Police, politique et inondations au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA met en exergue l’installation, hier, du nouveau Dg de la police nationale, les faits politiques et les inondations causées par les dernières pluies.A la Une du Soleil, Ousmane Sy, Dg de la police nationale dit vouloir « répondre aux attentes des populations » et promet de combattre les dérives sur les réseaux sociaux.

Au cours de l’installation du nouveau patron de la police, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye a demandé aux forces de police de « rester fermes sans faire preuve de zèle inutile ».

« Cybercriminalité, insécurité, professionnalisme des policiers-Les grands chantiers du Dg Ousmane Sy », rapporte L’As en première page.

Pour la lutte contre la cybercriminalité, Le Quotidien note que le Dg de la police nationale « Ousmane Sy se connecte », faisant dire à EnQuête que « le Dg Ousmane Sy fixe ses priorités ».

En politique, ce journal écrit : « guéguerre opposition-pouvoir : Le fichier de la discorde ».

Selon nos confrères, depuis plusieurs semaines, l’opposition ne cesse de réclamer la mise à sa disposition du fichier électoral.

« Inscriptions sur les listes électorales : La Raddho (Rencontre africaine de défense des droits de l’homme) s’érige en bouclier de Karim Wade », titre Walfadjri quotidien, ajoutant que « les droits-de-l’hommistes volent aussi au secours de Khalifa Sall ».

« Révocation du maire de Dakar, non-inscription de Karim Wade sur les listes électorales, absence de dialogue sur le processus électoral…La Raddho mine le Macky », lit-on à la Une de Sud Quotidien.

De son côté, Le Quotidien écrit que « la Raddho se raidit » pour Karim, Khalifa, Thiantacounes….

Pendant ce temps, L’Observateur s’intéresse aux conséquences des pluies diluviennes à Dakar et informe  « Pikine (est) sous les OS » avec une cinquantaine de tombes englouties.

Le journal informe aussi qu’un pan du mur de clôture des cimetières est à terre, alors que la météo annonce de fortes pluies.

Football/ 1ère journée Ligue 1: l’USC Bassam domine l’Africa Sport (2-0)

L’Union sportive des clubs (USC) Bassam a défait, vendredi, au stade Robert Champroux de Marcory, l’Africa Sport d’Abidjan (2-0), en match d’ouverture de la 1ère journée de la Ligue 1 ivoirienne de football pour la saison 2018-2019.Ballottés en première période par l’Africa Sport qui s’est créée une multitude d’occasions sans les concrétiser, les Insulaires de Bassam ont fait preuve de réalisme pour arracher le gain du match en seconde mi-temps.

D’abord Romaric Konan, au coeur de la défense de l’Africa, reprend une balle de la tête pour l’ouverture du score (1-0, 61è). Les Aiglons n’ont pas le temps de réagir que sept minutes plus tard, sur un service de Dieng Aboubacar, ex-sociétaire de l’Africa, Abdoulaye Koné corse, d’une frappe splendide, l’addition (2-0, 70è) pour Bassam. La messe est dite. Bassam remporte les trois points de la rencontre.

 La 1ère journée se poursuit samedi, avec les oppositions Gagnoa- SOA, Moossou FC-WAC et le nouveau promu, le Racing Club d’Abidjan qui en découdra avec FC San Pedro au stade Robert Champroux. Dimanche, Bouaké FC, en déplacement, ira défier l’Asssociation sportive de l’Indénié d’Abengorou. En matches de clôture de la cette journée, lundi, le deuxième promu, Lys FC Sassandra accueillera l’Afad à Gagnoa tandis que le stade Houphouët-Boigny abritera le choc Asec Mimosas-AS Tanda.

Hajj 2018: Le 1er vol retour des pèlerins burkinabè quitte Djedda samedi

Le premier vol charter retour des pèlerins burkinabè au Hajj 2018 quitte Djedda, ce samedi dans la soirée, annonce un communiqué du comité national de suivi au Hajj reçu à APA.Notre source précise que le premier vol quitte Djedda le 8 septembre 2018 à 20h 10 mn TU et atterrit à Ouagadougou dans la nuit du 8 au 9 septembre 2018 à 2h 40mn TU.

Il s’agit d’un Boeing 787 de 268 places affrété par la compagnie Air Burkina.

Quant au deuxième vol, renseigne le même communiqué, il devrait quitter Djedda le 9 septembre 2018 è 13h 35 mn TU et pour arriver à Bobo-Dioulasso (2e capitale) à 20h 15mn TU.

«Ce vol, affrété par la compagnie saoudienne Flynas, est un Airbus de 435 places», note le communiqué.

Les premiers pèlerins burkinabè du Hajj 2018 avaient quitté Bobo-Dioulasso pour Médine, le 8 aout dernier.

Education et sécurité alimentent la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè commente, ce samedi, l’actualité nationale marquée par la question sécuritaire, sans oublier l’enseignement, avec la sortie, la veille, du ministre en charge de l’Education nationale.«Enseignement au Burkina: 649 établissements clandestins répertoriés par le ministère de l’Éducation», titre Lefaso.net, informant qu’au cours d’une inspection initiée par le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, il est ressorti qu’il existe 649 établissements non-reconnus sur le territoire national.

Selon le site d’information, l’annonce a été faite par ministre en charge de l’Éducation, Pr Stanislas Ouaro, au cours d’une conférence de presse tenue vendredi à Ouagadougou.

«Il a également révélé que parmi ces établissements, 423 sont récupérables. En revanche, 226 autres ne le sont pas. Les services du ministère ont procédé à leur fermeture », rapporte Lefaso.net.

Pour sa part, Burkina24.com fait observer que pour la rentrée 2018-2019, le ministère de l’Education nationale a annoncé la fermeture des 226 établissements scolaires irrécupérables.

Quant à Fasozine.com, il rappelle d’emblée que c’est du 23 juillet au 4 août dernier que les services techniques du ministère de l’Education nationale ont effectué une visite de recensement des structures privées d’éducation et d’enseignement sur le territoire national.

«De cette mission, il ressort que 649 établissements ne répondent pas aux conditions édictées par les cahiers de charges », souligne le confrère.

Le même journal en ligne parle de question sécuritaire à travers l’article intitulé: «Komondjari (Est): plusieurs infrastructures administratives incendiées par des individus armés».

A ce sujet, Lefaso.net relate que «des individus armés, se déplaçant à moto, ont attaqué simultanément dans la nuit du jeudi 06 septembre 2018 le poste forestier du village de Tankoalou (localité située à 150km de la ville de Fada N’gourma, à la frontière avec le Niger) et des bâtiments administratifs dans la commune de Bartiebougou».

De son côté, Burkina24.com, citant l’Agence d’information du Burkina (AIB), informe que «des échanges de tirs ont eu lieu au poste de contrôle de la police nationale au petit matin du 8 septembre 2018 dans la région de l’Est, entre des individus armés et les éléments de ce poste».

Managem Maroc augmente sa participation dans le projet aurifère Tri-K en Guinée

Le groupe Managem Maroc a annonce avoir augmenté sa participation dans le projet aurifère Tri-K en Guinée et ce dans le cadre de la concrétisation de la stratégie du groupe 2020.Managem a finalisé la deuxième phase de l’accord de partenariat avec Avocet Mining PLC, société d’exploitation et d’exploration aurifère, selon  un communiqué du groupe publié ce vendredi.

Ce partenariat a pour objet d’acquérir une participation majoritaire dans le projet aurifère Tri-K en Guinée, situé à 90 km au nord-est de Kankan en Guinée, dans une zone d’exploration d’une superficie de 490 km².

Cet accord, signé le 7 octobre 2016, s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de sa stratégie Managem 2020, dont l’un des principaux axes vise à renforcer l’activité Or en Afrique.

A l’issue de cette deuxième phase de l’accord, Managem a augmenté sa participation de 40% à 70% dans la holding des Sociétés Minières de Mandiana (SMM), titulaire du permis d’exploitation de Tri-K.

Managem procédera, après validation des instances de gouvernance, au lancement du programme de financement et de construction du projet pour un investissement initial de 176 millions de dollars.

D’après le communiqué, une étude de faisabilité du projet, indépendante, a été menée et finalisée en juillet 2018. Elle a démontré que les gisements de minerai Tri-K peuvent être exploités de manière efficace en utilisant la méthode à ciel ouvert et traités par la technologie classique gravitaire/CIL à une capacité annuelle de 2,3 millions de tonnes par an.

Elle a également démontré que la durée de vie de la mine est de 9 ans. La production aurifère annuelle est de 120.000 onces d’or avec une teneur de 1,85g/t d’or. Pour leur part, les ressources minérales totales sont de 2,3 millions d’onces. Les réserves totales, quant à elles, sont de 1,15 millions d’onces.

« Cette réalisation représente un jalon important dans le respect de nos engagements vis-à-vis des autorités guinéennes et de notre partenaire Avocet Mining. Les résultats de l’étude de faisabilité répondent à nos attentes initiales et laissent entrevoir le développement d’une exploitation aurifère à grande échelle dans la préfecture de Mandiana», déclare Imad Toumi, Président Directeur Général de Managem.

Maroc : L’ambassadeur des Pays-bas convoqué suite à une ingérence dans les affaires intérieures du Royaume

L’ambassadeur des Pays-Bas au Maroc a été convoqué ce vendredi 7 septembre au ministère des Affaires étrangère et de la Coopération internationale (MAEC), suite « à la déclaration du ministre des Affaires Etrangères néerlandais, Stef Blok, le 5 septembre 2018 », rapportent les médias électroniques marocains.Ainsi, le MAEC lui a fait part du « rejet catégorique et vigoureux » de cette déclaration, précisant qu’il s’agit « d’une ingérence directe dans les affaires intérieures du pays et un manque de respect caractérisé de la justice marocaine, en contradiction flagrante avec les règles élémentaires du respect des décisions rendues par la justice, de surcroît d’un pays étranger ».

Il a été aussi rappelé à l’ambassadeur des Pays-Bas que Nasser Bourita avait déjà marqué, « de la manière la plus claire et la plus ferme », à son homologue néerlandais le rejet catégorique par le Maroc de toute interférence dans ses affaires intérieures.

« Le Maroc rejette également cette déclaration, sur le fond en raison qu’elle contient des termes inappropriés, des appréciations de faits erronées et des prises de positions choquantes et inadaptées », indique la même source.

Par ailleurs, une lettre de réponse sera adressée par Bourita à son homologue dans ce sens.

Aussi, la réponse à la demande de rencontre bilatérale entre les deux ministres en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies prévue à la fin de ce mois de Septembre est également suspendue.

Pour rappel, le ministre des Affaires Etrangères néerlandais a récemment fait des déclarations au sujet des détenus des événements d’Al Hoceima et ce, en dépit des avertissements fermes que lui avait adressées son homologue marocain Nasser Bourita, il y a quelques semaines. Il a déclaré avoir demandé au Comité permanent des affaires étrangères d’établir un rapport écrit détaillant les développements de cette affaire et les décisions judiciaires concernant les manifestations dans la région du Rif, ainsi que les conditions de détention dans les prisons marocaines.

Poursuite de la hausse de la production industrielle de l’Uemoa

La tendance haussière de la production industrielle dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) entamé depuis le mois de juin 2018, s’est poursuivie en juillet 2018, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette production industrielle a ainsi augmenté de 2,5% en glissement annuel durant la période sous revue, après une hausse de 2,4% enregistré en juin 2018.

Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 7,2%, en rythme annuel, après une progression de 6,6% notée le mois précédent. L’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est, de son coté, ressorti en hausse de 11,7% en juillet 2018 comparé à la même période de l’année dernière.

Elections locales: la société civile appellent les Ivoiriens à voter contre les candidats cumulards

Des organisations de la société civile ivoirienne ont appelé, vendredi à Abidjan, les électeurs ivoiriens à voter contre les candidats-cumulards lors des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.«Pour nous, il faut voter utile. Donc il ne faut pas voter un candidat cumulard car le cumul de mandat jette un discrédit sur l’action politique. Pour nous, le cumulard ne pourra pas développer notre localité quelque-soit sa qualité », a soutenu Dr Christophe Kouamé, le président de l’Association citoyens et participations (CIVIS-Côte d’Ivoire) estimant que « c’est aussi ça, le vote utile».

Dr Kouamé s’exprimait au nom d’un groupe d’organisations de la société civile ivoirienne dont le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), le program for young  politicians in  Africaines (PYPA) et la coalition «Ça Suffit», lors d’une conférence-débat de lancement d’un projet d’éducation civique et électorale en Côte d’Ivoire.

Ce projet qui intervient en prélude aux municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain, a pour objectif d’informer et de sensibiliser les électeurs et les populations sur les objectifs de la décentralisation et le sens de leur participation à ces échéances électorales.

Selon Dr  Kouamé, qui a prononcé une communication sur le concept de «vote utile », le cumul de mandat induit  «inévitablement» la confusion des rôles. «Pour certains champions du cumul, il sont souvent ministres, députés et demain, ils seront maires ou présidents du conseil régional », a-t-il déploré, ajoutant qu’en terme d’efficience et d’efficacité, « je doute fort que ces personnes (cumulards) puissent correctement faire leur travail ».

Poursuivant, le conférencier a exhorté les populations à participer massivement au vote estimant que «si nous sommes nombreux à voter, ceux qui font la mauvaise gouvernance seront en minorité».

Parlant des perspectives de cette coalition naissante des acteurs de la société civile, il a  annoncé plusieurs actions dont un monitoring du processus électoral ivoirien. Avant lui, Dr  Noël Tahet et  Benoît Comoé, respectivement directeur général adjoint de la direction générale de la décentralisation et du développement local  (DGDDL) et Coordonnateur à Amnesty International Côte d’Ivoire, ont successivement, instruit l’auditoire sur les objectifs et missions des régions et communes et les droits socioéconomiques et culturels des populations dans ces collectivités territoriales.

 «L’objectif visé par la décentralisation actuelle, c’est d’ancrer la démocratie, corriger les inégalités, promouvoir le développement local et la bonne gouvernance », a entre autres, indiqué Dr  Tahet.

« Il n’y a pas de développement local sans respect des droits humains », a pour sa part ajouté M. Comoé expliquant que conformément aux dispositions légales, les collectivités territoriales «sont obligées de promouvoir et réaliser les droits économiques, sociaux et culturels des populations ».

Plusieurs recommandations de ces organisations de la société civile ont sanctionné cette conférence-débat dont la condamnation du cumul de mandat, l’allègement du contrôle  des collectivités territoriales par la tutelle et la révision de leur mode de financement. Les municipales et régionales couplées sont prévues le 13 octobre prochain en Côte d’Ivoire où il y a, à ce jour, 201 communes et 31 régions.

Suicide d’un agent de radio Gabon pour 15 mois d’arriérés de salaire

Pierre Foungues, un agent de Radio Gabon (publique) s’est donné la mort par pendaison dans la nuit de jeudi à vendredi, son corps sans vie ayant été retrouvé tôt le matin à la maison Georges Rawiri, l’immeuble abritant la radio et la télévision nationale.Joint par APA, le vice-président du Syndicat des professionnels de la communication (SYPROCOM), Edgard Nziembi Doukaga a indiqué que le courrier retrouvé sur le défunt accuse les responsables de Radio Gabon d’être responsable de son suicide.

« J’ai commencé ma carrière à la radio et je la termine aussi ici. Je demande à Dieu de garder ma femme et mes enfants », écrit Pierre Foungues dans sa lettre testamentaire, relatée par Edgard Nziembi Douckaga, la gorge nouée de mélancolie.

Avec plus de trente ans de service, Pierre Foungues faisait partie des agents non fonctionnaires a qui la direction générale de Radio Gabon refusait de payer quinze mois d’arriérés de salaires.

Selon le vice-président du SYPROCOM, Pierre Foungues avait été expulsé de son domicile par le propriétaire parce qu’il ne payait plus son loyer et ses enfants mis dehors de l’école, faute de moyens financiers.

« Le directeur général de Radio Gabon a mis en place une gestion opaque et controversée des ressources financières pilotée par un comptable recruté dans des conditions floues », a expliqué Edgard Nziembi Douckaga.

Les médias publics gabonais traversent une sérieuse crise financière, alors que l’Etat a instauré une taxe (la redevance audiovisuelle) collectée auprès des entreprises de distribution des chaines cryptées afin de renflouer les caisses de ces médias.

L’agence gabonaise de presse (AGP, publique) connaît également une situation similaire, une quarantaine d’agents broient le noir depuis plus de quinze mois. Ils ont été licenciés dans des conditions douteuses depuis décembre dernier sans avoir perçu les droits.

S/Leone: vers la modernisation des traitements des malades mentaux

La Sierra Leone a lancé une nouvelle initiative visant à moderniser les traitements des malades mentaux, ont rapporté vendredi les dédia locaux.L’initiative appelée «Free Chain Initiative » (hôpitaux sans chaines), lancée jeudi par le ministre de la Santé, vise à mettre fin à des décennies de pratiques inhumaines consistant à enchaîner des malades mentaux dans les structures où ces derniers sont internés.

Cette pratique a pendant longtemps découragé les gens à faire interner leurs proches dans le centre de Kissy, le seul hôpital psychiatrique du pays.

La majeure partie d’entre eux préfèrent laisser leurs proches souffrant de problèmes mentaux errer dans la rue, ce qui a provoqué une situation insoutenable à Freetown où il est possible de croiser un malade mental dans tous les coins de la capitale.

Dr Abdulai Jalloh, psychiatre à l’hôpital de Kissy, a déclaré que la nouvelle approche avait été conçue pour encourager les gens à s’approcher des structures spécialisées dans le traitement des malades mentaux.

Selon le responsable, l’initiative « Free Chain » a été soutenue par l’ONG américaine Partners in Health, qui a rénové le centre psychiatrique et offert des médicaments.

«Nous assurerons une amélioration des services fournis dans cet hôpital et sensibiliserons les gens sur l’importance d’une bonne santé mentale au sein de la population», a-t-il déclaré ajoutant que l’hôpital ambitionne de devenir « l’un des meilleurs centres psychiatriques de Sierra Leone et de la sous-région.»

La rentabilité économique de la presse au menu d’un forum des médias à Abidjan

La rentabilité économique et le développement des médias était vendredi au menu d’un forum sur la liberté de la presse, qui a réuni dans un réceptif hôtelier à Abidjan, plusieurs organisations professionnelles, des journalistes et des membres du gouvernement.Ce forum dénommé « Abidjan Média Forum », qui est à sa première édition, a réuni des journalistes nationaux et internationaux autour de deux principaux panels. Le premier intitulé « La liberté de la presse face aux enjeux de la rentabilité économique et du développement durable » et le second «  Y’a-t-il une vie après le journalisme ? ».

Le ministre ivoirien chargé de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, a soulevé dans une communication la problématique de la gestion des entreprises de presse et du modèle économique.

 « Est-ce parce qu’on est bon journaliste qu’on est bon gestionnaire ? », s’est interrogé M. Touré, porte-parole adjoint du gouvernement, estimant qu’il faut « séparer » si besoin est le travail de journaliste et celui de gestionnaire.

« Il faut que les entreprises de presse soient gérées par des gestionnaires (roués aux arcanes du management, toutefois) on peut être journaliste et renforcer ses capacités de gestion pour être patron de presse », a-t-il conseillé.   

M. Touré a en outre appelé la presse ivoirienne à épouser l’ère de son temps afin de continuer à exister dans un monde de plus en plus concurrentiel, en s’adaptant aux nouveaux modèles économiques et au numérique qui prennent de l’ampleur et qui changent les réalités du secteur.

Pour sa part, la ministre de l’Assainissement et de la salubrité, Anne Ouloto, représentant le Premier ministre ivoirien, a invité les journalistes à rechercher l’authenticité des événements avant leur publication, les exhortant à « relayer les faits de façon objective » en vue d’afficher une crédibilité.

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Moussa Traoré, a dénoncé les actes visant à « museler » la presse. Pour lui, la liberté reste toujours à « conquérir ». Et ce, à travers le professionnalisme, le respect des règles d’éthiques et de déontologie.

C’est pourquoi, dira-t-il, les journalistes doivent « résister » à tout ce qui pourrait discréditer la corporation en dépit des « difficultés liées aux mauvaises performances des entreprises de presse » qui éprouvent d’énormes peines à faire face à leurs charges.  

Abidjan Média Forum est organisé par le journal L’Intelligent d’Abidjan, dans le cadre de la célébration des 15 ans du quotidien ivoirien. C‘est une plateforme de partage d’expériences entre les acteurs des médias et de promotion de la liberté de la presse. 

Cette première édition a réuni plusieurs organisations professionnelles et des journalistes ainsi qu’une forte délégation d’hommes et de femmes de médias venus du Burkina Faso, pays invité. 

Zimbabwe: Mnangagwa nomme un gouvernement de 20 ministres

Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a nommé vendredi un gouvernement de 20 membres chargés de mener à bien le programme de développement du pays au cours des cinq prochaines années.Selon un communiqué lu par le Secrétaire général de la présidence, Misheck Sibanda, le chef de l’Etat a nommé l’ancien économiste en chef de la Banque africaine de développement, Mthuli Ncube au poste de ministre des Finances et Oppah Muchinguri au ministère de l’Environnement.

Sibusiso Moyo a conservé son poste de ministre des Affaires étrangères, alors que le ministère de la Gouvernance locale est confié à July Moyo. Amon Murwira hérite de l’Enseignement supérieur, Paul Mavima est nommé ministre de l’Enseignement primaire et secondaire. Le ministère de l’Agriculture est confié à Perrance Shiri et celui des Mines à Winston Chitando.

Le ministre stratégique de l’Intérieur a été confié à Cain Mathema précédemment ministre des Services sociaux pour les anciens combattants.

Parmi les nouveaux ministres, celui de l’Economie et des Finances a le chantier le plus gigantesque, vu l’état chaotique dans lequel se trouve économie du pays dans un contexte de flambée des prix des produits de base et de pénuries de liquidité dans les banques.

Elu président de la République du Zimbabwé à l’issue de la présidentielle du 30 juillet 2018, Mnangagwa a été investi le 26 août dernier.

Lancement du premier réseau francophone contre l’extrémisme violent

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a annoncé, dans un communiqué parvenu vendredi à APA, avoir lancé le premier réseau francophone de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme.Dénommé « FrancoPREV », le réseau vise à permettre l’échange et la diffusion des connaissances, expériences et bonnes pratiques ainsi que le renforcement des capacités francophones en matière de prévention, souligne le document.

Selon la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, « cette réalisation s’inscrit dans le respect des engagements pris par les Chefs d’Etat et de gouvernement lors du Sommet de Madagascar. Elle témoigne de la préoccupation de toute la communauté francophone face à la montée du phénomène de radicalisation violente et de notre engagement à y faire face collectivement ».

Ce réseau inspiré de la résolution de l’OIF adopté lors du XVIe Sommet de la Francophonie à Antananarivo organisera sa première grande activité à Bruxelles, le 13 décembre 2018, à l’initiative de la Fédération Wallonie Bruxelles, souligne la note.

Des personnes physiques et morales issues d’un service public, du monde politique, de la société civile, du monde académique ou de diverses professions, de centres de recherche, d’ONG nationales ou internationales, porteuses d’une expertise reconnue en matière de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents pourront être membres de ce réseau.

L’Ivoirienne Murielle Ahouré faite citoyenne d’honneur de la ville de Houston aux USA

La sprinteuse ivoirienne, Murielle Ahouré, a été faite ambassadrice de bonne volonté et citoyenne d’honneur de la ville de Houston aux États-Unis, a appris APA vendredi.«Je suis très honorée d’avoir été nommée ambassadrice de bonne volonté et citoyenne d’honneur de la ville de Houston. Merci au maire Sylvester Turner pour cet honneur », a écrit la sprinteuse sur son compte officiel facebook annonçant que  « c’est le début d’un nouveau chapitre de partenariat entre la ville de Houston et mon pays, la Côte d’Ivoire».

Considérée comme l’une des athlètes ivoiriennes les plus en vue sur la scène internationale ces dernières années, Murielle Ahouré,  a raflé plusieurs prix  dans sa carrière.

La sprinteuse âgée de 31 ans,  a été quatre fois vice-championne du monde au 60m, 100m et 200m entre 2012 et 2014. Elle est aussi la  championne du monde en titre  du 60m en salle.

A l’issue de la première grande finale de la Diamond league 2018 disputée le 30 août dernier à Zürich en Suisse, Murielle Ahouré, a également raflé le trophée en diamant de cette compétition et a empoché les 50.000 dollars ( environ 25 millions FCFA) de primes d’accompagnement de l’épreuve du 100 m.

Une entreprise chinoise promet un barrage hydroélectrique au Gabon

L’entreprise chinoise China Gezhouba Group Corporation Ltd (CGGC) s’est engagée à construire le barrage de l’impératrice Eugénie à Fougamou dans le sud du Gabon en trois ans, selon son directeur de l’entreprise, Ren Jianguo.S’exprimant jeudi à Wuhan (Chine) avec le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, le patron de l’entreprise chinoise a exprimé sa volonté d’accompagner le Gabon dans la réalisation de ce projet. La construction de ce barrage hydroélectrique avait été annoncée en 2010, mais n’a pas débuté en raison d’un manque de financement.

Le barrage de l’impératrice Eugénie situé à Fougamou dans le sud du Gabon sera d’une puissance d’environ 80 mégawatts. Il permettra à terme d’augmenter l’approvisionnement en énergie non polluante et de réduire le coût de l’électricité.

Police sénégalaise : le nouveau DG promet « la continuité dans la montée en puissance »

Le nouveau Directeur général de la police nationale (DGPN) sénégalaise, l’inspecteur général Ousmane Sy, a annoncé, vendredi à Dakar, qu’il comptait s’inscrire dans « la continuité » de l’action de son prédécesseur, Oumar Maal, pour mieux réussir la « montée en puissance de la police nationale ».« La montée en puissance de la police nationale est inéluctable. Mon prédécesseur, l’inspecteur général de police Oumar Maal, à qui je rends un hommage appuyé, en avait un sacerdoce. Et j’entends m’inscrire dans la continuité, avec la mise en place de systèmes et méthodes novateurs », a affirmé M. Sy, lors de son installation dans ses fonctions de Directeur général de la police nationale.

Témoignant son « dévouement » et sa « loyauté » au président Macky Sall qui l’a nommé à la « plus prestigieuse fonction » de la police nationale, l’inspecteur Ousmane Sy s’est dit conscient que les « défis qui nous attendent sont nombreux et multiformes et attendent de notre part un engagement sans faille ».

« Le combat est ardu, mais il reste à la hauteur des hommes et des femmes que vous êtes », a-t-il lancé à ses collaborateurs.

Entre autres engagements, il a assuré que la couverture sécuritaire résultant du « maillage incomplet (du territoire) serait corrigée » et les « dérives » notées sur les réseaux sociaux « seront combattues et réprimées ».

« Une assistance médico-sociale » sera aussi mise en œuvre en faveur des « veuves et orphelins » des agents de la police, a souligné Ousmane Sy qui compte également « renforcer les rapports police-population » et surtout la « relation » de l’institution sécuritaire « avec la presse ».

Souhaitant « pleins succès » au nouveau DGPN, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a présenté la nomination d’Ousmane Sy comme une « marque de confiance du chef de l’Etat » qui vient consacrer un « couronnement mérité d’une carrière belle et riche ».

« Je vous engage à mettre l’accent dans la formation de vos hommes », a dit le ministre, l’exhortant parallèlement « à achever les derniers chantiers de la police nationale ».

Saluant l’entrée en matière de son successeur, le néo retraité, l’inspecteur Oumar Maal, qui a servi plus de 36 ans la police sénégalaise et depuis le 20 octobre 2015 à la tête de la DGPN, a « témoigné (sa) satisfaction » à chacun de ses anciens collaborateurs.

Il a également souligné les « avancées notables » de la police nationale, sous sa direction, avec « l’accroissement » des moyens matériels et humains, le reflux de la délinquance avec une étude qui sera bientôt publiée sur la capitale Dakar et le programme d’installation de la vidéosurveillance qui est en cours.

Ancien enfant de troupe, le nouveau directeur général de la police nationale, né en juin 1963 à Saint-Louis (nord), a un riche cursus académique et professionnel.

Congo : l’Université « Denis Sassou N’Guesso » non prête pour la rentrée 2018-2019

L’Université « Denis Sassou N’Guesso » n’ouvrira pas ses portes à la rentrée 2018-2019 parce que le gouvernement congolais n’a pas mobilisé l’enveloppe de 70 milliards de FCFA devant permettre de finaliser la construction de l’établissement, a annoncé Serge Periéra.Le directeur de la société en charge de la construction de l’université qui s’exprimait, jeudi, lors d’une visite du Premier ministre congolais sur ce chantier, a invité l’Etat à respecter ses engagements pour achever le chantier dont le niveau d’exécution est estimé à « 54%, dans la phase partielle du projet ».

Pour sa part, le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, s’est engagé, au nom du gouvernement à œuvrer pour que « le travail se fasse au plus tard fin juin 2019 » afin que la rentrée ait lieu dans cette université pour l’année académique 2019-2020.

La deuxième université publique du Congo dont les travaux avaient été lancés en février 2016, ambitionne d’accueillir plus de 30.000 étudiants et près de 100 enseignants avec un campus pouvant héberger 50 mille personnes.

Sénégal : l’opposition déboutée sur le modèle de fiche de parrainage

La Cour suprême du Sénégal a rejeté le recours en annulation contre l’arrêté du ministre de l’Intérieur fixant le modèle de la fiche de collecte des parrainages, déposé par l’opposition regroupée au sein du Front de résistance nationale (FRN).La décision de cette juridiction a été « notifiée à Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) qui est le mandataire des 45 partis politiques, organisations et citoyens membres du FRN », révèle le quotidien national Le Soleil dans son édition de vendredi.

L’ancien Premier ministre du président Macky Sall et ses alliés avaient motivé leur saisine de la Cour suprême par « la violation des libertés fondamentales d’égalité devant la loi, son caractère illégal, une incertitude sur la validité et le contrôle de validité des parrainages par voie électronique ».

Au final, Mamadou Badio Camara, le président de la Cour suprême, remarquant que « les conditions du référé ne sont pas justifiées », a purement et simplement rejeté le recours du Front de résistance nationale (FRN).

La campagne de collecte des signatures pour le parrainage à la Présidentielle du 24 février prochain qui a démarré sur toute l’étendue du territoire, prendra fin le 26 décembre 2018. Tout candidat briguant la magistrature suprême, doit obtenir des parrainages compris entre 0,8 % et 1 % des électeurs inscrits sur le fichier électoral.

Un arrêté du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye a fait état de 6 682 075 électeurs inscrits sur les listes électorales. Ainsi, chaque candidat devra chercher entre 54 437 et 66 820 signatures.

Les parrainages de chaque candidat, à raison de 2 000 au moins par région, doivent être collectés dans sept régions du Sénégal au moins.

La vente de l’eau à Touba et la révocation de Khalifa Sall au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement du débat portant sur la possible vente de l’eau à Touba (cité religieuse du centre) mais aussi de la prolongation des controverses suscitées par la révocation de Khalifa Ababacar Sall de la mairie de Dakar.« Vente de l’eau à Touba – Serigne Bassirou (Mbacké Abdou Khadre) dément Mansour Faye », informe WalfQuotidien. Pour le porte-parole du Khalife général des Mourides (une des confréries du Sénégal), qui s’exprimait au Comité régional de développement préparatoire du Grand Magal de Touba, son guide « n’a jamais fait état d’une volonté de laisser vendre l’eau à Touba ». Poursuivant, le religieux affirme que l’actuel Khalife général « ne fera jamais ce que ses prédécesseurs se sont abstenus de faire ».

En effet, Mansour Faye, le ministre de l’Hydraulique avait, lors de l’examen du budget 2018 de son département à l’Assemblée nationale, annoncé la possibilité de vendre l’eau à Touba (centre). Pour Sud Quotidien, « Touba met fin à la polémique », relayant la mise au point du porte-parole du Khalife général des Mourides : « nous n’avons pas eu vent de cette information en provenance des autorités. Il n’y a aucun programme qui a été mis en place par l’Etat pour contraindre les populations (de Touba) à payer l’eau ».

Concernant le paiement des factures d’eau, « Touba parle de rumeurs » rapporte EnQuête pour qui, la cité religieuse « n’est pas encore disposée à payer l’eau ». Il faut rappeler que cette localité fondée par Cheikh Ahmadou Bamba, plus connu sous le nom de Serigne Touba, est dotée d’un statut particulier qui permet à sa population de ne pas payer l’eau.

« Condamnation et révocation de Khalifa (Sall) – l’Etat démonte la défense », barre à sa Une Le Quotidien. Le débat sur la légalité ou non de la révocation de Khalifa Sall à la mairie de la ville de Dakar fait rage et les avocats de l’Etat du Sénégal ont soutenu dans ledit journal que « la sanction administrative peut se prendre indépendamment des décisions judiciaires ».

De l’avis de Me Félix Sow, l’un des avocats du pool de l’Etat, « lorsqu’un maire ou tout autre conseiller municipal est condamné pour crime, sa révocation est de droit ». L’agent judiciaire de l’Etat a ajouté qu’il y a « une sorte de déconnection conférée par la loi elle-même aux sanctions administratives par rapport aux sanctions pénales ».

Dans L’Observateur qui parle de « la réplique salée de l’Etat », les avocats de l’Etat du Sénégal soutiennent que « le décret de révocation du maire de Dakar est normal, justifié et même tardif ». Me Yérim Thiam, l’un d’eux, a déclaré que « ceux qui font de la polémique, ne peuvent pas faire avaler aux Sénégalais, qu’un maire responsable d’un trou de 1,8 milliard de F CFA, ne peut être révoqué. C’est une décision administrative et plusieurs fois des maires ont été révoqués. Ce n’est pas quelque chose de nouveau ».

Enfin, Le Témoin, faisant allusion à la révocation de l’ex édile de la capitale, rappelle que « (Léopold Sédar) Senghor, (Abdou) Diouf et (Abdoulaye) Wade ont aussi coupé des têtes ». Photos de Lamine Diack, Cora Fall et Mbaye Ndiaye à l’appui, ce journal précise que Khalifa Sall « n’est pas victime d’un fait inédit ».

Rentrée scolaire et l’affaire « Soro rencontre Gbagbo » occupent la Une des journaux ivoiriens

Le lancement officiel de la rentrée scolaire 2018-2019 ainsi que le démenti de l’ex-président Laurent Gbagbo au sujet d’une prétendue rencontre avec Guillaume Soro font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Selon Fraternité Matin, la grande réunion de la rentrée scolaire  2018-2019 a eu lieu, hier, au Lycée Sainte-Marie de Cocody, en présence  de Kandia Camara, la ministre de l’Education nationale, de  l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Mme Camara  invite  « les élèves à un changement de comportement », ajoute le  confère. 

Réunion de la rentrée scolaire :  «  Kandia appelle à une école de qualité » , rapporte Le Jour Plus à côté  de Le Patriote qui souligne  « les grandes orientations » de la ministre  de l’éducation nationale. 

Lors de ce  lancement officiel, plus de 4 milliards FCFA de matériels ont été  distribués aux DREN (Direction régionale de l’éducation nationale) et  aux IEP (Inspection de l’enseignement primaire), ajoute Le Patriote. «  Kandia Camara donne des consignes aux acteurs de l’éducation », complète  pour sa part L’Inter.

La presse ivoirienne  s’intéresse également au démenti de l’ex-président Laurent Gbagbo  concernant une prétendue rencontre avec Guillaume Soro. 

Rumeurs  d’une rencontre programmée avec Soro :  « Gbagbo dément formellement » ,  titre à ce propos Le Temps. Affaire « Soro rencontre Gbagbo », le  président Gbagbo dément : « aucune rencontre avec Soro n’est prévue »,  renchérit LG Infos, là où L’Inter parle « des vérités sur la visite de  Soro à Gbagbo. 

« Le temps des coups fourrés  est révolu », lance Simone Gbagbo dans ce même journal, en réponse aux  auteurs de cette information.

Côte d’Ivoire : 4% de cas de grossesses en milieu scolaire sont l’œuvre d’enseignants

« Seulement 4% » de cas de grossesses en milieu scolaire sont l’œuvre d’enseignants, a révélé, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord), le secrétaire général, coordonnateur de la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) Bouaké 1, Diby Konan.M. Diby s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la campagne de sensibilisation initiée par le Réseau ivoirien pour la promotion de l’éduction pour tous (RIP-EPT) pour la scolarisation de la jeune fille et la lutte contre les grossesses en cours de scolarité, dans six villes de la Côte d’Ivoire que sont Bondoukou, Gagnoa, Bouaké, Daloa, San Pedro et Man.

 « Les cinq dernières années quand nous avons fait les statistiques nous nous sommes rendus compte qu’il n’y a que 4% de cas de grossesse en milieu scolaire qui sont l’œuvre d’enseignants » a fait remarquer Diby Konan, regrettant qu’on a pourtant « l’impression que les textes qui sont faits sont justement contre les enseignants ».

Pour l’autorité éducative qui dit militer pour l’option « zéro grossesse » à l’école, « nous sommes tous interpellés par ce phénomène ». De ce fait, le programme de sensibilisation du personnel éducatif est un élément de  « base » mais, « combien sont-ils les parents en Côte d’Ivoire qui se sont déjà exercés à discuter de sexualité avec leurs enfants ? », a-t-il questionné.

Pour le vice-président du RIP-EPT, Klauss Juvenal Kassi, cette campagne de sensibilisation, en prélude à la rentrée scolaire prévue lundi prochain, vient donc apporter des réponses sur la nécessité d’accompagnement de la scolarisation de la jeune fille et de l’appropriation des textes la protégeant contre toute forme de violences y compris les grossesses en cours de scolarité.

De façon spécifique, a-t-il indiqué, il s’agit à travers cette opération « d’inviter les responsables syndicaux , les encadreurs, les responsables des établissements scolaires, les communautés et les parents d’élèves à visualiser un film documentaire traitant de la question des grossesses en cours de scolarité, en vue d’entamer des débats sur les causes et les conséquences de ce phénomène aussi bien pour les filles que pour les auteurs ».

Sensibiliser les acteurs sur le contenu des textes juridiques protégeant la jeune fille, et ouvrir un débat avec les parents sur l’éducation de ces dernières sont entre quelques chapitres importants traités au cours de cette campagne, a ajouté M. Kassi.

« L’Etat a effectivement prévu des sanctions pénales pour les professionnels de l’éducation nationale qui se rendent coupables de comportements déviationnistes à l’égard des élèves qui se terminent souvent par des grossesses », a rappelé, pour sa part à la presse, le secrétaire général de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO, Zoumana Soro, après avoir entretenu la cible de cette campagne (enseignants, personnel d’encadrement, associations et organisations de base, parents d’élèves…etc.) sur les textes législatifs qui protègent la jeune fille.

En outre, a-t-il complété « la loi est générale, impersonnelle et obligatoire et « cette loi dit que toute personne, élèves ou enseignants qui se rend coupable d’acte sexuel avec une mineure avec ou sans son consentement est poursuivi devant les tribunaux ivoiriens ».

Selon le juriste, la Constitution ivoirienne ainsi que plusieurs arrêtés et le code pénal relativement à la protection des mineurs, sont entre autres quelques textes législatifs qui punissent les auteurs des grossesses des jeunes filles en cours de scolarité.

Selon une étude publiée en mars 2018 par la Direction des stratégies, de la planification et des statistiques (DSPS) du ministère de l’éducation nationale, 4276 cas de grossesses en milieu scolaire ont été constatés en 2016-2017 en Côte d’Ivoire dont 4137 cas dans le secondaire général et 139 au primaire, avec pour pic enregistré dans les régions  du Gontougo (Bondoukou, Nord-est), Marahoué (Bouaflé, Centre-Ouest), Haut-Sassandra (Daloa, Centre-ouest), Gkêkê (Bouaké, Centre-Nord) et dans le district d’Abidjan au Sud du pays.

Toujours selon ce rapport de la DSPS, le taux d’achèvement des études au niveau des filles dans le second cycle du secondaire général est passé de 15,0% en 2013-2014 à 24,4% en 2017-2018, soit une augmentation de 9,4% en 5 ans.

Cinq personnes mortes du choléra au Zimbabwe

Au moins cinq personnes sont mortes du choléra sur plus de 40 cas sujets souffrant de cette maladie à Harare, la capitale du Zimbabwe, a révélé le ministre de la Santé, David Parirenyatwa.Au moins 35 des personnes touchées ont été hospitalisées dans un centre de traitement des maladies infectieuses de la capitale, a souligné le ministre, assurant que son département et le conseil municipal de Harare ont déployé des experts dans les zones touchées pour contenir l’épidémie.

La dernière épidémie de choléra au Zimbabwe qui remonte à 2008 avait fait plus de 4.000 morts sur plus de 100.000 personnes infectées.

La presse congolaise fait un focus sur la reprise du trafic du chemin de fer Congo-Océan

Les journaux congolais de ce vendredi traitent essentiellement de la reprise imminente du trafic du chemin de fer Congo-Océan (CFCO), notamment dans le département du Pool en butte à des conflits.« Le train sifflera bientôt », titre le journal Epanza makita, soulignant « qu’à la faveur de la paix revenue dans le département du Pool, l’heure est à la reprise des activités dont le trafic sur le chemin de fer Congo-Océan (CFCO) interrompu depuis deux à cause de la destruction de certains ouvrages par les ex-ninjas du Pasteur Ntumi ».

Le retour de la paix dans le département du Pool suscite moult interrogations pour le quotidien La griffe qui se demande « si le Pasteur Ntumi est-il le pion du président Sassou ? » A en croire ledit journal, depuis le retour de la paix dans ce département, « des bribes de vérité sur Ntumi concernant son histoire et la genèse des conflits à répétition dans le Pool commencent à sortir ».

Pour sa part, le journal Les dépêches de Brazzaville se fait l’écho « des préparatifs du championnat africain de gymnastique aérobic que va abriter le Congo du 9 au 15 septembre avec la participation du Sénégal, du Bénin et du Burkina-Faso ».

Le quotidien national aborde aussi la coopération entre la Chine et l’Afrique et titre à ce sujet : « Chine/Afrique : Macky Sall opposé aux critiques liées à la dette africaine ». « L’Afrique ne doit pas avoir la conscience perturbée par les allégations des pays occidentaux concernant sa créance vis-à-vis de la Chine », a dit le président sénégalais dans les colonnes du journal Les dépêches de Brazzaville. Le Chef de l’Etat du Sénégal faisait face à la presse lors du 7ème forum sur la coopération Chine/Afrique qui s’est tenue du 3 au 4 septembre à Beijing (Chine).

Enfin, Le journal Epanza Makita, abordant la politique nationale, fait remarquer que « face aux exigences de la crise, la majorité présidentielle est en débandade et l’opposition manque d’inspirations pour prendre le devant de la scène ».

Violence sécessionniste et livre scolaire controversé en vedette dans les journaux camerounais

La nouvelle escalade de la violence sécessionniste en zone anglophone préoccupe les journaux camerounais parus vendredi, au même titre que le chapitre d’un manuel scolaire consacré à l’éducation à la sexualité les enrage.Voici une autre semaine de sang et de larmes qui s’achève dans le Nord-Ouest, commence The Post, relatant ces jours noirs de rentrée scolaire connus par les populations de cette région en butte à des assauts séparatistes contre tous ceux qui osent braver leur mot d’ordre de «pays mort».

En 4 jours, 11 civils ont trouvé la mort ici, relate l’hebdomadaire de langue anglaise, sans compter l’attaque d’une banque ou encore l’enlèvement d’un dignitaire traditionnel.

Dans le chef-lieu du Nord-Ouest, Bamenda, c’est un proviseur de lycée qui a également été pris en otage, poursuit Mutations, alors que The Guardian Post décrit «l’horreur dans le département voisin de la Menchum», où 20 corps ont été sortis d’un cours d’eau, 7 autres morts ayant été comptabilisés dans la localité de Fungom alors que la résidence du sous-préfet de Furu-Awa partait en flammes.

Dans cette même région, et selon la deuxième publication citée, ce sont 800 armes à feu illicites qui viennent d’être saisies par les forces de défense et de sécurité.

«Stop à la barbarie !» hurle le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : à la suite du chef de l’État Paul Biya, ils sont nombreux, les diplomates et autres responsables du système des Nations Unies, les leaders politique et de la société civile, les autorités religieuses qui condamnent ces violences et rappellent le caractère sacré du droit à l’éducation libre pour toute personne.

«Longtemps protégés par le regard complaisant de certains observateurs, y compris d’opposants de premier ordre, les sécessionnistes de la partie anglophone, qui s’estimaient martyrs d’une idéologie politique, commencent à exaspérer la communauté internationale et à passer du côté des bourreaux», commente InfoMatin pour qui le combat les sécessionnistes «ambazoniens» était tout, sauf politique, tant leurs exactions ont pris de l’ampleur.

Reprenant la réaction, la veille du représentant au Cameroun du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Jacques Boyer, qui n’a pas pu cacher sa colère sur la situation chaotique en régions anglophones, le journal prévient que les séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à travers leurs multiples abus contre les populations, pourraient bientôt se retrouver devant les tribunaux internationaux pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Et voici l’«abomination», cette fois sur le front de l’éducation : Le Messager, sous le titre «Mœurs : la zoophilie enseignée aux enfants», estime que le livre «l’Excellence en sciences», inscrit au programme des classes de 5ème de l’enseignement général, «contient des images scandaleuses de cette pratique répandue sur les réseaux sociaux».

Pour Mutations, c’est «le livre qui fâche» en ce sens que, s’adressant particulièrement à des enfants en bas âge, il comporte des chapitres incitant à la perversion sexuelle et qui évoquent sans fards la sodomie, le cunnilingus, le viol, l’inceste ou encore la pédophilie.

Dans le chapitre prétendument pédagogique controversé, détaille la publication, on retrouve ainsi des termes impudiques tels que «le rapport sexuel par l’anus, puis par la bouche», «tendance à l’attirance sexuelle pour une personne de même sexe», «pratique perverse d’actes sexuels sur un animal», etc.

Si l’ouvrage, malgré la controverse, est bien disponible en librairie, tempère Émergence, il en va tout autrement d’une bonne partie des autres manuels scolaires inscrits au programme pour l’année scolaire qui vient de débuter.

La faute, selon le quotidien, au Premier ministre Philemon Yang, qui a validé la réforme des manuels scolaires entrée en vigueur cette année et qui, curieusement, se terre dans un silence coupable au moment où la pénurie tant redoutée se confirme dans les rayons.

Tchad : 159 porcs morts d’une maladie non identifiée (ministre)

Cent cinquante-neuf porcs de trois foyers d’élevage à Toukra, un quartier du 9è arrondissement de N’Djaména, sont morts d’une maladie non identifiée, a annoncé le ministre tchadien de l’Agriculture, dans une déclaration à la presse faite ce vendredi.Selon Lydie Béassemba, qui assure l’intérim de son collège de l’Elevage, les signes de la maladie donnent à penser qu’il s’agit de la peste porcine africaine comme ce fut le cas en 2010 dans toutes les régions du pays où l’élevage porcin est pratiqué.

Dans tous les cas, a-t-elle souligné, une mission d’investigation épidémiologique diligentée par la direction des services vétérinaires a fait des prélèvements qui ont ensuite été déposés à des fins d’analyse au laboratoire de l’Institut de recherche en élevage pour le développement (IRED).

Si le laboratoire indique qu’il s’agit bien de la peste porcine africaine, l’autorité vétérinaire nationale fera une déclaration officielle portant sur la réapparition de la maladie et fera également une notification à l’Organisation internationale des épizooties, a indiqué le ministre.

Un projet d’arrêté portant mesures conservatoires a été soumis, d’après le ministre de l’Agriculture, pour signature au délégué du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena en vue de circonscrire le foyer et éviter ainsi la propagation de la maladie au reste des provinces du pays.

« La maladie n’est pas transmissible à l’homme mais elle est très grave pour l’élevage porcin qu’elle peut décimer rapidement si les mesures instaurées ne sont pas suivies à la lettre », a-t-elle ajouté.

Ce faisant, elle invite les éleveurs des porcs et la population dans la zone infectée à respecter les mesures conservatoires et à collaborer avec les services vétérinaires pour le contrôle et l’extinction des foyers déclarés.

Affaissement du pont routier entre le Bénin et le Niger

Le pont routier reliant le nord du Bénin au Niger s’est affaissé à cause de la crue au niveau du bassin du Niger, ralentissant fortement depuis hier jeudi, le trafic entre les deux pays.Selon Yacoubou Tourou, le point focal du Système d’alerte précoce à Malanville, ville où se trouve l’infrastructure routière, plusieurs camions de marchandises partis de Cotonou pour le Niger sont immobilisés devant l’ouvrage affaissé.

Le ministre béninois des Infrastructures et des Transports, Alassane Seïdou, a dans un communiqué reçu à APA, invité les usagers de cette route à la patience avant de les rassurer que « les dispositions urgentes nécessaires sont en cours pour le rétablissement de la circulation ».

Une étude sur le commerce extérieur réalisée en 2016 par l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE) indique que les échanges commerciaux entre le Bénin et le Niger sont estimés à 6% contre 4,4% en 2014.

Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique, notamment la conférence de presse animée la veille par l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition).«Polémique autour de la date du référendum constitutionnel : l’UPC dénonce +une dérive du président de la CENI+», affiche le journal privé Le Pays.

Ce quotidien rapporte que l’UPC, au cours d’une conférence de presse, hier jeudi, à son siège à Ouagadougou, s’est prononcé relativement «aux sujets qui font des gorges chaudes actuellement, à savoir la question sécuritaire, la polémique sur la légalisation de l’avortement et ce qu’elle appelle +une dérive du président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Newton Ahmed Barry+».

A ce propos L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina arbore : «Fonctionnement de la CENI : Newton Ahmed Barry est un danger pour notre démocratie», reprenant ainsi, un extrait de la déclaration de Moussa Zerbo, porte-parole nationale de l’UPC.

De son côté, Aujourd’hui au Faso mentionne en manchette que selon l’UPC, «le gouvernement a échoué dans sa mission sécuritaire».

Le même journal privé évoque le retrait des parcelles de Ouaga 2000, objet d’une conférence de presse, animée la veille par le ministère en charge de l’Habitat, en collaboration avec la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).

Aujourd’hui au Faso titre : «Retrait de parcelles à Ouaga 2000 : La SONATUR s’explique», là où Le Pays souligne : «Parcelle non mises en valeur dans la zone A de Ouaga 2000 : La SONATUR hausse le ton».

Pour sa part, Sidwaya fait remarquer que «la SONATUR menace de retirer plus de 3000 parcelles» de la zone A de Ouaga 2000.

Le quotidien national consacre, par ailleurs, sa manchette aux attaques terroristes à l’Est du pays, titrant : «l’activité économique, l’autre victime».

Fin de la pose du câble sous-marin à fibres optiques entre le Cameroun et le Brésil (officiel)

Le chantier de pose du câble sous-marin à fibres optiques entre le Cameroun et le Brésil, le South Atlantic Interlink (SAIL) a «été accompli avec succès depuis le 4 août 2018, suite à l’installation des derniers équipements de raccordement, selon un communiqué reçu vendredi à APA.L’accomplissement dudit chantier consacre ainsi la connexion du pays et de l’Afrique entière au reste du monde, à travers 6000 kilomètres d’une infrastructure à très haut débit, constituée de 4 paires de fibre de 32 térabits par seconde de capacité, pour une durée de vie de plus de 25 ans, renseigne le communiqué signé du directeur général de la Cameroon Telecommunications (Camtel, société publique), David Nkoto Emane. 

Débutée voici 3 mois à partir des côtes camerounaises, la pose du câble sous-marin a été effectuée par l’opérateur chinois Huawei Technologies qui a pu déployer tous les équipements prévus dans le contrat de prestation, selon M. Nkoto Emane, affirmant par ailleurs que les premiers tests réalisés sur le câble installé sont concluants, et rassurent d’ores et déjà quant à la qualité de l’interconnexion entre Kribi (Cameroun) et Forteleza (Brésil).

Il reste, selon la Camtel, à parachever les dernières actions pour l’exploitation effective de l’infrastructure, consistant à terminer les essais techniques de transmission et d’interconnexion, et à démarrer les activités du centre de gestion et de supervision du SAIL, en construction dans la cité balnéaire de Kribi, ainsi que celles du centre de stockage et de traitement des données («data») installé à Zamegoué, dans la banlieue de la capitale, Yaoundé.

Interrogé par APA le directeur de la communication de la Camtel, Benjamin Gérard Assouzo’o, a indiqué que la mise en place du point d’atterrissement, ainsi que l’installation du data, devraient être terminées dans les deux mois à venir.

Le projet SAIL, d‘un coût total d’exécution de 200 milliards FCFA, est financé à 75% par Eximbank of China.

Chute de la production bananière de la Cameroon development corporation

La production bananière de la Cameroon development corporation (CDC) a connu une chute vertigineuse au cours des derniers mois, avec 1488 tonnes produites en août 2018 contre 8 560 tonnes un an auparavant, a appris APA jeudi auprès de l’Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM).Cette production qui a baissé de six fois par rapport à la même période l’année dernière, est la plus forte baisse réalisée par cette agro-industrie depuis 2005.

Une dégringolade de la production de la CDC étant la conséquence des revendications des séparatistes anglophones en cours depuis plus d’un an dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, où la CDC possède toutes ses plantations.

Dans une note interne au personnel en juillet dernier, la direction générale indiquait que l’entreprise tournait à peine à 25% de ses potentialités.

Une insécurité qui a poussé la CDC à fermer plusieurs plantations mettant à mal cette entreprise qui constitue le deuxième employeur du pays après l’Etat avec 22 000 salariés.

L’armée nigériane neutralise des terroristes de Boko Haram

L’armée nigériane a affirmé, jeudi, que ses troupes ont tué plusieurs membres présumés du groupe terroriste Boko Haram dans l’Etat de Borno (nord).Cité par un communiqué rendu public jeudi, le Directeur des relations publiques de l’armée, le général de brigade Texas Chukwu, a déclaré que les troupes rattachées au secteur 3 de l’opération Lafiya Dole ont réussi ce tour de force avec le soutien des soldats du 82e bataillon de la force opérationnelle déployés dans l’État.

Chukwu a expliqué qu’à la suite d’un tuyau, les soldats se sont lancés dans une opération de déminage à longue portée et ont effectué une patrouille de liaison dans le village de Gesada et que cela a entraîné « le meurtre de nombreux terroristes de Boko Haram » dans le village de Guzamala, dans la zone du gouvernement local de cet état.

Selon le porte-parole de l’armée, les insurgés ont été pris au piège lorsqu’ils sont venus au village pour extorquer de l’argent et voler le bétail appartenant aux villageois.

Des armes et munitions ont été saisies par les troupes nigérianes, qui ont par ailleurs récupéré du bétail volé qu’ils ont rendu à leurs propriétaires.