La grève des agents de santé toujours à la Une des journaux ivoiriens

Déclenchée lundi dernier par la Coordination des centrales syndicales du secteur de la santé (Coordisante), la grève des agents de santé continue d’occuper la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.Grève dans le secteur de la santé : les syndicats durcissent le ton et décident de ne plus assurer le service minimum, barre en Une Le Rassemblement.

Insurrection dans les centres de santé, hôpitaux et CHU (Centre hospitalier universitaire) : les grévistes en colère, suspendent le service minimum et descendent sur la préfecture de police, faisant planer « un gros danger sur la population », enfonce Soir Info à côté de Le Quotidien d’Abidjan qui parle d’une aggravation de la situation dans les hôpitaux.

Cette situation de durcissement de ton est consécutive à l’arrestation de deux agents de santé en grève, précise de son côté Le Temps. C’est le ministre Aka Ouélé qui « envenime » les choses, affirme par la suite ce journal proche de l’opposition, quand dans le même élan, LG Infos estime que le discours guerrier face aux syndicats de la santé ne fait que perdurer les choses. « Ouattara menace, la grève se durcit », estime ce confrère.

« Le gouvernement ne discutera pas sous la menace », déclare le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Aka Ouélé en Une de Le Patriote.

« L’intimidation ne passera pas », répondent les syndicats en couverture de L’Inter. « Le gouvernement est disposé à discuter », fini par abdiquer le ministre de la santé dans les colonnes du journal indépendant. Ce qui fait dire à Le Nouveau Réveil qu’après avoir déploré « les morts », le ministre Aka Ouélé appelle au retour à la négociation.

« Reprenez le travail. Et retrouvons-nous à la table de négociations », a lancé M. Aka Ouélé, hier, lors d’une conférence de presse à son cabinet, rapporte à son tour le journal à capitaux publics, Fraternité Matin.

La presse en ligne burkinabè à fond sur la hausse du prix du carburant

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités, samedi à APA, continuent de commenter l’augmentation du prix du carburant, décidée en conseil de ministres, deux jours plus tôt.Lefaso.net publie un communiqué de presse de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) qui, précise-t-il, «dénonce la hausse des prix des hydrocarbures de 75 francs CFA qui est entrée en vigueur ce 9 novembre 2018».

Selon ce journal en ligne, «elle (la Coalition) appelle ses militants à se mobiliser pour dire non à cette hausse à travers des morts d’ordre à venir».

De son côté, Fasozine.com se contente de rappeler que cette augmentation concerne l’essence Super et le gasoil, avant de souligner que c’est ce qui ressort du Conseil du ministre tenu ce jeudi 8 novembre 2018.

«Selon les explications du ministre porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, cette augmentation s’inscrit dans le cadre d’un décret relatif à la sécurisation de l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures», rapporte le confrère.

Zoodomail.com, un autre site d’information, citant le ministre, fait remarquer qu’«il s’agit d’un schéma d’apurement de la dette de l’Etat vis-à-vis de la SONABEL (Société nationale d’électricité du Burkina ; Ndlr), de l’adoption d’un mécanisme de réajustement des prix des hydrocarbures à la pompe».

Pour sa part, Burkina24.com ironise à travers ce titre : «A cette allure, nous serons obligés de rouler à vélo», publiant ainsi la réaction d’un citoyen extrait d’un micro-trottoir.

A en croire ce journal en ligne, depuis mai 2016, le prix du Super 91 était de 602 F CFA et celui du gasoil à 526 FCFA.

«Mais à partir de ce vendredi 9 novembre 2018, le litre du super 91 coûte 677 FCFA et le gasoil à 601 FCFA, soit une augmentation de 75 FCFA», indique Burkina24.com.

Passage de l’analogique au numérique : l’Etat sénégalais invité porter davantage le projet

Le gouvernement sénégalais doit davantage s’intéresser au déroulement du projet sur le passage de l’analogique au numérique des média de l’audiovisuel, selon Babacar Diagne, nouveau président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).« C’est un projet majeur qui est à la croisée des chemins. Il y a quelques touches à faire, quelques réglages à faire au niveau de l’Etat. C’est un projet majeur qui intéresse les Etats. Au Sénégal, le projet est porté par le groupe Excaf. L’Etat doit davantage regarder le projet, ce qui s’y passe », a indiqué M. Diagne.

Il s’adressait récemment à la presse au terme d’une visite des installations de la Télévision numérique terrestre (TNT), mise en œuvre au Sénégal par le Groupe Excaf.

« L’Etat doit, main dans la main, avec le régulateur, avec l’Agence de régulation des télécommunications et postes, faire le dernier saut et parfaire le paysage audiovisuel », a ajouté Babacar Diagne.

Au Sénégal, le basculement l’analogique au numérique a est officiellement effectif le 17 juin 2015.

Politique et économie parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA traitent en priorité de l’actualité politique et économique.« Campagne de parrainage-Madické signe l’alerte », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le député qui a pris ses distances avec le Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) pour avoir déclaré sa candidature à la présidentielle contre la volonté de Me Abdoulaye Wade, déclare : « Le pouvoir a tout fait pour tarir les sources du parrainage ».

Dans L’As, Me Madické Niang prévient le gouvernement sur le processus électoral et dit à qui veut l’entendre : « Nous n’allons pas nous laisser faire ».

Le Quotidien informe qu’à Sangalkam (périphérie de Dakar), « trois maires lâchent Oumar Guèye (ministre de la Pêche) ».

Après les déclarations de candidature de Pierre Atepa Goudiaby et d’Ousmane Sonko à la présidentielle, Walfadjri estime que « la bataille du Sud d’où ils sont originaires) aura lieu ».

En première page, Sud Quotidien s’intéresse à la mise du fichier électoral à la disposition de l’opposition pour garantir la transparence et la sincérité de la présidentielle et écrit que « Macky biaise le jeu ».

En économie, le quotidien national Le Soleil consacre sa Une au second compact du Mellinium Challenge Account du Sénégal et renseigne qu’avec les 550 millions de dollars promis par les USA, « 11.500 ménages auront accès à l’électricité ».

« Fiscalité à la sauce Macky-L’Etat pressure les industriels. Une nouvelle taxe de 2,5% frappe leur consommation d’électricité », rapporte Walfadjri quotidien.

Contre la prédation foncière, L’Observateur informe que « Macky Sall suspend les attributions de parcelles à Diamniadio et ses environs ».

Revenant sur la recevabilité du recours de la Sénégalaise des eaux (Sde) et de Veolia devant l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) contre l’attribution de la gestion de l’hydraulique urbaine à Suez, EnQuête dissèque « les non(dits d’une procédure », soulignant que le gendarme des marchés publics a suspendu la procédure en attendant de statuer sur le fond.

Pendant ce temps, Vox Populi consacre sa Une à un entretien avec l’artiste Baaba Maal qui alerte : « Le Sénégal doit faire très attention…Pour ne pas trébucher. Beaucoup de pays africains pensent que le Sénégal doit jouer un rôle de leadership. Et il n’y a que l’équilibre social qui peut nous aider à l’assumer ».

« Productions littéraires dans les armées-La grande muette rompt le silence », titre L’As.

Une diversité de sujets au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant de la participation du président Macky Sall au Forum de l’investissement de Johannesburg aux sujets politiques, en passant par la gestion publique et les faits divers.« Macky Sall à l’Africa Investment Forum de Johannesburg : +En 5 ans, le Sénégal est passé de 500 à 1130 MW+ », a déclaré le chef d’Etat à la Une du Soleil.

Poursuivant dans la manchette du quotidien national, le président sénégalais a souligné que « l’Afrique doit régler la question de l’énergie qui conditionne tout développement » mais également, ce continent doit « combattre la fausse perception du risque pour attirer les investisseurs ».

L’Observateur parle des « retombées » de ce forum sud-africain, notamment « Macky et les 2350 milliards FCFA de Jo’burg ». Le journal donne ainsi « les détails des propositions d’investissements dans les plateformes multisectorielles intégrées ».

En politique, le porte-parole du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), Babacar Gaye, « dézingue Macky Sall » qu’il qualifie notamment d’un « danger pour le Sénégal », dans une interview avec Le Témoin.

Quant à son homologue du parti Rewmi, Abdourahmane Diouf, faisant le bilan du régime depuis 2012, il « rase (tout simplement) le septennat de Macky », d’après Vox Populi.

Sur la gouvernance, Sud Quotidien s’oriente sur l’attribution provisoire de la concession de l’eau au groupe français Suez et indique que « l’ARMP (Agence de régulation des marchés publics) freine Mansour Faye », le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

A propos de la dette publique aux écoles privées du supérieur, L’AS annonce que « l’Etat ordonne un audit ».

En faits divers, Libération informe que « PosteFinances (est) piratée », avec « des millions volés par des hackers après une intrusion dans le système ». Le journal précise que « l’argent volé a transité par plusieurs comptes fictifs ».

Sur le drame passionnel du quartier dakarois des Maristes, le père de Aida Mbacké, la dame qui a immolé à mort son mari par le feu, « parle » pour la première fois dans les médias et demande, dans WalfQuotidien, « que la justice fasse son travail ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades indique que Sadio Mané se dirige « vers un 3e podium d’affilée » pour le titre de Ballon d’or africain 2018 et sera dans ce cas le « premier sénégalais à réussir cette performance ».

La Côte d’Ivoire accueille en mars une Foire internationale dédiée à la radio et à la télévision

La première édition de la Foire internationale des radios services et télévisons (FIRST) se tiendra du 12 au 15 mars prochain, à Abidjan autour du thème, « les médias audiovisuels dans la vie du citoyen », a appris APA jeudi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne. « C’est une première en Côte d’Ivoire. Mettre sur un même plateau les télévisions et radios », s’est félicitée la Commissaire générale de la FIRST, Evelyne Débah lors d’une cérémonie de présentation de cet événement à la presse.

A son tour, le Commissaire adjoint  de cet événement, Guy Dogbo , a fait savoir qu’il vise entre autres à «créer un espace de diffusion et de promotion de programmes audiovisuels, contribuer au rapprochement et à la consolidation des relations entre les radios et les télévisons ».

Créer  une plateforme  d’échange commercial  aux stations et chaînes de télévision pour développer  des champs d’actions et de marketing, figure également sur la liste des objectifs poursuivis par cette Foire.

Des communications, des distinctions, des exposions et des concerts meubleront cette Foire internationale prévue au palais de la culture de Treichville (Sud d’Abidjan),   avec  pour pays  invités  le Maroc, la Turquie et les Etats- Unis.

La FIRST est une initiative de l’Association internationale des professionnels des médias et de la culture avec le soutien de l’Organisation des nations unies pour l’éduction pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) .

Menu diversifié à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant des faits de société à la politique en passant par l’économie.«Le front social en ébullition» constate en Une Notre Voie, soulignant que les hôpitaux, préfectures et sous-préfectures sont bloqués. Les syndicats de la santé «maintiennent la grève» pendant que les agents du ministère de l’intérieur « paralysent tout », conclut le confrère.

Grève du personnel médical et des agents du ministère de l’intérieur : la trêve sociale « déchirée », renchérit Le Temps à côté de L’Inter qui voit une situation « compliquée » dans les hôpitaux publics avec « des malades abandonnés à leur sort ».

Les médecins sont débordés tandis que les malades sont livrés à eux-mêmes, enfonce à son tour Soir Info. Ce qui fait dire à Le Patriote que « fâché » par cette grève des agents de santé malgré la trêve sociale, le gouvernement annonce plusieurs mesures dont la « réduction ou la suspension de la solde des grévistes, la réquisition du personnel soignant et la révocation des récalcitrants ».

« Quand c’est la politique, il y a des milliards pour faire les campagnes », rétorquent des grévistes en couverture de Le Quotidien d’Abidjan, quand LG Infos pense que le régime est rattrapé par « ses mensonges ».

De son côté, le journal Générations Nouvelles pense savoir pourquoi les fonctionnaires ont durci le ton.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également à la politique nationale. Le Jour Plus ouvre le bal en s’attaquant à « une sortie absurde et honteuse » des députés du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) relative à « un appel à la vigilance » suite à la mort des cadres du Front populaire ivoirien (FPI, opposition).

« Où veut-on envoyer la Côte d’Ivoire ? », s’inquiète à ce sujet ce journal. Après les municipales et les régionales, le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) « déroule son rouleau compresseur », affiche L’Expression, tandis que Le Nouveau Réveil riposte en écrivant qu’« après les élections et malgré les menaces et les intimidations, le PDCI-RDA met le cap sur 2020 ».

Ce qui fait dire à L’Inter que la crise entre les ex-alliés Houphouëtistes se corse avec « la stratégie du RHDP contre le PDCI » et « les 4 axes majeurs de la riposte du parti de Bédié ».

En page économie, Fraternité Matin s’intéresse à l’ouverture des travaux du 9è congrès de l’Association des historiens africains où en sa qualité de président de la cérémonie, le vice-président Daniel Kablan Duncan a identifié les obstacles à surmonter pour le développement du continent africain.

« Cacao : le chocolat ivoirien en attraction à Paris », souligne ensuite le journal gouvernemental. « L’artisanat c’est 245 métiers, 5 millions d’acteurs, 15% du PIB (Produit intérieur brut) », rapporte pour sa part L’Intelligent d’Abidjan qui attribue ces propos au ministre Sidiki Konaté.

La presse électronique togolaise attend les conclusions de Conakry

Plusieurs sites d’informations du Togo visités, mercredi à APA, se penchent sur les assises de Conakry entre le pouvoir et l’opposition, dont rien n’est encore annoncé officiellement.« Les Facilitateurs attendus à Lomé dans les prochains jours », titre iciLome.

« La délégation de la Coalition des 14 partis de l’opposition est rentrée tard dans la nuit d’hier à Lomé, en provenance de Conakry où elle a pris part à la troisième réunion du Comité de suivi et de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO pour une sortie de crise au Togo », rappelle le site

Selon les informations, poursuit-il, après l’exposé de la Coalition des 14 lors de la réunion, le Guinéen Alpha Condé s’est étonné du statu quo au niveau de la feuille de route, notamment la non-recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les prisonniers politiques qui sont toujours en détention.

« A en croire les indiscrétions, les membres du Comité de suivi ne feraient pas un compte rendu fidèle à la Facilitation qui pensait que la feuille de route est mise en application sans difficulté. Une situation qui a fait remonter Alpha Condé. Ce dernier a annoncé l’arrivée des Facilitateurs dont lui-même, à Lomé à la fin de cette semaine ou la semaine prochaine, selon leur disponibilité », écrit Icilome.

« La facilitation guinéenne désapprouvée par Nicolas Lawson », lance Togobreakingnews.

Pour le président national du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR), « le Togo mérite mieux que Condé comme facilitateur ».

« Selon Nicolas Lawson, le président guinéen n’est pas un modèle pour assurer la facilitation dans la crise togolaise. Il estime qu’en Guinée les droits de l’homme ne sont pas respectés et que la population végète dans la misère ambiante à cause d’une mauvaise politique du Chef de l’Etat », rapporte le confrère.

« Celui qu’on appelle aujourd’hui second facilitateur je vois ce qu’il fait chez lui. Des femmes qui sont tabassées, des jeunes gens dans la misère alors que ce pays est un scandale de richesses », s’est-t-il indigné.

« Élections législatives : Gerry Taama craint des élections « bâclées » et appelle à un sursaut national », titre l’agence AfreePress, estimant qu’il est très important que chacun mette de l’eau dans son vin.

« Nous ne pensons pas que forcément le 20 décembre 2018 soit la date la plus idoine pour tenir les élections. Mais elle finira par nous être imposée si l’ensemble des protagonistes à savoir l’Union pour la République (UNIR) et la Coalition des 14 partis de l’opposition (C14) n’arrive pas à trouver un point d’entente. Si UNIR et la C14 retournent vers la CEDEAO pour dire nous Togolais, nous avons décidé de repousser les élections, elles seront repoussées », écrit le site qui cite l’ancien candidat malheureux à l’élection président de 2015.

Kobenan Adjoumani en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le porte-parole du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), Etienne Kobenan Kouassi Adjoumani est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de sa conférence de presse où il a fait un tour d’horizon sur la situation sociopolitique du pays.En conférence de presse, hier, Adjoumani « enflamme » le vieux  parti (ndlr : PDCI-RDA). « On est allé trop loin (…) Que le PDCI (Parti  démocratique de Côte d’Ivoire) reste digne dans la défaite (…) Bédié  comprendra un jour », rapporte Le Rassemblement. « Le président Ouattara  n’est pas responsable du découpage électoral décrié par le PDCI-RDA »,  poursuit M. Adjoumani en couverture du journal gouvernemental Fraternité  Matin. 

A ce propos, fait-il remarquer dans Le  Patriote, « Bédié a créé 61 communes, Ouattara seulement 4 ». Supposées  fraudes aux élections locales, attaques contre Bédié : « le PDCI doit  assumer les conséquences de ses choix », reprend Le Jour Plus en citant  le ministre des ressources animales et halieutiques.  

Adjoumani  a encore « frappé » hier, estime de son côté, L’Intelligent d’Abidjan  avant de lui attribuer cette déclaration : « si j’ai fraudé en 2018,  c’est que le PDCI fraude depuis 95 ». « Guikahué et Billon défendent  leur propre agenda et non Bédié », résume-t-il par la suite dans ce  journal. 

C’est pourquoi, promet M. Adjoumani  en couverture de Le Patriote « un jour, je vais délivrer mon papa Bédié  ».  «On n’a pas peur des avocats français », lance ensuite le président  exécutif du mouvement « Sur les traces d’Houphouët-Boigny » dans les  colonnes de Soir Info, là où Notre Voie écrit : en conférence de presse,  hier, Adjoumani attaque le PDCI et évoque les origines de Bédié.           

Ce qui fait dire à Le Mandat que l’Eléphant  (Adjoumani) du Gontougo (ndrl : région du Nord-est) a « barri» face à  plusieurs sujets d’actualité dont le contentieux en cours sur les  élections locales, son ralliement au RHDP (Rassemblement des  Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la reforme de la CEI  (Commission électorale indépendante) et le découpage électoral exigé par  son parti d’origine le PDCI. 

Adoumani, tel le  fou du roi en foire, hier, au Golf avec ses « graves accusations et  injures contre Houphouët, Bédié et le PDCI-RDA », titre pour sa part Le  Nouveau Réveil avant de s’interroger « peut-on encore sauver le soldat  perdu Adjoumani Etienne ? ». 

Menu diversifié à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent, mercredi, divers sujets touchant à la fois à la politique, au sport et aux faits de société.Dans sa rubrique « Révélations », Le Pays informe que pour avoir tué une femme et son fils, un fou a été lynché à mort, lundi dernier, dans un village de la commune de Boussé, localité située à une cinquantaine de 50 km au Nord-ouest de Ouagadougou.

Toujours dans le chapitre des faits divers, Aujourd’hui au Faso relate qu’un car de transport de passagers a raté, hier mardi, le contrôle, faisant trois morts et des blessés, à Zongo, quartier situé à la sortie ouest de Ouagadougou.

Le même journal consacre sa Une à la 5e Conférence nationale du développement durable, tenue dans la capitale burkinabè, mentionnant qu’il s’est agi de trouver  «de nouvelles orientations pour réussir la transition écologique».

«Migration : Les Panafricaines ouvrent les frontières», titre L’Observateur Paalga.

Selon ce journal, 200 journalistes femmes venues de 54 pays d’Afrique se sont retrouvées, les 26 et 27 octobre dernier à Casablanca, au Maroc  pour «échanger et trouver des stratégies en vue de faire des migrations un levier de développement».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya consacre sa manchette  au séjour du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré en Belgique, publiant un article de la Direction de communication de la présidence du Faso sous le titre: «Burkina/UE : Le président du Faso échange avec Jean-Claude Juncker».

En sport, les journaux reviennent largement sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le sélectionneur des Etalons du Burkina Faso, Paulo Duarte, au sujet de la prochaine sortie de l’équipe burkinabè dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2019.

Ainsi, Le Pays parle-t-il de «24 Etalons sur la liste de Paulo Duarte», là où L’Observateur Paalga affiche: «Angola # Burkina du 18 novembre : 24 Etalons prêts à galoper sur Luanda».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il fait remarquer que blessé, Banou Diawara est absent, Briand Dabo a été écarté du groupe, tandis que Préjuce Nacoulma est en observation.

Gouvernement, justice et diplomatie au menu de la presse béninoise

Les grandes décisions issues du conseil des ministres du mardi 6 novembre, la condamnation du député Atao Hinnouho dans l’affaire des ‘’Faux Médicaments » et le voyage de Patrice Talon à Oslo, capitale norvégienne, sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens béninois parcourus mercredi par APA.« Des cartes d’identité gratuites aux plus pauvres », titre le journal de service public La Nation qui explique que le gouvernement a adopté hier mardi, en conseil des ministres, le cadre institutionnel de mise en œuvre du projet Arch.

Ce projet prend en compte l’assurance-maladie, la formation, le crédit et la retraite, et nécessite par ailleurs l’identification préalable et fiable des populations bénéficiaires, ajoute La Nation.

L’Evènement Précis précise que la « distribution gratuite de 350.000 cartes d’identité biométrique » a permis au « projet Arch » de démarrer.

Le Matinal ajoute que cette mesure du gouvernement permettra de donner un coup d’accélérateur au projet qui entre ainsi dans une phase importante de sa concrétisation.

Lors de ce dernier conseil des ministres, La Nation rapporte certaines mesures prises concernant ‘’des écoles privées suspendues, fermées et autorisées » dans le secteur de l’enseignement supérieur.

Ainsi, les établissements qui ont reçu l’avis favorable pour l’agrément sollicité sont provisoirement autorisés à poursuivre leurs activités. Par contre, d’autres établissements sont proposés à la fermeture, en raison de l’absence de preuve relative à leur fonctionnement ou non, souligne le journal.

Sur l’affaire des ‘’Faux Médicaments », l’Evènement Précis souligne en manchette que « 6 ans de prison ferme et 3 milliards d’amende » ont été prononcés par la justice contre le député de la mouvance, Atao, pour « Fraudes douanières ».

Le journal précise que, malgré ce verdict, l’accusé bénéficie d’une relaxe pure et simple pour l’infraction de voie de fait sur agent en uniforme dans l’exercice de ses fonctions, mais ressort avec 12 mois d’emprisonnement pour rébellion contre une décision de justice et 60 mois d’emprisonnement pour l’infraction de fraude douanière.

Nord Sud Quotidien affirme ainsi que Atao Hinnouho est « hors course » pour les Législatives.

Au plan diplomatique, le Matinal informe que le président « Talon s’envole pour Oslo pour mobiliser les investissements norvégiens ». Cette visite de 3 jours, précise le journal, s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Bénin et la Norvège.

Politique, gouvernance et société en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent majoritairement de la politique et des sujets liés à la gestion publique, notamment dans les mines et les hydrocarbures.« Sécurisation du scrutin présidentiel : le nouveau cheval de bataille de l’opposition », titre Vox Populi qui reprend en manchette l’inquiétude du président du Grand parti (GP), Malick Gackou sur la bonne foi du président sortant « Macky (qui) veut faire le forcing au premier tour ».

« Macky engage la guerre », titre pour sa part L’Observateur dans le cadre de la réunion du secrétariat exécutif de l’APR (parti au pouvoir) qui s’est tenu hier mardi.

Le journal affirme que « le président Sall ne minimise aucun détail dans la préparation de la présidentielle du 24 février 2019 ». Et dans cette perspective, le congrès ordinaire de l’APR d’hier a été « transformé en congrès d’investiture de Benno Bokk Yaakaar », la coalition présidentielle.

Dans ce parti en effet, explique EnQuête, il y a « le choc des ambitions » de certains leaders apéristes qui découle de la « bataille pour le contrôle de Dakar », la capitale sénégalaise.

Sur les ressources naturelles du pays, le quotidien national Le Soleil, citant le chef de l’Etat, informe que « les conventions et revenus générés (par le secteur minier) seront publiés ».

Sur la gestion de Petrosen (Société de pétrole du Sénégal) par son actuel directeur général, Le Quotidien fait un jeu de mots et liste « les Faye de Mamadou ». Ces failles, selon le journal, sont subordonnées, entre autres, au « népotisme et au refus du droit à un syndicat » par le DG de Petrosen qui, pour se défendre, soutient qu’il « ne parle pas des affaires de Petrosen sur la place publique ».

Sur « l’intrusion » de la société audiovisuelle chinoise StarTimes dans l’espace médiatique sénégalais, Sud Quotidien a scruté jusqu’à trouver les « non-dits et zones d’ombres » de cette nouvelle collaboration.

En société, L’AS revient sur « les cauchemars de Wade à Macky », à savoir les immolations par le feu de certains individus devant le palais présidentiel enregistrées durant le magistère de l’actuel chef de l’Etat et de son prédécesseur.

Le décès d’Abou Drahamane Sangaré et la grève dans les hôpitaux à la Une des journaux ivoiriens

Décédé, samedi dernier à l’âge de 72 ans des suites d’un cancer de la prostate, le président par intérim de la tendance « Gbagbo ou rien » du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Abou Drahamane Sangaré ainsi que la grève des agents de santé font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.Condoléances au domicile de Sangaré, hier : Comment Lida Kouassi, Kandia Camara, Ouraga Obou, Gnonzié, Moriféré et Belmonde ont été accueillis, écritL’Intelligent d’Abidjan. Contrairement aux allégations de Le Nouveau Réveil, le RDR (Rassemblement des républicains) a été parmi les premiers à réagir après le décès de Sangaré Abou Drahamane, fait remarquer Le Patriote à côté de Soir Info qui titre qu’après le décès de Sangaré, Gbagbo envoie un message à Affi. Ce qui fait dire à La Gazette qu’Abou Drahamane Sangaré « réconcilie » la classe politique après sa mort.

De son côté, L’expression entonne un autre son de cloche en titrant qu’après la mort de Sangaré, la 2è guerre commence au FPI. A ce propos, poursuit ce journal, voici « tout sur les clans qui s’affrontent » et « ce qui se passe encore » entre Simone et Nady Bamba (les coépouses de Laurent Gbagbo). 

Gbagbo « choisit » le camp Sangaré dans la guerre interne qui mine le FPI, affirme dans la même lancée Le Rassemblement, selon qui, deux solutions s’offrent désormais à Affi N’Guessan. Toujours selon le confrère, cette nouvelle situation jette donc « les calculs de Bédié à l’eau ».

Pour sa part, Le Nouveau Réveil ouvre ses colonnes au médecin du Pr Sangaré qui y relate ce qu’il a entendu à la clinique où son patient est décédé. A son tour, Le Temps consacre sa Une à comment Gbagbo a vécu ce moment douloureux après la fin d’une amitié vieille de plus de 48 ans.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également à la grève des agents de santé. Grève dans le secteur de la santé : les hôpitaux paralysés, les malades en danger, titre à ce propos Notre Voie. Le mot d’ordre « largement suivi » dans plusieurs villes de l’intérieur du pays dont Gagnoa, Daloa, Oumé. A Abidjan, les médecins « se désolidarisent », affiche Générations Nouvelles.

Cameroun : vers une réduction de 10% des effectifs de MTN

La filiale camerounaise de l’opérateur sud-africain Mobile Telecommunications Network (MTN) a annoncé, lundi par voie de communiqué, «la réorganisation structurelle de ses équipes en vue de mieux servir ses clients », une opération qui va se solder par la réduction de près de 10% des effectifs de l’entreprise.La réduction des effectifs, affirme le document, «s’est effectuée sous le contrôle du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, dans le respect de la législation en vigueur au Cameroun, et en collaboration avec les délégués du personnel et les syndicats».

Ce plan social, selon le «leader du marché des télécommunications au Cameroun», devrait permettre à l’entreprise de se recentrer sur ses priorités et de mettre l’accent sur l’excellence dans l’exécution de ses missions.

Le communiqué de MTN intervient une semaine après une vague de licenciements ayant visé une centaine d’employés, sur fond de malaise au sein de l’entreprise.

Selon des sources introduites, l’opérateur a dû de séparer de certains de ses agents n’ayant pas permis d’atteindre les objectifs financiers annuels, une situation qui s’est traduite par une baisse de 8% du chiffre d’affaires de MTN à fin septembre 2018.

Hormis ces contre-performances financières, d’autres indiscrétions font état, sans plus de précisions, de distractions de fonds découverts dans l’entreprise du temps où elle était dirigée par la Sud-africaine Philisiwe Sibiya, qui a quitté le Cameroun en décembre 2017 après un mandat de 3 ans.

Dans le même ordre d’idées, certains prêtent à l’opérateur l’intention de se débarrasser de quelques collaborateurs, arrivés dans la maison voici plus de 5 ans à travers des recrutements fantaisistes, n’ayant obéi à aucun critère objectif de performance.

Déjà à l’origine d’une vague de départs volontaires, suscités par lui-même en 2017, MTN affiche, à fin septembre 2018, un parc de 6,9 millions d’abonnés, contre 6,6 millions au 2ème trimestre de l’année en cours, mais bien loin des 10 millions d’abonnés de 2013.

Le leader de la téléphonie mobile au Cameroun est, depuis septembre dernier, dirigé par le Néerlandais Hendrik Kasteel.

Politique et franc CFA dominent la Une des journaux camerounais

La prestation de serment annoncée du président réélu, Paul Biya au même titre que la dernière sortie controversée du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, tiennent en haleine les journaux camerounais parus lundi au même titre que la polémique sur l’éventuelle dévaluation du franc CFA sous-régional.«Demain, jour du serment». L’essentiel, à travers cette manchette, annonce que le chef de l’État, réélu le 7 octobre dernier, entame son 7ème septennat consécutif mardi «après un processus électoral qui s’est déroulé dans le calme et la sérénité malgré des appels à la violence qui n’ont pas prospéré».

Alors qu’un vent de propreté qui souffle sur les artères de Yaoundé, la capitale pour la cérémonie inaugurale, il s’agit, note le bihebdomadaire, d’«un nouveau mandat plein d’espoirs pour les Camerounais».

Le septennat 2018-2025 est celui de «toutes les attentes», acquiesce le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune qui a compté «douze dossiers chauds» qui attendent sur la table de Paul Biya, et qui vont de la sécurité à la réconciliation nationale en passant par la décentralisation ou encore la parfaite organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en 2019.

«Le président réélu inaugure son septième mandat dans un contexte de morosité, en contraste avec sa prise de pouvoir le 6 novembre 1982», analyse l’éditorialiste de l’hebdomadaire Intégration sous le titre «L’histoire ou la poubelle».

En effet, étaye la publication, après 36 années de «Renouveau», la plupart des indicateurs du pays sont depuis longtemps passés au rouge, le pays est exsangue et lessivé par des plans d’ajustement structurel ayant détruit toute la politique sociale du gouvernement, le chômage des jeunes atteint des pics effroyables, l’éducation et l’enseignement sont sinistrés et la pauvreté a pris ses quartiers partout.

À l’évidence, Paul Biya commence un septennat de tous les dangers, à n’en point douter, lui qui est à un virage décisif de sa longue carrière de chef de l’État : «En négociant bien ce virage, il rentrerait dans l’histoire comme ‘’celui qui a apporté la démocratie et la prospérité au Cameroun ». À défaut, il rentrera dans les poubelles de l’histoire du pays.»

Et ce n’est pas tout, soupire Repères, alertant sur les démons du tribalisme qui hantent le Cameroun : depuis la fin de l’élection présidentielle, l’on assiste à des escalades verbales d’une rare violence, certaines faisant l’apologie de ce phénomène de rejet des autres, que d’autres contestent.

«En trois décennies, soupire Cameroon Tribune, le pays a connu la prospérité, puis la crise économique ; l’ouverture démocratique, avec ses fleurs et ses revers ; la paix et la stabilité, avant que le vivre ensemble ne se lézarde sous l’effet conjugué du terrorisme et de la radicalisation identitaire, dans cette terre qui est un concentré de toute l’Afrique dans sa diversité.»

Sous le titre «Cavaye dit non à la déstabilisation du Cameroun», L’Épervier a lu entre les lignes le discours prononcé vendredi par le président de l’Assemblée nationale (PAN), lequel s’est insurgé contre les appels à la contestation des résultats de la présidentielle, exhortant le gouvernement à prendre ses responsabilités «afin de réprimer toute tentative de déstabilisation, d’où qu’elle vienne, de circonscrire toutes velléités de désordre visant à compromettre le beau bilan électoral» du pays.

Dans la ligne de mire de la 3ème personnalité de la république, The Guardian Post explique que ces propos visent particulièrement l’archevêque de la métropole économique, Samuel Kleda, par ailleurs président de la Conférence épiscopale nationale qui a mis en doute la crédibilité de l’élection du 7 octobre.

«Cavaye épingle les hommes d’Église», renchérit Le Quotidien de l’Économie alors que, pour The Post, en mettant fermement en garde le prélat accusé de tenir des propos divisionnistes, le PAN pense que violer un tant soit peu la volonté du peuple, c’est renier soi-même sa qualité d’homme d’Église, de serviteur de Dieu.

«Le sermon du président de la Chambre basse du Parlement n’a pas seulement été dit à l’adresse de Samuel Kléda. Étaient également concernées, toutes les personnes qui contestent les résultats proclamés le 22 octobre par le Conseil constitutionnel», résume La Nouvelle Expression.

Ce sont «des propos lâches», tranche Mutations : s’il y a quelqu’un qui aurait dû se taire dans la controverse du processus postélectoral, c’est bien Cavaye Yeguie Djibril qui, plutôt que de se servir de la tribune de la Chambre basse pour jouer les grands moralisateurs aurait dû s’inspirer du ton modéré de son confrère du Sénat, Marcel Niat Njifenji, qui a tenu un discours de réconciliation nationale.

S’éloignant du chaudron politique, Intégration focalise davantage sur les résolutions de la 3ème session ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de l’Afrique centrale, tenue le 31 octobre dernier à Yaoundé, la capitale camerounaise, et qui a ravivé les supputations sur une éventuelle dévaluation du franc CFA XAF.

Cette polémique, constate le journal, enfle sans cesse depuis le pic de la chute des cours de matières premières, en 2014.

Pour illustrer le contexte, Intégration a choisi quelques extraits d’une déclaration du président de la commission CEMAC, Daniel Ona Ondo, qui voici une semaine dans la capitale tchadienne, N’Djamena, a dressé un tableau sombre du grenier financier et monétaire sous-régional.

Selon lui, la croissance économique reste très faible et contrastée entre les pays de la zone, les réserves de change se situent en deçà des 3 mois d’importation requis, malgré la remontée des cours du pétrole et les appuis budgétaires reçus des bailleurs, les performances budgétaires entre les États membres sont très inégales avec des dérapages budgétaires observés dans certains pays, en lien entre autres, avec la pression exercée sur les finances publiques par le défi sécuritaire.

«Il n’y aura pas de dévaluation du franc CFA», tranche, en écho dans Défis Actuels, le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, pour qui cette perspective n’est pas envisageable au regard des fondamentaux de l’économie de la sous-région.

«(…) le débat de nos jours n’est pas la dévaluation, elle n’est pas d’actualité. On devrait plutôt travailler à diversifier nos économies, à créer plus d’emplois et trouver des solutions pour optimiser la mobilisation des recettes domestiques, parce que dans d’autres pays, c’est 40% de la production nationale qui est taxée».

Politique et sport s’offrent les quotidiens béninois

Les quotidiens béninois parus ce lundi traitent de l’actualité politique et du lancement des travaux de rénovation du stade de l’Amitié.« Prochaines échéances électorales-Ralliements tous azimuts aux blocs de la mouvance présidentielle », rapporte La Nation.

Pour Nord Sud Quotidien, à la faveur de la « réforme du système partisan, plusieurs formations adhèrent à la vision de Talon », indiquant que si les partis de la mouvance se réunissent pour faire bloc, ceux de l’opposition aussi ont décidé de se faire entendre.

« Gouvernance sous la rupture: Les 7 exigences des opposants à Talon », note l’Evènement Précis qui explique que face à la presse, ces formations et mouvements politiques de l’opposition se sont prononcés sur l’actualité nationale et disent vouloir restaurer la démocratie et l’Etat de droit au Bénin. 

A ce propos, La Nation estime que « l’opposition donne de la voix ».

Parlant de la rénovation du stade de l’Amitié, L’Autre Vision écrit : « La rénovation du stade Général Mathieu Kérékou entre dans sa phase active ». Selon le journal, d’ici à novembre 2020, le Bénin disposera d’un stade moderne conforme aux normes internationales requises par la Fifa.

Abou Drahamane Sangaré monopolise la Une des journaux.

Décédé, samedi, à Abidjan à l’âge de 72 ans, le président par intérim de la tendance « Gbagbo ou rien » du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Abou Drahamane Sangaré monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.«Le FPI est encore en deuil, Sangaré s’est éteint samedi», barre en Une Notre Voie. «Sangaré le fidèle combattant est tombé. Samedi noir pour le FPI, douleur au pays», commente pour sa part La Voie Originale.

 « Mon seul regret : n’être pas à la CPI (Cour pénale internationale) à côté de Gbagbo », rapporte L’Intelligent d’Abidjan comme l’une des dernières paroles poignante dévoilant le testament d’Abou Drahamane Sangaré. 

Décédé le 3 novembre dernier, Gbagbo pleure et pleure son « jumeau » Sangaré, reprend Le Nouveau Réveil à côté de le Rassemblement qui pense qu’après cette disparition tragique du « gardien du temple » du FPI, Simone Gbagbo (tendance radicale) et Affi N’Guessan (président statutaire) sont « condamnés » à fumer le calumet de la paix. 

« Je teindrai jusqu’au bout. Je te le dois » parce que « tu as su garder la maison stable », souligne l’ex-président Laurent Gbagbo dans une lettre hommage dans les colonnes de LG Infos. 

«Deuil au FPI/ Après le décès d’Abou Drahamane Sangaré, pourquoi Gbagbo suspend tout», explique de son côté Le Temps, quand L’Inter revient sur ce qui a tué le vice-président du FPI. «Simone prend les commandes du FPI», révèle ensuite ce journal, selon qui Bédié, Soro et Kandia ont réagi après ce décès.

La clôture du SIAO et du Tour du Faso à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi consacrent leur Une au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et au Tour international de cyclisme du Faso, deux événements majeurs dont la clôture ont eu lieu la veille.«Tour du Faso 2018 : Mathias Sorgho auréolé d’or», jubile le quotidien public Sidwaya qui montre aussi à sa Une, le vainqueur (maillot jaune) du 31e Tour du Faso, Mathias Sorgho porté en triomphe par le public.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, présente à sa Une, Mathias Sorgho, bras levés, entouré du Premier ministre Paul Kaba Thiéba et du ministre en charge du Sport, Daouda Azoupiou, avec ce titre : «Mathias Sorgho l’heureux gagnant, le maillot jaune à tout le Faso».

 La même image est observable en première page de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso qui titre : «Tour du Faso 2018 : 13s ont suffi au bonheur de Mathias Sorgho».

Selon ce confrère, hier dimanche, «pour le clap de fin, c’est le Belge Timmy de Boes qui a fait le show devant le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et le Moogho Naaba».

L’Observateur Paalga rappelle que le Burkina Faso renoue avec le maillot jaune du Tour du Faso, soulignant qu’après Arouna Ilboudo en 2016, «Mathias Sorgho a su, avec intelligence et tactique, conserver sa tunique dorée lors de cette 31e édition».

Le même journal parle de la 15e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), indiquant que lors de la Nuit de l’artisan méritant, «des rideaux dévoilent le talent de Sidonie Condombo».

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait observer que «le prix du président du Faso revient à la Côte d’Ivoire», là où Le Quotidien, autre journal privé, mentionne que «les génies de l’artisanat africain (ont été) récompensés».

Pendant ce temps, Sidwaya revient sur le thème de la manifestation: «Artisanat africain, exigences du marché et développement du numérique», renseignant que des spécialistes ont recommandé la création de passerelles entre artisans et acteurs du numérique.

La relance du dialogue politique au menu de la presse électronique togolaise

Le déplacement, ce week-end, des représentants du parti au pouvoir et de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition est le principal sujet traité par les sites d’informations togolais ce lundi.« Délocalisation de la 3ème réunion du comité de suivi de la feuille de route CEDEAO : Conakry accueille les représentants d’UNIR, de la coalition et du gouvernement togolais », lit-on sur AfreePress.

Selon le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre cité par le site d’informations, ce déplacement fait suite à une « nouvelle » invitation du Président Alpha Condé, l’un des deux facilitateurs désignés par la CEDEAO pour trouver une issue favorable à la crise politique togolaise.

Nos confrères précisent que dans la capitale guinéenne, les parties prenantes au dialogue inter-togolais que sont le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), le gouvernement togolais et la coalition des 14 partis de l’opposition auront à faire une évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO.

A Conakry, la Coalition de l’opposition pose 4 « importantes revendications », écrit Togobreakingnews.

Il s’agit, selon ce confrère, de l’effectivité de la recomposition de la CENI, de la reprise des opérations de recensement pour lesquelles elle (l’opposition) a appelé au boycott, du report des élections pour l’année prochaine et de la mise en œuvre des mesures d’apaisement avec en toute de fond, les évènements en cours à Sokodé.

« Les conclusions de la rencontre de Conakry sont très attendues surtout qu’en début de semaine », Togobreakingnews.

Pour sa part, Atlanticinfos s’intéresse aux « erreurs stratégiques que les leaders de la C14 devraient éviter » et explique que s’il y a un fait qui frise le ridicule depuis le début du dialogue inter-togolais dirigé par les facilitateurs de la CEDEAO, notamment le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo et son homologue guinéen, Professeur Alpha Condé, c’est bien la propagation sur les réseaux sociaux de certaines images des leaders de la Coalition des quatorze partis politiques de l’opposition (C14).

De la pause-café à l’hôtel 2 février dans l’avion à l’Aéroport international Général Gnassingbé Eyadema de Lomé, en passant par la salle d’accueil VIP du même aéroport, Atlanticinfos, les images des leaders de la C14 circulent sur les réseaux sociaux comme des sachets plastiques sur des dépotoirs et des rues de certaines villes.

« Pourquoi on ne voit pas les images  « ridicules » des membres des autres délégations sur les réseaux sociaux? Pourquoi les leaders de la coalition ne doivent pas se comporter comme des futurs Hommes d’Etat avec un peu de discrétion ? Qui est même ce « bambin » ou ce « gaga » dans la délégation  de la C14 et qui se livre à ce jeu enfantin et immature qui ne reflète pas l’image des futurs Hommes d’Etat ? », se demande le site.

La presse sénégalaise endeuillée par le décès du khalife de Ndiassane

Les quotidiens sénégalais parus lundi mettent le focus sur le rappel à Dieu, hier, d’El Hadj Mame Bou Kounta, khalife général de Ndiassane, sans oublier le braquage de véhicules en Casamance par des éléments armés supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc, rébellion) et la politique.« Rappel à Dieu de Mame Bou Kounta, khalife général de Ndiassane : Le bâtisseur tire sa révérence », titre le quotidien national Le Soleil, soulignant que selon le gouvernement, « le Sénégal perd un intercesseur multidimensionnel ».

Traitant de cette actualité, EnQuête écrit : « Rappel à Dieu de Mame Bou Kounta, khalife général de Ndiassane : Fin de mission pour Mame Bouh Kounta ».

Pour Le Quotidien, « Ndiassane perd son khalife », faisant poser à Walfadjri « l’équation de la succession » car, ajoute L’Observateur, il y a « quatre prétendants au khalifat ». Toutefois, L’Obs informe qu’ « un conclave est convoqué aujourd’hui pour désigner le nouveau khalife ».

En faits de société, L’As informe que « Cheikh Tidiane Diop (qui s’est immolé par le feu vendredi dernier devant le Palais de la république) finit par succomber ».

« L’administration pénitentiaire et l’hôpital Fann indexés », note le journal qui, en Casamance, informe qu’ «une quinzaine de véhicules attaqués, sept personnes enlevées puis libérées ».

« Insécurité en Casamance-Braquage de haut vol ! », s’exclame Le Quotidien.

EnQuête profite de l’occasion pour faire la « chronique d’une paix différée » avec les négociations entre l’Etat et le Mfdc.

« Collecte de parrainages-Macky Sall souffre à Dakar », indique Walf quotidien.

Le Soleil revient sur l’ouverture ce matin du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité et fait état de « 600 participants ».

Les avocats français du PDCI en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Recrutés par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) pour le défendre devant la Cour suprême dans le cadre du contentieux électoral né des locales du 13 octobre dernier, les avocats français Emmanuel Marsigny et Romain Dupeyré sont en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.Emmanuel Marsigny et Romain Dupeyré: Bédié a recruté «du très gros calibre». Voici les CV des 2 avocats français du PDCI-RDA, jubile d’entrée Le Nouveau Réveil.

N’Zueba (ndlr : surnom donné à Bédié) a frappé un grand coup, parce qu’à peine installés dans ce duel à mort entre le PDCI et le RDR (Rassemblement des républicains), les avocats de Bédié font déjà trembler le régime, renchérit Le Quotidien d’Abidjan.

Bédié internationalise le débat sur le contentieux électoral lié aux locales du 13 octobre dernier. La Cour suprême «attendue de pied ferme» sur ce dossier, prévient de son côté LG Infos, là où sur ce sujet, Le Patriote dit connaître la vraie mission des 2 «mercenaires» français de Bédié, qui, au-delà du contentieux électoral du 13 octobre ont été cooptés pour «ternir l’image» de la Côte d’Ivoire.

Ce qui fait dire à L’Inter qu’une rude bataille se prépare déjà entre le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) et le PDCI avant la présidentielle de 2020.

 Au fait, « de quoi sont capables les sorciers blancs de Bédié ? », s’interroge pour sa part L’Intelligent d’Abidjan avant de faire un retour sur « ces avocats français ou étrangers » du RDR, du PDCI ou du FPI qui ont défrayé la chronique il y a belle lurette.

La télévision camerounaise Vision 4 interdite de diffusion au Gabon

La Haute autorité de la communication (HAC, régulateur), réunie en urgence vendredi à Libreville, a décidé d’interdire la diffusion au Gabon durant 6 mois de la chaîne privée de télévision camerounaise Vision 4 pour avoir annoncé samedi le 27 octobre le décès du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.La HAC demande le retrait de la chaîne de tous les bouquets diffusés sur le territoire gabonais.

Le régulateur de la communication au Gabon estime que la télévision camerounaise a porté atteinte à la vie d’autrui et diffusé une information tendant à troubler l’ordre public.

Dimanche dernier, l’ambassade du Cameroun au Gabon a publié un communiqué dans lequel elle annonce que le gouvernement du Cameroun se désolidarise des informations diffusées par cette chaîne. Le texte précise que l’annonce du décès du numéro un gabonais par cette chaîne est contraire aux relations fraternelles qui existent entre le président camerounais Paul Biya et son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Le président gabonais a été victime d’un malaise en Arabie Saoudite où il a participé à un sommet sur le « Future investment initiative », organisé du 22 au 25 octobre à l’initiative du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman. Selon la présidence de la République gabonaise, il est victime d’une « fatigue sévère » et se repose à l’hôpital du roi Fayçal de Ryad où il a été admis.

Des rumeurs sur les réseaux sociaux annoncent le décès du président gabonais. Des informations démenties par les autorités gabonaises.

Faits divers, politique et hydrocarbures font les choux gras des quotidiens sénégalais

Les faits divers, marqués par diverses actualités, la politique et le débat sur la gestion des hydrocarbures font la Une des quotidiens sénégalais reçus samedi à APA.« Tentative de suicide avortée près du Palais de la République-La vraie histoire d’une immolation », rapporte L’Observateur en première page.

Nos confrères informent que Cheikh Tidiane Diop, 46 ans, a été emprisonné en 2016 pour « faux et usage de faux » dans un document administratif. « Victime dune injection ratée en prison, son bras droit est amputé. Il saisit le tribunal pour une indemnisation, mais est débouté. Dans la misère avec un enfant souffrant d’une infection pulmonaire, l’ancien émigré tente l’immolation pour décrier l’injustice subie. Interné à l’hôpital Principal, son état s’est stabilisé », explique L’Obs.

« Avenue de la République-Un invalide tente de s’immoler par le feu et de rallier le Palais », renchérit Sud Quotidien.

De son côté, Vox Populi parle de « vendredi tragique à Podor (Nord) » où il y a « 4 morts et 3 disparus dans le naufrage d’une pirogue ». Le journal note également 15 rescapés dont le conducteur sénégalais de l’embarcation qui transportait des Mauritaniens de retour du marché hebdomadaire de Galoya vers Wending.

« Réseaux sociaux et la présidentielle : Ces redoutables adversaires de Macky », titre Walf Quotidien qui, à propos du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition), renseigne qu’il a exclu Me Madické Niang, candidat à la présidentielle contre la volonté de Me Wade.

« Le Pds ne veut plus voir Madické Niang à l’Assemblée nationale-Le frère banni sommé de rendre le siège (de député) », titre L’As, faisant dire au Quotidien : « Cas Madické, Internationale libérale : Colère bleue du Pds ».

Dans ce journal, le Pds estime que « Madické doit tirer les conséquences de sa démission ».

Pendant ce temps, Libération se focalise sur ce « coup de théâtre dans le bras de fer entre African Petroleum et l’Etat du Sénégal devant le CIRDI » et informe qu’ « un conflit d’intérêts emporte…l’arbitre ».

« Transparence dans les industries extractives-La société civile raille la sombre clarté de Macky », note Walf Quotidien, dans lequel journal, Birahim Seck du Forum civile invite le gouvernement à déclassifier le rapport de l’IGE.

Dans Sud Quotidien, « la société civile charge %Macky » et affirme qu’il appartient au gouvernement de donner toutes les garanties, d’être transparent pour qu’on ait un débat sérieux sur la gestion des hydrocarbures.

La Bourse Ghislaine Dupont-Claude Verlon décernée à Marina Djava et Ado Aman

La cinquième édition de la Bourse Ghislaine Dupont-Claude Verlon a été attribuée, vendredi, à Marina Djava (Journaliste) et à Ado Aman Jean-Baptiste (Technicien) au terme des ateliers de formation qui ont rassemblé pendant deux semaines dans les locaux de la Radiodiffusion Télévision ivoirienne (RTI) à Abidjan, une vingtaine de candidats.La Bourse a été remise aux deux lauréats par Cécile Mégie, directrice de RFI, en présence d’Apolline Verlon, fille de Claude Verlon, de Danièle Gonod, présidente de l’association « Les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon » ainsi que du ministre ivoirien de la Communication, Sidi Tiémoko Touré et de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson.

Selon la  Cécile Mégie, les deux lauréats  Marina Djava et Ado Aman Jean-Baptiste bénéficieront  en 2019 d’une formation à Paris proposée par l’INA, l’Ecole de journalisme de Sciences Po et RFI.

« Cette Bourse a un objectif de mémoire et de transmission. Elle vise à poursuivre ce que Ghislaine et Claude, ces deux passionnés de reportage et du continent africain, aimaient à faire en transmettant leur savoir et en étant ainsi fidèle à leur rôle de passeurs auprès des jeunes journalistes et techniciens qui les côtoyaient dans la rédaction de RFI ou sur le terrain », a rappelé Mme Mégie.

Ces valeurs qui caractérisent les deux confrères lâchement assassinés au nord du Mali en 2013, ont été, tour à tour, saluées par le ministre Sidi Tiémoko Touré, l’Ambassadeur Gilles Huberson qui était en poste au Mali au moment des faits.

« Je n’en reviens pas. J’avais présenté le concours juste pour rendre un hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon que je ne connais pas. Mais les circonstances m’ont tant attristée que j’ai essayé de leur rendre hommage par des productions, et voilà j’ai été lauréate, je rends gloire à Dieu », a déclaré, toute émue, la lauréate Marina Djava, journaliste dans une radio de proximité à Yamoussoukro.

Pour elle, « cette bourse me permettra de réaliser mon rêve, moi qui n’ai jamais fréquenté une école de journalisme. Me perfectionner davantage », a-t-elle ajouté.

 Créée en hommage aux journalistes  de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal, dans le nord du Mali, cette bourse récompense chaque année, dans un pays d’Afrique francophone, un(e) jeune journaliste radio et un(e) jeune technicien(ne) de reportage.

Les quatre premières éditions ont eu lieu  successivement au Mali (2014), en Madagascar (2015), au Bénin (2016) et au Sénégal (2017).

Depuis, cette date a été décrétée par les Nations unies « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes » en mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

Côte d’Ivoire: les autorités judiciaires invitées à sanctionner les auteurs de violences à l’égard des journalistes

La journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes a été célébrée dans la sobriété, vendredi à Abidjan, où l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) a invité les autorités judiciaires ivoiriennes à sanctionner les auteurs de violences contre les journalistes.Cette journée internationale a été commémorée autour du thème, «L’impunité, un frein à la liberté de la presse».

«Nous voulons démontrer que le journaliste qui est membre de la société civile se bat pour  que les crimes à son endroit ne soient pas sans suite. Il se bat  pour que les auteurs soient connus et jugés par la justice afin que tout le monde sache que le journaliste a des droits. Nous attendons des réponses du procureur de la République qui est très regardant sur tout ce qui est droits de l’homme en Côte d’Ivoire», a plaidé Olivier Yro, le président de l’OJPCI.

 Adoptée en 2013 par l’Assemblée générale des Nations-Unies, cette journée a lieu le 02 novembre de chaque année pour dénoncer l’impunité des crimes contre les journalistes dans l’exercice de leur profession.

« En Côte d’Ivoire, depuis la dernière décennie, nous dénombrons quatre journalistes tués dont Sylvain Gagneto et Stéphane Goué ainsi qu’un disparu. Nous avons aussi des violences faites sur les journalistes ces derniers temps », a fait savoir M. Yro, déplorant que des violences faites sur des journalistes ces « derniers temps » dans le pays « sont restées sans suite».

« Cette journée qui est dédiée à la sécurité du journaliste et à tout ce qui est impunité dans les crimes commis contre les journalistes, a pour but de rappeler aux autorités ivoiriennes et internationales que le journaliste ne se bat pas avec des fusils. Il se bat avec sa plume pour dénoncer. Le journaliste se bat pour rappeler à tout individu qu’il n’est pas au-dessus des lois», a-t-il expliqué auparavant.

« Aujourd’hui, nous constatons qu’à travers le monde entier, il y a des abus, des injustices à l’égard des journalistes», a fait remarquer de son côté,  M. Wilfried Souk  de la plateforme de la société civile dénommée « Actions pour la restauration de la dignité humaine (ARDH)».

 Selon lui, que le travail du journaliste soit apprécié ou pas, on doit lui permettre de « travailler correctement ». « Que les autorités fassent un  effort pour accompagner les journalistes », a-t-il plaidé à son tour.

Selon l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO), en dix ans ( 2006-2016), près de 930 journalistes ont été tués dans le monde ( 93% des locaux et 7% des correspondants étrangers) pour avoir voulu couvrir des événements et informer le public.

 Dans neuf cas sur dix, les meurtriers de ces journalistes restent impunis. La date du  2 novembre a été instituée  journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français (Ghislaine Dupont et Claude Berlin)  à Kidal au Mali le 02 novembre 2013.

La politique se paie la Une des journaux camerounais

Sous diverses formes et sous divers formats, les journaux camerounais parus vendredi consacrent leurs principales manchettes à des sujets de politique intérieure.C’est le jour de rentrée au Parlement, rappelle le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune députés et sénateurs, séparément, se retrouvent dans l’après-midi pour l’ouverture de leur session ordinaire généralement consacrée à l’examen et au vote de la Loi de finances.

Mais cette session a un goût particulier, insiste la publication bilingue dans la mesure où elle intervient au lendemain de l’élection présidentielle et, surtout, à la veille de la prestation de serment, devant les deux Chambres réunies, justement, du chef de l’État reconduit.

Pour Le Quotidien de l’Économie, c’est l’histoire qui se répète : après la publication, par le Conseil constitutionnel, des résultats du scrutin du 7 octobre et sa réélection par 71,28%, voici Paul Biya en route pour le palais de l’Assemblée nationale où, comme le 6 novembre 1982, il prêtera serment mardi prochain pour son 7ème mandat.

«Ce 7ème mandat, sans doute le dernier, est annonciateur de toutes les incertitudes», selon Aurore Plus. A commencer par le propre camp de Paul Biya «où la démocratie et la gouvernance, facteurs de développement durable, ne font pas encore partie du lexique».

Le président de la République entre en effet dans sa 37ème année de règne avec un personnel hautement disqualifié, des collaborateurs de haut vol, dont une bonne partie est aujourd’hui derrière les barreaux pour crimes économiques, certains étant embastillés pour avoir attenté à la fortune publique alors que bien d’autres encore sont victimes des batailles d’appareil.

Il s’agit, insiste le bihebdomadaire, d’«un système où désormais tous les coups sont permis, où des camps se font et se défont au gré des intérêts du moment. Et dont les impatiences auront du mal à résister pendant 7 nouvelles années».

Avis de tempête dans les rangs du pouvoir et, annonce Mutations, «conseil de famille» samedi au Front social démocratique (SDF), jadis premier parti de l’opposition parlementaire et dont le candidat à l’élection présidentielle, Joshua Osih, n’est arrivé qu’en 4ème position avec un modeste 3,35% des suffrages.

Cette session du Comité exécutif national (NEC), explique le journal, se penchera sur l’évaluation de cette piètre performance, que le prétendant a d’ailleurs reconnu en adressant ses félicitations au président-candidat.

Loin d’être un simple rendez-vous d’agrément, ce conclave s’annonce orageux, avise The Post alors que, pour Le Messager, ce sera «la nuit des longs couteaux», dans un contexte de fronde interne et de menaces d’exclusion du SDF de Joshua Osih, qui en est également le 1er vice-président.

Il y a d’autant plus péril en la demeure, soupire The Guardian Post, que la présidentielle a démontré que les fiefs habituels du parti étaient dangereusement menacés par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dont le représentant, Maurice Kamto, est arrivé 2ème du scrutin avec 14,23% des suffrages valablement exprimés.

Passé le concours pour la magistrature suprême, analyse le quotidien bilingue à capitaux privés, il va falloir, à la veille des législatives et municipales, réfléchir très sérieusement sur la meilleure façon de contrer le MRC dont les sympathisants, majoritairement de l’ethnie bamiléké, étaient auparavant le meilleur vivier du SDF et ses meilleurs soutiens financiers.

Les prochaines élections au Parlement et dans les conseils municipaux préoccupent également InfoMatin, s’agissant cette fois du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), proprement laminé par le même MRC dans le département phare du Wouri (Littoral) pendant la présidentielle, et qui encourt la noyade lors des scrutins à venir.

Le département frondeur du Wouri, poumon économique du Cameroun et objet de toutes les convoitises, constitue de fait après le scrutin du 7 octobre, la meilleure grille de lecture pouvant permettre d’appréhender les batailles politiques de l’année prochaine, étaye le journal.

Economie et politique se partagent la Une des journaux ivoiriens

L’économie et la politique se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a présidé la cérémonie de présentation du Rapport Doing Business 2019, mercredi, dans les locaux de la Banque Mondiale à Cocody, informe Fraternité Matin.

Ce Rapport de la BM qui s’intéresse chaque année à l’environnement des affaires dans le monde stipule que la Côte d’Ivoire a fait « un grand bond » en termes d’amélioration, fait remarquer ensuite le journal gouvernemental.

Doing Business 2019, Indice Mo Ibrahim : l’économie ivoirienne parmi « les plus grandes performances », renchérit Le Jour Plus. Quatorze indicateurs (de bonne gouvernance et d’amélioration de l’environnement des affaires) sont passés « au vert », se réjoui à ce sujet le PM Gon Coulibaly dans ce journal.

Classée parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde par le Doing Business 2019 de la Banque Mondiale, la Côte d’Ivoire a pour objectif de se positionner « parmi le Top 50 mondial », relève ensuite M. Gon en couverture de L’Intelligent d’Abidjan.

Ce qui fait dire à L’Expression que « le monde entier salue les performances du gouvernement », suite à ces deux rapports (Doing Business et Indice Mo Ibrahim), qui, selon le confrère « désavoue encore » l’ancien ambassadeur de l’Union européenne (UE).

Pendant ce temps, s’intéressant à un autre pan de l’économie, notamment sur la cherté de la vie, Notre  Voie s’indigne : « le prix du carburant augmente encore ». Le prix de l’essence augmente, celui du gasoil reste inchangé, précise de son côté Soir Info, quand L’Inter explique pourquoi le Super a augmenté de 20 FCFA à la pompe.

Pour LG Infos, la vie devient de plus en plus chère avec cette énième augmentation du prix de l’essence par Ouattara, là où Fraternité Matin relativise avec le cas du gasoil dont le prix est resté inchangé.

Les sujets politiques occupent également une place de choix dans la presse nationale. Contentieux électoral, palabre entre ex-alliés : la guerre PDCI-RHDP se déporte en France, renseigne à ce propos Soir Info, quand sur le même sujet, Le Nouveau Réveil jubile : pour « rétablir la vérité des urnes », Bédié engage « 2 grands » avocats français pour le PDCI-RDA.

Après « des fraudes avérées et extrêmement graves », le PDCI lance des avocats français dans « la bataille » des contentieux électoraux, placarde à son tour LG Infos.

« Ouattara n’ira pas à la retraite en 2020 » et « Bédié doit prendre les ivoiriens au sérieux » parce que « dans la case RDR (Rassemblement des républicains), l’Eléphant PDCI a tellement grossi, qu’il ne peut en sortir», assène pour sa part en Une de L’Intelligent d’Abidjan, le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI, opposition), Dr Brou Yao Anicet, après une lecture de la situation sociopolitique du pays.

Le 4e anniversaire de l’insurrection populaire à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi reviennent largement sur la commémoration du quatrième anniversaire de l’insurrection populaire du 31 octobre 2014.«Hommage aux martyrs : +Les dates historiques ne doivent pas faire l’objet de politique politicienne+», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, reprenant les propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, prononcés mercredi dernier lors du dépôt de gerbes de fleurs au panthéon des martyrs.

Le journal informe que le clou des activités marquant la commémoration des évènements des 30 et 31 octobre 2014 a eu lieu au pied du monument des héros nationaux, sis à Ouaga 2000.

Il rappelle qu’en ce lieu, se dresse la stèle sur laquelle figurent les noms des victimes de l’insurrection populaire et du coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Selon L’Observateur Paalga, c’est au regard des voix discordantes en cette circonstance, que le chef de l’Etat a déclaré que les dates historiques ne doivent pas faire l’objet de politique politicienne.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, se contente de titrer : «An 4 de l’insurrection populaire : Devoir de mémoire au panthéon des martyrs», là où le quotidien public Sidwaya affiche : «Insurrection populaire: Hommage aux combattants de la démocratie».

Les deux journaux montrent l’image du président Roch Marc Christian Kaboré en train d’honorer la mémoire des martyrs par le dépôt de gerbe de fleur au pied de la stèle.

De son côté, le journal privé Le Quotidien mentionne en première page : «Manifestation contre la récupération politique de l’insurrection populaire de 2014 : +La prochaine insurrection du peuple déçu n’épargnera aucun clan+».

Ce confrère reprend ainsi, la déclaration du coordinateur du Comité pour la défense des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP), Elie Tarpaga.

En sport, les journaux évoquent le tour du Faso qui se court actuellement.

Ainsi, Sidwaya renseigne que le 31e Tour international du Faso a bouclé sa 7e étape (Oradara-Bobo-Dioulasso), hier 1er novembre avec la victoire du Belge Timmy de Boaes, précisant que le maillot reste toujours pour le Burkinabè Mathias Sorgho.

C’est à juste titre que Le Quotidien fait remarquer que «le maillot jaune Mathias Sorgho résiste à la tempête belge à Bobo», tandis qu’Aujourd’hui au Faso parle de l’étape Orodara-Bobo, en s’exclamant : «Les Burkinabè en grands tacticiens !».

L’économie règne sans partage dans les quotidiens sénégalais

L’actualité économique, alimentée par la sortie de Macky Sall sur la gestion du pétrole et du gaz, et celle du Fonds monétaire international (Fmi) sur le budget du Sénégal, domine la Une des quotidiens sénégalais parus vendredi.« Pétrole et gaz-Macky Sall invite à un débat sérieux et objectif », titre le quotidien national Le Soleil qui souligne que le Sénégal est engagé à faire connaître les propriétaires réels des contrats miniers et énergétiques.

Selon nos confrères, l’Afrique veut aller vers l’harmonisation de ses Codes miniers et énergétiques.

« Débat sur le pétrole et le gaz-Macky déplore les dérapages », rapporte Le Quotidien dans sa manchette, faisant dire à Vox Populi : « Agacé, Macky se défoule sur ses détracteurs…», affirmant qu’ « il faut un débat où les gens qui parlent, savent de quoi ils parlent ».

« Lors qu’un voit dans un ouvrage sur les réseaux sociaux, que le Gouvernement a fait perdre à son pays 100 milliards de dollars dans une opération, alors que nous sommes en phase d’exploration, ce n’est pas sérieux », déplore Macky Sall dans Vox Populi.

Toutes choses qui font dire  Sud Quotidien que « Macky relance la polémique » sur la gestion transparente des ressources pétrolières et gazières.

Ce faisant, EnQuête met le gouvernement « à l’épreuve de la transparence » dans la gestion du pétrole, du gaz et des mines, amenant Macky Sall à annoncer des mesures dans le secteur extractif.

Se focalisant sur ce qu’il appelle « tension budgétaire », Le Quotidien donne « l’alerte du Fmi » qui estime que le trésor sénégalais fait face à des liquidités relativement limitées ».

« Finances publiques-Le Fmi décèle un trou de 100 milliards. Les recettes sensiblement inférieures à ce qui est attendu. Les ministères vont devoir serrer la ceinture. La Poste aggrave la situation du Trésor », détaille Walf Quotidien à sa Une.

Traitant du même sujet, L’Observateur écrit : « Le Fmi sonne l’alerte : Un déficit budgétaire de 115 milliards de f cfa en fin d’année. Haro sur le financement de la Poste par le Trésor ».

A propos de la « croissance du Sénégal en hausse pour la 5ème année consécutive », Vox Populi renseigne que « le Fmi table sur un taux de plus de 6% ».

Le PDCI-RDA monopolise la Une des journaux ivoiriens

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de la conférence de presse animée par son secrétaire exécutif, chargé de l’information, de la communication et de la propagande, Jean-Louis Billon et de l’interpellation de Georges Ezaley, son candidat aux dernières municipales à Grand-Bassam.Reforme de la Commission électorale indépendante (CEI), redécoupage  électoral : «le PDCI-RDA hausse le ton», barre en une Le Mandat. A ce  sujet, le secrétaire exécutif Jean-Louis Billon a craché du « feu »,  hier, lors de sa conférence de presse au siège de son parti, souligne Le  quotidien d’Abidjan.

 « Certains dans leurs  rêves, pensent encore que Bédié va se rapprocher du RHDP (Rassemblement  des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) », rapporte  L’Intelligent d’Abidjan qui attribue ces propos à M. Billon. « Le  président de la nouvelle CEI ne doit appartenir à aucun parti politique  (…) Des personnes sordides prêtent à Bédié des propos xénophobes sur les  réseaux sociaux », assène-t-il ensuite dans ce journal.

 «  La CEI est inféodée au RHDP» et « Nous (PDCI) parlons avec le camp Soro  », poursuit l’ex-ministre en couverture de L’Inter. Pour lui, « un vent  de changement souffle pour 2020 et rien ne l’arrêtera », conclut de son  côté Le Nouveau Réveil. Ce qui fait dire à Le Temps que Billon « met  Ouattara en garde » face aux nombreuses « contestations électorales  devant la Cour suprême». 

Jean-Louis Billon «  n’a vraiment rien compris », rétorque pour sa part Le Rassemblement,  pour qui, M. Billon « confond tout » et « embrasse Bédié » à travers «  un combat personnel mal inspiré ».                         

Violence  physique et verbale, invective et défiance : «PDCI-RDA, après la  défaite, la vie continue», interpelle pour sa part Le Patriote, pour  qui, Billon a sombré dans « le ridicule » lors de sa conférence de  presse.

L’interpellation du maire sortant de Bassam, Georges Ezaley intéresse également les tabloïds ivoiriens. 

A  ce propos, LG Infos parle de « traque » des candidats du PDCI-RDA,  suite à l’interpellation de l’ex-maire Ezaley et de son Directeur de  campagne. Ce qui, selon le confrère, a créé de « fortes tensions dans la  ville » et occasionné « une grosse colère au PDCI-RDA ». 

Grand-Bassam  : le contentieux électoral prend une autre tournure : «Ezaley  interpellé et entendu de longues heures par la police», constate Soir  Info à côté de Le Nouveau Réveil qui enfonce : la crise post-électorale «  s’accentue » Grand-Bassam « se révolte ». 

Le  quotidien L’Expression explique quant à lui comment les mauvais perdants  des récentes élections locales «instrumentalisent la jeunesse pour se  faire entendre». Les responsabilités doivent être situées, pense ensuite  ce journal.