Tchad : sept inspecteurs des finances suspendus pour «manquements graves»

Le ministre tchadien des Finances et du budget, Mahamat Allali Abakar, dans une note de service parvenue vendredi à APA, annonce avoir suspendu sept inspecteurs de son département pour«manquements graves».«C’est suite aux manquements professionnels graves dont se sont rendus coupables ces agents lors de leurs missions de contrôle des régies financières et services administratifs dans les régions du Logone Occidental et du Mandoul qu’ils sont suspendus de leurs missions et de leurs fonctions, en attendant d’autres mesures conséquentes », affirme le ministre des Finances dans sa note.

Des sources au sein du ministère informent que les « manquements » reprochés à ces agents sont des tentatives de corruption et malversations financières.

Parmi les hauts cadres suspendus, figure l’inspecteur général des Finances Dillah Koulamaye et les inspecteurs des finances Mogode Djimansgar et Ngaryanmal Morkenmagar.

Les quatre autres cadres sont des vérificateurs et des spécialistes des impôts.

Lutte contre Boko Haram : un appel de N’Djaména à la communauté internationale

A l’issue du sommet extraordinaire de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) tenu, jeudi à NDjaména, les chefs d’Etats présents ont lancé un appel de soutien à la communauté internationale pour lutter contre la secte islamiste nigériane Boko Haram.En présence des chefs d’États du Tchad, Idriss Déby, Mahamadou Issoufou (Niger), Muhammadu Buhari (Nigéria) et du Premier ministre camerounais, Philémon Yang, le sommet a discuté des questions sécuritaires.

« Les chefs d’État et de Gouvernement ont exprimé leur profonde préoccupation face à la recrudescence des attaques contre les différents pays et ont souligné l’impérieuse nécessité de changer d’approche dans la lutte contre Boko Haram », note le communiqué final.

Face à ce contexte, souligne-t-il, les chefs d’États ont sollicité le soutien de la communauté international dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région, la stabilisation et le développement durable de la sous-région.

Les quatre pays avec le Bénin ont mis en place la force multinationale mixte, dont les soldats combattent, les éléments de la secte Boko Haram dans le lac Tchad. Les responsables de cette force ont pris part aussi à ce sommet, après le huis clos des chefs d’État.

Tchad : une journée de prière pour la cohabitation pacifique

La neuvième édition de la journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale a été organisée, mercredi au palais du 15 janvier de N’Djaména, en présence du chef de l’Etat, Idriss Déby, sous le thème : « Citoyen, Soyons Artisan de la Paix ».A l’occasion des 60 ans de la proclamation de la République du Tchad, les chefs religieux, musulmans et chrétiens ont prié pour la paix et la cohabitation pacifique entre les fils du Tchad.

Dans son discours de circonstance, le président Idriss Déby a déclaré que la paix n’est jamais un acquis éternel. « C’est, a-t-il dit, une construction de tous les instants ».

« Chacun de nous doit se donner les moyens nécessaires de marquer positivement sa présence sur cette terre en étant un citoyen responsable et surtout un artisan de la paix, un véritable rempart aux idées obscurantistes », a ajouté le président Déby, avant d’appeler chaque tchadien « d’être artisan de la paix et avoir le sens du pardon et de la tolérance ».

M. Déby a salué l’initiative des chefs religieux qui sont des éducateurs à la vie citoyenne, en se réjouissant que « si le Tchad compte aujourd’hui parmi les nations qui respirent la paix et la stabilité, le mérite vous incombe, mes chers frères Hommes de Dieu ».

Mahamadou Issoufou et Muhammadu Buhari attendus jeudi à N’Djaména

Les présidents du Niger, Mahamadou Issoufou et du Nigéria, Muhammadu Buhari, sont attendus, jeudi, dans la capitale tchadienne, N’Djaména, a appris APA mercredi auprès de la présidence de la République tchadienne.« Les deux hôtes sont attendus dans la matinée », a confié à APA une source à la direction de la communication de la présidence, sans pour autant, indiquer l’ordre du jour de cette visite.

Les trois pays ont en commun le lac Tchad, où opère la secte islamiste nigériane Boko Haram. La force multinationale mixte dont le quartier général est à N’Djaména, qui lutte contre le terrorisme dans ce bassin, regroupe aussi des soldats nigériens, nigérians et tchadiens avec la présence des forces camerounaises et du Bénin.

Ouverture du procès d’un député tchadien pour mariage avec mineure

Le procès relatif à l’affaire ministère public contre le député Azzai Mahamat Hassane poursuivi d’avoir épousé une fille mineure de 14 ans est ouvert, mardi, au palais de justice de N’Djaména.Au premier jour de l’audience, les débats ont porté sur l’acte de naissance de la jeune mariée fourni par les avocats du député. Selon les mentions de l’acte de naissance établi à Nokou dans la province du Kanem à 500 kilomètres de N’Djaména, la jeune Zouhoura Mahamat Tahir est née le 26 avril 1999.

De ce fait, soulignent les avocats du député, la mariée à bel et bien 19 ans comme l’exige la loi. « Nous avons l’acte de naissance qui atteste la majorité de Zouhoura. Ils ont dit que la fille a 14 ans, mais pourquoi ils n’ont pas mis ces pièces dans le dossier ? Il n’y a pas un autre acte que ce que nous avons. Qu’ils nous prouvent le contraire, auquel cas c’est un faux problème », a justifié Me Tordé Djimadoum, avocat du député Azzai.

Le ministère public, plaignant dans l’affaire, dit le contraire en affirmant que, cet acte de naissance présente plusieurs irrégularités.

Le substitut du procureur de la République, Nédeou Gérard, note que, « Zouhoura est née en en Libye, mais sur l’acte de naissance présenté par les parents, elle est plutôt née à Nokou », insistant, par ailleurs que « Zouhoura, elle-même, a relevé dans sa déposition qu’il n’y a pas conformité dans son acte de naissance ».

Le père de la fille Mahamat Saleh Kelley, complice dans l’affaire et présent à la barre, répond aux questions du juge que, « lorsque sa fille est rentrée de la Libye, elle n’avait aucune pièce. C’est ainsi qu’elle s’est présentée à une sage-femme à l’hôpital de Nokou pour lui établir son acte de naissance. Ensuite la sage-femme l’a envoyée vers la Commune où elle a pu se faire établir le document », rappelle le père de la fille.

Mais pour le substitut du procureur de la République, dans de pareil cas, où l’enfant n’a pas eu d’acte de naissance juste après l’accouchement, il est obligatoire de passer par un jugement supplétif.

Or, regrette le juge, ça n’a pas été le cas pour Zouhoura. C’est avec ces contradictions sur l’acte de naissance que le procès est renvoyé pour une deuxième audience le 7 décembre prochain pour permettre au tribunal de vérifier la régularité de l’acte auprès de la Commune de Nokou.

Tchad : adoption d’une nouvelle loi sur le régime de la presse

Les députés ont majoritairement adopté une nouvelle loi sur le régime de la presse au Tchad qui, notamment, prend en compte la presse électronique et fait obligation à tout journal en ligne d’avoir à son lancement au moins deux journalistes professionnels et rémunérés.La nouvelle loi adoptée lundi en séance plénière par 118 députés sur 188, dispose en outre qu’un organe de presse doit être désormais dirigé par deux journalistes formés et diplômés en journalisme. Auparavant, il suffisait seulement que le Directeur de publication ou le rédacteur en chef soit un journaliste de formation.

Par ailleurs, la nouvelle loi oblige tout organe de presse privée à octroyer des contrats à ses journalistes et à ne pas faire travailler pendant des mois un stagiaire sans l’embaucher.

De même, la délivrance de la carte de presse est désormais conditionnée par un contrat dûment signé et le bénéficiaire doit être déclaré à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).

Pour beaucoup de patrons de presse, ces nouvelles dispositions sont des restrictions qui ne permettront pas à la presse privée, déjà en crise, de bien fonctionner.

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein a déclaré, pour sa part, que la nouvelle loi n’était pas liberticide car, a-t-il souligné, « le gouvernement veut une presse responsable ».

« Il y avait des dérives et désormais, on veut une presse responsable pour le développement et non une presse qui injurie et qui insulte », a précisé le ministre Oumar Yaya Hissein.

Le Tchad veut intensifier sa coopération avec Israël, selon Déby

Le président tchadien, Idriss Déby, a fait part de la disponibilité de son pays à intensifier la coopération avec l’Etat d’Israël, soulignant toutefois que N’Djaména garde sa « position de principe » axée sur une existence pacifique entre Israël et Palestine.« Mon pays est disposé à explorer avec la partie israélienne toutes les options de coopération possible dans les domaines pertinents d’intérêt commun à définir par les deux parties », a déclaré M. Déby, lors d’une conférence de presse donnée conjointement, dimanche à Tel-Aviv, avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.  

Les relations diplomatiques entre les deux pays « ont été rompues en 1972 dans des conditions historiques particulières (…) Mais cette rupture n’a pas pour autant totalement isolé les deux pays l’un de l’autre. Les deux pays ont entretenu de bonnes relations malgré l’absence des contacts officiels », a ajouté Déby qui effectue une visite de travail en Israël

Selon le président Déby, « le Tchad, pays épris de paix, est profondément attaché au processus de paix entre l’Etat d’Israël et la Palestine dont les contours et l’ancrage sont déjà inscrits dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, les Principes de Madrid, la Feuille de route, l’Initiative de paix arabe de 2002, ainsi que les accords existants entre les deux parties ».

« A notre humble avis, il n’y a pas d’alternative à la solution de deux Etats » entre la Palestine et Israël, a-t-il souligné avant d’ajouter : « nous réitérons notre appel aux deux parties pour renouer avec le processus de paix aux fins d’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien qui n’a que trop duré ».

Tchad : huit morts dans un accident entre Abéché-Oum Hadjer

Huit personnes ont trouvé la mort, dimanche, dans un accident de circulation entre la capitale de l’est du Tchad, Abéché, et Oum-Hadjer, à plus de 600 kilomètres de N’Djaména, a-t-on appris lundi de sources sécuritaires.Les victimes de cet accident sont toutes d’une même famille. Selon les témoignages, la famille Abdoulaye Barka a décidé d’effectuer un déplacement de leur localité, Oum-Hadjer, province du Batha vers la ville d’Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï.

Dans leur véhicule 4×4 personnel, la famille connaitra un accident très violent près d’une localité appelée Kataro Fallata, à environ 60 kilomètres d’Oum-Hadjer, leur point de départ.

Parmi les victimes, il y a le père de famille, Abdoulaye Barka, deux autres hommes, deux femmes et trois enfants dont l’âge varie en 2 à 4 ans.

Le président Idriss Déby en visite officielle en Israël

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby a entamé, dimanche, une visite officielle en Israél, après près de 50 ans de rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.Selon la presse présidentielle, le président Déby a été quitté la capitale tchadienne, NDjaména, pour Jérusalem où il s’entretiendra avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. 

Même si rien ne filtre de cette visite, certains observateurs tchadiens soulignent que cette visite pourrait être liée à la sécurité. Les installations techniques de communication, les écoutes téléphoniques, la formation des  agents des renseignements, entre autres, seraient assurés par des agents israéliens, indique-t-on du côté de NDjaména. 

Selon des médias israéliens, :il sagit dune rencontre historique ». « Cest la première visite dun président tchadien en Israël depuis la création de l’Etat hébreu. Elle fait suite aux nombreux efforts diplomatiques déployés par le premier ministre Netanyahu au cours des dernières années », notent-ils. 

Le Tchad avait rompu ses relations diplomatiques avec l’Etat Hébreux dans les années 1970 lors du régime du premier président tchadien, Ngarta Tombalbaye. 

Compétitions africaines : Elect Sport du Tchad en déplacement au Maroc

Dans le cadre du tour préliminaire de la Ligue des champions africaine, le club champion du Tchad, Elect Sport, est en déplacement au Maroc.Les footballeurs tchadiens ont quitté N’Djaména, samedi, à destination de la ville marocaine de Tanger. Pour son match aller, les électriciens du Tchad affronteront le club Al-Ittihad du Maroc mardi 27 novembre.

Vers la construction d’un stade omnisport à NDjaména

Un stade omnisport moderne de 30 000 places sera construit à Mandjafa, dans la commune du 7è arrondissement de N’Djaména, a annoncé jeudi le gouvernement tchadien, à l’issue du conseil es ministres présidé par le chef de l’Etat, Idriss Déby.Dans son compte rendu, le porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein a expliqué qu’un terrain est déjà attribué au ministère des Sports par celui de l’Aménagement du territoire, du Développement, de l’Habitat et de l’Urbanisme.

« Ce terrain servira à la construction d’un stade omnisport moderne de 30 000 places. Ce stade, don du gouvernement de la République populaire de Chine, d’un montant d’environ 50 milliards de FCFA, sera construit à Mandjafa dans le 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena. La construction de ce stade permettra désormais au Tchad, d’organiser des grandes manifestations sportives de niveau national et international », a détaillé  le porte-parole du gouvernement.

Un député tchadien arrêté pour mariage avec une mineure

Un député de la majorité présidentielle a été arrêté par la police judiciaire pour mariage avec une mineure de 13 ans, a annoncé le substitut du procureur de la République, Nedeou Tebdeou Gerard, lors d’un point de presse, mardi à N’Djamena.« Une délégation a quitté N’Djamnea le 8 novembre dernier pour Noukou, une localité située dans le nord du Kanem. Un mariage traditionnel a été organisé, laquelle délégation est revenue avec la nommée Zouhoura Mahamat Tahir. À ce titre, le député Azahim Mahmat Hassane a convolé en justes noces avec cette dernière, lequel mariage a été normalement consommé », a notamment expliqué le substitut du procureur de la République.

En agissant de la sorte, « le député tombe sous le coup de l’ordonnance 006 de 2015 qui interdit le mariage des enfants dont l’âge est moins de 18 ans », a-t-il ajouté, confirmant l’arrestation du mis en cause malgré son immunité parlementaire.

Tchad: un ministre civil nommé général de corps d’armées

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah est élevé au grade de général de corps d’armées aux termes du décret n° 1804 signé par le chef de l’État lundi par le chef de l’État, Idriss Déby Itno.Mahamat Abali Salah n’est pas de formation militaire. Il a été à l’école des travaux publics de N’Djamena qui forme des ingénieurs en travaux. 

Il a été élevé général de division alors qu’il était gouverneur de la région du Lac en proie aux attaques de Boko Haram. 

Cette nomination n’est pas passée inaperçue. Beaucoup d’internautes tchadiens critiquent l’acte du président de la République qui pourtant a interpellé au dernier conseil des ministres, les membres du gouvernement sur les nominations de complaisance. 

La naissance du Prophète Mohamed célébrée mardi au Tchad

Maouloud El-nebi ou l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (Paix et salut sur Lui) sera célébré au Tchad demain mardi, une journée fériée et chômée, selon un communiqué du ministre de la Fonction publique.L’évènement sera marqué, à en croire le Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad (CSAI), par une veillée organisée à la Grande mosquée « Roi Fayçal » de N’Djaména.

« Après la cérémonie officielle à la grande mosquée Roi Fayçal, les autres mosquées du pays peuvent aussi organiser de commémoration de lecture du Coran et des louanges au prophète Mohamed. La commémoration peut durer une semaine ou plus selon le programme de chaque mosquée », a confié, à APANEWS, Abakar Idriss du service communication du Conseil supérieur des affaires islamiques.

Quatre-vingt-douze établissements sanitaires fermés au Tchad

Quatre-vingt-douze établissements de santé établis à N’Djamena ont été fermés et 101 autres menacés de fermeture, a annoncé mercredi dans la capitale tchadienne la mission de contrôle des établissements sanitaires qui faisait le point sur ses dernières activités.La mission de contrôle des établissements de santé a pris ces mesures après avoir passé au peigne fin 300 structures allant des officines aux dépôts pharmaceutiques en passant par des laboratoires d’analyses médicales, des cabinets médicaux, des cabinets de soins et cliniques médicales.

Entre autres remarques, la commission dit avoir constaté que 39 établissements ne disposent ne pas d’autorisation d’ouverture soit 12,15% et que plus de 30 établissements ne sont pas exploités par les intéressés eux-mêmes. Dans certains cas, des documents de création ont été falsifiés (ouverture de 2 dépôts avec la même autorisation).

De même, la commission déplore le fait que la gestion des médicaments périmés n’est pas encore comprise par la grande partie des dépôts pharmaceutiques.

« Les locaux des cabinets de soins sont généralement insalubres. La gestion des déchets médicaux se fait sans aucun respect de normes avec une mauvaise conservation des produits thermolabiles. Le non-respect de la liste des médicaments autorisés dans les dépôts est accentué avec le non-respect des normes en infrastructures de certains établissements », relève en outre la mission de contrôle.

Face à cette situation, la mission de contrôle recommande notamment la mise en place d’un cadre formel avec des orientations claires de destruction des médicaments périmés, de fermer les établissements illégaux, d’harmoniser les tarifs des actes médicaux dans tous les établissements privés et d’instaurer la surveillance épidémiologique dans le secteur privé.

Présidant la cérémonie de restitution des résultats de la mission de contrôle, le ministre de la Santé Publique, Aziz Mahamat Saleh, a instruit la fermeture des établissements mis en cause, notamment ceux qui ne respectent pas les normes. Il a profité de l’occasion pour annoncer la création « dans quelques jours » d’une police médicale et l’élargissement des activités de la mission de contrôle aux autres provinces du pays.

CAN de Slam : Abdourrahmane Dabo remporte la 1ère édition

Le Sénégalais Abdourrahmane Dabo alias Al Faruq a remporté la première édition de la Coupe d’Afrique de slam poésie (CASP) qui s’est tenue, à N’Djaména au Tchad.

Al Faruq a battu en finale le Sud-africain Thuthukane Myeza, au cours d’une belle soirée, rehaussée par la présence de slameurs issus de 36 pays africains.

« Le représentant du Sénégal a su manier la langue de Molière avec des phrases rythmées et des jeux de mots qui n’ont laissé aucune chance à son adversaire sud-africain. Le public a été très fan du Sénégalais », a confié à APA un membre du comité d’organisation.

En plus d’un trophée le champion d’Afrique du slam a reçu un chèque de l’Association Tchad Plus. La troisième place de la compétition est revenue au Gabon, représenté par Lens Ulrich Kami.

Le jury a remis à chacun des candidats une attestation de participation.

 

Le Sénégalais Abdourrahmane Dabo remporte la 1ère CAN de slam

Le Sénégalais Abdourrahmane Dabo alias Al Faruq a remporté la première édition de la Coupe d’Afrique de slam poésie (CASP) qui s’est tenue, samedi soir, à N’Djaména au Tchad.Al Faruq a battu en finale le Sud-africain Thuthukane Myeza,  au cours d’une belle soirée, rehaussée par la présence de slameurs issus de 36 pays africains.

« Le représentant du Sénégal a su manier la langue de Molière avec des phrases rythmées et des jeux de mots qui n’ont laissé aucune chance à son adversaire sud-africain. Le public a été très fan du Sénégalais », a confié à APA un membre du comité d’organisation.

En plus d’un trophée le champion d’Afrique du slam a reçu un chèque de l’Association Tchad Plus. La troisième place de la compétition  qui avait démarré le 6 novembre est revenue au Gabon, représenté par Lens Ulrich Kami.

Le jury a remis à chacun des candidats une attestation de participation.

Tchad : décès de l’ex ministre de la Justice, Béchir Madet

L’ancien ministre de la Justice du Tchad, le notaire Béchir Madet, est décédé samedi à Paris à l’âge de 54 ans, a-t-on appris de source proche de sa famille.«Notre père Béchir Madet a vécu difficilement mais heureux jusqu’à la fin de sa vie. Ce jour 10 novembre 2018 à la veille de ses 54 ans. Nous étions nombreux à l’attendre pour la rentrée littéraire lorsque nous avons appris la mort de notre père qui est mort sans avoir souffert. Nous sommes attristés de sa disparition mais nous gardons le meilleur souvenir de ce papa qui n’est pas seulement battu pour nous ses enfants mais pour des millions des personnes », a écrit sur sa page Facebook, Abélien Béchir Madet, fils aîné du défunt.

Béchir Madet qui  fut également ministre du Pétrole et questeur du Conseil économique, social et culturel du Tchad le notaire Béchir Madet, s’était rendu en France pour participer à la troisième édition de la rentrée littéraire internationale du Tchad.

Philanthrope, il  a financé ou participé au financement de plusieurs événements culturels, sans compter son investissement dans les projets ciblant les jeunes.

De fait, sa mort a plongé N’Djaména dans une grande tristesse et beaucoup de Tchadiens ont profité des réseaux sociaux pour lui témoigner leur reconnaissance.

Une association exige l’amnistie pour 72 détenus politiques

L’Action citoyenne pour l’Application Intégrale de l’Amnistie au Tchad (ACAIAT) a plaidé, samedi lors d’un point de presse à N’Djaména, pour l’amnistie en faveur de 72 détenus politiques qui croupissent dans les prisons du pays.Les membres de l’association déclarent avoir obtenu la liste non exhaustive de ces détenus politiques après une enquête auprès des sources fondées. Les 72 détenus sont répartis dans les prisons de Koro-Toro (nord), Moussoro (300 kilomètres sortie nord ouest de N’Djaména) et Amsinéné à N’Djaména.

L’association ACAIT estime que l’amnistie décrétée par le président Déby est sélective. « Elle n’est pas appliquée à tous les détenus politiques » dénoncent les membres de l’action citoyenne pour l’application intégrale de l’amnistie au Tchad.

« Cette liste est provisoire. Nous l’avions obtenu après enquêtes diverses et de diverses sources. Nous avons recensé à ce jour 72 détenus en lien avec ces infractions, répartis dans trois prisons du pays », notent les conférenciers de l’ACAIAT.

Les personnes sur cette liste rendue publique par cette association appartiennent ou ont appartenu à des mouvements armés. Le cas du général Baba Ladé, dont le procès est en cours alors que ses avocats ont plaidé en vain l’application de la loi accordant l’amnistie générale.

Afrique du Sud/Togo et Gabon/Sénégal en demi-finales de la CAN de Slam

Les demies finales de la Coupe d’Afrique du Slam poésie (CASP) sont prévues, samedi à N’Djaména.Elles opposeront l’Afrique du Sud au Togo et le  Gabon au Sénégal. Les vainqueurs seront en finale.

La coupe d’Afrique du Slam poésie se déroule pour la première fois à l’initiative de quelques slameurs africains. Au total 36 pays y prennent part.

Tchad : un nouveau remaniement porte à 31 les membres du Gouvernement

Le président Idriss Déby, aux termes d’un décret publié ce vendredi, a procédé à un remaniement du gouvernement tchadien, marqué par l’augmentation du nombre de ministres porté à 31 contre 29 par rapport à la précédente équipe gouvernementale et le départ du ministre de la Défense, le général Bichara Issa DjadallahIl est remplacé par le général Daoud Yaya Soumaïne, précédemment ambassadeur du Tchad en RCA. Le général Daoud fut le tout premier commandant des opérations lorsque le Tchad s’est engagé contre Boko Haram. Il a été blessé au combat, puis nommé à la tête de la gendarmerie nationale avant de prendre la route de Bangui comme ambassadeur du Tchad.

Selon les observateurs politiques, l’arrivée de ce général de terrain peut être liée à la situation « explosive » au nord du Tchad où depuis quelques semaines l’aviation bombarde des positions rebelles et des orpailleurs.

Par ailleurs, le fougueux ministre de la Sécurité, Ahmat Bachir, reste dans le gouvernement mais il va s’occuper désormais du Commerce et du Développement du secteur privé. Il est remplacé à la Sécurité par un civil promu général récemment, Mahamat Abali Salah.

Une des  autres nouveautés dans le gouvernement est le détachement du ministère de la Communication de celui des Postes. L’ancien directeur général de la presse présidentielle, Oumar Yaya, devient ainsi ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement.

Les autres membres du gouvernement gardent leurs portefeuilles ou permutent. C’est le cas des secrétaires d’Etat Achta Saleh Damane (Affaires étrangères) et Ndorji Nasser (Education nationale).

Remaniement du gouvernement tchadien

Le président tchadien, Idriss Déby Itno a remanié, vendredi, aux termes d’un décret, son gouvernement qui passe de 29 à 31 membres.Le départ le plus remarquable est celui du ministre de la Défense, le général Bichara Issa Djadallah remplacé par un autre général, Daoud Yaya Soumaïne, actuel ambassadeur du Tchad en RCA.

Le général Daoud a été le tout premier commandant des opérations lorsque le Tchad s’est engagé contre Boko Haram. Il a été blessé au combat, nommé à la tête de la gendarmerie nationale avant de prendre la route de Bangui comme ambassadeur du Tchad.

Selon les observateurs politiques, l’arrivée de ce général de terrain peut être liée à la situation « explosive » au nord du Tchad où depuis quelques semaines l’aviation bombarde des positions rebelles et des orpailleurs.

Le ministre de la sécurité, Ahmat Bachir, lui reste dans le gouvernement, mais s’occupe désormais du Commerce et du Développement du secteur privé. Il est remplacé par un civil promu général récemment, Mahamat Abali Salah.

La nouveauté dans le gouvernement est le détachement du ministère de la Communication de celui des Postes. L’ancien directeur général de la presse présidentielle, Oumar Yaya devient ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.

Les autres membres du gouvernement ont gardé leurs portes feuilles soit permutés. C’est le cas des secrétaires d’Etat Achta Saleh Damane (Affaires étrangères) et Ndorji Nasser (Education nationale).

Début à N’Djamena d’une Coupe d’Afrique du Slam

La première édition de la Coupe d’Afrique du Slam-Poésie (CASP) a débuté, mercredi à N’Djamena, avec la participation de d’artistes venus 36 pays.Pendant cinq jours, les Slameurs africains se rivaliseront d’ardeur sur les podiums de différents sites retenus dans la capitale tchadienne. Un trophée est mis en jeu pour le vainqueur de la compétition.

Le président du comité d’organisation, le slameur tchadien, Didier Lalaye a expliqué qu’il s’agit d’un important moment qui permettra aux artistes africains de montrer leur talent.

« Donnez-nous un appui et nous soulèverons ce continent », a indiqué Lalaye,  avant de préciser cette Coupe d’Afrique du slam poésie « à l’origine était une idée folle, qui a germé dans la tête d’un fou il y’a de cela deux ans en la personne de Baana Enono Arnaud alias Faithfull ».

« Une folie qui réunit actuellement 36 pays africains dans la capitale tchadienne, une folie qui ouvre désormais la voie à une culture panafricaine, une culture sans frontières à laquelle l’on voudrait bien être fou de croire », a décrit Didier Lalaye.

Au programme de l’évènement, il y a des poésies, des projections des films, des ateliers de formations, entre autres.

Transsaharienne : 7000 kilomètres de route déjà construits

Sur un total de 9000 kilomètres de route prévus, 7 000 kilomètres sont déjà construits dans le cadre de la route transsaharienne, a appris APA mardi à N’Djamena, lors d’un panel de la 69ème session du Comité de Liaison de la Route Transsaharienne (CLRT).La transsaharienne couvre l’Algérie, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Tchad et la Tunisie. Tous ces pays devraient être reliés par des voies terrestres bitumées.

Il ressort, en effet, des discussions des experts qu’en Tunisie, au total 698 kilomètres sont à bitumer entre Haouza, à la frontière avec l’Algérie, et Tunis. La bretelle sur le port Gabès sera aussi bitumée ainsi que la voie entre Gasfa-Nefta.

Les travaux au Niger ont permis de réaliser 1600 kilomètres sur un total de 1886 kilomètres. Les 286 kilomètres restant sont en cours de bitumage.

Pour sa part, l’Algérie a déjà construit 1600 kilomètres avec un programme de doublement sur 800 kilomètres en cours.

La liaison de l’Algérie avec le Mali est en cours et concerne la construction de 200 kilomètres. Au Mali, un total de 2000 kilomètres est à construire.

Transsaharienne : la partie tchadienne réalisée à 36%

La partie tchadienne concernée par la route transsaharienne a été réalisée à 36% dans une période de 37 mois, a-t-on appris à l’ouverture, lundi à N’Djaména, de la réunion du comité de liaison de ladite voie de communication qui, outre le Tchad, intéresse l’Algérie, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Tunisie.Toutefois, selon le secrétaire général du comité de liaison, Ayadi Mohamed, le tronçon Massakory-Ngouri (300 km au nord-ouest de N’Djaména) accuse du retard dans sa réalisation prévue pour une durée de 42 mois.   

« L’important, a relevé Ayadi Mohamed, ce n’est pas le délai. Ce qui importe pour nous c’est le travail bien fait. Nous avons constaté que le niveau et la qualité du travail sont impressionnants. J’ai discuté avec les techniciens et je sais que nous ne serons pas déçus ».

Sur un plan plus général, le secrétaire général du comité de liaison de la route transsaharienne s’est félicité de l’impact de cette voie de communication, soulignant qu’elle  « prend en compte plusieurs aspects » liés au développement social, économique et culturel.

Relaxe du rappeur tchadien « N2A »

Le rappeur tchadien Ngueltar Alfred alias « N2A », qui avait été arrêté mardi pour incitation à la haine, a été relaxé ce mercredi par le procureur de la République du tribunal de grande instance de N’Djaména, au motif que l’infraction reprochée à l’artiste n’est pas constituée.« N2A » avait été livré au procureur par la police qui, au terme d’une perquisition de  son domicile, avait mis la main sur des CD et des tee-shirts sur lesquels sont inscrits ces paroles d’une chanson de son dernier album : « Population Gay Kor, Akouma basma Korr – La population pleure, le gouvernement écoute les pleurs ».

Si pour la police ces paroles sont une incitation à la haine, le procureur en a décidé autrement, d’où la relaxe du rappeur.

Tchad : arrestation d’un musicien pour incitation à la haine

Le rappeur tchadien Ngueltar Alfred de son d’artiste « N2A » a été mis en arrestation par la police judiciaire pour incitation à la haine, a-t-on appris, mardi de sources proches de l’entourage du musicien.Selon des sources policières, l’artiste sera présenté aujourd’hui même au procureur de la République pour être auditionné.

On reprocherait au rappeur d’inciter à la haine à travers ce message estampillé sur des tee-shirts qu’il a imprimés : « Population Gay Kor, Akouma basma Korr – La population pleure, le gouvernement écoute les pleurs».

Tchad : signature d’un accord entre syndicats et gouvernement

Le gouvernement tchadien et les centrales syndicales ont signé, vendredi après-midi à la présidence de la République, un protocole d’accord en sept points.Par cet accord, le gouvernement s’engage « à consentir, par rapport à la situation actuelle, 15% sur la coupe des Augmentations Générales et Spécifiques à compter de janvier 2019, ramenant ainsi le rétablissement à 65% ».

Un comité paritaire Gouvernement et plateforme sera mis en place dans un délai n’excédant pas une semaine, après la signature de l’accord pour entre autres, « l’assainissement du fichier de la solde sur une période n’excédant pas 45 jours ainsi que l’audit des diplômes en collaboration avec le cabinet adjudicataire de ce marché dans un délai raisonnable ».

L’accord mentionne qu’après « l’assainissement et l’audit des diplômes, l’économie réalisée dans le cadre de ces actions sera placée dans un compte séquestre. Ainsi, les deux parties examineront et apprécieront ensemble le gain obtenu et logé au compte séquestré, ce qui permettra au gouvernement de prendre conséquemment les mesures idoines d’amélioration des acquis des travailleurs ».

En dehors de la plateforme revendicative qui regroupe près de 40 syndicats de divers secteurs, dont la santé et l’éducation, deux autres centrales syndicales ont aussi apposé leurs signatures sur cet accord qui met fin à plus de 5 mois de grève au Tchad.

CEMAC : les dirigeants prônent l’application des mesures arrêtées avec le FMI

Le sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), ouvert jeudi à N’Djamena, s’est achevé le même jour dans la soirée par l’adoption d’un communiqué final dans lequel les chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale réaffirment notamment leur ferme volonté d’appliquer de manière urgente les mesures économiques arrêtées avec le Fonds monétaire économique (FMI).A ce propos, le président de la commission de la CEMAC, le Gabonais, Daniel Ona Ondo, qui donnait lecture des résolutions, a affirmé que des instructions ont été données  aux ministres en charge des négociations ou du suivi du programme économique avec le FMI de faire montre d’une détermination sans faille dans la mise en œuvre des réformes indispensables au redressement de la sous région

Le communiqué final du sommet encourage en outre  les Etats membres à faire respecter la convention régissant l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) et la règlementation des changes en vigueur en vue de favoriser le rapatriement intégral des recettes d’exportation.

Sur un autre plan, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC) est sollicité par les chefs d’Etat afin de pallier les faiblesses identifiées dans les dispositifs de lutte anti-blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

A l’égard d’autres institutions communautaires, le sommet de N’Djaména encourage la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) « à poursuivre l’application de toutes les mesures de son ressort, (et qui sont) nécessaires à la stratégie de sortie de crise, au redressement des économies de la CEMAC et au maintien de la stabilité monétaire et financière ».

La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a été instruite de renforcer la supervision prudentielle des établissements de crédit afin de garantir la stabilité du système bancaire sous régional, souligne le communiqué final, ajoutant que l’UMAC est invitée à mettre en place un dispositif plus contraignant afin d’assurer le plein respect des critères de convergence et favoriser ainsi la coordination des politiques budgétaires nationales et de la politique monétaire commune.

« S’agissant de la BDEAC, la conférence décide de la réforme de cette institution et prend notamment les mesures suivantes : la séparation des fonctions de président de la BDEAC et de président du conseil d’administration et la création d’un comité de crédit et d’un comité de rémunération », note M. Ondo dans son compte rendu des résolutions.

CEMAC : Déby pour la relance de la «stratégie commune de sortie de crise»

Le président tchadien, Idriss Déby, a salué, jeudi à N’Djamena, les « avancées significatives » notées dans les économies de certains Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), soulignant toutefois la nécessité de relancer la « stratégie commune de sortie de crise» afin que l’embellie s’étende à tous les pays de l’organisation sous-régionale.« L’évaluation de notre stratégie commune de sortie de crise affiche un bilan contrasté quand bien même des avancées significatives ont été enregistrées sur la voie du redressement économique et financier », a affirmé le président tchadien, à l’ouverture d’un sommet extraordinaire de la CEMAC.

Selon les prévisions, la sous-région devrait renouer en 2018 avec un sentier de reprise économique grâce à un taux de croissance réel de + 1,7 % contrairement à la stagnation de 2017 et la récession de 2016, a-t-il souligné devant ses homologues de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, et de la Guinée Equatoriale, Téodoro Obiang Guema Mbasogo. 

Les trois autres chefs d’Etat de la CEMAC, le  Gabonais, Ali Bongo, le Centrafricain, Gaston Touadéra et le Camerounais, Paul Biya, se sont fait représenter.

Pour le président tchadien, l’embellie qui se dessine doit se poursuivre avec la reprise de la  « stratégie commune » destinée à sortir la CEMAC de la crise. Cette opération, a-t-il souligné,  « exige d’être urgemment relancée par la mise en œuvre, sans faille et dans un esprit véritablement collectif et solidaire, de mesures appropriées de redressement économique et financier ».

« Nous n’avons pas le droit de trahir les espoirs que suscite légitimement ce rendez-vous de N’Djamena », a-t-il martelé avant de souligner que le présent sommet axé sur le thème « +Ensemble pour la redynamisation économique et prospérité sociale+ doit donner le ton d’un nouvel élan à imprimer à l’ensemble de notre communauté ».

Le président Déby a profité de l’occasion pour saluer le processus de stabilisation en RCA ainsi que « les initiatives courageuses des frères congolais en faveur d’une paix durable dans la région du Pool ».

Insistant sur la nécessité d’avoir « la paix et la stabilité dans notre espace », Déby a affirmé que ces deux notions sont de « précieuses valeurs » qui fondent « nos premiers objectifs que sont toujours le développement économique et le progrès social ».

La fin des travaux attendue dans la soirée de ce jeudi, sera marquée par un communiqué final.