Le quartier Km5 de Bangui secoué par les violences

Des détonations d’armes automatiques ont été entendues durant la nuit de jeudi à vendredi au quartier km5 situé le 3ème arrondissement de Bangui habité en majorité par les musulmans, des violences qui, selon des sources concordantes, ont fait trois morts et plusieurs blessés.Ce matin, la police a procédé à l’arrestation de certains éléments armés du Km5 qui ont voulu propager ces violences dans les zones frontalières du 3ème I

Il faut noter que plusieurs commerces sont restés fermés dans le quartier ce vendredi.

C’est depuis mardi dernier que ces violences ont démarré au Km5, suite à une journée ville morte organisée par des groupes d’autodéfense proche de Nimery alias « Force », un chef rebelle du quartier. Ils protestent contre l’attaque le weekend dernier de sa maison « Force » qui a été incendiée par un drone russe.

Cameroun : un bénéfice de 1,7 milliard F CFA de l’opérateur d’électricité en 2017 (rapport)

L’opérateur Eneo, concessionnaire du service public d’électricité au Cameroun, a réalisé un bénéfice net en hausse de 1,7 milliard FCFA en 2017, passant de 2,5 milliards FCFA un an auparavant à 4,3 milliards FCFA pendant la période étudiée, selon le rapport annuel communiqué vendredi à APA.Bien qu’il soit passé de 22,42 à 19,63 milliards FCFA le résultat net de l’exercice est considéré comme «relativement intéressant» grâce à une meilleure performance de l’activité financière (dotations aux amortissements et provision financières, frais financiers).

Da même, les produits d’exploitation se sont inscrits en augmentation de 8,5% entre les deux périodes, du fait de l‘accroissement des ventes et des autres produits et production immobilisées, de la variation sur la compensation tarifaire (4,25 milliards FCFA) suite à un accroissement de la demande, de la hausse des ventes d’énergie et autres produits (11 milliards).

Eneo, dans le même sillage, signale l’accroissement de la production immobilisée (24,4 milliards FCFA) alors qu’il est signalé une baisse du transfert des charges capitalisables (-15,1 milliards FCFA).

Le chiffre d’affaires de l’opérateur a augmenté de 4% par rapport à 2016, bien que les travaux facturés soient en diminution de 1,71 milliards FCFA et que les reprises de provisions d’exploitation sont en légère baisse de 8%.

La subvention d’exploitation a aussi augmenté de 4,25 milliards FCFA en 2017, soit 24,5 FCFA milliards résultant de la compensation tarifaire consécutive au blocage par le gouvernement de la hausse des tarifs aux consommateurs, contre 20,2 milliards FCFA en 2016, une variation liée principalement à la différence entre le chiffre d’affaires réalisé et le minimum autorisé.

L’opérateur d’électricité, filiale du fonds d’investissement britannique Actis, a également vu ses autres produits croître de 4,9 milliards FCFA par rapport à 2016, alors que ses charges d’exploitation étaient en augmentation de 10%.

En 2017, Eneo revendique le branchement de 99.431 nouvelles familles et entreprises au réseau électrique, portant ainsi le nombre de clients actifs à 1.184.372 en fin d’année pour une croissance de la demande de 4,8%, une évolution de la clientèle de 7,44% entre 2014 et 2017, un taux d’accès à l’électricité d’environ 62% et une baisse globale de 30% des énergies non-distribuées.

Au rang des difficultés rencontrées au cours du dernier exercice, l’opérateur signale la situation tendue de la trésorerie de l’entreprise, l’état de surcharge des réseaux de transport et de distribution, le retard dans la mise en service du barrage hydroélectrique de Memve’ele (Sud), les pertes causées par la fraude et le vandalisme, «deux grands fléaux qui freinent sévèrement la qualité du service et nous interpellent tous».

L’économie et la crise anglophone font de la résistance dans les journaux camerounais

Le débat sur le projet de budget de l’État pour l’année à venir, en discussion au Parlement, retient l’attention des journaux camerounais parus vendredi, les mêmes qui s’intéressent aux tractations de couloirs en vue du remaniement ministériel ainsi qu’aux derniers développements de la crise sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.Le ballet des ministres a débuté pour la présentation et la défense des enveloppes budgétaires à l’Assemblée nationale, signale le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, précisant que c’est le patron des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, qui a ouvert la série devant la commission des finances et du budget.

Face aux élus, rapporte la publication bilingue, le membre du gouvernement s’est attelé à présenter les perspectives économiques, sociales et financières de la nation, avec à septembre 2018 un taux d’exécution de l’ordre de 63,1% du budget de l’exercice finissant.

Avant le Minfi, rappelle Le quotidien de l’Économie sous le titre «Faits et chiffres économiques de 2018», c’est le Premier ministre, Philemon Yang, qui était mercredi devant la Chambre basse pour la présentation du programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour 2019.

Reste que le chef du gouvernement, si l’on en croit Le Messager, n’a pas du tout convaincu les députés de l’opposition quant à la pertinence du projet de développement pour le pays, ayant davantage axé son propos sur des généralités sans prise directe avec les préoccupations des citoyens.

Il s’agissait d’un écran de fumée, semble renchérir La Nouvelle Expression : le gouvernement, sous le prétexte de la rigueur budgétaire, s’apprête, pour l’année à venir, à instaurer une pression fiscale «mortelle» en 2019.

Et, entre autres hausses fiscales attendues, Le Financier d’Afrique note que les taux d’enregistrement des marchés publics vont passer de 5 à 7% pour les bons de commande, de 2 à 5% pour les lettres commandes, et de 2 à 3% pour les commandes égales ou supérieures à 50 millions FCFA.

Pendant ce temps, que deviennent les investissements publics de 2018, avec les projets non exécutés dans les régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ? s’interroge The Guardian Post.

Pour le quotidien à capitaux privés de langue anglaise, la crise actuelle dans les deux zones anglophones ayant grandement entravé la bonne exécution des projets réservés, nombre de personnes se demandent ce que le gouvernement a l’intention de faire avec les fonds ainsi alloués pour le développement de cette partie du pays, en proie à une guerre sécessionniste depuis octobre 2016.

Et le sang n’arrête pas de couler sur le front séparatiste, prévient le même journal, qui établit un bilan de plus de 60 personnes tuées ces derniers jours dans le Sud-Ouest, au cours des combats entre les sécessionnistes «ambazoniens» et l’armée régulière.

Dans leur croisade, prolonge The Post, les forces de défense et de sécurité ont neutralisé plusieurs insurgés et libéré au moins trois otages.

La situation sur le terrain est entourée d’un épais brouillard, déplore Le Jour, constatant, pour ne prendre qu’un seul exemple, que le flou persiste trois semaines après l’assassinat, le 30 octobre 2018 dans le Nord-Ouest, du pasteur américain Charles Truman Wesco.

Autant on sait peu de choses sur la direction prise par le corps du religieux, autant le mystère s’épaissit sur l’origine de ses assassins, le gouvernement et les séparatistes se renvoyant la responsabilité de cet acte odieux.

Sous le titre «Politique : branle-bas gouvernemental», le bihebdomadaire Matila se penche pour sa part sur les tractations en cours dans le sérail en vue de la constitution d’une équipe : la logique, qui veut que se peaufine le nouveau gouvernement, au sortir d’une élection présidentielle, semble respectée.

Plusieurs ministres, annoncés avec insistance sur le départ, ont perdu le sommeil, s’amuse Le Messager qui, dans le même temps, rappelle que le président réélu, Paul Biya, n’a aucune obligation de remanier l’exécutif.

Pendant ce temps, signale InfoMatin, c’est le Grand-Nord qui abat ses cartes pour le prochain gouvernement : des élus du septentrion font actuellement le siège de dignitaires du régime à Yaoundé, pour proposer leurs futurs représentants aux affaires et exiger le départ de quelques autres.

Près de 2000 milliards FCFA de réserves dans les banques de la CEMAC (rapport)

Les réserves brutes dans les banques en activité au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) s’élèvent à 1932,6 milliards de FCFA au premier semestre de l’année 2018, selon un rapport de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) dont APA a obtenu copie vendredi.Les réserves sont en hausse de 326,4 milliards de FCFA par rapport à la même période de l’année dernière, soit 1606,2 milliards de FCFA représentant un taux de 20,3% contre -30,8 % à la même période en 2017.

Cette embellie dans les banques de la sous-région, précise la Banque centrale, est la résultante de l’atonie des crédits en lien avec la morosité de l’activité non pétrolière et le rapatriement des avoirs extérieurs détenus par les banques commerciales, à la suite du renforcement des contrôles par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC).

Conséquence, « au deuxième trimestre 2018, la liquidité bancaire a continué de s’améliorer dans la CEMAC, tout en accentuant la surliquidité du système», a noté la BEAC.

Quelques mois, auparavant, les banques de la sous-région étaient presque maintenues sous perfusion par la banque centrale.

Selon la BEAC, « l’analyse en glissement annuel laisse apparaitre une hausse continue de la part des réserves dans le bilan des banques (réserves / total du bilan) depuis la fin de l’année 2017 ».

Une situation ayant entrainé la hausse du taux de couverture des crédits par les dépôts qui s’établissent à 110% à fin juillet 2018, soit un gain de 5,3 points par rapport à la même période de l’année dernière. Pareille situation procède « de la hausse de 3,2% des dépôts de la clientèle conjuguée avec une baisse des crédits de 1,8 % », explique le rapport de la BEAC.

Vers la construction d’un stade omnisport à NDjaména

Un stade omnisport moderne de 30 000 places sera construit à Mandjafa, dans la commune du 7è arrondissement de N’Djaména, a annoncé jeudi le gouvernement tchadien, à l’issue du conseil es ministres présidé par le chef de l’Etat, Idriss Déby.Dans son compte rendu, le porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein a expliqué qu’un terrain est déjà attribué au ministère des Sports par celui de l’Aménagement du territoire, du Développement, de l’Habitat et de l’Urbanisme.

« Ce terrain servira à la construction d’un stade omnisport moderne de 30 000 places. Ce stade, don du gouvernement de la République populaire de Chine, d’un montant d’environ 50 milliards de FCFA, sera construit à Mandjafa dans le 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena. La construction de ce stade permettra désormais au Tchad, d’organiser des grandes manifestations sportives de niveau national et international », a détaillé  le porte-parole du gouvernement.

La microfinance contribue pour 11% à l’économie camerounaise (PM)

La microfinance (EMF) contribue pour près de 11% au financement de l’économie du Cameroun, a déclaré, mercredi à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Philemon Yang.Il s’agit d’un secteur «assez stable et dynamique», a soutenu le Premier ministre, déplorant néanmoins «quelques dysfonctionnements persistants liés notamment à un déficit de gouvernance et à une insuffisance de professionnalisme chez certains promoteurs».

Philemon Yang s’exprimait lors de la présentation du programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour 2019.

Par rapport à 2017, et selon les données du ministère des Finances (MINFI), le domaine des EMF enregistre une hausse de 1 point.

L’année dernière en effet, l’activité des EMF a représenté 53% des dépôts à vue au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), soit plus de 340 milliards FCFA avec 69% des crédits octroyés à la clientèle dans la sous-région, soit plus de 244 milliards FCFA et un bilan total de 445 milliards FCFA.

Au 31 décembre dernier, selon le MINFI, le nombre de comptes ouverts dans ces établissements au Cameroun était de 3,03 millions, contre 2,14 millions dans les établissements de crédit.

S’agissant des dysfonctionnements concourant à rendre le secteur peu stable, peu fiable et peu serein, le gouvernement déplore notamment la faiblesse de la gouvernance, due à une insuffisance institutionnelle.

Pour le chef de la division de la microfinance au MINFI, Ahmadou Bouba, s’exprimant quelques mois auparavant au cours d’un colloque, cet environnement est marqué par le détournement des fonds par les dirigeants, l’octroi de crédits sans garantie, le défaut de manuel de procédures, une gestion incertaine des risques, le manque de confiance des clients quant à la sécurisation de leur épargne ainsi que l’insuffisance et l’inadéquation du service offert.

Comme conséquence de ces mauvaises pratiques, on est passé de 652 EMF dans les années 2000 à 412 EMF en 2016, beaucoup ayant mis la clé sous la porte du fait de la mauvaise gestion, ou alors du non-respect des normes règlementaires et prudentielles.

En juin dernier, le gouvernement a rendu publique une liste de 411 établissements EMF autorisés à exercer les activités dans le pays, invitant par ailleurs leurs différents promoteurs, notamment les dirigeants, à s’approprier les dispositions du nouveau règlement de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), relatif aux conditions d’exercice de leur secteur.

Ledit règlement met un accent particulier sur le respect des règles prudentielles, les principes de gouvernance et le bon fonctionnement des organes sociaux, tout en renforçant le dispositif de supervision prudentielle et non prudentielle des EMF.

Budget 2019 du Cameroun : l’éducation nationale se taille la part du lion

Le secteur de l’éducation, avec une allocation cumulée de 675 milliards de FCFA sur une enveloppe globale de 4850,5 milliards de FCFA, va recevoir la plus grande part dans le budget national du Cameroun en élaboration à travers le projet de loi de finances 2019.Dans la répartition de cette enveloppe au sein du secteur, le ministère des Enseignements secondaires s’adjuge les 394 milliards de FCFA. Les ministères de l’Education de base et de l’Enseignement supérieur se partagent le reste.

En hausse de 161 milliards de FCFA par rapport à la loi de finances 2018, le budget de 2019 consacre ses priorités aux services de base.

Hormis la défense et la sécurité qui sont fortement dotées, le Premier ministre Philémon Yang a souligné que son gouvernement « met l’accent sur les secteurs qui apportent des solutions concrètes et directes dans l’amélioration du quotidien des populations ».

Dans cet ordre d’idées, l’Etat a prévu de consacrer plus de 350 milliards de FCFA aux travaux publics, 207,9 milliards à la santé et 202,6 milliards à l’eau et l’énergie.

Avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de l’ordre de 4,4% en 2019, « le Cameroun entend poursuivre ses actions de développement sur le plan politique, économique, social et culturel », a indiqué le Premier ministre.

1049 milliards FCFA blanchis en 11 ans au Cameroun (responsable)

Des blanchiments d’argent portant sur 1049,917 milliards FCFA ont été opérés au Cameroun entre 20016 et 2017, selon le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), Hubert Nde Sambone.S’exprimant dans les colonnes du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune paru jeudi, il a précisé que 650 déclarations de soupçons, sur 3278 dossiers reçus, avaient été transmises à la justice du pays.

Selon l’Agence, le phénomène de blanchiment dans le pays, particulièrement présent dans l’administration publique, se matérialise notamment à travers le détournement de deniers publics, la fraude fiscale, le trafic de drogue et d’êtres humains.

Pour réintroduire les fonds ainsi recyclés dans le circuit économique, les auteurs, souvent sous des prête-noms, investissent massivement dans l’immobilier, la prise de participations au capital des entreprises ou encore le financement du terrorisme.

Centrafrique : 2,9 millions de personnes ont besoin d’assistance et de protection (ONU)

Najat Rochdi, la Coordinatrice humanitaire et Représentante spéciale adjointe de la Mission des Nations Unies en Centrafrique, a annoncé dans un communiqué dont APA a reçu copie jeudi, que 2,9 millions de personnes ont besoin d’assistance et de protection dans ce pays.« Environ 2,9 millions de personnes ont besoin d’assistance et de protection en République centrafricaine. Entre janvier et septembre 2018, plus de 9 000 incidents ont été enregistrés, soit plus de 1 000 par mois en moyenne dans des zones affectées par l’insécurité et la violence», renseigne le communiqué.

De l’avis de Najat Rochdi, la République centrafricaine est l’un des endroits les plus dangereux au monde pour les travailleurs humanitaires, car à la fin d’octobre 2018, « plus de 338 attaques les visant ont été notées ».

La Coordinatrice humanitaire et Représentante spéciale adjointe de la Mission des Nations Unies en Centrafrique n’a pas manqué d’alerter la communauté internationale sur la situation « alarmante » de ce pays où l’insécurité augmente de plus en plus, causant des déplacements forcés en masse.

Mme Rochdi a regretté qu’« au cours des trois dernières semaines, plus de 50 000 personnes soient touchées par les heurts à Batangafo (nord) et à Alindao (est) ». Dans ces villes, deux sites des personnes déplacées ont récemment été incendiés.

Face à cette tragédie, elle a lancé ce cri de cœur : « le monde ne peut pas fermer les yeux sur ce qui se passe en RCA. Nous sommes de retour à la case départ ! »

Poursuivant, Najat Rochdi a souligné que « ces attaques ignobles ont d’énormes conséquences sur la vie d‘hommes, de femmes, de garçons et de filles innocents. Ils ont tout perdu, y compris l’espoir ».

« En tant que travailleurs humanitaires, nous continuons d’intensifier l’aide d’urgence, mais dans ces deux villes, nous devons tout reprendre à zéro, car tout ce que nous avions réussi à accomplir, a été détruit », a-t-elle déploré.

Le Plan de réponse humanitaire 2018 pour la République centrafricaine, d’un montant de 515,6 millions de dollars (296,9 milliards F CFA), n’a été financé qu’à hauteur de 240,6 millions de dollar (138,6 milliards F CFA).

A l’évidence, des fonds supplémentaires sont nécessaires pour soulager la population dans le désarroi.

Cameroun : 35,64 % de taux de pénétration de l’Internet (rapport)

Le taux de pénétration de l’Internet au Cameroun se situe à 35,64 % en 2017, soit une progression de 2,39 % par rapport à l’année précédente, d’après un récent rapport de l’Agence de régulation des télécommunications (ART).« Cette hausse de l’usage de l’Internet est la traduction dans les faits, du nombre croissant des abonnés à la téléphonie mobile, de la présence de plus en plus accrue des entreprises offrant des services d’Internet et la multiplication des smartphones », explique l’ART.

Dans son document intitulé « Observatoire annuel 2017 du marché des communications électroniques », l’ART est arrivée à la conclusion selon laquelle, le secteur des télécommunications « conserve une bonne santé relative ».

Le nombre d’abonnés d’Internet au Cameroun, toutes catégories confondues (Wimax, internet mobile, ADSL…), a connu une progression de 2,39 % en 2017. En valeur absolue, 193 487 nouveaux abonnés ont été enregistrés en une année. A l’heure actuelle, 8, 27 millions de Camerounais sont connectés à Internet.

En outre, l’ART a passé en revue les performances économiques des entreprises de télécommunications établies dans le pays. Selon la structure de régulation, les investissements des opérateurs et fournisseurs d’accès ont connu une baisse vertigineuse de 61,52 % sur un an.

« En 2017, 6 725 emplois directs ont été créés par les opérateurs de télécommunications, soit une régression de 6, 29% par rapport à 2016 », renseigne l’ART.

Gabon : l’opposition en meeting, vendredi, pour la démission de la présidente de la Cour constitutionnelle

La Coalition pour la nouvelle République (CNR), un regroupement des partis et personnalités proches de l’opposant Jean Ping, a, dans un communiqué reçu à APA, appelé la population à un grand meeting, vendredi à Libreville, pour exiger la démission de la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine MborantsuoCette montée au créneau des proches de l’ancien président de la commission de l’union africaine (UA) intervient au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle de revisiter l’article 13 de la constitution en ajoutant un alinéa donnant droit au vice-président de la République de présider le conseil des ministres en l’absence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Malade, ce dernier est interné dans un hôpital à Riyad en Arabie Saoudite.

La réécriture unilatérale de la loi fondamentale par la Cour constitutionnelle est au centre d’une vive polémique au sein de la classe politique gabonaise tout bord confondu.

Pour l’opposition la Cour constitutionnelle s’est arrogé des pouvoirs qui ne lui sont pas dévolus par la constitution. Elle estime que seuls le gouvernement, le parlement et le peuple souverain à travers le référendum ont la prérogative de modifier la loi fondamentale.

Dans le passé, la même opposition s’était levée contre la même Cour et sa présidente pour «des violations de la constitution » et le non respect des « résultats des urnes ».

RDC : démarrage de la campagne pour la présidentielle et les législatives

La campagne électorale pour les scrutins du 23 décembre prochain en République démocratique du Congo a démarré depuis minuit, conformément à l’annonce faite mercredi dans la journée par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa.Les scrutins concernés sont la présidentielle briguée par 21 candidats, les législatives nationales convoitées par 15.355 candidats et les législatives provinciales où sont attendus  19.640 candidats.

Corneille Nangaa qui rencontrait au Palais du peuple les responsables des partis et regroupements politiques, a affirmé que la CENI leur recommande de maîtriser le cadre juridique du processus électoral et de connaître chacun les agrégats électoraux de sa circonscription.

Il leur a également conseillé de prendre connaissance des mesures sur l’intégrité du processus électoral et d’accepter les résultats des scrutins ou de faire usage du droit de contestation en utilisant les voies légales.

Pour sa part, la porte-parole de la mission onusienne en RD Congo a indiqué au cours d’une conférence de presse tenue également mercredi, que la  MONUSCO attend un débat démocratique et un accès équitable aux médias pour tous les candidats lors de la campagne électorale.

Florence Marshal s’est, par ailleurs, réjoui du respect du calendrier électoral de la CENI.

Cameroun : libération des 20 élèves enlevés par des milices sécessionnistes

Les vingt élèves qui avaient été kidnappés mardi dans l’enceinte de Lords Bilingual secondary school de Kumba (Sud-ouest du Cameroun) par des milices séparatistes, ont été libérés ainsi que leur encadreur, a appris jeudi APA de sources sécuritaires.Contacté par APA, le préfet du département de la Memé, Chamberlain Ntou’o Ndong, a confirmé l’information, affirmant qu’à « ce jour, tout le monde a été libéré grâce à la bravoure de nos forces de maintien de l’ordre et de sécurité ».

«Nous avons enregistré un incident hier à l’école publique Lords Bilingual Secondary school où des personnes armées sont arrivées. Ils ont infiltré l’établissement et y ont souscrit des élèves et un enseignant. Nos hommes ont pu aussi neutraliser deux des assaillants, tout en détruisant les motos qu’ils utilisaient pour commettre des forfaits dans la ville », a ajouté l’autorité administrative.

Mis en déroute, les assaillants ont abandonné dans leur fuite les élèves et leur enseignant qui ont été secourus, puis remis à leurs familles.

« Malheureusement, l’enseignant a été blessé au par balle niveau du pied. A ce jour, tout le monde a été libéré grâce à la bravoure de nos forces de maintien de l’ordre et de sécurité », a indiqué le préfet.

Outre la neutralisation de deux assaillants, l’opération menée par les forces de l’ordre a permis de récupérer neuf armes et de détruire le campement où les malfaiteurs avaient l’habitude de conduire les personnes kidnappées.

Depuis quelque temps, des élèves et des enseignants sont particulièrement la cible des milices sécessionnistes qui multiplient des attaques et des rapts, histoire de dissuader les parents à envoyer leurs enfants à l’école.

Deux semaines auparavant, 79 élèves et deux enseignants avaient été enlevés à Bamenda dans le Nord-ouest par des sécessionnistes, avant d’être libérés le lendemain grâce à l’intervention des forces de défense et de sécurité.

En plus d’exiger des rançons, des milices séparatistes obligent certains kidnappés à adhérer à leur cause afin de perpétrer des attentats et des assassinats.

La presse centrafricaine se fait l’écho du massacre d’Alindao

Les journaux centrafricains parus ce jeudi traitent essentiellement de l’attaque par les rebelles de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) du site des déplacés d’Alindao (centre) qui a fait une quarantaine de morts.Le Confident annonce que « les ressortissants de la Basse-Kotto exacerbés brisent le silence et prévoient une grande manifestation pacifique à Bangui pour dénoncer les massacres d’Alindao ». Centrafric Matin souligne qu’à « Alindao et (au) Km 5, à la veille de la prolongation du mandat de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique), Il y a des carnages d’une ampleur inouïe ».

De son côté, L’Agora informe que « Pape François du Vatican prie pour la Centrafrique après le massacre d’Alindao ». Le Confident rapporte les propos du souverain pontife : « à ce peuple qui m’est cher, j’exprime mon amour et ma proximité ».

Dans les colonnes de L’Hirondelle, Mgr Juan Jose Aguirre Munos, évêque catholique raconte le film du drame : « les hommes d’Ali Darassa (chef rebelle) ont assailli, saccagé et incendié le camp d’évacués et tué des femmes et des enfants, livrant aux flammes la Cathédrale où ont été tués les deux prêtres ».

Poursuivant sa narration, le religieux souligne que « les mercenaires de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) ont laissé entrer dans l’est de la ville d’Alindao des groupes de jeunes musulmans provenant de la partie ouest qui ont saccagé l’évêché et incendié le presbytère et le Centre de la Caritas ».

Selon l’évêque dont les propos sont relayés par Le Démocrate, « les soldats de la MINUSCA se sont retirés dans leurs véhicules et ont laissé faire les éléments de l’UPC ». Mgr Juan Jose Aguirre Munos dénonce, dans ce quotidien, « l’attitude de la force onusienne en RCA ».

Les rebelles de l’UPC ont attaqué, jeudi dernier, l’Evêché de la ville d’Alindao où vivent plus de 40 mille personnes. Cette attaque a causé la mort de plus de 45 personnes dont deux prêtres.

La Centrafrique observe, depuis hier mercredi, trois jours de deuil national en mémoire des personnes tuées. Depuis la destitution du président François Bozizé, la Centrafrique est en proie à une guerre civile meurtrière.

Finances et politique font les choux gras des journaux camerounais

La présentation, la veille par le Premier devant l’Assemblée nationale, du programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour l’exercice 2019, est reprise par les journaux camerounais parus jeudi, qui ne cachent pas non plus leur impatience pour le premier gouvernement du septennat qui se fait attendre.«Budget 2019 : les priorités du gouvernement», «Loi de finances : les priorités de 2019» sont les principales manchettes qui ornent la couverture du bihebdomadaire L’Essentiel et du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.

La dernière publication citée va droit au but, en précisant que les pouvoirs publics entendent mettre l’accent sur la bonne organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football messieurs de juin-juillet prochains, mais également la tenue des élections législatives et municipales, l’accélération du processus de régionalisation et la sécurité.

Son confrère, quant à lui, note que le budget de l’État du Cameroun pour l’exercice 2019 s’inscrit dans la logique de la continuité, en veillant scrupuleusement au respect des engagements pris dans le cadre du programme économique et financier triennal conclu en fin juin 2017 avec le Fonds monétaire international (FMI).

Le projet de Loi de finances, en examen à l’Assemblée nationale, apporte plusieurs modifications dans la fiscalité, prolonge Défis Actuels, signalant par exemple l’introduction de nouvelles taxes sur les télécommunications, la friperie, les ordures ménagères et l’automobile.

Sur les 4850,5 milliards FCFA arrêtés en recettes et en dépenses, 27,37% seront consacrés aux dépenses en capital pour les opérations de développement, les interventions en investissements, le soutien aux opérations de réhabilitation ou encore les prises de participation par l’État, précise l’hebdomadaire Baromètre Communautaire.

Les défis économiques du septennat sont nombreux, convient Essingan, cependant qu’InfoMatin met en garde contre un contexte économique dominé à 90% par les entreprises informelles, et dans lequel le secteur moderne de l’économie est souvent la première cible de la réalisation du budget de l’État lorsque surviennent des besoins supplémentaires de ressources.

«(…) le discours prononcé par le Premier ministre ne nous a rien apporté de nouveau. C’est du déjà entendu», tacle, dans Défis Actuels, la députée de l’Union démocratique du Cameroun (UDC, opposition), Tomaino Ndam Njoya alors que son collègue Joshua Osih du Front social démocratique (SDF), par ailleurs candidat malheureux à la récente élection présidentielle, ne cache pas son inquiétude par rapport au budget 2019, qui comporte des points pouvant être en déphasage avec la politique du gouvernement.

Du Premier ministre, cette fois au futur, il en est question dans les colonnes de Sans Détour, qui voit en pole position l’actuel président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, qui prendrait alors la place de Philemon Yang, en poste depuis 2009.

C’est manifestement le début de la saison des nominations, soupire Mutations qui, après les décrets présidentiels redéployant les personnels dans les universités d’État, annonce des mouvements à la tête des sociétés publiques et au gouvernement.

«Remaniement ministériel : on attend…» plaisante Signatures : nous en sommes déjà au énième faux gouvernement publié sur les réseaux sociaux ; on nous apprend même que certains membres du gouvernement actuel, peu sûrs de rester, arrangent déjà leurs affaires dans leurs bureaux.

«Il fait bon d’être marabout ou exorciste ces temps-ci. Mieux, faire partie de la famille ou de la belle-famille présidentielle. Ceux-ci sont courtisés car, on ne sait d’où la chance peut arriver.»

En attendant ce fameux remaniement, ce sont les coups qui s’intensifient dans le sérail, soupire InfoMatin, dénonçant des campagnes gratuites de diabolisation entretenues dans le sérail et relayées par des confrères.

RDC : la CENI rejette la demande de report des élections du candidat Seth Kikuni

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rejeté, dans une lettre reçue mercredi à APA, la demande de report des élections introduite le 20 novembre dernier par le candidat indépendant, Seth Kikuni.Ce dernier faisait valoir, dans sa demande de report, le fait que « les parties prenantes au scrutin ne soient pas d’accord sur plusieurs points importants pouvant permettre la tenue d’élections libres, crédibles, transparentes et apaisées ».

Dans sa réponse, la CENI écrit « qu’il n’y a ni justification légale ni contrainte technique » pouvant donner lieu au report des élections. Pour la CENI, pareille décision « risquerait de plonger le pays dans l’incertitude ».

Seth Kikuni, 37 ans, avait été la première personne à faire acte de candidature à la présidentielle du 23 décembre 2018.

Trois morts dans un feu de brousse au nord de la Centrafrique

Trois personnes sont mortes calcinées dans un feu de brousse qui les a surpris mardi au champ d’un village non loin de Birao, une ville du nord de la République centrafricaine (RCA) frontalière avec le Tchad et le Soudan, a appris APA mercredi de sources sécuritaires.La RCA a ainsi entamé la saison sèche de cette année avec le phénomène de feu de brousse qui endeuille souvent les communautés villageoises et cause beaucoup de catastrophes, notamment la destruction des forêts et habitations ainsi que des dégâts écologiques énormes.

Ces feux de brousse sont causés par des personnes qui, pour chasser les gibiers, mettent du feu afin de pousser ces animaux à sortir en masse avant de les abattre.

Face aux débordements créés, ces chasseurs n’arrivent pas ainsi à éteindre ou contenir le feu qui se propage rapidement sur les herbes sèches.

Centrafrique : 3 jours de deuil national en mémoire des victimes d’Alindao

Les Centrafricains observent à partir de ce mercredi trois jours de deuil national en mémoire des personnes tuées jeudi dernier dans le site des déplacés de l’Evêché d’Alindao, au centre du pays.Faustin Archange Touadéra, le président de la République Centrafricaine a signé mardi soir le décret instaurant ce deuil national de 3 jours. Les drapeaux seront en berne sur toute l’étendue du territoire mais les citoyens vont travailler.

En outre, des prières seront organisées en mémoire des victimes dans les lieux de culte et les médias audiovisuels ne diffuseront que des musiques de recueillement.

Les rebelles de l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) ont attaqué, jeudi dernier, l’Evêché de la ville d’Alindao où vivent plus de 40 mille personnes. Cette attaque a causé la mort de plus de 45 personnes dont deux prêtres. En plus, des maisons ont été incendiées, des biens matériels pillés.

Depuis le début de la guerre civile en Centrafrique, c’est la plus grande tuerie ciblant des personnes déplacées. Pour l’heure, les raisons de cette attaque restent inconnues.

Hausse du prix de l’oignon au Cameroun

L’oignon est devenu plus cher au Cameroun, surtout dans la partie méridionale du pays où le sac de 120 kilogrammes qui coûtait 25 000 FCFA se négocie maintenant à plus de 100 000 FCFA, a constaté APA sur place.Cette augmentation vertigineuse du prix de l’oignon serait due, à en croire certains spécialistes du produit,  à la rareté de la denrée du fait des aléas climatiques.  Par ailleurs, le peu qui existe prend souvent la direction du Nigeria voisin où la demande est trés forte.

« L’oignon est aujourd’hui l’un des aliments les plus chers dans nos marchés. Si à Douala, le sac se vend à 100 000 francs CFA, à Yaoundé, c’est autour de 150 000 francs CFA le sac de 120 kg », a expliqué Abdoulaye, grossiste au marché d’oignon à Douala.

Ainsi, la hausse du prix de gros se répercute sur la vente en détail, puisque le tas qui se vendait généralement à 200 FCFA varie désormais entre 500 et 600 FCFA, d’après Arlette Mengue, vendeuse au marché Sandaga, à Douala.

Pour beaucoup, la tendance haussière va aller crescendo avec l’approche des fêtes de fin d’année qui sont des périodes de forte consommation.

Des élèves enlevés par des sécessionnistes au Cameroun

Au moins 20 élèves de Lord’s Bilingual Academy de Kumba dans la région du Sud-ouest ont été enlevés par des milices séparatistes qui militent pour l’indépendance des régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest.« Des élèves ont été enlevés mais nous n’avons pas le nombre exacte des personnes enlevées. Mais au moins vingt élèves et un encadreur. Les forces de défense et de sécurité sont mobilisées pour retrouver et libérer les otages sains et saufs », a indiqué le gouverneur du Sud-Ouest Bernard Okalia Bilai.

Il faut rappeler que ce type d’enlèvement de masse d’élèves n’est pas nouveau dans ces deux régions en crise.

Au moins 81 personnes, dont 79 élèves, avaient été enlevées dans la nuit de dimanche 4 à lundi 5 novembre 2018 dans le campus du Collège presbytérien de Nkwen dans la ville de Bamenda dans la région du Nord-Ouest, avant d’être libérés par des forces de l’ordre à une centaine de kilomètres de lieu d’enlèvement.

Des séparatistes qui sont contre le fonctionnement des écoles, multiplient ces actes d’enlèvements des élèves pour décourager les parents à envoyer leurs enfants à l’école, sans oublier qu’ils exigent souvent des rançons avant leur libération.

Budget 2019 et crise anglophone au menu des journaux camerounais

Le projet de Loi de finances 2019, actuellement en discussion au Parlement, fait les gros titres des journaux camerounais parus mercredi, lesquels s’intéressent également aux derniers développements de la crise séparatiste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. »Projet de budget 2019 : d’où viendront les 4850 de l’État ?» C’est à cette lourde interrogation que tente de répondre Expression Économique, dans un dossier spécial qui explore à la fois les recettes pétrolières et non pétrolières, dans un environnement international et sous-régional plutôt morose.

Le contexte interroge d’autant plus, renchérit Repères, que dans le projet de Loi de finances 2019, le gouvernement entend accélérer le processus de décentralisation en faisant passer l’enveloppe y dédiée du simple au quadruple.

L’une des sources de recettes pourrait venir du prix de la bière, ose Le Jour, qui a parcouru les propositions d’élargissement de l’assiette fiscale prévoyant une augmentation de l’ordre de 200 FCFA sur la bouteille.

On y verra sans doute plus clair, répond en écho le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, à l’occasion de la présentation, dans la journée par le Premier ministre, du programme économique, social et culturel du gouvernement pour l’exercice 2019, un exercice qui ouvre également la voie au passage des différents chefs de départements ministériels devant les élus pour défendre leurs enveloppes budgétaires.

Mais son confrère Mutations, qui évoque également le passage du chef du gouvernement à l’hémicycle, s’attarde davantage sur le «flou autour de l’organisation» de la Conférence générale anglophone, dont l’ouverture était prévue le même jour à Buea (Sud-Ouest) et, après un premier report, semble devenue un serpent de mer.

Cité par The Guardian Post le cardinal Christian Tumi, l’un des promoteurs de ces assises qui ambitionnent d’adresser les problèmes de la communauté anglophone, à l’origine d’une crise violente qui ensanglante les régions concernées depuis plus de deux ans, insiste pour affirmer que rien n’arrêtera la détermination du comité d’organisation à faire aboutir ce projet de forum.

Le cardinal Tumi est entre le marteau du pouvoir et l’enclume des sécessionnistes, appuie Ouest-Échos, qui ne lui accorde pas une grande marge de manœuvre pour l’organisation d’une assise sereine, où toutes les tendances viendraient s’exprimer à la loyale afin d’aboutir à un consensus.

L’État n’a pas interdit la tenue de cette assemblée, affirme le prélat, repris par Le Jour ; «La Conférence générale anglophone est reportée, et non annulée», poursuit-il dans les colonnes de The Sun.

Et l’homme d’Église se veut d’autant plus rassurant qu’il a désormais le soutien des Nations Unies, qui souhaitent néanmoins la plus large représentation possible des différents courants politiques et sociaux du pays.

C’est le silence suspect du gouvernement qui a déclenché ce nouveau report, affirme The Info, indiquant par ailleurs que les séparatistes sont pour leur part divisés sur la tenue de la Conférence.

Et c’est le moment que choisit le gouvernement, constate The Sun, jusque-là hostile au projet, pour faire entendre une petite voix, suggérant que ladite Conférence se tienne en décembre ou en janvier prochains.

Il faut agir vite, poursuit cette publication au moment où la violence gagne du terrain et que, souligne-t-elle, en chœur avec Émergence et The Guardian Post, il est signalé une nouvelle prise d’otages de masse survenue la veille dans le Sud-Ouest et attribuée aux sécessionnistes.

Ils sont une quinzaine, les élèves de la Lord’s Bilingual Academy de Kumba ainsi que leur principal, dont on est sans nouvelles depuis lors, affirment les deux publications, rappelant un autre kidnapping survenu le 5 novembre 2018 sur le campus du Collège presbytérien de Nkwen (Nord-Ouest), qui concernait cette fois 79 élèves et leurs encadreurs, finalement retrouvés deux jours plus tard près du lieu de leur enlèvement.

FCEB/te/APA

La culture du café cède le pas à l’exploitation minière et pétrolière (ministre gabonais)

La culture du café, en dépit de la demande dont ce produit continue de faire l’objet, recule fortement au profit des exploitations minières et pétrolières, a affirmé, mardi à Libreville le ministre gabonais de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Jean De Dieu Mouckagni Iwangou.« La croissance mondiale de la demande de café, qui résulte en grande partie de l’augmentation de la consommation intérieure des pays producteurs et des économies émergentes, offre des marchés supplémentaires à nos pays. Malheureusement, certains d’entre nous produisons encore moins que par le passé. Cela, lié à la marginalisation de la filière caféière au profit des activités forestière, minière et pétrolière plus lucratives », a dénoncé Mouckagni Iwangou, à l’ouverture de la 58ème assemblée générale de l’Organisation inter-africaine du café (OIAC).

A en croire le ministre, « Les villages se sont dépeuplés de leurs populations au profit des régions pétrolière et minière offrant des salaires beaucoup plus attrayants que ceux du café. Cette situation a engendré une paupérisation des actifs ruraux et par conséquent un exode rural massif des jeunes vers les principaux centres urbains ».

Axée sur le thème : « Production durable de café en Afrique dans le contexte du changement climatique : défis et opportunités pour la recherche et le développement », la 58ème assemblée générale de l’OIAC qui s’achève mardi prochain enregistre la participation des représentants de 25 pays du continent producteurs de café.

Des chercheurs africains dans le secteur de la production du café participent également aux travaux.

L’OIAC est une institution intergouvernementale qui a pour mission d’aider les pays membres, par le moyen de consultations à obtenir des rémunérations durables, équitables pour les petits exploitants du café et de positionner stratégiquement le continent dans une chaine de valeur mondiale du café.

L’UE lance la quinzaine des droits de l’Homme au Congo

L’ambassadeur de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula a procédé, mardi à Brazzaville, au lancement de la 3ème édition de la quinzaine des droits de l’homme qui se déroulera du 20 novembre au 13 décembre 2018, avec comme objectif de valoriser les concepts « dignité, liberté, égalité,solidarité, citoyenneté » inscrits dans la charte des droits fondamentaux de l’UE.D’après l’ambassadeur de l’UE au Congo, « cette 3ème édition de la quinzaine des droits de l’homme, organisée en partenariat avec l’Ambassade de France au Congo et les organisations de la société civile, sera l’occasion de donner aux bénéficiaires des projets soutenus par l’UE, d’évoquer les droits de l’enfant et des personnes vulnérables, les violences faites aux femmes et l’autonomisation des personnes handicapées».

« Cette quinzaine des droits de l’homme au Congo qui va se dérouler simultanemment dans les deux grandes villes que sont Brazzaville et Pointe-Noire sera marquée par la caravane des droits de l’homme qui sera organisée pour la première fois à Pointe-Noire du 5 au 6 décembre 2018 et par la 4ème édition du concours de plaidoirie qui va faire intervenir les étudiants  en droit des universités publiques et privées du Congo sur le du droit en lien avec l’actualité, sous le thème +droit vers l’éloquence+ », a expliqué le diplomate européen.

Selon lui, cette quinzaine, au dela de mettre en avant des organisations de la société civile dans le domaine, est aussi un moyen pour souligner que l’UE considère les droits de l’homme comme universels et indivisibles.

Un député tchadien arrêté pour mariage avec une mineure

Un député de la majorité présidentielle a été arrêté par la police judiciaire pour mariage avec une mineure de 13 ans, a annoncé le substitut du procureur de la République, Nedeou Tebdeou Gerard, lors d’un point de presse, mardi à N’Djamena.« Une délégation a quitté N’Djamnea le 8 novembre dernier pour Noukou, une localité située dans le nord du Kanem. Un mariage traditionnel a été organisé, laquelle délégation est revenue avec la nommée Zouhoura Mahamat Tahir. À ce titre, le député Azahim Mahmat Hassane a convolé en justes noces avec cette dernière, lequel mariage a été normalement consommé », a notamment expliqué le substitut du procureur de la République.

En agissant de la sorte, « le député tombe sous le coup de l’ordonnance 006 de 2015 qui interdit le mariage des enfants dont l’âge est moins de 18 ans », a-t-il ajouté, confirmant l’arrestation du mis en cause malgré son immunité parlementaire.

Cameroun : une convention patronat-UNICEF sur les droits de l’enfant et des femmes

Le Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM) a annoncé la signature, jeudi prochain dans la métropole économique, Douala, d’une convention de partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) portant sur la promotion et la défense des droits de l’enfant et des femmes.Ledit protocole d’accord, selon le communiqué, vise à créer un partenariat conjoint permettant la réalisation d’activités communes de sensibilisation de la population aux enjeux liés au respect des droits des enfants, soutenir les activités de promotion de leurs droits, former le personnel des entreprises identifiées sur la responsabilité sociale des entreprises.

 S’agissant des activités, le GICAM prévoit la formation des entreprises du secteur privé partenaires sur les «Children business principles», l’organisation de visites de terrain des activités menées par l’UNICEF et ses partenaires, ainsi que des rencontres sectorielles avec le secteur privé.

Pour le patronat, cet accord s’inscrit notamment dans le cadre des missions de sa commission en charge du social, de l’emploi et de l’acquisition des compétences, et en sa qualité de membre du Comité national de lutte contre le travail des enfants mis sur pied en 2015.

Tchad: un ministre civil nommé général de corps d’armées

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah est élevé au grade de général de corps d’armées aux termes du décret n° 1804 signé par le chef de l’État lundi par le chef de l’État, Idriss Déby Itno.Mahamat Abali Salah n’est pas de formation militaire. Il a été à l’école des travaux publics de N’Djamena qui forme des ingénieurs en travaux. 

Il a été élevé général de division alors qu’il était gouverneur de la région du Lac en proie aux attaques de Boko Haram. 

Cette nomination n’est pas passée inaperçue. Beaucoup d’internautes tchadiens critiquent l’acte du président de la République qui pourtant a interpellé au dernier conseil des ministres, les membres du gouvernement sur les nominations de complaisance. 

Politique et gouvernance en couverture des journaux camerounais

Le fiasco annoncé de la Conférence générale anglophone est en bonne place dans les journaux camerounais parus mardi, et qui s’intéressent également à la gouvernance.Les nouvelles venant de Buea (Sud-Ouest) ne sont pas bonnes, selon The Guardian Post, qui annonce un éventuel deuxième report de la Conférence générale anglophone prévue pour s’ouvrir dans cette ville mercredi.

 D’abord prévues les 29 et 30 août, ces assises de deux jours, initiées par le cardinal Christian Tumi, le révérend George Babila Fochang de la Presbyterian Church in Cameroon, l’imam Alhadji Mohammed Aboubakar de la mosquée centrale de Buea et l’imam Turkur Mohammed Adamu de la mosquée centrale de Bamenda (Nord-Ouest), entendent explorer des pistes de solution au statut de la communauté anglophone, qu’elles proposeront ensuite aux autorités.

 Seulement voilà, constate le quotidien à capitaux privés de langue anglaise, non seulement des raisons sécuritaires sont venus se greffer à l’agenda, mais en plus les organisateurs, qui devraient s’exprimer sur le sujet en journée, n’ont toujours pas obtenu l’autorisation de manifestation publique du pouvoir de Yaoundé, qui ne voyait pas déjà d’un bon œil cette initiative visant à mettre un terme à l’activisme sécessionniste.

 Et pendant ce temps, déplore Mutations, la violence se poursuit sur le terrain avec l’enlèvement, par de présumés séparatistes les 10 et 16 novembre, d’un enseignant et d’un agent de l’université de Buea, un autre double rapt en l’espace de 6 jours.

 Hostile à l’initiative des religieux, mais tout aussi embourbé dans sa guerre contre la partition du pays, le gouvernement semble par contre, selon le même journal, vouloir accélérer le processus de décentralisation, lui qui prévoit de porter le budget du nouveau département ministériel y consacré de 11,4 à 45,7 milliards FCFA en 2019, en renforçant dans le même temps l’autonomie financière des communes et l’opérationnalisation de la logique de régionalisation.

Parti politique jadis très populaire dans les régions anglophones, le Front social démocratique (SDF, opposition) a lui aussi mal à sa cohésion, fait remarquer Le Jour : après la claque reçue à l’élection présidentielle par son candidat, Joshua Osih (4ème avec 3,35%), la formation veut aujourd’hui changer de cap et annonce des changements de fond.

 Malgré le silence ayant suivi cette déconvenue, des voix s’élèvent et des divisions se font jour, mais les différents camps sont au moins d’accord sur la nécessité d’un aggiornamento, d’une autopsie froide pour repartir sur de bonnes bases.

 Une autre polémique, que Aurore Plus remet à l’ordre du jour, c’est la gestion opaque des fonds collectés en faveur du Plan d’urgence humanitaire des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, lancé le 20 juin 2018 pour une période de 18 moiset doté d’un budget estimé à plus de 12,716 milliards FCFA. 

Évoquant «une opération fantôme, sur fond d’entourloupe et de détournement de fonds publics», l’hebdomadaire rappelle la vague de solidarité soulevée par cette initiative gouvernement, aussi bien au Cameroun qu’à l’international, et qui a permis de mobiliser de fortes sommes d’argent, dont plus personne n’a de nouvelles depuis lors.

 «Au fil des semaines, et surtout à la faveur de la campagne pour l’élection présidentielle ayant cristallisé toutes les attentions, l’opinion publique a fini par oublier qu’une grosse escroquerie politico-financière est en train de se nouer sous nos cieux.»

 Et d’en appeler à «un exercice de transparence» auquel devrait logiquement se plier le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, le gestionnaire de ces fonds et qui, en 1991, avait déjà organisé une collecte de fonds tout aussi foireuse en faveur de la candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle.

 Sur le front de la politique, et sous le titre : «Cameroun-Arabie saoudite : vision commune contre le terrorisme», le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune rend compte des entretiens, la veille, entre le président de la République, Paul Biya et le vice-ministre saoudien de la Défense, Mohammed Bin Abdullah Al-Ayesh.

Pendant près d’une demi-heure, rapporte la publication, les deux hommes ont passé en revue la fructueuse coopération entre Yaoundé et Riyad avec, en point de mire, la lutte contre l’extrémisme religieux, l’hôte du Cameroun ayant réitéré la volonté de son pays à continuer de soutenir le Cameroun dans sa croisade contre ce fléau.

 Un autre fléau qui prend e l’ampleur et fait de la résistance, c’est l’état d’insalubrité et le désordre de la capitale, Yaoundé, que L’Épervier qualifie de «ville poubelle» souffrant également du manque de routes et d’éclairage public.

 C’est cette cité, rappelle cet autre quotidien, qui accueille en juin prochain la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, avec à sa tête un délégué du gouvernement, un poste dont la publication exige la suppression parce que contre-productif : ce super-maire omnipotent, nommé par décret du chef de l’État, règne sur des conseils municipaux élus par les populations.

Preuve qu’il n’est pas si inutile que ça, Cameroon Tribune indique que le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de la capitale, Gilbert Tsimi Evouna, vient de lancer une vaste opération d’enlèvement des véhicules abandonnés sur la voie publique, appelés à être vendus aux enchères publiques si leurs propriétaires ne s’acquittent pas des frais de fourrière.

45,7 milliards de FCFA pour la décentralisation au Cameroun

Le gouvernement camerounais a annoncé mardi que 45,7 milliards de francs CFA seront consacrés l’année prochaine aux chantiers de la décentralisation, dans l’optique d’une plus grande autonomisation des collectivités territoriales décentralisées (CTD).Cette enveloppe qui fait l’objet d’un examen pour adoption par l’Assemblée nationale concerne également la mise en place des conseils régionaux, dont les premières élections régionales pourraient avoir lieu l’année prochaine.

Une dotation  qui passe de 11,4 milliards de francs CFA en 2018 à 45,7 pour le prochain exercice, ce qui laisse croire que les autorités entendent mettre le cap sur le renforcement de l’autonomie des communes et de l’opérationnalisation des régions parmi les principaux objectifs.

Lors de sa prestation de serment le 06 novembre dernier, le chef de l’Etat camerounais Paul Biya réélu pour un mandat de sept ans à la tête du pays, a déclaré que le renforcement de la décentralisation fera partie des priorités de « ce septennat des grandes opportunités ».

Une option selon le président de la République qui constitue une réponse idoine aux revendications fédéralistes et sécessionnistes promues par des leaders politiques et séparatistes.

Cameroun : la campagne contre le choléra «laisse beaucoup à désirer» (Greenpeace)

La campagne d’éradication de l’épidémie de choléra, actuellement menée par le gouvernement camerounais dans les écoles, «laisse beaucoup à désirer» selon une déclaration de l’organisation non gouvernementale Greenpeace reçue lundi à APA.Lancée par le ministre de l’Éducation de base et baptisée «Mon école sans choléra», ladite campagne, estime l’ONG, devrait avoir une approche holistique en abordant non seulement les questions d’hygiène de base dans les établissements, mais aussi d’autres problèmes dans tous les aspects de la vie des Camerounais.

Pour Greenpeace Afrique, en réponse aux informations faisant état de plus de 40 morts et de quelque 600 personnes affectées par l’épidémie de choléra dans la région de l’Extrême-Nord, cette crise sanitaire aurait pu et dû être évitée. Ce faisant, indique Greenpeace, «il serait lamentable pour le régime camerounais de continuer à parler de l’émergence économique en 2035».

Appelant le régime à offrir le droit à un environnement propre à tous les Camerounais, elle affirme que ce serait un euphémisme que de dire que les équipements publics s’effondrent, le système de santé publique et le système social, «défaillants», devant être profondément réorganisés et dotés d’une base solide pour permettre au pays de répondre efficacement aux besoins de tous les citoyens.

Selon le dernier rapport de situation sur la gestion de l’épidémie, publié le 2 novembre dernier par le ministère de la Santé publique, le choléra, dont l’épidémie s’est déclarée depuis le 14 juillet et qui touche actuellement 4 régions sur les 10 que compte le pays, a déjà fait 44 morts dans l’Extrême-Nord et le Nord du Cameroun.

Téléphonie mobile : près de 20 millions d’abonnés au Cameroun

Les abonnés actifs des opérateurs de téléphonie mobile en activité au Cameroun sont au nombre de 19,7 millions sur une population totale estimée à 25 millions d’habitants, a appris APA lundi auprès de l’Agence de régulation des télécommunications (ART).Rien que pour l’année 2017, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) révèle que 889 556 nouveaux abonnés ont été enregistrés, soit une augmentation de 4,73 % par rapport à l’année précédente.

Le régulateur explique que cette dynamique traduit la maîtrise par les opérateurs des procédures d’abonnement recommandées par les dispositions de la décision du 3 septembre 2015 fixant les modalités d’identification des abonnés et des équipements terminaux des réseaux de communications électroniques.

Selon l’ART, « avec l’entrée en vigueur du dispositif favorable à la portabilité des numéros, qui exige de mettre un accent particulier sur la satisfaction réelle des clients, cette hausse du nombre d’abonnés rend compte du renforcement des pressions concurrentielles qui s’exercent entre les opérateurs en vue de la conquête de nouvelles parts de marché ».

En outre, l’ART note que le taux de pénétration des services de téléphonie mobile s’est établi à 84,85 % à la période sous revue, soit une hausse de 1,73 point par rapport en 2016.

En d’autres termes, 8 Camerounais sur 10 ont accès aux services offerts par l’un des quatre opérateurs en activité dans le pays.

L’ART renseigne que l’évolution globale du nombre de cartes SIM actives est restée très solide. Elle remarque aussi un recrutement d’une nouvelle clientèle à travers une amélioration substantielle du niveau de couverture ainsi que des services proposés par les opérateurs de téléphonie mobile.