Le régime de transit, un des freins à l’intégration de la CEMAC (BM)

Le régime de transit représente l’une des principales complications de l’intégration commerciale au sein de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), selon un rapport de la Banque mondiale (BM).Intitulé «Briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale», ce document, auquel APA a pu accéder lundi, constate que si la composante monétaire de l’intégration régionale est opérationnelle depuis de nombreuses années, les dispositions relatives à la libre circulation des biens, des personnes et des services, elles, «restent problématiques».

Ici, déplore le rapport, les dispositions relatives aux échanges de produits agricoles ne sont pas claires, et les dispositions relatives à la libre circulation des personnes, c’est-à-dire les commerçants agricoles transfrontaliers, ne sont pas uniformes, le secteur agricole restant par ailleurs largement sous-développé en dépit d’un vaste potentiel de production et de commerce de la région dans le secteur.

Dans toute la région, et selon la BM, les importations agricoles représentent près d’un cinquième de la facture totale des importations, le Cameroun et la République du Congo ayant chacun importé pour plus d’un milliard de dollars de produits agricoles en 2015.

Or, déplore l’institution financière, la volatilité des prix, due aux coûts commerciaux élevés et aux obstacles commerciaux, entrave le secteur agroalimentaire de la sous-région qui représente un marché de 48,5 millions de personnes pour plus de 3 millions de kilomètres carrés.

Dans cet espace dont sont membres le Cameroun, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République centrafricaine, la République du Congo et le Tchad, les exportations ne représentent que 2,1% du total des exportations, contre 3,9% du total des importations.

Sur ce marché sous-régional, la BM déplore le manque de clarté dans l’application des règlements commerciaux et des règles douanières, entraînant une multitude de coûts formels et informels aux frontières, les paiements effectués dans les corridors routiers contribuant à gonfler le coût global du commerce.

En sus des coûts élevés du commerce et la lourdeur des procédures, la situation sécuritaire dans la région et les fréquentes crises politiques viennent aggraver les impacts subis par le commerce agricole, augmentant ainsi les pertes, les risques que les commerçants doivent prendre et l’informalité.

Les prix finaux à la consommation au sein de la CEMAC, selon la Banque, reflètent les processus commerciaux coûteux et lourds, une multitude de facteurs nationaux, frontaliers et étrangers contribuant à l’augmentation des prix des produits agricoles, entraînant en retour une hausse des prix à la consommation ainsi qu’une réduction de la marge des producteurs.

La réduction des inefficacités commerciales au niveau du marché, dont les coûts sur les principaux facteurs de coût représentent 42% du total, nécessite certes des investissements dans les infrastructures, des réformes politiques/de gouvernance et de meilleurs systèmes d’information, mais des solutions pour éliminer les tracasseries le long des corridors de transport pourraient, selon le rapport, réduire les prix des denrées alimentaires de 14%.

Un conseiller de Paul Biya se rebelle et crée un mouvement

Le conseiller aux affaires économiques du chef de l’État camerounais, Christian Penda Ekoka a annoncé, lundi, le lancement d’un mouvement dénommé «Agir» afin de faire face à «un mal dont l’origine est profondément politique».Se disant «porteur, avec des jeunes, d’un projet, d’une vision, d’un mouvement qui visera à changer les mentalités, renforcer les capacités et influencer le champ politique afin qu’émerge un État réformé où règne la démocratie, justice, le droit et la prospérité pour tous», il dénonce, dans une brève déclaration, les manifestations économiques et sociales (atonie de la croissance, aggravation de la précarité, des inégalités, de la pauvreté et de l’insécurité) dont souffre son pays.

Ne précisant pas si son mouvement était un parti politique, ou un syndicat, mais rappelant avoir été, depuis une quarantaine d’années, associé à de nombreuses réflexions ayant abouti à des propositions de réformes majeures, M. Penda Ekoka met en avant sa forte expérience dans la consultation internationale, au service de nombreux pays, ainsi que les conclusions de plusieurs recherches sur les causes de la prospérité et de la pauvreté des nations.

Dans un style indirect, mais qui s’adresse manifestement au régime de Yaoundé, il fait état d’une forte corrélation entre l’architecture des institutions politiques d’un pays, d’une part, et sa dynamique de prospérité, d’autre part : dans les pays à institutions politiques ouvertes, les dirigeants à tous les niveaux (central, régional et local) sont élus par des populations devant qui ils sont comptables de leur gestion.

Lesdites institutions politiques, souligne-t-il, engendrent des incitations à la performance économique telles que l’entrepreneuriat, la prise de risque, l’innovation, la créativité, le travail, le mérite, l’excellence, etc.

«A l’inverse, dans les pays à institutions politiques monolithiques, fleurissent le clientélisme, le favoritisme, les connivences, les privilèges, la corruption et l’impunité, qui déterminent le choix des dirigeants politiques de manière non transparente», «ne rendent pas compte aux populations, qui ne sont pas impliquées dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des décisions qui les concernent».

Il est tant que l’on prenne notre destin en main, lance-t-il, ajoutant que les maux issus de la sphère politique contaminent le champ économique, et en expliquent les performances économiques et sociales médiocres.

Iconoclaste, le leader du mouvement Agir s’est, ces dernières années et particulièrement dans la sphère économique, signalé par des prises de position aux antipodes du discours officiel.

Les «Lions indomptables» en stage au Kenya

La sélection de football du Cameroun, les «Lions indomptables», débute lundi après-midi dans la capitale kényane, Nairobi, un stage bloqué préparatif à la rencontre du 8 septembre prochain contre les Comores, comptant pour la 2ème journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, a appris APA auprès du service de la communication de la fédération nationale de la discipline (FECAFOOT).Avec leur nouvel entraîneur, le Hollandais Clarence Seedorf, ils poursuivront leur mise au vert jusqu’au 10 septembre à Mitsamiouli, autre localité du pays.

Il y a de cela une semaine, le technicien a publié une liste de 23 joueurs convoqués pour les préparatifs de la rencontre face aux Comores, dans laquelle on notait l’absence du capitaine des «Lions indomptables», Benjamin Moukandjo (Beijing Renhe, Chine) et du «meilleur joueur» de la CAN «Gabon 2017», Christian Bassogog (Henan Jianye, Chine).

Le patron du banc de touche a par contre fait appel, pour la toute première fois sous les couleurs camerounaises, à Paul Georges Ntep (Wolfsburg, Allemagne), qui a fait plusieurs apparitions dans des sélections de jeunes en France au même titre qu’Adrien Tamèze (OGC Nice, France) et Jérôme Onguené (Red Bull Salzbourg, Autriche), tous présélectionnés.

Quelques jours plus tard, Clarence Seedorf ajoutait à sa liste Junior Ndedi, sociétaire de Donlap Foot Academy de Douala, un club de D3, le seul athlète évoluant au Cameroun.

Selon plusieurs journaux camerounais, ce jeune attaquant, que le sélectionneur n’aurait manifestement pas supervisé, est pourtant blessé depuis juillet dernier, ayant quitté la troupe lors d’un stage de l’équipe nationale juniors organisé dans la capitale, Yaoundé.

Le Cameroun, pays organisateur de la CAN 2019, est d’ores et déjà qualifié pour le tournoi final.

L’armée tchadienne bombarde plusieurs positions de rebelles

Des colonnes de l’armée nationale tchadienne (ANT) font route, selon des sources sécuritaires, vers la frontière du Nord avec la Libye où des avions de l’armée ont déjà bombardé plusieurs positions de rebelles, a appris APA lundi.L’état-major des armées n’a fait aucune déclaration sur les opérations militaires au nord du pays, mais des images diffusées par des natifs de la région font état d’intenses bombardements par l’aviation tchadienne.

Selon certaines sources, des blessés et des morts ont été enregistrés auprès de la population civile.

Dans un communiqué, le commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), mouvement rebelle qui avait attaqué deux localités du nord du Tchad, souligne que, « depuis deux jours la ville de Miski et l’ensemble de la région de Yeboubou, croulent sous les bombes incendiaires à fragmentation ».

Miski est une zone aurifère que le gouvernement avait déclarée zone d’opérations militaires avant de demander à tous les orpailleurs d’évacuer les lieux.

Après l’aviation, des sources concordantes, font état de l’avancée des colonnes au sol.

Football : Eding FC et Lion blessé en finale de la coupe du Cameroun

Eding FC de la Lékié et Lion blessé de Fotouni disputeront la finale de la Coupe du Cameroun, après avoir battu respectivement Panthère sportive du Ndé et Unisport du Haut-Nkam, lors des demi-finales disputées le week-end.Pour la première demi-finale, disputée samedi au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, Lion blessé a disposé de Panthère sportive du Ndé sur le score de 8 tirs au but à 7, à l’issue des prolongations.

Le lendemain dimanche, toujours dans la même enceinte sportive, Eding FC de la Lékié éliminait Unisport du Haut-Nkam sur le score de 7 tirs au but à 6.

C’est la première fois que les deux équipes se qualifient pour une finale de la coupe du Cameroun, ce qui présage d’un match explosif d’autant que le vainqueur sera directement qualifié pour la coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Champion du Cameroun sortant, Eding FC part avec une légère avance contre le Lion blessé qui a quitté l’élite il y a cinq ans.

Cameroun : 17 décès cumulés de choléra depuis mi-juillet 2018 (officiel)

Dix-sept décès cumulés de choléra ont été enregistrés dans les régions camerounaises du Centre et du Nord depuis la déclaration de l’épidémie, en mi-juillet dernier, a appris APA lundi auprès des services compétents du ministère de la Santé publique.Dans les mêmes régions, où le taux de létalité au vibrion cholérique est de 1,6% et 9,9% respectivement, 235 cas suspects ont été notifiés, dont 23 confirmés alors que 5 autres régions sont considérées «à haut risque».

Face aux risques qui vont grandissant, les autorités, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), affirment mettre à jour la liste linéaire, poursuivre les opérations de prévention, de surveillance, d’investigation et d’assainissement, renforcer les capacités du personnel médical.

S’agissant des défis et étapes, le département de la Santé publique mentionne notamment des soucis liés à l’approvisionnement en intrants, au suivi des contacts dans les 10 régions que compte le pays ainsi qu’au lancement d’une campagne de vaccination dans le camp des réfugiés de Minawao, ouvert depuis juillet 2013 pour répondre à l’afflux massif des réfugiés nigérians fuyant les exactions de la secte islamiste Boko Haram.

Selon les chiffres du Haut-commissariat des Nations unes pour les réfugiés, au 31 mai 2018, la population totale dudit camp s’élevait à 49.624 réfugiés dont 61% avait moins de 18 ans. Les femmes représentent 53% de cette population.

Le séjour de Faure Gnassingbé en Chine alimente la presse électronique togolaise

La présence de Faure Gnassingbé en Chine, où il est arrivé samedi pour, entre autres, participer aux travaux du Forum sur la coopération sino-africaine, fait la une de la presse électronique togolaise ce lundi.« Agenda chargé pour Faure Gnassingbé et sa délégation en Chine », titre Togobreakingnews.

Le président togolais est arrivé samedi à Pékin où il prend part ce lundi au sommet sur la coopération sino-africaine, écrit le site qui rappelle que « l’évènement qui mobilise toute l’Afrique se déroule sous le thème : « la Chine et l’Afrique : construire ensemble une communauté de destin encore plus solide par la coopération gagnant-gagnant ».

A la suite de ce sommet, le Togo tiendra dans la province chinoise de Zhiejang un forum économique pour faire la promotion de son Plan national de développement (PND), adopté il y a quelques semaines, annonce le site.

« FOCAC 2018 : plusieurs opérateurs économiques chinois reçus par le Président de la République », écrit AfreePress.

Selon l’agence, le Chef de l’Etat a débuté son séjour avec des entretiens accordés à plusieurs opérateurs économiques chinois. Le premier à lui rendre visite est Zhang Mingfeng, PDG de Zhongmei. « Une société bien connue des Togolais pour avoir mis en place le centre pilote agricole de Zanguera pour la modernisation de l’agriculture avec l’identification de nouvelles cultures et des méthodes de production agricole », note-t-elle.

La deuxième personnalité à être reçue par le Président de la République est Shao Gang, premier responsable de la compagnie China Tiesiju Civile Engineering Group. « Au cours de leurs échanges, M. Zhao Gang et le Chef de l’État ont fait le tour des projets clés du Togo dans le domaine des travaux publics à l’instar de la réalisation du corridor logistique Lomé Ouagadougou (routes, chemin de fer, port sec, plateforme logistique…). », précise Afreepress.

« Le Togo à la recherche de nouveaux partenaires », lance Republicoftogo qui rappelle que la 7e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) s’est achevée dimanche à Pékin. Les ministres togolais des Affaires étrangères et de l’Economie et des Finances, respectivement Robert Dussey et Sani Yaya, y participaient, rapelle le site.

Pour Republicoftogo, ce déplacement constitue « une excellente opportunité pour le Togo qui compte s’appuyer sur le secteur public et privé chinois – mais pas seulement – pour lancer son Programme national de développement (PND) »

Le président de la République devrait accentuer les rencontres pour promouvoir le PND, lit-on sur Republiquetgolaise, le site officiel du Togo.

Cameroun : rentrée des classes pour plus de cinq millions d’élèves

Plus de cinq millions d’élèves du primaire et du secondaire à travers le territoire national ont repris, ce lundi, le chemin de l’école au Cameroun pour le compte de l’année scolaire 2018/2019, d’après des chiffres compilés des ministères de l’Education de base (MINEDUB) et des Enseignements secondaires (MINESEC).Cette rentrée des classes sera suivie, lundi prochain, de celle des tout-petits de la maternelle.

D’après les autorités,  cette rentrée scolaire est placée sous le signe de « la rénovation pédagogique » avec des changements intervenus dans les programmes qui visent une « professionnalisation des enseignements » dans l’optique de « l’adéquation formation-emploi ».

Malgré des remous sociaux dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest en proie à des revendications sécessionnistes où des milices armées perturbent depuis deux ans le déroulement des classes en incendiant des écoles et en commettant des violences physiques sur les élèves, les enseignants et les parents, les autorités ont maintenu la reprise des cours pour tout le pays.

Pour montrer leur détermination pour « une rentrée scolaire pour tous les élèves du Cameroun », les autorités administratives ont choisi de procéder conjointement au lancement de l’année scolaire dans les régions frondeuses du Nord-ouest et du Sud-ouest ainsi que dans la région de l’Extrême-nord où les cours sont  perturbées depuis cinq ans par la secte terroriste Boko Haram.

Au plan pédagogique, la rentrée scolaire est toutefois marquée par la rareté des livres scolaires, suite à la production tardive des manuels du fait d’un retard d’une homologation dans ce sens  par le gouvernement. Ainsi, il n’a pas été possible d’importer dans les délais des livres produits essentiellement à l’étranger, notamment en Inde, en Turquie et en Europe.

Conséquence, à peine 20% des manuels sont disponibles à ce jour, selon le Syndicat national des libraires du Cameroun (SNLC) qui précise que « les livres qui ont été adoptés cette année pour la première fois ne sont pas toujours disponibles ».

Autre problème lié à cette reprise des cours au Cameroun, l’insuffisance des enseignants dans les zones rurales des trois régions septentrionales du pays où on déplore un déficit de 6000 maîtres et professeurs.

Les journaux camerounais aux couleurs de la rentrée scolaire, de l’économie et de la présidentielle

La rentrée scolaire dans le primaire et le secondaire du jour retient l’attention des journaux camerounais parus lundi, au même titre que les premières retombées économiques de la visite du chef de l’État en Chine, l’élection présidentielle du 7 octobre et la crise anglophone.C’est parti pour l’année scolaire 2018-2019, salue La Voix du Centre rejoignant ainsi le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune qui se fait l’écho des assurances des ministères en charge de l’Éducation de base et des Enseignements secondaires, affirmant que tout a été mis en œuvre pour que les 9 prochains mois soient des moments de grande concentration et de réussite pour les jeunes.

Le gouvernement est donc optimiste quant à une reprise des cours sans entrave aujourd’hui, répond en écho The Guardian Post, qui ne manque toutefois pas de relever les nouvelles menaces des sécessionnistes armés des régions anglophones, qui ont reconduit leur mot d’ordre d’«école morte» en vigueur depuis 2016 dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Pour dire leur détermination à assurer une année sans heurts, les responsables des départements en charge des questions de l’école se sont, note InfoMatin, massivement déployés sur le terrain pour tenir le langage à la fois de la fermeté et de l’apaisement.

Si la partie francophone du pays reste à l’abri des tourments, convient The Advocate, l’inquiétude et l’incertitude continuent d’étreindre plusieurs parents des régions sous conflit, la menace d’une année blanche étant de nouveau à l’ordre du jour.

Et Eden de se demander de quelle manière l’armée, dont les hauts gradés ne cessent de tenir le langage de la sécurité tous azimuts, compte s’y prendre pour protéger chaque parent, chaque élève du domicile à l’école et vice versa, alors que les menaces sont asymétriques et que les combattants de la république autoproclamée d’Ambazonie, eux, possèdent le don de se fondre souvent dans la foule des anonymes pour commettre leurs attaques.

Dans la région de l’Extrême-Nord, où sévit également la secte islamiste Boko Haram, L’Anecdote note un tout autre phénomène : alors que les assauts ont sensiblement régressé sur le terrain, que les jeunes sont prêts à reprendre le chemin des classes, ce sont aujourd’hui les autorités qui se mettent aux trousses des dizaines d’enseignants déserteurs.

Abordant la visite du chef de l’État Paul Biya dans l’Empire du milieu, dans le cadre du 3ème Forum de coopération Chine-Afrique, le même bihebdomadaire, à la suite de L’Indépendant et Le Financier d’Afrique, note l’«abondante moisson» du chef du président de la République à l’occasion de ce déplacement, qui au terme d’un tête-à-tête avec son homologue Xi Jinping a décroché un don de 1,7 milliards FCFA d’aide humanitaire.

Il y a «accord parfait» entre Yaoundé et Beijing, souligne Cameroon Tribune : en dehors du don sus-évoqué,les deux leaders ont signé un mémorandum d’entente sur l’initiative chinoise de la «Ceinture et la route», un accord de coopération technique et d’assistance avec l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, la capitale, l’hôpital régional de Buea (Sud-Oues) et l’hôpital de Mbalmayo (Centre), sans oublier le financement de trois projets d’autoroutes.

Et, alors que Repères salue les fruits d’une «coopération gagnant-gagnant», pour The Voice, Paul Biya, sous le prétexte du Forum, est en réalité allé quémander l’aide chinoise en s’attirant la sympathie des dirigeants de ce pays à travers la crise anglophone, les fonds ainsi recueillis risquant de se tromper de destinataire.

Eden n’est pas bien loin de partager cet avis, pour qui le président de la République, en donnant l’impression de célébrer les bons points de la coopération bilatérale, est surtout en Chine pour négocier l’annulation, totale ou partielle, de la lourde dette de son pays.

«La chine va-t-elle réduire la dette du Cameroun, estimée à 3000 milliards FCFA ?» s’interroge EcoMatin, pour qui Paul Biya espère obtenir de la partie chinoise un assouplissement en matière de financement de l’économie de son pays.

Sur le front de la politique, Essingan se penche sur ce qu’il qualifie de grands absents de l’équipe de campagne de Paul Biya à sa propre succession : à la lumière des nominations y relatives, intervenues en fin de semaine dernière, il est loisible de constater que plusieurs dignitaires du régime, tombés en disgrâce, ont été mis sous l’éteignoir par le non moins président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir).

«Présidentielle 2019 : Biya réquisitionne la machine d’État pour sa campagne» s’indigne Aurore Plus qui constate, ahuri qu’en dehors des parlementaires ou encore des membres du comité central ou du bureau politique dudit parti, ils sont 476 personnes (ministres, directeurs généraux, hauts cadres de l’administration, etc.) figurant, en application de la circulaire du président national, dans la liste des membres et chargés de mission des commissions régionales et départementales de coordination de la campagne du président-candidat.

«Ils iront battre campagne aux frais du contribuable, avec les moyens humains et la logistique publics. Il s’agit de la machine d’État, d’un arsenal taillable et corvéable, qui pendant près d’un mois mettra la République en congés payés, assortis de frais de missions conséquents et autres facilités exemptées de tout audit, pour la gloire de Paul Biya.»

Tout à sa détermination à s’accrocher au trône vaille que vaille, Paul Biya, hurle le bihebdomadaire, n’essaye même plus de cacher ses multiples abus de biens sociaux, les recettes du Trésor faisant partie de son patrimoine personnel alors que le même homme, qui veut faire rendre gorge les criminels économiques réquisitionne, sans vergogne, personnels et argent de l’État pour faire triompher ses ambitions personnelles.

C’est le moment que choisit, justement, le conseiller aux affaires économiques du chef de l’État sortant pour prendre ses distances avec le régime : impertinent, Christian Penda Ekoka révèle qu’il soutiendra un candidat de l’opposition à ce scrutin.

Également ex-proche collaborateur de Paul Biya, Titus Edzoa, qui au passage vient de passer 17 ans en prison pour crimes économiques alors qu’il continue à crier à la cabale, vient, selon La Voix du centre, de commettre un livre-réquisitoire contre le pouvoir de Yaoundé, critiquant la gestion du pays et mettant à nu les pratiques népotiques dignes d’une République bananière.

En grand format en couverture de La Météo, le Premier ministre, Philemon Yang, est présenté comme le futur directeur de campagne du candidat Biya : il sera confirmé à ce poste dans les prochains jours, pour coordonner les activités de propagande de son champion.

« La guerre s’apaise peu à peu en Centrafrique » (Diplomate)

L’ambassadeur du Cameroun en République centrafricaine (RCA), Nicolas Nzoyoum a indiqué, dimanche, dans une déclaration publique au terme d’une série de rencontres avec les autorités de son pays que « la guerre en Centrafrique s’apaise peu à peu », permettant à ce pays de se mettre sur « le chemin de la paix ».Ces rencontres ont permis au diplomate de faire le point de la coopération agricole entre les deux pays,  la préparation de la grande commission mixte et la situation sécuritaire en RCA.

Concernant la situation actuelle dans ce pays voisin, l’ambassadeur du Cameroun à Bangui a expliqué que « la guerre s’apaise peu à peu ».

Dans cette perspective a-t-il ajouté, la RCA est en train de préparer un dialogue entre le gouvernement et les 14 groupes armés qui opèrent sur le terrain.

Le Cameroun dont le cinquième contingent constitué d’environ 1200 soldats a quitté le pays la semaine dernière dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la République centrafricaine (MINUSCA) est membre du panel de l’initiative africaine pour apporter une solution à la situation de crise sécuritaire que connait ce pays depuis quelques années.

L’objectif de ce dialogue est de trouver un terrain d’entente pour cesser la guerre et permettre aux populations de vaquer au programme de croissance économique du pays.

A en croire le diplomate camerounais,  la crise qui perdure en RCA depuis plusieurs années déjà a causé la rupture entre la production et la consommation entrainant l’insuffisance alimentaire, ce qui entraine généralement une grande pénurie dans tout le pays.

Arrivée de la délégation tchadienne en Chine

Des opérateurs économiques tchadiens, dont le président de la chambre de commerce Amir Adoudou Artine et celui du conseil national du patronat Bichara Doudoua, en compagnie du chef de l’Etat Idriss Déby, sont arrives samedi en Chine pour le forum sur la coopération sino-africaine (FSCA).La délégation tchadienne comme celle des autres pays africains, prend part du 03 au 04 septembre 2018 aux travaux du forum Chine-Afrique.

Abba Saleh (hommes) et Riyal Abdoulaye (femmes) vainqueurs du marathon N’Djaména-Kousseri

Le Camerounais Abba Saleh, chez les hommes, et la tchadienne Riyal Abdoulaye, du côté des dames, ont remporté le marathon qui s’est couru ce dimanche entre Ndjamèna et la ville camerounaise de Kousseri.Environ 100 jeunes athlètes tchadiens et camerounais ont participé à la compétition organisée à l’initiative de la mairie de N’Djaména et celle de Kousseri. Ainsi, le départ du marathon a été donné à N’Djaména et le point d’arrivée  eu lieu à la place publique de Kousseri en face de la mairie.

Du côté des hommes, le vainqueur du marathon, Abba Saleh, est suivi de son compatriote Ali Ahmat, et du Tchadien Samuel Tamasta. Chez les filles, la Tchadienne Rihal Abdoulaye a  franchi la ligne d’arrivée devant ses compatriotes Rirabé Sylvie et Djenanom Anastasie.

Se félicitant de la réussite de la manifestation, le président de la fédération tchadienne d’athlétisme, Hissein Ngaro, a notamment déclaré :  « Nous avons réussi à organiser cette compétition dénommée marathon international N’Djaména-Kousseri au bonheur des jeunes de nos deux pays. Désormais, ça sera une activité annuelle et pour laquelle nous allons davantage nous préparer ».

Seize milliards de FCFA de la Chine pour équiper l’armée gabonaise

La Chine mettra à la disposition du Gabon une enveloppe de 200 millions de yuans (16 milliards de FCFA) pour l’aider à équiper son armée et financer des projets, a-t-on appris dimanche de sources proches de la présidence de la République.L’accord dans ce sens a été signé samedi lors d’une cérémonie rehaussée par la présence du président chinois, Xi Jinping, et de son homologue gabonais, Ali Bongo, en séjour à Pékin pour les besoins du 3ème Sommet chino-africain qui s’ouvre demain lundi dans la capitale chinoise.

Les deux chefs d’Etat ont profité de l’occasion pour exprimer leur volonté commune de consolider les échanges commerciaux entre leurs deux pays.

Cette volonté s’est matérialisée par l’enrichissement du cadre juridique de la coopération bilatérale à travers la signature de trois accords : un accord sur la non application de la double imposition et la prévention contre l`évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu en vue d’améliorer la coopération dans le domaine fiscal, un accord de coopération économique et technique qui permettra à la Chine d`apporter une assistance financière au Gabon dans le cadre de la réalisation de plusieurs projets et, enfin, un accord sur la signature d’un mémorandum d’entente dans le cadre de la construction conjointe de la Ceinture économique de la Route de la Soie et de la Route de la Soie maritime du 21ème Siècle.

Les présidents Ali Bongo Ondimba et Xi Jinping se sont également félicités du niveau d’échanges entre les personnalités politiques des deux pays, et ont exhorté les entreprises et les opérateurs économiques chinois à investir davantage au Gabon.

Présidentielle camerounaise : prés de 6,6 millions d’électeurs attendus aux urnes

Environ 6.596.900 citoyens en âge de voter, dont 18.574 de la diaspora, sont attendus aux urnes à l’occasion de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, selon les chiffres rendus publics vendredi par Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des scrutins et opération référendaires dans le pays.Ce corps électoral, pour un pays de 25 millions d’âmes, marque une baisse par rapport au même type de scrutin de 2011 où l’on avait enregistré 7.521.651 inscrits, 4.951.434 votants, 4.837.249 suffrages valablement exprimés pour un taux de participation de 65,82%.

Promettant « un scrutin libre, transparent et apaisé, Elecam indique que plus de 95% de cartes d’électeurs ont déjà étés distribuées. Ces dernières semaines, cet organe a multiplié les initiatives pour inviter les citoyens à un « vote massif » à la présidentielle à venir pour laquelle 9 candidats ont été retenus contre 23 lors de la présidentielle d’octobre 2011.

Vis-à-vis de la communauté internationale également, l’organe a, à travers un déjeuner de travail organisé lundi dernier à Yaoundé, la capitale du pays, tenu à rassurer les chefs des missions diplomatiques quant à l’efficacité des mesures prises en collaboration avec le gouvernement, ainsi que les autres acteurs du processus électoral, pour une participation optimale des populations des zones à risques.

En dépit de ce discours apaisant, les inquiétudes des observateurs demeurent quant au bon déroulement du scrutin dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où des séparatistes armés menacent de perturber, mais également dans l’Extrême-Nord où la secte islamiste Boko Haram continue de semer la terreur.

Augmentation des «entreprises modernes» au Cameroun en 2016 (rapport)

Le Cameroun comptait, en 2016, 28.872 entreprises modernes, c’est-à-dire celles relevant du secteur formel et produisant une déclaration statistique et fiscale (DSF), contre 23.427 en 2015 et 18.597 en 2014, selon le répertoire publié vendredi par l’Institut national de la statistique (INS).Sur le plan géographique, les régions du Littoral et du Centre concentraient près de 8 entreprises sur 10, les métropoles économique (Douala) et politique (Yaoundé) se taillant la part du lion avec respectivement 39% et 36,2% desdites unités, loin devant l’Ouest (6,1%), le Sud-Ouest (4,5%) et le Nord-ouest (3,5%), les 5 autres régions en concentrant chacune moins de 2,5%.

 En 2016, et ceci depuis 2013, l’INS constate que le tissu des entreprises modernes est resté majoritairement (60,6%) constitué d’entreprises individuelles, contre 58,6% en 2015, 55,6% en 2014 et 52,5% en 2013, suivies des sociétés à responsabilité limitée (SARL, 30,0%), les sociétés anonymes (SA, 3,9%) des entreprises.

 Pendant l’année étudiée, la tertiarisation du tissu économique moderne du Cameroun s’est accentuée : sur 100 entreprises, près de 89 exercent leur activité principale dans le secteur tertiaire, le secteur secondaire en concentrant 10,1% des entreprises et le primaire, le moins pourvu, 1,1%.

 Selon l’étude, le mode d’organisation de l’activité du tertiaire, dans le contexte national, fait en sorte que peu de structures sont organisées en entreprises/entités structurées.

Dans ce secteur, les activités des entreprises répertoriées se concentrent dans les branches «commerce de gros et de détail et réparation de véhicules» et «activités fournies principalement aux entreprises», qui à elles seules représentent 68% du tertiaire.

Le secteur secondaire moderne du Cameroun, quant à lui, est majoritairement constitué d’unités opérant dans la construction, notamment le bâtiment et les travaux publics (BTP), les activités manufacturières étant principalement portées par les branches «fabrication de produits à base de céréales», «fabrication de papier, carton et d’articles en papier ou en carton, imprimerie et reproduction».

 Dans le primaire, les entreprises camerounaises exercent beaucoup plus dans la branche «sylviculture et exploitation forestière».

Par secteur d’activité, le tertiaire (63,5%) est le plus grand pourvoyeur d’emplois suivi du secondaire (26,1%), le primaire moderne représentant pour sa part 10,4% des emplois.

Selon la région d’implantation des entreprises modernes, le Littoral est le premier pourvoyeur d’emplois modernes (54,1%) de l’ensemble des effectifs employés suivie du Centre (27,1%), Douala et Yaoundé employant respectivement 54,1% et 26,5% des personnes.

 En 2016, les entreprises modernes ont généré 11.551 milliards FCFA de chiffre d’affaires, près de 74% de ces entités réalisant un chiffre d’affaires de moins de 50 millions, dont 53% d’entreprises avec moins de 15 millions.

 Dans le même temps, les entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards FCFA étaient moins nombreuses (1,5%), mais concentraient 78,7% du chiffre d’affaires généré par l’ensemble des entreprises.

 Par secteur d’activité, le tertiaire réalise 61,5% du chiffre d’affaires global suivi par le secondaire (34,7%) et du primaire (3,8%).

 Selon le «Top 15 des entreprises en termes de chiffres d’affaires en 2016», la Société nationale de raffinage (SONARA) garde la tête du peloton devant la Société générale du Cameroun (SGC) et la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC).

Denis Sassou-N’Guesso au sommet Chine-Afrique de Beijing

Le chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso va prendre part aux côtés de ses pairs africains au forum de coopération Chine-Afrique qui se tiendra les 3 et 4 septembre 2018, ont annoncé samedi les services de la communication de la présidence congolaise.Denis Sassou N’Guesso  qui a quitté Brazzaville le 30 août a fait escale en Arabie Saoudite  et poursuit actuellement son voyage vers la Chine pour ce sommet Chine-Afrique où il joindra sa voix à celles d’autres hautes personnalités africaines attendues dans la capitale chinoise pour revisiter la coopération sino-africaine.

Près 54  délégations gouvernementales africaines représentées par les Chef d’Etat et de gouvernement  prendront part sont  à ce forum qui se tient sous le thème :  »Construire une Communauté de destin chine-Afrique encore plus solide ». Il sera rehaussé de la présence du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de l’Union africaine et 26 autres organisations africaines et internationales.

 Il sera une occasion pour les dirigeants chinois et africains de réfléchir sur les perspectives de leur coopération et de renforcer des liens entre les deux continents.

Outre la participation à ce sommet, Sassou N’Guesso, entamera une visite d’Etat, à partir du 5 septembre, la troisième du genre en moins de six ans (2014, 2016 et 2018) auprès de son homologue chinois, Xi Jinping.

Une visite d’Etat qui permettra au président congolais de  participer également à un autre forum sur les investissements chinois en Afrique.

Le niveau de pauvreté toujours élevé au Cameroun (FMI)

Le Cameroun continue de présenter un niveau élevé de pauvreté et d’inégalité et dépit d’une croissance annuelle impressionnante du produit intérieur brut (PIB) réel ayant atteint 5,3% pour la période 2013-2016, dépassant la moyenne de ses pairs d’Afrique subsaharienne et des pays émergents et en développement, selon un constat, selon le dernier rapport des services du Fonds monétaire international (FMI).Contrairement à la plupart des États du continent étant parvenus à conjuguer expansion économique avec réduction de la pauvreté et des inégalités, le taux de pauvreté n’a diminué que de 40,2 à 37,5% entre 2001 et 2014, tandis que l’indice des inégalités a augmenté de 42,2 à 46,6.

Concomitamment, la disparité des taux de pauvreté entre les zones rurales et les zones urbaines, mais aussi entre les différentes zones géographiques a augmenté, les trois régions septentrionales et la région anglophone du Nord-Ouest concentrant 74% des pauvres.

Considérée comme le principal outil de réduction de la pauvreté et des inégalités, la politique de finances publiques du Cameroun n’a pas encore, selon l’institution financière, «atteint son plein potentiel en termes de redistribution», ses dépenses sociales s‘avérant relativement faibles par rapport à celles des autres pays d’Afrique subsaharienne en pourcentage du PIB.

De même, l’impact des transferts monétaires et indirects en termes de redistribution est relativement faible et bénéficient surtout aux ménages les plus aisés, alors que les transferts en nature exercent un impact plus fort sur la réduction de la pauvreté et des inégalités,

S’agissant l’impact des grands programmes de transferts indirects, le FMI estime que si les gains pour les ménages les plus pauvres représentent une part plus importante de leur revenu disponible total, l’essentiel de ces subventions a surtout bénéficié aux ménages les plus aisés.

Se référant à l’année 2014, le rapport constate que les trois premières tranches de revenus ont reçu plus de 50% des subventions à l’électricité et plus de 80% des subventions au carburant, alors qu’une analyse par simulation montre que le remplacement des subventions à l’énergie par des transferts plus importants en faveur des ménages les plus pauvres peut réduire la pauvreté et les inégalités.

Des résultats similaires ont également trait aux dépenses fiscales, notamment certaines exonérations de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de droits d’accise, dont la suppression permettrait d’accroître les recettes et de réduire les inégalités en les remplaçant par des transferts en faveur des ménages pauvres.

Bagarre rangée entre étudiants de l’université de N’Djaména

Une bagarre rangée a opposé, samedi à l’université de NDjaména, les étudiants tchadiens se réclamant membres du bureau de l’Union nationale des étudiants tchadien (UNET).Quelques blesses ont été admis au pavillon des urgences de hôpital général de référence nationale de la capital tchadienne.

La bagarre a éclaté dans les locaux des facultés de l’université de N’Djamena situées au quartier Ardep-Djoumal, dans le 3e arrondissement. Dans le cadre de la semaine de citoyenneté, une aile du bureau de l’UNET, dirigé par l’étudiant Dikréo a décidé avec ses camarades de nettoyer la cour des facultés.

Selon des témoignages recueillis par APA, pendant que le groupe de Dikréo s’apprêtait à balayer la cour, l’autre aile dirigée par un certain Haggar a attaqué à coup de couteaux et de machettes, blessant quelques uns dont certains dans un état grave.

Santé, faits divers et corruption se côtoient dans la presse congolaise

La campagne de vaccination contre la fièvre jaune dans le département de Pointe-Noire, l’audition reportée au 24 octobre de six policiers impliqués dans le drame de Chacona qui a occasionné la morts de 13 personnes, et le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, qui refuse de céder aux chantages et intimidations après la publication de son rapport qui épingle un membre du gouvernement, sont les sujets phares traités par la presse congolaise de ce samedi.« Santé : La fièvre jaune déclarée à Pointe-Noire », titre le bi hebdomadaire La Semaine Africaine qui écrit que « suite à la maladie de la fièvre déclarée dans le département de Pointe-Noire, le ministère de la Santé et de la Population organisera dans les tous prochains jours une campagne de vaccination nationale gratuite en collaboration avec les partenaires ».

Ce bi hebdomadaire aborde également la lutte contre la corruption et relaie la décision du président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la Concussion et la Fraude, Lamyr Nguélé qui dit: « Je ne cèderai pas aux chantages et intimidations, d’où qu’ils viennent ».

Dans ce journal, M. Nguélé  dénonce les dérives financières d’un membre du gouvernement, martelant que « ce dernier (ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya) avait été entendu et a pris connaissance de ce rapport avant sa publication ».

Toujours au sujet de la corruption, l’hebdomadaire Epanza Makita informe que « le directeur général du Bureau congolais des droits d’auteurs (BCDA), Maxime Mfoutou, dénoncé par le rapport de la Commission de lutte contre la corruption pour avoir détourner des centaines de mille destinés aux musiciens serait lui aussi dans les sales draps avec les musiciens qui croupissent dans la misère ».

Pendant ce temps, le quotidien Les dépêches de Brazzaville revient sur le drame du Commissariat de Chacona qui avait occasionné la mort de 13 jeunes garçons, informant que « l’audition de six policiers impliqués dans cette affaire dite de Chacona a été renvoyée au 24 octobre par le Parquet de Brazzaville ».

Ce quotidien annonce également que le verdict du procès de l’opposant Paulin Makaya, poursuivi pour complicité d’évasion à la maison d’arrêt de Brazzaville prévu pour le 30 août a été renvoyé au 13 septembre 2018.

3500 milliards f cfa de transactions de Mobile money au Cameroun

Le Fonds monétaire international (FMI) qui a publié un rapport sur l’économie camerounaise dont APA a obtenu une copie vendredi, situe les transactions financières au Cameroun en 2017 à travers le Mobile money à 3500 milliards de francs CFA.Des transferts électroniques qui connaissent une augmentation exponentielle de plus de 3200 milliards de francs CFA en comparaison aux 300 milliards de francs CFA enregistrés l’année précédente.

Dans le même intervalle, note cette institution monétaire de Bretton Woods, le nombre de comptes mobile money est passé de 9 % de la population en 2012 à environ 28 % en 2016.

Un nombre en hausse puisqu’il représente plus de 50% des utilisateurs de téléphones portables en 2017 disposant des services bancaires mobiles.

Avec environ 13 % de Camerounais disposant d’un compte bancaire dans des établissements financiers, tout laisse croire que les transferts électroniques vont continuer de croître surtout que pour le moment seules banques commerciales sur les quinze en activité dans le pays proposent des services bancaires mobiles.

Lancés en 2012, avec une moyenne annuelle de 150 milliards de francs CFA selon des données de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), les transferts électroniques connaissent une montée fulgurante, car en dehors des transferts pour les tiers, plusieurs administrations et entreprises ont opté pour des paiements électroniques.

A ce sujet, les frais générés par les paiements électroniques devraient « exploser » en 2019 prévient le FMI, d’autant que des responsables scolaires ont décidé que c’est ce mode de paiement qui soit adopté pour des services relevant du ministère des Enseignements secondaires (MINESEC) où près de 2000 milliards de francs CFA pourraient être mobilisés pour ce seul secteur de l’éducation nationale.

RCA : l’équipe nationale de football à Dakar pour une mise au vert

L’équipe nationale centrafricaine de football, les Fauves de Bas Oubangui arrivent ce samedi au Centre d’entraînement Diambars à Saly Portudal (Sénégal) pour préparer leur match contre le Sily de la République de Guinée prévu à Conakry le 9 septembre prochain comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019.En vue de ce regroupement de Dakar, l’entraineur centrafricain, le Suisse Raoul Savoy a communiqué sa liste de 23 joueurs ce vendredi. Parmi les joueurs convoqués, figurent 7 joueurs du championnat de la ligue de Bangui et le franco-centrafricain Geofrroy Kondogbia, milieu du terrain du club espagnol Valence qui a joué avec l’équipe de France espoir, mais il a accepté cette fois-ci de jouer avec son pays d’origine la RCA.

Dans les buts, on retrouve les deux Samolah Prince et Elvis et Lembet Géofroy. Les attaquants restent Hilaire Momi, Ketevoama, Mafuta et Nimani. Les autres joueurs cadres conservent toujours leur place, il s’agit de Vianney Mabidé, Salif Keita, Euloge Enza Yamissi, Junior Gourrier, Amos Youga, Kago, Zimbori, Anzite, Toropité, Kottoy, Manga, Yambere, Ndobe et Ban.

Ces internationaux sont ceux qui ont pris part aux différents matchs amicaux que la RCA a joués pendant les trêves de la FIFA qui ont été marqués par une belle prestation de ces fauves.

Les footballeurs centrafricains seront donc à Dakar pendant 7 jours pour s’acclimater avant de descendre à Conakry rencontrer les Guinéens avec qui, ils partagent la tête de leur poule avec 3 points.

La FIFA proroge le mandat du Comité de normalisation de la FECAFOOT

La Fédération internationale de football association (FIFA) a prorogé de quatre mois le mandat du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).Au terme de cette décision prise ce 31 août 2018 correspondant à la fin du mandat dudit Comité, ce dernier poursuivra ses activités jusqu’au mois de décembre 2018 avec la relecture des textes et l’élection d’un nouvel exécutif à la tête de la FECAFOOT.

Nommé le 23 août 2017 pour un mandat de six mois, le Comité de normalisation avait au terme de celui-ci bénéficié d’une rallonge de six mois en février dernier par la FIFA, cette prorogation étant la troisième.

La mission assignée par la FIFA au Comité de normalisation consistait en l’élaboration des nouveaux statuts, la révision des statuts des ligues départementales et régionales, la gestion des affaires courantes et l’organisation des élections d’un nouveau comité exécutif de la FECAFOOT.

Les perspectives économiques du Cameroun restent positives (FMI)

Les perspectives économiques du Cameroun restent positives, avec une croissance qui devrait rebondir à 4% en 2018 contre 3,2% et 4,5% en 2016, selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI).Cette reprise sera ainsi soutenue par le lancement de la production de gaz naturel, la construction des infrastructures pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019 ainsi que l’amélioration de l’approvisionnement en énergie.

La croissance du pays continuera d’augmenter progressivement vers son potentiel de 5–5,5%, soutenue par la mise en exploitation d’infrastructures énergétiques et de transport clés, et par un accroissement de l’investissement privé.

La trajectoire de la croissance à moyen terme est, selon l’institution financière, compatible avec la consolidation budgétaire programmée, en même temps que le déficit budgétaire convergerait vers le critère de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC, 3%) à partir de 2020 et le déficit du compte courant se creuserait légèrement en 2018, avant de se stabiliser en-dessous de 3% du produit intérieur brut (PIB) à moyen terme.

Ces bonnes perspectives peuvent toutefois être affectées par des risques externes et internes, au premier rang desquels la volatilité des prix des matières premières, un ajustement régional de la CEMAC incomplet conjugués au resserrement des conditions financières.

Ces risques sont également liés aux menaces séparatistes dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, aux attaques terroristes de la secte islamiste Boko Haram dans l’Extrême-Nord, à de nouveaux dérapages budgétaires liés à l’élection présidentielle de 2018 et à la CAN, à de nouveaux retards dans la mise en exploitation des grands projets d’infrastructures, mais également à la matérialisation des passifs contingents des entreprises publiques.

S’agissant des consultations au titre de l’article IV et de la deuxième revue de l’accord de la facilité élargie de crédit (FEC), le FMI souhaite voir les autorités débloquer l’immense potentiel de croissance du Cameroun et renforcer la résistance aux chocs, rendre la croissance plus inclusive en améliorant le potentiel de redistribution de la politique budgétaire et en supprimant les barrières qui continuent d’entraver la participation des femmes à l’économie.

Le Fonds invite aussi à s’attaquer aux risques budgétaires et financiers, y compris en mettant en œuvre des mesures durables pour résoudre les problèmes des banques en difficulté, réduire l’important volume de prêts improductifs, accélérer les réformes pour soutenir la diversification et promouvoir l’intégration régionale, notamment en améliorant l’environnement des affaires et en stimulant l’accès aux services financiers.

En ce qui concerne la mise en œuvre du programme de réformes appuyée par la FEC, le FMI estime qu’elle «a été contrastée», trois des quatre critères de réalisation pour fin décembre 2017 n’ayant pas été respectés à savoir le plancher pour le solde primaire non-pétrolier, les plafonds pour les décaissements des prêts non concessionnels ainsi que le financement net auprès de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).

Au chapitre de la mise en œuvre des réformes structurelles, dix repères ont été respectés par le Cameroun et quatre ont été reportés

Pour le FMI, en dehors d’améliorer l’efficacité des dépenses tout en protégeant les pauvres et en promouvant l’égalité de genre, il est essentiel, pour le gouvernement, d’améliorer l’efficacité des dépenses publiques afin de créer de l’espace budgétaire pour les dépenses prioritaires, tout en continuant à réduire les déficits budgétaires.

Sommet sino-africain : Ali Bongo Ondimba en route pour Pékin

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a quitté Libreville vendredi à destination de Pékin, où il prendra part au 3ème sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) qui se tiendra les 3 et 4 septembre 2018 sous le thème : « La Chine et l’Afrique : communauté de destin et partenariat mutuellement profitable ».Ce grand rendez-vous, qui rassemblera les chefs d’Etat et de gouvernement africains et chinois, la Commission de l’Union africaine, le secrétaire des Nations Unies et les représentants d’organisations régionales, a pour objectif de développer davantage les échanges et la coopération entre l’Afrique et la Chine.

Dès son arrivée à Pékin, le chef de l’Etat s’entretiendra avec son homologue, Xi Jinping, avant de prendre part à la signature de plusieurs accords entre le Gabon et la Chine.

Ali Bongo Ondimba rencontrera également des hommes d’affaires chinois et africains lors de la 6ème Conférence des entrepreneurs qui se tiendra en marge du Forum. Occasion pour le président de la République de présenter les opportunités d’investissement qu’offre le Gabon.

Ce sommet tentera de conjuguer l’initiative « La Ceinture et La route », le programme des Nations Unies sur le développement durable à l’horizon de 2030, l’Agenda 2063 de l’Union africaine, et les stratégies de développement des pays africains en vue d’élaborer de nouveaux plans de coopération gagnant-gagnant.

Vieilles de plus quarante ans, les relations d’amitié et de coopération entre le Gabon et la Chine sont jugées excellentes.

Hissé au niveau global lors de la visite du chef de l’Etat dans ce pays ami en décembre 2016, ce partenariat est basé sur le renforcement des relations entre les deux pays dans les domaines politique, économique et sur la scène internationale, grâce à une convergence de vues sur les grandes questions d’intérêt majeur.

1,7 milliard f cfa d’aide humanitaire de la Chine au Cameroun

La République populaire de Chine a accordé un don de 1,7 milliard de francs CFA au Cameroun au titre d’aide humanitaire, a-t-on appris vendredi au terme d’un tête-à-tête entre le président chinois Xi Jinping et son homologue camerounais Paul Biya.Selon la radio-télévision publique la CRTV qui a relayé l’information, cet accord signé entre les deux pays rentre dans le cadre de la matérialisation du plan humanitaire d’urgence lancé par les autorités camerounaises en vue de secourir des populations et de procéder à la reconstruction des infrastructures dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest en butte à des manifestations sécessionnistes.

Le soutien de la Chine constituant un don sans contrepartie et d’équipements divers d’une valeur de 3 millions de dollars US, soit près de 1,7 milliard de francs CFA.

De quoi renforcer la coopération avec la Chine, premier investisseur au Cameroun avec près de 3000 milliards de francs CFA investis au cours des deux dernières décennies.

Pour apporter une assistance aux populations des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, théâtres des relents sécessionnistes depuis deux ans, le gouvernement camerounais a un plan humanitaire d’urgence en mai dernier, estimé à près de 13 milliards de francs CFA.

Trois mois après le lancement dudit plan humanitaire, des contributions des citoyens Camerounais dans les dix régions du pays ont permis déjà de collecter près d’un 1,5 milliard de francs CFA.

Paul Biya séjourne en Chine et prendra part du 3 au 4 septembre prochain à Pékin au Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine.

RCA : départ de huit lutteurs et karatékas pour des compétitions internationales

Huit athlètes centrafricains, dont cinq lutteurs et trois karatékas, ont quitté Bangui vendredi pour participer respectivement à des compétitions internationales à Yaoundé (Cameroun) et à Kigali, au Rwanda, a constaté APA.Les cinq lutteurs centrafricains prendront part au Cameroun à la compétition internationale de lutte organisée par l’association mondiale sportive qui regroupe les pays d’Afrique centrale, la Côte d’Ivoire et l’Angola.

Leurs trois compatriotes karatékas en route vers la capitale rwandaise, participeront, eux, au tournoi de la zone Afrique qualificatif pour les prochains Jeux olympiques (Tokyo 2020).

Selon le président de la Fédération centrafricaine de lutte, Frédéric Bernard, la compétition de Yaoundé compte pour le classement mondial et servira de préparation pour les tournois de Côte d’Ivoire et de Turquie qui se pointent à l’horizon.

Faute de moyens financiers suffisants pour assurer la préparation physique et technique des athlètes, la lutte et le karaté représentent difficilement la République Centrafricaine dans les grandes compétitions internationales.

Les huit participants représentant la Centrafrique à ces compétitions ont été choisis à l’issue d’un tournoi réunissant les différents clubs de Bangui.

Ainsi, les dirigeants espèrent que ces sorties officielles vont donner un aperçu sur le niveau réel des pratiquants de ces deux disciplines en RCA.

Elections en Mauritanie : un ex PM tchadien chef de la mission d’observation de l’UA

Pahimi Padacke Albert va diriger la mission d’observation électorale de l’Union africaine aux élections législatives, municipales et régionales qui se tiennent demain samedi en Mauritanie, appris APA, vendredi, de sources proches de l’ex Premier ministre du Tchad.1.400. 663 électeurs sont attendus à ces élections, les premières du genre depuis la modification de la constitution, opérée en août 2017 à travers un référendum.

Pas moins de 98 formations politiques pour 502 listes toutes catégories confondues prendront part aux élections pour les besoins desquelles 4035 bureaux de vote (à raison de 500 électeurs par bureau) seront ouverts à travers le pays.

Congo : vers l’érection d’une zone économique à Brazzaville

La société chinoise Yunna Linkun projette, en partenariat avec le gouvernement congolais, d’ériger une zone économique sur 40 km2 au nord-est de Brazzaville, en vue de créer un espace économique viable pour le développement du pays, ont confié vendredi à APA des autorités du ministère congolais en charge de l’Economie et de l’Industrie.« Cette zone économique, dont les études de faisabilité ont été bouclées, envisage d’ériger sur le site retenu d’importants projets, dont une zone industrielle dénommée ‘’vallée de la tsiémé » », a confié un responsable de ce département ministériel, pilotant ce dossier.

Cette zone est, d’après l’agent, « destinée à développer des petites et moyennes industries, des centres de formation spécialisée, des centres culturels et sanitaires, ainsi qu’une zone d’affaires et commerciale, des zones résidentielles, administratives, de loisirs et de vacances ».

La société chinoise vise également un partenariat avec le gouvernement dans le domaine de l’énergie, en procédant notamment à la construction d’une centrale à gaz à cycle combiné modulable de 1100 à 2200MW à Pointe-noire (sud du Congo).

Elle compte également finaliser les travaux de réhabilitation de la centrale hydroélectrique du Djoué (20MW), réhabiliter et moderniser les réseaux de distribution et de commercialisation d’électricité entre Pointe–noire et Brazzaville et construire entre ces deux grandes villes du pays une ligne de transport d’électricité.

Par ailleurs, la mise en œuvre de cette zone économique nécessite la délocalisation de la population vers de nouveaux quartiers que la société s’est engagée à financer avec l’appui du gouvernement congolais.

Le Congo projette de mettre en place quatre zones économiques à Brazzaville, à Pointe-Noire (sud-Congo), à Ouesso et à Oyo–Ollombo dans les départements de la Sangha et de la Cuvette, au nord Congo.

Le Gabon et la RCA ont les taux effectifs globaux moyens les plus élevés sur les crédits (BEAC)

La République centrafricaine (16,56%) et le Gabon (16,50%) sont les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ayant présenté les taux effectifs globaux (TEG) moyens les plus élevés sur les crédits à court terme au 2ème semestre 2017, selon le Bulletin des statistiques des coûts et conditions du crédit sous-régionaux publié vendredi par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).Ces deux pays ont également, pendant la période étudiée, présenté les TEG moyens les plus élevés de la zone sur les crédits à moyen terme avec 17,38% pour le Gabon et 14,83% pour la RCA, alors que la Guinée Équatoriale (11,77%) et le Tchad (11,30%) ont enregistré les TEG moyens les plus élevés sur les concours à long terme.

D’une manière générale, entre le 1er juillet et le 31 décembre 2017, la BEAC a comptabilisé de nouveaux crédits d’un montant de 1312,82 milliards FCFA, accordés par les établissements de crédit des pays couverts, dont 1227,75 milliards FCFA de crédits décaissables, soit une augmentation de 3,6% par rapport au premier semestre de la même année, l’essentiel de la valeur totale des crédits décaissables (99,31%) ayant été octroyé par les banques

Durant la période sous revue, près de 76,63% de la valeur des crédits décaissables a été dédiée au financement des grandes entreprises, 10,72% à celui des particuliers et 7,68% à celui des petites et moyennes entreprises (PME), 84,26% des crédits décaissables fournis pendant cette période ayant en outre été des concours à court terme, contre 13,49% pour le moyen terme et 2,25% pour le long terme.

Selon l’Institut d’émission, les crédits à court terme au second semestre 2017, dans l’espace CEMAC, ont été essentiellement dédiés au financement des grandes entreprises qui ont absorbé 85,44% de ces concours, 47,85% des crédits à moyen terme ayant bénéficié aux particuliers contre 27,28% pour les PME et 24,64% pour les grandes entreprises.

Quant à la part des crédits à long terme accordés aux grandes entreprises elle s’est, au 2ème semestre 2017, élevée à 58,54% contre 21,41% pour les particuliers et 20,05% pour les PME.

Le dialogue politique avec les groupes armés en vedette dans la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains consultés ce vendredi à APA reviennent largement sur le processus de dialogue politique entre le gouvernement et les groupes armés.« Une plateforme des groupes armés à l’issue de la rencontre de Khartoum initiée par la Russie », titre le Réseau des Journalistes pour les droits de l’homme(RJDH), soulignant que ces groupes ont créé mardi dernier une plateforme commune dénommée Rassemblement Centrafricain.

Cette structure, mise en place à l’issue des discussions de Khartoum, initiées par la Russie, vise à rapprocher les points de vue des Antibalakas et ex séléka, explique le quotidien.

Cependant, Corbeau News souligne le « jeu trouble des Russes dans le processus de paix », relevant que c’est à l’initiative d’un conseiller du président Vladimir Poutine que les Russes ont négocié avec des chefs rebelles centrafricains dans la capitale soudanaise.

Cette rencontre, qui se tient en marge des assises conduites par l’UA à Bouar (Centrafrique), serait liée à l’assassinat des journalistes russes, note en outre le journal, rappelant que la présence russe en Centrafrique est à but militaire et humanitaire.

Mais de nombreux mercenaires venus de Moscou ont pris d’assaut la Centrafrique où ils entretiennent des liens étroits avec les groupes rebelles, relève encore Corbeau News.

Ainsi pour Centrafric Matin, la crise centrafricaine est un « véritable fonds de commerce pour les groupes rebelles, certains leaders politiques et quelques puissances de ce monde ».

Ce que semble confirmer Le Confident, estimant que chaque partie cherche à tirer la couverture de son côté.