Bolloré présente sa nouvelle société PRISM

Bolloré Transport & Logistics annonce le déploiement de PRISM, une société 4PL de nouvelle génération. Elle est créée pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients engagés dans la transformation de leur supply chain.

Implantée sur tous les continents, PRISM s’appuie sur une solide expertise en transport et douane pour développer une offre intégrée de services et de conseil. Elle propose également des solutions digitales personnalisables, soit au travers de sa propre solution de pilotage LINK 4PL soit au travers de solutions réversibles disponibles sur le marché.

Dans une logique d’excellence opérationnelle, PRISM va ainsi sélectionner objectivement les meilleurs prestataires du marché, contribuer à la stratégie d’achat de fret et gérer les flux de bout en bout, tout en cherchant à optimiser les coûts et les délais de mise sur le marché.

Selon les besoins exprimés, elle va également mettre en place des plans de transport optimisés pour réduire l’empreinte carbone des opérations de transport.

PRISM est une structure globale avec une présence sur tous les continents. Elle compte aujourd’hui près d’une centaine de collaborateurs répartis dans des hubs opérationnels situés en Amérique (Mexique), en Europe (Portugal) et en Asie (Malaisie), ainsi qu’au travers de son réseau de centres d’expertise en France (Toulouse et Puteaux où est également implanté son siège social) et en Suisse (Genève). PRISM offre une couverture sur 3 fuseaux horaires avec une disponibilité 24h/7j, pour plus de proximité avec ses clients.

« Les entreprises attendent de la part de leurs prestataires logistiques stratégiques un engagement de performance et une parfaite maîtrise des risques opérationnels, tout en plaçant l’adaptabilité et la transparence au cœur de la collaboration. C’est pourquoi, afin de répondre à ces problématiques, Bolloré Transport & Logistics a créé PRISM, une société neutre et indépendante qui accompagne ses clients en s’engageant à une obligation de résultats, notamment en termes de compétitivité économique et d’excellence opérationnelle », a expliqué Alain Cohen, Directeur général de PRISM.

Coupe du Monde Qatar 2022 : le Sénégal, première équipe africaine qualifiée pour les barrages

Les Lions du Sénégal viennent d’obtenir leur ticket qualificatif pour les barrages en battant les Warriors de la Namibie 3-1. Le match vient de s’achever au stade Orlando à Johannesburg.

Le Sénégal est le premier pays africain qualifié pour les barrages en vue de la Coupe du Monde Qatar 2022. Les Lions de la Téranga vient de signer la victoire face aux Super Warriors de la Namibie (3-1) au stade Orlando de Johannesburg en Afrique du Sud.

Les poulains de Aliou Cissé ont ouvert le score à la 22e minute grâce à Diedhiou. A la 27è minute, Shalulile a égalisé. Le deuxième et le troisième but sénégalais arrivent à la 51è et à la 84è minute. Les trois réalisations des Lions portent la signature de Famara Diedhiou.

Avec cette victoire, les Lions de la Téranga gardent la tête du groupe H avec 12 points. Ayant battu la Namibie samedi dernier 4-1, le Sénégal était favori dans cette rencontre. Quatre victoires leur ont permis de garder la tête de la poule. Après avoir pris le dessus sur le Togo (2-0), le Congo (3-1) et la Namibie (4-1), l’équation n’a pas été compliquée cet après-midi.

Sénégal: les violences avant les Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les affrontements entre militants de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et de l’opposant Ousmane Sonko à Ziguinchor, à moins de trois mois des élections locales.

Le Quotidien se fait l’écho des « heurts des locales » dans le sud du pays où des blessés graves ont été notés dans les rangs de Pastef de Sonko, originaire de cette région comme Doudou Kâ.

Ce membre de l’APR et président du conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) dénonce « la provocation de Sonko » qui a débouché sur un accrochage avec « plusieurs blessés dénombrés », d’après L’AS. Ce sont « plusieurs blessés graves », précise Walf Quotidien.

« S’il y a escalade de la violence, c’est que Sonko l’aura voulue », souligne Doudou Kâ dans L’Observateur qui titre également sur ce qui « sera un crime prémédité si… ». Ce fut une « bagarre sanglante » entre les partisans des deux leaders, note Vox Populi. Du côté de Pastef, le journal dénombre « quatre blessés » même si « chez Doudou Kâ également on compte des victimes ».

Sur un autre sujet, EnQuête titre sur la longévité de certains maires qu’il qualifie d’« inamovibles ». El Hadj Mass Guèye cumule « 44 ans à la tête de Mbayène » là où Ngou Ciss est maire de Ngandiouf depuis 1990. Le journal retient le caractère de « la transhumance, moyen de conservation du pouvoir ».

Sur la rentrée des classes, Le Témoin note qu’elle s’annonce « sur fond de menaces des syndicats ». Malgré le recrutement de 5000 enseignants, plus de 8000 instituteurs et professeurs manquent à l’appel, selon le quotidien.

A propos de la légalisation de l’avortement médicalisé, Le Soleil indique que c’est « une pilule qui passe mal ». Pour le quotidien national, le protocole de Maputo et le Code pénal sont « deux textes qui n’émettent pas sur la même longueur ».

En football, Record s’intéresse à l’affiche Namibie – Sénégal comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. « Les Lions pour le ticket aux barrages », indique le journal sportif.

Sénégal-Matam : programme « Xeyu Ndawyi », les activés ont démarré

En vue de garantir des emplois aux jeunes de Matam, les autorités ont lancé les activités du programme « Xeyu Ndawyi ». C’était à Sinthiou Bamambé en présence des membres du gouvernement.

Le gouvernement du Sénégal poursuit la mise en œuvre des actions en faveur des jeunes. Les autorités ont mis sur pied « Xewu Ndaw », un programme d’emploi pour les jeunes sénégalais.  Dans la mise en œuvre de cette initiative, 1040 jeunes vont bénéficier du recrutement dans la région de Matam au nord du Sénégal. Ces emplois sont repartis entre les départements de Kanel, Matam et Ranérou Ferlo. En 2022, le gouvernement procédera au recrutement de 600 autres agents du service des Eaux et Forêts et Parcs nationaux.      

838 jeunes sur les 1040 retenus viennent de démarrer de façon officielle leurs activités. La cérémonie de lancement vient de se tenir à Sinthiou Bamambé, une localité du département de Kanel. C’était sous la présidence du ministre de l’Environnement eu du Développement durable Abdou Karim Sall. Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla a pris  part à la cérémonie.

Au cours de l’événement, Abdou Karim Sall a précisé le bien-fondé de l’initiative. Pour le ministre, ces moyens humains permettront de « renforcer l’opérationnalisation de l’initiative Plan Sénégal vert (PSE vert) ». Ils aideront à accélérer la reforestation du territoire et à lutter contre les coupes et autres trafics illicites de bois.

Sénégal-transports aériens : les passagers ont le choix entre la vaccination et le test PCR négatif

A la faveur d’une circulaire du ministre du Tourisme et des Transports aériens les passagers vaccinés à destination du Sénégal ne sont plus contraints de présenter un Test RT-PCR. La décision est en vigueur depuis lundi le 11 octobre sur le territoire national.

Désormais, les passagers vaccinés contre la Covid-19 et qui sont à destination du Sénégal, ne sont plus tenus de présenter un test RT-PCR. C’est la substance d’une décision que le ministre du Tourisme et des transports aériens vient de prendre.

En effet, c’est à la faveur de la circulaire 1626/MTTA/DG/ANACIM du lundi 11 Octobre 2021 que le ministre Alioun Sarr lève l’exigence. La mesure s’inscrit dans le cadre du renforcement de « la dynamique de levée des restrictions qui pesaient sur les voyageurs à destination du Sénégal », explique le membre du gouvernement.

En rappel, depuis le 1er septembre 2021, le ministère du Tourisme pris une série de mesures pour relancer le trafic aérien. Ces mesures s’inscrivent dans « un processus graduel de levée des restrictions pesant sur les voyageurs à destination du Sénégal, consacrant ainsi l’ouverture progressive des frontières aériennes », peut-on lire dans la circulaire.

Deux circulaires prises dans ce contexte précisent les conditions de prise de trafic des compagnies aériennes desservant le Sénégal. Il s’agit de la circulaire N°1386/MTTA/ANACIM/DG du 1er septembre 2021 et la circulaire 1562 du 28 septembre 2021.

  Par conséquent, la signature et de l’entrée en vigueur de la circulaire 1626/MTTA/DG/ANACIM du lundi 11 Octobre 2021 viennent abroger et remplacer les deux circulaires antérieures. La nouvelle circulaire dispense de test PCR les passagers vaccinés. Les passagers à destination du Sénégal sont donc appelés soit à présenter un « pass sanitaire » prouvant que qu’ils ont reçu les doses de vaccin datant d’au moins 14 jours, ou alors un test RT-PCR négatif datant de 5 jours.

Sénégal-Covid-19 : zéro décès enregistré ce 11 octobre

Le bilan de l’évolution de la maladie à coronavirus au Sénégal révèle quatre nouveaux cas déclarés. L’on dénombre zéro décès ce 11 octobre 2021.

Le communiqué 589 du ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal informe le public sénégalais sur la situation de la pandémie. Ce 11 octobre, le pays enregistre zéro décès lié au coronavirus.

en effet, selon le communiqué du ministre El Hadji Mamadou Ndiaye, sur 1429 tets réalisés, quatre sont positifs à la Covid-19. La répartition de ces cas affiche zéro contact suivi, zéro cas importé et quatre cas issus de la transmission communautaire. Les quatre cas résident dans la région de Dakar. Trois sont dans le département de Dakar et un dans le département de Guédiawaye. Le communiqué poursuit en précisant que six patients sont guéris. Six autres cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.

Au total, le Sénégal enregistre donc 73841 cas positifs à la covid-19, 71937 guéris, 1868 décès. 37 patients sont sous traitement. Au 10 octobre, 1 271 879 personnes ont déjà reçu leurs doses de vaccin.

Sénégal : 86 000 malades mentaux enregistrés en 2020

Les hôpitaux du Sénégal ont enregistré plus de 86 000 malades mentaux en 2020. Le responsable de la lutte contre la maladie Dr Babakar Guèye l’a révélé à la cérémonie d’ouverture de la 129è journée mondiale de la santé mentale à Thiès.

Le pays de la Téranga enregistre pour le compte de l’année 2020, plus de 86 000 patients atteints des maladies mentales. L’information est du Dr Babakar Guèye. Le responsable de la lutte contre la maladie a saisi le prétexte de la célébration de la journée mondiale de la santé mentale pour faire cette révélation.

 Au total, selon le professionnel de la santé, « en 2020, le nombre de malades mentaux a augmenté conformément à la tendance mondiale. Nous avions enregistré 86.547 malades dans nos structures psychiatriques et 3.515 cas d’hospitalisation ». Les détails à propos de ces chiffres précisent que « la schizophrenie représentait 19,4%, la bouffée délirante aiguë 16,4%. La dépression s’évalue à 5,4% ».

Par ailleurs, les chiffres présentés plus haut peuvent être plus importants. Ils tiennent compte des recensements faits dans les hôpitaux du Sénégal. Les données qu’un système global va collecter permettront de voir la situation avec plus de certitude, a précisé Dr Guèye.

Incidences de la maladie et efforts de l’État

La maladie mentale peut avoir des conséquences sur le patient et sur la société. Selon le directeur de lutte contre la maladie, les incidences sont de plusieurs ordres. Elles peuvent affecter les résultats scolaires et professionnels, les relations avec la famille et les amis, la capacité à participer à la vie collective. En plus, les personnes atteintes de troubles mentaux graves meurent de façon précoce, jusqu’à 20 ans plus tôt.

Ainsi, Pour limiter ces effets, le Sénégal fait des progrès dans le cadre de la prise en charge des patients. L’Etat a procédé à un recrutement de sept nouveaux psychiatres. Avec leur arrivée, le pays compte aujourd’hui 43 psychiatres au lieu de 36. L’Etat a aussi aménagé 15 structures de santé mentale. 391 lits y sont disponibles. Ces structures sont reparties dans 8 régions et sept d’entre elles sont à Dakar.

Sénégal : les Locales et divers autres sujets dans les journaux

Les investitures aux élections locales de janvier prochain et divers autres sujets, rythment le quotidien des journaux parvenus ce lundi à APA.

Vox Populi informe que c’est la « guerre totale » entre alliés apéristes et rewmistes » à Thiès Ouest (70 km de Dakar). Le « +Mburu ak soow+ (pain plus lait caillé, en langue wolof) qui marque la belle entente entre le président Macky Sall et l’ancien opposant Idrissa Seck, est en train de « pourrir » à cause des guerres de positionnement, renchérit le journal.

Tout le contraire dans l’une des communes de la capitale Dakar, où le maire sortant de Plateau Alioune Ndoye, investi par la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), à cause de son « bilan élogieux » informe L’AS, s’est permis « un bain de foule » ce week-end.

Malgré tout, Walfadjri parle de « bousculades pour les investitures » et de « menaces de listes parallèles » au sein de la majorité. Plusieurs dignitaires de la coalition de BBY se sont déjà auto-investis dans leur localité alors que la coalition à qui revient cette question, ne s’est pas encore prononcée. Ce qui fait dire au journal, que « Macky (est) sous haute pression ».

De la politique, nous passons à l’éducation avec la rentrée scolaire pour 121.000 enseignants ce lundi annonce le quotidien national Le Soleil. A cet effet, indique le journal, le protocole sanitaire contre la Covid-19 a été « révisé et renforcé » avant la rentrée des élèves le 14 octobre.

Sud Quotidien et Le Quotidien sont revenus sur le Sommet France-Afrique de Montpellier. « Un rituel, mille maux » titre le premier qui donne la parole au secrétaire général du rapport alternatif sur l’Afrique (RASA), Dr Cheikh Guèye. Ce dernier estime que « nous sommes encore dans un paradigme colonial qui est reproduit sans cesse par la France ». Pendant ce temps, le second reprend des intellectuels africains qui dénoncent le « mépris de Macron envers les dirigeants africains ».

Libération parle d’un fait divers peu banal à la clinique de la Madeleine. « Oublié sous les rayons Uv, un nouveau-né meurt dans des conditions atroces ». Le journal avance que les premiers éléments de l’enquête confirment une « négligence criminelle ».

Dans L’Observateur, on retrouve l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne à la Une. Le journal revient sur les « effets d’un éloignement du pouvoir ». Sa nouvelle vie, ses voyages, ses relations avec le président et l’impact de son absence sont à lire dans le journal.

En sport, Stades revient sur la large victoire du Sénégal samedi en éliminatoires du Mondial 2022 devant la Namibie 4-1. « Les Lions à trois points des barrages » s’extasie le journal.

Sommet Afrique-France: restitution de 26 œuvres d’art pillées en Afrique

La France restituera fin octobre des œuvres d’art pillées au Bénin.Ces vingt-six (26) trésors qui appartiennent au Bénin sont exposés au musée du Quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris. Cette mesure forte qui sera effective à la fin du mois d’octobre, sera suivie par d’autres restitutions d’œuvres d’art à la Côte d’Ivoire et au Sénégal avant de s’étendre aux autres pays africains.

« À la fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin » dans une cérémonie organisée en présence du président béninois Patrice Talon, a déclaré M. Macron au sommet Afrique-France qui se tient à Montpellier

Et de poursuivre: « restituer des œuvres à l’Afrique, c’est rendre accessible à la jeunesse africaine sa culture. Ces restitutions seront aussi la fierté de la France », a déclaré le Président français.

Cette annonce du chef de l’Etat français s’inscrit dans le cadre d’un engagement pris en novembre 2018 a l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de restituer 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin, provenant du « Trésor de Béhanzin » pillé au palais d’Abomey en 1892 pendant les guerres coloniales.

Emmanuel Macron milite en retour pour la construction de musées en Afrique permettant la bonne conservation de ces trésors. C’est seulement à travers de telles décisions, que la jeunesse africaine pourra découvrir sa culture et aussi les créations artistiques européennes, tout en permettant aux jeunes Européens de découvrir la culture africaine dit-il.

Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron a décidé de s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

La politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur l’actualité politique alimentée par divers sujets. »Élections locales de janvier 2022 : Wallu Sénégal sur scène », titre Sud Quotidien.

« Lancée hier pour conquérir les collectivités locales le 23 janvier-Wallu Sénégal lâche ses coups », rapporte 24 Heures, à côté de L’info qui note que cette coalition du Parti démocratique sénégalais (Pds, au pouvoir de 2000 à 2012) et ses alliés « prend son élan » avec « une grande démonstration de force » lors de son lancement.

Selon nos confrères, « Wallu s’engage à mettre fin aux souffrances du peuple sénégalais et à la gouvernance corrompue du régime ».

Pour Vox Populi, « Wallu Sénégal décline sa feuille de route » consistant à mettre en place des équipes gagnantes aussi bien au niveau départemental que communal.

Au même moment, ce journal informe que le maire de la Médina, à Dakar, Bamba Fall quitte la coalition « Yewwi Askan Wi » dirigée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall.

De son côté, Source A parle de « grande recrue », informant que « le Tigre de Fass (l’ancien lutteur Tapha Guèye) soutient le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, candidat à la mairie de Dakar ».

Mais pour L’As, « la bataille de Dakar aura lieu » car, cette mairie de la capitale sénégalaise est convoitée par Abdoulaye Diouf Sarr, Mame Mbaye Niang et Amadou Ba, tous membres du pouvoir.

Toutes choses qui poussent EnQuête à titrer: « Candidature à la ville de Dakar: Mame Mbaye, en trouble-fête ». Selon nos confrères, l’ancien ministre de la Jeunesse s’est lancé dans la bataille sous la bannière de Sénégal 2035.

« Soham Wardini (maire de Dakar), l’envie du pouvoir », titre L’Observateur, qui donne le poids des adversaires et les forces et faiblesses d’une candidature.

« Élections locales: Comment Macky compte neutraliser les rebelles (les contatestataires des investitures) », titre Walf Quotidien.

Traitant de la mort en prison de l’émigré Cheikh Niass, Les Échos informe que « la police sénégalaise est complètement blanchie » car l’autopsie conclut une « mort naturelle à la suite du Covid-19 avec une atteinte pulmonaire massive, sur terrain de diabète décompensé avec acidocétose ».

« Conclusions des médecins légistes : Cheikh Niass victime du Covid et du diabète », renchérit Le Quotidien, soulignant que la thèse de la torture est écartée.

L’Observateur revient sur cette bataille rangée à la prison de Mbacké et fait état de 6 gardes pénitentiaires blessés dont 4 graves.

« Royaume Boubadioum Ayi d’Oussouye : Au rythme du Houmeubeul (séance de lutte traditionnelle). Paix, cohésion et concorde au cœur de l’édition de cette année », écrit Le Soleil à sa Une.

Le Sénégal veut réajuster la prime fixe sur l’électricité

Le ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries va mener une étude pour identifier les secteurs éligibles à une diminution ou une suppression de cette taxation supplémentaire sur le coût de l’énergie.Les industriels la présentent comme un frein à la compétitivité. A juste mesure. Au Sénégal, la prime fixe sur l’électricité coûte 4 000 mille CFA alors qu’au Maroc elle est à 2 600 FCFA, soit une différence de 1 400 FCFA.  Un avantage considérable pour les entreprises du royaume chérifien car bénéficiant d’un coût de production moins élevé avec des produits finis plus accessibles sur le marché.

Pour pallier ce gap, le ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries va mener très prochainement une étude pour identifier les secteurs de l’industrie devant bénéficier d’un réajustement de la prime fixe sur l’électricité.  

« Il nous faut aller vers une réflexion plus approfondie pour voir l’ensemble des branches de l’industrie où il faut procéder à un allègement de cette prime fixe. Nous ne disons pas qu’il faut la supprimer partout, mais il nous faut déterminer là où il faut la supprimer, la diminuer ou encore la maintenir », a déclaré le Secrétaire général dudit ministère, Adama Baye Racine Ndiaye.

Il s’exprimait, vendredi, à l’occasion de la présentation des résultats à mi-parcours de l’atelier intensif de structuration du plan de relance du secteur pharmaceutique.

Ce dernier vise à garantir la souveraineté du Sénégal en matière de médicaments essentiels, en réduisant la dépendance aux importations de produits pharmaceutiques par l’accélération de la production et de la distribution locale de médicaments et de consommables.

Concrètement, la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique du Sénégal vise à relever le défi d’une production locale de médicaments de 30% d’ici 2030 et 50% d’ici 2035.

Revenant sur les raisons de la rencontre du jour, M. Ndiaye a indiqué qu’il s’agit d’un moment fort d’échanges, de partage et de réflexion sur une problématique d’actualité qui est la relance de l’industrie pharmaceutique occasionnée essentiellement par la pandémie de Covid-19. 

« L’axe trois de la nouvelle politique industrielle validée par le Chef de l’Etat porte sur le développement de l’industrie pharmaceutique et de la pharmacopée », a-t-il dit. Cet exercice mené par le BOS permettra de « tracer le chemin à suivre pour développer l’industrie pharmaceutique », a ajouté Adama Baye Racine Ndiaye.

Sénégal: les Locales 2022 à Dakar en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les élections locales de janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho de la « marche sur Dakar » d’Amadou Ba, l’ancien ministre des Affaires étrangères. Il était hier en visite de proximité à Ponty, Sandaga et Niaye Thioker, des localités du centre-ville dakarois.

Au même moment, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé qui convoite également la mairie de la capitale sénégalaise, était à la Médina et a attaqué la gestion de l’actuelle équipe municipale, rapporte Vox Populi. Ce qu’il faut retenir malgré tout, d’après le journal, c’est que « la bataille a démarré » entre Amadou Ba et Diouf Sarr pour la conquête de Dakar lors des prochaines élections locales.

Mais s’il y a toutes ces manœuvres des « dauphins » du camp présidentiel, souligne Walf Quotidien, c’est parce qu’ils « jouent leur avenir » politique auprès de Macky Sall.

Sur l’affaire du trafic de passeports diplomatiques, Sud Quotidien note que la ministre des Affaires étrangères Aissata Tall Sall est « aphone » là où Walf Quotidien souligne qu’elle « se perd dans ses hypothèses ».

Le Témoin note pour sa part que le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, « chargé de livrer les deux députés trafiquants », est « un connaisseur en matière de passeports diplomatiques ». Le journal rappelle qu’il « était lui-même impliqué dans une affaire de vente de passeports diplomatiques à des Chinois ».

Sur un autre sujet, L’Observateur note sur le climat de « grosses +piques+ de chaleur sur la santé ». Sur les trois jours de conclave entre acteurs de l’éducation, L’AS se félicite des « germes d’une année apaisée ».

A propos du projet de loi de finances, Le Soleil dresse « les grandes lignes du budget 2022 ». Entre le pari de l’industrialisation et la priorisation des programmes sociaux, la mise en œuvre du budget de cette année devrait permettre « une situation macroéconomique solide et à consolider », selon le quotidien national.

En football, Stades s’intéresse au match de demain des Lions du Sénégal, « prêts à bombarder la Namibie » pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Europe-Afrique : trois Sénégalais prendront part à la rencontre économique à Annecy

Fatoumata Bâ, Abdou Diop et Eveline Tall représenteront le Sénégal à la rencontre économique Afrique-Europe. Ce sera à Annecy en France au mois de novembre.

Trois figures bien connues de l’environnement économique au Sénégal vont représenter leur pays En France. Fatoumata Bâ, Abdou Diop et Eveline Tall porteront la voix du Sénégal à la 14e édition de la rencontre Europe-Afrique.

La rencontre aura lieu en France, dans la ville d’Annecy du 25 au 27 novembre 2021. L’Institut Aspen France, organisateur de l’événement depuis 1994 a rendu publique l’information dans la journée du 07 octobre 2021 par voie de communiqué.

En effet, Fatoumata Bâ est Président directeur général de Janngo Capital. Abdou Souleye Diop est managing partner de Mazars Audit & Conseil. Eveline Tall pour sa part est présidente de CGF Bourse. Ces délégués du Sénégal vont s’associer à une cinquantaine d’autres participants ayant des profils variés. Ils sont chefs d’entreprises, bailleurs de fonds institutionnels, économistes ou dirigeants européens et africain.

Ainsi, du 25 au 27 novembre prochain, le Centre des Pensières de la Fondation Mérieux servira de cadre pour la tenue de la rencontre. Le thème retenu pour cette édition est « Agenda 2063 : à la recherche d’un business model africain ». Pour en parler, les organisateurs ont prévu six thématiques.

En rappel, la rencontre Afrique-Europe se tient tous les deux ans. Elle réunit des personnalités africaines et européennes ayant une certaine réputation. Ces hommes et femme de renom traitent pendant les trois jours, des problématiques liées au développement et à la relation entre l’Europe et l’Afrique. L’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy préside la réunion en partenariat avec la Banque Mondiale.

Sommet Afrique-France : la jeunesse à la place des chefs d’Etat

Le Sommet Afrique-France qui s’ouvre ce vendredi 8 octobre à Montpellier (France), est inédit dans son nouveau format.Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié à ce rendez-vous entre la France et le continent africain. Le président français Emmanuel Macron va s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Ce nouveau format porte l’empreinte de l’intellectuel camerounais Achille Mbembe. Le théoricien du post-colonialisme, politologue et historien a piloté les préparatifs de la rencontre avant de remettre un rapport au président français sur la « refondation des relations entre la France et le continent ».

L’historien camerounais estime que la France est trop déconnectée « des nouveaux mouvements et des expérimentations politiques et culturelles » portés par la jeunesse africaine.

Ce nouveau format sera l’occasion « d’écouter la parole de la jeunesse africaine et de sortir des formules et des réseaux sociaux » selon un communiqué de la présidence française.

Pour cette 28ème édition, ce sont des jeunes entrepreneurs, des membres de la société civile, du secteur associatif, du sport et de la culture qui sont les invités de ce sommet.

Autour de cinq grandes thématiques : l’engagement citoyen, l’entreprenariat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le sport, ils échangeront pendant une demi-journée sur la manière de nouer des nouveaux réseaux, de concevoir des projets communs, de bâtir des ponts.

Emmanuel Macron devrait échanger avec douze jeunes invités, aucune personnalité connue, repérés lors de débats préparatoires tenus dans 12 pays africains. Les débats tourneront sur « les pistes de réconciliation ». Les questions économiques seront aussi débattues avec 350 entrepreneurs africains sélectionnés.

En outre, une table ronde sur la restitution des biens culturels dont le processus est en cours sera au cœur des échanges. A ce titre, Macron devra revenir sur sa promesse faite en novembre 2017 à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de « créer les conditions pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique » au plus tard en 2022.

Mais pour l’intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop qui s’est exprimé dans une tribune publiée sur senegalactu.info, « le face-à-face entre Macron et la société civile africaine aurait été beaucoup plus crédible ou même fructueux si on avait au moins senti sur le terrain des signes concrets de sa volonté de changement. »

Ce sommet devrait donner « un coup de jeune » aux relations entre la France et l’Afrique. A l’issue des échanges, Emmanuel Macron devrait annoncer la création d’un Fonds destiné à soutenir les initiatives de promotion de la démocratie, des programmes permettant une plus grande mobilité étudiante, ou la mise en place d’un « forum euro-africain sur les migrations. »

Sénégal : le budget s’élève à plus de 5000 milliards f cfa

Le budget du Sénégal a doublé en dix ans.Le Conseil des ministres a adopté, hier mercredi, le projet de loi de finances pour l’année 2022 arrêté à plus de 5.150 milliards f cfa, soit plus du double entre 2012 et 2022.

« Le Chef de l’Etat (…) s’est ainsi félicité du dépassement de la barre des 5000 milliards f cfa, traduisant, d’une part, les performances dans la mobilisation des recettes avec les perspectives favorables de la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) et, d’autre part, l’orientation prioritaire des dépenses vers l’investissement public et la consolidation de l’inclusion sociale », rapporte le communiqué de la réunion gouvernementale.

Il ajoute que Macky Sall a adressé ses félicitions au ministre des Finances et du Budget et à ses services compétents, pour les résultats notables réalisés par le Sénégal, afin d’asseoir une gouvernance budgétaire et financière de qualité, conforme aux priorités nationales et aux engagements du pays à l’échelle communautaire et au niveau international.

Sur la question liée à la résilience de l’économie nationale et de l’exemplarité de la gestion budgétaire et financière, le président de la République s’est réjoui de la première notation financière en monnaie locale de l’Etat du Sénégal, effectuée par le Cabinet Bloomfield Investissement.

Le projet de loi de finances 2021 a été arrêté 4589,15 milliards f cfa contre 4215,2 milliards f cfa en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards f cfa.

Miss-Monde 2021 : Penda Sy, l’envoyée du Sénégal à Porto Rico

Originaire de la région de Tambacounda, Penda Sy est la candidate du Sénégal au concours Miss Monde 2021. Le comité d’organisation miss Sénégal a porté son choix sur l’étudiante pour succéder à Toni-Ann Singh.

Penda Sy a convaincu le jury. La candidate vient de remporter la compétition Miss-Monde Sénégal. Le Comité d’organisation l’a élue à l’issue d’un casting digital. Plus de 100 candidates provenant du Sénégal et de la diaspora ont participé à ce challenge de beauté.

La candidate a su satisfaire aux critères de sélection. Le comité d’organisation a soumis la centaine de candidatures à une évaluation. Elle portait sur la taille, la situation matrimoniale, l’âge, la langue… En effet, « il fallait avoir 1m72 m au minimum. Etre célibataire sans enfant, âgée de moins de 24 ans. Etre bilingue français/anglais de teint naturel Disposer d’excellentes qualités dont une bonne aptitude physique et un casier judiciaire vierge ».

Au terme de son élection, l’étudiante en 3ème année succède à Alberta Diatta, élue lors de la dernière édition de 2019. La nouvelle candidate prépare la compétition au niveau mondial. Penda Sy ira à la conquête du siège et des attributs de Miss-Monde en décembre prochain. Son challenge est de remporter la couronne et le cordon détenus en ce moment par la Jamaïcaine Toni-Ann Singh. La finale se déroulera au Coliseo José Miguel Agrelot, à San Juan, à Porto Rico, le jeudi 16 décembre 2021.

L’esprit désormais porté vers Porto Rico, Penda Sy a déroulé son projet et compte sur le soutien des Sénégalais.

Sénégal : le budget record de 2022 à la Une

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, font la part belle à la loi des finances 2022 arrêtée à 5160 milliards de Fcfa.Le Soleil rapporte que celui-ci est arrêté à plus de 5150 milliards. « Un budget doublé en 10 ans » note le quotidien national.

L’Observateur perce les « secrets du budget 2022 » et livre « la répartition des 5150 milliards Fcfa et les projets d’initiative présidentielle ». Le journal indique que le taux de croissance pour 2022 est attendu à 5,5% contre 3,7% en 2021.

« Le budget crève le plafond des 5000 milliards », hallucine Le Témoin. Un montant sans précédent depuis l’indépendance de notre pays selon le journal. Il prévoit des recettes de 3510,7 milliards et des dépenses de 4294,7 milliards de Fcfa. Le déficit budgétaire soutient le journal serait ramené à 4,8 % après avoir atteint 6,4% en 2020 et 5,4% en 2021.

EnQuête parle « d’un budget record » et rapporte les propos du ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo qui parle d’une « hausse en recettes de 284,8 milliards », tandis qu’une enveloppe de 150 milliards est allouée pour le Programme d’urgence pour l’Emploi des jeunes ».

Dans la même lancée, Le Quotidien soutient que la barre des 5000 milliards (est) dépassée. Macky Sall, tout fier, annonce que c’est le « double du budget en 10 ans ».

Malgré la hausse du budget, « Macky Sall veut encore serrer la ceinture » annonce L’AS. Le chef de l’Etat veut rationaliser les charges de fonctionnement de l’Etat. Au moment où Vox Populi, livre les « grands axes du budget de 5150 milliards Fcfa » avec une place de choix réservée par Macky Sall aux femmes, aux jeunes et à Agriculture.

De la finance, nous passons à la politique, avec le bilan de la révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections locales de janvier prochain. « L’opposition charge, la majorité tempère » titre Sud Quotidien. Les adversaires du camp de la majorité disent constater « un rejet important et injustifié des demandes de changements de lieu de vote formulées par la diaspora ».

Walf Quotidien évoque « ces mortal Kombat en perspective » dans la plusieurs localités en vue des Locales du 23 janvier 2022. Le journal annonce par ailleurs l’arrivée d’une nouvelle coalition dénommée « la voie médiane » conduite par le Professeur Amsatou Sow Sidibé épaulée par des personnalités issues de différentes couches de la société sénégalaise.

En sport, étincelant avec Paris, Stades attend « le nouveau Gana » avec le Sénégal pour les éliminatoires du Mondial 2022 samedi contre la Namibie. Comment « retrouver le même Gana en sélection » s’interroge le journal qui donne la parole aux experts.

Toujours en football, qui de la France ou de la Belgique retrouvera ce soir l’Espagne en finale de la Ligue des Nations souligne le quotidien sportif. Hier, la Roja a mis fin à la série d’invincibilité de 37 matchs des récents champions d’Europe italiens (1-2) à Milan. Cela faisait 22 ans que l’Italie n’avait plus perdu un match officiel à domicile.

Sénégal : le budget de l’État double en 10 ans

Le chef de l’Etat Macky Sall a présidé hier le Conseil des ministres au Palais de la République. Le projet de loi de finances pour l’exercice 2022 adopté à l’occasion de ce conclave fixe le budget 2022 à plus de 5.150 milliards de FCFA.

De 2012 à 2022, l’enveloppe budgétaire double au Sénégal. En l’espace de 10 ans, le budget passe d’un montant initial de 2344,8 milliards de FCFA, à 5.150 milliards de FCFA. L’information est rendue publique à l’issue du Conseil des ministres tenu le mercredi 06 octobre au Palais de la République.

Sur ce fait, le président de la République n’est pas indifférent. Dans le communiqué final signé du porte-parole du gouvernement Oumar Gueye, Macky Sall a exprimé sa satisfaction. Il a « salué l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi de finances pour l’année 2022 arrêté à plus de 5.150 milliards FCFA (…) Il s’est ainsi félicité du dépassement de la barre des 5 000 milliards FCFA ».

Ainsi donc, à la lecture de ce communiqué, la première raison qui explique ce saut est liée aux « performances dans la mobilisation des recettes ». Une performance qui va s’accroître avec les « perspectives favorables de la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) ». La deuxième raison se trouve dans « l’orientation prioritaire des dépenses vers l’investissement public et la consolidation de l’inclusion sociale », peut-on lire dans ce document.

 

L’Afrique subsaharienne sort de la récession (BM)

La dernière édition du rapport Africa’s Pulse, rendue publique ce mercredi, projette une croissance économique de la région à 3,3 % à la fin de cette année.Après sa première récession depuis plus de 25 ans consécutive à la Covid-19, l’Afrique subsaharienne renoue avec la croissance. Ce rebond tient, selon l’étude, au prix élevé des matières premières, à l’assouplissement des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie et la reprise du commerce international.

Toutefois, signale le document, cette relance reste fragile, en raison du faible taux de vaccination sur le continent, des préjudices économiques prolongés et du manque de dynamisme de la reprise.

« Un accès aisé et équitable à des vaccins anti-Covid-19 sûrs et efficaces est essentiel pour sauver des vies et renforcer la relance économique en Afrique », explique l’économiste en chef pour la région Afrique à la Banque mondiale, Albert Zeufack.

A en croire ce dernier, « un déploiement plus rapide des vaccins permettrait d’accélérer la croissance régionale pour l’amener à 5,1 % en 2022 et 5,4 % en 2023, l’allègement des mesures de confinement stimulant la consommation et l’investissement ».

Par ailleurs, note le rapport, la croissance devrait avoisiner les 4 % en 2022 et 2023, accusant un retard dans la relance par rapport aux économies avancées et aux marchés émergents. Cela étant le reflet d’un investissement en berne en Afrique subsaharienne.

En outre, l’étude fait état d’une relance économique hétérogène selon les pays de la région. Pour ses trois principales économies, l’Angola, le Nigéria et l’Afrique du Sud, la croissance est attendue à respectivement 0,4 %, 2,4 % et 4,6 %.

L’Afrique du Sud et le Nigéria mis à part, le reste de l’Afrique subsaharienne a su rebondir plus vite avec un taux de croissance de 3,6 % en 2021. Du côté des économies ne disposant pas de ressources naturelles abondantes, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, on s’attend à une reprise forte avec une croissance de respectivement 6,2 % et 5 %.

De plus, le rapport souligne la tendance positive des réformes structurelles et macroéconomiques que les pays africains ont su mettre en œuvre à l’occasion de la crise. Plusieurs pays se sont lancés dans des réformes structurelles difficiles mais nécessaires, comme l’unification des taux de change au Soudan, la réforme des subventions des produits pétroliers au Nigéria, et l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications en Éthiopie.

De même, informe le document, grâce à des politiques monétaires et budgétaires prudentes, le déficit budgétaire régional, qui s’élève à 5,4 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2021, devrait baisser pour atteindre 4,5 % du PIB en 2022 et 3 % du PIB en 2023. Cependant, la rigueur budgétaire, associée à une marge de manœuvre limitée, a empêché les pays d’Afrique d’injecter les ressources nécessaires au lancement d’une politique de relance vigoureuse face à la Covid-19.

En plus de la montée de la pression budgétaire et du niveau de leurs dettes due à la mise en œuvre des mesures de relance économique durable et inclusive, les pays d’Afrique subsaharienne sont confrontés à l’augmentation des effets du changement climatique, rappelle Africa’s Pulse.

Les auteurs de la recherche recommandent donc aux pays de saisir cette opportunité pour enclencher leurs transitions vers des modèles économiques moins polluants, de la même manière qu’ils ont su saisir l’occasion offerte par la pandémie pour lancer des réformes. Cette transition leur offrira des bénéfices à long terme, en réduisant les aléas naturels et en créant des opportunités de développement économique.

Sénégal : vers la dématérialisation totale du dédouanement

Les procédures douanières se feront bientôt entièrement en ligne au Sénégal.Ouf de soulagement pour les importateurs et exportateurs sénégalais. Le dédouanement sera intégralement digitalisé grâce à la version 2 du Guichet unique ORBUS qui entre dans le cadre du projet de modernisation de l’administration douanière.

L’annonce a été faite, ce mercredi à Dakar, par Abdourahmane Wade, Directeur des Systèmes informatiques douaniers.

« Le parachèvement très prochain d’un environnement totalement dématérialisé, avec la mise en œuvre du vaste chantier de modernisation de l’administration des Douanes en cours, placera, sans nul doute, notre pays dans le peloton mondial en matière de facilitation des échanges », a notamment dit M. Wade.

Il ouvrait, au nom du Directeur général des Douanes, l’atelier de clôture et de restitution des réalisations du projet « From Paperless Trade to Mobility » financé par la Banque africaine de développement (BAD). Il a été mis en œuvre depuis 2016 par le GIE GAINDE 2000.

Poursuivant, le Directeur des Systèmes informatiques douaniers a affirmé que les instruments juridiques internationaux comme la Convention de Kyoto révisée (CKR) et l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges (AFE) invitent à la dématérialisation totale des procédures douanières.

« (…) l’émergence économique promue par les hautes plus autorités en fait une exigence autant qu’une priorité », a indiqué Abdourahmane Wade.

Revenant sur le projet « From Paperless Trade to Mobility », il a souligné qu’il s’inscrit en droite ligne du long processus de facilitation des formalités du commerce extérieur, impulsée par les Douanes sénégalaises depuis plus de trois décennies, avec notamment la mise en service de la première version du système informatique de dédouanement appelé GAINDE (Gestion automatisée des informations douanières et des échanges).

« A cet important acquis, s’est ajoutée la mise en place du Guichet unique ORBUS, qui interconnecte les différentes administrations publiques et privées intervenant dans les opérations d’importation et d’exportation auxquelles il apporte de la valeur ajoutée, en même temps qu’il les incruste résolument dans le numérique, avec la digitalisation des procédures devenue incontournable dans la recherche de la performance », a-t-il dit.

Selon l’Administrateur général du GIE GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, l’objectif dudit projet est d’assurer la disponibilité et l’intégrité des informations dans un environnement sans papier à travers des outils comme la mobilité ; les échanges SMS ; le contrôle, la vérification et le traitement en mode off line.

« Le principal résultat qui en est attendu par ses initiateurs est de mettre à la disposition des utilisateurs de nouveaux modules, notamment la mobilité pour la visualisation et le contrôle à distance des documents de ORBUS par les agents de contrôle compétents sur les différents corridors ; la saisie déconnectée ORBUS pour faire face aux problèmes de connexion lors de la saie de dossiers ; les alertes SMS ORBUS pour introduire des notifications SMS sur l’état des demandes et des services offerts par ORBUS », a poursuivi M. Diagne.

Bolloré Logistics obtient l’extension de la certification multi-sites

Plus de 420 sites sont concernés dont 136 en Afrique.La certification regroupe l’ensemble des normes relatives à la sécurité au travail (ISO 45001 vs 2018), le management de la qualité (ISO 9001 vs 2015), et l’environnement (ISO 14001 vs 2015).

« Destinée à harmoniser les procédures actuelles du réseau au niveau mondial, cette certification permettra à Bolloré Logistics de poursuivre le déploiement des processus opérationnels communs pour répondre aux exigences de ses clients internationaux et améliorer de façon continue ses méthodes et outils de management pour tendre vers plus d’agilité et de performances », rapporte un communiqué de Bolloré Logistics reçu ce mercredi à APA.

Il souligne que cette démarche a été initiée il y a plusieurs années et intervient après l’obtention d’une certification délivrée par Bureau Veritas pour chacune des zones géographiques couvertes par Bolloré Logistics : Europe, Asie-Pacifique, Amériques, Moyen-Orient, Asie du Sud et Afrique.

« Nous sommes l’un des précurseurs de cette certification qui constitue une étape déterminante dans notre quête vers l’excellence opérationnelle et qui nous permettra de garantir à nos clients un traitement homogène de leurs flux dans tout notre réseau avec un niveau de qualité de service identique » a déclaré Christian Teillet, Directeur QHSE de Bolloré Logistics.

Sénégal : trafic de migrants, un policier et des agents de sécurité interpellés

Plusieurs personnes dont un policier et autres agents de sécurité sont entre les mains de la police républicaine pour trafic de migrants, faux et usage de faux.

Un réseau de trafic de migrants vient d’être démantelé à l’aéroport international Blaise Diane de Diass. Selon les informations communiquées par les médias locaux, de nombreux présumés trafiquants se trouvent entre les mains des autorités en charge de l’ordre et de la sécurité publique. Parmi eux, un policier.

Plusieurs chefs d’accusation sont avancés à leur encontre. Association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, trafic de migrants. Le policier de la bande avait pris l’habitude de prélever 600 000 francs à chaque candidat sollicitant effectuer un voyage à l’étranger.

Les autres présumés trafiquants sont, selon La Nouvelle Tribune, des agents de sécurité de Amarante. Leur opération, semblable à celle du policier, consistait à prendre 300 à 800 000 FCFA aux voyageurs. Une fois le candidat introduit dans ce réseau de malfaiteurs, son voyage revenait à 4 millions de FCFA environ.

Dans le même circuit un membre de l’équipe se chargeait de fabriquer un faux carnet de vaccination contre la Covid-19. Les différents montants perçus pour le compte du voyage servaient aussi à payer les services de ce dernier. La personne est tout comme les autres, entre les mains des autorités.

 

Justice et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’affaire du trafic de passeports diplomatiques et de la marchandisation de l’éducation.L’AS rapporte que le ministre de la Justice, Me Malick Sall, « saisit l’Assemblée nationale » pour la levée de l’immunité parlementaire des députés cités dans cette affaire rocambolesque.

A en croire Le Témoin, « sauf miracle, Boubacar Biaye et Mamadou Sall filent (tout) droit vers Rebeuss ». « Sall et Biaye (sont) en salle d’attente », conclut Le Quotidien. Car « le premier dossier de la rentrée parlementaire, prévue le 14 octobre, sera la levée de l’immunité » de ces deux députés de la mouvance présidentielle.

Selon WalfQuotidien, le Garde des Sceaux « renvoie le colis à Moustapha Niasse », le président de l’Assemblée nationale. Ce journal souligne que « le nouveau bureau traitera le dossier dès l’installation des commissions permanentes ».

Tribune informe que le Procureur adjoint, Demba Traoré, s’occupe du cas d’El Hadj Diadji Condé et le Procureur général près de la Cour d’appel de Dakar, Lansana Diabé, prend en charge le dossier des députés.

Pour sa part, Le Soleil fait un focus sur Demba Kandji, le nouveau Médiateur de la République. Dans le quotidien national, l’ancien Doyen des juges d’instruction près le Tribunal régional hors classe de Dakar déclare que sa « mission est de travailler à la consolidation de l’Etat de droit » au Sénégal.

Ces derniers jours, un autre scandale fait couler beaucoup d’encre dans le monde. Il s’agit des Pandora papers. Le Consortium international des journalistes d’investigation a révélé que 336 responsables politiques de la planète, dont 43 africains, auraient caché des fonds dans des sociétés offshores installées dans des paradis fiscaux pour échapper aux impôts.

Libération soutient qu’il y a « 20 sociétés liées à des propriétaires basés au Sénégal ». Contrairement à d’autres pays du continent noir, précise ce journal, aucun politique n’est mis en cause au Sénégal.

Sur un tout autre sujet, Les Echos notent « une privatisation rampante de l’école sénégalaise ». En effet, explique ce quotidien, une étude de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) montre la « marchandisation de l’éducation avec (notamment) des acteurs étrangers et des non spécialistes qui investissent le secteur dans un but lucratif ».

Sous le titre « Le business florissant de écoles privées », Vox Populi renseigne que ces établissements font « des bénéfices de l’ordre de 60 % », 19 % d’entre eux reçoivent des « subventions » de l’Etat et « 5 % ne sont pas autorisés ».

A quelques jours de la fin des grandes vacances, L’Observateur se fait l’écho des « ratés de la rentrée des classes ». Ce journal fait savoir que « les tenues des élèves » ne seront pas prêtes à temps et se désole du « bricolage » dans la formation des 5000 enseignants recrutés.

Sénégal : la justice demande au Parlement de lever l’immunité de Mamadou Sall et de Bobakar Biaye

La justice sénégalaise demande au Parlement de procéder à la levée de l’immunité aux députés El Hadj Mamadou Sall et de Bobakar Biaye. C’est dans le cadre de l’affaire relative au trafic de passeports diplomatiques.

C’est désormais officiel. Au Sénégal, la justice a saisi la représentation du peuple. Elle demande la levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadj Mamadou Sall et Bobakar Biaye, cités dans le trafic de passeports diplomatiques au pays de Macky Sall. L’annonce rendue publique hier mardi, est de l’Assemblée nationale.

La direction de la communication de l’Assemblée nationale a donné l’information par voie de communiqué. « Le ministre de la Justice Garde des sceaux a fait parvenir au président de l’Assemblée nationale, le 04 octobre 2021, une demande de levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadj Mamadou Sall et de Bobakar Biaye », peut-on lire.

Le communiqué précise que c’est le « juge compétent » qui a formulé la demande. « L’Assemblée nationale a immédiatement accusé réception de la lettre du ministre ». En outre, l’Assemblée a informé que le cas sera à l’ordre du jour lors de l’installation des commissions permanentes. Ce sera le 14 octobre prochain dans le cadre de la session ordinaire unique.

Depuis des semaines, l’affaire de trafic de visas et de passeports diplomatiques fait le tour la presse au Sénégal. Cette affaire épingle ces députés de la majorité présidentielle et les membres fondateurs du célèbre mouvement citoyen « Y en a Marre ». Tandis que ces derniers sont en route pou la prison, les députés sont encore intouchables. l’immunité parlementaire les couvre. Depuis le 13 septembre dernier, El Hadj Diadié Condé, considéré comme le cerveau du réseau se trouve en détention provisoire.

Sénégal-Guinée : Wade tend la main à Condé, la classe politique réagit

L’ancien président Abdoulaye Wade invite son homologue Alpha Condé à son domicile pour observer un temps de réflexion. Une déclaration qui ne laisse pas les Sénégalais indifférents.

Dans un communiqué transmis par Tafsir Thioye porte-parole du PDS, l’ex-chef de l’Etat sénégalais appelle Alpha Condé à son domicile. Maître Wade a invité l’ancien locataire du Palais Sékoutoureya pour « un retrait momentané de réflexion ».

En effet, dans la déclaration du président Wade, il apparait en substance : « Je mets à votre disposition la maison que j’occupe actuellement à Dakar, en bordure de mer, à une heure d’avion de Conakry ». Celui qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012 ne s’est pas arrêté là. Il a ajouté : « Je dois la libérer incessamment pour retourner à la maison familiale du Point E. La réfection est quasiment terminée ».

Pour finir, Me Wade rassure son invité sur l’accord de son successeur, l’actuel président du Sénégal. Macky Sall n’y verra pas d’inconvénient, a déclaré l’homme politique. Une invite surprenante selon dakaractu, au regard de la tension qui a animé ces deux hommes d’Etat en 2015. Alpha Condé avait alors accusé Abdoulaye Wade d’avoir encouragé Dadis Camara l’ancien président putschiste à rester au pouvoir à Conakry. C’était malgré la pression de la communauté internationale.

Par ailleurs, cette déclaration de Wade suscite déjà les réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Le président national du parti ADAE a appelé par une correspondance Abdoulaye Wade à la retenue. « Nous souhaiterions que vous preniez la position de neutralité en prenant de la distance sur certaines affaires d’Etat un peu sensibles », a clamé Me Diaraf Sow.

Ainsi donc, « l’hébergement du professeur Alpha Condé, président déchu de la Guinée ici à Dakar, relève d’une question d’Etat. Seul le président de la République (…) Macky Sall est apte à décider », a précisé le coordonnateur de la coalition Joowléene.

Afrique : des investisseurs optimistes pour la croissance (étude)

Le baromètre Havas Horizons 2021 révèle que la perception des investisseurs sur le continent africain a fortement évolué dans de nombreux domaines.A trois jours du Sommet Afrique-France qui se tiendra le 8 octobre, c’est une très bonne nouvelle pour les économies africaines. Selon la 5ème édition du baromètre Havas Horizons 2021 publiée ce mardi, « 84,9 % des investisseurs internationaux se déclarent optimistes pour la croissance en Afrique. »

« Les investisseurs internationaux demeurent confiants quant à l’avenir du continent et réaffirment tout au long de notre étude leur engagement à maintenir leur soutien à la croissance en Afrique sur le long terme. Cette confiance renouvelée, dans une période d’incertitude, est avant tout une reconnaissance des dynamiques économiques de fonds qui animent les marchés africains depuis près de deux décennies », déclare le Directeur Associé, Havas International Consulting, Antoine Hillion, cité par l’étude.

Le top 3 des pays les plus attractifs consacre cette année le Rwanda (48%), le Nigéria (24,3%) et l’Éthiopie (21,6%). La Côte d’Ivoire et le Kenya sortent du trio de tête par rapport aux études de 2015 et 2018. On notera la progression fulgurante du Rwanda qui passe de la 12ème place en 2015 à la 1ère place du classement dans cette édition.

Par ailleurs, des disparités perdurent entre les grandes régions où les investisseurs souhaitent renforcer ou maintenir leurs investissements. L’Afrique de l’Est est ainsi considérée comme la région qui a le plus fort potentiel de croissance avec 89,6%, suivie de l’Afrique de l’Ouest (79,2%) et de l’Afrique du Nord (77,8%). L’Afrique centrale demeure la région la moins attractive (58,3%).

De nouveaux secteurs d’activités prometteurs

Les secteurs les plus prometteurs à horizon 2030 ont fortement évolué depuis 2015. Les favoris sont désormais les infrastructures (62,6 %), l’agriculture (60,6 %) et les TIC (49%), à l’image des besoins du continent en matière de développement face aux enjeux démographique, alimentaire et technologique.

Les investisseurs interrogés considèrent comme principaux défis auxquels le continent doit faire face pour améliorer son attractivité : l’amélioration de la qualité des infrastructures (53,5%), l’accès à l’éducation (50,7%) et la lutte contre l’instabilité politique (49,3%).

Pour près de 89,6% des sondés, la mauvaise gouvernance, l’instabilité politique et l’insécurité (57,5%), la faible qualification de la main-d’œuvre (54,4%) demeurent des freins à l’investissement.

La nouvelle principale raison d’investir en Afrique à horizon 2030 est le développement de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (46,5%), souligne le document. L’émergence d’une classe moyenne (43,1%) et la volonté de se positionner sur des marchés d’avenir (33%) restent, comme en 2015 et 2018, des éléments importants dans la prise de décision des investisseurs.

Résilience agricole: le Coraf pour une bonne gestion de l’eau

La sous-région ouest africaine peut développer une agriculture irriguée grâce aux eaux de pluie.Le déficit d’infrastructures adéquates pour retenir les eaux pluviales fait perdre à l’Afrique de l’Ouest d’importantes quantités de ce liquide précieux qui auraient servi à l’irrigation, selon le Directeur exécutif du Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf).

« Nous sommes en Afrique de l’Ouest à la convergence de beaucoup de paradoxes. Ce n’est pas l’eau qui manque. Elle tombe massivement et en peu de temps. Mais elle se perd aussitôt », a déclaré, pour s’en désoler, le Directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

A l’en croire, « si nous améliorons notre capacité de rétention de cette eau, nous pouvons l’utiliser pendant une période plus longue pour irriguer et faire en sorte que cette irrigation se fasse toute l’année. Cela permettra d’occuper des milliers de jeunes à la quête d’emploi ».

M. Tenkouano présidait, ce mardi à Dakar, l’ouverture de la Concertation régionale pour redynamiser l’Alliance pour le développement de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) en Afrique de l’Ouest qui se tient dans la capitale sénégalaise du 05 au 07 octobre 2021.

L’atelier de Dialogue chercheurs-décideurs pour une agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Ouest, organisé par le Secrétariat Exécutif du Coraf le 7 décembre 2020, avait en effet noté un retard dans la mise en place des organes de l’Alliance et, par conséquent, dans la mise en œuvre du Cadre d’intervention.

Cet atelier a alors vivement recommandé la redynamisation de l’Alliance pour le lancement effectif du processus de développement de l’AIC en Afrique de l’Ouest.

Il est ainsi prévu au cours de cette rencontre une mise à niveau sur les deux instruments conçus à l’issue du Forum de haut niveau des acteurs de l’agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Ouest. Celui-ci s’est tenu à Bamako (Mali) du 15 au 18 juin 2015.

Ces deux outils sont le cadre d’intervention pour le développement de l’AIC dans le processus de mise en œuvre de la Politique agricole régionale de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAP/PDDAA, sigle anglais) et l’alliance Ouest-africaine pour accompagner la mise en œuvre de ce Cadre d’intervention.

Par ailleurs, les acteurs procéderont à une réadaptation des dispositions du Cadre d’intervention pour le développement de l’AIC aux enjeux et défis actuels relatifs au climat. Cela inclut notamment la résilience des systèmes de production agro-sylvo-pastorale et halieutique (ASPH) face aux changements climatiques et la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur rural.

Et enfin, les dispositions de l’Alliance AIC Ouest-africaine seront réadaptées pour l’amélioration de l’efficacité, l’efficience et de l’impact de la mise en œuvre du Cadre d’intervention susvisé.

Akon : « L’argent n’est pas toujours le remède »

L’artiste américain d’origine sénégalaise affirme que l’argent n’est pas la panacée à tous les problèmes. Dans une interview accordée aux médias le week-end dernier, Akon a soutenu que la richesse est parfois source de préoccupations.

Rien ne parvient à changer l’avis du fondateur du label Konvict Music, Akon, au sujet de l’argent et de la richesse. Répondant aux critiques auxquelles il est l’objet ces derniers temps, la star de la chanson garde sa position. L’artiste américain d’origine sénégalaise Alioune Badara Thiam persiste. « L’argent n’est pas toujours le remède. Il y a des gens riches en ce moment qui se suicident, meurent d’overdoses. Ce n’est pas l’argent, c’est l’état d’esprit. L’argent crée et engendre tant de jalousie et d’envie, l’argent provoque beaucoup de mal ».

Dans une récente interview sur TMZ, le chanteur du single à succès « Smack That » est revenu sur son expérience pour réaffirmer sa thèse. Akon rappelle à ses détracteurs qu’il a connu la pauvreté avant la richesse. Pour autant, il peut évaluer les bénéfices et les problèmes liés à chaque niveau de vie.

S’appuyant ainsi sur son vécu personnel, l’artiste américain né en 1973 à Saint Louis au Sénégal va tirer conclusion. « Personne ne peut s’asseoir là et me dire que je ne suis pas passé par la pauvreté. J’étais le jeune Africain aux pieds nus jouant au football dans un village sans électricité, sans eau courante, je sais ce que cela faisait. Et croyez-moi, je sais à quoi ressemble la pauvreté», mentionne le producteur.

« Mais je sais aussi à quoi ressemble le succès. Et d’après mon expérience personnelle, j’ai plus de problèmes à gérer avec succès tout ce qui vient du succès que lorsque j’étais pauvre. J’étais en fait plus heureux quand j’étais pauvre », déclare le chanteur du RnB américain.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du bouillonnement de la marmite politique à trois mois des élections territoriales.Après moult reports, les élections locales devraient se tenir le 23 janvier 2022. Pour EnQuête, c’est « l’heure des techno-politiciens ». Il s’agit, explique ce journal, de ces « technocrates respectés devenus politiciens invétérés » qui vont à l’assaut des mairies avec l’objectif d’ « avoir une base pour asseoir (leur) légitimité aux côtés du président » Macky Sall.

Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, fait savoir Le Témoin, a été « plébiscité » à Yembeul Sud (banlieue dakaroise). Ce fils du terroir, ajoute ce quotidien, sera le candidat des tenants du pouvoir à la mairie.

Par contre, aux Parcelles Assainies, l’une des plus grandes communes de la capitale, les responsables de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) refusent la candidature de Moussa Sy, le maire sortant. Selon L’AS, « un boulevard s’ouvre (donc) pour Amadou Bâ », l’ancien ministre de l’Economie et des Finances.

A Keur Massar, souligne Le Soleil, plusieurs partis de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) réclament une nouvelle équipe pour diriger la localité. Dans le quotidien national, ces formations politiques soutiennent que ceux qui président actuellement aux destinées de ce nouveau département sont « rejetés par les populations à cause de leur incapacité attestée ».

D’après WalfQuotidien, « (Yankhoba) Diattara (est) l’héritier désigné d’Idrissa Seck » pour la Présidence du Conseil départemental de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar). En tout cas, note ce journal, l’actuel ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications coordonne les activités de Rewmi (Le pays, en langue wolof) dans le département.

A Tivaoune, cité religieuse de la région de Thiès, les langues se délient. Interviewée par Le Quotidien, Yéya Diallo, du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle), affirme que le consensus trouvé par les apéristes autour des candidats dans la localité est « une comédie qui n’engage pas le PS ».

L’opposition se prépare également à la bataille. Dans Vox Populi, Thierno Aly Sy, Coordonnateur des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à Mermoz et Sacré-Cœur (Dakar) déclare que la coalition : « Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) a été mise en place pour contrer l’hégémonie » de la coalition au pouvoir.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien annonce que « le juge Demba Kandji prend fonction » à la Médiature de la République. Poursuivant, ce journal rapporte que « l’ancien premier président de la Cour d’appel de Dakar a été installé, hier lundi, dans ses nouvelles fonctions ».

Pour sa part, L’Observateur estime qu’ « un homme de l’ombre » est maintenant à la Médiature. Le juge Demba Kandji, relate ce quotidien, est dépeint comme un individu « humble et courtois », « rigoureux et professionnel ».

A 66 ans, Demba Kandji démarre, comme Médiateur de la République, un mandat de six ans non renouvelable et non révocable. Il remplace à ce poste Alioune Badara Cissé, décédé le 28 août dernier.

Sénégal : le gouvernement annonce la reprise du dialogue avec les syndicats d’enseignants

Les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants vont reprendre. L’annonce faite hier lundi 04 octobre est du ministre de la Fonction publique et du Renouveau du service public, Mariama Sarr. C’était lors de la réunion d’évaluation de l’exécution des accords de 2018 ayant trait à l’éducation.

Entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants le contact est rétabli. C’est l’essentiel qui ressort de la réunion d’évaluation de l’exécution des accords de 2018. Dans les prochains mois, le gouvernement va intensifier le dialogue avec les syndicats d’enseignants, comme l’a précisé le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du service public.

 

Mariama Sarr a précisé que « entre octobre, novembre et décembre, tous les ministres vont procéder, chacun en ce qui le concerne, aux rencontres sectorielles, en relation avec les syndicats d’enseignants et les partenaires sociaux que sont la société civile et l’association des parents d’élèves. Et à la fin du mois de décembre, nous allons procéder à la plénière concernant tous les ministres »

Plusieurs autres membres du gouvernement ont pris part à cette réunion. Il s’agit du ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Cheikh Oumar Hann, le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo et celui de l’Habitat, Abdoulaye Sow.

Le porte-parole des secrétaires généraux de l’organisation intersyndicale regroupant les sept principaux syndicats d’enseignants du Sénégal a pris part aux travaux. Selon Abdourahmane Guèye, ce dialogue permettra « d’apaiser l’école, comme le veulent aussi bien les enseignants, le gouvernement de même que les élèves et parents d’élèves ». Pour le gouvernement, l’objectif de ces négociations est « d’aboutir à une année scolaire et académique apaisée, avec zéro perturbation », a affirmé le ministre de la Fonction publique.