Sommet Chine-Afrique : départ de Macky Sall pour Pékin

Le président sénégalais Macky Sall a quitté Dakar ce vendredi pour Pékin (Beijing) où il prendra part, les 3 et 4 septembre prochain, au Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, a appris APA de source officielle.Sur « invitation » de son homologue Xi Jinping, le Président Sall participera d’abord, le 6 septembre 2018, à Hangzhou, capitale de la province chinoise du Zhejiang, au Sommet sino-africain dédié au secteur privé, écrit la présidence sénégalaise dans un communiqué.

Ce sommet, explique le communiqué, vise à « encourager les échanges économiques entre la Chine et l’Afrique ».

Le chef de l’Etat prendra part ensuite, le 7 septembre à Chengdu, capitale de la province chinoise du Sichuan, à une rencontre économique organisée par ladite localité dans le cadre de la promotion des échanges et de l’investissement entre la Chine et le Sénégal.

Le Forum sur la coopération sino-africaine, créé en 2000, est un cadre intergouvernemental de dialogue politique et de coopération économique entre la Chine et l’Afrique.

Au cours de ce séjour, le président Sall s’entretiendra enfin avec son homologue chinois et d’autres personnalités, indique le communiqué, précisant que Macky Sall quittera Chengdu pour Dakar le 7 septembre 2018.

L’aéroport de Libreville obtient la certification de l’OACI

L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a décerné la certification à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, un titre qui montre que l’infrastructure répond aux normes de sécurité et de sûreté.La cérémonie de remise officielle de cette distinction à l’Aéroport de Libreville (ADL), l’entreprise exploitant cet aéroport, s’est déroulée jeudi en présence du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon devient ainsi le premier en Afrique centrale et le neuvième d’Afrique à certifier un aéroport ouvert à la circulation internationale.

Ce processus s’inscrit en droite ligne de la politique de développement serein et sécurisé des infrastructures, impulsée par le gouvernement.

L’OACI, par le biais du Comité directeur du plan régional de mise en œuvre complet pour la sécurité et l’aviation en Afrique (le plan AFI), a mis en place en 2016, un projet d’assistance à court terme, pour la certification d’un aérodrome dans chaque Etat africain.

L’OACI est l’agence des Nations unies spécialisée dans l’adoption et l’amendement des normes et pratiques recommandées visant à assurer le plus haut degré d’uniformité dans les règlements des procédures en matière de navigation aérienne.

Signature de trois accords entre le Sénégal et la Banque mondiale

Le Sénégal et la Banque mondiale ont procédé, jeudi à Dakar, à la signature de trois accords de financement d’un montant de 220 millions de dollars (118,465 milliards de F CFA) destinés au financement d’infrastructures en eau et en assainissement, à l’éducation et à la résilience des populations de la Langue de Barbarie (nord), a constaté APA.Le premier accord destiné au « Projet Eau et Assainissement en Milieu Rural (PEAMIR) » bénéficiera d’un crédit IDA de 130 millions de dollars, soit un peu plus de 73 milliards de F CFA. Ce projet va permettre, d’après la directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Mme Louise Cord, à 1,5 million de personnes en milieu rural d’accéder à l’eau courante et aux installations sanitaires améliorées.

Le PEAMIR sera mis en œuvre dans la zone du bassin arachidier (Centre Ouest du pays), « qui abrite un tiers de la population rurale du Sénégal, et qui fait face à des défis importants, notamment un très faible taux d’accès à l’assainissement et un taux de pauvreté élevé », a ajouté Mme Cord.

Le second accord de financement, dénommé Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP)d’un montant de 30 millions de dollars (plus de 16 milliards de F CFA) auxquels vont s’ajouter 4 millions de dollars que va apporter l’Etat du Sénégal, devrait permettre de réduire la vulnérabilité des populations de la Langue de Barbarie (nord) face aux risques côtiers ainsi que le renforcement de la planification de la résilience urbaine à l’échelle de l’agglomération de Saint-Louis (nord).

Ainsi, ce sont quelque 927 familles, correspondant à 441 concessions et 9158 personnes, vivant actuellement dans le campement de Khar Yalla ou dans la zone à très fort risque d’érosion et de submersion marine sur le long de la Langue de Barbarie qui devraient être relogées.

D’après Mme Cord, les études et la conception techniques en vue d’une solution de protection à long terme de la langue de Barbarie, prévues dans le cadre du SERRP, bénéficieront à environ 55 000 personnes établies dans cette zone côtière.

Parallèlement, le Plan de résilience urbaine jettera les bases des investissements futurs pour réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des 213 000 habitants de la ville de Saint-Louis.

Et le dernier accord d’un montant de 60 millions de dollars, soit plus de 33 milliards de F CFA, destiné au Projet d’Amélioration de la Qualité et de l’Equité de l’Education (PAQEEB) vise à soutenir les efforts du Sénégal en matière d’éducation et à consolider les acquis.

Ainsi, il sera mis en œuvre un programme national pour le développement de l’enseignement et l’apprentissage des sciences et des mathématiques au niveau de l’enseignement moyen et secondaire, un plan d’amélioration de la formation initiale et continue des enseignants et des Directeurs d’écoles par l’introduction d’outils d’observation des pratiques de classe (COT) et une formation progressive des directeurs d’école pour développer les compétences en tant que formateur au niveau de l’école.

Par ailleurs, le PAQEEB mettra un accent particulier sur le développement des compétences non cognitives à travers le renforcement des activités sportives à l’école par le soutien des compétitions entre les écoles au niveau local et national. Cette approche permettra de détecter les jeunes talents et de contribuer à l’éducation citoyenne des apprenants.

En outre, le financement additionnel du PAQEEB appuiera également, à titre pilote, la création de deux lycées pour l’Intégration, l’Equité et la Qualité répondant aux normes d’excellence, pour servir de référence et de modèle de réussite pour les établissements du pays, créer un environnement éducatif, qui stimule la créativité et l’innovation ; et favorise l’émergence d’un pôle d’expérimentation des méthodes et approches pédagogiques favorisant l’acquisition et l’appropriation du savoir chez les apprenants.

Sur le plan de la Gestion, il est prévu de mettre l’accent sur le renforcement des comités de gestion et la consolidation de la démarche de contractualisation pour une gestion axée sur les résultats. Un plan d’alphabétisation fonctionnelle sera mis en œuvre pour assurer une implication totale des communautés dans la gestion de l’école.

L’Allemagne a « besoin de confiance » en Afrique (Angela Merkel)

La chancelière allemande Angela Merkel a soutenu, mercredi soir à Dakar, que les investisseurs de son pays, encore « en apprentissage » en Afrique, ont besoin de confiance pour mieux s’asseoir sur le continent.« Nous avons besoin de confiance, la confiance des entreprises (allemandes) envers les pays africains. Ce sont plus de 50 pays africains, donc il faut bien distinguer. Il y a des conditions différentes dans chaque pays », a soutenu Mme Merkel, animant une conférence de presse conjointe avec le président Macky Sall.

La chancelière allemande, arrivée hier après-midi dans la capitale sénégalaise, a terminé sa visite officielle de 48 heures et va s’envoler à Accra (Ghana) avant de se rendre à Lagos (Nigeria) dans le cadre de sa tournée africaine.

« L’Allemagne est présente dans un grand de nombre de pays à travers ses exportations. Cependant, l’Afrique reste une certaine terre inconnue. C’est un processus d’apprentissage », a-t-elle poursuivi, répondant à une question à savoir si son gouvernement prévoit d’élargir ses investissements sur le continent.

Malgré ses réserves, elle a reconnu que « l’exemple du Sénégal démontre qu’on peut se fixer un agenda très ambitieux ». Parce que ce pays « a parcouru un long chemin (…) en termes de fiabilité et de garantie des droits », selon Mme Merkel.

Toutefois, « tout engagement économique, ce n’est pas un engagement de l’Etat mais des entreprises privées. Elles prennent des décisions et nous pouvons les appuyer. Mais nous ne pouvons pas assumer 100% des risques », a-t-elle précisé, ajoutant que « l’économie, c’est 50% de la psychologie ».

Au cours de sa visite, quatre accords de coopération ont été signés entre Dakar et Berlin, dont l’un concerne l’électrification de 300 villages sénégalais.

Depuis l’indépendance du Sénégal (1960), l’Allemagne a injecté près de 525 milliards de FCFA dans divers projets de développement au profit du pays, selon des médias sénégalais, citant l’ambassade allemande au Sénégal.

34,6 milliards de la BID au secteur agricole camerounais

Le Banque islamique de développement (BID) a accordé un prêt de 34,6 milliards F CFA au Cameroun pour la mise en œuvre du Projet d’infrastructures agricoles et de développement des chaînes de valeur dans la région du sud-ouest du pays, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT).L’accord dans ce sens a été signé par Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) et Sayed Aqa, vice-président de la BID chargé de l’administration.

En plus des missions spécifiques visant l’accroissement de la production agricole, ce financement de la BID servira à faciliter l’accès aux services sociaux publics de base dont l’eau, l’assainissement, l’éducation et la santé. En outre, la création d’entreprises et d’institutions rurales intervenant dans la chaîne de valeur des cultures figure en bonne place dans ce projet.

Le développement des chaînes de valeur agricole s’inscrit dans la stratégie du secteur de l’agriculture, conformément au Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) pour la décennie 2010-2020.

Dans sa description, ce projet a pour objectif de contribuer au développement inclusif des activités relevant du secteur agricole à travers une augmentation du rendement ainsi que par la promotion et le renforcement des activités génératrices de revenus.

Par ailleurs, il sera question de procéder au renforcement des capacités des coopératives par le lancement des projets de développement rural.

Détérioration de la confiance des ménages au Sénégal

La confiance des ménages sénégalais s’est détériorée au deuxième trimestre 2018 par rapport au trimestre précédent, selon une enquête de perception de la conjoncture réalisée et rendue publique jeudi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).La DPEE signale ainsi que l’indicateur qui synthétise la confiance des ménages a perdu 5,2 points pour s’établir à son plus bas niveau depuis le quatrième trimestre de 2015. Il est, également, passé en dessous de sa moyenne de long terme.

« En détail, note en revanche la DPEE, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle s’est bien orientée, entre les deux premiers trimestres de l’année, contrairement à celle sur la situation économique du pays ».

Au titre de leur situation financière, les ménages sénégalais ont été en effet plus optimistes au deuxième trimestre 2018 qu’un trimestre auparavant, les soldes correspondants à leurs capacités d’épargne présente et future s’étant respectivement confortés de 11,5 et 16,3 points pour rester au-dessus de leurs moyennes de longue période.

De même, le solde d’opinion relatif à l’opportunité de faire des achats importants a progressé. Il s’est accru de 14,4 points et est resté au-dessus de sa moyenne de long terme.

Concernant la situation économique du pays, les opinions respectives des ménages sur leurs niveaux de vie présente et future se sont détériorées, leurs soldes ayant baissé de 32,7 et 33,0 points pour passer en-dessous de leurs moyennes de long terme.

En outre, le solde d’opinion des ménages sur une éventuelle hausse du chômage a progressé de 8,1 points durant la période sous revue comparativement au premier trimestre 2018. Il est ressorti au-dessus de son niveau de longue période.

Sénégal : forte progression de la pêche au deuxième trimestre 2018

L’activité de la pêche au Sénégal a fortement progressé de 42,4% au deuxième trimestre 2018 comparée au premier trimestre 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).La DPEE lie cette évolution aux améliorations simultanées des composantes artisanale et industrielle qui progressent respectivement de 51,4% et 24,4%.

« La progression des débarquements de la pêche artisanale est tirée par les régions de Thiès (plus35,1%), Saint-Louis (plus 227,3%) et Dakar (plus 161,1%) », précise la DPEE qui ajoute qu’à Dakar et Thiès, une forte présence des sennes tournantes est notée.

Cette dernière a occasionné d’importantes mises en terre des espèces pélagiques (maquereau, chinchards, sardinelles), anchois, carpes blanches, otholites, semi-pélagiques (ceintures) et tassergals. Concernant Saint-Louis, la bonne tenue des débarquements est, d’une part, liée au réchauffement des eaux de surface qui a induit des paramètres biologiques favorables aux poissons et aux pics de la campagne de pêche, d’autre part.

Pour sa part, la performance de la pêche industrielle est imputable aux captures de seiches et poulpes (plus 39,8%), sardinelles, maquereaux et chinchards (plus 409,7%) et de thons (plus 118,1%), les navires s’étant accrus de 14,7% sur la période (1033 navires dont 641 navires sénégalais et 392 navires étrangers). Au total, l’augmentation de l’offre a entraîné une baisse des prix du poisson frais de 20,9% sur la période.

Sur un an, l’activité de la pêche au Sénégal s’est, en revanche, repliée de 10,2%, au deuxième trimestre 2018, en liaison avec le recul des captures artisanales (moins 22,5%), toutefois, atténué par la progression des débarquements industriels (plus 45,2%).

Le repli des mises en terre de la pêche artisanale est surtout noté dans la région de Thiès (moins 48,0%), en rapport avec la migration des poissons et sennes tournantes vers le sud et le nouvel intérêt pour la pêche de poulpe.

A Dakar et Saint- Louis, par contre, les débarquements artisanaux du deuxième trimestre 2018 se sont respectivement consolidés de 3,3% et 256,7%, en glissement annuel. Dans la dernière région citée, la hausse des prises est favorisée par les paramètres environnementaux, à défaut de mise en œuvre effective des accords avec la Mauritanie.

S’agissant de la pêche industrielle, les prises se sont bien comportées au deuxième trimestre 2018, malgré une baisse de 4,4% du nombre de navires en action.

CEMAC : la Banque centrale table sur une croissance de 3,5% à 4,1%

Les perspectives économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), sur la période 2019-2021, tablent sur une accélération de la croissance de 3,5% à 4,1%, contre un taux nul en 2017 et +2,5% projeté pour l’année en cours, selon le Rapport sur la politique monétaire publié mercredi par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).Cette embellie résulterait principalement du dynamisme du secteur non pétrolier, grâce à la vigueur des industries manufacturières, du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), des activités agricoles ainsi que des services marchands, tirant profit des effets de l’assainissement des finances publiques et du climat des affaires.

Selon ce document consulté à APA, le secteur pétrolier enregistrerait, sur la période considérée, une augmentation de sa production entamée en 2018, avant la baisse anticipée de 2021. Dans le même temps, les pressions inflationnistes resteraient contenues sous la norme communautaire de 3,0% et les finances publiques demeureraient excédentaires tandis que les comptes extérieurs ne se redresseraient pas au fil des années.

S’agissant de la situation monétaire, et après une période 2013-2016 particulièrement difficile, la position extérieure de la sous-région devrait continuer de s’améliorer grâce au regain d’activités, la rationalisation des dépenses publiques et les ressources extérieures attendues par la plupart des pays de la sous-région, dans le cadre des programmes de réformes avec le Fonds monétaire international (FMI).

L’Institut d’émission met cependant en garde contre quelques risques, subsistant quant à ces perspectives et qui ont trait au dérapage dans l’exécution desdits programmes, à la chute brutale et imprévue des prix du baril de pétrole brut, au resserrement plus rapide que prévu de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.

Pour faire face aux risques pesant sur la stabilité extérieure de sa monnaie, et compte tenu du fait que les tensions inflationnistes étaient globalement maîtrisées, la BEAC avait déjà, à partir de mars 2017, resserré sa politique monétaire.

Ayant maintenu cette politique en mars 2018, dans le but de poursuivre la reconstitution des avoirs de réserves qui, à fin décembre 2017, étaient encore insuffisants, au regard de la situation économique et financière qui ne s’améliorerait que très légèrement, et en droite ligne avec l’orientation stratégique de sa politique monétaire pour l’année 2018, la Banque, selon son Rapport sur la politique monétaire, continuera de resserrer sa politique monétaire.

Le but visé est de faire remonter les avoirs de réserves à un niveau adéquat, soit à un niveau minimal correspondant à 3 mois de couverture des importations de biens et services et du service de la dette publique extérieure.

Hausse de 23% des prix des céréales au Cameroun

Les prix des céréales ont connu du premier semestre 2018 une augmentation de 23 % sur le marché camerounais par rapport à la même période de l’année dernière, indique l’Institut national de la statistique (INS) dans un rapport parvenu mercredi à APA.Cette situation est favorisée par la rareté des pluies dans les principaux bassins de production qui sont l’Adamaoua, l’Extrême-nord et le Nord, mais également par l’insécurité via les attaques terroristes de Boko Haram.

Conséquence, l’offre reste largement en deçà de la demande, d’autant que la tendance des producteurs à exporter vers les pays voisins, Centrafrique, Nigeria et Tchad ne favorise pas la baisse des coûts.

Ainsi, note l’INS, le sac de maïs de 100 kg a connu une augmentation de 2000 francs CFA, passant de 21 000 francs CFA à 23 000 francs CFA alors que le sac de riz de 50 kg qui coûtait 17 000 francs CFA l’année dernière, se négocie actuellement entre 18 000 francs CFA et 18 500 francs CFA, soit une augmentation de 1 000 à 1500 francs CFA, soit 9 % en valeur relative.

En ce qui concerne la farine de blé, la baisse des rendements dans les pays producteurs en 2018 par rapport à 2017, serait à l’origine de l’augmentation des prix du produit sur le marché local.

Celle-ci enregistre une augmentation de 1000 francs CFA en moyenne, le prix du sac de 50 kg ayant passé de 17000 francs CFA il y a quelques mois à 18000 francs CFA actuellement.

D’autres produits, à l’instar du mil et du sorgho, observent également la même tendance haussière, avec des prix majorés entre 500 francs CFA et 1000 francs CFA entre les deux périodes considérées.

Selon les statistiques du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), la production céréalière dans cette partie du pays a chuté de 132 000 tonnes, provoquant le déficit céréalier dans la région de l’Extrême-Nord qui est estimé à 200 000 tonnes.

A cause des réfugiés nigérians et des déplacés internes fuyant des atrocités de Boko Haram, près de 3 millions de personnes sont exposées à l’insécurité alimentaires, selon les estimations faites par le gouvernement camerounais et des organismes humanitaires comme le Programme alimentaire mondial (PAM).

La société civile approuve le document de stratégie pays 2018-2022 de la BAD pour la Côte d’Ivoire

Les organisations de la société civile ivoirienne ont approuvé le Document de stratégie pays (DSP) 2018-2022 de la Banque africaine de développement (BAD) pour la Côte d’Ivoire, a appris APA mercredi auprès de cette institution financière panafricaine.« Les organisations de la société civile ivoirienne ont récemment affirmé leur soutien au Document de stratégie pays (DSP) de la BAD pour la Côte d’Ivoire qui définit les priorités du groupe pour les cinq prochaines années (2018-2022)», indique une  note d’information de l’institution publiée sur son site officiel.

 Le DSP, souligne la note, qui a été préparé en concertation avec les partenaires au développement et les principales parties du gouvernement, du secteur privé et de la société civile, présente et examine l’agenda de développement économique de la Côte d’Ivoire et son alignement sur les objectifs de développement durable des Nations-Unies.

 « Dans le cadre de ce processus collaboratif, la présente consultation avec les acteurs de la société civile fait suite à une réunion de consultation technique avec les directeurs issus de différents ministères travaillant avec le cabinet du premier ministre», explique la note.

La BAD ajoute par ailleurs,  que ces consultations avaient pour objectif d’engager le dialogue avec les représentants clés du gouvernement et des organisations de la société civile de la Côte d’Ivoire, de valider les principaux axes du DSP et d’obtenir les recommandations de la société civile.

 « Le rôle de la société civile dans les phases d’élaboration et de mise en œuvre du Document de stratégie pays est crucial pour en garantir les succès», conclut la note.

Paul Biya en route pour le Sommet Chine-Afrique

Paul Biya est en route pour la Chine où il prendra part du 3 au 4 septembre 2018 à Pékin au Sommet du forum sur la coopération sino-africaine, annonce la présidence camerounaise dans un communiqué reçu mercredi à APA.« A l’invitation de Son Excellence Monsieur Xi Jinping, président de la République populaire de Chine, Son Excellence Monsieur Paul Biya, président de la République du Cameroun, a quitté Yaoundé ce jour en fin de matinée, en compagnie de son épouse Madame Chantal Biya, pour prendre part au Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine qui aura lieu à Pékin du 03 au 04 septembre 2018 », précise le communiqué.

Ce voyage sera sans doute dominé par les sujets économiques, au regard de la composition de la suite présidentielle où on retrouve la quasi-totalité des ministres en charge des secteurs économiques et des infrastructures, mais également des représentants du patronat.

Il s’agit en l’occurrence, de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA) et du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM).

Avec près de 3000 milliards investis au cours des deux dernières décennies, la Chine est devenue le premier investisseur du Cameroun et l’un de ses principaux fournisseurs, avec une balance commerciale très déficitaire pour le Cameroun.

Sommet Chine-Afrique : le président bissau-guinéen s’est envolé vers Pékin

Le président José Mário Vaz a quitté la Guinée-Bissau tôt ce mercredi pour se rendre à Pékin où il va participer au sommet « Chine-Afrique » prévu dans la capitale chinoise du 3 au 4 septembre prochain, a constaté APA.« Nous allons assister au sommet Chine-Afrique où nous aurons l’occasion de passer en revue les relations entre notre continent et la Chine, et nous verrons éventuellement que la Chine est prête à suivre le continent en ce qui concerne le financement d’une série de projets », a-t-il déclaré à la presse, peu avant de s’envoler vers la Chine.

S’exprimant à l’aéroport international Osvaldo Vieira, le chef de l’Etat a précisé que les accords qu’il compte signer avec Pékin porteront notamment sur l’agriculture, le tourisme, la pêche et les infrastructures.

Le président Vaz indique s’est dit convaincu que gouvernement chinois acceptera de financer et de participer à la réalisation des projets que lui soumettra la Guinée-Bissau.

Au cours de son séjour en Chine, José Mário Vaz prévoit en outre de faire des visites et de rencontrer des partenaires privés.

Côte d’Ivoire : 73 milliards FCFA investis par les cimentiers sur la période 2015-2017

Quelque 73 milliards FCFA ont été investis par les producteurs de ciment sur la période 2015-2017 pour accroître leur capacité de production, a révélé le Secrétaire d’Etat chargé de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Félix Anoblé, mardi, au lancement de deux produits de la cimenterie LafargeHolcim.Les perspectives de développement de l’industrie de la cimenterie, selon Félix Anoblé, sont «rassurantes » dans le pays avec les investissements « de plus de 73 milliards FCFA par les producteurs du ciment sur la période 2015-2017 pour accroître leurs capacités de production ».

« Ce qui permettra à la Côte d’Ivoire de disposer d’une capacité installée de 7,2 millions de tonnes de ciment depuis le début de cette année 2018 contre 2,9 millions de tonnes en 2015. Cette capacité devrait même atteindre 9, 4 millions de tonnes d’ici le début de l’année 2019 », a précisé le Secrétaire d’Etat, Félix Anoblé.

Avec 5 unités industrielles, le secteur de la cimenterie a une capacité de production nominale de 4,150 millions de tonnes de ciment en 2017.

Ces capacités, selon M. Anoblé, visent à couvrir les besoins croissants en ciment qui sont passés de 3,05 millions de tonnes en 2015 à 3,46 millions de tonnes en 2016, puis environ 3,76 millions de tonnes en 2017, soit une augmentation annuelle de près de 11% », a-t-il fait remarquer.

Il a expliqué « cette hausse des besoins par l’accélération des grands chantiers d’infrastructures publiques, du programme de logements sociaux et la forte hausse de la demande de ciment induite par la croissance économique et les nombreux projets privés dans le secteur des BTP (Bâtiment et travaux publics) ».

Cette forte demande de ciment, a poursuivi Félix Anoblé, a entrainé depuis quelques années, pendant la période de pointe des travaux, un gap entre la consommation et la production qui a eu pour conséquence une raréfaction de ciment accompagnée d’une hausse de prix.

« Ces situations conjoncturelles se sont fortement améliorées après la mise en œuvre de mesures exceptionnelles prises par le gouvernement d’autoriser des importations spécifiques de ciment par les industriels du ciment », a indiqué le secrétaire d’Etat chargé de la promotion des PME.

C’est dans ce contexte favorable d’une économie en forte croissance que la mise sur le marché du nouveau produit, le ciment « Bélier SuperBric » intervient « traduisant ainsi l’engagement ferme et résolu de LafargeHolcim Côte d’Ivoire de prendre une part active dans le développement économique et social de notre pays », a conclu M. Anoblé.

Pêche illicite: les Etats africains perdent par an 28.000 milliards FCFA

Les Etats africains riverains de l’Océan Atlantique accusent une « perte » annuelle d’environ 28.000 milliards Fcfa du fait des pratiques de pêches illicites, a indiqué mardi à Abidjan, le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani.M. Adjoumani s’exprimait à l’ouverte des travaux de la 10ème Session ordinaire de la Conférence des ministres sur la Coopération halieutique entre les Etats africains riverains de l’Océan Atlantique, qui se tient dans la capitale économique ivoirienne.  

« Ces pratiques représentent selon certaines études, un manque à gagner annuel de près de 50 milliards de dollars (27.986 milliards Fcfa), soit une perte non négligeable d’opportunités de croissance et de solutions à la pauvreté pour nos pays », a-t-il dit.

Il a fait savoir que la pêche illicite dénommée « La Pêche INN reste la plus grave menace pour la durabilité des ressources halieutiques » dans la  zone et constitue un problème pour lequel les pays riverains de l’Océan Atlantique devraient davantage coopérer pour trouver des solutions.

Des initiatives ont été prises au niveau des Etats, de la région et du continent, mais « tardent à produire les effets escomptés et restent en deçà des ambitions ». Et ce, en dépit de la convention des pays membres qui inscrit la lutte contre la pêche INN au chapitre des actions.

« De par le nombre de ses Etats membres et l’étendue du littoral qu’elle représente, notre organisation constitue donc le cadre idoine pour fédérer les efforts et les moyens pour une action concertée et efficace visant la lutte contre tous les fléaux qui menacent les ressources halieutiques de notre zone », a lancé M. Adjoumani à l’endroit de ses paires. 

Dans cette région qui compte «plus de 450 millions d’habitants », le secteur de la pêche va jusqu’à 18 % du Produit intérieur brut (PIB) national et 25 à 30 % des revenus à l’exportation. Il emploie plus de 7 millions de personnes et constitue une source majeure de sécurité alimentaire. 

Il s’est félicité de ce qu’en accueillant pour la 2ème fois la session ministérielle de cette conférence, « la Côte d’Ivoire réaffirme son engagement auprès de la COMHAFAT et de la Communauté internationale pour la promotion de la gestion durable des ressources halieutiques ».

La pêche constitue un facteur déterminant pour la croissance économique de ces pays côtiers. Les ressources halieutiques autrefois considérées comme inépuisables, ont fait l’objet d’une exploitation effrénée par l’utilisation d’engins et de méthodes de captures peu recommandés. 

Cette 10eme session d’une journée, vise à promouvoir la coopération Sud-Sud dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture. Elle a regroupé des experts qui réfléchiront sur la gestion durable des ressources marines et de l’environnement aquatique des pays ayant en partage l’Océan Atlantique.

Burkina : suspension des organisations de routiers grèvistes

Le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba a annoncé, mardi à Ouagadougou, la suspension des activités de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), dont les tiraillements sont à l’origine de la grève des routiers.La grève des transporteurs routiers qui dure maintenant 4 jours a occasionné « de graves perturbations dans l’approvisionnement de notre pays, notamment en produits pétroliers », a reconnu le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

Selon lui, « cette situation est de nature à porter un grave préjudice à l’activité économique et sociale et à la sécurité nationale ». Cela a conduit le gouvernement à prendre des mesures, après avoir entrepris des démarches de conciliation entre les deux associations pour trouver une issue heureuse, en vain.

« Premièrement la suspension temporaire de toutes les activités de l’OTRAF et de l’UCRB, deuxièmement la mise en œuvre des mesures immédiates et appropriées pour le retour à l’approvisionnement régulier du pays sur l’ensemble des corridors », a expliqué le chef du Gouvernement.

Il a instruit les ministres concernés à prendre toutes les mesures nécessaires à cet effet.

Les démarches entreprises le lundi 27 août par le gouvernement pour apaiser la situation, ont abouti à la signature d’un procès-verbal d’entente. Ce procès-verbal qui devait conduire à la levée du blocus sur l’ensemble des corridors « reste malheureusement bloqué ».

Depuis 4 jours la capitale burkinabè connait une situation de crise sur les produits pétroliers dus à la grève enclenchée par les transporteurs routiers. Le prix du litre d’essence qui était de 1500F lundi, est passé 2000FCFA ce mardi.

UEMOA : hausse des cultures d’exportation en 2017

Les récoltes des principales cultures d’exportation des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont enregistré une hausse au cours de la campagne agricole 2017/2018, par rapport à la précédente campagne, sauf pour le café, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).« Les quantités de cacao récoltées s’élèveraient à 1.995.422 tonnes, en hausse de 21,3%, en raison essentiellement de la bonne tenue de la production en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial », souligne la BCEAO.

L’institut d’émission précise que cette spéculation continuerait de profiter des actions initiées depuis quelques années par les Autorités en charge de la filière, dont notamment un meilleur encadrement technique et l’utilisation de variétés à fort rendement.

Quant à la production de coton graine, elle a enregistré une progression de 9,7%, en se situant à 2.472.794 tonnes, essentiellement imputable au Burkina Faso (plus 16,1%) et au Bénin (plus 8,5%). Ces résultats proviendraient de la pluviométrie satisfaisante enregistrée dans les zones de production et au maintien des mesures de soutien aux producteurs, notamment la mise à disposition des intrants et l’encadrement technique.

De leur coté, les récoltes d’arachide s’établiraient à 3.083.045 tonnes, soit une augmentation de 6,7%, induite principalement par les productions du Sénégal (plus 8,0%), principal producteur de l’UEMOA, du Niger (plus 7,4%), du Burkina (plus 6,5%) et du Mali (plus 4,3%).

La production de la noix de cajou, a pour sa part enregistré une hausse de 3,7%, en se situant à 1.150.355 tonnes au cours de la campagne 2017/2018, en liaison avec des conditions climatiques favorables dans les zones de production en Côte d’Ivoire et au Bénin, respectivement premier producteur mondial et deuxième producteur de l’UEMOA.

Concernant la quantité de caoutchouc récoltée durant la période sous revue, elle est de 394.583 tonnes, soit une légère évolution de 0,6%, sous l’effet de l’augmentation des superficies plantées.

En revanche, la BCEAO déplore un important repli de 61,1% de la production de café qui ressort à 47.711 tonnes, en liaison principalement avec un recul de la récolte, pour la deuxième année consécutive, en Côte d’Ivoire, sous l’effet de chocs climatiques, notamment le prolongement de l’harmattan.

Le tourisme a rapporté 438 millions de dollars au Rwanda

Le secteur rwandais du tourisme a généré 438 millions de dollars américains en 2017, contre 404 millions de dollars l’année précédente, selon le Conseil du développement du Rwanda (RDB) dans un nouveau rapport reçu mardi à APA.Cette hausse des recettes est due au fait que les autorités rwandaises ont révisé à la hausse l’objectif de recettes touristiques annuelles du pays, dans un délai d’un mois, après avoir augmenté le prix des permis de randonnée pour gorilles de montagne à 1.500 dollars pour tous les visiteurs.

Selon les projections officielles, les recettes touristiques devraient hausser davantage grâce aux efforts de promotion du tourisme, ainsi que les réunions, les incitations, les conférences, les événements et les stratégies d’expositions (MICE).

Dans le cadre de cette stratégie de promotion, le pays d’Afrique de l’Est a signé en mai 2018 le contrat de sponsoring et de promotion du tourisme au Rwanda avec le club de football anglais, Arsenal.

Depuis août 2018, le logo de l’office du tourisme « Visit Rwanda » est floqué sur la manche gauche des maillots de toutes les catégories d’équipes du Club.

La MICE est un segment important pour l’industrie du tourisme au Rwanda, ayant généré 64 millions de dollars en 2017, et devrait générer encore plus à l’industrie du tourisme cette année.

Le Rwanda possède des attractions touristiques tels que le Parc National des Volcans (Nord), les parcs nationaux d’Akagera (Est) et de Nyungwe (Sud), les musées, le lac Kivu (Ouest), l’observation des oiseaux, la culture, la marche sous la canopée et la randonnée du Congo Nile Trail.

La BEAC prévoit un ralentissement des activités économiques au Cameroun (rapport)

L’économie camerounaise connaitra, au cours du troisième trimestre de cette année, un ralentissement de ses activités, selon une note de conjoncture de la direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) dont a APA a obtenu copie mardi.D’après cette étude, les principales tendances du comportement des activités économiques pour le troisième trimestre de l’année 2018, convergent vers une tendance baissière.

Pour le secteur primaire, la production agricole devrait connaître une stagnation, avec une baisse des rendements notamment du fait du désintéressement de certains agriculteurs du café, mais aussi de la crise socio-économique dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest qui affecte surtout l’huile de palme, sans oublier la saison pluvieuse qui a une tendance négative sur la pêche.

Pour le secteur primaire, le cacao, le caoutchouc, les cultures vivrières, la banane d’exportation et l’élevage devraient bien se comporter, avec « des raffermissements ou des augmentations de production » en raison de la remontée des cours et de l’arrivée précoce des pluies, entre autres.

 Dans le secteur secondaire, le gaz domestique, les bières et boissons rafraichissantes sans alcool, l’énergie électrique, le ciment connaitront une embellie dans leurs ventes et production.

Toutefois, l’industrie du cycle et du petit matériel agricole devrait enregistrer un recul dans la production et les ventes, du fait de la contrebande et de la fin des campagnes agricoles.
Le secteur tertiaire devrait enregistrer « des hauts et des bas » dans les transports, le tourisme et l’hôtellerie, ainsi que le commerce et la distribution.

Si le domaine des transports peur s’attendre à un regain d’activités avec les vacances et la rentrée scolaire, le commerce et la distribution connaitraient, elles, une évolution mitigée.

La vente des produits de construction enregistre des perspectives en hausse, en rapport avec les investissements publics et privés, alors que les biens d’équipement et le commerce général vont régresser, sous l’effet de la concurrence des produits importés.

Pour ce qui est du tourisme et de l’hôtellerie, l’activité devrait connaître une régression à cause de la saison des pluies qui rend des sites touristiques inaccessibles, ce à quoi il convient d’ajouter la psychose sécuritaire.

16,63 milliards de la BAD pour le Togo

La Banque africaine de développement (BAD) a mis à la disposition du Togo une enveloppe de 16,63milliards de FCFA, aux termes d’accords de prêt et d’un protocole d’accord de don relatifs à un projet de transformation agroalimentaire (PTA).Signés lundi à Lomé, par Khadidia Diabi, responsable pays de la BAD, et Sani Yaya, ministre des Finances du Togo en présence de son collègue de l’agriculture, ces accords sont destinés à financer un projet pilote mis en œuvre dans le cadre du Plan stratégique de développement des Agropoles au Togo (2013-2030), et de l’initiative « Nourrir l’Afrique ».

L’accord de prêt de la BAD s’élève à 6,59 milliards de F CFA, et celui du Fonds africain de  développement (FAD) porte sur un montant de 6,37 milliards. Le protocole d’accord de don du FAD porte sur un montant de 3,67 milliards de F CFA.

« Le PTA-Togo est un projet d’investissement public qui vise à créer les conditions requises pour accroitre les investissements privés dans les six filières prioritaires, notamment en matière de transformation des produits agricoles, de fourniture d‘intrants et de prestations de services agricoles, et de mise en marché », a expliqué le ministre Sani Yaya.

Avec un coût total de 35,19 milliards de FCFA, ce projet vise à accroitre la productivité et la production agricole des filières de substitution aux importations, à augmenter la part des produits transformés sur place à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, etc.

RCA : deux sociétés mises à l’amende pour violation du Code minier

Le ministre centrafricain des Mines, Léopold Mboli Fatran, a publié ce mardi, dans le cadre de l’obligation du respect au Code minier, cinq décisions dont deux infligent une amende de 30 millions de FCFA aux sociétés Trust Aire et Sino Africa, accusées de non enregistrement de leur production.Une autre mesure porte sur la confiscation de 410.000 FCFA et d’une moto appartenant à un individu de nationalité camerounaise pour séjour irrégulier dans une zone minière.

Une autre personne accusée de violation de Code minier s’est vue confisquer au profit de l’Etat 615,30 grammes d’or transformés en lingot.

Ces mesures gouvernementales sont une tentative de reprise en mains d’un secteur dominé par la fraude et le non respect des textes régissant le secteur.

Le mois dernier, deux sociétés minières chinoises ont été suspendues d’activité en RCA pour avoir transformé leur permis de recherche minière en permis d’exploitation.

Les zones minières de l’est de la Centrafrique sont interdites d’exploitation par le processus de Kimberley au motif que pareille activité contribue à l’alimentation de la crise sécuritaire que le pays connait depuis 2013.

Maroc : le Dirham s’apprécie face de 0,3% face au dollar

Le dirham marocain s’est apprécié de 0,3% par rapport au dollar et s’est déprécié de 0,3% vis-à-vis de l’euro, entre le 16 et le 17 août 2018, selon la Banque Centrale.Durant cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché de changes, indique l’institution monétaire dans une note sur ses indicateurs hebdomadaires pour la semaine allant du 16 au 22 août.

Quant aux réserves internationales nettes, elles ont atteint 224,7 milliards de dirhams, en baisse de 0,2% d’une semaine à l’autre, mais en hausse de 7% en glissement annuel, fait savoir la même source.

Concernant ses interventions sur le marché monétaire, la Banque centrale fait état de l’injection d’un montant total de 81,8 milliards DH, dont 79 milliards DH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres et 2,8 milliards DH accordés dans le cadre du programme de soutien au financement de la TPME.

Du 16 au 22 août, le taux interbancaire s’est établi à 2,33% et le volume des échanges est revenu à 1,7 milliards DH après 3,8 milliards DH, une semaine auparavant, ajoute l’institut d’émission.

L’Inde va allouer 205 millions de dollars à l’Ouganda (Pm)

L’Inde va accorder deux lignes de crédits de 205 millions de dollars à l’Ouganda, selon Narendra Modi, Premier ministre de l’Inde.« La première ligne de crédits, d’une valeur de 141 millions de dollars américains, est destinée aux lignes électriques. Et la seconde, d’une valeur de 64 million de dollars sera consacrée à l’agriculture et à la production laitière », a précisé M. Modi.

Il s’exprimait dans un discours, tenu récemment à Kampala devant les parlementaire ougandais, et dont APA a obtenu une copie.

Poursuivant, Narendra Modi a indiqué que son pays continuera d’appuyer les aspirations du peuple ougandais dans l’agriculture et la santé, l’éducation et la formation, les infrastructures et l’énergie, le renforcement de capacité du gouvernement et la formation de la défense.

Par ailleurs, il a informé que le partenariat de développement entre l’inde et quelque sur 40 pays africains inclut actuellement l’implantation de 180 Lignes de Crédits d’environ 11 milliards USD.

Selon Narendra Modi, les entreprises indiennes ont investi plus de 54 milliards de dollars américains en Afrique et le commerce avec l’Afrique « dépasse maintenant 62 milliards de dollars américains ». « C’est plus de 21% de plus que l’année précédente », a-t-il précisé.

Le Premier ministre indien a profité de la même occasion pour annoncer la construction d’un Centre du Patrimoine de Gandhi sur le site sacré de Jinja, où une statue de Mahatma Gandhi (premier président indien) a été dressée.

Ce centre devrait permettre, d’après M. Modi, de rappeler le rôle de l’Afrique dans l’élaboration de la mission de Gandhi qui a inspiré l’Afrique à la liberté et à la justice; ainsi que les valeurs universelles et éternelles de sa vie et de son message.

Nkosazana Dlamini-Zuma annoncée à un forum de la BAD à Abidjan

La ministre auprès de la présidence de l’Afrique du Sud pour la planification, le suivi et l’évaluation Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, est annoncée à Abidjan dans le cadre d’un forum dénommé « La semaine de l’évaluation » prévu du 5 au 7 septembre 2018 au siège de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan.
« Le président de la BAD Akinwumi Adesina prononcera une allocution de bienvenue suivie d’un discours d’ouverture de Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, ministre auprès de la présidence de l’Afrique du Sud pour la planification, le suivi et l’évaluation », indique une note de l’institution financière transmise à APA, lundi. 

La semaine de l’évaluation est un événement biennal qui offre une plateforme pour le partage des connaissances, des expériences et des bonnes pratiques en matière d’évaluation et de développement en Afrique. 

« L’édition 2018 de la Semaine de l’évaluation vise à faciliter des réflexions sur la contribution de l’évaluation dans la mise en œuvre des domaines prioritaires de l’Agenda 2063 » de l’Union africaine  (UA), mentionne le texte.   

Les pays africains ont mis en place des programmes structurels de développement durable, dont l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Et ce, en vue d’atteindre le progrès économique et social du continent africain.  

La BAD, à travers son département pour l’Évaluation indépendante du développement (IDEV) organise ce troisième forum de partage des connaissances dénommé « Semaine de l’évaluation 2018 » sous le thème « Renforcer l’impact du développement ».  

Il intervient dans le cadre de sa contribution en vue de la réalisation de l’Agenda 2063, qui prône entre autres, la promotion de l’emploi par l’agriculture et l’industrialisation, l’accès à l’énergie et à l’eau potable, la diversification des sources de nourriture et la promotion d’une croissance inclusive.     

Les participants réfléchiront sur les thématiques telles que les chaînes de valeur agricoles et les partenariats publics privés pour le développement des infrastructures, la collecte de connaissances à partir des évaluations, le renforcement des capacités d’évaluation et l’établissement de partenariats stratégiques pour promouvoir l’évaluation.      

A ce forum, sont attendus plus de 300 participants, représentant des institutions et associations d’évaluation, la société civile, le secteur privé ainsi que les membres du Conseil d’administration de la Banque africaine de développement et le personnel de Direction et des opérations.  

Vers une « semaine d’évaluation » de la Bad pour l’Agenda 2063

La Banque africaine de développement (Bad) a annoncé, lundi, l’organisation d’une « semaine de l’évaluation 2018 » avec l’objectif de participer à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine qui porte, entre autres, sur la promotion de l’emploi par l’agriculture et l’industrialisation, l’accès à l’énergie et à l’eau potable.La « semaine de l’évaluation 2018 » se tiendra du 5 au 7 septembre 2018 au siège de la Banque africaine de développement (Bad) à Abidjan (Côte d’Ivoire), précise l’institution bancaire dans une note d’annonce reçue à APA.

Elle rappelle que « les pays africains ont mis en place des programmes structurels de développement durable, dont l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), en vue d’atteindre le progrès économique et social du continent ».

« La semaine de l’évaluation 2018 entre dans le cadre de sa (Bad) contribution aux efforts visant la réalisation de l’Agenda 2063 », précise le communiqué, soulignant que cette rencontre de réflexions est placée sous le thème « renforcer l’impact du développement ».

Plus de 300 participants représentant notamment des institutions et associations d’évaluation, la société civile et le secteur privé sont attendus à ce forum organisé par la Bad, à travers son département pour l’Évaluation indépendante du développement (Idev).

Durant les trois jours de travaux, les participants « réfléchiront sur les chaînes de valeur agricoles, les partenariats publics privés pour le développement des infrastructures, les processus de collecte de connaissances à partir des évaluations, le renforcement des capacités d’évaluation et l’établissement de partenariats stratégiques pour promouvoir l’évaluation », a renseigné la même source.

Selon la Banque africaine de développement (Bad), ce forum biennal « offre une plateforme pour le partage des connaissances, des expériences et des bonnes pratiques en matière d’évaluation et de développement en Afrique ».

Côte d’Ivoire: de «grandes innovations» prévues dans le prochain Code des investissements

Le prochain Code des investissements en Côte d’Ivoire, déjà finalisé, va connaître de « grandes innovations » avec la consécration de « secteurs prioritaires », a appris lundi APA auprès d’une source proche du dossier.Pour le nouveau Code des investissements, de « grandes innovations » sont prévues avec, entre autres,  des « secteurs prioritaires » tels que l‘agriculture, l’agro-industrie, la santé et hôtellerie, a indiqué cette source.

Les textes déjà élaborés visent à promouvoir les investissements. Ils comportent des lignes qui traduisent  « un fort encouragement à la valorisation des produits issus de l’agriculture », a ajouté ce dernier ayant pris part aux travaux. 

Le nouveau code consacre « beaucoup d’avantages pour investir sur tout le territoire en fonction des crédits d’impôts pouvant aller jusqu’à quasiment 75%; voire plus, des investissements réalisés », a-t-il poursuivi.

Le crédit d’impôt est une réduction d’impôt pouvant donner lieu à un remboursement. Il a pour objectif de favoriser certaines activités et touche les différentes dépenses effectuées pour la réalisation d’un projet dans une filière.

Ce dispositif accorde en outre « une place prépondérante pour les PME (Petites et moyennes entreprises)». En Côte d’Ivoire, une PME se définit comme une entreprise qui emploie moins de 200 employés permanents et qui réalise un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard de Fcfa. 

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être un pays émergent en 2020, a élaboré un Programme national de développement (PND) de 30.000 milliards Fcfa sur la période 2016-2020 qui consacre plus de 60% au secteur privé. A travers ces investissements, le pays veut attirer davantage de capitaux.  

Le gouvernement ivoirien a décidé de « revisiter » le Code des investissements, ensemble de textes qui fixe les conditions, les avantages et les règles générales applicables aux investissements directs, nationaux et étrangers réalisés en Côte d’Ivoire.  

Le directeur général du trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, Jacques Konan Assahoré, a annoncé fin avril 2018 à Abidjan que le nouveau code des investissements du pays était « terminé », à l’occasion de la 9ème édition du Forum des Bâtisseurs de l’économie africaine. 

Flambée des prix du carburant dans le marché noir ouagalais

Le prix du carburant dans le marché noir à Ouagadougou a connu une hausse significative et le litre est vendu entre 800, 1000,1250 ou 1500 F CFA, selon qu’on se trouve en périphérie ou au centre de la capitale burkinabè.Issouf Zoundi, revendeur dans le marché noir raconte : « j’ai moi-même payé un litre de carburant à 1000 F CFA pour revendre. On achète au moins 15 000 F CFA à la station à raison de 640 F le litre qu’on revend à 800 voire 1000 F CFA. On n’a pas de prix fixe. Tout dépend de la demande et de la localité où l’on se trouve dans la ville ».

Affirmant être allé aux quartiers périphériques de Nioko et Borgo, Issouf Zoundi explique la cherté des prix par la pénibilité de son travail. « Je ne peux pas parcourir cette distance et vendre à vil prix. Dans la station où je suis allé me procurer le carburant, il y avait même la bagarre entre clients. Chacun voulait devancer l’autre pour se faire servir en premier », a-t-il argué.

Le revendeur s’est tout de même inquiété parce qu’il y a une véritable pénurie de carburant en ville. « Un peu partout, les gens poussent leur moto parce qu’il n’y a pas de carburant. On est obligé de vendre à ces prix-là parce que, c’est un jour où on peut réaliser d’énormes profits ».

Abdoulatif Ouédraogo, étudiant en 2ème année d’Histoire à l’Université Ouaga I, Joseph Ki-Zerbo qui est venu s’approvisionner, n’en revient même pas. « Nous étions en panne d’essence et nous avons poussé notre moto. Nous sommes allés chercher en vain de l’essence dans deux stations. Nous en avons trouvé mais à 1000 F CFA. On n’a pas le choix car habituellement, on achète dans les bouteilles à 650 F CFA », a-t-il informé.

Le jeune homme a ajouté que son vendeur lui a soufflé que « vers la gare de l’est (périphérie), les gens vendent à 1250 ou 1500F le litre ».

Nous avons fait un tour dans deux stations Shell. L’une a épuisé son stock de carburant et l’autre en dispose toujours. Pompiste à Shell-Nations Unies, Lionel Ouédraogo signale que « depuis samedi, il n’a pas de carburant et certains clients se plaignent ».

Poursuivant, il signale que malgré tout sa station pratique les prix habituels, c’est-à-dire 602 F CFA pour le Super et 526 F CFA pour le Gasoil. « Ce sont les vendeurs ambulants qui augmentent les coûts pour gagner plus. Ils en abusent à mon avis et ce n’est pas bon », a regretté Lionel.

Pour lui, cette situation déplorable serait essentiellement liée « à la grève des transporteurs de carburants » car, soutient-il, à la Société nationale burkinabè d’hydrocarbure (Sonabhy), il y a du carburant. « La plupart des citernes ont chargé du carburant, mais le problème réside dans la livraison », a-t-il fait savoir.

A la station Shell-Rialé, le carburant continue de couler et les usagers font la queue pour se faire servir. La sous-gérante, Aminata Tapsoba indique qu’elle « a commandé 14 000 litres de Super ».

Refusant de vendre aux clients qui viennent avec des récipients, la dame dit « avoir toujours du carburant dans sa station », malgré la stabilité des prix pratiqués. Mais elle n’en demeure pas moins optimiste quant à l’écoulement.

Depuis samedi dernier, les transporteurs routiers de carburant ont enclenché une grève illimitée. Les grévistes réclament la démission d’Issoufou Maïga, le président de l’Organisation des transports routiers du Burkina Faso (Otraf), dont ils déplorent le « monopole ».

Le président Kaboré en visite d’Etat En Chine, mercredi

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré va séjourner du 29 août au 5 septembre 2018 à Pékin pour une visite d’Etat en vue de relancer les relations bilatérales avec la République populaire de Chine, a-t-on appris lundi auprès de la présidence de la République.Selon le communiqué de la direction de la communication de la présidence du Faso, à Pékin, le président Kaboré prendra également part, aux côtés de ses pairs du continent africain, au 3e Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, du 2 au 4 septembre 2018.

«C’est la première visite d’Etat du président du Faso en Chine depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, le 26 mai dernier», renseigne le document.

Il précise qu’au cours de la visite d’Etat, le président Roch Marc Christian Kaboré et son homologue chinois XI Jinping échangeront autour des sujets d’intérêt commun.

«Dans l’agenda du séjour du président du Faso en Chine, il est inscrit, entre autres, le dépôt de gerbes de fleurs au monument des héros du Peuple à la place Tiananmen, et un cérémonial d’accueil au grand Palais du Peuple, où Roch Marc Christian Kaboré et son épouse seront reçus par le Président XI Jinping», note le communiqué.

Notre source ajoute que la délégation burkinabè visitera, durant son séjour, la grande muraille de Chine et va procéder à l’inauguration de l’Ambassade du Burkina Faso à Pékin.

«Des visites d’entreprises emblématiques et des rencontres économiques de haut niveau vont également ponctuer le séjour », souligne-t-on avant de faire observer que «de nombreux hommes d’affaires et opérateurs économiques burkinabè seront également du voyage, par le truchement de la Chambre de commerce du Burkina Faso».

Le Mozambique va améliorer ses relations avec le Zimbabwe (Pm)

Le Mozambique va améliorer ses relations avec le Zimbabwe, selon son Premier ministre, Carlos Agostinho do Rosário.S’exprimant dimanche à son retour de Harare, où il avait assisté à l’investiture du président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, le chef du gouvernement mozambicain a dit que le « Zimbabwe est une économie en plein essor qui cherche des opportunités au Mozambique et dans le reste de la région de l’Afrique australe ».

« Nous voulons que le Zimbabwe reste un partenaire solide et stratégique sur tous les fronts et que nos relations historiques deviennent des opportunités économiques pour les pays et les peuples », a déclaré M. Rosario.

Selon lui, le Mozambique a beaucoup à offrir car, disposant de ports, de chemins de fer, entre autres.

« Nous devons accroître l’efficience et l’efficacité de ce que nous avons afin de pouvoir tirer parti de nos relations avec le Zimbabwe », a prôné le Premier ministre.

Sénégal : hausse de 20,377 milliards f cfa des importations de riz au 1er semestre

Les importations de riz du Sénégal durant le premier semestre 2018 ont connu une augmentation de 20,377 milliards FCFA (environ 34,640 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA lundi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces importations se sont établies à 118,963 milliards FCFA durant la période sous revue contre 98,586 milliards FCFA en juin 2017, soit un repli de 20,66% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

En variation mensuelle, une légère baisse de 1,2% des importations de riz est cependant notée par l’ANSD. Elles sont ainsi passé de 20,584milliards FCFA en mai 2018 à 30,345 milliards FCFA un mois plus tard.

La CGECI veut fédérer « 75% des Associations et organisations patronales » en 2020

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien) envisage de fédérer « 75% des Associations et organisations patronales (AOP) » en 2020, a dit son directeur exécutif Vaflahi Méïté, dans un entretien à APA.« La CGECI ambitionne, suivant son plan stratégique 2017–2020, de fédérer à l’horizon 2020, 75% des Associations et organisations patronales (AOP) évoluant sur le marché ivoirien », a indiqué M. Vaflahi Méïté.

Selon les données agrégées, « la CGECI fédère à ce jour plus de 2.000 entreprises à travers 26 groupements et associations professionnelles de tous les secteurs d’activités : industrie, agriculture, service », a-t-il précisé. 

Le Patronat ivoirien représente aujourd’hui, à travers ses membres, « plus de 80% de contribution aux recettes fiscales de l’Etat avec plus 200.000 emplois directs créés pour un chiffre d’affaires estimé à plus de 14.000 milliards de FCFA ». 

En termes d’organisation, dira-t-il, des changements ont été apportés au Patronat ivoirien essentiellement sur le renforcement de la gouvernance avec l’adoption de nouveaux statuts et règlement intérieur. De plus, l’ensemble des organes statutaires fonctionnent désormais selon leurs mandats respectifs et suivant les modèles de bonnes pratiques du secteur privé.  

Dans le cadre de son action pour le développement des entreprises, la CGECI adresse les préoccupations du secteur privé ivoirien. Elle a obtenu auprès des autorités gouvernementales des «avancées notables » pour ses adhérents et l’ensemble du secteur privé sur certaines problématiques. 

M. Méïté s’est félicité de ce qu’à travers un « engagement » le Premier ministre ait affiché la volonté de «remboursement de la dette intérieure» exécutée par le ministère de l’Économie et des finances, et de «poursuivre le processus de réforme fiscale jusqu’à son terme, à l’horizon 2020».

La CGECI a pour objectif d’initier et de promouvoir des mécanismes de financement innovants du secteur privé ivoirien avec l’appui des partenaires au développement, à travers le crédit-bail et autres outils de financement du secteur privé.   

Aux côtés du gouvernement, la CGECI siège au Conseil national de politique économique (CNPE), présidé par le chef de l’Etat et au  Comité de concertation Etat/ Secteur privé, dans le cadre d’un dialogue permanent Etat-Secteur privé, pour  adresser les problèmes rencontrés par le secteur privé ivoirien.

La CGECI assure la présidence de la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO). Elle entretient par ailleurs des relations avec des partenaires internationaux et des organisations patronales, tels le MEDEF (Patronat français) et le GICAM (Patronat camerounais).