Lutte anti-corruption, grève et diplomatie se côtoient dans la presse congolaise

La Commission anti-corruption qui épingle le ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, pour corruption, les syndicalistes du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et l’ouverture imminente d’une chancellerie du Maroc à Brazzaville sont ce mercredi les principaux traités par la presse congolaise.« Détournement de fonds publics : la Commission anti-corruption épingle le ministre des Hydrocarbures », titre le quotidien national Les dépêches de Brazzaville selon qui  « Dans un rapport de la Commission anti-corruption, rendu public le 31 juillet à Brazzaville, le ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, est cité pour détournement de fonds dans deux affaires chiffrées à plus de 2 milliards FCFA »

Selon ce quotidien, ces deux affaires sont relatives à la construction du siège de l’Organisation des pays africains producteurs de pétrole(APO) pour plus d’un milliard FCFA et la formation du personnel estimée à 1,7 milliard FCFA.

L’hebdomadaire La griffe, lui, annonce la menace de grève brandie par l’intersyndicale du CHU-B qui déplore la gestion opaque de cette structure par l’actuel directeur par intérim.

« Le DG du CHU-B et les syndicalistes exportent leur querelles au parquet », note  L’hebdomadaire Le Patriote avant de souligner que  « le climat social se dégrade chaque jour au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. »

« Dans cet hôpital plus que jamais à l’agonie où les multiples revendications syndicales se mêlent aux sautes d’humeur qui ont frôlé l’émeute (…), le DG qui estime avoir été diffamé par les syndicalistes, a saisi la justice. »

Pour sa part, La griffe souligne que « dans une déclaration rendue publique à Brazzaville, l’intersyndicale du CHU-B met à nu la mauvaise gestion de cette structure par son directeur actuel qui a pour conséquence plusieurs mois de salaires impayés et exige son départ. »

Sur un tout autre plan,  le quotidien Les dépêches de Brazzaville se fait l’écho des relations entre le Congo et le Maroc et, sous le titre « Congo/Maroc : la fête du trône placée sous le signe du renforcement des liens de coopération »,  relève qu’ « à l’occasion de la célébration, le 30 juillet des dix neuf ans du Roi Mohammed VI au trône, le chargé d’affaire du Royaume du Maroc au Congo a annoncé l’ouverture à Brazzaville, dans un proche avenir, de locaux du Royaume chérifien à Brazzaville. ».

Les journaux La griffe et Epanza Makita reviennent, eux, sur l’accord financier entre le Fonds monétaire international (FMI) et le Congo) et annoncent que « le Congo est réapparu dans l’agenda du Conseil d’administration du FMI, c’est finalement le 3 août que sera examinée la situation du pays. »

Congo : 27,96% de taux de réussite au baccalauréat général

21.442 candidats sur un total de 76 667 ont été déclarés admis au baccalauréat général session juin 2018, soit un taux de réussite de 27,96%, selon les résultats officiels rendus publics mardi à Brazzaville par le ministère de l’Enseignement primaire et secondaire.Selon le directeur de la direction des examens et concours(DEC), Pierre Mayala, il y a eu une légère amélioration des résultats du Bac par rapport à l’année dernière où 22.338 candidats avaient décroché le diplôme sur un total de plus de 80000, soit 27,73% de taux de réussite.

M. Mayala a révélé que la moyenne la plus forte du baccalauréat de cette année était de 16,04 sur 20.

Congo : le désarmement des miliciens ninjas débute 7 août (officiel)

Le désarment des miliciens Nsiloulou de l’ex chef rebelle, Frédéric Bintsamou (Pasteur Ntumi), va débuter le 7 août 2018 pour prendre fin le 25 du même mois, a annoncé, mardi à Brazzaville, Séraphin Ondélé.Selon le président de la commission ad ‘hoc mixte paritaire qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, cette opération se déroulera dans plusieurs centres dans le département du pool dont Kinkala, Mindouli, kindamba, Mayama, Vinza, NgomaTsé-tsé, Kindamaba –Ngouédi.

Sur la ligne du Chemin de Fer Congo Océan, les localités choisies sont Matoumbou, Kibouéndé, Loulombo, Kinkembo, Kimbedi et Missafou.

La rencontre avec les journalistes a donné lieu à la lecture d’un message du Révérend Pasteur Ntumi dans lequel l’ex-chef rebelle appelle tout ex-combattant « à se rendre dans le centre de collecte pour procéder à l’opération de ramassage sans qu’il soit inquiété, ni qu’il ne subisse une quelconque chasse aux sorcières de la part de qui que ce soit. »

Dans son message le Pasteur Ntumi prend en outre l’engament de poursuivre la sensibilisation pour cette opération jusqu’à sa sortie officielle dont la date n’a pas été précisée.

Le lancement de cette opération intervient trois jours après la levée du mandat d’arrêt contre le Révérend Pasteur Ntumi, par un arrêt de la cour d’appel de Brazzaville en date du 27 juillet 2018.

Après le 25 août, date prévue pour la fin de l’opération du ramassage d’armes , le cap sera mis sur l’intensification de la normalisation de la vie dans le département du Pool.

Drame, prison et justice au menu de la presse congolaise

La polémique suscitée par la mort dans un commissariat de Brazzaville de treize jeunes, la demande par l’ONU de la libération d’André Okombi Salissa, un candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016 emprisonné depuis le 10 février 2017, et la levée du mandat d’arrêt contre l’ex chef rebelle Frédéric Bintsamou font ce mardi les choux gras de la presse congolaise.« Drame de 13 treize jeunes morts dans un commissariat à Chaconna au quartier Mpila : crime ou simple bavure policière ? », s’interroge l’hebdomadaire Sel-Piment qui est allé recueillir le témoignage des  parents des victimes lesquels parlent de  « crime » dans la mesure où « certains corps portent des traces de torture et d’autres ont des crânes fracturés. »

Sur la même affaire dite « Drame de Chaconna », un autre hebdomadaire, Epanza Makita, se fait l’écho de l’indignation de quelques Congolais après les sorties du porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, et du procureur de la République, Oko Gakala.

« Depuis le passage du ministre Thierry Moungalla sur les antennes d’une radio internationale au sujet de l’incident du commissariat de Chaconna de Mpila, suivi de l’interpellation du ministre Raymond Zéphirin Mboulou à l’Assemblée nationale, les voix ne cessent de s’élever pour exiger son départ du gouvernement Mouamba II et de celui du procureur de la République », écrit l’hebdomadaire qui n’hésite pas à parler de « mensonges » faits au peuple.

Pour sa part, l’hebdomadaire Manager Horizon met en exergue l’embarras du gouvernement congolais sur ce drame et déplore le silence de l’opposition. Ce faisant, il lance cette interrogation : « Où sont-ils les guignols de l’opposition congolaise sur l’affaire de 13 morts au poste de sécurité publique de Chaconna ? »

Cet hebdomadaire s’intéresse en outre à André Okombi Salissa, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, et il écrit à ce propos : « l’ONU demande la libération immédiate et l’indemnisation de André Okombi Salissa, détenu arbitrairement en prison depuis le 10 février 2017 ».

Sur un ton plus gai, le quotidien Les dépêches de Brazzaville annonce la levée du mandat d’arrêt contre le chef de la milice Ninjas Nsiloulou émis
par le gouvernement, suite aux exactions commises par ses éléments le 4 avril 2016 après la publication des résultats de la présidentielle de
mars 2016 remportée par Sassou N’Guesso.

Ce quotidien fait également un clin d’œil à l’université Marien N’gouabi dont cinquante de ses enseignants ont été promus au CAMES.

Mort de 13 jeunes congolais : le drame s’est produit dans un commissariat (ministre)

Le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, a avoué que contrairement à la thèse avancée jusqu’ici la mort de treize jeunes garçons survenue dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier a bien eu lieu dans un commissariat de police de Brazzaville.Interpellé, jeudi, par un député, le ministre a indiqué que tout est parti, d’une interpellation d’une vingtaine de jeunes surpris en train de semer le désordre le désordre mettre au quartier Nkombo (9 ème arrondissement au nord de Brazzaville), après le décès tragique d’un des leurs.

« Treize d’entre eux seront placés en garde à vue au commissariat de Chaconna (Mpila), mais dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier ils y trouveront la mort», a indiqué le ministre sans donner de précision sur les circonstances de ce drame.

Cet aveu du ministre remet en cause les propos tenus par le procureur de la République, Oko Gakala, qui au cours d’un point de presse avait soutenu que « la mort de ces jeunes était due aux affrontements qui avaient lieu entre deux écurie des jeunes dénommés +Bébés –noirs+».

Dans tous les cas, a assuré le ministre de l’Intérieur, l’enquête  suivra son cours pour élucider les circonstances de cette tragédie.

Le DG de l’OMS prêt à renforcer la bonne gouvernance sanitaire au Congo

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est engagé, vendredi à Brazzaville, à renforcer la bonne gouvernance et le leadership en matière de santé en République du Congo.Le directeur général de l’OMS qui s’exprimait au sortir d’une  rencontre avec quelques membres du gouvernement congolais sous la houlette du vice Premier ministre congolais, Firmin Ayessa, a insisté sur la nécessité d’avoir « une bonne gestion des ressources humaines de la santé au double plan qualitatif et quantitatif ».

Parlant du cas congolais, il a mis l’accent sur une bonne formation du personnel sanitaire.

Par ailleurs, Dr Ghebreyesus a eu des entretiens avec la première Dame du Congo, Antoinette Sassou N’guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance.

Le directeur général de l’OMS qui achève ce vendredi un séjour de 72h au Congo a en outre fait un don de matériel de santé au centre drépanocytaire qui porte le nom de la première Dame congolaise et à une autre structure de santé publique.

De nationalité éthiopienne et ancien ministre de la Santé et des Affaires étrangères, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a été élu directeur général de l’OMS en mai 2017.

Il est le deuxième dirigeant de l’OMS à visiter le Congo après Margaret Chan en 2006.

4000 personnes affectées par l’hépatite virale au Congo (Oms)

Au total, 4000 personnes sont affectées par l’hépatite virale au Congo, a révélé mercredi à Brazzaville, le point focal régional en charge des hépatites à l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Dr Olufun-milayo Lesi.« Cette campagne organisée par le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique (Oms/Afro) au Congo vise, entre autres, d’informer et d’inciter la population au dépistage précoce en vue de se faire traiter contre cette maladie négligée qui cause de nombreux décès en Afrique. Au Congo, la maladie affecte 4000 personnes », a indiqué Dr Olufun-milayo Lesi.

Elle s’exprimait au lancement d’une campagne de dépistage de l’hépatite virale.

Devant l’ampleur de la maladie, le point focal régional en charge des hépatites à l’Oms/Afro a appelé les responsables sanitaires du Congo à mettre en place une structure dédiée à la lutte contre l’hépatite virale.

La campagne de dépistage des hépatites virales est organisée par l’Oms/afro du 26 au 27 juillet 2018, en prélude à la journée mondiale de lutte contre l’hépatite qui sera célébrée le 28 courant.

Le DG de l’OMS attendu à Brazzaville cet après-midi

Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Terdos Adhanom Ghebreyesus, est attendue ce mercredi après-midi à Brazzaville pour une visite de travail de 72 heures au Congo durant laquelle il sera reçu en audience par le président Denis Sassou N’Guesso.Selon la représentation de l’OMS au Congo, Dr Ghebreyesus foulera le sol congolais à 15h30 locales et sera accueilli par le ministre congolais de la Santé et de la Population, Lydia Mikolo.

En dehors de ses entretiens avec le président Denis Sassou N’Guesso et de plusieurs autres autorités congolaises,  le directeur général de l’OMS signera des accords de collaboration avec des départements ministériels congolais et visitera plusieurs structures de santé à Brazzaville.

Le séjour au Congo du Dr Ghebreyesus prendra samedi au terme d’une conférence de presse.

Migration, drame et médias à la une de la presse congolaise

Les demandeurs d’asile au Congo, un drame dans un commissariat qui aurait fait 14 morts et lancement des émissions de la Voix de l’Amérique au Congo sont les principaux sujets traités ce mercredi par la presse congolaise. »Réfugiés : près de 60.000 demandeurs d’asile frappent à porte du Congo », titre le bihebdomadaire La semaine africaine, citant la représentation du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés

L’annonce dans ce sens a été faite le 19 juillet devant les députés au cours d’une journée de sensibilisation sur le droit humanitaire et la protection internationale », rappelle La semaine africaine avant de préciser que ces réfugiés sont des ressortissants de la RD Congo, du Rwanda et de la RCA.

Pour sa part, l’hebdomadaire Le Nouveau Regard se fait l’écho d’un drame survenu dans un commissariat de police à Brazzaville au quartier Mpila et qui aurait fait 14 morts. Parlant du même sujet, le quotidien Les dépêches de Brazzaville informe que le procureur de la République, au cours d’un point de presse donné lundi, a précisé qu’il s’était agi d’affrontements entre deux groupes de bandits.

Tout en reconnaissant sans aucune précision qu’il y a eu des morts, le procureur s’est borné à annoncer l’ouverture d’une enquête en vue d’élucider les causes et les circonstances de ce drame.

Ce même quotidien, sur un tout autre sujet, annonce le début des émissions de la  » Voix de l ‘Amérique » au Congo, une opération lancée par Amanda Bennet, la directrice de la radio internationale, lors d’une cérémonie organisée le 24 juillet.

Congo : vers une hausse des ressources budgétaires en 2019 (gouvernement)

Les ressources budgétaires du Congo, boostées par la vente des produits pétroliers qui avoisinerait les 57,5% de la production, devraient s’établir en 2019 à 2 077 milliards 900 millions de FCFA, soit une hausse de 29,7% par rapport aux projections de 2018 estimées à 1602 milliards 600 millions de FCFA, a déclaré le ministre congolais des Finances et du Budget.Calixte Ganongo faisait une communication sur le cadre budgétaire à moyen terme 2019-2021, lors d’une réunion du gouvernement dont les conclusions ont a été rendues publiques mardi à Brazzaville.

Parlant des projections des ressources et des dépenses budgétaires pour la période 2019-2021, le ministre a souligné « Les ressources budgétaires évolueraient en dents de scie à un rythme annuel moyen de -2,7%. Elles s’établiraient à 2 077 milliards 900 millions de FCFA en 2019, en hausse de 29,7% par rapport aux réalisations de 2018. Cette projection repose sur la progression attendue des ventes des cargaisons (57,5%) ».

« En 2020, ces recettes se replieraient à 2 022 milliards 900 millions de FCFA et à 1 965 milliards 500 millions de FCFA en 2021», a expliqué M. Ganongo.

Faisant le point de l’exécution au premier trimestre du budget 2018 et de son estimation à fin décembre 2018, le ministre a rappelé que les ressources budgétaires prévues pour une enveloppe de 1 602 milliards 600 millions de francs FCFA ont été mobilisées à hauteur de 291 milliards de francs FCFA au 31 mars 2018, soit 18,2% des prévisions.

Avec la persistance de la mauvaise conjoncture économique dans le secteur non pétrolier, le taux de mobilisation des ressources budgétaires à fin décembre 2018 pourrait se situer à un niveau bas, c’est-à-dire autour de 1 164 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 72,6%.

Ces ressources seraient principalement tirées par les impôts et taxes pour 575 milliards 200 millions de FCFA, suivies des recettes pétrolières pour 448 milliards de FCFA.

Les dépenses du budget de l’Etat, par contre, se sont établies à 268 milliards de francs CFA au premier trimestre 2018 pour une prévision annuelle de 1 383 milliards 600 millions de FCFA, soit un taux de réalisation de 19,4%.

Au regard de la tendance d’exécution au 31 mars 2018, ces dépenses sont estimées à fin décembre à 1 072 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution probable de 77,5%.

En 2018, les ressources de trésorerie baisseraient de 68,5% à 200 milliards 200 millions de FCFA contre 635 milliards de FCFA en 2017. Tandis que les charges de trésorerie augmenteraient de 157,8% à 979 milliards 100 millions de FCFA en 2018 contre 379 milliards 800 millions de FCFA en 2017. Ainsi, il en résulterait un gap de financement à fin 2018 de 559 milliards 900 millions de FCFA.

Il a rappelé que le cadre budgétaire à moyen terme 2019-2021 s’inscrit dans le processus d’ajustement budgétaire à court et moyen termes amorcé en 2018 par le gouvernement et du vaste chantier de réformes de finances publiques entrepris par le ministère des Finances et du budget, visant à élaborer un document de stratégie et un plan d’action pour la période 2018-2022.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta en visite de travail au Congo

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est arrivé, lundi soir à Brazzaville, pour une visite de travail de 48 heures, dont le but est de raffermir les relations bilatérales entre le Congo et le Mali.Il a été accueilli à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Après un bref entretien au salon d’honneur de l’aéroport international de Maya-maya, le président malien a eu droit à un bain de foule de la colonie malienne du Congo. Un accueil qui a prouvé les liens de fraternité et d’amitié qui existent entre les peuples congolais et malien, tant la mobilisation était grandiose.

Selon le protocole national congolais, le président Boubacar Keita s’adressera à la communauté malienne vivant au Congo, quelques heures après son arrivée au palais des congrès de Brazzaville qui a déjà été pris d’assaut depuis le début de l’après-midi.

Le président malien a préféré de ne pas s’exprimer devant la presse à son arrivée.  

Au menu de sa visite, des entretiens avec son homologue congolais, avant de regagner son pays le 24 juillet 2018.

Le Congo se dote d’un nouveau plan directeur sur la recherche agricole

Le gouvernement congolais, bénéficiant du concours de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO), s’est doté d’un nouveau plan directeur dont l’objectif est d’améliorer la productivité agricole, agro-sylvo-pastorales, halieutiques et le niveau de vie de la population congolaise, rapporte un communiqué de la représentation de l’organisation onusienne basée à Brazzaville.Selon le communiqué reçu vendredi à APA, le nouveau plan directeur va notamment permettre de remédier à la faible performance de l’agriculture au Congo, tout comme il favorisera la mise en œuvre de nouveaux programmes et  fournira au système national de la recherche agricole des ressources humaines de haut niveau.

Le nouveau plan s’articule autour de cinq axes d’intervention comportant trente-cinq thématiques dont vingt-cinq concernent le développement des technologies et d’innovations, la socio-économie des filières. Les dix autres thématiques portent sur les aspects institutionnels.

Conçu comme un processus à long terme dont l’aboutissement est fixé à l’horizon 2030, le document envisage le renforcement de la gouvernance et la performance organisationnelle du Système national de la recherche agricole(SNRA) au Congo et l’amélioration de la gestion des ressources naturelles dans un contexte de changement climatique.

Le dernier plan directeur sur la recherche agricole au Congo date de l’année 1996 et avait été également conçu toujours avec de la FAO/Congo.

Kabila, Mandela et CIRGL en vedette dans la presse congolaise

Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo (RDC), qui promet de respecter la constitution, les préparatifs de la réunion des chefs d’Etat et gouvernement de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) et la célébration du centenaire de l’icône de la lutte contre l’apartheid Nelson Mandela font la une des journaux congolais parus ce vendredi.« RD Congo : Joseph Kabila continue de laisser planer le suspense » titre l’hebdomadaire Emmanuel, selon qui « les fils et filles de la RDC avaient retenu leur souffle et avaient le cœur suspendu pour attendre le discours de leur président hier, mais Kabila a laissé son peuple dans l’expectative se contentant au sujet de son troisième mandat en disant qu’il respecterait la constitution. »

Sous le titre « RDC : Joseph Kabila Kabange promet de respecter la constitution », Les Dépêches de Brazzaville affirment que  « Joseph Kabila a confirmé la tenue de l’élection présidentielle en décembre prochain et réaffirmé son engagement de respecter la constitution de son pays ». Pour sa part, le bihebdomadaire La Semaine africaine écrit : «Kabila rassure son peuple que la constitution en cours (n’ayant jamais été violée) sera respectée et met en garde ses opposants contre la prise d’otages dans le pays ».

Sous un tout autre sujet, le quotidien Les dépêches de Brazzaville annonce la tenue à Brazzaville d’une réunion des coordonnateurs nationaux de la CIRGL qui préparent le sommet des chefs d’Etat et gouvernements de cette organisation sous-régionale, prévue sauf changement demain, samedi,  dans la capitale congolaise.

« Brazzaville : les questions diplomatiques et humanitaires au cœur de la réunion de la CIRGL », titre à ce propos l’unique quotidien du pays avant d’ajouter que les coordonnateurs nationaux de la CIRGL feront à l’occasion « le point de la réunion tenue en juin dernier à Kinshasa (RDC), évalueront la mise en œuvre des recommandations et plancheront sur la restructuration du secrétariat de l’organisation. »

La semaine africaine se fait, elle, l’écho de la célébration, mercredi dernier, du centenaire de Nelson Mandela et écrit : « L’icône anti-apartheid, Nelson Mandela, aurait totalisé 100 ans le 18 juillet 2018. Sa mémoire a été honorée mercredi dernier par toute l’Afrique du Sud et par les grandes figures de la politique internationale, comme l’ancien président américain Barack Obama. Tous ont voulu établir le bilan de son action en faveur de l’humanité en général et de ses compatriotes en particulier ».

Economie, lutte contre la corruption et coopération en vedette dans la presse congolaise

Le Congo qui table pour cette année sur une croissance économique de 1,9%, un ancien ministre placé en garde à vue dans le cadre de la lutte contre la corruption, la signature en septembre d’une convention de développement de la zone économique spéciale entre la Chine et le Congo sont les sujets traités principalement ce jeudi par la presse congolaise.« Congo-Economie : croissance attendue de 1,9% cette année » titre le bihebdomadaire La Semaine Africaine, selon qui « Le Conseil national du crédit, réuni le 12 juillet dernier à Brazzaville table sur taux de croissance du PIB réel de 1,9% cette année contre une récession de 2,6 enregistré en 2017. Cette projection est soutenue par le dynamisme attendu du secteur pétrolier (+12,3%), ce malgré le recul des activités dans le secteur hors pétrole (-4,6%) ».

Quant à l’hebdomadaire Le Nouveau Regard, il titre : « Un éléphant respire déjà le chaud et le froid : Enfin Rigobert Maboundou (ex ministre de l’Agriculture et de l’Elevage) a été placé en garde à vue à la DGST ».

A en croire l’hebdomadaire, l’admission de Maboundou à la Direction générale de la surveillance du
territoire(DGST) proviendrait de sa « gestion opaque de 114 milliards de FCFA entre janvier 2008 à mars 2016 au niveau du département qu’il avait en charge ».

Sur un tout plan, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville s’intéresse à la  coopération Chine –Congo et annonce la signature en septembre prochain d’une Convention de développement de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

« Cette Convention sera signée par les autorités des deux Etats au plus haut niveau en marge du sommet des chefs d’Etat d’Afrique et de Chine qui va se tenir dans deux mois », précise le quotidien national.

Conférence ministérielle de la CIRGL samedi à Brazzaville

Une conférence des ministres des Etat membres de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) se tiendra samedi à Brazzaville, a-t-on appris mercredi auprès d’une source diplomatique basée dans la capitale congolaise.Selon la source, c’est dans ce cadre que le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, a bouclé une visite de travail au siège de la CIRGL à Bujumbura (Burundi).

Durant cette visite effectuée en tant qu’émissaire du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, par ailleurs président en exercice de cette organisation sous-régionale, Gakosso a rencontré le personnel de la CIRGL et été reçu en audience par le président Pierre Nkurunziza.

Dans ses différents déplacements, le ministre congolais des  Affaires étrangères a prôné la paix, soulignant qu’elle est  «la condition sine qua non pour aller au développement » en Afrique, notamment dans la région des Grands lacs.

Il a également fait part de la volonté de son pays de profiter de la tenue de la conférence des ministres de la CIRGL pour redonner un nouveau souffle à l’organisation sous-régionale.

Korotoumou Ouattara, nouvelle représentante de la BM au Congo

La nouvelle Représentante résidente de la Banque mondiale pour la République du Congo, l’Ivoirienne Korotoumou Ouattara a pris officiellement ses fonctions lundi à Brazzaville, a appris APA auprès de l’institution de Bretton Woods.La nouvelle représentante de la Banque Mondiale au Congo était avant sa nomination à ce poste, Économiste principale du secteur financier en Asie du Sud au sein du département Finance, Compétitivité et Innovation (FCI) de la Banque mondiale.

En tant qu’économiste principale, d’abord en Afrique puis en Asie du Sud, Koro Ouattara s’occupait essentiellement des questions de développement du secteur privé, du climat des investissements, de l’inclusion financière y compris la microfinance, le financement du monde rural, des petites et moyennes entreprises ainsi que des assurances, des retraites et pensions et du financement de l’habitat.

Au poste de point focal pour le Niger, le Bhutan, le Sri Lanka et le Bangladesh, Koro Ouattara a contribué à faire avancer le dialogue avec les autorités et à élargir le portefeuille des activités de la Banque.

Son expérience sera certainement capitalisée dans le contexte de la République du Congo, dont le Plan national de développement (PND) 2018-2022 en cours de finalisation considère la diversification économique comme pilier essentiel, de même que son corollaire de financement.

Koro Ouattara a rejoint le Groupe de la Banque mondiale en 1998 en tant qu’Economiste du secteur financier dans la Région Afrique. Elle était auparavant chercheuse à l’Université d’Etat d’Ohio (Etats Unis) où elle a obtenu le doctorat en économie du développement.

Elle remplace à ce poste Djibrilla Adamou Issa qui a regagné Washington pour assumer d’autres fonctions en rapport avec le Moyen-Orient au sein de la Banque mondiale.

Politique, corruption et santé en vedette dans la presse congolaise

Le débat sur la suppression des partis politiques au Congo, les protégés du pouvoir qui ne sont pas sanctionnés pour corruption et le Maroc qui est prêt à moderniser le centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville sont les principaux sujets traités ce vendredi par la presse congolaise.« Débat sur la suppression des partis politiques au Congo » titre l’hebdomadaire Le Nouveau regard qui relayant l’analyse du politicien universitaire, Marion Michel Madzimba Ehouango, note que « ce fait est l’orientation de tous les partis politiques au Congo vers la social-démocratie».  Sur le même débat, un autre hebdomadaire, La Griffe, renseigne que le chef de l’opposition, Tsaty Mabiala, s’en prend aux « opposants à double carapace en les sommant de faire un seul choix entre le pouvoir et l’opposition ».

La Griffe, abordant un  tout autre sujet, titre : «Le pouvoir lutte contre la corruption mais ne sanctionne pas.» A en croire le confrère « le mot d’ordre donné par le chef de l’Etat d’interpeller tous les cadres soupçonnés de dilapidation des fonds n’est pas suivi à la lettre et ce qui était un optimisme pour la bonne gouvernance de l’économie congolaise s’est transformé en idée de façade qui colle avec le laxisme. »

S’intéressant à la santé, le quotidien national Les dépêches de Brazzaville, sous le titre : « Le Maroc disposé à moderniser le CHU », écrit : « arrivée à Brazzaville pour un état des lieux du Centre hospitalier et universitaire(CHU) de Brazzaville, dans le cadre d’un partenariat en matière de santé, signé entre les deux pays, la mission médicale de l’hôpital international Cheik Zaid du Maroc, a exprimé, après expertise, sa volonté d’implanter une unité de chirurgie cardio-vasculaire au CHU.»

Ce quotidien parle également de la lutte contre la drépanocytose menée avec la Communauté scientifique africaine réunie en congrès à Brazzaville depuis hier.  L’occasion a été saisie pour remettre à la première Dame congolaise, Antoinette Sassou N’Guesso, un diplôme d’honneur pour ses efforts dans la lutte contre cette maladie.

Congo : lancement du projet d’assistance aux déplacés du Pool

Le projet d’assistance immédiate et multi sectorielle aux 45.000 personnes déplacées ou rapatriées du département du pool a été lancé à Mindouli (200 km de Brazzaville), au cours d’une cérémonie organisée mardi par l’ONG, française « Acted », en partenariat avec le gouvernement congolais.Ce projet dont la mise en œuvre a débuté en avril 2018 et va se poursuivre en mars 2019, a bénéficié d’un financement de 1.300.000 dollars (environ 724.022.000 FCFA), fourni par le gouvernement américain à travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

« Aujourd’hui c’est le lancement officiel de ce projet qui est financé par notre bailleur américain USAID qui va nous permettre de couvrir les besoins de 9.000 ménages ce qui équivaut à 45.000 personnes. C’est un projet de distribution, mais il ya également certains éléments de relèvement avec des ouvrages d’eau potable, l’hygiène et l’assainissement », a déclaré le représentant de l’ONG Acted au Congo, Manuel Galéa.

Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo,Todd P. Haskell, a réitéré l’engament de son pays à « aider le gouvernement congolais pour le développement de ce département, le retour de la sécurité et la paix définitive ».

Tout en appelant les partenaires à se joindre « aux efforts entrepris » par le gouvernement et les USA, le ministre congolais des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzongo, a affirmé que « Les besoins les plus urgents dans le département du pool qui retrouve petit à petit la paix après la signature des accords de cessez-le-feu sont liés à la sécurité alimentaire, la nutrition, l’amélioration des conditions de vie et l’accès aux services de santé de base ».

Santé, justice et développement à la une de la presse congolaise

Le Congrès africain sur l’hématologie qui s’ouvre demain à Brazzaville, l’arrestation de trois syndicalistes du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) et la validation en conseil de cabinet du Plan national de développement 2018-2022 sont les principaux sujets traités ce mercredi par la presse congolaise« Santé publique : Brazzaville va abriter un congrès sur l’hématologie», titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville  qui souligne que « La Fondation Congo assistance que dirige la première Dame du Congo Antoinette Sassou N’Guesso, organise, du 12 au 14 juillet, un congrès sur l’hématologie en vue d’évaluer les avancées marquées par l’Afrique dans l’organisation des réunions scientifiques sur la pandémie et les performances des acteurs impliqués dans la lutte contre celle-ci».

« Cette retrouvaille, ajoute le quotidien national, va regrouper les scientifiques des pays francophones et anglophones du continent.»

Dans le même volet santé, Les Dépêches de Brazzaville parlent de la guerre contre les faux médicaments menée par le ministère de la Santé et la police qui a procédé à la fermeture des dépôts pharmaceutiques de fortune à Brazzaville.  Le quotidien national mentionne aussi la visite de travail à Brazzaville du Secrétaire général de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC), le Dr Manuel Obiang Ada.

Quant à Polélé-Polélé, il titre : « CFCO : trois syndicalistes incarcérés au Commissariat central de Pointe-Noire ». Selon l’hebdomadaire,  « ces cheminots auraient protesté contre la spoliation des logements du CFCF (Chemin de fer Congo océan) par le ministre de l’Intérieur, Zéphirin Mboulou. »

L’hebdomadaire Epanza Makita, faisant un gros plan sur l’adoption du PND (Plan national de développement) 2018-2022 par le gouvernement, souligne que « ce document de cinq cents pages dont les grands axes sont le capital humain et la diversification de l’économie à travers l’agriculture, a été approuvé le 6 juillet dernier par les membres du gouvernement en conseil de cabinet et sera soumis en conseil des ministres et au parlement pour adoption.»

BM : le nouveau vice-président pour la Région Afrique en fonction

Hafez Ghanem, nouveau vice-président pour la Région Afrique de la Banque mondiale, a pris fonction, remplaçant officiellement le Sénégalais, Makhtar Diop, annonce la représentation de l’institution financière à Brazzaville dans un communiqué reçu lundi à APA.«M. Hafez Ghanem, expert du développement ayant à son actif plus de trente années d’expérience, a pris ses nouvelles fonctions le 1er juillet. Il sera responsable d’un portefeuille régional de plus de 600 projets, pour un engagement total supérieur à 71 milliards de dollars », indique le communiqué, soulignant au passage que le prédécesseur de M. Ghanem a été nommé vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures.

Sous la houlette du nouveau vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, l’institution financière, assure le communiqué, continuera « à promouvoir (dans le continent) une croissance inclusive et réduire la pauvreté en finançant des projets visant à valoriser le capital humain, encourager le développement du secteur privé, accroître la productivité agricole, améliorer l’accès aux infrastructures, renforcer la résilience au changement climatique et promouvoir l’intégration régionale ».

« Une importance particulière sera accordée aux programmes et projets offrant des opportunités d’emploi aux jeunes et promouvant l’égalité entre les sexes », souligne le communiqué, précisant que « La Banque mondiale intensifiera également son action en faveur des pays fragiles ou en conflit ».

De nationalité franco-égyptienne, Hafez Ghanem qui a déjà travaillé  dans plus de trente pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie centrale, du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Asie du Sud-Est, a notamment occupé les fonctions de vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Brazzaville et Bruxelles signent un mémorandum d’entente

Le Congo et la Belgique ont signé un mémorandum d’entente en vue de renforcer et de consolider leurs relations d’amitié et de coopération, a annoncé samedi à APA le service de la communication du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger.«Le document a été signé à Bruxelles en Belgique lors de la visite  de travail qu’a effectuée  le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso  du 5 au 6 juillet 2018.

Ce mémorandum a été paraphé, côté belge par Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et européennes, et côté congolais par Jean Claude Gakosso », renseigne notre source.

S’exprimant à cette occasion, le vice-premier ministre belge  qui s’est dit « heureux d’avoir signé cet accord sur le renforcement des consultations bilatérales », a souligné  que « ce document permettra de multiplier les contacts politiques qui permettront d’aborder un certain nombre d’autres sujets, dont les relations économiques et les investissements que les entreprises belges entendent réaliser au Congo Brazzaville ».

Le mémorandum d’entente, prévoit des consultations politiques régulières entre les responsables des ministères des Affaires étrangères des deux pays afin d’échanger leurs opinions sur les rapports bilatéraux, les questions internationales et toutes autres questions d’intérêt commun. Il apporte tout concours possible au développement et à l’élargissement des relations bilatérales, d’amitié et de coopération Brazzaville et Bruxelles.

Il permettra aussi aux diplomates des deux pays, lors de leurs consultations futures, d’aborder les questions d’actualité du continent africain, de l’Europe et du monde, notamment l’approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale, la gouvernance des océans et la protection de l’environnement.

Cet accord permettra aux diplomates de Brazzaville et de Bruxelles  dans le futur de traiter des questions de coopération internationale dans le domaine du renforcement de la paix et de la sécurité internationale, ainsi que de la lutte contre le terrorisme.

 La signature de ce mémorandum fait suite aux accords de coopération dans le domaine des tranports signés entre le Congo et la Belgique le 12 juin 2018 à Bruxelles.

L’UE appelle au respect du calendrier électoral en RDC

L’Union Européenne suit de prés le processus électoral en République démocratique du Congo et ainsi elle appelle les autorités de ce pays à veiller au respect de la date de l’élection présidentielle du 23 décembre prochain, a déclaré à Brazzaville Koen Vervarke.« S’agissant du processus électoral en RDC, l’Union Européenne tient à ce que les autorités de la RDC respectent leur engagement à organiser les élections pacifiques, générales avant la fin de l’année 2018» , notamment a déclaré l’envoyé spécial de l’UE auprès des pays de la Conférence sur la région des Grands Lacs(CIRGL).

Selon Koen Vervarke qui sortait d’une audience avec le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, « l’UE continuera à concentrer son attention sur la RDC et le processus électoral dans ce pays (la RDC)».

Parlant de son entrevue avec le chef de l’Etat congolais, par ailleurs président en exercice de la CIRGL, M. Vervarke a dit avoir échangé avec son interlocuteur sur la situation en RDC et en Centrafrique.  A ce propos il a « salué l’engagement du président Sassou N’Guesso, en tant que président en exercice de la CIRGL, pour ses efforts pour la paix et la stabilité dans ces deux pays ».

« En RCA, nous travaillons ensemble pour mettre fin aux groupes armés et rétablir l’autorité de l’Etat et en RDC pour le respect du calendrier électoral», a précisé Koen Vervaeke qui séjourne à Brazzaville à la faveur de l’inauguration du nouveau siège de l’UA dans la capitale congolaise.

20 milliards f cfa de l’UE pour réaménager le port de Pointe-Noire

Le directeur général de l’Union Européenne(UE) pour l’Afrique, Koen Vervaecke a annoncé, jeudi à Brazzaville, la signature imminente d’une subvention entre de l’UE et le Congo pour le réaménagement du port autonome de Pointe-Noire dont le coût est estimé à 20 milliards f cfa.Faisant le point sur l’évolution du portefeuille de la coopération entre le Congo et l’Union Européenne lors de l’inauguration du nouveau siège de l’UE, Mkoen Vervaecke a déclaré : « Je vous annonce la signature imminente de la subvention de 20 milliards f cfa au profit du port autonome de Pointe-Noire (PAPN), notamment pour la construction de son nouveau port de pêche artisanale.»

Le diplomate a aussi profité de cette occasion pour annoncer un financement de 21 milliards f cfa pour promouvoir le développement local au Congo.

L’UE inaugure son nouveau siège à Brazzaville

Le nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne (UE) construit sur fonds propres pour un coût de 2,5 milliards f cfa a été inauguré, jeudi à Brazzaville, par le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, en présence du directeur général de l’UE pour l’Afrique, Koen Vervaecke.« Cet ouvrage est construit sur une superficie totale de 2,797 m2. Il est doté d’un bâtiment de 1295 m2 qui abrite 28 bureaux, dont deux salles de réunions, une cafétéria, une salle de conférence, une grande et une petite terrasses, un patio et un parking », a indiqué l’ambassadeur représentante de l’Union Européenne au Congo, Mme Saskia De Lang.

Lancés le 16 mai 2016, les travaux de ce nouveau siège de l’UE à Brazzaville ont été réalisés sous la supervision technique de l’entreprise COEM et ont mobilisé près de 80 ouvriers.

Intervenant au nom du gouvernement congolais, le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Ange Wlifred Bilinga a salué les bonnes relations de coopération entre le Congo et l’UE, les qualifiant « d’exemplaires ».

« Je souhaite que l’inauguration du nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne au Congo puisse traduire la volonté de l’union d’aller de l’avant dans la restructuration de son partenariat avec notre pays, notamment la négociation des Accords de Partenariat Economique (APE) », a dit le ministre de la Justice.

L’UA, politique et justice au menu de la presse congolaise

Le 31ème sommet de l’Union Africaine(UA) de Nouakchott (Mauritanie), le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) et la libération sans jugement du journaliste Ghys Fortuné Dombé-Bemba sont au menu de la presse congolaise de ce mercredi.« Clôture du 31ème sommet de l’Union africaine à Nouakchott (Mauritanie) : les chefs d’Etat déterminés à rendre autonome leur organisation », titre le bihebdomadaire La semaine Africaine, qui écrit que ce sommet a eu le mérite de « permettre aux chefs d’Etat de plancher sur les défis majeurs liés au fonctionnement de leur organisation avec en prime ses réformes institutionnelles et son autonomie financière ».

Les dépêches de Brazzaville met l’accent sur la candidature de la Rwandaise  Louise Mushkiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie(OIF) et titre : « OIF : Louise Mushikiwabo « élue » de l’Afrique ».

Selon le journal, en marge de la 31ème conférence ordinaire des chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenue à Nouakchott les 1 et 2 juillet 2018, l’unanimité des dirigeants s’est formée autour de la candidature de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, à la tête de l’OIF.

Epanza Makita parle de politique et met en exergue la guerre de positionnement au sein du MCDDI (mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral), où deux  membres, à savoir Landry Kolélas (héritier de son père Bernard Kolélas Bakana) et Hellot Mampouya ancien membre de du MCDD qui fondé la DRD (Dynamique pour la République et la Démocratie) sont en guerre contre les pro-Guy Brice Parfait Kolélas.

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville aborde aussi le volet justice et annonce la libération sans jugement du journaliste Ghys Fortuné Dombé-Bemba, incarcéré à la maison d’arrêt de Brazzaville depuis le 11 janvier 2017 pour complicité avec le chef rebelle du Pasteur Ntoumi pour atteinte à la sûreté de l’Etat.

Ce quotidien signale que « ce journaliste a passé dix-huit mois environ en détention à la maison d’arrêt  et de correction de Brazzaville. »

L’hebdomadaire Epanza Makita souligne que « le nœud se desserre avec la libération des ninjas nsiloulou et tous ceux qui avaient été détenu en relation avec +l’Affaire du pool+, mais le pasteur Ntoumi est toujours en prison « debout » en forêt. »

Menace de grève du personnel de l’Université Marien Ngouabi

Le personnel de l’Université Marien Ngouabi, regroupé au sein d’une intersyndicale, projette d’aller en
grève si le gouvernement ne respecte pas ses engagements dont le paiement des salaires, rapporte un communiqué reçu à APA ce mardi.« Les travailleurs de l’Université Marien Ngouabi totalisent près de six mois de salaires impayés au titre de l’année académique 2017-2018 », indique le communiqué avant de souligner que cette « situation n’arrange pas le bon fonctionnement» de l’établissement.

Outre le manque de salaire, le personnel de l’Université Marien Ngouabi se plaint de l’irrégularité du versement de la subvention de fonctionnement ainsi que le défaut de paiement des heures supplémentaires.

60 milliards de la BDEAC pour des projets au Cameroun et Guinée équatoriale

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a approuvée un financement de près de 60 milliards FCFA destiné à la réalisation de projets à caractère socio-économique au Cameroun et en Guinée équatoriale, annonce l’institution bancaire dans un communiqué reçu samedi à APA.Ce financement a été approuvé lors du Conseil d’administration de la BDEAC tenu le 28 juin à Brazzaville, souligne le communiqué avant de faire cette précision : « De ces 60 milliards F.CFA, environ 57 milliards FCFA reviendront au Cameroun qui mettra en œuvre des projets de construction des routes intégrateurs et un projet d’exploitation industrielle du cacao »

« Un peu plus de 3 milliards FCFA reviendront à la Guinée Equatoriale pour le financement des projets dans le secteur de l’éducation et celui de l’agro industriel », ajoute le communiqué.

« Ce financement, souligne-t-il, sera décaissé dès que ces pays auront réuni les conditions exigées par la BDEAC pour ce type de financement des projet».

Dirigée par l’Equato-guinéen Fortunato Ofa Mbo Nchama, la BDEAC est un instrument de développement économique qui couvre les six pays membres de la CEMAC : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

Ouverture à Brazzaville de la 1ère édition du salon du pagne africain

La première édition du salon du pagne africain axé sur le thème « Promouvoir la culture et la femme africaine à travers le pagne » s’est ouverte, vendredi à Brazzaville, avec la participation de créateurs et de stylistes de 15 pays d’Afrique.D’une durée de deux jours,  l’évènement qui a été ouvert officiellement en présence de la première Dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, prévoit notamment à son programme un défilé de mode, une soirée de gala ainsi qu’un concert en guise clôture.

« Cette première édition du salon du pagne africain est une manière de célébrer le pagne et de rendre hommage à nos artisans qui grâce à leur travail et leur créativité permet à notre culture de traverser le temps en réconciliant les générations »,  a déclaré, à l’ouverture du salon, Prisca Pamela Okemba, directrice de l’agence de communication événementielle ‘’La Fleur de Lys », initiatrice de la manifestation.

« Il s’agit aujourd’hui pour les Africains de promouvoir le pagne, sous un ciel nouveau et capable de susciter des vocations », a-t-elle ajouté, précisant que l’objectif majeur visé par « Fleur de  Lys » est de « créer une plateforme d’échanges, avec les producteurs, les distributeurs, les stylistes, les couturiers et les consommateurs du pagne».

Ainsi, le salon sera l’occasion « de découvrir les richesses de l’art africain et de promouvoir son émergence », a souligné Pamela Okemba avant d’insister sur la nécessité de « susciter une adhésion active des populations à l’utilisation du pagne dans leur port vestimentaire et le développement de l’entrepreneuriat ».

Avec le pagne, a-t-elle souligné, les jeunes peuvent y trouver matière à se lancer dans la création d’emplois, grâce « aux multiples activités » qu’offre sa commercialisation.

Après la coupure de ruban symbolisant l’ouverture officielle du salon la première Dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, a visité les différents stands de ce salon.

L’agence de communication événementielle « Fleur de Lys »  a été créée en 2013 par Prisca Pamela Okemba dans le but de promouvoir la culture
africaine.

Foot, justice et culture en vedette dans la presse congolaise

Le Mondial russe avec l’élimination du tenant du titre, l’Allemagne battue par la Corée du sud, la libération de plusieurs proches du Pasteur Ntumi et la première édition du pagne africain, prévue à Brazzaville du 29 au 30 juin à Brazzaville, font ce jeudi l’essentiel des unes de la presse congolaise.« Mondial Russie 2018 : le tenant du titre au tapis », titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville, selon qui « comme la France en 2002, l’Espagne en 2014, l’Allemagne tenante du titre a été humiliée par la Corée du sud hier 2 buts à 0 et quitte la compétition.»

Quand au bihebdomadaire La semaine Africaine, il se plaint de l’élimination des équipes africaines à ce mondial, soulignant toutefois que « pour les africains l’accession possible du Sénégal en huitièmes de finale en ajoute à une ferveur jamais démentie (…) le Sénégal est en ballotage favorable ce 28 juin face à la redoutable équipe de la Colombie à Samara. »

Sur un tout autre sujet, l’hebdomadaire Le Nouveau Regard  annonce la libération de tous les détenus arrêtés pour la cause du Frédéric Bintsamou (alias Pasteur Ntumi) et fait remarqué que : « le directeur de publication de l’hebdomadaire +Talassa+ pourtant arrêté pour avoir publié un message du Pasteur Ntumi n’a pas été libéré. »

Sur le même chapitre, Le Nouveau Regard écrit que Jean Didier Elongo, directeur des marchés publics placé à la maison d’arrêt de Brazzaville pour crime économique, aurait fait du fond de sa cellule cette révélation : « Jean Jacques Bouya, actuel ministres de l’aménagement du territoire et des grands travaux, cache dans son village natal à Tongo (département de Cuvette au nord Congo) près de 50 milliards de F.CFA en coupures étrangères. »

La semaine Africaine, elle, s’intéresse à l’accord entre le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement congolais qui tarde à être conclu et, à ce propos, il écrit : « il y a une monté de fièvre dans les réseaux sociaux à propos de l’examen du dossier congolais au Conseil d’administration du FMI et l’attente commence à se faire longue. »

Les dépêches de Brazzaville annoncent, enfin, la tenue du 29 au 30 juin de la première édition du pagne africain qui sera organisée par l’agence de communication évènementielle « La Fleur de Lys »,  dirigée par Prisca Pamela Okemba

110 000 candidats entament l’examen du BEPC au Congo

Au total, 110 078 candidats contre 114.006 en 2017 entament, mercredi au Congo, la session 2018 du Brevet d’études du premier cycle (Bepc).Ces candidats sont répartis dans 343 centres sur toute l’étendue du territoire congolais. Pendant quatre jours ils vont composer en mathématiques, en géographie/histoire, en sciences physiques, en anglais, en sciences de la vie et de la terre, en expression écrite…

Le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, chargé de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a exhorté les candidats à voir confiance en eux-mêmes, soulignant que « les sujets de cet examen portent sur ce qu’ils ont vu tout au long de l’année scolaire ».

Toutefois, il a informé de la prise de « des mesures sévères pour lutter contre la fraude » et précisé que le dispositif de lutte contre la fraude qui a fonctionné pendant le Baccalauréat sera renforcé pour déceler les cas de fraude sur toute l’étendue du territoire congolais.

Le ministre Collinet Makosso a aussi mis en garde les chefs d’établissements du public et du privé qui se livrent à des mauvaises pratiques pour faire des bons résultats.

« Nous devons œuvrer pour que l’année scolaire 2017-2018 soit une réussite », a conclu le ministre congolais de l’Enseignement primaire et secondaire, chargé de l’alphabétisation.