Egypte : Cheikh d’Al Azhar s’entretient avec le SG de l’ONU

Le Cheikh de l’institution religieuse Al Azhar, Ahmed Al-Tayeb s’est entretenu, ce mardi au Caire, avec le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres.Les discussions ont porté sur différents aspects de la coopération entre Al-Azhar, la plus haute institution religieuse islamique en Égypte et l’Organisation des Nations Unies, dans les domaines de la promotion de la paix et de la coexistence et  de la lutte contre la violence, l’extrémisme, la haine et l’islamophobie.

Al-Azhar a toujours appelé à faire la distinction entre l’islam, ses principes, sa culture et sa civilisation, et une petite minorité qui ne représente rien par rapport à l’ensemble des musulmans pacifiques.

Basée au Caire, Al-Azhar affiche depuis des années une volonté de promouvoir un islam modéré et le dialogue avec les chrétiens.

La première journée de la visite du Pape au Maroc suivie par 1,5 milliard de téléspectateurs

Près de 1,5 milliard de téléspectateurs à travers le monde ont suivi la première journée de la visite du pape au Maroc via les canaux du Vatican, des églises chrétiennes et des chaines internationales, rapporte, ce dimanche, la section des médias du Vatican.Cette tendance va se maintenir à la deuxième journée, voire augmenter avec les autres activités programmées par le souverain pontife.

Pour rappel, quelque 200 journalistes étrangers, tous médias confondus, couvrent cette visite historique dub pape au Maroc.

Le pape est allé à la rencontre de l’Islam marocain lors de sa visite apostolique «dans un pays qui joue un rôle singulier dans l’islam contemporain et où le dialogue inter-religieux est fructueux», écrit le site d’information du Vatican.

Vatican News estime, par ailleurs, que cette visite du Pape « s’inscrit dans un contexte où l’islam est vu avec défiance dans de nombreux pays occidentaux en particulier, quand ce ne sont pas les musulmans eux-mêmes qui sont pris pour cible», notant qu’il s’agit d’ «une visite très symbolique qui devrait mettre du baume au cœur des musulmans meurtris».

Au cours de la première journée de son séjour au Maroc, le Pape François a prononcé un discours sur l’esplanade de la mosquée Hassan lors d’une cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI.

Par la suite, le Pape a visité le Mausolée Mohammed V, puis l’Institut Mohammed VI pour la formation des imams avant de présider une cérémonie en présence de migrants.

Dimanche, il effectuera une visite au centre rural des services sociaux de Témara puis il rencontrera les prêtres de la cathédrale de Rabat.

Vers 12h00, il déjeunera avec des membres du Seguito papal et des évêques du Maroc, puis célébrera une messe au Complexe sportif Moulay Abdellah qui débutera à 14h45.

L’Église catholique est très présente au Maroc et regroupe un nombre croissant de chrétiens d’origines étrangères. Son dynamisme est reconnu notamment en raison de ses activités dans les domaines de l’éducation et du développement, ainsi que par la présence de nombreuses communautés religieuses. Ses débuts remontent d’ailleurs à 1923 lorsque le Pape de l’Église catholique Pie XI avait créé deux Vicariats apostoliques : un avec siège à Rabat et un autre à Tanger.

Le Roi Mohammed VI et le pape François appellent à « préserver » la ville d’Al Qods (Déclaration commune)

Le Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, et le pape François ont appelé samedi à « préserver » la ville d’Al Qods (Jérusalem) comme « patrimoine commun des trois religions monothéistes ».« Nous pensons important de préserver la ville sainte Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes », ont-ils souligné dans une déclaration commune signée signé lors de la visite du souverain pontife au Maroc.

Les deux parties ont appelé à ce que Jerusalem soit un « lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue ».

« Dans ce but, doivent être conservés et promus le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité culturelle particulière d’Al Qods Acharif », ont-ils plaidé, appelant à « garantir la liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte ».

Cet commun intervient alors que Jérusalem est au coeur de tensions diplomatiques, notamment depuis la décision du président américain Donald Trump d’y transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv.

L’appel intervient également au lendemain du message fort issue du sommet maroco-jordanien. Le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, et le Roi Abdallah II de Jordanie ont réitéré leur soutien total au peuple palestinien pour le recouvrement de tous ses droits légitimes et l’établissement de son Etat palestinien indépendant, dans les frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est comme capitale, sur la base des résolutions internationales pertinentes, l’Initiative de paix arabe et le principe de la solution de deux Etats.

Depuis Rabat, le Pape François estime indispensable d’opposer au fanatisme et au fondamentalisme la solidarité de tous les croyants.

Le Pape François a appelé, samedi à Rabat, à estimer indispensable d’opposer au fanatisme et au fondamentalisme la solidarité de tous les croyants, appelant à dépasser les tensions conduisant à la peur et à l’opposition et à ouvrir le chemin à un esprit de collaboration fructueux et respectueux.« C’est ce chemin que nous sommes appelés à parcourir sans jamais nous fatiguer, pour nous aider à dépasser ensemble les tensions et les incompréhensions, les masques et les stéréotypes qui conduisent toujours à la peur et à l’opposition et, ainsi, ouvrir le chemin à un esprit de collaboration fructueux et respectueux », a plaidé le Souverain pontife dans un discours prononcé lors de la cérémonie d’accueil officiel, présidée par le Roi Mohammed VI à l’esplanade de la Mosquée Hassan à Rabat.

Il a saisi l’occasion de cette visite au Maroc, « pont naturel entre l’Afrique et l’Europe », pour redire la nécessité d’unir les efforts et donner une nouvelle impulsion à la construction d’un monde plus solidaire, plus engagé dans l’effort honnête, courageux et indispensable d’un dialogue respectueux des richesses et des spécificités de chaque peuple et de chaque personne.

« C’est là un défi que nous sommes tous appelés à relever, surtout en ce temps où on risque de faire des différences et de la méconnaissance réciproque des motifs de rivalité et de désagrégation », a-t-il estimé, soutenant que pour participer à l’édification d’une société ouverte, plurielle et solidaire, il est essentiel de développer et d’assumer constamment et sans faiblesse la culture du dialogue comme chemin à parcourir, la collaboration comme conduite et la connaissance réciproque comme méthode et critère.

Sa Sainteté le Pape François a souligné que sa visite au Maroc est « une importante opportunité pour promouvoir le dialogue interreligieux et la connaissance réciproque entre les fidèles » des deux religions.

Il a, à cet égard, mis en avant certaines initiatives prises par le Royaume dont la création de l’Institut Mohammed VI pour les Imams, les mourchidines et mourchidates, qui assure une formation adéquate et saine contre toutes les formes d’extrémisme, ainsi que la tenue, en janvier 2016 à Marrakech, de la Conférence internationale sur les droits des minorités religieuses dans le monde islamique, qui a permis de condamner toute utilisation instrumentale d’une religion pour discriminer ou agresser les autres.

Il a aussi évoqué la création à Rabat de l’Institut Œcuménique Al Mowafaqa, faisant observer qu’il s’agit d’une initiative louable qui traduit le souci et la volonté des Chrétiens vivant au Maroc de construire des ponts pour manifester et servir la fraternité humaine.

D’autre part, il a affirmé que la Conférence internationale sur les changements climatiques « COP22 » de Marrakech a témoigné, une fois encore, de la prise de conscience par de nombreuses Nations de la nécessité de protéger la planète, soutenant que « c’est ensemble, dans un dialogue patient et prudent, franc et sincère, que nous pouvons espérer trouver des solutions adéquates, pour inverser la courbe du réchauffement global et pour réussir à éradiquer la pauvreté ».

Evoquant la grave crise migratoire à laquelle le monde est confrontée, le Pape François a lancé un appel pressant pour rechercher les moyens concrets d’éradiquer les causes qui obligent tant de personnes à quitter leurs pays, leurs familles et à se retrouver souvent marginalisées et rejetées, rappelant la tenue, en décembre dernier au Maroc, de la Conférence intergouvernementale sur le Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière qui a adopté un document qui entend être un point de référence pour toute la communauté internationale.

Il a, à cet égard, plaidé pour des actions concrètes et, spécialement, à un changement de disposition envers les migrants, qui les considère comme des personnes, non comme des numéros, qui en reconnaisse, dans les faits et dans les décisions politiques, les droits et la dignité, formant le vœu que le Maroc voudra continuer à être, dans la communauté internationale, un exemple d’humanité pour les migrants et les réfugiés, afin qu’ils puissent être, ici, comme ailleurs, accueillis avec humanité et protégés, qu’on puisse promouvoir leur situation et qu’ils soient intégrés avec dignité.

Le phénomène de la migration ne trouvera jamais de solution dans la construction de barrières, dans la diffusion de la peur de l’autre ou dans la négation de l’assistance à tous ceux qui aspirent à un légitime mieux-être pour eux-mêmes et pour leurs familles, a-t-il dit.

Pour rappel, le Pape François effectue à partir de ce samedi une visite officielle de deux jours au Maroc, un voyage placé sous le signe du dialogue interreligieux, comme le fut celui de Jean-Paul II en 1985.

Roi Mohammed VI : L’éducation, l’unique voie pour faire face aux radicalismes

Le Roi Mohammed VI a affirmé que l’éducation est l’unique voie pour faire face aux radicalismes, qui reposent sur « la non-connaissance de l’autre, l’ignorance de l’autre, l’ignorance tout court ».« Pour faire face aux radicalismes, la réponse n’est ni militaire ni budgétaire ; elle a un seul nom : Education », a insisté SM le Roi dans un discours prononcé samedi sur l’esplanade de la Mosquée Hassan, à l’occasion de la visite officielle de Sa Sainteté le Pape François au Maroc.

Pour le Souverain marocain, « l’éducation est un réquisitoire contre l’ignorance : ce sont les conceptions binaires et la méconnaissance qui menacent nos civilisations. Jamais la religion ».

Il a plaidé pour que soit redonnée à la religion la place qui est la sienne, au sein de l’éducation, ajoutant que « ce que tous les terroristes ont en commun n’est pas la religion, c’est précisément l’ignorance de la religion ».

Après avoir souligné que la religion est lumière, savoir, Sagesse et synonyme de paix, le Souverain a relevé qu’ « il est temps que la religion ne soit plus un alibi pour ces ignorants, pour cette ignorance, pour cette intolérance ».

Ainsi, a relevé le Souverain, la visite de Sa Sainteté au Maroc intervient dans un contexte de défis pour la Communauté des Nations, la communauté de tous les Croyants, appelant à combattre des « maux d’un autre âge qui se nourrissent de la trahison et de l’instrumentalisation du Message divin en prônant le déni de l’Autre et autres théories scélérates ».

Dans ce monde en quête de repères, le Maroc n’a jamais cessé de clamer, d’enseigner et de vivre au quotidien la Fraternité des fils d’Abraham – pilier fondateur de la très riche diversité de la civilisation marocaine, a fait observer Amir Al Mouminine, ajoutant que l’union de tous les Marocains, par-delà les confessions, en est un « exemple éloquent ».

Cette symbiose, qui est la réalité du Royaume, se matérialise par des mosquées, des églises et des synagogues qui, depuis toujours, se côtoient dans les villes du Royaume, a poursuivi le Souverain.

« En tant que Commandeur des Croyants, je ne peux parler de Terre d’Islam, comme si n’y vivaient que des musulmans. Je veille, effectivement, au libre exercice des religions du Livre et je le garantis. Je protège les juifs marocains et les chrétiens d’autres pays qui vivent au Maroc », a-t-il affirmé.

Dans ce sillage, le Souverain a rappelé la création de la Fondation Mohammed VI des Oulémas et de l’Institut Mohammed VI pour la formation des Imams, des Mourchidines et Mourchidates, qui accueille des jeunes de plusieurs pays africains et européens.

SM le Roi, Amir Al Mouminine, a, en outre, souligné que sa rencontre avec Sa Sainteté le Pape François au Maroc consacre une « conviction partagée : les valeurs de la religion monothéiste contribuent à la rationalisation, à la réconciliation, à l’amélioration de l’ordre mondial ».

Dans ce contexte, en tant que Commandeur des croyants, SM le Roi affirme se dresser, comme le Pape, contre l’ « indifférence, sous toutes ses formes, et salue le courage des Leaders qui ne se dérobent pas aux grandes questions de notre temps ».

Le Souverain dit également suivre avec « intérêt et considération » les efforts déployés par Sa Sainteté au service de la paix mondiale, ainsi que ses appels continus à l’éducation, au dialogue, à la cessation des violences et à la lutte contre la pauvreté, la corruption, le changement climatique, ces maux qui gangrènent les sociétés.

Le Pape françois en visite ce samedi au Maroc

Le Pape François effectuera à partir de ce samedi une visite officielle au Maroc, un voyage placé sous le signe du dialogue interreligieux, comme le fut celui de Jean-Paul II en 1985.« Sur les pas de mon prédécesseur le Pape Jean Paul II, je viendrai comme un pèlerin de la paix et de la fraternité dans un monde qui a grandement besoin de ces valeurs », a indiqué le souverain pontife dans une vidéo diffusée jeudi par la chaîne du Vatican.

« Il est pour moi un motif de joie de partager avec vous directement ces convictions lors de la rencontre que nous allons organiser dans la ville de Rabat », a-t-il dit, soulignant que cette visite lui offrira « l’occasion précieuse de rencontrer la communauté chrétienne qui se trouve en terre marocaine et de l’encourager ». « Je vais également rencontrer les migrants qui incarnent l’appel d’édifier un monde plus équitable et plus solidaire », a-t-il annoncé.

Le Pape François a également exprimé sa reconnaissance au Roi Mohammed VI, pour son invitation bienveillante d’effectuer une visite au Maroc.

Dans un message adressé par le roi Mohammed VI, au Pape François à l’occasion du sixième anniversaire de son pontificat, le Souverain marocain a souligné que la visite de sa sainteté dans le Royaume « constituera une bonne occasion pour un échange de vues sur des questions d’intérêt commun et permettra de promouvoir les efforts visant à consolider la communication, le dialogue interculturel constructif et la compréhension interconfessionnelle ».

Lors de cette visite, le Pape François aura des rencontres avec des responsables gouvernementaux marocains ainsi que des personnalités civiles et diplomatiques, puis prononcera un discours sur l’esplanade de la mosquée Hassan.

Il visitera ensuite le Mausolée Mohammed V, puis l’Institut Mohammed VI pour la formation des imams avant de présider une cérémonie en présence de migrants.

Dimanche, il effectuera une visite au centre rural des services sociaux de Témara puis il rencontrera les prêtres de la cathédrale de Rabat.

Vers 12h00, il déjeunera avec des membres du Seguito papal et des évêques du Maroc, puis célébrera une messe au Complexe sportif Moulay Abdellah qui débutera à 14h45.

Le voyage du chef spirituel de quelque 1,3 milliard de catholiques suscite l’espoir des minorités chrétiennes, de marocains convertis, qui demandent à pouvoir bénéficier pleinement de la liberté de culte inscrite dans la Constitution marocaine. La Coordination des chrétiens marocains a réitéré son souhait  de voir un «Maroc libre qui assume sa diversité religieuse», et souhaite que cette visite soit «une occasion historique» pour que le Maroc avance « tangiblement dans ce sens ».

L’Église catholique est très présente au Maroc et regroupe un nombre croissant de chrétiens d’origines étrangères. Son dynamisme est reconnu notamment en raison de ses activités dans les domaines de l’éducation et du développement, ainsi que par la présence de nombreuses communautés religieuses. Ses débuts remontent d’ailleurs à 1923 lorsque le Pape de l’Église catholique Pie XI avait créé deux Vicariats apostoliques : un avec siège à Rabat et un autre à Tanger.

Hajj 2019 : signature d’un contrat pour le transport des pèlerins tchadiens

La Commission permanente chargée de l’organisation du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam (hajj et Oumra) a signé, vendredi à N’Djaména, un contrat de transport des pèlerins avec les compagnies Tchadia (tchadienne) et Sky Prime, une compagnie saoudienne avec un pourcentage égal de 50% de part.La signature de ce contrat intervient après une mission effectuée du 11 au 23 mars dernier en Arabie Saoudite par le président de la Commission Permanente Chargée de l’Organisation du Pèlerinage, Idriss Dokony Adiker pour finaliser les différents contrats avec les autorités saoudiennes sur les transports international et urbain ainsi que l’hébergement et la restauration des futurs pèlerins tchadiens.

Le contrat accordera à la compagnie aérienne saoudienne Sky Prime de s’occuper à 50% du transport des pèlerins tchadiens, tandis que l’autre moitié revient à la compagnie nationale Tchadia Airlines.

Paraphant l’accord, le président de la Commission du hajj, Idriss Dokony Adiker a déclaré que le choix de Sky Prime est une exigence établie par les autorités saoudiennes d’imposer à chaque pays qui ne dispose pas d’une compagnie aérienne pour l’acheminent de ses pèlerins.

« Comme le Tchad dispose de sa compagnie, alors les deux compagnies (saoudienne et tchadienne) vont se partager à part égale les 6 000 pèlerins pour cette année. Les deux compagnies offrent un tarif abordable qui est de 1000 dollars par pèlerin aller et retour comme l’année dernière », a expliqué le général Dokony.

Le Pape François se rendra en septembre au Mozambique

Le Pape François se rendra en début septembre au Mozambique, pays durement touché par le cyclone Idai qui a fait plusieurs centaines de victimes, a appris APA jeudi de sources officielles.S’exprimant lors d’une émission télévisée nationale, le président mozambicain Filipe Nyusi a déclaré qu’au cours de sa visite de trois jours au Vatican que le Pape François s’est engagé à soutenir les efforts de reconstruction en cours au Mozambique après qu’Idai y a causé des dégâts énormes dans ce pays.

« La visite du Pape François sera un événement historique et une occasion de renforcer la confiance du peuple mozambicain dans sa lutte pour restaurer une paix et réconciliation durable », a déclaré le Président Nyusi.

Il a ajouté que le Vatican contribue activement à la recherche d’une paix durable au Mozambique à travers un responsable apostolique nommé à titre personnel par le Pape.

« La visite du Pape, a souligné le chef d’Etat mozambicain, intervient à un moment où les Mozambicains cherchent à approfondir un dialogue permanent comme le seul moyen de parvenir à une paix définitive ».

Cette visite sera la deuxième d’un Pape au Mozambique, après celle de 1988 effectué par le pape Jean-Paul II sur invitation du président de l’époque, Joaquim Chissano.

Côte d’Ivoire: le coût du Hadj maintenu à 2 millions FCFA avec une augmentation du quota à 9000

Le coût du pèlerinage à la Mecque (Hadj) a été maintenu à 2 millions de FCFA, a annoncé, mercredi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité qui a officiellement lancé les procédures de l’édition 2019, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. Pour le ministre Sidiki Diakité, la reconduction de ce coût  « est un effort considérable » de la part du gouvernement ivoirien pour permettre à plusieurs de ses concitoyens de confession musulmane d’accomplir le 5ème pilier de l’islam.

Outre le coût, Sidiki Diakité a annoncé  l’augmentation du quota des pèlerins qui passe à « 9000 pour l’édition 2019 contre 6800 en 2018», soit « 6000 places pour le contingent étatique et 3000 pour le privé ».

Expliquant  cette augmentation à la suite d’une requête du chef de l’Etat ivoirien aux autorités saoudiennes, le ministre a relevé les performances réalisées dans l’organisation du Hadj aux cours de ces dernières années.

A en croire le ministre en charge des questions de cultes, le royaume  saoudien estime que « la Côte d’Ivoire se positionne comme le meilleur  organisateur du pèlerinage parmi les pays africains».

« La Côte d’Ivoire rivalise avec l’Indonésie qui est le meilleur organisateur au niveau du moyen orient»,  a salué M. Diakité, invitant tous les acteurs du Hadj à maintenir le cap.

Pour sa part, le Directeur général des cultes, Messamba Bamba a indiqué que « les visites médicales pré-pèlerinages débutent le 25 février 2019 ». Quant aux inscriptions, poursuit le Directeur des cultes, elles «  commencent le 27 février pour s’achever le 03 mai ».

 Chaque année, des millions de personnes convergent en Arabie Saoudite pour l’accomplissement du Hadj, le cinquième pilier de l’Islam.

Côte d’Ivoire: deux nouvelles plateformes informatiques pour gérer les inscriptions au hadj

Les inscriptions au hadj en Côte d’Ivoire seront gérées à partir de deux plateformes informatiques afin de permettre un meilleur « suivi quotidien du pèlerin », a annoncé le Commissaire du hadj, Bachir Ouattara.« Les deux plateformes liées dénommées  -SYGEPCI (Système de gestion des pèlerins de Côte d’Ivoire)  et IGEPEL (Plateforme de gestion des pèlerins),  nous permettront d’avoir des statistiques fiables  quant au nombre des pèlerins, le suivi quotidien du pèlerin à travers les différentes étapes à savoir, la consultation médicale, la formation jusqu’au départ de même que le retour », a indiqué dans un entretien  à APA, l’Imam Bachir Ouattara, Commissaire du hadj en Côte d’Ivoire.

 En ce qui concerne la consultation médicale, poursuit le Commissaire du hadj, « 3 nouveaux centres seront ouvert à ce effet  notamment Bouaflé (Centre-Ouest), Katiola (Centre-Nord) et Ferkéssédougou (extrême Nord) passant de 27 à 30 centres médicaux sur toute l’étendue du territoire national ».

Le Premier Vice-Commissaire du hadj, Dr  Moustapha Diaby, en termes d’innovations a révélé que «la consultation ophtalmologique fait son entrée pour cette édition ».

«Le processus du hadj en Côte d’Ivoire débute par la consultation médicale qui est sanctionnée par un Certificat d’aptitude médicale avant l’inscription au Trésor public », a précisé Dr Diaby.

Chaque année, des millions de personnes convergent en Arabie Saoudite pour l’accomplissement du hadj, le cinquième pilier de l’Islam.

Pour l’édition 2018 du hadj, la Côte d’Ivoire a disposé d’un quota de 6800 places dont 5000 pour le contingent étatique et 1800 pour les opérateurs privés.

De retour de son pèlerinage en août dernier, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, qui s’est entretenu avec les autorités saoudiennes  a annoncé pour les prochaines éditions du hadj, l’augmentation du quota des candidats ivoiriens pour l’accomplissement de ce cinquième pilier de l’islam.

Le coût, de même que le nouveau quota ainsi que le chronogramme seront indiqués au cours de la traditionnelle cérémonie de lancement  qui sera présidée dans quelques jours par le ministre de l’intérieur et de la sécurité.

Sénégal/Présidentielle: Les dignitaires religieux du monde islamique réitèrent leur condamnation des propos « sacrilèges » du candidat Idrissa Seck

Les dignitaires religieux du monde islamique ont réitéré leur condamnation des propos « sacrilèges, déplorables et fâcheux » du candidat à la présidentielle Idrissa Seck visant à « plaire aux sionistes et islamophobes ».« Nous réitérons notre condamnation des propos sacrilèges, déplorables et fâcheux du candidat à la présidentielle Idrissa Seck visant à plaire aux sionistes et islamophobes, en niant la sacralité de la Grande mosquée Al Aqsa à Al Qods, et en niant le dogme coranique relatif au pèlerinage à la Mecque qui est L’un des cinq piliers de l’Islam », ont-ils souligné dans une déclaration publiée quelques jours avant l’élection présidentielle qui se déroulera au Sénégal, grand pays d’Islam, au rayonnement religieux reconnu dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, avec ses villes saintes grands foyers de savoir et d’éducation spirituelle, ces dignitaires religieux.

Pour eux, des tels propos mensongers, blessant la conscience de tout musulman, « interpelle l’esprit du citoyen sénégalais attaché à sa religion dans le sens de refus absolu du soutien de ce politicien renégat ».

« Loin de s’immiscer dans le débat politique et dans le respect total de la tradition démocratique bien ancrée au Sénégal, nous tenons à rappeler à l’opinion nationale l’une des exigences essentielles de la compétition pluraliste libre consistant au strict respect des dogmes, normes et valeurs de la sainte religion de nos concitoyens », ont-ils insisté.

Les dignitaires religieux du monde islamique ont, enfin, invité toutes les autorités religieuses, les chefferies confrériques, les associations spirituelles au Sénégal et dans tous les pays musulmans à « se joindre à cette prise de position dictée par les préceptes de notre sainte religion ».

Un imam malien refuse 50 millions f cfa du gouvernement pour un meeting

Le président du haut conseil islamique du mali, l’imam Mahamoud Dicko a refusé 50 millions f cfa du gouvernement pour organiser d’un meeting de sa structure prévu dimanche au Stade du 26 mars de Bamako, a appris APA samedi auprès de ses proches.Ce refus a même fait l’objet d’une vidéo publiée sur les réseaux sociaux et dans laquelle on voit des liasses posées aux côtés de l’imam Dicko dans un salon. Selon plusieurs sources, l’imam a tout simplement retourné cet argent proposé par le gouvernement, arguant qu’il n’en avait pas besoin.

Pour sa part, le gouvernement ne nie pas cette version, même s’il ne précise pas le montant. Dans un communiqué diffusé vendredi soir sur la télévision nationale, le gouvernement explique que : « Comme cela a toujours été, le gouvernement tient à réaffirmer sa solidarité et son soutien constant à toutes actions, à toutes manifestations, de toutes les confessions religieuses œuvrant pour le renforcement de la paix au Mali ».

Le communiqué fait aussi cas du refus de l’imam Dicko de prendre cet argent, avant de noter : « Le gouvernement prend acte du fait que la rencontre ne requiert pas d’assistance financière et formule ses vœux de réussite à cette rencontre dédiée à la prière pour la paix au Mali ».

Ce meeting intervient dans un contexte de tensions entre des religieux, en particulier le président du haut conseil islamique et le pouvoir. Il y a quelques mois, l’imam Dicko avait critiqué avec véhémence le projet d’éducation sexuelle complète que les autorités voulaient introduire dans le système éducatif. Ce projet a depuis été retiré.

Nouakchott abrite un colloque sur le rôle du soufisme dans la diffusion du savoir

Un colloque scientifique sur le rôle du soufisme dans la diffusion du savoir et la consolidation des liens spirituels et de la paix sociale a été ouvert vendredi soir à Nouakchott, a constaté APA.Organisé par la Confrérie générale des mourides, le colloque prend le fondateur de celle-ci, le Sénégalais Cheikh Ahmedou Bamba, comme modèle dans son thème de réflexion.

« Par ses visées et ses aboutissants, la rencontre illustre clairement les liens étroits multiséculaires existant entre les érudits et leaders soufis de la Mauritanie et du Sénégal, a souligné le ministre mauritanien des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel », Ahmed Ould Ahil Daoud à l’ouverture de la rencontre.

Il a ajouté que le monde islamique a besoin, « aujourd’hui plus que jamais, de s’inspirer des comportements inculqués par le soufisme dans les domaines de l’éducation des générations, de la probité et de l’abstinence de tout acte réprouvable ».

Ould Ahil Daoud a également préconisé la mise en place d’un système de pensée et d’illumination basé sur la science, l’amour, la tolérance, la fraternité et l’entente.

Selon lui, le présent colloque constitue la meilleure solution face aux maux qui irritent le monde d’aujourd’hui, à savoir, entre autres, la déviation et l’extrémisme et le meilleur moyen pour immuniser « nos pensées » contre l’intégrisme.

S’exprimant à la même occasion au nom de la mouride, Mohamed El Béchir Mbacké a appelé au renforcement des relations spirituelles entre la Mauritanie et le Sénégal grâce à leur impact positif sur le renforcement du tissu social et la vulgarisation du savoir et de la tolérance.

L’archevêque de Kinshasa dénonce « l’usage abusif du terme mariage »

Le nouvel archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo a dénoncé dimanche « l’usage abusif du terme mariage» qui n’existe, selon lui, « qu’entre un homme et une femme ».L’homosexualité est une « aventure complètement immorale et incompatible avec le plan de Dieu », a indiqué l’archevêque de Kinshasa dans sa prédication à l’occasion du jubilé de 85 ans de la paroisse saint Pierre, la première paroisse créée en 1933 dans la cité indigène de Léopoldville (ancienne appellation de Kinshasa) par les colonisateurs belges.

Par ailleurs, à une semaine des élections, Mgr Ambongo a exhorté les fidèles catholiques à ne pas se laisser abuser par des discours démagogiques ou par de l’argent ou d’autres présents mais à voter avec responsabilité pour des personnes bonnes, justes, rassembleurs, des personnes sensibles à la souffrance des autres, c’est-à-dire des gens qui craignent Dieu et qui prient dans une vraie église.

L’Eglise convie les Tchadiens à promouvoir le «vivre ensemble»

La Conférence épiscopale du Tchad (CET), dans un message de Noël rendu public samedi à N’Djamena, a convié les Tchadiens à s’élever au-dessus du « contexte géopolitique actuel qui ne favorise pas la fraternité » en vue d’opter pour le «vivre ensemble dans l’unité, la solidarité».Le message de Noël, axé sur le thème « Tous frères dans la maison commune», a été délivré par l’archevêque de N’Djaména, Mr Edmond Djitangar, lors d’un point de donné en présence de plusieurs dignitaires de l’église catholique du Tchad.

« La cohabitation pacifique, déplore notamment la CET, se trouve confrontée à des difficultés malgré les nombreuses rencontres entre les leaders religieuses. Les conflits intercommunautaires sans vraies solutions, l’accaparement des terres, la violation des espaces sacrés traditionnels, l’impunité, la corruption, le népotisme, le radicalisme religieux et la confusion des rôles entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire. La peur de l’autre et la méfiance constituent une barrière qui handicape le vivre ensemble ».

«La mauvaise gouvernance créée des mécontents, engendre des tensions socio politiques et brise le tissu social», dénoncent dans leur message les évêques selon qui « le mérite et la culture de l’excellence sont remis en question. Les critères d’attribution des postes de responsabilité n’obéissent souvent pas aux principes de compétences et d’honnêteté ».

Partant de là, les évêques lancent un appel aux communautés chrétiennes pour qu’elles fassent « de leur vivre ensemble un modèle d’une fraternité universelle ».

A l’endroit des autres leaders religieux, les évêques les invitent à «entreprendre des actions qui favorisent le dialogue, qui invite à la tolérance, au pardon et à la réconciliation ».

Aux dirigeants et hommes politiques, l’église catholique leur recommande d’avoir « un sursaut de conscience politique pour amener leurs frères et sœurs à vivre comme les enfants d’une même famille dans la maison commune ».

La Mecque : Des érudits posent les jalons d’une charte islamique

Les érudits musulmans, ayant pris part à la « Conférence sur l’unité islamique » qui s’est tenu à La Mecque en Arabie Saoudite, ont décidé de constituer un « comité » chargé de mettre en place une « Charte islamique » devant réglementer les points de divergence entre les différentes composantes de la nation islamique.Selon les recommandations de ce conclave, tenu dernièrement, le Comité « représentera les différentes composantes de l’Islam » et sa mission sera « d’établir une charte islamique complète régissant les points de différence entre musulmans, ainsi que les constantes sur lesquelles ils se basent ».

 Cette conférence, initiée par la Ligue mondiale musulmane en présence de près 1.000 érudits venant de 127 pays, a appelé à « une coopération efficace pour lutter contre la pauvreté, les épidémies et les catastrophes », rejetant l’utilisation de ces circonstances pour faire passer des projets d’expansion sectaires », lit-on dans le texte des recommandations.

 Ils ont également condamné ce qu’ils ont appelé « les politiques d’assassinat et de déplacement forcé sur la base de la secte et rejeté les concepts de quotas sectaires », invitant les pays et les organisations à assumer « leurs responsabilités dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme et à mettre fin aux guerres et aux conflits ».

 Les participants ont enfin souligné « l’importance du référentiel religieux de l’Arabie Saoudite pour tous les musulmans, en tant que voie qui illumine le chemin des musulmans ».

Tchad : une journée de prière pour la cohabitation pacifique

La neuvième édition de la journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale a été organisée, mercredi au palais du 15 janvier de N’Djaména, en présence du chef de l’Etat, Idriss Déby, sous le thème : « Citoyen, Soyons Artisan de la Paix ».A l’occasion des 60 ans de la proclamation de la République du Tchad, les chefs religieux, musulmans et chrétiens ont prié pour la paix et la cohabitation pacifique entre les fils du Tchad.

Dans son discours de circonstance, le président Idriss Déby a déclaré que la paix n’est jamais un acquis éternel. « C’est, a-t-il dit, une construction de tous les instants ».

« Chacun de nous doit se donner les moyens nécessaires de marquer positivement sa présence sur cette terre en étant un citoyen responsable et surtout un artisan de la paix, un véritable rempart aux idées obscurantistes », a ajouté le président Déby, avant d’appeler chaque tchadien « d’être artisan de la paix et avoir le sens du pardon et de la tolérance ».

M. Déby a salué l’initiative des chefs religieux qui sont des éducateurs à la vie citoyenne, en se réjouissant que « si le Tchad compte aujourd’hui parmi les nations qui respirent la paix et la stabilité, le mérite vous incombe, mes chers frères Hommes de Dieu ».

Ouverture à Abidjan d’un séminaire international chrétien sur le développement économique

La troisième édition du séminaire international de la coalition des chrétiens hommes et femmes d’affaires et décideurs dénommé « New Africa’s builders 2018» s’est ouverte samedi à Abidjan avec en ligne de mire des réflexions sur le développement économique du continent africain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Des centaines de femmes et hommes d’affaires chrétiens en provenance d’une dizaine de pays africains participent à ce conclave qui a pour thème « bâtir son entreprise et sa carrière professionnelle sur le roc éternel ».

« L’Afrique n’est en retard sur personne. Elle n’a personne à rattraper, ni à envier. Elle est unique et doit le rester. Elle doit simplement se décider à l’accepter, à assumer et à écrire sa propre histoire dans la fierté et la confiance de son créateur. Elle doit se bâtir et écrire son histoire en s’appuyant sur le roc éternel, le créateur de toute chose: Dieu», a affirmé dans une allocution d’ouverture de ces assises, Mariam Dao Gabala, la présidente internationale de la coalition des chrétiens hommes et femmes d’affaires et décideurs.

De son avis, les africains dans leur marche, « doivent faire le saut qualitatif du changement de mentalité» et  doivent prendre conscience que « le temps » de leur continent est arrivé. Poursuivant, Mme Gabala a appelé les hommes et femmes d’affaires africains à bâtir leurs entreprises en s’appuyant sur leur foi  en Christ pour transformer les économies africaines en économies prospères.

« Notre continent va se relever à l’horizon 2050 et elle va impacter les décisions des nations», a prédit Mme Gabala. Avant elle, Armand Akobé, le président du comité d’organisation de ce séminaire international a fait savoir qu’il s’agit d’exhorter les businessmen africains à mener « leurs affaires selon un protocole divin et cela en toute équité ».

Plusieurs communications sur les thèmes de  la création et  le management d’entreprises seront prononcées par une trentaine « d’éminents panelistes» durant ce conclave qui s’achèvera dimanche. Il  s’agira notamment d’un partage d’expériences avec les hommes et femmes d’affaires chrétiens du continent.

 La coalition des chrétiens hommes et femmes d’affaires et décideurs créée en 2016 est un groupe d’hommes et femmes chefs d’entreprises, dirigeants d’entreprises, décideurs, créateurs de richesses, engagés à impacter l’histoire de l’humanité par la transformation des économies des États, en particulier de l’Afrique,  en économies fortes et inclusives.

Kiota, point de ralliement des musulmans nigériens pour le Maouloud

La cité religieuse de Kiota (140 km de Niamey), dans la région de Dosso accueille cette nuit, comme à son habitude, les manifestations religieuses entrant dans le cadre de la célébration du Maouloud, commémorant la naissance du Prophète de l’Islam, Mohamed (Psl).Pour l’occasion, plusieurs milliers de fidèles convergent vers ce haut lieu de pèlerinage de la confrérie Tidjan comme chaque année et ce, depuis plus d’un demi-siècle. Des fidèles du Niger, bien entendu, mais également de la sous-région et des pays magrébins y convergent pour écouter la parole de Dieu mais aussi des chants et autres poèmes dédiés au Prophète dont la vie est remémorée par d’éminents prêcheurs.

En dehors de Kiota, le Mouloud est célébré un peu partout au Niger, dans les grandes villes du pays, mais également dans les campagnes les plus reculées, sous l’autorité de chefs religieux plus ou moins charismatiques.

À Niamey, la cérémonie officielle du Mouloud se déroulera tout le long de la nuit à la Grande Mosquée de Niamey, avec comme invité d’honneur, le Premier ministre Brigi Rafini et de nombreux invités dont, des officiels, des parlementaires, des membres du gouvernement et autres représentants du Corps diplomatique.

Il faut noter que le Mouloud se célèbre à Kiota depuis 1953. D’abord sous l’autorité du chef spirituel, Cheick Aboubacar Hassoumi, puis aujourd’hui, après son décès en 2004, avec son fils, Cheik Moussa Aboubacar Hassoumi.

En dehors de la cérémonie officielle qui ne durera que l’espace d’une nuit, la ville continuera à vibrer au rythme des actes de piété et d’adoration, une semaine durant. À cette occasion, la ville devient un gigantesque marché où l’on vend livres, habits, tapis, chapelets, mais surtout les effigies des figures marquantes de la confrérie Tidjan.

En l’occurrence, les effigies du Cheick Aboubacar Hassoumi, mais surtout de son maitre, le Cheikh Ibrahim Niass de Kaolack au Sénégal et de sa fille, l’épouse du Cheikh de Kiota, Saidat Oummoulkheir Niass, affectueusement appelée Maman Kiota.

D’ores et déjà, le Mouloud étant considéré comme une « fête nationale », la journée du 22 novembre est considérée comme fériée afin de permettre aux fidèles de récupérer après cette longue nuit de ferveur religieuse.

La commémoration du Maouloud prévue cette nuit au Burkina

La commémoration du Maouloud, communément appelé la nuit du Destin, est prévue dans la nuit de lundi à mardi, selon un communiqué de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).La FAIB les fidèles musulmans burkinabè «à se ressourcer dans la vie exemplaire du messager d’Allah qui renferme toutes les valeurs positives dont l’humanité a besoin pour construire un monde de paix, de justice, de solidarité et de tolérance».

La conséquence de cette commémoration est que la journée de demain mardi 20 novembre est déclarée fériée, chômée et payée au Burkina Faso, conformément au calendrier des fêtes légales dans le pays.

L’Afrique doit créer sa propre histoire en matière de développement (Dao Gabala )

La Présidente de la Coalition des hommes, femmes d’affaires et décideurs chrétiens, (CHFDC-Internationale), Mariam Dao Gabala a soutenu, vendredi, que le continent noir en matière de développement « doit créer elle-même sa propre histoire, sans copier quelqu’un ».« L’Afrique doit créer elle-même sa propre histoire. Nous n’avons personne à copier, trouvons notre chemin », soutient cette leader de la société civile pour qui « l’Afrique peut être un continent leader à l’horizon 2020 ».

Pour cela, insiste Mariam Dao Gabala , « il faut bâtir autrement le changement  à travers la foi » d’où le concept « Africa’s builders 2018 » qui se tiendra les 24 et 25 novembre prochains à Abidjan.

 «Ce rassemblement se veut une plateforme  de partage, de ressourcement, d’apprentissage de leadership, de management des organisations, de Networking », a présenté Mme Dao qui attend 600 participants venant de 12 pays. Des panels de réflexions stratégiques, des ateliers seront au menu de ce séminaire international de la coalition.

« Ce sont des enjeux qui dépassent des personnes », a précisé la Présidente de la CHFDC –International  qui invite les africains à être « capables de transformer  le visage de nos économies en des économies stables ».

 Le séminaire réunit annuellement des chefs d’entreprises, entrepreneurs, dirigeants  de structures privées  ou publiques opérant en Afrique et désireux de s’appuyer sur leur foi  en Christ pour transformer les économies africaines en économies prospères.

Côte d’Ivoire: la communauté musulmane célèbre la naissance du prophète de l’Islam, lundi

La communauté musulmane de Côte d’Ivoire célébrera, lundi, la naissance (Mahoulid) du prophète Mohamed (Paix et salut sur Lui), en s’inspirant de ces enseignements pour une société stable, a appris mardi APA de source officielle.Selon le porte-parole du Conseil supérieur des Imams en Côte d’Ivoire (COSIM), l’Imam Sékou Sylla, «le Mahoulid sera célébrée dans la nuit de lundi 19 à mardi 20 novembre 2018».

Pour cette édition, les communications, prêches et autres enseignements  se feront autour du thème, «les fondements d’une société stable selon les enseignements du Messager de l’Islam».

Le Mahoulid est la commémoration de la naissance du prophète de l’Islam. Elle se célèbre à la date du 12 de Rabi al Awal, le troisième mois de l’année musulmane.

Marrakech : la conférence sur le salafisme couronnée de succès (Responsable)

Les travaux de la première conférence scientifique internationale intitulée : « Phénomène salafiste : Indications et Conséquences » sont couronnés de succès grâce notamment aux contributions riches et diversifiées des Oulémas et Halimates africains, a déclaré, jeudi soir à Marrakech, le secrétaire général du Conseil Supérieur des Oulémas à Rabat, Dr Mohammed Yessef.Président la cérémonie de clôture de cette conférence, Dr Yessef a invité les dignitaires religieux subsahariens à largement diffuser les riches enseignements qu’ils ont recueillis au cours de cette rencontre « afin de mieux lutter contre l’extrémisme et le terrorisme et prôner les valeurs de paix, de solidarité, de fraternité…».

Le secrétaire général du Conseil Supérieur des Oulémas à Rabat a tenu, par ailleurs, à souligner que cette conférence dont le thème portait sur le « Salafisme » +courant conservateur de l’Islam+ « n’a pas été organisée pour parler en mal contre personne ou parler des défauts ou erreurs des autres, encore moins pour déclarer notre antagonisme vis-à-vis de ces personnes ».

Cette conférence, dit-il, a été organisée pour démontrer ce qui doit l’être par rapport à cette thématique et qui mérite d’être partagé par les Oulémas et Halimates africains dans leur pays respectif.

La Conférence scientifique internationale portant sur le « Salafisme » a été organisée les 07 et 08 novembre 2018 par la fondation Mohammed VI des Oulémas africains afin d’élucider le concept du « Salafisme » dans toutes ses dimensions intellectuelles et doctrinales.

Et selon le secrétaire général de la fondation, Sidi Mohammed Rifki, d’autres conférences suivront et traiteront de divers sujets tels que la paix, la sécurité…

Invite aux Oulémas africains à chercher une science utile à la croyance

Le secrétaire général du Conseil Supérieur des Oulémas à Rabat, Dr Mohammed Yessef a invité, mercredi à Marrakech, les Oulémas et Halimates subsahariens à chercher une science qui ne nuit pas à la croyance et une croyance qui ne nuit pas à la science, c’est-à-dire « la science juste et correcte » et la « croyance juste et correcte ».« Il y a des gens qui ont cherché la croyance et ont négligé la science jusqu’à ce qu’ils aient menacé la communauté avec leurs épais et d’autres ont négligé la religion et cherché la science à tel point qu’ils ont dégainé leurs épais alors que s’ils étaient savants, ils n’auraient jamais fait », a notamment dit M. Yessef.

Il s’exprimait à l’ouverture de la Conférence scientifique internationale qui porte sur le « Phénomène salafiste : Indications et Conséquences » organisée par la Fondation Mohammed VI pour les Oulémas et Halimates africains.

Par ailleurs, le secrétaire général du Conseil Supérieur des Oulémas à Rabat a exhorté les membres de la fondation à jouer pleinement leur rôle de prédicateur afin de relever les défis auxquels fait face la religion musulmane et dont le premier est celui de « montrer aux gens la religion d’Allah telle qu’elle a été présentée par prophète (Paix et Salut sur Lui)  ainsi que ses compagnons ».

Œuvrer à ce qu’il y’ait la paix, la solidarité, le bien être entre les peuples telle est la mission des dignitaires de la Fondation Mohammed VI pour les Oulémas et Halimates africains, a rappelé Dr Mohammed Yessef, précisant que cela a été l’appel des musulmans avant même la création des Nations Unies qui date de 1945, juste après la fin de la seconde guerre mondiale.

Ouverture à Marrakech d’une conférence sur le salafisme

Une conférence portant sur le salafisme (courant conservateur de la religion musulmane) s’est ouverte, mercredi matin à Marrakech, afin de permettre aux Oulémas et Halimates africains de la Fondation Mohammed VI de mieux cerner ce concept controversé et très usité dans le monde musulman, a constaté APA.Pour cette première journée, les Oulémas et Halimates africains de la Fondation Mohammed VI vont s’entretenir du thème : « Le terme salafisme : sens et représentations ».

D’éminents professeurs des universités marocaines vont animer ces deux séances pour aider les Oulémas et Halimates à mieux comprendre ce qu’est le salafisme, un terme souvent affilié à l’extrémisme et au radicalisme qui sont des concepts prohibés par la religion musulmane.

Ainsi, le professeur Abdul Qader Batar, spécialiste de la doctrine et de la logique à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’université de Oujda, va entretenir les guides religieux subsahariens sur le « Concept et (la) Teneur » du mot « salafisme ».

M. Saïd Bihi, président du Conseil Local des Oulémas de la préfecture Hay Al Hassani à Casablanca abordera la « Transformation sémantique et son rapport avec le référentiel intellectuel ». S’ensuivra l’intervention de M. Hassan Siding Kizing, membre de la section de la fondation en Tanzanie qui va porter sur l’« Ecart terminologique et son rapport avec le référentiel historique ».

Le speech de Mme Mimouna Somahoro, enseignante à l’Institut Spécialisé des Imams de Côte d’Ivoire portant sur l’ « Approche basée sur (le) Al-Ijtihad et son lien avec les dispositions de la charia » mettra fin aux présentations.

Il est prévu, par ailleurs, une séance de clôture consacrée à la « présentation des conclusions de la conférence » et la « lecture de la déclaration finale » pour clore les activités de la première journée.

La deuxième journée portant sur le « Phénomène du salafisme : dimensions et retombées » abordera plusieurs thématiques dont les « Questions du credo religieux et écoles d’interprétations théologiques ».

Neuf projets adoptés par l’Assemblée du Conseil Supérieur de la Fondation Mohammed VI

L’Assemblée du Conseil Supérieur de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains a adopté, dimanche soir à Fès, lors de sa 2ème session ordinaire tenue les 3 et 4 novembre 2018, neuf projets à exécuter au cours de l’année 2019 dont notamment la formation des imams subsahariens, a constaté APA.Le premier projet adopté par les Oulémas et Halimates de la Fondation Mohammed VI est relatif à la formation des imams au niveau des sections locales. Discutée et débattue au niveau de la commission des études de la charia (jurisprudence islamique), elle vise, d’après le président du conseil local des Oulémas de Fès, Hassane Azouzi, chargé de la lecture du rapport final des travaux « à accompagner les imams, membres de la fondation dans la consolidation des constances religieuses partagées par les pays africains ».

Selon M. Azouzi, ce programme de formation prendra en compte, les particularités culturelles et spirituelles de chaque pays afin de garder « l’équilibre » au sein de la fondation et lutter ainsi efficacement contre l’extrémisme.

Le deuxième projet a trait à l’enseignement religieux traditionnel au niveau des sections afin de permettre à ces dernières de s’inspirer de l’enseignement traditionnel marocain caractérisé par un enseignement du Coran et des Hadiths du prophète (PSL) basé sur les textes de référence.

Il permettra ainsi aux Oulémas subsahariens d’acquérir des connaissances et des compétences conformes aux idéaux de paix, de solidarité et de partage que prônent la fondation Mohammed VI.

Le troisième projet concerne un programme d’alphabétisation au niveau des sections. Il vise à réaliser plusieurs outils pédagogiques afin de construire une méthodologie africaine d’alphabétisation basée essentiellement sur les réalités socio-culturelles de chaque pays.

Il est également prévu la publication d’une revue périodique semestrielle dénommée « Revue des Oulémas africains » qui sera composée de plusieurs rubriques. Elle devrait permettre, selon Hassane Azouzi, d’unifier les efforts des Oulémas africains, de faire connaître les valeurs nobles de tolérance de l’Islam et d’identifier en même temps les courants dangereux et fanatiques.

Les Oulémas et Halimates ont aussi exprimé la nécessité de mettre en place un site web dédié aux activités de la Fondation. Il devrait constituer une plateforme d’interaction et de communication entre les différents membres des sections locales ainsi que pour les autres Oulémas présents au Maroc. Ce site devrait voir le jour au début de l’année 2019.

Un autre projet adopté par les dignitaires religieux concerne l’organisation d’une compétition de récitation coranique annuelle qui sera organisée par la fondation. Ce projet compte œuvrer en faveur de l’apprentissage, de la récitation et surtout de la maîtrise de la diction du Coran. Toutes les sections organiseront des compétitions locales et sortirons deux lauréats qui vont se mesurer à leurs camarades issus des autres sections lors des éliminatoires prévues au mois de ramadan au Maroc. Trois prix seront décernés aux futurs vainqueurs.

Le septième projet retenu porte sur l’organisation d’une activité annuelle de soutien aux femmes africaines Halimates afin de leur redonner la place importante qu’elles occupaient dans la société.

« L’organisation d’un forum international au profit de la femme Halimate africaine est un encouragement pour les bénéficiaires et constitue en même temps un moyen de lutter contre les rumeurs et les préjugés qui visent cette femme et mettent en cause sa capacité à encadrer ses semblables et d’occuper des postes de responsabilités », a commenté le président du conseil local des Oulémas de Fès.

Comme huitième projet, les membres de la fondation de sa Majesté, le roi Mohammed VI, se sont donné comme objectif de faire renaître le patrimoine islamique africain en s’intéressant notamment aux Oulémas et Halimates qui ont participé à la civilisation islamique africaine. Un soutien particulier sera accordé, dans le cadre de ce projet aux ouvrages écrits, aux manuscrits ainsi qu’aux monuments historiques, symboles de la diversité culturelle africaine.

Le neuvième et dernier projet porte sur la distribution du Moshaf Mohhamdi (Coran écrit en warch) ainsi que sa traduction dans plusieurs langues africaines pour permettre aux musulmans de mieux comprendre le message du livre sacré.

A côté de ces neuf propositions de projets « toutes adoptées par l’Assemblée Supérieure de la fondation », il a été ajouté la mise en place d’un règlement intérieur de la fondation qui devrait fixer les instances constitutives de la fondation, son organigramme, son mode de financement et son administration.

Les Oulémas subsahariens, une richesse pour leurs frères marocains (Respnsable)

Les Ouléma subsahariens constituent une richesse pour les Ouléma et Halimates du Royaume du Maroc, a déclaré, samedi à Fez, le secrétaire général du Conseil Supérieur des Oulemas à Rabat, Dr Mohammed Yessef.« Que nous soyons dans la région subsaharienne ou-bien au nord du Sahara, Dieu nous a enrichi en nous permettant d’occuper cette grande demeure qui nous abrite toutes et tous. Partout où nous irons dans ce continent africain là, nous avons notre demeure, notre patrie, nos gens… », a notamment dit le dignitaire religieux.

Il s’exprimait à l’occasion de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée du Conseil Supérieur de la Fondation Mouhamed VI des Oulémas  africains qui se tient à Fez du 03 au 04 novembre 2018.

Réagissant à cette déclaration, le khalife général des tidjânes de la Côte d’Ivoire, Cheikh Moustapha Sonta a souligné que cette rencontre constitue « un enrichissement donnant-donnant » dans la mesure où, les oulemas subsahariens apportent leur culture qu’ils partagent avec leurs homologues marocains et qu’en même temps, eux aussi bénéficient d’une formation dispensée par la Fondation Mouhamed VI.

Selon lui, ce sont ces connaissances acquises à la fondation qu’ils vont partager avec leurs frères restés au pays. « Quand deux groupes se retrouvent, chacun à sa culture, sa façon de comprendre les choses. Et ce sont ces échanges fructueux qu’on va avoir et je pense qu’avec ça, on peut atteindre notre objectif qui n’est autre que le rayonnement d’un islam modéré », a-t-il encore dit.

Emboitant à M. Sonta, le Mufti de la République Démocratique du Congo, Imam Cheikh Abdallah Mangala Luaba a magnifié « l’initiative magistrale de sa Majesté, le roi Mouhamed VI » et indiqué que les oulémas africains venus du sud du Sahara peuvent s’enrichir de la bonne cohabitation religieuse qui existe au Maroc et l’enseigner dans leurs pays d’origines confrontés, pour certains, à des conflits d’ordre religieux.

Plus de 250 oulemas et une centaine d’Halimates venus de trente-deux pays africains et du Maroc participent à cette rencontre qui a pour objectif de discuter de « l’Islam modérée » et de son enseignement à travers le continent.

Maroc : « l’Islam de l’extrémisme n’existe pas » (Religieux)

L’Islam de l’extrémisme n’existe pas et l’Islam de la violence n’existe pas non plus parce que « tout Islam qui est lié à la violence et l’extrémisme fait partie de quelque chose qui vient de nous mais ça ne vient pas de Dieu », a déclaré samedi à Fez, le Khalife général des tidjanes (confrérie soufie) de la Côte d’Ivoire, Cheikh Moustapha Sonta.« L’Islam que le prophète Mouhamad (PSL) a laissé, c’est l’Islam de la sagesse, l’Islam modéré, l’Islam du juste milieu », a notamment dit le dignitaire religieux, précisant que c’est « à travers sa sagesse, sa modération et son caractère du juste milieu » que le prophète des musulmans a pu convaincre ses farouches opposants à devenir musulmans.

Insistant sur cette pensée, le guide religieux ivoirien a ajouté que « s’il (le prophète) était violent ou extrémiste au départ, tout le monde allait fuir ». Cheikh Moustapha Sonta s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la 2ème session de l’Assemblée du Conseil Supérieur de la Fondation Mouhamed VI des Oulema africains.

Poursuivant sur cette lancée, Cheikh Moustapha Sonta a indiqué que c’est cet « Islam du juste milieu » que l’Afrique était en train de perdre mais, « Dieu a éclairé Sa Majesté, le roi Mouhamed VI pour éveiller les consciences et pour leur dire que l’Islam de leurs ancêtres n’est pas ce que nous constatons aujourd’hui, mais plutôt  celui laissé par le prophète (PSL) ».

La Fondation du roi Mouhamed VI est « une grâce » pour tous les savants africains qui, d’après M. Sonta, attendaient ce genre d’initiative depuis très longtemps pour promouvoir les valeurs universelles qu’enseigne la religion musulmane.

Maroc : Le Roi Mohammed VI lance un programme de causeries pour éclairer sur l’authentification de la tradition et des paroles du prophète

Le Roi Mohammed VI a lancé ce vendredi au siège de la Société nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT) à Rabat, un nouveau programme de causeries destiné à éclairer les gens au sujet de l’authentification de la Tradition et des Paroles du Prophète.Baptisé « Addourous Alhadithia» ce programme est une initiative royale de diffusion à grande échelle de la parole authentique du prophète. Il s’inscrit dans le cadre des orientations royales en vue d’éclairer les gens au sujet de l’authentification de la Tradition et des Paroles du Prophète (Prière et Salut sur lui), et leur protection en tant que deuxième source de l’Islam.

A cette occasion, le Souverain a donné le signal pour l’enregistrement et la diffusion de la causerie inaugurale animée par le secrétaire général du Conseil supérieur des Oulémas, le professeur Mohamed Yssef.

Le programme des causeries de la Radio Mohammed VI du Saint Coran, sur Al-Hadith Ash-Sharif ambitionne de mettre en valeur l’unité cultuelle de la Nation marocaine et de parer contre les tentatives de falsification de la Tradition et des paroles de Sidna Mohammad (Paix et Salut sur lui).

Ces causeries ont pour objectif principal d’informer les gens sur Al-Hadith Ash-Sharif (paroles du prophète), en général et de les protéger contre les méfaits de l’ignorance en la matière et des courants qui diffusent des hadiths mensongers à des fins idéologiques dans les médias et particulièrement via le réseau Internet.

Le Conseil Supérieur des Oulémas et l’Université Al-Quaraouyine (Dar Al-Hadith Al-Hassaniya) sont chargés de la réalisation scientifique du Programme. La réalisation technique et l’émission du programme seront prises en charge par la chaîne Mohammed VI pour le Saint Coran “Assadissa” et la Radio Mohammed VI pour le Saint Coran.

Les émissions prendront plusieurs formes, à savoir des causeries introductives générales qui traiteront notamment des recommandations du Prophète (Paix et Salut sur lui) au sujet de la transmission de ses paroles, des compagnons du Prophète et leur éthique en la matière, de la méthode de l’Imam Malik dans l’authentification du Hadith, et de la collection du Hadith et sa codification.

Ces causeries introductives s’intéresseront également à la méthode des fondateurs des doctrines dans l’usage du Hadith, aux partisans des factions déviées et leur mésusage du Hadith, à la sollicitude des Rois du Maroc pour le Hadith, à l’intérêt des oulémas du Maroc pour le Hadith et au Hadith dans les réseaux sociaux et l’Internet aujourd’hui.

Les émissions prendront aussi la forme de causeries d’orientation dans laquelle un spécialiste du Hadith choisit et traite des exemples de hadiths de différents degrés d’authenticité et d’illustration, et de causerie interactive animée par un spécialiste du Hadith, accompagné par un animateur de TV ou radio, répondant aux questions du public au sujet du degré d’authenticité des Hadiths.

Plusieurs moyens de réception des questions pour l’émission interactive seront mis à disposition, notamment un téléphone avec répondeur pour enregistrer les questions, une adresse e-mail, et une application WhatsApp.

Ces causeries seront diffusées simultanément sur la chaine TV ‘’Assadissa », la radio Mohammed VI du Saint Coran, Internet et sur les réseaux sociaux. Une causerie de chaque type (interactive et non interactive) sera diffusée une fois par semaine à une heure de grande audience. Chaque causerie est rediffusée deux fois.

La durée de la causerie introductive générale est de 20 minutes, alors que celle des causeries d’orientation et d’illustration non interactives et des causeries interactives est d’une heure chacune.

Mohammed VI lance un projet de protection de l’authenticité des écritures islamiques

Le roi du Maroc, Mohammed VI a lancé un plan ambitieux projet visant à protéger les écritures religieuses islamiques des fausses interprétions, de la falsification ou de la corruption.Le cercle royal a annoncé dans un communiqué que le roi a lancé vendredi à Rabat la « Alnnohadithia Addorous », une initiative royale en sa qualité de commandant des fidèles, dans le but de préserver et de diffuser les paroles et les enseignements authentiques du prophète Mohammad à grande échelle.

Le projet s’efforce d’approfondir l’identité religieuse du royaume marocain en ae protégeant des tentatives de falsification ou d’altération de la tradition et des paroles du prophète Mohammad (PSL), indique le communiqué.

Le programme prévoit des conférences d’exégète sur le Saint Coran par Radio Mohammed VI et des « Hadith Ash-Shari » en conformité avec les instructions du roi Mohammad VI visant à éclairer les gens sur la base des versions authentifiées de la tradition et des paroles du Prophète (PSL), ainsi que de leur protection en tant que deuxième source fiable de connaissances islamiques.

Selon le communiqué, le roi marocain a également approuvé l’enregistrement et la diffusion de la conférence inaugurale du Professeur Mohamed Yssef, secrétaire général du Conseil supérieur des oulémas.

Le conseil et l’université Al-Quarwiyine (Dar Al-Hadith Al-Hassaniya) sont chargés de la mise en œuvre du programme.

La chaîne de télévision Mohammed VI spécialisée sur le Saint Coran « Assadissa » et Radio Mohammed VI seront impliquées dans la diffusion et fourniront une expertise technique à cette fin.

«Les conférences seront soit guidées par un expert en hadith, soit interactives avec un expert similaire accompagné d’un animateur de télévision ou de radio pour répondre aux questions du public sur le degré d’authenticité des hadiths. Ces conférences seront diffusées simultanément sur la chaîne de télévision Assadissa, Radio Mohammed VI du Saint Coran, sur internet et les réseaux sociaux », conclut le communiqué.