nature de l’impact des pesticides en Côte d’Ivoire ainsi que les risques sanitaires et environnementaux qu’ils engendrent.

« Lors de ces journées, nous allons demander aux pouvoirs publics de nous accompagner dans la recherche et de nous aider à pérenniser les journées scientifiques sur les pesticides (JSP)», a expliqué à la faveur de ce lancement,  le professeur Georges Kouamé Kouadio, le coordonnateur général du PROGEP-CI. 

Selon lui, ces assises ont entre autres, pour objectifs de dresser le bilan scientifique sur les pesticides en Côte d’Ivoire et favoriser la coopération entre les chercheurs. Parlant auparavant de l’impact environnemental et sanitaire de l’usage des pesticides obsolètes (pesticides frauduleux, interdits ou périmés), M. Kouadio a fait savoir que de nombreux résultats scientifiques révèlent que ces produits ont des effets néfastes sur la santé humaine provoquant parfois le cancer, l’infertilité, l’impuissance sexuelle…

« Sur 6000 dépôts de pesticides dans le pays, nos agents ont déjà visité 2258 soit un taux de performance de 39%», a par ailleurs,  indiqué le coordonnateur du PROGEP-CI, soulignant qu’après cet inventaire, les pesticides frauduleux, interdits et périmés et les déchets associés seront collectés, stockés sur des sites sécurisés puis enlevés par des professionnels pour être éliminés selon les normes requises.

Quatre principales articulations meubleront ces premières journées scientifiques sur les pesticides. Il s’agit entre autres, de conférences en session et  d’une conférence inaugurale sur le thème de « la réduction des pesticides agricoles en Afrique : enjeux, modalités et conséquences » ainsi que plusieurs communications orales sur les alternatives aux pesticides de synthèse et l’impact des pesticides sur l’environnement et la santé en Côte d’Ivoire.

 Le PROGEP-CI financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), a été conçu pour permettre à la Côte d’Ivoire de respecter ses engagements internationaux et de créer un cadre propice à l’épanouissement de la population en lui offrant un cadre de vie sain et une alimentation qui ne soit pas contaminée par les pesticides obsolètes qui font perdre à l’État environ 3 milliards FCFA par an.

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), les pesticides obsolètes sont à l’origine de la mort de 250.000 personnes par an dans le monde.

Rabat abrite une conférence sur technologie des microsatellites

La capitale marocaine, Rabat, abrite du 22 au 26 octobre une conférence régionale sur la technologie des microsatellites avec la participation d’experts régionaux des pays d’Afrique francophone.Initié par le Centre régional africain des sciences et technologies de l’espace en langue française (CRASTE-LF) et le Centre régional pour l’éducation en sciences et technologies de l’espace en Asie et au Pacifique China (RCSSTEAP-China), cet événement permettra de sensibiliser la communauté scientifique à l’utilisation de la technologie des microsatellites, de renforcer les capacités d’ingénierie en matière de conception des microsatellites et d’inciter les jeunes chercheurs a innover dans cette technologie.

Au programme de la conférence figurent des cours portant, entre autres, sur la présentation du microsatellite, l’introduction du projet de l’Organisation de coopération spatiale Asie-Pacifique – Petit satellite estudiantin (APSCO-SSS), la conception de la structure des microsatellites, la conception du contrôle d’attitude du microsatellite, indique un communiqué des organisateurs.

Ce workshop est organisé en collaboration avec l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) en partenariat avec l’Ecole Mohammadia des Ingénieurs (EMI), la Faculté des sciences de Rabat, le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) et l’Ecole nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes (ENSIAS).

Les microsatellites ont pour objectif de réaliser des missions avec des masses (donc des coûts) et des délais encore plus réduits, afin de favoriser l’accès à l’espace de plusieurs sortes d’utilisateurs. Ils permettent aux pays, qui n’ont pas les moyens, de faire leurs premiers pas dans l’espace.

Ce type de satellites peut être d’un grand secours pour les pays en développement souhaitant assurer l’observation de la terre, la surveillance et la gestion des catastrophes naturelles, la lutte contre la désertification, la sécurité maritime.

Tchad : un militaire à la retraite invente un lavabo mobile

Ibrahim El Hadj Ibrahim dit Ibraf, un militaire tchadien à la retraite, vient de fabriquer un lavabo mobile appelé communément au Tchad « Sakhane », une sorte d’aiguière qui constitue sa troisième invention après le prototype d’une petite voiture à quatre roues en 2000 et un tricycle motorisé pour personne handicapée en 2002.L’outil d’Ibraf est conçu à l’aide des matériaux recyclés, comme le plastique et le fer.

Son lavabo mobile dispose ainsi de quatre roulettes qui permettent de le déplacer ou le manipuler à l’aide d’une pédale. Il dispose aussi d’un mécanisme d’évacuation de l’eau utilisée lors du lavage.

L’inventeur explique que l’aiguière ou « Sakhane » est un récipient utilisé par presque tous les Tchadiens pour se laver les mains.

Aussi, précise-t-il, avec ce lavabo mobile, « les gens n’ont plus besoin d’utiliser la main pour pencher l’aiguière afin de faire couler l’eau. Il suffit d’appuyer, avec un seul pied, sur la pédale, et l’eau est servie ».

Ainsi, poursuit M. Ibrahim, « cela permet d’éviter les maladies transmissibles, de gérer les eaux usées. (Et) les personnes âgées ou malades qui n’ont pas la force de se déplacer peuvent l’utiliser sur place ».

Le militaire retraité confie avoir passé sept années à réfléchir sur ce projet. Son souci, dit-il, est de participer à l’hygiène dans la société tchadienne.

Le « Sakhane », indique-t-il, permet de laver les mains et d’aller aussi aux toilettes. Mais, dit-il, avec ce lavabo mobile, « on distingue l’aiguière pour les toilettes et le lavabo mobile pour se laver les mains avant le repas ».

Le temps de multiplier le nombre de Sakhane produits, Ibraf fixe les tarifs de son lavabo mobile écoulé entre 10.000 FCFA et 35.000 FCFA selon le modèle.