Procès afficheurs contre l’Etat de Côte d’Ivoire: le «délibéré rabattu, l’affaire renvoyée au 09 août» (Avocat)

Le Tribunal de première instance d’Abidjan a « rabattu» mercredi le délibéré ( prévu ce jour) du procès opposant la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) à l’État en renvoyant l’affaire au 09 août prochain, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« La décision devait être rendue normalement aujourd’hui. Mais, le délibéré a été rabattu, l’affaire a été renvoyée au vendredi 09 août prochain parce que nous attendons les conclusions du ministère public », a confié à APA,  Me Oupoh Carine, l’avocate de la CAFCI dans un entretien téléphonique.

« Ce qui est déplorable, c’est que depuis l’assignation jusqu’à ce jour, les panneaux publicitaires continuent d’être détruits par l’État sans attendre le verdict du juge», a regretté Me Oupoh qui dit cependant « avoir foi» en la justice ivoirienne.

 « Nous espérons qu’à la date du 09 août prochain, le ministère public aura conclu et qu’une décision sera rendue pour abréger la souffrance des afficheurs », a-t-elle souhaité.

Les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire ont assigné en justice le ministère ivoirien de la communication et des médias (leur tutelle) afin de faire cesser la «destruction illégale » de leurs dispositifs publicitaires en cours depuis quelques mois dans le district autonome d’Abidjan.

La semaine dernière, lors de la conférence de presse dénommée « Les Rendez-vous du gouvernement », Sidi Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias, justifiant cette opération de démantèlement des panneaux publicitaires « non autorisés » a soutenu que « nous sommes dans notre rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens ».

 Il a dénoncé une « anarchie visuelle » du fait de ces panneaux publicitaires dans la capitale économique ivoirienne où 1629 « dispositifs publicitaires irréguliers » ont été dénombrés, soit 30% inconnus des services du Conseil supérieur de la publicité (CSP, régulateur).

« Nous n’allons pas reculer sur ce sujet. Nous irons jusqu’au bout », a conclu le ministre relativement à cette opération de démantèlement des panneaux publicitaires « non autorisés » entamée par ses services dans le district autonome d’Abidjan.

L’hommage du Grand Nord à Ouattara à la Une de la presse ivoirienne

La cérémonie d’hommage des populations du Grand Nord au chef de l’Etat Alassane Ouattara, samedi, à Ferkessédougou, dans la ville natale de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble nationale.« Journée d’hommage au chef de l’Etat : le Grand Nord fait bloc derrière Ouattara », barre en Une L’Expression à côté de L’Essor Ivoirien qui parle d’une démonstration de force du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix).

« Le Grand Nord comme un seul homme derrière Ouattara, samedi. C’est ça la vérité !», jubile de son côté Le Patriote quand Le Jour Plus raconte le film d’une mobilisation « phénoménale ».

« Intox, dénigrement, mensonges : Gon Coulibaly désinfecte » le Grand Nord en disant « non à la division, à la haine et à l’ingratitude », rapporte pour sa part Le Rassemblement, là où Le Nouveau Réveil estime que cette 3è cérémonie de reconnaissance à Alassane Ouattara, sonne comme « un meeting de la peur du RHDP ».  

 « Laissez Ferké en paix », menace le RACI (mouvement politique proche de Guillaume Soro) dans les colonnes de Générations Nouvelles.

«Trop tard, Ferké, la bastille est tombée samedi à l’occasion de la journée d’hommage et de reconnaissance au président Ouattara », répond Le Matin. Nous sommes là pour «effacer les traces des mensonges laissés par quelques opportunistes à la recherche d’assise politique (…) Le Grand Nord se porte mieux sous Ouattara (…) Aucune manœuvre visant à installer le désordre dans le pays, ne sera tolérée», a lancé à son tour le PM Gon Coulibaly, samedi, à Ferkessédougou, selon L’Intelligent d’Abidjan. Ce qui fait dire à Le Temps qu’Amadou Gon et les pro-Soro se battent à Ferké.

La rencontre Bédié-Gbagbo et le meeting du RHDP à Ferké font la Une des journaux ivoiriens

La rencontre annoncée à Bruxelles en Belgique entre les anciens présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo ainsi que la cérémonie d’hommage au chef de l’Etat Alassane Ouattara, organisée par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), à Ferkessédougou, dans le fief de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Bédié (président du PDCI-RDA) – Gbagbo (président du FPI)/ Rencontre historique : voici la vraie date », barre en Une Le Nouveau Réveil. « C’est totalement bouclé pour les prochaines heures, voici la date et à quel moment de la journée Bédié et Gbagbo vont se rencontrer », reprend Soir Info.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également au meeting-cérémonie d’hommage au chef de l’Etat à Ferkessédougou. A ce propos, Le Patriote fait remarquer que tout le Grand Nord est debout, ce samedi, derrière Alassane Ouattara dans le cadre de l’hommage qui lui est dédié pour ses actions de développement.

« 11 régions de Côte d’Ivoire reconnaissantes au grand homme d’Etat. Tous les détails d’un événement qui s’annonce grandiose et exceptionnel », complète ce quotidien proche du pouvoir, là où L’Inter croit savoir ce que le RHDP réserve à Soro aujourd’hui, dans sa ville natale.                                                

Ce qui fait dire à Le Matin que le compte à rebours de 2020 a démarré avec 2 grands événements qui ont tout bouleversé cette semaine.

L’ANP, le régulateur des médias ivoiriens, lance le « Grand Prix de la presse de Côte d’Ivoire »

L’Autorité nationale de la presse ivoirienne (ANP), régulateur de la presse imprimée et de la presse numérique, a procédé vendredi au lancement du « Grand prix de la presse de Côte d’Ivoire » qui devrait être décerné en 2020.Au cours d’une cérémonie, vendredi à Abidjan, doublée d’un hommage  aux partenaires de la presse, les différents « Prix ANP d’excellence  2020 » ont été présentés aux professionnels des médias et aux  partenaires.  

Quatre lauréats devraient être  désignés par un jury selon des critères établis, à savoir le Grand prix  récompensant l’entreprise de presse qui édite l’œuvre ou les meilleurs  titres d’information générale, le Grand prix qui édite l’œuvre ou les  meilleurs titres d’informations spécialisées.

Il  existe également le Grand Prix pour l’organe de presse qui édite  l’œuvre ou les meilleures productions numériques, et le Grand prix  récompensant l’entreprise de presse qui édite l’œuvre ou les meilleures  productions d’informations numériques spécialisées. 

Le  ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Claude Isaac  Dé, représentant le ministre de la Communication et des médias, Sidi  Touré, parrain de la cérémonie, a félicité l’ANP pour ces distinctions  qui célèbrent les valeurs éthiques et managériales des entreprises de  presse. 

Les critères de présélection pour la  presse numérique et imprimée exigent, entre autres, que les organes  soient légalement constitués, affichent des productions d’articles de  grands genres journalistiques, et le respect des obligations sociales et  fiscales.

Le ministre de l’Économie numérique  et de la poste a assuré que le gouvernement se tiendra aux côtés du  secteur de la presse pour « la réussite de ce nouveau challenge ». Il a  en outre salué l’élan de soutien des partenaires institutionnels et  privés à l’avènement d’une presse ivoirienne performante.

Le  président de l’ANP, Raphaël Lakpé, a rappelé que ce prix initialement  dénommé « Prix CNP » de l’ex-Conseil national de la presse, a été créé  par Eugène Kakou, un doyen et journaliste émérite ivoirien, à qui il a  été remis par l’entremise de son fils un « acte de reconnaissance ».  

Depuis  sa première édition, chaque année, le régulateur de la presse  ivoirienne a pris le pari d’organiser ce prix qui met en lumière les  valeurs d’éthique, de déontologie et les qualités managériales des  entreprises. Et ce, en vue d’une pédagogie par l’exemple. 

Des  partenaires institutionnels, des organismes internationaux et des  acteurs du secteur public et privés, ont reçu des « actes de  reconnaissance » pour leurs efforts dans l’accompagnement de la presse  en Côte d’Ivoire. 

Le nouveau régime de la  presse en Côte d’Ivoire prend désormais en compte, en plus de la presse  écrite, la presse en ligne. A cet effet, le régulateur a mis en place un  monitoring aux fins de veiller au respect des règles liées au métier de  la presse et à la déontologie. 

Procès afficheurs contre l’Etat de Côte d’Ivoire: «l’affaire mise en délibéré pour la semaine prochaine» (Avocat)

L’affaire opposant la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) à l’Etat de Côte d’Ivoire « a été mise en délibéré pour la semaine prochaine » après une audience vendredi au Tribunal de première instance d’Abidjan, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« L’audience de ce jour a eu lieu et l’affaire a été mise en délibéré pour la semaine prochaine », a dit à APA, dans un entretien téléphonique,  Me Oupoh Carine, l’avocate de la CAFCI.

Les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire ont assigné en justice le ministère ivoirien de la communication et des médias (leur tutelle) afin de faire cesser la «destruction illégale» de leurs dispositifs publicitaires en cours depuis quelques mois dans le district autonome d’Abidjan.

Vendredi dernier, au terme de la première audience, le juge avait décidé « un renvoi ferme » de l’affaire à ce vendredi. Le ministère de la communication et des médias a entamé depuis quelques mois dans le district autonome d’Abidjan,  une opération de démantèlement des panneaux publicitaires « non autorisés ».

Jeudi, lors de la conférence de presse dénommée les « Rendez-vous du gouvernement », le ministre de la communication et des médias, Sidi Touré, justifiant cette opération de démantèlement de panneaux publicitaires « non autorisés » a soutenu que « nous sommes dans notre rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens ».

 Il a dénoncé une « anarchie visuelle» du fait de ces panneaux dans la capitale économique ivoirienne où 1629 « dispositifs publicitaires irréguliers»  ont été dénombrés, soit 30% inconnus des services du Conseil supérieur de la publicité (CSP, régulateur).

Selon M. Touré, 8776 panneaux publicitaires jonchent les rues du district autonome d’Abidjan alors ce sont seulement 3000 qui devraient être admis selon les normes. A ce jour, a  par ailleurs, fait savoir M. Touré, plus de 500 panneaux publicitaires « inconnus à la propriété » ont été détruits.

 « Nous n’allons pas reculer sur ce sujet. Nous irons jusqu’au bout», a conclu le ministre.

Côte d’Ivoire: la télévision numérique couvre 25% de la population (Ministre)

Le taux de couverture de la Télévision numérique terrestre (TNT) est de 25% à ce jour en Côte d’Ivoire sur un objectif visé de 100% en juin 2020, a indiqué jeudi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias.Il s’exprimait dans une conférence de presse dénommée les « Rendez-vous du gouvernement » sur  le thème, « Communication et médias en Côte d’Ivoire : enjeux et perspectives ».

« A ce jour, la TNT couvre 25% de la population nationale. D’ici le 17 juin 2020, nous allons couvrir 100% du territoire… Les opérateurs retenus pour le déploiement de la TNT rendront leurs signaux disponibles d’ici la fin de l’année», a annoncé M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.

La TNT a été officiellement lancée à Abidjan le 08 février dernier par Amadou Gon Coulibaly, le premier ministre et chef du gouvernement ivoirien. Dans le pays, les autorités  ont prévu de couper le signal de la télévision analogique le 17 juin 2020 pour faire place à la télévision numérique terrestre (TNT).

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement ivoirien a plafonné le prix des équipements de réception de la TNT. Ainsi le prix plafond du décodeur MPEG-4, DVB-T 2 est fixé à 10.000 FCFA et le prix plafond de l’antenne UHF fixé à 6000 FCFA.

Côte d’Ivoire: l’aide publique à la presse estimée à 9 milliards de 2009 à 2018 (Ministre)

L’aide publique de l’Etat de Côte d’Ivoire à la presse ivoirienne s’élève de façon cumulée à environ 09 milliards FCFA de 2009 à 2018, a appris APA jeudi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Au plan opérationnel, l’aide publique de l’Etat de Côte d’Ivoire à la presse s’élève de façon cumulée à environ 09 milliards FCFA de 2009 à 2018 dont 700 millions FCFA pour le financement des formations et des études, 06 milliards FCFA affectés aux subventions et dons, et 2,5 milliards FCFA constitutif d’un fonds de garantie des emprunts bancaires », a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias à la 7è édition des « Rendez-vous du gouvernement», une tribune d’échanges entre un membre du gouvernement ivoirien et la presse.

Egrenant les actions de l’exécutif ivoirien en faveur de l’écosystème des médias dans le pays, M. Touré a énuméré plusieurs réformes dont la suppression des peines privatives de liberté des journalistes.

Auparavant, M. Touré qui est par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ivoirien a indiqué que la presse ivoirienne est en crise depuis au moins une vingtaine d’années. Cette crise s’explique entre autres,  selon lui, par la perte de confiance du lectorat, la perte de crédibilité des journalistes et le non-respect de l’éthique et de la déontologie.

En termes de perspectives, M. Touré a entre autres, annoncé, qu’un projet de décret élargissant les champs d’intervention de l’organe en charge de l’aide publique aux médias a été déposé au secrétariat général du gouvernement.

 En outre, il a assuré que « nous continuerons le renforcement de la régulation avec l’ANP (Autorité nationale de la presse) afin de généraliser l’application de la convention collective ».

En 2017, une cinquantaine de titres, quotidiens et périodiques confondus, ont été dénombrés en Côte d’Ivoire par les autorités. Ces médias qui tirent en moyenne moins de 120 000 exemplaires quotidiens, peinent à vendre 30%, soit 70% d’invendus.

Le chiffre d’affaires de la communication publicitaire évalué à 30 milliards FCFA en Côte d’Ivoire

La communication publicitaire réalise en Côte d’Ivoire un chiffre d’affaires évalué à 30 milliards FCFA, a annoncé jeudi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias.« En Côte d’Ivoire, avec un chiffre d’affaires évalué à environ 30 milliards FCFA, le secteur de la communication publicitaire est très attractif. Pourtant en dépit de son dynamisme, ce secteur est en proie à de nombreuses difficultés telles que la vétusté du cadre juridique se traduisant par une anarchie dans le segment de l’affichage », a dit M. Touré qui s’exprimait  à la 7è édition des «Rendez-vous du gouvernement»,  une tribune d’échanges entre un membre du gouvernement ivoirien et la presse.

Relativement à l’assignation en justice de son département ministériel par la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) qui lui reproche la «destruction illégale » de son dispositif publicitaire à Abidjan, M. Touré a soutenu que « nous n’allons pas reculer sur ce sujet. Nous irons jusqu’au bout ».

Justifiant cette opération de destruction des panneaux publicitaires « anarchiquement installées» entamée  dans le district d’Abidjan, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien,  a indiqué que « nous sommes dans notre rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens ». 

Poursuivant, il a expliqué que dans la capitale économique ivoirienne, 1629 « dispositifs publicitaires irréguliers» ont été dénombrés, soit 30% des panneaux publicitaires inconnus des services du Conseil supérieur de la publicité (CSP).

« Nous constatons à Abidjan une anarchie et une nuisance visuelle… D’après une récente étude, 8776 panneaux publicitaires jonchent actuellement les rues du district d’Abidjan qui selon les professionnels du secteur ne peut conformément aux textes en vigueur, en accueillir que 3000», a-t-il fait savoir. Dans la foulée, M. Touré a annoncé que tous les panneaux publicitaires qui se trouvent dans des carrefours à Abidjan seront démantelés.

 « Un panneau publicitaire doit être installé à environ 100 mètres d’un carrefour… 500 panneaux publicitaires inconnus à la propriété ont été détruits à ce jour», a-t-il conclu.

Vendredi dernier, le Tribunal de première instance d’Abidjan, a décidé, au terme d’une audience en référé, un « renvoi ferme » à vendredi prochain, de l’affaire opposant les afficheurs de Côte d’Ivoire au ministère de la communication et des médias.

Les professionnels de l’affichage ont assigné leur tutelle en justice estimant que l’opération de démantèlement de panneaux publicitaire dans le district d’Abidjan piloté par ce ministère est «illégal».

Transfert d’argent au Congo : le diktat des sociétés de téléphonie

Jusqu’ici bien connues dans le transfert du crédit téléphonique, les deux sociétés de téléphonie en République du Congo, MTN et Airtel, ont sans crier gare montré une autre facette de leurs activités en investissant le créneau du transfert d’argent. Le déploiement est tel qu’elles sont en passe d’avoir le monopole du secteur.Au grand dam des sociétés traditionnelles qui crient à la concurrence déloyale et appellent l’Etat à freiner l’ardeur de leurs rivales.

Pour mener cette opération que plusieurs Congolais décrivent comme un success-story, les deux sociétés de téléphonie ont ciblé les jeunes filles et garçons en chômage à qui ils ont proposé la gestion de kiosque. Ainsi, à l’activité traditionnelle de transfert de crédit, ils pourront y joindre celle de transfert d’argent.     

Une révolution car jusqu’ici, cette opération se faisait uniquement via « Mawouné », « Charden Farrel » et autres « Horty service », des sociétés n’ayant rien à voir avec la téléphonie

Misant sur leurs 3,5 millions d’abonnés –la population  du pays est d’environ 4,6 millions d’habitants–, MTN et Airtel inondent les grandes artères de Brazzaville, la capitale, de kiosques. Ainsi, on ne peut faire aujourd’hui 50 mètres à Brazza sans tomber sur un kiosque jaune (MTN-Money) ou rouge (Airtel-Congo).

Face à cette offre omniprésente, favorisée par la rapidité et la sûreté que confère l’électronique, les Congolais ont tôt fait d’affluer vers les kiosques pour l’envoi ou la réception de leur argent.   

« Le transfert à travers la téléphonie mobile me satisfait en ce qu’il est rapide et se déroule dans la ville (ndlr, Brazzaville) et au-delà, contrairement aux sociétés d’avant » qui ne faisaient pas de telles opérations, déclare Nganga André, trouvé en train d’envoyer de l’argent à sa femme

Parti de chez lui sans le sou, il s’est fait dépanner par un ami et aussitôt il a filé ventre à terre au kiosque le plus proche pour envoyer à sa femme de quoi préparer le déjeuner. Visiblement soulagé, il lâche dans un sourire : « je viens de l’envoyer à madame. Avant, cela n’était pas possible ; il fallait revenir à la maison pour cela. Aujourd’hui sans moindre frais on le fait par le canal de la téléphonie mobile, c’est une bonne chose ».

Autant les clients comme Nganda sont satisfaits, autant les tenanciers des kiosques bénissent le ciel pour avoir trouvé un travail rentable.   « Avec ce transfert d’argent couplé au transfert de crédit, j’ai un gain qui me permet de joindre les deux bouts et d’entretenir ma petite famille », confie Claude Mbani.

Plus volubile sur la manière dont elle s’en tire, Arlette Biyoudi, une jeune fille détentrice d’un kiosque Airtel Money, explique qu’à chaque envoi  elle perçoit 0,25% du montant contre 1% quand il s’agit d’un retrait. Mis bout à bout, ces pourcentages rapportent un pactole aux gérants de kiosque, souligne Arlette, révélant que « dés 8h » à l’ouverture de son échoppe, elle est assaillie de clients dont le défilé continue  « jusqu’à 18 heures voire 20 heures ».

Ce rush vers les kiosques des sociétés de téléphonie est vu d’un mauvais œil par les sociétés traditionnelles de transfert dont les affaires ne marchent plus. Pour ce responsable de « Charden Farrel »,  la situation est telle que sa «société ne réalise plus les mêmes bénéfices depuis l’apparition de ces transferts» d’argent new look.

Ce marasme est, selon lui, imputable pour une grande partie à l’Etat qui fait preuve de « laxisme » à l’égard de la méthode peu cavalière dont les sociétés de téléphonie se sont accaparées de l’envoi et du retrait d’argent des Congolais.

Face au tollé, le gouvernement est monté au créneau pour sommer  MTN-Congo et Airtel Money de réglementer leurs nouvelles activités en vue d’une saine concurrence dans le transfert d’argent au Congo.

Entre autres rappels signifiés aux deux opérateurs, l’achat de leurs cartes SIM ne se fera plus dans l’anonymat et tout client devra obligatoirement se faire identifier.

Le compte rendu du Conseil des ministres en exergue à la Une journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national font le compte rendu du Conseil des ministres, présidé, mercredi, à Abidjan par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.Rendant compte des décisions du Conseil des ministres, Fraternité Matin informe que le gouvernement a présenté, hier, le bilan partiel du plan d’actions prioritaires 2019 du vaste chantier dénommé Plan social du gouvernement (PS Gouv) 2019-2020.      

Le quotidien gouvernemental donne également des informations sur la grâce présidentielle accordée à 3000 détenus et sur l’adoption d’un nouveau code pour les marchés publics. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que Ouattara fait montre d’une « largesse à tout rompre » en opérant « encore, un gros sacrifice pour la cohésion » à travers cette libération de 3000 autres détenus.

« Conseil des ministres : le chef de l’Etat accorde une grâce à 3000 détenus de droit commun pendant que le gouvernement fait le bilan des six mois écoulés de son programme social », reprend Le Patriote, là où Le Nouveau Réveil s’insurge contre cette libération de « microbes, escrocs, et criminels à col blanc ».

C’est un total de 10300 enseignants du primaire et du secondaire qui ont été recrutés pendant que des centaines de châteaux d’eau et plusieurs pompes hydrauliques villageoises ont été également construites ou réhabilitées, précise Le Jour Plus en reprenant le bilan du gouvernement sur son programme social.

La politique occupe également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. Ouvrant le bal dans cette rubrique, Le Temps crie au « faux, faux, rien que du faux » du « pétard mouillé du régime » dans l’affaire « 3000 milliards sur le compte de Gbagbo en Suisse », révélée par une journaliste du célèbre journal en ligne français Mediapart.       

De son côté, Le Matin s’intéresse à toute autre chose en expliquant « ce qui coince réellement à Bruxelles » en prélude à la rencontre Bédié-Gbagbo.

 Avant leur rencontre de Bruxelles, Bédié passe un autre coup de fil à Gbagbo, affirme par contre L’Inter. De toutes les façons, répond Adama Bictogo, cadre du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) dans les colonnes de Le Patriote « Bédié et Gbagbo, c’est 1+1=1 ».

Situation politique : dans son combat contre le RHDP, Soro reçoit le soutien d’un président africain. Ouattara rentre dans une colère noire, affiche pour sa part Soir Info avant de révéler que Soul To Soul (l’ex-directeur du protocole de Guillaume Soro) a été expulsé de sa résidence de fonction après avoir refusé le poste d’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Italie.

Crise pour élection du président de l’UNJCI: un Comité de sages bientôt mis en place (Ministre)

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a annoncé mercredi la mise en place d’un Comité de sages en vue de dénouer la crise ayant grippé le week-end dernier l’élection du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI).« En ce qui nous concerne, nous avons commencé à discuter avec les différents acteurs et incessamment un Comité de sages sera mis en place à l’effet de conduire les discussions pour (lever le blocage sur) les points de divergences, aller à l’essentiel, et très vite », a dit M. Sidi Touré à l’issue d’un Conseil des ministres.

Il a affirmé que son département a « constaté avec beaucoup de regret cette situation regrettable du Congrès de l’UNJCI», appelant « les uns et les autres à la responsabilité, thème au cœur de la thématique de ce (10ème) congrès ».  

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias a assuré s’y impliquer afin que «  dans un délai très court » le Congrès puisse se tenir à la satisfaction de tout le monde, notamment des trois candidats en lice, issus du bureau sortant. 

« Il est encore de bon ton de dire, nous journalistes nous sommes dans la position de critique et il est bien que nous fassions attention pour ne pas nous mettre en scène et ce qu’on reproche aux hommes politiques, on veille afin que cela ne nous soit pas reproché pour que le corps soit préservé de critiques », a-t-il conseillé.   

L´élection du président de l’UNJCI, la principale faîtière des médias en Côte d’Ivoire, n’a pu se tenir dimanche soir en raison d´une mésentente entre les trois listes en compétition sur les modalités d´acceptation du vote par procuration.

Selon les textes de l’organisation, le vote par procuration est admis et les journalistes absents au congrès peuvent désigner leurs représentants pour voter à leur place. Mais, la majorité des congressistes a contesté un vote massif par procuration, affirmant ne pas vouloir un président élu par procuration.  

La première journée de samedi pendant laquelle ont eu lieu les travaux en commission, s’est relativement bien déroulée, malheureusement celle de dimanche consacrée au vote s’est soldée par un gros cafouillage et de vives tensions.

Diplomatie, politique et justice au menu de la presse ivoirienne

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant de la diplomatie et la politique en passant par la justice.Le premier ministre bissau-guinéen a été reçu, hier, au palais présidentiel par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, informe Fraternité Matin. A cette occasion, poursuit le journal gouvernemental, M. Aristide Gomes a dit à sa sortie d’audience « compter » sur le leadership du président ivoirien pour la sortie de crise de la Guinée-Bissau.

Plusieurs personnalités d’Afrique et du monde étaient, hier, chez Alassane Ouattara, renseigne à son tour La Gazette, qui croit ensuite savoir ce que tous ces hommes influents « sont venus confier au président ivoirien ».        

L’Essor ivoirien s’intéresse quant à lui à la diplomatie parlementaire entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire. A ce sujet, ce journal livre une interview d’Abdullah Alsobaiee, qui affirme vouloir « rencontrer le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro », car ajoute-t-il « je suis en Côte d’Ivoire dans ma famille ».

Le Patriote ouvre sa page politique du jour avec une information exclusive sur le couple Laurent et Simone Gbagbo. A ce propos, citant le célèbre journal en ligne français Mediapart, ce quotidien proche du pouvoir révèle que « Laurent et Simone Gbagbo ont 3000 milliards de FCFA sur leurs comptes en Suisse ».

Caroline Baud, journaliste et bloggeuse révèle sur le Blog de Mediapart : « le couple Gbagbo détenait une fortune estimée à 6,5 milliards de francs suisses », repend Le sursaut à côté de LG Infos qui s’intéresse pour sa part à l’état actuel des relations entre l’ex-président burkinabè, Blaise Compaoré et son hôte Alassane Ouattara.

 Soupçonné de soutenir Soro, tout se gâte entre Compaoré et Ouattara, soutient le confrère, soulignant que l’ancien président burkinabè « veut quitter Abidjan ». 

Le Matin ouvre quant à lui une lucarne sur « une demande inattendue » de l’ancien président Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara. Pendant que Bédié fait le pied de grue à Bruxelles, Gbagbo adresse un courrier à Ouattara, écrit à ce sujet ce journal proche de la coalition au pouvoir, là où selon Le Nouveau Réveil (proche du PDCI), Bédié donne une consigne politique depuis Paris, où, il est en visite privée, pour le rapprochement entre son parti, le PDCI-RDA et le FPI (Front populaire ivoirien, opposition) de Laurent Gbagbo.

Candidat ou non à 15 mois d’octobre 2020, quelque chose se prépare avec Ouattara, titre L’Inter toujours en page politique.                                           Ce qui fait dire à Soir Info que Ouattara « ferme la porte et passe à la vitesse supérieure », se décidant à rencontrer un ex-important soutien de Gbagbo à l’étranger.       

De son côté, Notre Voie parle de dérives du régime Ouattara après l’arrestation de 5 activistes de la société civile et d’un journaliste. Parti couvrir la rencontre société civile-CEI (Commission électorale indépendante), hier, un journaliste de Le Temps interpellé, avec Samba David, précise Le Temps.

Les tractations en cours à la Cour pénale internationale (CPI) relatives au dossier Laurent Gbagbo et Blé Goudé intéressent également la presse ivoirienne.

Acquittement de Laurent Gbagbo : la décision de la CPI, un désaveu cinglant pour la France, estime Le Quotidien d’Abidjan.

 « Gbagbo ne peut être jugé à nouveau (…) L’acquittement est le seul résultat possible et correct (…) Les accusés sont formellement blanchis (…) Il n’est nécessaire ni sage d’engager un débat », déclare catégorique en couverture de Le Temps, le juge-président de la CPI, Cuno Tarfusser.

La presse ivoirienne se fait l’écho de la réunion du Conseil politique du RHDP

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national se font l’écho de la réunion du Conseil politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) qui s’est tenue, lundi, à Abidjan en présence de son président, Alassane Ouattara.« Conclave avec le Conseil politique du RHDP : Ouattara a donné des directives aux grandes instances de son parti », renseigne L’Essor ivoirien, quand Le Matin constate que « Ouattara lance la machine de la victoire de 2020 », à côté de La Gazette qui parle d’une réunion « décisive » des instances du RHDP.

«Instances du RHDP/Ouattara fait le diagnostic et rassure », écrit Le Mandat, ajoutant en citant M. Ouattara, « j’ai foi en notre capacité de remporter les élections en 2020 ». Poursuivant, le confrère annonce la nomination prochaine des membres du conseil des sages ainsi que des vice-présidents de cette coalition de partis.

Les vice-présidents du RHDP seront connus en septembre, précise à ce propos le journal gouvernemental Fraternité Matin.                                          Ce qui fait dire à L’Expression que Ouattara lance « sa machine à gagner » à quelques 15 mois de la présidentielle de 2020.

« Le RHDP n’a fait que se féliciter des forfaits du régime, lors de la 1ère réunion de ses instances, hier », estime pour sa part Le Nouveau Réveil, le journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir).

Le pouvoir et l’opposition se partagent la Une des journaux ivoiriens

La coalition au pouvoir, le Rassemblement des Hophouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et l’opposition se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national, au retour d’un week-end politique mouvementé.« RHDP : un commando efface les traces de Gbagbo sur ses bases », barre en Une Le Mandat. « le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), le FPI (Front populaire ivoirien) ont dirigé ce pays, on a rien vu », « avec le RHDP, ce n’est pas du bavardage c’est du concret », « ADO (Alassane Ouattara) est dans une démarche de développement », ont respectivement lancé Amedé Kouakou, Kandia Camara et Alcide Djédjé, samedi, à l’occasion de l’investiture du maire de Zikisso, rapporte à ce propos ce journal.

 « RHDP/ Après la mise en place des instances : Ouattara donne ses premiers mots d’ordre aujourd’hui », annonce de son côté Le Jour Plus, quand renchérissant, Le Matin écrit que Ouattara parle ce soir aux membres du Conseil politique,  du directoire et de la direction exécutive du RHDP.

« Hold-up sur la CEI (Commission électorale indépendante), présidentielle 2020, politique nationale : l’opposition se dresse contre le régime », fait remarquer pour sa part Le Nouveau Réveil, rappelant à ce sujet « la démonstration de force » du FPI et EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté), samedi, à la place CP1 de Yopougon, dans la capitale économique ivoirienne.

« Situation politique : grande mobilisation des ivoiriens pour le retour de Gbagbo », reprend à son tour Le Quotidien d’Abidjan.

« La Côte d’Ivoire est dans la tourmente (…) Ils ont tué l’administration », a dit Assoa Adou, samedi, à Yopougon, selon LG Infos. Ce qui fait dire à L’Inter que le secrétaire général du FPI, Assoa Adou passe un message important à Ouattara.  

 « Gbagbo est le pion essentiel de la réconciliation (…) Toute la Côte d’Ivoire attend son retour », estime à son tour le député Alain Lobognon dans une interview exclusive accordée à Le Temps, là où Le Sursaut parle de crise au sommet de l’Etat, en publiant un document exclusif sur les raisons du divorce Ouattara-Bédié, et ce que ces deux personnalités « cachent » à ce sujet à leurs militants.

Le « vote par procuration» bloque l’élection du président des journalistes de Côte d’Ivoire

L’élection du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des hommes et femmes de médias dans le pays, n’a pu se tenir dimanche soir en raison d’une mésentente entre les trois listes en compétition sur les modalités d’acceptation du vote par procuration, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Depuis samedi pourtant, les journalistes ivoiriens s’étaient retrouvés  dans un esprit bon enfant pour le 10è congrès ordinaire de l’UNJCI dont  le clou devrait être l’élection du successeur de Moussa Traoré, le  président sortant. Alors que cette première journée de samedi pendant  laquelle a eu lieu les travaux en commission, s’est relativement bien  déroulée, celle de dimanche consacrée au vote s’est soldée par un gros  cafouillage et de vives tensions. 

A l’origine de ce blocage, le vote par  procuration pourtant admis  par les textes de l’UNJCI. En effet, selon  ces textes l’organisation,  les journalistes absents au congrès  peuvent désigner leurs représentants pour voter à leur place. Cependant,  la majorité des congressistes, contestent un vote massif par  procuration estimant qu’ils ne veulent pas d’un président de leur union  élu par procuration. 

Après un tête à tête entre Franck Ettien, Lance  Touré  et Jean-Claude  Coulibaly, les trois candidats en lice, il a été  convenu l’acceptation de 25 procurations par candidat. Cette décision  qui devrait taire les divergences entre les trois camps, a été à nouveau  rejetée par les partisans du candidat Jean-Claude Coulibaly qui  proposent un nombre de procuration illimité. 

Interrogé, le congrès  décide alors l’annulation pure et simple du vote par procuration. Cette  autre proposition acceptée par les candidats Franck Ettien et Lance  Touré, a été rejetée par le candidat Jean-Claude Coulibaly. Malgré les  efforts de César Etou, le président du congrès,  pour concilier les  positions avec diverses propositions afin de faire baisser la tension de  plus en plus vive entre les différents camps, rien n’y fit. 

Jusqu’au  petit matin de ce lundi (1h, heure locale et GMT),  aucun compromis n’a  pu être trouvé pour la tenue de l’élection puisque le congrès a  finalement été suspendu. Le président du congrès a finalement démissionné.

Ce congrès de l’UNJCI sensé être celui de la  responsabilité a plutôt exposé les contradictions des acteurs des médias  ivoiriens qui n’ont pu s’accorder sur l’essentiel. Le 10è congrès  ordinaire de l’UNJCI s’est ouvert samedi autour du thème, «le journaliste  ivoirien face à ces responsabilités».Trois candidats sont en lice pour  le poste de président de cette organisation. Il s’agit des journalistes  Jean-Claude Coulibaly, Franck Ettien et Lance Touré.

Ouverture du 10è congrès de l’UNJCI pour élire le nouveau président des journalistes de Côte d’Ivoire

Le dixième congrès ordinaire de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), la principale faîtière des hommes et femmes de médias ivoiriens, s’est ouvert samedi à Abidjan, pour élire le nouveau président des journalistes, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce congrès qui est organisé autour du  thème, « le journaliste ivoirien face à ses responsabilités » s’achèvera dimanche soir avec pour apothéose,  le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation.

Dans une allocution d’ouverture de ces assises, Makany Diaby, la représentante du parrain Ahoussou Jeannot Kouadio, président du sénat ivoirien, a espéré que les journalistes prennent conscience au terme de ce congrès « du rôle essentiel qu’ils jouent dans la construction de la conscience collective nationale».

« Vous avez le pouvoir de pouvoir faire décider », a rappelé pour sa part aux congressistes, Agnès Kraidy au nom de Sidi Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias. Dans le même élan, le président sortant de l’UNJCI, Moussa Traoré a dit le rôle crucial des journalistes dans la société estimant que « la presse contribue à l’éveil des consciences dans notre pays ».

Trois candidats, tous membres du bureau exécutif sortant sont en lice pour succéder à Moussa Traoré à la tête de l’UNJCI. Il s’agit des journalistes Franck Ettien, Lance Touré et Jean-Claude Coulibaly.

Fatou Bensouda en vedette à la Une des journaux ivoiriens

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bom Bensouda est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de la décision de la Chambre d’appel de son institution, la déboutant sur sa requête de prorogation de délai, pour le dépôt de son mémoire d’appel.« Après le rapport de l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé, les plans de Bensouda encore mélangés, hier, à la CPI », relève le quotidien Soir Info, ajoutant que « la Chambre d’appel attaque ses arguments et les disqualifie ».

« Demande de délai supplémentaire pour son appel : les juges froissent la requête de Bensouda, balayant ses arguments du revers de la main », reprend Le Temps, qui savoure ensuite cette autre victoire de l’ancien président Gbagbo.

« Tous à la place CP1, aujourd’hui » pour le meeting de la renonciation et du retour de Laurent Gbagbo, annonce par la suite ce journal proche de l’opposition. Ce qui fait dire à L’Inter que les juges disent non à Bensouda, les pro-Gbagbo annoncent des manifestations.

Après l’acquittement le 15 janvier 2019, et le rejet, hier, par la Chambre d’appel de la CPI de la demande de la procureure Bensouda de proroger le délai d’appel, tendons-nous vers « la libération totale » de Gbagbo ?, se demande pour sa part Le Nouveau Réveil.

Noël Yao, détenteur d’une carte de presse or, dévoile le mal des médias ivoiriens

Noël Yao, un ancien journaliste ivoirien et détenteur d’une carte de presse honorifique or, a retracé vendredi l’élan des écrits journalistiques en Côte d’Ivoire, face à des étudiants à l’Université Félix Houphouët-Boigny, soutenant que « la presse souffre de son côté partisan ».Journaliste émérite, Noël Yao s’est vu décerner par la Commission paritaire d’attribution de la Carte d’identité de journaliste professionnel (CIJP), une carte de presse couleur or. Une distinction, qui n’est pas octroyée à la demande, et notamment attribuée à des icônes des médias qui n’exercent plus le métier.  

Devant des étudiants en communication, M. Noël Yao qui s’exprimait  sur le thème, « communication politique et journalisme », a relevé que la presse ivoirienne est à l’épreuve de la pesanteur des idéologies politiques. Il a indiqué que cela est dû au fait que des politiques/partis ont créé des organes de presse.

Abidjan Matin, dira-t-il, est devenu Fraternité Matin, sous l’ère Félix Houphouët-Boigny. Ce journal officiel avait pour objectif de rassembler les fils du pays, amorcer le développement et la construction de la Côte d’Ivoire. Il était le principal organe de diffusion de messages politiques.

Avec l’avènement du multipartisme, des partis politiques vont voir le jour dès le 30 avril 1990, après la chute du mur de Berlin. Le printemps de la presse va ouvrir une fenêtre aux chapelles politiques qui vont créer des journaux en vue de faire de la propagande. 

La presse, adossée à des partis politiques devient « militante et partisane ». Et depuis 1990, cette orientation guide la plupart des journaux hormis certaines presses qui tentent de garder leur indépendance. 

La presse numérique n’échappe pas à ce fait, même si les médias en ligne opèrent aujourd’hui dans une ère démocratique, a-t-il poursuivi, faisant observer que le journalisme orthodoxe peut toutefois être pratiqué.

Il a en outre évoqué la notion de la clause de conscience qui donne le droit aux professionnels des médias de saisir le tribunal de travail, en cas de changement de la ligne éditoriale, le reflet des écrits, si d’aventure cela viole la morale et la conscience de l’employé.  

Pour lui, le journaliste devrait faire la part des choses. On peut rester professionnel,  même en étant dans un média à coloration politique car les faits sont sacrés et les commentaires libres. En outre, celui-ci devrait contribuer au développement.

Noël Yao a déploré, de façon globale les écrits des journalistes en Côte d’Ivoire. Selon ce brillant communicateur, conseiller en communication du vice-président ivoirien, Kablan Duncan, « il y a trop d’extrémisme dans les faits » rapportés par les professionnels des médias.  

La Constitution ivoirienne consacre la liberté d’expression. Pour M. Yao liberté de la presse est inséparable de la vocation des médias qui ont pour rôle d’interpréter la curiosité publique, voire rendre compte des querelles politiques.  

Affaire afficheurs contre l’Etat de Côte d’Ivoire: le juge décide un «renvoi ferme» du dossier à vendredi (Avocat)

Le Tribunal de première instance d’Abidjan a décidé vendredi au terme d’une audience en référé, un « renvoi ferme» à vendredi prochain de l’affaire opposant la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) au ministère ivoirien de la communication et des médias (leur tutelle), a appris APA vendredi de source officielle.Les professionnels de l’affichage ont assigné leur tutelle en justice afin de faire cesser la « destruction illégale» de leurs dispositifs publicitaires en cours depuis quelques mois à Abidjan. 

« L’audience s’est tenue au bureau du juge. L’État de Côte d’Ivoire a comparu par le biais de son représentant et nous avons plaidé le dossier en faisant part au juge de ce qu’il y a urgence. Comme on l’a dit, ces actes de démantèlement des dispositifs publicitaires sont hors du cadre légal. Donc le juge a décidé un renvoi ferme du dossier à vendredi prochain », a expliqué à APA dans un entretien téléphonique, Me Oupoh Carine, l’avocate de la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI).

Poursuivant, Me Oupoh  a espéré qu’à l’audience de vendredi prochain,  le dossier sera mis en délibéré.  Le ministère ivoirien de la communication et des médias à travers le Conseil supérieur de la publicité (CSP) a entamé depuis quelques mois à Abidjan, une opération de démantèlement des panneaux publicitaires «non autorisés».

Cette mesure, selon les autorités ivoiriennes,  s’inscrit dans le cadre d’une opération d’assainissement et de réorganisation de l’affichage publicitaire dans le district autonome d’Abidjan.

De son côté, la CAFCI, s’insurgeant contre cette opération qu’elle juge illégale et dont le préjudice est estimé à une dizaine de milliards de FCFA, a décidé de saisir les juridictions ivoiriennes afin de faire cesser ces destructions.

Le projet de loi sur la recomposition de la CEI fait la Une de la presse ivoirienne

Le débat autour du projet de loi sur la recomposition de la Commission électorale (CEI), adopté, hier, par la majorité des membres de la Commission des Affaires générales et institutionnelles de l’Assemblée nationale fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.«Assemblée nationale/ reforme de la CEI : le projet de loi adopté en  commission, hier, après que deux ministres aient fermé la bouche aux  opposants Yasmina Ouégnin (Groupe parlementaire Vox Populi), Maurice  Kakou Guikahué (Groupe parlementaire PDCI) et Alain Lobognon (Groupe  parlementaire Rassemblement)», attaque Le Jour Plus. 

La  loi sur la recomposition de la CEI adoptée en commission, hier, en  présence des ministres Sidiki Diakité (Intérieur et sécurité) et Sansan  Kambilé (Justice et droits de l’homme) qui pour l’occasion en ont  profité pour démonter les arguments de l’opposition, poursuit Le Mandat à  côté de L’Inter qui parle de 5H de débats houleux, hier, à l’Assemblée  nationale. 

Pseudo recomposition de la CEI, le  projet de loi adopté « dans le flou ». Les députés de l’opposition  rejettent le texte, contre-attaque Le Temps. 

 «3 groupes parlementaires sur 4 rejettent le texte. La Reprise des  discussions exigée, enfonce LG Infos, là où sur ce sujet Le Patriote  pense qu’après sa politique de la chaise vide, le temps des larmes est  enfin venu pour l’opposition.  De toutes les façons, jubile le confrère,  en ce qui concerne la CEI « c’est bouclé, c’est géré ! ». 

Ce  qui fait dire à Le Matin, le tout nouveau quotidien proche de la  coalition au pouvoir qu’ « en dépit des menaces, les députés scellent le  sort du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et ses alliés », en  adoptant le projet de loi du gouvernement sur la CEI. 

Pour  Le Nouveau Réveil, c’est « une grave et 2è crise électorale » qui « se  dessine en Côte d’Ivoire » suite à l’adoption de cette loi. « Les  conditions de fortes troubles sont en train d’être réunies », rapporte à  ce sujet ce journal proche du PDCI en attribuant ces propos au député  Yasmina Ouégnin, porte-parole du groupe parlementaire Vox Populi.  

«  Le projet n’est pas à la hauteur des aspirations du peuple », enfonce  dans le même journal Alain Lobognon (Rassemblement) après Konan Marius  du groupe parlementaire PDCI-RDA qui estime que « le gouvernement ne  fait que renforcer le déséquilibre de la CEI au profit du pouvoir ».  

«  Qu’on enlève les représentants du président », insiste le Secrétaire  exécutif du PDCI, Maurice Kakou Guikahué en Une de L’Inter.  « Nous n’allons pas passer tout le temps en discussions », riposte le  ministre Sansan Kambilé en couverture du quotidien gouvernemental  Fraternité Matin. « Une élection ne se gagne pas à la CEI », enchaine le  garde des sceaux dans L’Inter. 

Gouvernance et justice occupent la Une des journaux ivoiriens

Le compte rendu du Conseil des ministres, la crise de gouvernance au Bureau ivoirien du droit d’auteur ainsi que la suite du processus d’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI) font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.Rendant compte des décisions du Conseil des ministres, Fraternité Matin informe que le gouvernement « met de l’ordre dans les jeux du hasard » et annonce « l’intégration des travailleurs indépendants et du secteur informel » dans le système de prévoyance sociale.

Le confrère résume, également, que l’Etat prend en compte les trois mois du délai de carence des fonctionnaires de la Couverture maladie universelle (CMU).

Ce qui fait dire à Le Rassemblement que ces deux régimes de couverture sociale vont « améliorer les conditions de vie des Ivoiriens ». De son côté, Le Jour Plus fait remarquer que pour les jeux de hasard comme le « Loto ghanéen », les machines à sous et Bitcoins,  « plus de 42 milliards de FCFA échappent au contrôle de l’Etat».

Le journal explique, également,  « comment le gouvernement compte sévir » contre ce marché noir. Pour Le Mandat, « l’Etat frappe fort » contre le Loto ghanéen et les jeux de hasard.

 La presse ivoirienne s’intéresse, aussi, à la crise en cours au BURIDA, où rapporte Fraternité Matin, Séry Sylvain (Président du Conseil d’administration) et Irène Vieira (Directrice générale) ont été suspendus, ajoutant que les comptes de la maison des artistes sont mis sous scellés. 

Le Jour Plus parle, pour sa part,  de « malversations financières » au BURIDA avec la suspension par le ministre Maurice Bandama du PCA et de la DG de cette institution. L’Expression ouvre quant à lui ses colonnes aux artistes pour recueillir les réactions à chaud sur ce sujet.

La suite de l’affaire de l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé n’est pas en reste dans les tabloïds ivoiriens. 

A ce sujet, Le Patriote affirme que la procureure de la CPI, Fatou Bom Bensouda « veut riposter » en décembre, après le dépôt des motivations écrites sur l’acquittement de Gbagbo. 

Dans sa décision motivée de mardi dernier, le juge-président dévoile le complot contre Gbagbo en démontrant que l’ancien président ivoirien a été plutôt « attaqué par les rebelles, l’armée française et l’ONUCI (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire) », rappelle et riposte Le Quotidien d’Abidjan. 

D’où cette interrogation de Soir Info sur « ce qui va se passer pour Bensouda après les grandes révélations » du rapport de mise en liberté du juge Tarfusser. Après la décision écrite des juges, une spécialiste de la CPI enfonce Bensouda, affiche pour sa part Notre Voie, là où sur le même sujet L’Inter fait observer que « ça bouge fort » en ce moment à la CPI, après un soutien « important» pour Mme Bensouda.

Grève générale dans les médias publics burkinabè

Les agents des médias publics burkinabè ont entamé, mercredi, une grève générale afin d’exiger du gouvernement de meilleures conditions de vie et de travail, a constaté APA.La Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) composée de la Radio nationale et de la télévision nationale, ainsi que le quotidien public Sidwaya, fonctionnent au ralenti ce mercredi.

Les salles de rédaction et les bureaux ont été pratiquement désertés pour le piquet de grève installé devant la télévision nationale.

Pour cause, depuis mercredi à minuit les personnels de ces médias d’Etat sont en grève, à l’initiative du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC).

«Face aux manœuvres du gouvernement pour ne pas tenir ses engagements et au regard de l’insatisfaction et du manque de volonté réelle constatés jusque-là dans la résolution de leurs préoccupations, les travailleurs des médias publics (RTB, Sidwaya) décident d’observer le 17 juillet 2019 de 0H00 à 23H59 inclus une grève générale de 24 heures sur toute l’étendue du territoire national», avait annoncé le syndicat dans une lettre adressée au président du Faso.

Le SYNATIC exige essentiellement «la mutation diligente et sans condition» des Editions Sidwaya et de la RTB en sociétés d’Etat avec l’ensemble de leur personnel, la dotation conséquente de ces médias en équipements et moyens adéquats pour mener à bien leurs missions.

Il veut également le versement intégral de la Taxe de soutien au développement des activités audiovisuelles de l’Etat aux médias publics, conformément à la loi sur l’audiovisuel.

«Si à l’issue de ces actions des solutions satisfaisantes ne sont pas trouvées, le SYNATIC se réserve le droit d’engager des luttes multiformes pour faire aboutir ses justes et légitimes revendications», ont prévenu ses responsables.

Le SYNATIC avait déjà observé deux jours de protestation, sous forme de sit-in et de marche les 12 et 13 juin 2019 pour exiger la mise en œuvre du protocole d’accord que le gouvernement avait signé le 29 décembre 2016 portant notamment sur la mutation des médias publics en sociétés d’Etat.

Ledit protocole d’accord avait été signé suite à une série de mouvements d’humeur au sein des médias d’Etat burkinabè.

Infrastructures, faits divers et politique au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè, dans leurs parutions de ce mercredi, évoquent la situation nationale marquée par, entre autres, la politique, des faits de société, sans oublier l’inauguration, la veille, d’une importante route à Ouagadougou par le président du Faso.Le quotidien national Sidwaya informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a lancé officiellement, à Ouagadougou, les travaux de réhabilitation et d’amélioration du boulevard des Tansoba (rocade Sud-Est) reliant l’échangeur de l’Est à celui de Ouaga 2000, le mardi 16 juillet 2019 à Ouagadougou.

Selon ce journal, d’un coût de 30 milliards de francs CFA, toutes taxes comprises, le financement des études et de la réalisation a été assuré par l’Agence japonaise de coopération (JICA).

«Cette route aura peau neuve dans 35 mois», arbore de son côté, Aujourd’hui au Faso (privé), là où Le Quotidien se contente d’afficher : «Rocade Sud-est du Boulevard des Tansoba : les travaux de réhabilitation et d’amélioration lancés par le président du Faso».

Pendant ce temps, Le Pays  met en exergue le coût de l’infrastructure, soulignant qu’il y a «29 milliards de F CFA à mobiliser» pour la reconstruction et l’élargissement du Boulevard des Tansoaba.

En politique, ce même journal privé revient sur le dialogue politique entamé deux jours plus tôt, à l’initiative du président du Faso, publiant «ce qu’en pensent des Burkinabè».

Pour sa part, L’Observateur Paalga (privé), évoque la présidentielle de 2020, notamment, la candidature indépendante annoncée par l’expert en développement durable, Salomon Justin Yaméogo.

Le confrère, dans sa rubrique ‘’Carnet santé », aborde la pénurie de sang occasionnée par un mouvement d’humeur du Syndicat nationale des agents de la santé humaine et animale (SYNSHA), titrant : «Cette grève qui anémie nos hôpitaux».

Le Pays revient sur la mort de onze détenus dans les locaux de l’unité anti-drogue, faisant observer qu’il s’agit de «morts qui doivent interpeler tout le monde».

A ce sujet, Sidwaya renseigne que suite à ce drame survenu dans la nuit de dimanche à lundi, le commissaire de l’unité antidrogue, Richard Belem a été limogé, hier mardi.

Le report des locales et le décès de Tanor Dieng au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement du report des élections locales en juin 2020 et le rapatriement de la dépouille du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, qui sera enterré aujourd’hui dans son village natal à Nguéniène (135 km de Dakar). »Opposition et pouvoir donnent leur caution », barre à sa Une Sud Quotidien parlant du report des élections locales initialement prévues pour décembre 2019.

« Les membres de la Commission cellulaire du dialogue politique ont décidé hier, mardi 16 juillet, sur la base d’un consensus, de reporter l’élection municipale prévue pour ce 1er décembre. Sur les raisons dudit consensus, Moctar Sorang, coordonnateur du Front démocratique de résistance nationale (Frn), explique que les différents pôles ont estimé que le travail d’évaluation du processus électoral de la présidentielle, tout comme l’audit du fichier par un cabinet indépendant nécessiteraient du temps. Un report +gagnant-gagnant+ pour les pôles de l’opposition et de la majorité », écrit Sud.  

« Les Locales en juin 2020 », titre de son côté le journal Tribune avant de de mentionner dans ses colonnes cette déclaration du général Mamadou Niang qui dirige les travaux du dialogue politique : « Il me semble plus judicieux de fixer la date des prochaines élections locales au 21-30 juin 2020 ».

«  De 1984 à nos jours, les élections locales n’ont jamais été tenues à date échue, au Sénégal », fait remarquer Enquête qui arbore ce titre : « La malédiction des Locales ».

Les quotidiens sénégalais reviennent également sur la disparition, lundi dernier, du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, par ailleurs président du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct).

A ce propos, le quotidien national Le Soleil informe qu’« Hommage national (sera rendu) à un homme de consensus », en l’occurrence, Ousmane Tanor Dieng et que ce dernier « sera inhumé à Nguéniène aujourd’hui ».

Sous le titre « Le jour des adieux », Vox Populi souligne que « Macky lui rendra l’hommage de la Nation à l’AIBD avant de l’accompagner à sa dernière demeure à Nguéniène ».

« Le legs d’Ousmane Tanor Dieng connaitra, à n’en pas douter, des fortunes diverses. Sa succession à la présidence du Hcct ne devrait pas poser de problème, en revanche, les choses risquent d’être compliquées pour ce qui est de la direction du Ps et de la mairie de Nguéniène », écrivent nos confrères de Walf Quotidien qui s’intéressent au « Lourd héritage de Tanor ».    

En prélude à la finale de la Coupe d’Afrique des nations Egypte 2019 prévue vendredi, le quotidien spécialisé Stades revient sur « Ces 7 duels chauds entre Lions et Fennecs », là où Le Quotidien consacre sa parution du jour aux « Sous de la Can » et informe que le vainqueur empochera une prime de 2,7 milliards de FCFA.

« Le Sénégal déjà assuré d’empocher 2 milliards ; 20 millions à chaque Lion en cas de victoire », souligne le journal.

La presse sénégalaise rend hommage à Ousmane Tanor Dieng

La disparition, hier en France, du Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, par ailleurs président du Haut Conseil des collectivités territoriales, est le principal sujet traité par les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA.« Le baobab socialiste s’effondre », barre à sa Une Vox Populi avant de revenir dans ses colonnes sur « L’exceptionnel parcours d’un homme d’Etat».

« Silence éternel d’un taiseux », affiche L’AS faisant allusion aux rares sorties médiatiques et déclarations de celui qui fut Directeur de Cabinet de l’ancien président sénégalais, Abdou Diouf.

« Ousmane Tanor Dieng est décédé hier en France, à l’âge de 72 ans. Le président du Hcct a vécu avec secrets d’Etat qu’il emportera avec lui. Le Ps de Senghor, puis de Diouf, a survécu avec lui, mais difficilement. Au pouvoir et, ensuite dans l’opposition, Tanor est un homme à plusieurs vies », écrit de son côté Le Quotidien, qualifiant le Secrétaire général du PS de « L’homme des tas de secrets ».

Sous le titre « Fin d’un grand commis », Enquête, à travers un portrait, retrace les « Histoires d’un timonier discret » avant de mentionner « Le dernier plaidoyer de Tanor Dieng » qui portait entre autres sur l’« érosion côtière, (les) changements climatiques (le) développement… ».

Le quotidien national Le Soleil consacre également sa parution à cette disparition d’Ousmane Tanor Dieng et arbore ce titre : « L’élégant politique ». Le journal revient ensuite en sept pages sur la vie du natif de Nguéniène (135 km de Dakar).

« Le président de la République, Macky Sall a fait prendre toutes les dispositions pour le rapatriement de la dépouille mortelle, dès demain au Sénégal, dans un vol spécial avec la famille et des proches de la victime », informe le quotidien national.

« Adieu Tanor ! », arbore Sud Quotidien avant de mentionner dans ses colonnes les réactions de différents hommes politiques qui ont cheminé avec le défunt. Macky Sall rend ainsi hommage à « un digne fils de la République ». Idrissa Seck, président du parti Rewmi déclare de son côté que « Nous avons perdu un très grand homme, un immense diplomate ».

Sous un autre angle, Walf Quotidien revient sur « Ce qu’il reste du Ps » après la disparition de son secrétaire général. Retraçant les différentes tensions qui ont minées le parti et qui ont occasionnées beaucoup de départs, le journal fait remarquer que celles-ci sont toujours d’actualité et que « Tanor laisse (ainsi) derrière lui un parti divisé ».

Presse ivoirienne: Trois bras droits en compétition pour la présidence de l’Unjci (portrait croisé)

Lance Touré, Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly, trois bras droits du bureau du Conseil exécutif sortant de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), déclarés candidats pour l’élection du président de la faîtière, s’affronteront les 20 et 21 juillet 2019.Une médiation discrètement menée par des proches pour amener ces trois amis à former une équipe avec un leader consensuel, n’a pu fédérer leurs ardeurs, leurs passions et leurs énergies, chacun désirant vivement transformer l’écosystème de la presse en Côte d’Ivoire, selon sa vision.

Depuis le 5 juillet 2019, la campagne est ouverte. Sur cinq prétendants, Lance Touré, Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly, ont franchi les critères de candidature et sont engagés dans la campagne. Les dossiers de Idrissa Bamba et Jules Sylvain Bossiehi ont été rejetés. 

Le 10è congrès de l’Unjci s’annonce palpitant, aucun détail n’est laissé de côté par les staffs de campagne. Des T-shirts distribués et des cocktails d’entrée de campagne calés au lancement des hostilités ou encore des talkiewalkies pour communiquer, peut-on observer.

Cursus    

Lancé Touré, lui, aspire à être utile à sa corporation. Cette volonté manifeste a amené le candidat à briguer la présidence de l’Unjci. Fils de Cheick Touré, journaliste à la Radiodiffusion télévision ivoirienne  (Rti, service public), Lance Touré est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en Communication d’entreprise.

Depuis sa tendre enfance, il est bercé dans l’environnement du journalisme. Fort de ces acquis, il intègre en 2006 le quotidien Dernières nouvelles d’Abidjan (DNA) où il fait ses armes aux côtés d’illustres confrères.

Il intègre quelques années plus tard le journal Le Mandat, avant de transiter au quotidien Le Rebond où il occupe le poste de secrétaire général de la rédaction. Son professionnalisme et son ardeur au travail font de lui un journaliste de race, sollicité par le quotidien Le Jour Plus.

A Le Jour Plus, il anime pendant quelques mois les pages du service politique.  En 2011, au sortir de la crise postélectorale, Lance Touré intègre la rédaction du journal Le Nouveau Réveil, où il anime le service politique de ce quotidien proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).

Sociable et rassembleur, Lance Touré a fait de la promotion de la vie en communauté un sacerdoce. En 2016, il est élu dans le bureau du Conseil exécutif de l’Unjci en qualité de vice-président en charge des Affaires socio-culturelles. Ici, il collaborera avec Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly.

Jean-Claude Coulibaly, secrétaire général du Bureau du Conseil exécutif de l’Unjci, est également un collaborateur de Lance Touré et de Franck Ettien. Journaliste chevronné, à la plume fine et pétri de talents, il sollicite le suffrage de ses confrères pour accéder à la présidence de l’Unjci.

Sa passion pour le journalisme arrive de façon « insidieuse ». Après un BAC économique B au Lycée technique d’Abidjan, il passe un temps en faculté de sciences économiques sur le campus avant d’entrer à l’École normale supérieure (ENS), où il est formé comme professeur de lettres.

Après sa licence et un master obtenu ensuite en droit, carrière entreprise, Jean-Claude Coulibaly décroche encore un master en communication, un sésame qui l’outille davantage pour le métier du journalisme.

En décembre 1997, il fait ses premiers pas au journal Le Libéral en tant que correcteur. Par la suite il intègre la rédaction, notamment le service politique. Après le Libéral Nouveau, il entre en 2005 au quotidien Le Patriote, un journal proche du Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir.

Aujourd’hui, chef de service politique et consultant de plusieurs chaînes de télévision, son cheval de bataille est de permettre que la presse puisse bénéficier d’une subvention conséquente de l’Etat, représentant 0,01% du budget national, soit plus de 6 milliards Fcfa.

Quant à Franck Ettien, l’un des vice-présidents du Bureau sortant du Conseil exécutif de l’Unjci, il note deux principaux maux du secteur des médias, la précarité et la liberté de la presse. C’est pourquoi il faut,  selon lui, questionner la méthode de combat et « utiliser de nouvelles armes».

Depuis 2003, Franck Ettien tient la plume. Excellent journaliste, il fait ses armes au magazine économique Wari, puis Fanion, avant d’intégrer le défunt journal politique La Matinale, notamment proche du Rassemblement des républicains (RDR, le parti présidentiel) .

Après ce parcours, il intègre la presse numérique avec abidjanpress.com, un média en ligne qui offre l’actualité générale. Sa finesse d’écriture le conduit à Afrikipress, avant de signer avec le journal Le Rassemblement. Il y a près de deux semaines, il vient d’intégrer le site web lageneraledepresse.com.

Nantis d’expériences sur le numérique, Franck Ettien veut engager l’organisation dans l’innovation technologique, un pan de son premier engagement en termes de gouvernance de l’Unjci. Il envisage également de redynamiser le site de l’Unjci en y intégrant une web TV.

Visions croisées et divergences 

A l’initiative du groupe WhatsApp dénommé «confrères journalistes», les trois candidats se sont retrouvés se sont retrouvé sur le même plateau, à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) pour un face-à-face. Dans un débat modéré par le journaliste Joël Amos Badi, empreint de courtoisie et de convivialité,  les trois prétendant ont expliqué leur ambition pour la faitière des journalistes ivoiriens.  

Le candidat Jean-Claude Coulibaly veut obtenir dans la loi des finances de l’année 2020 une subvention à la presse ivoirienne à hauteur de 0,01% du budget de l’Etat, soit plus de 6 milliards de Fcfa pour accompagner les médias,  aujourd’hui sinistrés.

Il veut effectivement mettre sur pied la Fondation Noël Ebony, selon les textes, pour attirer des fonds publics et privés dans l’accompagnement des médias, en outre un secrétariat dédié à la solidarité et un collectif d’avocats pour défendre les journalistes en cas d’interpellation ou de brimades.

Le candidat Coulibaly prône un Cabinet de formateurs composé de journalistes qui apporteront leurs expertises en tant que consultants. Il projette aussi aider les journalistes qui veulent créer des sites web à s’installer. Et ce, avec l’appui du Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp). 

A l’instar de Lance Touré, Jean-Claude Coulibaly prévoit créer une union de toutes les générations en introduisant un Conseil des sages. Pour Moïse Katumbi, un partisan de M. Coulibaly, ce dernier a un programme « ambitieux et pragmatique ». Il apprécie surtout son plaidoyer pour la hausse de la subvention de l’Etat à la presse.

Lance Touré dont le slogan de campagne est « je me lance », prévoit s’il est élu, installer un Conseil juridique de l’Unjci pour défendre les journalistes, redynamiser le fonctionnement du jury permanent des prix Ebony, récompensant les meilleurs journalistes, en impliquant des correcteurs des rédactions.

Il veut aussi une « nouvelle Unjci » qui prône davantage l’excellence, la solidarité, la culture digitale, des partenariats avec la société civile, les institutions publiques, privées et internationales. Son programme prévoit des formations, une bibliothèque numérique et un fonds commun de placement.

Mariam Yéli, directrice de publication du journal L’expression, affirme sans ambages qu’elle travaille avec les « bosseurs », des gens engagés pour le travail bien fait, soulignant que le programme de Lance Touré « met le journaliste au centre de sa vision » avec un équilibre parfait. 

Lassina Ouattara, journaliste au service politique de Le Patriote, avoue avoir choisi la team Lance Touré parce qu’il met l’accent sur le social, la confraternité et surtout l’amitié. Pour lui, ces valeurs sont très importantes pour construire une communauté de destin et la survie de l’Union.

Bien qu’étant journaliste à Le Patriote, Lassina Ouattara ne soutient pas à priori Jean-Claude Coulibaly, son chef au service politique. « Aujourd’hui, il est de plus en plus question d’intrusion du politique dans le milieu de la presse, pour moi il est important qu’on sorte l’Union du milieu politique», lâche-t-il.

Ceci dénote que la liberté d’opinion et de penser est une réalité aujourd’hui dans le milieu de la presse en Côte d’Ivoire. Les journalistes veulent davantage sortir la presse de sa léthargie et redorer le blason des professionnels des médias.

A travers cinq engagements, 15 actions prioritaires et cinq réformes, Franck Ettien, lui, veut moderniser la gouvernance de l’Unjci, créer une caisse de solidarité dont 10% des revenus gérés iront à la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) pour des actions sociales en faveurs des journalistes.

Il envisage de donner au prix Ebony une dimension dans le même esprit que le Pulitzer aux États-Unis,  tout en récompensant le ou les journalistes dont le ou les articles auront un impact nettement perceptible au sein de la société.

L’une de ses actions prioritaires est de faire certifier les comptes de l’Unjci par un Cabinet d’expert-comptable et le rendre public, en vue de permettre que l’organisation soit le fer de lance de la transformation de l’écosystème des médias en Côte d’Ivoire. 

Pour Michel Betta, directeur de campagne de Ettien, ce dernier incarne celui qui peut fédérer la famille des médias, lutter contre la précarité et les conduire vers une véritable union et des fondements solides « ébranlés depuis quelques années ». Avec lui, la corporation peut libérer toutes ses énergies. 

Le congrès de l’Unjci est assorti de l’élection du président de l’organisation. Il est prévu les 20 et 21 juillet 2019 à la salle de conférence du ministère ivoirien des Affaires étrangères. Le vainqueur de ces trois candidats succédera à Moussa Traoré, le président sortant, qui est au terme de deux mandats.  

Ouattara, Bédié et Soro se partagent la Une des journaux ivoiriens

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié à la coalition au pouvoir) Henri Konan Bédié ainsi que l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« 21è sommet de l’UEMOA/Ouattara : ce que sera l’Eco, la monnaie unique », affiche Fraternité Matin. Le chef de l’Etat, président en exercice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, lors d’une conférence de presse, a aussi évoqué la lutte contre le terrorisme et la paix dans l’Union, ajoute le journal gouvernemental.

« Le défi majeur demeure la convergence de notre économie », a fait remarquer le président ivoirien lors de ce 21è sommet de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernements de l’UEMOA à Abidjan, selon L’Essor Ivoirien, là où Notre Voie écrit que Ouattara est « en guerre contre le Nigeria » au sujet de la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Poursuivant en page politique cette fois-ci, Notre Voie pense que les probables candidatures de Ouattara, Gbabgo et Bédié pour la présidentielle de 2020 « divisent déjà » le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).

De son côté, faisant des révélations sur les rapports en cours entre Bédié et Ouattara, L’Inter croit savoir ce que le chef de l’Etat dit de son ex-allié du PDCI-RDA.

Ce qui fait dire à Soir Info que de « graves confidences » de Ouattara sur Bédié livrées. Voici ce que redoute le chef de l’Etat, fait ensuite observer le confrère, quand au même moment Le Nouveau Réveil parle d’un Ouattara « coincé » face au choix de sa succession.

« Guillaume Soro rentre au pays pour lancer un grand appel (…) Il le fera dans un grand espace qui va refuser du monde (…) Le Pouvoir saura qu’il n’a pas perdu son charisme ni son leadership », déclare pour sa part Daouda Coulibaly, le président de la Jeunesse Kigbafori Soro dans les colonnes de Générations Nouvelles.                                                              

Peine perdue, Soro est déjà « dans les cordes », quatre mois seulement après son « divorce » d’avec le RHDP, contre-attaque Le Patriote. « Tous les chefs d’Etat africains refusent de le recevoir (…) Laurent Gbagbo l’ignore (…) Bédié le roule dans la farine (…), Moustapha Chafi, son dernier recours », enfonce ce quotidien proche du pouvoir.

Le sommet de l’UEMOA à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens, parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national se font l’écho de la 21è session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui s’est tenue, vendredi, à Abidjan, en présence de sept chefs d’Etat.Les présidents Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Christian Kaboré (Burkina Faso), Faure Gnassingbé (Togo), Mahamadou Issoufou ( Niger), Ibrahim Boubacar Kéïta ( Mali), Patrice Talon ( Bénin) et Macky Sall (Sénégal) ont participé à ce sommet à fort relent économique.

A l’ouverture des travaux du sommet d’Abidjan, le président Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a salué les avancées économiques et démocratiques constatées dans l’espace de l’UEMOA, rapporte Fraternité Matin, le journal à capitaux publics.

Les sept chefs d’Etat présents sur les huit que compte l’UEMOA ont également promis de s’engager à fond pour la nouvelle monnaie unique de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), poursuit ce journal avant d’annoncer la création de « l’Autorité du marché de l’UEMOA ».

Par ailleurs, ce quotidien gouvernemental, annonce la tenue d’un sommet extraordinaire sur la lutte contre le terrorisme en septembre prochain à Ouagadougou, dans la capitale Burkinabè.

« Le dynamisme » de la croissance économique dans l’espace de l’UEMOA « salué », à ce 21è sommet, jubile Le Patriote à côté de Soir Info qui parle plutôt d’un Ouattara qui « se fâche » lors de cette Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.           

 « Devant ses pairs de l’UEMOA, hier, Ouattara souhaite des élections apaisées, quelles en sont les conditions qu’il crée chez lui ? », s’interroge pour sa part Le Nouveau Réveil avant d’enfoncer, « à quoi sert-il de vouloir la paix chez les autres quand on ne peut garantir cette paix pour son peuple ».

Déby annonce la levée de la censure sur les réseaux sociaux au Tchad

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, a annoncé, samedi à N’Djaména, qu’il a donné des instructions pour que soit levée la censure sur les réseaux sociaux, une mesure instaurée depuis mars 2018 pour, officiellement, des « raisons de sécurité ».« J’instruis les services compétents en matière de communication électronique à l’effet de lever immédiatement toutes les mesures de restriction d’accès à tous les réseaux sociaux », a notamment déclaré le président tchadien en inaugurant la fibre optique Tchad-Soudan.

« Depuis quelques mois, a-t-il souligné, des impératifs sécuritaires avaient conduit le gouvernement à renforcer les conditions d’accès et les mesures de contrôle des communications électroniques ».

Selon le chef de l’Etat tchadien, « pour un pays comme le Tchad qui a connu des heures sombres, il n’est pas admissible que l’Internet soit détourné à des fins malveillantes par certains individus animés d’intentions funestes pour la paix et l’unité nationale ».

Sur les réseaux sociaux, beaucoup des Tchadiens ont salué cette annonce. Face aux mesures de restriction, ils  s’étaient rabattus sur l’application VPN pour se connecter sur Facebook et autres WatsApp.

Deux avocats tchadiens avaient intenté une action en justice pour la levée de la censure mais ils ont été déboutés par les juges qui ont estimé recevables les arguments invoqués par l’Etat

Politique, football et nécrologie au menu de la presse ivoirienne

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant de la politique à la nécrologie en passant par le sport.Après sa rencontre avec Macron, Ouattara « jette l’éponge pour 2020 », barre en Une Le Temps avant de donner les raisons de cette capitulation du numéro 1 ivoirien. « Voici son cheval pour 2020, croit ensuite savoir ce journal », là où LG Infos embouche une trompette différente en révélant qu’ « en difficulté face à ses anciens alliés, Soro négocie un rapprochement avec Gbagbo ».

Pour étayer ses propos, ce journal propose donc un retour sur ce « deal » vieux de huit ans qui « a foiré ».   

 L’alliance Gbagbo-Bédié « ne peut pas marcher » non plus, relève de son côté et explique «sans faux fuyant » dans les colonnes de L’Expression, l’ex-ministre et cadre du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), Albert Flindé.

Son de cloche différent pour Le Nouveau Réveil qui s’intéresse pour sa part à l’ancien maire du Plateau Noël Akossi Bendjo. « Condamnation et confiscation des biens de l’ex-maire du Plateau : les avocats de Bendjo ripostent », rapporte, ce journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA ; ex-allié de la coalition au pouvoir).

« Un communiqué de conseil des ministres n’a pas vocation à qualifier les faits (…) Bendjo n’a eu droit ni à un traitement administratif régulier ni à un procès équitable », poursuit ce quotidien en citant le conseil juridique de M. Bendjo.

Ce qui fait dire à L’Inter que les avocats de Bendjo dénoncent des manquements de la justice ivoirienne contre leur client et prévoient des actions.

La presse ivoirienne jette également un œil du côté de Suez en Egypte où les Eléphants footballeurs ont croisé le fer, hier soir, avec l’équipe nationale de l’Algérie. « CAN 2019 : l’aventure égyptienne s’arrête pour les Eléphants de Côte d’Ivoire », coupe court Le Nouveau Réveil.

« Fin de compétition après une défaite aux tirs au but face à l’Algérie, les Eléphants jouent bien mais perdent. Les supporteurs fiers », souligne L’Intelligent d’Abidjan, quand le quotidien spécialisé Super Sport pense que malgré la belle performance, les poulains de Kamara Ibrahim ont simplement manqué d’un « vrai tueur » dans leur équipe.

En page nécrologie, les tabloïds ivoiriens reviennent sur le décès de l’ancien ministre Mel Eg Theodore.  « Deuil : Mel Theodore dort à jamais », titre à ce propos le journal gouvernemental Fraternité Matin.

« UDCY : Mel Theodore décédé », précise Le Jour Plus à côté de Le Nouveau Réveil qui croit savoir ce qui a emporté l’ancien ministre ivoirien de la Ville et de la salubrité.

Le Sursaut se propose quant à lui de partager l’héritage politique laissé par le président fondateur de l’UDCY et ex-maire PDCI de Cocody.

Le quotidien gouvernemental Fraternité Matin n’oublie pas quant à lui d’ouvrir une lucarne sur la 21è session de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dont la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement se tient aujourd’hui à Abidjan.