Soupçons de favoritisme à la CNSS et justice à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent, entre autres sujets, le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso et les soupçons de favoritisme à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), objet d’une conférence de presse, animée la veille à Ouagadougou, par des responsables syndicaux de la structure.«Recrutement à la CNSS: Des syndicats dénoncent un +processus douteux+», arbore le quotidien privé Le Pays, avec à l’appui, l’image du secrétaire général (SG) de la coordination des comités CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina) de la CNSS, Seydou Koné.

Le sujet occupe la manchette de Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, qui fait remarquer que «de lourds soupçons pèsent sur le DRH (Directeur des ressources humaines, Ndlr) et plusieurs agents».

Sidwaya, le quotidien national, rapporte que les résultats du test de recrutement de 85 agents au profit de la CNSS, le 20 juin 2018, sont entachés d’illégalité, selon les responsables des comités CGT-B de l’institution.

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien reprend à sa Une les propos du SG de la coordination  CGT-B de la CNSS qui a déclaré : «Nous avons décelé un conflit d’intérêt manifeste avec l’admission de l’épouse, de la nièce et du neveu du DRH».

Et c’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche cette interrogation : «Recrutement à la CNSS : Le DRH a-t-il placé sa femme, son neveu et sa nièce ?».

Le même journal évoque le procès du putsch manqué de septembre 2015 qui a entamé depuis vendredi dernier la phase des interrogatoires, informant que «le jugement ne prendra pas de vacances».

Selon L’Observateur Paalga, «le caporal Sami Dah (qui était à la barre hier mercredi) nie tout en bloc».

De son côté, Sidwaya parle d’«un agent double nommé Sami Da» là où Le Pays titre : «Le caporal Dah Sami nie les faits».

Le journal cité en second lieu, relate que le caporal Dah Sami, entendu hier mercredi, au 5e jour d’audition, a dit qu’il était commis à la sécurité du général Gilbert Diendéré (présumé cerveau du coup d’Etat manqué), «donc qu’il ne peut être auteur ou co-auteur des faits qui lui sont reprochés à la barre ».

Burkina : un sexagénaire parmi les candidats au Bac

La session 2018 du Baccalauréat au Burkina Faso compte parmi les candidats un homme de 61 ans, considéré comme le plus âgé des postulants cette année, a-t-on appris auprès des organisateurs dudit examen, dont les épreuves écrites ont débuté mardi.Selon le vice-président de l’Université Ouaga1 Pr Joseph Ki Zerbo, Mahamadou Sawadogo, le plus jeune candidat quant à lui, est âgé de 15 ans.

M. Sawadogo, qui donnait les statistiques lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, n’a pas précisé les identités des deux candidats, mais a souligné qu’ils se sont inscrits respectivement en série D pour le plus jeune et en série G2 pour le doyen.

Ils sont au total 96.771 candidats inscrits à la présente session du Bac au Burkina Faso dont 59.050 garçons et 37.721 filles, représentant respectivement 61,02 et 38,98% de l’effectif.

Parmi les postulants, il y a 19.992 candidats libres, 86.544 candidats au baccalauréat de l’enseignement général, 9.249 candidats au baccalauréat technologique et 978 candidats au baccalauréat professionnel.

Baccalauréat, opposition et justice en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent essentiellement de l’actualité politique marquée par la sortie, la veille à Ouagadougou, du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), sans oublier celles judicaire, avec la condamnation de l’activiste Naïm Touré et éducative, avec l’examen du baccalauréat en cours depuis hier.«Bac 2018: La conquête du premier diplôme universitaire lancée», titre le quotidien privé Le Pays, soulignant que c’est le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Stanislas Ouaro qui a présidé la cérémonie de lancement officiel de l’examen dans la Région du Centre, hier mardi à Ouagadougou.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya arbore en manchette: «Bac 2018 : Les centres de composition plus proches des candidats». Il fait remarquer que sur toute l’étendue du territoire, se sont 96.771 candidats qui sont inscrits.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga affiche en première page: «Baccalauréat 2018 : Les candidats rappent avec Smarty».

Le journal rapporte que les séries C et D ont composé, hier en français sur un texte d’une des chansons du rappeur burkinabè Smarty.

En politique, L’Observateur Paalga revient sur la conférence de presse animée, hier mardi par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, titrant : «Bilan à mi-mandat de Roch (Marc Christian Kaboré, président du Faso) : le CFOP dénonce une +autosatisfaction béate+».

De son côté, Le Pays mentionne à sa Une, les propos du chef de file de l’opposition qui estime que «nous avons un gouvernement poltron».

A ce sujet, Le Quotidien, autre journal privé, renchérit la citation de Zéphirin Diabré en précisant qu’il s’agit d’un gouvernement qui «refuse de s’assumer».

Le même journal consacre sa manchette au procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, notamment l’audition, hier mardi, de l’adjudant Nion Jean Florent Akowé.

Selon le confrère, l’accusé Nion a déclaré, hier devant le tribunal militaire que «c’est le général Diendéré (Gilbert) qui a instruit de faire le coup d’Etat».

Sidwaya cite l’adjudant Jean Florent Nion qui dit: «j’ai posé des actes involontairement». Et Le Pays d’écrire, à juste titre que «l’adjudant Jean Florent Nion reconnait en partie les faits».

Le journal cité en second lieu aborde également le verdict du procès impliquant le cyber-activiste et lanceur d’alerte Naïm Touré. Il renseigne que le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou a condamné Naïm à deux mois de prison ferme.

A ce propos, L’Observateur Paalga considère que «le cyberactiviste (sera) déconnecté pour 2 mois ferme».

Selon le confrère, avant de prononcer la sentence, le président (du tribunal) a passé en revue les trois infractions «dans le but de motiver sa conclusion».

Politique et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les interrogatoires dans le cadre du procès du putsch manqué de septembre 2015 sont le principal sujet abordé ce mardi par les quotidiens burkinabè qui commentent également l’actualité politique nationale.Le quotidien privé Le Pays, dans sa rubrique ‘’Mardi politique », donne la parole au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré.

A la Une du journal, M. Diabré, par ailleurs, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), déclare : «Tous les mots que nous avons décriés en son temps sont toujours là, en pire».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, revient sur le suivi des élections 2015 au Burkina Faso, soulignant que l’Union européenne (UE) est ravie qu’on prenne en compte ses recommandations.

Quant au quotidien national Sidwaya, il informe qu’en prélude à la visite du vice-Premier ministre chinois, Hu Chunhua au Burkina Faso, le Chef du gouvernement burkinabè, Paul Kaba Thiéba a reçu, hier lundi, un émissaire chinois.

Le même journal parle du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, mettant en exergue les propos du sergent Ollo Stanislas Poda prononcés, hier à la barre : «Je n’ai jamais tiré sur quelqu’un».

«Interrogatoire à fond : Mohamed Zerbo (premier des accusés à être interrogé) cède la place au sergent Ollo Poda», titre de son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.  

Le sujet constitue la manchette du journal privé Le Quotidien : «Procès du putsch manqué du RSP (Régiment de sécurité présidentielle) : le sergent Ollo Stanislas Poda à la barre».

Selon le sergent Ollo dont les propos sont rapportés par le confrère, l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida voulait instaurer, en octobre 2015, avec l’appui du Balai citoyen (une organisation de la société civile) une révolution au Burkina Faso.

Pour sa part, Le Pays affiche : «Procès du putsch manqué : Quand le sergent Ollo Poda s’emmêle les pinceaux».

 

Burkina : 96.771 candidats à l’épreuve du Baccalauréat

96.771 candidats affrontent ce mardi au Burkina Faso les épreuves du Baccalauréat session 2018, a-t-on appris auprès du ministère en charge de l’enseignement supérieur.Selon la même source, le nombre de postulants au bac de cette année est en hausse de 27,40%, comparativement à  la session de 2017 qui avait enregistré 75.960 candidats.

Sur les 96.771 candidats, l’on dénombre 59.050 garçons et 37.721 filles, soit respectivement 61,02 et 38,98% de l’effectif total des candidats inscrits pour cette année.

Parmi eux, il y a 19.992 candidats libres, 86.544 candidats au baccalauréat de l’enseignement général, 9.249 candidats au baccalauréat technologique et 978 candidats au baccalauréat professionnel.

Les candidats de la session normale sont répartis à travers 365 jurys, soit 62 jurys de plus que lors de la session de 2017.

Ces 365 jurys sont logés dans 179 centres répartis sur toute l’étendue du territoire contre 138 centres à la session dernière.

L’administration des épreuves du Baccalauréat 2018 intervient après celles du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et du Certificat d’étude primaire (CEP) dont les résultats sont déjà connus.

Justice, politique et développement au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent, ce lundi, des sujets liés à la politique et au développement, sans oublier la justice marquée par le début des auditions des accusés du putsch manqué de septembre 2015.Le quotidien national Sidwaya évoque le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, en s’exclamant : «Les accusés enfin à la barre !».

Selon le journal, le procès du coup d’Etat manqué qui a repris le vendredi 29 juin dernier à Ouagadougou, est entré dans sa phase décisive, avec l’entame des auditions des accusés.

«L’interrogatoire a débuté avec le sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo qui a été entendu le même jour et le lendemain samedi», rapporte Sidwaya.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés du Burkina Faso, titre tout simplement: «Procès putsch manqué : l’accusé Mohamed Zerbo à la barre».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, précise qu’ «à la barre, le sergent-chef Mohamed Zerbo nie les faits».

Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso ne dit pas autre chose quand il affiche en manchette: «Procès du putsch manqué: Le sergent-chef Mohamed Zerbo rejette les faits à lui reprochés».

Le même journal, dans son éditorial, informe  que le 31e sommet de l’Union africaine (UA), ouvert hier dimanche dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, a abordé l’attaque contre le QG du G5 Sahel et contre Barkhane. 

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso pense que le présent sommet de l’UA «doit sauver la présidentielle malienne».

En politique, Le Pays reprend à sa Une les propos du président du Parti africain pour la renaissance (PAREN), Michel Béré, qui affirme: «On ne veut plus de taupes (…) dans nos rangs».

De son côté, Sidwaya parle, dans son éditorial, de «fermeté gouvernementale», revenant sur une lettre, avec ‘’un ton ferme » que la ministre en charge de la Solidarité nationale avait adressée au Maire de Ouagadougou, à propos de la gestion des inondations dans des zones à risque.

«Passé les phases de sensibilisation et même parfois de laisser-aller, il était tant que l’autorité adopte enfin une posture de fermeté face aux risques, parfois mortels, encourus par certaines populations de l’agglomération ouagalaise en particulier», commente Sidwaya.

Parlant de développement, Sidwaya renseigne qu’à propos de mobilité urbaine, des rues nouvellement bitumées ont été inaugurées le weekend écoulé à Ouagadougou.

Pendant ce temps, le journal Le Quotidien évoque la 26e édition de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat (AG-SE), tenue les 28 et 29 juin derniers à Ouagadougou, faisant remarquer que des recommandations ont été faites «pour zéro société défaillante en 2018».

Burkina: 939 millions FCFA pour accompagner des projets culturels et touristiques

Le ministère burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme vient de lancer la deuxième édition de l’«appel à projets culturels et touristiques» dont le montant global s’élève à 939 millions de FCFA, a-t-on appris de source proche dudit département ministériel.Selon cette source, cet appel à projets lancé hier vendredi, entre dans le cadre du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) qui vise à permettre aux acteurs culturels et touristiques de bénéficier de l’appui de l’Etat pour la réalisation de leurs projets.

Le dépôt des dossiers pour cette 2e édition est prévu du 13 juillet au 13 août 2018 au siège du FDCT et dans les directions régionales de la Culture et du tourisme.

La somme totale (939 millions de francs CFA) mobilisée pour le 2e ‘’Appel à projets culturels et touristiques » est répartie comme suit : 242 millions de francs CFA pour les crédits directs, 45 millions de francs CFA pour les avances sur recette et 152 millions de francs CFA pour les subventions.

Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT)  a été lancé en mai 2017, avec pour mission claire et principale d’offrir aux  secteurs culturels et touristiques un accompagnement financier et technique pour assurer le développement des industries culturelles et touristiques au Burkina Faso.

Le premier appel à projets du FDCT, lancé le 30 mai 2017, a permis de réceptionner 417 dossiers dont 262 projets pour la subvention et 155 pour le prêt.

Procès du putsch manqué au Burkina: début de l’interrogatoire des accusés

Les interrogatoires des accusés du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso ont commencé vendredi devant le Tribunal militaire de Ouagadougou, a-t-on appris de sources médiatiques.Selon le journal en ligne Lefaso.net, c’est le sergent-chef Zerbo Laoko Mohamed qui a été le premier à passer à la barre devant le Tribunal militaire (délocalisé, pour la cause, dans la salle des banquets de Ouaga 2000, dans le Sud de Ouagadougou).

Les chefs d’accusation retenus contre le sergent-chef Zerbo sont: Attentat à la sûreté de l’État, meurtre, coups et blessures volontaires, dégradation volontaire aggravé.

A cette reprise  du procès, certains avocats dont Me Paul Kéré qui s’était retiré est revenu pour se constituer pour la défense des accusés comme le Général Gilbert Diendéré.

Entamé le 27 février dernier, le procès du coup d’Etat manqué de mi-septembre 2015 a connu plusieurs reports.

Les inculpés dans le dossier sont au nombre de 84 dont 66 militaires et 18 civils. Les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé sont considérés comme les présumés cerveaux de ce coup d’Etat manqué.

Selon l’arrêt de renvoi, ils sont poursuivis pour, entre autres, «attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, dégradation de biens appartenant à autrui, trahison, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, violence et voies de fait sur autrui, ou de complicité de ces infractions».

Syndicalisme, politique et foot au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè, parus ce vendredi, commentent l’actualité politique nationale et internationale, marquée respectivement par la conférence de presse du parti au pouvoir au Burkina Faso et l’élimination des équipes africaines à la coupe du monde qui se déroule actuellement en Russie, sans oublier d’évoquer la rencontre, la veille, entre des syndicats et le gouvernement.Le quotidien public Sidwaya arbore à sa Une: «Ministère en charge de l’Economie: Gouvernement et syndicat renouent avec le dialogue», informant que c’est le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba qui a relancé, hier jeudi à Ouagadougou, le dialogue entre le gouvernement et les syndicats du ministère de l’Economie.

Revenant sur la rencontre entre la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des finances (CS-MEF) et  la partie gouvernementale, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, fait remarquer qu’il y a «une lueur d’espoir à la suite de la relance des négociations».

Pour sa part,  le journal privé Le Quotidien reprend les propos du président de la CS-MEF, Mathias Kadiogo qui pense que «le climat de confiance commence à revenir».

Le même journal parle de la conférence de presse animée, hier jeudi, par la Coordination des syndicats de la Fonction publique (CSFP) à propos de la conférence nationale sur le système de rémunération des fonctionnaires.

A entendre le porte-parole de la CSFP, Souleymane Badiel, dont les propos sont rapportés par Le Quotidien, «les recommandations qui sont sorties de cette conférence ne nous engagent pas».

En politique, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre: «Annonce candidature Roch en 2020: +l’opposition cherche des poux sur un crâne rasé+».

Le journal rapporte ainsi, les déclarations du ministre d’Etat Simon Compaoré qui s’exprimait, lors d’un point de presse, donné par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP),  hier jeudi à Ouagadougou.

Le sujet occupe la manchette de Le Quotidien qui affiche: «Nous allons dormir les yeux ouverts», reprenant Simon Compaoré, par ailleurs président par intérim du MPP.

Le déroulement de la coupe du monde Russie 2018, notamment la prestation des équipes africaines, continue de susciter des commentaires dans la presse burkinabè.

Ainsi, Aujourd’hui au Faso, dans sa ‘’Radioscopie », parle de l’élimination de toutes les équipes africaines dès le premier tour, soulignant que «36 ans après, l’Afrique joue bidet».

A travers sa rubrique ‘’Sur la braise », le quotidien privé Le Pays, de son côté, se focalise sur le cas des Lions du Sénégal, battus (hier jeudi, lors de leur dernier match de poule) par la Colombie (0-1). Pour le journal, «l’Afrique (a été) humiliée».

Justice, politique et foot au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi abordent l’actualité nationale et internationale ayant trait à la politique, au sport, avec le mondial de football qui se déroule actuellement en Russie, sans oublier de commenter le procès du cyberactiviste burkinabè Naïm Touré qui s’est tenu la veille à Ouagadougou.«Procès Naïm Touré : le verdict attendu le 3 juillet», titre le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui informe que le cyberactiviste s’est présenté, hier mercredi devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

Le journal rappelle, qu’interpellé le 14 juin dernier et gardé à vue à la gendarmerie de Paspanga à Ouagadougou où il avait été auditionné, Naïm Touré a été présenté au juge d’instruction le 19 juin, avant d’être interné à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

De son côté, Le Pays arbore cette manchette : «TGI de Ouaga: 12 mois de prison ferme requis contre Naïm Touré».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, fait remarquer que «le parquet veut bloquer le cyberactiviste pendant 12 mois».  

Quant au quotidien national Sidwaya, il rapporte que «pour Me Batibié Benao, l’un des avocats de Naïm Touré, il faut que le parquet tienne compte des éléments de droit».

En politique, Sidwaya évoque dans son ‘’Autre regard », la situation au Soudan du Sud, se demandant : «Enfin, le calumet de la paix ?».

Le commentateur fait observer qu’hier mercredi, le président soudanais Sava Kiir et son rival Rick Machar ont signé un accord à Khartoum, en présence du Soudanais Oumar El Béchir et de son homologue ougandais Yuwerie Museveni.

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien, dans son éditorial, revient sur le vote des Burkinabè de l’étranger en 2020, estimant qu’il s’agit d’«un engagement  du président du Faso très attendu».

En sport, les quotidiens burkinabè abordent la coupe du monde Russie 2018 qui achève, ce jeudi, les derniers matchs des phases de poules pour la qualification en huitièmes de finale.

Parlant du match des Lions du Sénégal contre leurs homologues de la Colombie qui se joue ce soir, Le Pays mentionne en guise de titre: «Sénégal # Colombie: Toute l’Afrique retient son souffle».

A ce propos, L’Observateur Paalga renchérit en ces termes: «L’espoir de tout un continent entre les griffes des Lions».

Développement, foot et lutte contre la corruption à la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè évoquent ce mercredi, entre autres sujets, la sortie du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), la coupe du monde de football qui se déroule en Russie, sans oublier l’économie et le développement.Le quotidien national Sidwaya arbore en première page: «PNDES (Plan national de développement économique et social, Ndlr): Plus de 8 milliards de F CFA pour la santé, l’eau et l’assainissement».

Selon le journal, le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Rosine Coulibaly a signé des conventions, le mardi 26 juin 2018 à Ouagadougou, avec les ambassadeurs du Royaume des Pays-Bas et de la République fédérale d’Allemagne pour le financement dans les secteurs de la santé, de l’eau et de l’assainissement.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso affiche : «Signatures de conventions ministère de l’Economie : L’eau et la santé, les secteurs bénéficiaires».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso consacre sa manchette à la conférence de presse, animée, hier mardi à Ouagadougou, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC).

Le quotidien privé rapporte qu’à l’occasion, le secrétariat exécutif du REN-LAC a donné sa lecture et sa position sur la situation qui prévaut au Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

«Tout en saluant cette initiative qui a permis de sanctionner des magistrats, il invite le président du Faso, à écouter les acteurs et à s’engager dans l’assainissement de l’institution», écrit Aujourd’hui au Faso.

De son côté, L’Observateur Paalga reprend à sa Une, les propos du secrétaire exécutif du REN-LAC, Dr Claude Wetta qui a déclaré lors de la conférence de presse ceci : «S’il y a des gens qui sont fautifs, il faut les sanctionner».

Le même confrère aborde le mondial 2018 dans son ‘’Regard sur l’actualité » où il mentionne que «la montagne argentine était plus forte que les Super Eagles».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il fait observer que lors du match qui les a opposés aux Argentins, hier mardi, au cours de dernière journée de leur poule (D) les super Eagles du Nigéria ont été «victimes du syndrome de la dernière minute».

Fin de la grève au ministère burkinabé des Finances

Les agents du ministère de l’Economie et des Finances qui avaient reconduit leur mouvement de grève la veille, l’ont suspendu dans l’après-midi de mardi pour, disent-ils, «répondre favorablement à l’appel du chef de l’Etat à renouer le dialogue avec le gouvernement», a constaté APA.«Nous avons décidé de suspendre le mot d’ordre de grève pour répondre favorablement à l’appel du chef de l’Etat à renouer le dialogue avec le gouvernement», a expliqué le président de la Coordination des syndicats du ministère l’Economie et des Finances (CS-MEF), Mathias Kadiogo, lors d’une conférence de presse.

Selon le responsable syndical, «il y avait eu des avancées au cours des discussions» que le syndicat a eu avec le gouvernement en fin mars 2018 et il est donc opportun «d’examiner tous les points inscrits dans la plateforme».

Entre autres points contenus dans la plateforme revendicative, la CS-MEF exige la restauration de la dotation du carburant de fonctionnement aux agents supprimée, la résiliation des contrats de vérification des importations avec les sociétés privées et l’adoption de statuts sécurisants pour tout le personnel du ministère en charge des finances.

La Coordination syndicale du ministère de l’Economie et des Finances demande également la mise en œuvre de tous les accords conclus entre les organisations syndicales et le gouvernement.

L’arrêt des réformes entreprises au sein dudit ministère de sans l’adhésion des travailleurs est aussi demandé.

«Deux autres points viennent s’y ajouter, notamment le respect des libertés syndicales et la levée des sanctions prises à l’égard de certains de nos camarades qui ont observé la grève», a fait savoir le président de la CS MEF.

Parlant des deux derniers points, Mathias Kadiogo espère que le gouvernement s’apprête à leur donner des réponses parce qu’«au Burkina Faso, aucun texte n’empêche un responsable nommé d’aller en grève pour défendre ses intérêts professionnels».

Burkina : 4,6 milliards f cfa de l’Allemagne pour l’eau et l’assainissement

Le ministre burkinabè de l’Economie, des Finances et du Développement, Rosine Coulibaly et la Directrice du bureau de l’établissement de crédit pour la reconstruction (KFW, sigle allemand) Verena Le Chuiton ont signé, mardi à Ouagadougou, un accord de financement de 7 millions d’euros, environ 4,6 milliards de FCFA pour un appui budgétaire sectoriel eau et assainissement.Ce financement sous forme de subvention s’inscrit dans le « Cadre général d’organisation des appuis budgétaires en soutien à la mise en œuvre du PNDES » signé entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers, intervenant sous forme d’aide budgétaire sectorielle ou globale.

Il s’agit d’un appui sectoriel à la mise en œuvre de la politique sectorielle eau et assainissement du Burkina Faso sur la période 2018-2020 avec pour objectif d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’eau.

L’objectif est de contribuer à l’amélioration équitable et durable de l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène de la population, en particulier dans les zones rurales et périurbaines.

L’apport financier de la coopération financière allemande contribuera à l’atteinte des objectifs de la politique nationale de l’eau, du programme national de l’approvisionnement en eau potable, du programme national d’assainissement des eaux usées et du programme gouvernance secteur eau et assainissement.

Grève des financiers, président Kaboré et foot au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè, dans leurs livraisons de ce mardi, traitent de la politique, notamment, la sortie médiatique du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, il y a deux jours, du sport avec la coupe du monde de football qui se déroule actuellement en Russie, sans oublier la suspension de la grève des financiers.«Grève des travailleurs des finances : Le mot d’ordre suspendu pour entrer en discussion», titre le quotidien national Sidwaya qui informe que la suspension du mouvement d’humeur fait suite à l’appel du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, lors de son grand oral, le dimanche 24 juin 2018.

Et de préciser que la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF), a suspendu son mot d’ordre de grève pour aller à la négociation.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè arbore en manchette : «Une suspension +pour répondre à l’appel du président+», reprenant les propos du président de la CS-MEF, Mathias Kadiogo.

Le journal dans son ‘’Regard sur l’actualité », s’exclame en ces termes : «Et maintenant autour de la table de négociations !».

Le Pays, autre quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations », renseignant que le président du Faso avait déclaré dimanche dernier qu’«il n’y a pas de raison pour que nous ne puissions pas dialoguer».

En politique, Le Pays revient sur la sortie médiatique du président du Faso, dimanche dernier, donnant la parole à des Burkinabè qui «apprécient diversement la prestation (de Roch Marc Christian Kaboré)».

Le même journal, en sport, parle de la Coupe du monde Russie 2018 et fait remarquer qu’au regard des prestations des équipes africaines,  «les Africains ont des raisons de s’inquiéter».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, évoquant le  match du groupe D Nigéria # Argentine, prévu ce soir à 18h (Gmt), se demande: «Les Super Eagles pourront-ils survoler l’Aconcagua ?».

Le président Kaboré et situation des étudiants burkinabè à Taïwan en couverture des quotidiens

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent la situation des étudiants burkinabè en Chine Taïwan après la rupture de la coopération diplomatique avec ce pays, sans oublier de commenter l’entretien accordé par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à trois télévisions.En première page du quotidien national Sidwaya, l’on voit l’image du chef de l’Etat burkinabè, avec ce titre: «Le président Roch Kaboré, à propos de la gouvernance du pays : + Il y a bel et bien une autorité et le bateau est bien mené+».

Le journal relate que hier dimanche 24 juin, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a accordé un entretien, en direct, à des journalistes de la télévision nationale et des télévisions privées BF1 et Burkina Info.

«La sécurité nationale, la grève au ministère en charge de l’Economie, la création d’emplois, le problème de l’avion présidentiel, les écoles sous paillotes ont été, entre autres sujets abordés», rappelle Sidwaya qui publie l’intégralité de ce ‘’grand oral ».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche les propos du président du Faso qui s’est adressé aux syndicats des finances, en ces termes: «Levez votre mot d’ordre et venez on va discuter».

Le journal privé Le Quotidien abonde dans le même sens lorsqu’il affiche cette déclaration du président du Faso : «Les syndicats du ministère des finances doivent lever leur mot d’ordre de grève».

Dans son éditorial, Sidwaya affirme que le chef de l’Etat a précisé que la démarche du gouvernement procède, non pas de la volonté de nuire  à qui que ce soit, mais de s’assurer de la soutenabilité du Fonds commun, passé de 4 milliards à 55 milliards de FCFA.

Selon l’éditorialiste, «il (Roch Kaboré) a lancé trois fois, au cours de l’entretien, un appel aux grévistes à lever le mot d’ordre de grève, à reprendre les activités au nom de la continuité du service public et à renouer le fil du dialogue…».

De son côté, Le Pays, autre journal privé, aborde la situation des étudiants burkinabè à Taïwan, titrant : «Le ministère des Affaires étrangères rassure».

Dans le même ordre d’idées, L’Observateur Paalga cite le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Seydou Sinka, qui a déclaré lors d’un point de presse, samedi à Ouagadougou, que «Toutes les situations sont gérées».

Pendant ce temps, le quotidien national mentionne, en guise de titre : «Etudiants burkinabè de Taïwan: Fortunes diverses entre boursiers et non boursiers».

Roch Marc Christian Kaboré candidat à la présidentielle 2020

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dont le mandat prend fin dans un an et demi, a déclaré dimanche soir qu’il se représentera pour la présidentielle de 2020.« Dans la loi, je dois faire un deuxième mandat. Dans l’esprit, je me battrai pour réaliser mon programme et je me représenterai en 2020 », a déclaré le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré au cours d’un entretien avec la télévision nationale.

Il a profité donner des éclaircissements sur le vote des Burkinabè de l’étranger : « L’engagement est pris. C’est un engagement sur lequel je ne recule pas. J’ai dit qu’il faut que les Burkinabè de l’étranger participent aux élections et tout sera mis en œuvre pour cela ».

Roch Kaboré a été élu président du Faso le 29 novembre 2015 pour succéder à Michel Kafando, président de la transition.

Le président Kaboré appelle à la fin de la grève au ministère des Finances

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a invité dimanche soir, les syndicats du ministère des Finances à «lever le mot d’ordre de grève » qui paralyse l’économie burkinabè.«Je pense que les syndicats (des Finances) doivent lever le mot d’ordre de grève et reprendre le travail», a déclaré le président Roch Marc Christian Kabore, qui s’entretenait avec la télévision nationale du Burkina Faso sur son bilan de mi-mandat à la tête du pays.

Par rapport à ces mouvements de grève, le conseil des ministres a pris une décision de recruter des retraités et des volontaires pour la continuité du service au ministère des Finances et pour Roch Kaboré, « aucune disposition n’a encore été engagée» concernant ces recrutements.

Selon le chef de l’Etat, le gouvernement n’est pas animé d’une volonté de « faire du mal à des agents ou à des fonctionnaires qui travaillent pour le compte de l’Etat », mais a « un rôle de continuité du service public ».

Cependant, il a rassuré les syndicats en ces termes : « Aucune disposition n’a encore été engagée, nous avons encore toutes les chances de pouvoir renouer langue et rechercher les solutions qui permettent à notre pays d’avancer. Nous sommes dans cette disposition d’esprit ».

La Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) a refusé de prendre part la conférence sur la mise à plat des rémunérations à la Fonction publique qui s’est tenue du 12 au 14 juin dernier.

« S’ils (les syndicats) avaient accepté le principe d’être présents, l’ensemble des questions qu’on pose aujourd’hui seraient des questions qui sont versées sur la table de discussion et de négociation de manière à rechercher les solutions», a estimé le président du Faso.

A son avis, «le clash» avec les syndicats est venu de «deux points sur lesquels, il n’y avait pas d’accord», à savoir «les points relatifs à la sécurisation du Fonds commun et le check off».

«Nous avons estimé comme nous avions un accord sur les trois premiers points, il était bon qu’on signe un accord partiel de manière à ce que nous poursuivions les discussions sur les deux autres points sans accords. Ils ont répondu que c’était le tout ou rien», a-t-il dit.

Souleymane Koné remporte le championnat burkinabé de cyclisme

Le coureur du Rail club du Kadiogo (RCK) Souleymane Koné a remporté, dimanche sur l’Avenue Charles De gaulle de Ouagadougou, le championnat national de cyclisme 2018, devant le sociétaire de l’AS SIFA de Bobo-Dioulasso, Paul Dumont.Souleymane Koné a parcouru les 180 km en 4h30mn07 secondes, soit une vitesse moyenne de 39,182km/h. Il succède à Mathias Sorgho, vainqueur en 2017. 70 coureurs de 18 clubs ont pris le départ dans ce championnat.

Koné remporte le trophée, le maillot de leader aux couleurs nationales et la somme de 1,200 000FCFA.

C’est le deuxième titre majeur cette année, du sprinter des Faucons après le maillot jaune de leader du 8e tour cycliste international de la paix du Mali qu’il a remporté en mars dernier.

Le Kényan Shadrack Kipkogey remporte la 10e édition de l’Altitude Nahouri

L’athlète kényan, Shadrack Kipkogey, a remporté la 10e édition de Altitude Nahouri en devançant au sommet du pic, le Marocain Belkorchi Taher et le Togolais Moïpah Kombaté.Le Kenya Shadrack Kipkogey a parcouru les 21 km et l’ascension du pic Nahouri  qui culmine à 447m, en 1h18mn06sec. Il est suivi de l’athlète marocain Belkorchi (1h19mn00sec) et du Togolais Moïpah Kombaté (1h21mn40sec), vainqueur lors de la 9e édition de cette ascension du 2e plus haut sommet du Burkina après celui du Ténakourou (747m).

Les plus de 260 athlètes ont bien bénéficié de la clémence du temps. La course n’a donc pas tardé à se décanter. Juste après avoir quitté la ville de Pô pour les 21 km avant l’ascension, trois hommes se détachés du lot pour se diriger vers le pic. Il s’agit dans l’ordre, de Shadrack Kipkogey, de Belkorchi Taher et de Moïpah Kombaté.

La lutte pour la première place entre le Kenyan et le Marocain a été âprement disputé jusqu’au bout. C’est au dernier virage vers le pic que le Shadrack Kipkogey a fait la différence pour s’imposer au sommet du Nahouri.

Le premier des Burkinabè, Yacouba Cissé, est arrivé à la 11e position. La seule fille de la compétition à se hisser au sommet est rentrée hors délai. C’est l’Ivoirienne Linda Soeuni.

Le Kényan remporte la somme de 1 million de FCFA, laissant 500 000FCFA au Marocain. Le Togolais repart avec 250 000FCFA.

Le promoteur Ouézzin Louis Oulon s’est dit satisfait du déroulement et du niveau de la compétition : « c’est un pari tenu durant 10 ans. Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont eu confiance en nous durant ces 10 ans d’aventure, souvent nous voulons arrêter mais il y a une jeunesse derrière qui nous pousse et donc il faut poursuivre mais à force de pousser on va finir par tomber par manque de souffle ».

Le ministre des Sports Daouda Azoupiou, natif de la province du Nahouri, soutient l’initiative et pour lui, son département sera « attentif à Altitude Nahouri pour davantage lui assurer  son lustre qu’il mérite et améliorer son soutien afin que la 11e édition soit mieux organisée ».

La cérémonie de remise des prix est prévue ce dimanche à Ouagadougou.

Développement, diplomatie et sport se côtoient dans la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso présentent ce samedi, des sujets variés où l’on retrouve ceux liés à la diplomatie et au sport, sans oublier le domaine du développement.«Développement: le second compact va miser sur +l’accès à une électricité suffisante et de qualité+», titre Fasozine.com qui informe que l’Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina Faso (UCF-Burkina) a organisé hier vendredi à Ouagadougou une conférence de presse.

Le confrère rappelle que l’objectif de la rencontre avec les journalistes était de rendre publics les projets proposés dont le défi majeur est d’améliorer l’accès à une électricité suffisante et de qualité.

Le site d’information rappelle que l’atelier national de validation des documents de propositions de projets l’UCF-Burkina était axé sur l’électricité et ses problèmes connexes de qualification de la main-d’œuvre.

Pendant ce temps, Lefaso.net rapporte que «ce sont trois projets (dans le secteur de l’électricité) qui ont soumissionné pour une valeur estimée à 489,1 milliards de francs CFA», dans le cadre du Millennium challenge corporation (MCC).

Pour sa part, Burkina24.com affiche : «MCC: L’électricité dans le viseur du 2e Compact Burkina», précisant que l’UCF-Burkina a fait le point de ses activités ce vendredi à Ouagadougou.

Le même journal en ligne, dans le volet diplomatique, évoque la coopération entre le Burkina Faso et la République Tchèque, matérialisée par l’ouverture d’un consulat honoraire à Prague, suivie de la remise des attributs au consul Romaric Sondo, le mardi 19 juin 2018. Et Burkina 24.com d’estimer que «l’axe Ouaga-Prague se porte très bien».

En sport, les journaux en ligne rendent compte du mondial de football qui se déroule actuellement en Russie.

Ainsi, Fasozine.com rappelle que lors de la deuxième journée, hier vendredi, le Nigeria qui a dominé l’Islande (2-0), «se relance et rebat les cartes dans le groupe D».

De son côté, Burkina24.com souligne que «bien avant le Nigeria, le Brésil a arraché une victoire dans la douleur en venant à bout d’une talentueuse équipe du Costa Rica (2-0)».

Le média en ligne relate également qu’au cours de la même journée, la Suisse a battu la Serbie (2-1)

C’est à juste titre que le confrère affiche: «Coupe du Monde 2018: Le Nigeria, le Brésil et la Suisse font le show».

Agriculture et personnes handicapées au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi se font l’écho des conclusions du forum national des personnes vivant avec un handicap, clôturé la veille à Ouagadougou, sans oublier l’actualité relative à la campagne agricole en cours.«Campagne agricole 2018-2019 : La peur s’installe chez les paysans», arbore en manchette le journal privé Le Quotidien dont des reporters ont sillonné des champs dans certaines provinces du pays.

Le même journal évoque la conférence de presse animée, hier jeudi à Ouagadougou, par le bureau national du Syndicat national des travailleurs de l’Agriculture (SYNATRAG).

Selon Le Quotidien, cette rencontre avec les journalistes visait à informer l’opinion nationale et internationale de la situation qui prévaut au niveau du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques.

A ce sujet, le confrère fait remarquer que «le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants agricoles».

Parlant de cette situation, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, titre sur ces propos des animateurs de la conférence de presse : «Distribution de semences et intrants aux agriculteurs : +C’est le ministère qui n’a pas respecté les accords+ ».

 «Selon le secrétaire général du syndicat, Der Richard Somé, les agents n’ont jamais refusé la distribution des intrants, mais ont plutôt posé, depuis mai 2017, des préoccupations sur la sécurisation des intrants et équipements agricoles et les conditions de la mise en œuvre de l’activité, ce qui n’a pas été respecté», rapporte le journal.

Revenant sur le Forum national des personnes vivant avec un handicap, Aujourd’hui au Faso, renseigne que la rencontre est désormais biennale.

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, rapporte ces propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, prononcés hier, face aux personnes en situation de handicap : «Je prends l’engagement d’apporter des solutions à vos préoccupations, à la hauteur de nos moyens».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya affiche à sa Une : «Forum des personnes handicapées : Promesse d’application de la loi 012».

A lire l’article, «le chef de l’Etat burkinabè s’est engagé à opérationnaliser la loi 012 portant protection et promotion des personnes handicapées, adoptée le 1er avril 2010 pour leur inclusion effective».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il explique que parmi les doléances des personnes handicapées exposées lors du forum, figurent l’élargissement de la gratuité des soins jusqu’à 20 ans, l’accessibilité aux parcelles (agricoles, habitation) et l’octroi de bourses d’étude.

Un syndicat des financiers de l’éducation voit le jour au Burkina

Le monde syndical burkinabè a enregistré, jeudi, la création du Syndicat national des financiers de l’éducation et de la recherche (SYNAFER). les responsables du SYNAFER, aucun conflit d’intérêt n’existe entre eux et leurs camarades de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) qui regroupe 15 organisations syndicales.

«Nous ne perdons pas de vue les luttes entreprises par la Coordination nationale des syndicats de l’éducation avec laquelle nous sommes solidaires et qui ont abouti à la signature d’un protocole d’accord », a expliqué le Secrétaire général du SYNAFER, Eric Kiswêndé Nanga.

Le SYNAFER compte renforcer la cohésion et l’efficacité du personnel chargé de la gestion financière et comptable des secteurs de l’éducation et de la recherche, défendre les intérêts moraux, matériels et l’éthique professionnelle et œuvrer en faveur de l’unité syndicale.

A en croire ses responsables, le SYNAFER est fort de 13 sections régionales et de 45 sous-sections provinciales, en cours d’installation. Il est composé du personnel de la gestion scolaire et universitaire, à savoir les attachés et Conseillers d’intendance scolaire et universitaire (AISU et CISU).

Burkina : le Forum des personnes handicapées institutionnalisé en biennale

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a décidé, jeudi à Ouagadougou, d’institutionnaliser sous forme de biennale le Forum national des personnes vivant avec un handicap, dont l’édition 2018 s’est tenue les 20 et 21 juin, a appris APA auprès de la présidence de la République.Selon un article publié sur la page Facebook de la présidence du Faso, le chef de l’Etat burkinabè a pris la décision, ce jeudi en milieu de matinée, à l’issue du dialogue direct qu’il a eu avec cette frange de la population.

A l’occasion, le président Kaboré a instruit le gouvernement à faire prendre d’ici à la fin de l’année 2018, l’ensemble des textes d’application de la loi n° 012- 2010/AN du 1er avril 2010 portant protection et promotion des droits des personnes handicapées.

«Il s’agit d’un devoir général de solidarité nationale en direction des personnes handicapées car personne ne doit rester au bord du chemin du développement», a souligné le président Kaboré.

Le Forum national des personnes vivant avec un handicap a porté sur le thème central: «Autonomisation sociale et économique des personnes : état des lieux et perspectives».

Il a réuni durant deux jours, entre autres, des personnes handicapées, des acteurs, ainsi que des gouvernants et décideurs, avec pour objectif de «tracer les lignes pour une meilleure condition de ces personnes en situation de handicap».

Selon les statistiques, au Burkina Faso, les personnes handicapées représentent 1,2% de la population totale du pays. Parmi ces handicapés, 47,26% sont de sexe féminin.

Sur le plan de la répartition géographique, la majorité des personnes handicapées (81,41%) vit en milieu rural.

Forum national des personnes handicapées et syndicalisme à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement l’actualité nationale marquée par la sortie médiatique de certains responsables syndicaux, sans oublier le forum national des personnes vivant avec un handicap, entamé la veille, à Ouagadougou.Le quotidien national Sidwaya présente en manchette une image montrant des personnes vivant avec un handicap, accompagnée de ce titre : «Forum national des personnes handicapées: Tracer les sillons d’une aube nouvelle».

Selon le journal, en deux jours (les 20 et 21 juin 2018), «personnes handicapées, acteurs et gouvernants vont, ensemble, tracer les lignes pour une meilleure condition de ces personnes en situation de handicap».

A en croire Sidwaya, le porte-parole des personnes handicapées, Souleymane Ouédraogo, a indiqué que leur situation préoccupante est «la conséquence des effets conjugués de la faible application des textes et des pesanteurs».

De son côté, le journal Le Quotidien parle de «réflexion autour des difficultés d’autonomisation sociale et économique».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il croit savoir que cette rencontre des personnes vivant avec un handicap constitue «une rampe d’accès à l’emploi».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, consacre sa Une au syndicalisme, en présentant le secrétaire général du Syndicat autonome des agents du trésor du Burkina (SATB), Séni Kouanda, qui tient ces propos: «Si nous étions des enfants gâtés, nous ne serions pas allés en grève».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso informe que les cinq centrales syndicales et les 21 syndicats autonomes ayant pris part, du 12 au 14 juin dernier, à la conférence nationale des forces vives de la Nation sur le système de rémunération des fonctionnaires, ont animé un point de presse, hier mercredi à Ouagadougou.

Et de préciser qu’au cours de cette rencontre avec les femmes et hommes de médias, les responsables syndicaux ont présenté le bilan de leur participation à ladite conférence.

A ce sujet, Sidwaya fait observer que «des syndicats (sont) satisfaits des conclusions du forum national (sur le système de rémunération des agents publics)».

Plus de 24.200 réfugiés recensés au Burkina Faso (HCR)

24.248 personnes majoritairement constituées de Maliens bénéficient de l’asile au Burkina Faso, à la date du 31 mai, a-t-on appris auprès du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), à l’occasion du la Journée mondiale des réfugiés (JMR) célébrée ce mercredi,Selon la représentante du HCR au Burkina Faso, Ioli Kimyaci, ces réfugiés bénéficient de l’assistance et de la protection de son institution et de l’Etat burkinabè.

Mme Kimyaci a souligné qu’avec les récentes tensions intercommunautaires au centre du Mali, près de 4.500 nouveaux demandeurs d’asile maliens et des Burkinabè qui vivaient au Mali ont été accueillis dans les régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun (Nord-ouest du Burkina).

Dans son rapport annuel global rendu public, hier mardi, l’agence des Nations unies pour les réfugiés dénombre 68,5 millions de personnes déracinées en fin 2017, soit plus de 3 millions de personnes de plus qu’en 2016.

Pour le HCR, le 20 juin est une «journée d’hommage à ces personnes qui ont été contraintes de fuir leur pays pour trouver refuge sur un autre territoire».

L’édition 2018 de la Journée mondiale des refugiés a débuté au Burkina Faso, dimanche dernier, par un match de football opposant des réfugiés à des journalistes.

Economie, éducation et justice à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce mercredi, des sujets ayant trait à l’éducation marquée par les examens scolaires, la justice avec l’incarcération d’un activiste, sans oublier l’économie, notamment la crise au ministère en charge des Finances et la conférence bilan du référentiel de développement au Burkina Faso.«Mise en œuvre du PNDES (Plan national de développement économique et social, Ndlr) : Une conférence internationale bilan les 9 et 10 juillet 2018», titre le quotidien national Sidwaya.

Le journal renseigne qu’en prélude à cette rencontre, le ministère en charge de l’Economie et des Finances a animé une conférence de presse, hier mardi à Ouagadougou.

A l’occasion, rapporte Sidwaya, la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Rosine Coulibaly/Sori, a expliqué que la conférence vise, entre autres, «à faire le point des principales réalisations du PNDES et les réformes en cours pour améliorer la gouvernance économique».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, aborde la crise au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) et parle du recrutement de personnel d’appoint.

Le confrère présente en manchette, la photo du secrétaire général du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI), Mahamed Sawadogo qui déclare : «Le Burkina ne fonctionne pas au rythme des humeurs d’une seule personne».

Le même journal évoque l’examen  du Certificat d’étude primaire (CEP) qui a débuté la veille, en titrant: «CEP 2018: Trois jours pour sanctionner 9 mois de cours».

Le sujet fait la manchette de Aujourd’hui au Faso, sous le titre: «CEP 2018 : 388 897 candidats en quête du 1er diplôme scolaire», là où Le Pays, autre quotidien privé, mentionne : «+Un voyage en avion+ pour 388 897 candidats».

Le journal cité en second lieu évoque ainsi, le titre de la dictée servie aux candidats du CEP.

Le Pays, dans sa rubrique ‘’Révélations » informe que l’activiste burkinabè Naïm Touré a été inculpé et déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

«Proposition de former un complot contre la sûreté de l’Etat, participation à une entreprise de démoralisation des FDS (Forces de défenses et de sécurité, Ndlr), incitation de trouble à l’ordre public. Ce sont là les chefs d’accusation retenus contre l’activiste Naïm Touré », écrit le journal.

Et de souligner que l’inculpé a été entendu, hier mardi, par le procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou.  

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien affiche tout simplement: «Naïm Touré : De la gendarmerie à la MACO».

Burkina: plus de 388.000 candidats à l’assaut du CEP

Ils sont au total 388.897 candidats qui prennent part à la session 2018 de l’examen du Certificat d’étude primaire (CEP), dont les épreuves ont débuté ce mardi, a annoncé le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA).Selon les statistiques dudit ministère, le nombre de candidats au CEP 2018 est en hausse comparativement à la session 2017 pour laquelle ils étaient 376 552 postulants.

 La seule région du centre d’où relève la capitale, Ouagadougou, enregistre pour la présente session du CEP, 61 937 candidats dont 33 524 filles.

Le ministre de l’Education nationale, le Pr Stanislas Ouaro, a rassuré que toutes les dispositions sont prises par les autorités compétentes et les organisateurs pour le bon déroulement de la session.

Le lancement de la composition du CEP intervient au lendemain de celui du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) qui enregistre au total 315.235 candidats.

Crise au ministère des finances et examens scolaires, sujets phares des journaux burkinabè

Les examens scolaires session 2018, entamés la veille, et la crise qui sévit au ministère en charge de l’Economie et des Finances sont les deux principaux sujets à la une des quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce mardi matin.«Crise au MINEFID (ministère de l’Economie, des Finances et du Développement): Recrutement de volontaires et retraités en appoint», arbore en manchette le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Ce journal reprend ainsi une décision prise, hier lundi, lors d’un conseil de ministre extraordinaire.

Le quotidien national Sidwaya publie le compte rendu du Conseil des ministres, en mettant, lui aussi, l’accent sur la crise au ministère en charge de l’Economie.

Selon le confrère, lors de la rencontre gouvernementale de la veille, l’exécutif a autorisé le «recrutement d’un personnel d’appoint», en vue de pallier les désagréments dus à la grève des syndicats du MINEFID.

Sidwaya évoque également la session 2018 du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) en affichant: «315 000 candidats en compétition».

Le journal rapporte que les épreuves du BEPC 2018 ont été lancées officiellement, hier lundi 18 juin 2018, à Saaba (périphérie Est de Ouagadougou) par le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Stanislas Ouaro.

A en croire Sidwaya qui cite le ministre Ouaro, «toutes les conditions ont été réunies pour le bon déroulement des épreuves».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso fait observer que «le parchemin (du BEPC 2018 est) dans le viseur de plus de 315 000 candidats».

De son côté, le journal privé Le Pays renseigne, à travers le titre à sa Une,  que la dictée choisie pour la session 2018 du BEPC au Burkina Faso est un texte du journaliste d’investigation, Norbert Zongo (assassiné en décembre 1998).

Quant à L’express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso), il mentionne en sa manchette que la région de la Boucle du Mouhoun vise «un taux de réussite assez honorable».

Le ministère des sports veut accroître l’économie burkinabè de 10%

Le ministère des Sports et des Loisirs DU Burkina Faso a organisé, lundi à Ouagadougou, un séminaire national sur le développement avec pour ambition de contribuer à accroitre l’économie nationale de 10% d’ici à 2020, a constaté APA.« Notre quête de bonne gouvernance, notre appel à des investisseurs extérieurs, notre ouverture aux industries de sport et des loisirs pour produire de la richesse et générer des emplois, sont autant d’objectifs à même de nous convaincre, d’avoir non seulement la hardiesse mais aussi, l’imagination pour aller vers ces mutations à conduire en urgence », a déclaré le ministre des Sports et des Loisirs, Daouda Azoupiou.

Selon lui, « il s’agit pour l’Etat d’accompagner le tourisme et la culture d’une part et le sport d’autre part, afin qu’il contribue pour respectivement 8% et 6% pour les deux premiers et pour 10% pour nous, c’est-à-dire le sport, à la croissance de l’économie nationale à l’horizon 2020 ».

Axé sur le thème « améliorer la contribution du sport et des loisirs à la croissance de l’économie nationale », le séminaire s’est ouvert en présence d’experts étrangers, dont les Français François Blaquart (gestion d’entreprises), Gladys Bezier (stratégie et management du sport), le Béninois Gérard Akindes (spécialiste des programmes d’éducation) et le Sénégalais Diamil Faye (management du sport).

Les 500 participants vont traiter de thématiques relatives à la professionnalisation de la gestion et de l’administration du sport, aux enjeux de la formation dans le domaine des sports et des loisirs et à la contribution du sport à la croissance de l’économie nationale.

Au terme de trois jours de réflexion, il est attendu des pistes de solution pour atteindre les objectifs visés, à savoir « l’institution de la culture de la bonne gestion, l’institution d’un cadre juridique et institutionnel favorable au développement du sport et des loisirs, l’accroissement des sources de financement du sport et des loisirs ».

Nouvelle grève au ministère burkinabé des Finances

La Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) du Burkina Faso a entamé, lundi, une semaine de grève pour dénoncer l’absence de «réaction franche de la part du gouvernement» face à ses revendications.A travers une déclaration publiée sur sa page Facebook, la Coordination informe qu’en cas de non satisfaction de sa plateforme, elle observera une autre semaine de grève du 25 au 29 juin 2018.

«(…) pendant que la CS-MEF se bat pour sécuriser les acquis des travailleurs du MINEFID (ministère de l’Economie, des Finances et du développement, Ndlr) à travers la lutte en cours, le gouvernement continue dans sa logique de remise en cause de ces acquis», peut-on lire dans le document.

Et les signataires de mentionner que «de ce qui précède, les travailleurs du MINEFID (Douanes, Impôts, Trésor, Finances…) seront une fois de plus en grève du lundi 18 au vendredi 22 juin 2018 sur toute l’étendue du territoire national et dans les ambassades et consulats du Burkina Faso à l’étranger».

Tout en s’excusant auprès des usagers des services du MINEFID et des populations pour les éventuels désagréments que pourrait engendrer ce mot d’ordre de grève, la CS-MEF rappelle qu’elle n’est pas en lutte pour faire du tort à qui que ce soit mais plutôt pour obtenir du gouvernement la résolution des préoccupations soumises au Chef de l’Etat depuis le 14 mars 2018.

Néanmoins, la Coordination des Syndicats du ministère en charge de l’Economie et des Finances (CS-MEF) réaffirme toute sa «disposition au dialogue».

La présente grève des financiers intervient après la suspension de leur sit-in prévu du 11 au 15 juin 2018 dans le but de «donner une chance à la médiation».