UEMOA: les produits alimentaires tirent le taux d’inflation à la baisse

La poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a induit le repli du taux d’inflation qui est ressorti, en glissement annuel, à -0,5% à fin novembre 2019, après une réalisation de -0,9% le mois précédent, a appris lundi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, il est relevé en particulier un repli des prix des céréales locales dans les pays sahéliens enclavés, atteignant, pour le mil, 23% au Burkina, 18% au Mali et 3% au Niger et pour le maïs, 17% au Niger, 12% au Burkina et 8% au Mali. « Cette évolution serait en lien avec le bon approvisionnement des marchés induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente », explique la BCEAO.

Les ventes à prix modéré par les organismes publics et les distributions gratuites par les structures humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué à accentuer la dynamique baissière. En outre, il est noté une décrue des prix des fruits et légumes au Bénin et au Togo, en rapport notamment avec la baisse de la demande consécutive à la fermeture de la frontière entre le Bénin et le Nigeria.

Toutefois, il est observé une remonté du prix de l’essence vendue en vrac au Bénin et au Togo induite par la fermeture des frontières terrestres au Nigeria, conjuguée à un renchérissement de l’essence à la pompe relevé au Burkina, au Sénégal et au Togo.

Par ailleurs, il a été enregistré une hausse des prix des services d’entretien et de réparation de logement au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, ainsi qu’une augmentation des prix des combustibles solides au Bénin, au Niger et au Togo.

La Masse Commune Uemoa peut prévenir le blanchiment de capitaux (ministre)

La Masse Commune Uemoa permet de prévenir les risques inhérents au secteur d’activité des jeux tels que le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, a affirmé, lundi à Dakar, le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.« La Masse Commune Uemoa permet de prévenir les risques inhérents au secteur d’activité des jeux qui expose à des déviances comme la concurrence, les jeux illégaux, le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme, l’exposition des mineurs et autres couches vulnérables aux jeux excessifs », a dit le ministre Diallo.

Il ouvrait la 21ème réunion annuelle de la Masse Commune Uemoa qui réunit du 6 au 11 janvier à Dakar les sociétés de loteries nationales et de pari mutuel urbain des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa).

La Masse Commune est une occasion pour ces pays, de mettre en jeu une masse à partager à travers un QUINTE SPECIAL qui sera organisée le 9 janvier 2020 dans ces différents pays que sont : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

De l’avis du ministre sénégalais des Finances et du Budget, la Masse Commune Uemoa est d’autant plus important que « notre environnement est dans une phase de mutation accélérée vers une économie ouverte et connectée caractérisée par l’arrivée de nouveaux acteurs tels que les FinTech, les géants de l’Internet et du mobile dont les GAFA. Ces intervenants d’un genre nouveau ont bouleversé l’écosystème financier ainsi que le mode de financement habituel des institutions financières, des pouvoirs publics, des entreprises, et des populations », a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Selon lui, la Masse Commune Uemoa constitue un pas important dans la vie de l’intégration et de la solidarité entre les pays membres de l’Uemoa.

« Sept pays, une seule loterie. C’est un évènement majeur dans la vie de nos loteries. L’intégration économique est une ambition forte de nos autorités depuis les pères fondateurs et c’est un vœu profond de nos peuples. Vous donnez un signal très fort aux entreprises et aux autres secteurs de notre zone économique. Ensemble, nous serons plus forts et nous pourrons compter davantage dans la compétition internationale », a-t-il poursuivi.

Il a souligné que la Masse Commune Uemoa a incité les sociétés de loterie de l’espace Uemoa à faire les efforts nécessaires pour le renforcement de leur structure pour participer à la dynamique d’intégration qui se manifeste dans cet espace et de participer efficacement aux efforts de relance de l’économie des pays membres de l’Uemoa.

Togo: GTA Assurances équipe deux écoles primaires en blocs sanitaires

GTA Assurances, une filiale du groupe Banque centrale populaire ( BCP) du Maroc a offert deux blocs sanitaires entièrement équipés aux écoles primaires publiques d’Assahoun et de Kévé gare, deux localités de la préfecture de l’Ave à une cinquantaine de kilomètres de Lomé au Togo, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.« A travers ce don, GTA Assurances matérialise son engagement en faveur de l’éducation permettant à plus de 400 enfants de bénéficier d’un cadre scolaire salubre. Ces installations visent également à améliorer de façon substantielle les conditions de travail au sein de ces deux établissements», explique le communiqué.

 La remise de ce don, précise le texte,  fait suite à la signature de convention qui s’est tenue le 08 février 2019 entre MM.Tawuim Titora, Secrétaire Général représentant le Ministre togolais en charge de l’Enseignement primaire, M. Theo Awity, Président du Comité de développement à la base de la préfecture de l’Ave et M. Jean-Marie Koffi Tessi, Directeur général de GTA Assurances. 

Créée en 2001, GTA Assurances est spécialisée dans l’assurance des dommages et de la santé. Filiale du Groupe BCP du Maroc, GTA Assurances fournit depuis plus de 18 ans, des solutions de la protection de responsabilité et des biens ainsi que la couverture maladie aussi bien pour les personnes physiques que les entreprises.

Le projet de la boucle ferroviaire de l’UEMOA coûtera 4000 milliards FCFA

Le projet de la boucle ferroviaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) coûtera 4000 milliards de FCFA, a appris APA jeudi à Abidjan où les ministres chargés des Transports des Etats membres de ce projet ont entamé une réunion destinée à relancer cette boucle ferroviaire Abidjan-Ouagadougou-Kaya-Niamey-Parakou-Cotonou-Lomé.Ouvrant ces travaux, le ministre ivoirien de l’intégration et des Ivoiriens de l’extérieur Ally Coulibaly, par ailleurs représentant le premier ministre de Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly, a insisté sur l’intérêt que le gouvernement ivoirien « attache » à ce projet « structurant et intégrateur » de la boucle ferroviaire. « L’idée de la boucle ferroviaire remonte de l’époque coloniale », a-t-il rappelé.

Pour un « coût total de 4000 milliards de FCFA dont les études sont évaluées à près de 11 milliards FCFA », cette boucle ferroviaire qui reliera la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin et le Togo est un projet de « dimension régionale hautement transformateur», a renchéri Paul Koffi Koffi, le Commissaire de l’UEMOA en charge  du département de l’aménagement du territoire et du transport.

La Commission de l’UEMOA pour marquer sa bonne foi, a fait inscrire pour 2020 à son budget étude,  le lancement des études de cette boucle ferroviaire avec l’idée de solliciter les partenaires techniques et financiers.

Ce projet permettra l’exploitation des potentialités économiques et désenclavera les localités riveraines du chemin de fer, améliorera la mobilité des populations des zones desservies, stimulera le commerce transfrontalier et la croissance économique des pays de l’hinterland.

« Au total, il permettra de booster le niveau des échanges commerciaux entre les pays concernés, réduira les coûts de transport et améliorera la compétitivité de nos économies dans le commerce mondial », a conclu Paul Koffi Koffi.

Cette boucle qui s’étend sur « 3034 km dont 1946 à réhabiliter et 1088 à construire »,  représente un « vecteur majeur de développement régional », a ajouté le ministre Ally Coulibaly, précisant que la réunion d’Abidjan permettra de « faire un état des lieux consolidé afin de la relance de ce projet ».

 L’objectif visé est de renforcer la compétitivité des économies de l’UEMOA où les échanges se situent entre 12 et 14%, là où le commerce intra européen se chiffre à 50%, voire en période de pique à 80%.

« Il est impérieux d’aller rapidement vers l’intégration », a plaidé le représentant du premier ministre ivoirien, soulignant que « nos Etats ont décidé d’accorder une place de choix aux infrastructures ferroviaires ».

Dans le même élan, le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné a souligné en présence de ses homologues du Burkina Faso et du Niger, «l’important déficit» qu’enregistre l’espace UEMOA en matière « d’infrastructures ferroviaires».

«Notre espace communautaire est confronté à un important déficit en infrastructures ferroviaires (…) La promotion du transport ferroviaire est indispensable pour notre espace », a-t-il fait observer, estimant que les Etats arriveront à combler ce déficit en «mutualisant» leurs efforts pour ce «plus vaste projet fédérateur» de l’Union.

Distribution de kits scolaires à trois écoles primaires publiques en milieu rural au Togo

Du matériel didactique et plus de 2000 kits scolaires ont été distribués à trois écoles primaires publiques en milieu rural au Togo par la filiale assurance du Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc.Selon un communiqué transmis dimanche à APA, Masseville, Batomey, Asrama Centre sont les bénéficiaires de ce don de GTA Assurances Vie.  Ce don s’inscrit dans le cadre de conventions signées par cette compagnie d’assurance avec les inspections de l’enseignement préscolaire et primaire du Bas-Mono, Lomé Ouest et Halo-Est.

« Par ces conventions GTA Assurances Vie réitère sa détermination à poursuivre la promotion d’une éducation de qualité et à favoriser l’égalité des chances en mettant à disposition des bénéficiaires, les outils pédagogiques élémentaires pour une scolarisation réussie», explique le communiqué rappelant que ces kits ont été distribués à plus de 2000 enfants «défavorisés ».

Ce soutien de la compagnie qui s’inscrit dans le cadre des actions citoyennes du groupe BCP,  poursuit le texte, vise à garantir l’éducation de base pour tous.

Les cérémonies de signature de conventions au profit des  trois écoles primaires publiques se sont successivement déroulées le 25 et 30 septembre 2019 en présence de M. Clause Daté Gbikpi, directeur général de GTA Assurances Vie et des inspecteurs de l’enseignement préscolaire et  primaire du Bas Mono, Lomo-ouest et Haho-Est.

La candidature de Faure en 2020 à la une de la presse togolaise

La réponse, ce jeudi matin, du ministre des Affaires étrangères du Togo sur RFI au sujet de la candidature du président Faure Gnassingbé en 2020 pour briguer un quatrième mandat occupe la Une des sites d’informations togolais.« Avant 2020 : Le ministre Robert Dussey lance le débat sur la candidature de Faure Gnassingbé », titre l’agence Afreepress, notant que l’année 2020 n’est pas encore arrivée que la question de la candidature de l’actuel Président togolais, Faure Gnassingbé,, fait déjà débat.

« L’Union pour la République (UNIR), sa formation politique et son entourage prennent d’ores et déjà l’avance sur le temps et tiennent à situer l’opinion sur les intentions du Président Faure Gnassingbé dans le cadre de l’élection présidentielle de 2020 au Togo », écrit le confrère.

Selon le ministre des Affaires étrangères, poursuit-il, « le Président de la République Faure Gnassingbé sera candidat en 2020 conformément à la constitution togolaise à son article 158 qui remet à zéro le compteur des mandats déjà effectués ».

« Le concerné lui-même entretient toujours le mystère autour de sa prochaine candidature. Interrogé récemment sur le même sujet, M. Faure Gnassingbé avait botté en touche laissant le soin à sa formation politique de désigner la personne à même de défendre ses couleurs en 2020 », note Afreepress.

Pour sa part, Togo Breaking News indique que « le président togolais sera investi pour être candidat par l’Union pour la République (UNIR) pour briguer un nouveau mandat à la tête. C’est ce qu’a indiqué jeudi le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’extérieur »

Le journal souligne que le Pr Robert Dussey estime que Faure Gnassingbé « devrait continuer son travail pour la transformation politique, économique et social du Togo ».

« Je ne vois pas comment il ne peut ne pas être candidat. Il doit être investi par le parti pour être candidat. Mais je pense que le président a tout intérêt, vu le travail excellent qu’il est en train de faire, de continuer à la transformation politique, économique et social du Togo », a indiqué Robert Dussey jeudi au micro de Rfi, cité par le site d’informations.

Ce dernier rappelle, par ailleurs, que le Chef de l’Etat lui-même a laissé entendre qu’il se donnait un temps de réflexion et qu’il prendrait sa décision au moment venu, lorsqu’il avait été interrogé sur le même sujet il y a un mois. « A y voir de près, ce débat ne vient que de s’ouvrir, même s’il est juridiquement remporté d’avance par le pouvoir », analyse Togo Breaking News.

Selon Global Actu qui traite également le sujet à sa Une, « cette réponse cinglante de ce ministre ne devrait pas être une surprise pour les Togolais ».

« La Constitution togolaise de 1992 modifiée le 8 mai dernier par l’Assemblée nationale, ajoute le journal, permet à Faure Gnassingbé de briguer encore deux (2) nouveaux mandats en plus des 3 qu’il fait à la tête du Togo ».

Sur le terrain politique, rappelle le confrère, le parti présidentiel se trouve renforcer par les 2 récentes élections. « Le 20 décembre 2018, il a gagné les élections législatives pendant qu’une importante partie de l’opposition boycottait ces élections. Le 30 juin dernier, les Togolais sont encore appelés aux urnes pour des élections municipales, les premières depuis 32 ans. Les résultats définitifs proclamés il y a quelques jours par la Cour suprême donne UNIR majoritairement gagnante avec plus de 800 sièges de conseillers municipaux sur les 1200 mis en jeu. »

« Il faut aussi dire le président du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam, de son lieu d’exil, a récemment exhorté les Togolais à former des comités pour empêcher le 4ème mandat de Faure Gnassingbé », conclut Global Actu.

Le dénouement des élections municipales trône à la une de presse électronique togolaise

La publication, mercredi soir, des résultats définitifs des élections locales du 30 juin dernier, par la Cour suprême est le principal sujet abordé par la presse électronique togolaise.« La Cour Suprême a annulé le vote dans deux communes », titre Atlantic Info, soulignant qu’« Après la proclamation des résultats provisoires des élections municipales du 30 juin 2019 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) il y a quelques jours, la Cour Suprême a proclamé ce mercredi 17 juillet, les résultats définitifs de ce scrutin ».

« Seulement, pour des irrégularités graves, la Cour Suprême a annulé le scrutin dans deux communes. Il s’agit des communes de Wawa 1 et de Zio 4. Cette décision de l’Institution fait suite aux recours déposés par les partis politiques et listes de candidats indépendants qui ont pris part au vote et dont elle a jugé qu’ils relèvent de graves irrégularités dans les deux communes précitées », ajoute le journal en ligne.

Mais « un nouveau scrutin doit avoir lieu au plus tard dans les 30 jours », informe Republic of Togo. Ce dernier, en titre, note que « la page des municipales est presque tournée ». « 39 recours avaient été introduits par plusieurs partis et listes indépendantes. La plupart ont été rejetés», souligne-t-il.

« Les résultats définitifs confirment la vague bleue, le vote attendu dans 5 communes », écrit Togo Breaking News pour sa part.

Dans les détails, le site informe que le parti présidentiel, Unir, largement en tête lors des résultats provisoires, perd pour le moment 17 sièges et obtient au total 878 conseillers municipaux.

« La C14 et les partis politiques comme l’Union des Forces pour le Changement (UFC), l’Alliance Nationale de Changement (ANC) et les indépendants Gapé Debout et Debout Litimé, ont aussi vu leurs sièges diminués. Ceci à cause de l’annulation du vote dans les communes de Wawa 1 et de Zio 4 par la Chambre administrative de la cour ».

« Ces conseillers municipaux sont élus pour un mandat de 6 ans renouvelable une seule fois. Leur mandat prend effet à partir du 18 juillet et prendra fin le 5 juillet 2025 », conclue le site d’informations.

La taxe d’habitation au menu de la presse électronique togolaise

Annoncée puis suspendue en 2016, la taxe d’habitation, encore évoquée la semaine dernière dans un communiqué de l’Officie togolais des recettes (OTR), est le principal sujet commenté ce mercredi par la presse électronique.«Togo : Ce que chaque citoyen paiera pour son lieu d’habitation », titre « Togo Breaking News » avant de rappeler qu’en 2015, l’Office togolais des recettes (OTR) avait élaboré un nouveau texte régissant le payement de la taxe d’habitation.

« Cette taxe prévue par le fisc togolais n’a jamais été mise en œuvre. Depuis quelques jours, une note de service du Commissaire général de l’OTR a évoqué la prochaine mise en œuvre des dispositions concernant la taxe d’habitation. Les taxes en question n’épargnent aucun ménage », précise-t-il.

Sauf évolution des chiffres, écrit Togo Breaking News, les concessions doivent payer 4 000 FCFA par ménage. Pour les appartements, un studio doit payer 2 000 FCFA, un appartement à deux pièces est taxé à 6 000 FCFA, un appartement à trois pièces et plus à 9 000 FCFA.

« Pour une villa ou une concession individuelle, la taxe est de 30 000 FCFA. Un étage à un niveau versera 40 000 FCFA. Un étage à deux niveaux est taxé à 75 000 FCFA alors qu’un étage à plus de deux niveaux versera 100 000 FCFA. De même, un étage sur une superficie supérieure de 600 mètres carrés payera 100 000 FCFA », lit-on sur ‘Togo Breaking News’.

Pour sa part, « Ici Lomé » indique que cette mesure, « conformément aux dispositions et afin de servir d’exemple aux redevables, va débuter par les employés de l’office des recettes».

« Cette taxe est due par tout-ménage ayant en République togolaise, la disposition ou la jouissance d’une habitation », commente aussi « L-Frii ». « Selon les dispositions du Code Générale des Impôt, les tarifs de la Taxe d’habitation sont déterminés en fonction du type d’habitation », poursuit notre confrère.

Abordant le même sujet, « Republic of Togo » informe que «la LCT demande un report».

« La taxe d’habitation est réintroduite. Une mesure accueillie sans grand enthousiasme par la population. La Ligue des consommateurs du Togo (LCT) n’est pas opposé à cet impôt, mais demande son report en attendant une amélioration de la situation économique », écrit-t-il.

« OK pour cette taxe, mais attendons de voir si la richesse promise dans le PND (Plan national de développement) soit réelle », a déclaré Emmanuel Sogadji, le président de la LCT, cité par « Republic of Togo ».

Ouattara persuadé des élections apaisées dans les pays de l’UEMOA en 2020

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est dit vendredi à Abidjan «persuadé» que les élections prévues en 2020 dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se tiendront dans un climat apaisé.« Je suis persuadé que les échéances électorales prévues en 2020 dans notre espace se tiendront dans un climat apaisé », a dit M. Ouattara dans une allocution d’ouverture de la 21è session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA dont il est le président en exercice.

Ces assises se sont ouvertes en présence de sept chefs d’État sur huit que compte cette organisation. Se félicitant des bonnes performances économiques enregistrées par l’Union, M. Ouattara a appelé les États membres de la sous-région à respecter « les critères de convergence ».

« La croissance économique de l’Union s’est établit à 6,6% en 2018 comme l’an dernier », s’est par ailleurs,  satisfait le président ivoirien, assurant que les perspectives sont bonnes pour les années à venir.

«Des avancées notables sont à relever dans la mise en œuvre des réformes communautaires», a poursuivi M. Ouattara appelant à «un accroissement de la coopération sécuritaire» entre les États de l’UEMOA.

Auparavant, Romuald Badagni, le président du Conseil des ministres statutaires de l’UEMOA, s’est félicité pour sa part,  du dynamisme de l’activité économique au sein de l’Union, indiquant que le «défi majeur demeure la convergence de notre économie».

Cette 21è conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA s’est ouverte en présence des présidents Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Macky Sall (Sénégal), Roch Christian Kaboré (Burkina Faso), Ibrahim Boubacar Kéïta (Mali), Faure Gnassingbé (Togo),  Patrice Talon (Bénin), Mahamadou Issoufou (Niger) et du premier ministre Bissau-guinéenn Aristide Gomes.

Togo : croisade contre les agresseurs des clients des banques

Le ministre de la Sécurité, Gal Yark Damehame, s’est ému des attaques dont sont souvent victimes les clients des banques, révélant que l’Etat a entamé des discussions avec les institutions financières établies au Togo afin d’assurer la sécurité de ceux qui s’y rendent pour des opérations financières.« Nous avons déjà rencontré les banques et nous leur avons demandé de collaborer. Elles doivent appeler nos services pour accompagner les clients qui viennent recevoir de grosses sommes d’argent », a déclaré, mardi soir à Lomé, Gal Yark Damehame.

S’exprimant à une conférence de presse, le ministre de la Sécurité a conseillé « ceux qui reçoivent de grosses sommes d’argent à la banque de se faire accompagner par les forces de l’ordre et de sécurité ».

Au moins six personnes sont mensuellement attaquées et délectées de leur argent, au sortir d’une banque, a déploré M. Damehane, soulignant qu’à ce rythme il y a eu au total 45 cas agressions qui ont permis aux malfaiteurs de s’enfuir avec 142 millions de F CFA.

De l’avis du ministre de la Sécurité, les auteurs de ces actes sont des anciens prisonniers, fraîchement libérés, qui opèrent sur des motos non immatriculées ou d’immatriculations étrangères.

Les deux dernières agressions ont eu lieu la semaine dernière et ont occasionné à leurs victimes la perte de 19 millions de F CFA.

Les élections locales au menu de la presse en ligne togolaise

La presse électronique togolaise de ce mercredi traite principalement des réactions sur les résultats des élections locales du 30 juin dernier.« La C14 conteste les locales, tire des leçons et appelle à la remobilisation pour 2020 », informe Togo breaking news.

Ce site fait savoir que cette coalition regroupant maintenant six formations politiques de l’opposition est revenue, hier mardi, sur la tenue des élections municipales en soulignant que « les résultats proclamés ne reflètent pas la réalité du vote ».

Dans Togo breaking news, la C14 dit avoir relevé « plusieurs anomalies dans le processus électoral ». C’est la raison pour laquelle, elle va « introduire des recours fondés sur les preuves en sa possession auprès de la Cour Suprême ».

Poursuivant, ces partis d’opposition soutiennent qu’ils ne regrettent « pas d’avoir participé à ces élections », avant de lancer « un appel à une remobilisation générale en vue de la poursuite du combat pour l’alternance en 2020 ».

Tirant les leçons de ce scrutin, le site Republic of Togo estime que « les opposants (ont fait) preuve de lucidité pour expliquer leur score médiocre ». En outre, selon Brigitte Adjamagbo-Johnson, la Coordinatrice de la C14 dont les propos sont rapportés par ce site, il y a « une démotivation d’une immense partie de la population comme en témoigne le faible taux de participation. La plus grande leçon à tirer est le signal fort que la population a adressé à toute l’opposition (qui) est obligée de s’entendre si elle veut contrôler les mairies. L’unité d’actions de l’opposition est une nécessité incontournable ».

La C14 a obtenu 131 sièges sur un total de 1490 conseillers municipaux, soit un peu moins de 10 %. De son côté, Ici Lomé s‘intéresse à Tikpi Atchadam leader du Parti National Panafricain (PNP, opposition) en exil depuis le 19 août 2017 après avoir déclenché de grandes manifestations contre le pouvoir de Faure Gnassingbé.

« Si les Togolais ne prennent pas garde, 1% seulement de la population leur imposera Faure Gnassingbé en 2020. En 2018, lors des élections législatives, 5 % seulement ont imposé des individus à l’Assemblée nationale et 12 % viennent de choisir les conseillers municipaux », a averti M. Atchadam.

Togo : l’Etat veut lutter contre les braquages des banques

Le ministre de la Sécurité, Gal Yark Damehame, a annoncé avoir entamé des discussions avec les institutions bancaires établies au Togo afin de lutter efficacement contre les braquages devenus récurrents.« Nous avons déjà rencontré les banques et nous leur avons demandé de collaborer. Elles doivent appeler nos services pour accompagner les clients qui viennent recevoir de grosses sommes d’argent », a déclaré, mardi soir à Lomé, Gal Yark Damehame.

S’exprimant à une conférence de presse, le ministre de la Sécurité a conseillé « ceux qui reçoivent de grosses sommes d’argent à la banque de se faire accompagner par les forces de l’ordre et de sécurité ».

Présentant la situation sécuritaire pour le premier semestre de l’année, M. Damehame a renseigné que « le Togo a enregistré au moins six braquages par mois. Le tableau fait donc état de 45 cas officiellement enregistrés avec 142 millions F CFA emportés ».

De l’avis du ministre de la Sécurité, les auteurs de ces actes sont des anciens prisonniers, fraîchement libérés, qui opèrent sur des motos non immatriculées ou d’immatriculations étrangères. Rien que la semaine dernière, 19 millions F CFA ont été dérobés lors de deux braquages.

Large victoire du parti présidentiel aux municipales togolaises

Le parti présidentiel, Union pour la République (Unir), a largement remporté les élections municipales togolaises en obtenant 895 sièges de conseillers municipaux sur 1 490 sièges mis en jeu, selon les résultats provisoires du scrutin communiqués vendredi soir par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).Organisées le 30 juin 2019 et ce, pour la première fois depuis 32 ans,  les municipales ont enregistré un taux de participation de 52,46% des inscrits, selon la CENI qui a reporté le scrutin dans trois communes pour des raisons techniques.

Selon les résultats provisoires, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre arrive en 2ème position avec 134 sièges de conseillers, suivi par un regroupement de six partis de l’opposition (131).

L’Union des forces de changement (UFC), principal parti de l’opposition d’après la nouvelle configuration politique issue des élections législatives du 20 décembre 2018 s’en sort avec 44 sièges. La formation politique de Gilchrist Olympio devance ainsi le Nouvel engagement togolais (NET) de Gerry Taama et le Mouvement des patriotes pour la démocratie et le développement (MPDD) de l’ancien Premier ministre Agbeyomé Kodjo, respectivement crédités de 33 et de 25 sièges de conseillers municipaux.

Du coté des listes de candidats indépendants, Duanenyo a obtenu 13 sièges contre 7 pour Gbenondou. La plupart d’entre elles ayant obtenu des sièges dont le nombre varie entre 1 et 5.

Avec ces élections locales, « nous franchirons une étape importante pour la participation citoyenne et la représentativité démocratique à la base », avait déclaré Faure Gnassingbé dans une adresse le 26 avril 2019 à l’Assemblée nationale.

La publication des résultats provisoires ouvre la voie aux réclamations avant leur transmission à la Cour suprême pour validation officielle et proclamation définitive.

A la découverte du marché des fétiches de Lomé

Il faut aller au quartier Akossewa, situé à l’est de Lomé, la capitale togolaise, pour avoir l’opportunité de visiter l’un des lieux de négoce les plus singuliers d’Afrique : le marché des fétiches.Grâce à la plaque qui, à l’entrée, renseigne sur les activités du site, il est impossible de rater ce marché dont les vendeurs sont constamment à l’affût des visiteurs et font preuve d’un zèle quelque peu excessif pour les emmener à visiter leurs étals.

Ils ont tous un badge autour du cou et leur sollicitude envers les clients peut incommoder tout autant que l’odeur pestilentielle qui émane des produits exposés dans ce marché. N’empêche, le marché vaut le détour à cause de la richesse et de la rareté de ses produits.

Au premier étal où nous nous sommes rendus, le guide-commerçant désigne avec fierté ses produits : des crânes d’animaux, des peaux de bête, des cornes de bœuf, de petits fétiches sculptés, des carcasses et des plumes d’oiseaux. Bref, tous les «ingrédients que les féticheurs utilisent pour la composition des fétiches, des poudres, ou pour guérir des maladies», explique-t-il non sans préciser que toute la marchandise appartient à son père.

Quand on s’approche, malgré l’odeur, on distingue nettement des têtes de crocodile, de caméléon, d’antilope, de lion, de grenouille, de tortue, etc.

                                                                               

« Chez nous, nous avons des organes de tous les animaux, sauf des organes humains », s’empresse de préciser le guide-commerçant en suivant notre regard fureteur posé sur un crane de gorille.

Entre deux explications, il reçoit et sert un client. A son départ, le vendeur explique qu’il est venu du Sénégal et est à la recherche de « quelques produits » pour ses activités.

A une question sur les prix pratiqués, il renseigne que tout se fait sur la base du marchandage. « On peut vendre ceci à 5 000 FCFA aujourd’hui et 10 000 francs le lendemain », affirme-t-il, en caressant une carcasse d’oiseau.

Derrière l’étal et à l’abri d’un rideau, des bruits se font entendre. « Dans ce marché, les gens viennent pour se faire guérir s’ils ne trouvent pas satisfaction à l’hôpital. Ce qui veut dire qu’il s’agit de problèmes spirituels. Ils viennent voir les féticheurs qui prescrivent des produits dont nous disposons », explique le vendeur, histoire de faire savoir que ses collègues et lui ont sur place des guérisseurs capables de vous remettre sur pied après indication et achat du produit susceptible de guérir votre mal.

Au marché des fétiches, il y a une dizaine de lieux de cabinets de consultation appelés couvents et où officie une centaine de guérisseurs et de féticheurs, tous venus du Bénin, pays voisin du Togo.

« Certains fétiches sont déjà préparés au couvent. Il y a des talismans et des amulettes avec lesquels travaillent les féticheurs. C’est eux qui traitent avec les esprits », renseigne le guide-commerçant.

En la matière, il y a des fétiches pour tous les maux et besoins : ceux qui vous mettent à l’abri des accidents, vous procurent l’amour, la chance, la sécurité dans votre maison et rendent prodigieuse votre mémoire. Il y a aussi des fétiches pour guérir d’un empoisonnement ou redonner vigueur à un homme.

                                                                                                         

Sur place, il nous a été donné d’assister au témoignage de satisfaction d’une maman dont le fils qui souffrait de douleurs atroces a été soulagé par un guérisseur. A demi-nu, ce dernier n’a pas hésité à entonner une chanson en guise de triomphe…

Fondé en 1863 par le roi béninois, Glele Kan Adiko Azondo, le marché des fétiches de Lomé accueille également beaucoup de curieux et de touristes, venus de l’intérieur du Togo, mais aussi de la sous-région, d’Europe et des Etats-Unis.

Durant les vacances d‘été, le marché accueille plus de 2 000 visiteurs par jour, selon les « professionnels » regroupés en association. Ils renseignent que chaque touriste doit s’acquitter d’un droit d’entrée de 3 000 F CFA pour une visite guidée. Pour une prise de photo, il faut payer 2 000 F CFA.

Il faut nécessairement un guide car les commerçants font savoir qu’ils veulent éviter que face à ‘’des têtes de singe ou de gorille », certains touristes incapables de discernement vont rentrer chez eux en soutenant avoir vu en vente au Togo des têtes humaines.

Football : Emmanuel Adebayor quitte Istanbul Başakşehir

L’attaquant togolais Emmanuel Adebayor (1m90 pour 75 kg) a annoncé ce jeudi sur sa page officielle Facebook, son départ d’Istanbul Başakşehir (Turquie) à un an du terme de son contrat.« Le club et moi-même sommes arrivés à un accord mutuel et avons décidé de se séparer. Tous ces souvenirs et ces moments drôles que nous avons eus, resterons toujours frais dans mon esprit », a notamment indiqué Emmanuel Adebayor.

En ce qui concerne son avenir, l’avant-centre est resté évasif. « Pour l’instant, je vais continuer à travailler dur et à profiter de mes vacances avec les amis et la famille », a-t-il déclaré.

Adebayor a été recruté par Istanbul Başakşehir en janvier 2017. Cette saison, l’Epervier n’a pas survolé le championnat turc qu’avec seulement 3 buts inscrits en 19 matchs. L’année précédente, le natif de Lomé a fait trembler les filets à 15 reprises en 30 rencontres avec le club de la rive nord.

Ballon d’Or africain en 2008, Emmanuel Adebayor a porté la tunique de grands clubs européens comme le Real Madrid, Arsenal, Manchester City ou encore Tottenham.

Agé de 35 ans, il a annoncé, en avril dernier, sa retraite internationale après la non-qualification du Togo à la Coupe d’Afrique des Nations Egypte 2019.

Ouverture à Lomé du premier forum économique Togo-Union européenne

Le président togolais Faure Gnassingbé a lancé, jeudi à Lomé, le premier forum économique Togo-Union européenne axé sur le thème : « Bâtir des relations économiques durables et pérennes entre le Togo et l’UE ».Cette rencontre « est une occasion supplémentaire de nous féliciter de la qualité de notre partenariat », a déclaré le chef de l’Etat à l’endroit des participants, ajoutant que « le rendez-vous de ce jour apparaît comme une heureuse réminiscence, au regard de la place privilégiée que tient Lomé notre capitale dans la relation de coopération entre l’Europe et nos États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ».

De l’avis du chef de l’Etat togolais, ce forum est la meilleure traduction de la convergence de vues entre la Commission européenne et son gouvernement « sur la nécessité de consolider nos liens, en œuvrant ensemble à promouvoir davantage l’investissement et la création d’emplois, en vue de soutenir la croissance ».

Faire en outre mention du Plan national de développement (PND 2018-2022) dont le financement constitue l’un des enjeux de cet évènement, Faure Gnassingbé  a rappel que ce nouveau cadre de référence du gouvernement du Togo requiert un investissement d’au moins 4 622 milliards de F CFA (7 milliards d’euros), dont 65 % à mobiliser auprès du secteur privé.

« A travers la mise en œuvre du Plan national de développement, nous visons une profonde transformation économique pour accélérer la croissance et promouvoir un développement inclusif » a-t-il dit.

« Depuis quelques années, nous avons eu recours à l’investissement public pour répondre à nos objectifs de modernisation de l’économie, avec un accent sur la réhabilitation de nos infrastructures. Cela a produit, dans une mesure appréciable, l’effet escompté, en nous permettant de maintenir un taux de croissance stable », a poursuivi Faure Gnassingbé.

Désormais, a-t-il conclu, « nous voulons faire plus et mieux, en nous tournant vers le secteur privé dont les leviers restent, en définitive, plus efficaces pour soutenir le développement des secteurs porteurs ».

Co-organisé par les deux parties, le forum prend fin demain vendredi et regroupe, officiellement, près de 400 participants dont un peu plus de 150 entrepreneurs européens.

                                                                                  

Le Togo lance la construction d’une centrale thermique coûtant 77 milliards FCFA

Le Premier ministre togolais, Sélom Komi Klassou, a lancé mercredi soir à Gbétsogbé-Baguida, à environ 15 km au sud-est de la capitale Lomé, les travaux de construction d’une centrale thermique de 65 MW pour un coût de 77 milliards de FCFA.Dénommé « Kékéli Efficient Power », le projet va porter la capacité de production propre du Togo à plus de 200 MW, contre une demande nationale actuelle de 230 MW, selon le ministre des Mines et des Energies, Marc Ably-Bidamon.

Les travaux de construction sont confiés au groupe espagnol Grupo TSK (EPC), comme annoncé précédemment par le gouvernement.

Pour un coût de 77 milliards de FCFA, le projet est financé à 30% par Togo Invest et le groupe industriel Eranove. Ce dernier avait obtenu, l’an dernier, la concession pour le design, le financement, la construction, la mise en service, l’exploitation, la maintenance et le transfert en fin de concession de la centrale.

Le solde du financement sera assuré par une levée de fonds conduite par la BOAD, la banque ouest africaine de développement et le groupe bancaire Oragroup.

Selon Touré Tia Mansour, le Directeur général de Kékéli Efficient Power, la réalisation de ce projet est le fruit d’une collaboration solide entre les grandes entreprises européennes et l’État togolais. « Plus de 250.000 foyers vont bénéficier de cette énergie additionnelle », a-t-il indiqué.

Le président du Groupe SNEDAI reçu à Lomé par Faure Gnassingbé

L’Ivoirien Adama Bictogo, président du Groupe SNEDAI, a été reçu mercredi à Lomé, par le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnasssingbé.Selon une note d’information transmise à APA, le conglomérat ivoirien spécialisé dans les technologies, le transport, le BTP, l’immobilier et l’énergie a été présenté au chef de l’Etat du Togo dans le cadre de son extension en Afrique de l’Ouest.

Déjà présent notamment au Sénégal et au Mali où il réalise d’importants travaux d’infrastructures routières et sanitaires, le groupe veut mettre son savoir-faire au service du Togo, souligne la note, ajoutant que les deux hommes ont lors de ce tête à tête, réaffirmé l’intérêt du renforcement d’une croissance fondée sur la coopération sud-sud.

Plusieurs projets innovants pour le développement du Togo et de l’Afrique, ont été passés en revue.

Créé en 2007, le Groupe SNEDAI compte à ce jour plus de 800 employés à travers l’Afrique de l’Ouest.

UFOA-B/ Football-Dames: le Ghana assure sa qualification pour les 1/2 finales en corrigeant le Togo (6-0)

Le Ghana a validé son ticket pour les 1/2 finales de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA)-B de football Dames, en étrillant, vendredi, au Parc des Sports de Treichville, le Togo (6-0) en match comptant pour la deuxième journée de la poule A.Les Togolaises, après avoir résisté en première mi-temps en ne  concédant qu’un but dans le temps additionnel (45è+2), a littéralement  explosé après la pause.

De fait, Mavis Owusu  (78è et 86ê), Kusi Alice (50è, 67ê sur pénalty) et Grâce Asantewaa (75è)  ont ajouté cinq autres buts après que Mukarama Abdulai ait ouvert le  score en première mi-temps (1-0; 45è+2).

Avec ce succès, le Ghana emmené par Mavis Owusu désignée meilleure joueuse du match, continue l’aventure pour les demi-finales. 

Le deuxième de la poule A opposera la Côte d’Ivoire au Sénégal, en début de soirée.

Togo : les élections locales prévues le 30 juin prochain

Les élections locales togolaises auront finalement lieu le 30 juin 2019 sur toute l’étendue du territoire national d’après un décret dont APA a reçu copie ce jeudi.Selon le décret lu mercredi soir à la Télévision nationale (TVT), la révision des listes électorales se déroulera du 16 au 18 mai. La campagne électorale est, quant à elle, prévue du 14 au 28 juin. 

De son côté, le président de la République Faure Gnassingbé a déclaré, le 26 avril dernier, qu’« avec les élections locales à venir, une étape importante sera franchie pour la participation citoyenne et la représentativité démocratique à la base ». 

Par conséquent, le chef de l’Etat a estimé qu’il faut saisir « l’occasion de ce rendez-vous très attendu pour effectuer un saut qualitatif dans la gestion des affaires publiques, en imprimant aux collectivités territoriales une dynamique nouvelle, au plus près des réalités de chaque milieu ».

En outre, M. Gnassingbé a indiqué qu’« il est important, à l’issue de ce scrutin, que l’exercice des responsabilités locales reflète la diversité des talents et compétences nationales et réponde aux attentes des populations ». 

Au Togo, les dernières élections locales remontent en 1987.

Togo : les députés limitent à deux le mandat du chef de l’Etat

Les députés togolais ont adopté à l’unanimité, très tard dans la nuit de mercredi, un projet de réforme de la Constitution qui limite désormais à deux le nombre de mandat du Président de la République.Selon le texte voté, le président de la République est élu pour un mandat de 5 ans, renouvelable une seule fois. Le mode de scrutin présidentiel passe, quant à lui, à deux tours.

Cette modification qui porte sur 29 articles de la loi fondamentale permet techniquement à Faure Gnassingbé de prolonger son bail à la tête du pays jusqu’en 2030.

La réforme touche également les députés et les membres de la Cour constitutionnelle dont les mandats sont maintenant limités. Il est de 6 ans pour tous, mais renouvelable une fois pour les membres de la Cour constitutionnelle et deux fois pour les parlementaires..

« Nous l’avons fait », s’est réjoui le député Gerry Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET, opposition).

« Il y a des jours spéciaux dans la vie des êtres et des institutions que Dieu a choisis pour marquer son existence au milieu des hommes. Ce 8 mai est un jour choisi par Dieu pour la réalisation du destin que Dieu lui-même a voulu pour le Togo », a lancé Yawa Tségan, la présidente de l’Assemblée nationale.

Quelques heures après le vote, le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara, a salué la « voie de l’ouverture des réformes » qu’il appelle à préserver. « Bravo à notre Assemblée nationale pour l’adoption des réformes constitutionnelles, dans le strict respect de l’esprit de la feuille de route de la CEDEAO, à l’issue d’un débat démocratique et républicain qui honore la représentation nationale », a-t-il indiqué sur tweeter.

En conférence de presse ce matin, la coalition de l’opposition n’a pas caché son désaccord. « La loi de réforme constitutionnelle qui vient d’être adoptée n’a qu’une seule ambition, faire du Togo une propriété privée », a-t-elle indiqué.

Et de poursuivre : « l’Assemblée Nationale, en éludant la formule telle que reprise par l’expert constitutionnaliste de la CEDEAO et en excluant les mandats passés et en cours du décompte des mandats, remet le compteur à zéro à partir de 2020 pour Faure Gnassingbé qui aura bouclé 15 ans de pouvoir. Ainsi, ses 25 ans au pouvoir viendraient s’ajouter aux 38 ans que son père a accomplis ».

UFOA-B/Football-Dames: la Côte d’Ivoire démarre en trombe devant le Togo (5-0)

En match d’ouverture de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaine (UFOA) zone B de football féminin, les Eléphantes de Côte d’Ivoire ont dominé, mercredi au stade Champroux de Marcory, leurs homologues du Togo (5-0).Les poulains de la coache Touré Clémentine ont pris la rencontre à  bras le corps pour imposer un rythme infernal à leurs adversaires.

A  la pause, les Ivoiriennes menaient (3-0) grâce à un penalty transformé   par Rolande Houane (1-0; 9è) puis une réalisation de Diakité Binta  (2-0; 26è) imitée par Espérance Coussou pour le 3-0 à la 33è minute de  jeu.

De retour des vestiaires, Ange Koko  N’guessan désignée meilleure joueuse du match Corse l’addition (4-0; 52é)  avant que Sandrine Kouadio ne mette fin à la démonstration ivoirienne  dans le temps additionnel (5-0; 90è+3) pour une victoire éclatante  des  Eléphantes qui partagent la poule A avec le Sénégal et le Ghana,  vainqueur de l’édition précédente qui s’affronteront en début de soirée.

Oragroup effectue la plus grosse introduction avec 284,6 milliards FCFA à son entrée à la BRVM

Le groupe bancaire panafricain Oragroup, basé au Togo, a fait son entrée mardi au compartiment des actions de la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) avec 284,6 milliards de FCFA de capitalisation boursière à l’introduction, la plus importante admission jamais réalisée sur ce marché financier, a appris APA mercredi.« Après avoir réalisé son offre publique de vente ( OPV) d’actions pour un montant de 56,92 milliards FCFA sur le marché financier régional de l’UEMOA du 29 octobre au 22 novembre 2018, le groupe bancaire panafricain Oragroup a fait son entrée ce 16 avril 2019 au compartiment des actions de la BRVM avec 284,6 milliards FCFA portant à l’ouverture, la capitalisation boursière de ce marché à 5154 milliards FCFA», rapporte une note d’information transmise à APA.

La même note émanant de la BRVM souligne que c’est la plus importante admission jamais réalisée à la BRVM depuis le démarrage de ses activités en 1998. Côté sous le symbole ORGT au cours de référence de 4100 FCFA, précise la note, l’action Oragroup a terminé la journée à 4200 FCFA, soit une progression de 2,44%.

Selon la BRVM, il s’agit de la 15ème banque admise à sa côte et la 7ème à intégrer le marché au cours des cinq dernières années sur les 9 nouvelles admissions.

« Cette nouvelle introduction vient récompenser les efforts entrepris depuis plusieurs années pour accroître le nombre de sociétés cotées à la BRVM», conclut la note.

L’entrée de ce groupe bancaire à la côte de la  BRVM porte à 46 le nombre de sociétés cotées sur la place boursière de l’UEMOA et à 02 les sociétés basées au Togo qui y sont inscrites représentant environ 11,73% de la capitalisation boursière des actions de la BRVM.

Mise sur le marché de l’emploi des premiers actuaires africains formés à l’ENSEA

Les premiers actuaires africains formés pendant deux ans à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan (ENSEA) ont été officiellement mis sur le marché de l’emploi, vendredi, à l’issue d’une cérémonie de diplomation de la première promotion du Master Actuariat, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette première promotion du Master Actuariat organisé par l’ENSEA en partenariat avec l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPH-HB) de Yamoussoukro  et l’Institut de science financière et d’assurances (ISFA) de Lyon, est forte de 18 étudiants issus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Togo et de Madagascar.

Au cours d’une cérémonie en présence de l’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson et du Président directeur général du Groupe NSIA, Jean Kacou Diagou, ces étudiants ont reçu leur diplôme de fin de formation, étoffant ainsi le nombre des actuaires du continent.  

Ce master a pour vocation de former des spécialistes de la statistique et de la finance en évaluation et gestion de risque, et plus généralement des professionnels des assurances, des fonds de pension et instituts de prévoyance, de la banque et de la gestion d’actifs.

« Ce programme unique en son genre en Afrique subsaharienne entre dans le cadre du hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur », a souligné le Directeur de l’ENSEA, Dr Hugues Kouadio, ajoutant que « c’est le fruit d’un partenariat entre l’une des plus anciennes formations d’actuaire françaises et deux des meilleures écoles ivoiriennes dont les diplômés rayonnent dans toute l’Afrique ».

« Il se distingue par sa gouvernance spécifique qui permet une grande proximité, une meilleure réponse aux besoins du monde professionnel », a ajouté  Dr Kouadio, rappelant que « c’est en 2014 » que les structures partenaires ont convenu de « coopérer afin de mettre en place une formation d’actuaire en Côte d’Ivoire ».

Le Programme est piloté par un Comité de pilotage constitué des écoles partenaires, des représentants des banques et des assurances avec notamment Saliou Bakayoko Président de l’Association des assurances de Côte d’Ivoire, Karim Diarrassouba Directeur des assurances de Côte d’Ivoire, et de l’Institut des actuaires de Côte d’Ivoire présidé par Armand Kplé.

Cette initiative vise également à satisfaire les importants besoins en formation continue des cadres des industries financières sur les métiers de la finance, de l’actuariat et de la gestion des risques.

« Ce diplôme consacre à la fois des études menées par les étudiants de l’ENSEA et de l’INP-HB (…) C’est assurément un meilleur exemple du hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur », s’est félicité de son côté le Directeur général de l’INP-HB, Koffi N’guessan.

Dans le même élan, le Directeur de l’ISFA de Lyon, Stéphane Leboisne a relevé que cette initiative du Master Actuariat «répond à l’idée du hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur», quand le Président de l’Institut des actuaires de Côte d’Ivoire, Armand Kplé a exhorté les étudiants au courage avant d’indiquer que «l’actuaire est un architecte social» qui a une « formation pluridisciplinaire».

« Nous avons reçu beaucoup en savoir, en retour nous avons que l’on nous demandera beaucoup », a affirmé le porte-parole des étudiants, Olivier Franck Konan, rassurant que « nous avons le devoir de faire honneur à notre parrain », Jean Kacou Diagou.

« Certes vous avez un très bon diplôme, mais la formation continue vous permet d’avancer » a lancé M. Diagou à ses filleuls, insistant sur la formation personnelle et l’écoute des anciens.

L’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, a mis en exergue la bonne santé de la coopération franco-ivoirienne surtout en matière du hub de l’enseignement supérieur.

« Le hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur fonctionne sur la confiance mutuelle», a-t-il fait observer, ajoutant à ce propos  que l’année dernière, 100% des visas demandés par les étudiants de l’INP-HB ont été accordés.

De façon globale, « 75% des visas sollicités en Côte d’Ivoire pour la France sont obtenus », a  conclu le diplomate français.

La Ligue des consommateurs togolais réclame des mesures contre la vie chère

La Ligue des consommateurs du Togo (LCT) réclame au président de la République Faure Gnassingbé, dont le mandat en cours est dit « social », des mesures contre la « la vie chère ».« C’est avec une grande préoccupation et amertume que nous vous adressons cette lettre ouverte afin de vous faire part de la situation où le panier de la ménagère devient de plus en plus inexistant. En optant la rendre ouverte, nous souhaitons qu’elle puisse vous parvenir car, il n’est toujours pas facile qu’une lettre puisse vous parvenir », écrit la LCT dans sa lettre ouverte en date du 4 avril et dont APA a obtenu copie.

Depuis un certain moment, poursuit-elle, « la vie devient de plus en plus chère pour vos compatriotes compte tenu, entre autres facteurs, de la crise socio-politique qu’a traversée notre pays le Togo et qui a eu un impact négatif au plan économique. Selon un rapport de la Banque Mondiale le taux de pauvreté dans notre pays est de 51%, ce qui prouve à suffisance que la pauvreté est une réalité dans la vie de vos concitoyens ».

Suffisant pour que la Ligue des consommateurs du Togo (LCT) rappelle au Chef de l’Etat que le mandat en cours a été placé sous le sceau du social. Ce qui, complète-t-elle, « supposerait la satisfaction des besoins élémentaires des populations afin de diminuer tant soit peu leur souffrance ou encore la prise des dispositions destinées à amoindrir les charges sociales des citoyens ».

« Or, certaines mesures prises au cours de ce mandat social par votre Gouvernement, contrastent avec ce noble objectif de prioriser le volet social, les citoyens ayant finalement du mal à saisir concrètement votre politique en ce qui concerne ce volet social qui les intéresse le plus », poursuit la LCT.

Elle cite, entre autres, la révision à la hausse des prix des produits pétroliers, l’augmentation des frais d’éclairage public, la taxe sur les véhicules à moteurs (TVM) et la taxe d’habitation.

C’est en entamant son troisième mandat à la tête du pays en 2015 que le président Faure Gnassingbé l’avait promis social.

Togo : Tchambago Ayassor élu président de la CENI

Les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont élu, mercredi soir, leur bureau présidé par Tchambago Ayassor, représentant d’ADD VIE, une organisation de la société civile.Cette élection intervient moins de deux semaines après la mise en place de l’institution.

M. Ayassor a comme vice-président, Jean-Claude Homawoo (UFC, opposition parlementaire). Ouro-Bossi Tchakondo (PDG) est élu 1er rapporteur et Christophe Tchao (UNIR) siège en tant que 2e rapporteur.

La sous-commission des finances, des affaires administratives et juridiques est présidée par Abirhé Akpo (APET), alors que la sous-commission des opérations électorales, de la formation et de l’informatique est dirigée par Tozim Potopere, représentant de l’administration.

La sous-commission chargée de la sécurité revient à Esolabinam Komi Lokadi (UFC) et celle du matériel et de la logistique passe sous contrôle de Larja Douti (UNIR). Assion Amim du NET (opposition parlementaire) devient président de la sous-commission de la communication et des relations publiques.

La CENI, mandatée pour un an renouvelable, est chargée de l’organisation et de la supervision des prochaines élections locales que le Togo s’apprête à organiser. Depuis 32 ans, le Togo n’a pas organisé des élections locales.

Par ailleurs, le pays devra aller au scrutin présidentiel au premier trimestre de 2020.

Le Sénégalais Aliou Dia, nouveau Représentant résident du PNUD au Togo

Le Sénégalais Aliou Dia, a présenté ses lettres de créance au ministre togolais des Affaires Etrangères en tant que nouveau Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a appris APA mercredi.« Je suis très honoré de la confiance de l’Etat togolais, en vous remettant ce jour mes lettres de créances. Le PNUD est plus qu’un partenaire de choix du Togo pour la mise en œuvre du Plan National de développement (PND 2018-2022) et la réalisation des Objectifs de développement durable », a déclaré le fonctionnaire du PNUD cité par un communiqué de la représentation locale.

Les discussions entre les deux personnalités ont ensuite porté sur la coopération entre le PNUD et le Togo. Ils ont également abordé les questions de la diaspora togolaise, notamment le Forum économique de la diaspora togolaise que le Togo s’apprête à organiser.

La nomination d’Aliou Dia entre dans le cadre de la réforme du Système des Nations Unies séparant la Représentation du PNUD du Bureau de Coordination du Système des Nations Unies.

Ce dernier est toujours dirigé par le Béninois Damien Mama, en poste depuis juin 2018.

La politique s’offre la une de la presse électronique togolaise

La première session ordinaire du nouveau parlement togolais et la visite d’un responsable du Parti national panafricain (PNP, opposition) font la une de la presse électronique ce mercredi.« Les députés effectuent leur rentrée, Tségan rassure pour les réformes », titre Togobreakingnews. Le site informe, en effet, que l’assemblée nationale togolaise issue des législatives du 20 décembre dernier a effectué mardi sa rentrée parlementaire.

« La présidente de l’hémicycle rassure que les réformes seront réalisées », rapporte le confrère. « La récente audience du chef de l’Etat à la coalition des 14 partis politiques de l’opposition renseigne sur sa volonté d’œuvrer à la consolidation de la paix, de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays. Ceci annonce la mise en œuvre des réformes attendues par tous les Togolais et constitue des réponses tangibles de la volonté de l’exécutif de consolider la démocratie dans notre pays et de maintenir entre les différents acteurs politiques un climat de concertation et de tolérance notoire », a déclaré la présidente du parlement cité par Togobreakingnews.

Republicoftogo s’intéresse à la nouvelle configuration de la classe politique dès cette session, et présente « le nouveau chef de file de l’opposition ».

« Gilchrist Olympio est le nouveau chef de file de l’opposition et bénéficie à ce titre d’un statut particulier prévu par l’Etat. Son parti, l’UFC dispose de 7 députés à l’Assemblée, ce qui en fait la principale force politique de l’opposition parlementaire. C’est à ce titre qu’il a participé mardi à la rentrée solennelle de l’Assemblée nationale avec tous les honneurs dus à son rang », lit-on sur le site d’informations.

« Ce statut était réservé jusqu’à présent à Jean-Pierre Fabre, le président de l’ANC. Mais en raison du boycott des législatives du 20 décembre 2018, cette formation n’a plus aucun élu au Parlement », explique Republicoftogo.

Pour sa part, Icilomé parle, sous ce titre, de la visite du Secrétaire général du PNP à Paris : « Ce que le PNP est allé dire au Quai d’Orsay… ».

« Le PNP exige que Faure Gnassingbé renonce à un 4ème mandat, même si sa candidature a déjà été annoncée de façon implicite. Le parti de Tikpi Atchadam demande aussi la remise en liberté des détenus politiques, la réalisation des réformes et bien d’autres sujets qui cristallisent l’actualité sociopolitique au Togo », lit-on sur le site.

« Le PNP au Quai d’Orsay pour négocier la tête de Faure Gnassingbé », affirme Globalactu.

« Dix (10) jours avant ses manifestations dans 10 villes du Togo, le Parti national panafricain (PNP) est signalé à Paris, au ministère français des Affaires étrangères », écrit le confrère qui s’interroge : « qu’est-ce que le parti de Tikpi Atchadam est allé chercher au Quay d’Orsay ? »

Selon un communiqué produit par ce parti, répond-il à la suite, Dr Kossi Sama a été reçu mardi et a fait des propositions de sorties ‘durable’ de crise au Togo.

« La première proposition faite par ce parti, est la renonciation de Faure Gnassingbé à briguer un 4ème mandat en 2020. Et pourtant, au parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), tout semble indiquer que leur ‘champion’ sera leur porte-flambeau à la présidentielle de 2020 », conclue Globalactu.

Foot et session plénière du parlement au menu de la presse électronique togolaise

Les portails d’information togolais visités par APA ce mardi s’intéressent à l’actualité footballistique et à la première session plénière de la nouvelle Assemblée nationale qui s’ouvre ce 2 avril.« Adebayor fait définitivement ses adieux à la sélection togolaise », titre Togobrakingnews avant de souligner que le capitaine des éperviers avait déclaré à la veille de la 6è journée des éliminatoires pour la CAN Egypte 2019 qu’il se préparait à jouer son dernier match contre le Bénin.

Lundi, il a joint l’acte à la parole et ainsi l’attaquant d’Istanbul Basaksehir quitte le nid des éperviers et entend transmettre le flambeau à la nouvelle génération, informe le site d’informations qui cite une déclaration de l’intéressé.

Après l’élimination du Togo contre le Benin, Icilomé informe que Brigitte Adjamagbo Johnson, la coordinatrice de la coalition de l’opposition « souhaite le départ immédiat de Claude Le Roy », le sélectionneur des Eperviers en poste depuis 2016 et qui n’a pas réussi sa mission de qualifier l’équipe nationale pour la CAN 2019.

L’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2010 « estime que ce qui se passe dans le football togolais est tout simplement scandaleux », ajoute le site. « On se demande pourquoi cette personne ressource est toujours là (alors qu’elle) ne donne aucun résultat depuis des années » s’interroge Brigitte Adjamagbo-Johnson, citée par Icilomé.

Pour sa part, Republicoftogo s’intéresse à la politique et titre : « les grands enjeux de la session plénière ».

En effet, indique le confrère, « l’Assemblée nationale met les petits plats dans les grands pour accueillir mardi de nombreux invités étrangers à l’occasion de l’ouverture solennelle de la session parlementaire ; la première depuis les élections de décembre dernier ».

« La nouvelle Assemblée, largement renouvelée, devra rapidement rentrer dans le vif du sujet avec l’examen des réformes institutionnelles et constitutionnelles. L’essentiel du projet porte sur une limitation du nombre de mandats présidentiels (deux de 5 ans chacun) et l’introduction du scrutin uninominal majoritaire à deux tours », analyse le confrère.

Abordant également le sujet des réformes, Togobreakingnews fait part des états d’âme du député Abass Kaboua, président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC), qui « accuse les autres députés et menace ».

D’après le site, « Abass Kaboua n’est pas du tout fier de la manière dont les choses se déroulent actuellement à l’assemblée nationale togolaise. Pour l’exprimer, le député du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) a boycotté la dernière séance de la session extraordinaire qui a eu lieu vendredi. Une absence qu’il entend répéter à chaque fois que ses attentes ne seront pas comblées ».

Ce qui irrite Abass Kaboua, selon Togobreakingnews, c’est bien le temps que prend la réalisation des réformes. Le leader du MRC est offusqué de constater que sa proposition selon laquelle, il faut sacrifier les trois mois de congé qui intervient après la session de droit pour vider la question des réformes n’a pas été du goût de ses collègues.

« Sans les réformes, je vous jure, je ne vais plus faire plus de trois mois dans cet hémicycle. Avant l’Assemblée, j’étais moi-même et après l’Assemblée, je serai toujours moi-même », a-t-il notamment promis.

Togo : Emmanuel Adébayor annonce sa retraite internationale

L’attaquant togolais Emmanuel Adebayor, 35 ans, a annoncé lundi sa retraite internationale, après dix-neuf ans passés en équipe nationale.« J’ai passé 19 ans en sélection, ce qui peut être un record au monde. Je pense véritablement qu’il est temps que je raccroche les crampons et de transmettre le flambeau aux plus jeunes », a-t-il dit sur Taxi FM avant d’ajouter que « le match du Bénin est mon dernier avec la sélection et j’ai bel et bien remis ce maillot à ma fille ».

L’ancien sociétaire de Metz, de Monaco, d’Arsenal, de Manchester city, entre autres, quitte ainsi la sélection nationale quelques jours après la défaite (2-1) à Cotonou face au Bénin lors de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique et des Nations (CAN) 2019.

Emmanuel Adebayor, Ballon d’or africain en 2008 et actuel pensionnaire du club turc Basaksehir, a disputé une coupe du monde et trois CAN avec l’équipe nationale togolaise.