Football : Coton Sport éliminé de la Coupe du Cameroun

Le champion du Cameroun en titre, Coton Sport de Garoua, a été éliminé de la Coupe nationale de football, après avoir été battu 2 à 1 par Eding FC de la Lekié, lors des quarts de finale disputés dimanche.Les Cotonniers qui voient s’envoler leur rêve de doublé avaient pourtant bien entamé le match en ouvrant le score par Daouda Kamilou sur penalty. Eding qui n’entendait pas faire de la figuration aura la force de revenir dans le match en inscrivant deux buts, obligeant Coton sport à plier l’échine, malgré de sporadiques révoltes.

Par ailleurs, avec l’élimination de l’Union de Douala par Panthère du Ndé, il n’y a presque plus de ténors pour la suite de la compétition.

Voici les résultats des quarts de finale de la Coupe du Cameroun :

Unisport-Renaissance 1-0, Eding FC – Coton Sport 2 – 1, Panthère – Union 1-0, Lion Blessé – TKC 2-0.

Soixante-dix cas de fièvre jaune signalés au sud du Congo (officiel)

Soixante-dix cas suspects de fièvre jaune ont été signalés dans seize centres de santé des départements du Kouilou et Pointe-noire situés au sud du Congo), annonce le ministère congolais de la Santé et de la Population dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.« Ces 70 cas de fièvre jaune sont signalés dans les districts sanitaires : de Mongo- pokou,de Lumumba,de Mvou-mvou,Ngoyo et de Tsama-Dzassi un district frontalier avec la République de l’Angola dans les départements du Kouilou et de Pointe-noire », précise le communiqué signé du ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Pour éviter tout cas de décès, le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires au développement, envisage un certain nombre de mesures parmi lesquelles l’assainissement des maisons, des lieux de travail, l’élaboration d’un plan de contingence, la vaccination contre la fièvre jaune pour tous les voyageurs entrant ou sortant du pays, indique li communiqué.

« Nous invitons, souligne le ministre, la population congolaise et nos partenaires au développement à s’impliquer dans la lutte contre la fièvre jaune qui est une maladie mortelle ».

Pénurie des manuels scolaires au Cameroun

Les manuels scolaires sont rares dans les librairies et autres places marchandes au Cameroun, notamment à Douala, la capitale économique du pays où, à une semaine de la rentrée scolaire prévue le 3 septembre prochain, les parents d’élèves ne savent plus où donner de la tête.« J’ai déjà parcouru plusieurs librairies. Pas de livres puisqu’on peut trouver à peine 25% des manuels inscrits au programme scolaire», se plaint Henriette Diba, une mère de famille rencontrée au commercial du quartier Akwa à Douala.

Croisé dans les couloirs du marché Central de Douala, Jean Ngapna, lui, déclare ne plu savoir «à quel saint se vouer », au motif qu’il a avoir fait «le tour de la ville » et ressassé en vain « les rayons des librairies ».

Lasse de faire le tour des librairies classiques, Mariama Halidou confie qu’elle va se rabattre sur « les librairies de poteau » ou « par terre » situées notamment au carrefour Ndokoti, dans l’espoir d’y trouver des « livres de seconde main ».

La pénurie des manuels scolaires, constatée à Douala comme partout ailleurs au Cameroun,  le pays, avait, il y a quelques semaines, poussé le Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd) a annoncer que les 1428 ouvrages proposés par 103 éditeurs, dans les deux sous-systèmes éducatifs anglophone et francophone, de la maternelle au secondaire en passant par le primaire, seraient disponibles dans les délais.

A en croire le président national du Syndicat des libraires et papetiers du Cameroun (Synalipac), Apollinaire Ngassa, la pénurie s’explique par le retard pris pour l’homologation des ouvrages au programme qui, selon la règlementation, doit intervenir «au plus tard cinq mois avant la rentrée scolaire».

Or, pour cette année, regrette-t-il, « ce n’est qu’en juin que la liste des manuels pour l’année à venir a été homologuée, un délai jugé court pour permettre aux éditeurs, dont beaucoup sont à l’étranger, de confectionner les ouvrages homologués, de les faire embraquer, de les dédouaner, de les décharger avant leur mise sur le marché ».

Cameroun : décès de Mgr Dieudonné Bogmis, évêque d’Eseka

L’évêque du diocèse d’Eseka (Cévêque, Mgr Dieudonné Bogmis a été trouvé sans vie sur son lit à l’évêché éponyme, après avoir participé la veille à l’assemblée plénière des évêques à Yaoundé, a annoncé dimanche, Mgr Samuel Kléda archevêque de Douala, et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC).Le prélat âgé de 63 ans, a rendu l’âme samedi 25 août 2018 sur son lit à l’évêché d’Eseka, ce qui constitue un coup dur pour le comité d’organisation des vingt-cinq ans dudit diocèse prévu du 05 au 12 janvier 2019.

 « Chers confrères, le Seigneur a donné le Seigneur a repris. Que le nom du Seigneur soit béni. C’est avec une grande douleur et émotion forte, que le service diocésain de la communication sociale vient vous annoncer la décès de son Excellence Mgr. Dieudonné Bogmis,  évêque titulaire du diocèse d’Eseka », a déclaré à la presse le service diocésain de la communication.

« Tout en ignorant ce qui se dit de façon lapidaire dans les réseaux sociaux, restons unis dans la prière, afin que le Seigneur lui accorde la couronne de gloire qui ne se flétrie pas », a réagi la direction de l’église catholique au Cameroun.

Avant de prendre les commandes de l’église catholique à Eseka, Mgr Dieudonné Bogmis, ordonné prêtre il y a 35 ans, a été nommé dirigé évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Douala en 1999 aux cotés du Cardinal Christian Tumi.

Il  est nommé évêque titulaire d’Eseka le 15 octobre 2004 par le pape Benoît XVI et il y est resté jusqu’à sa mort.

La télévision numérique pour 200 villages tchadiens

200 villages tchadiens auront accès à la télévision numérique grâce à la multinationale chinoise des médias StarTimes, a annoncé samedi à N’Djaména, le président du suivi de ce projet, Acheikh Abakar Hassan, au cours d’un point de presse.M. Acheikh a déclaré que le projet de la télévision numérique touchera 200 villages dans lesquels « 4 000 foyers tchadiens comptant 10 000 personnes seront bénéficiaires ».

« 25 pays africains bénéficieront de ce projet, dont le budget total est de 216 millions de dollars », a-t-il souligné.

Pour faciliter l’accès des villageois à la télévision numérique, le groupe chinois StarTimes offrira des équipements tels que des vidéoprojecteurs, des téléviseurs, des décodeurs, et se chargera des installations dans chaque village ainsi que leur entretien.

Tchad : le procès des assassins d’une Chinoise s’ouvre lundi

Une session spéciale de la Cour criminelle siégeant à la Cour d’Appel de N’Djaména est prévue, lundi, pour juger les présumés assassins de la commerçante chinoise tuée le 14 juin 2018 dans la capitale tchadienne, a appris APA samedi des sources judiciaires.La ressortissante chinoise, Mme Wang Lian Fen qui tenait une boutique à N’Djaména a été tuée au cours d’un braquage qui a mal tourné au début de la soirée du 14 juin 2018. Les braqueurs, après avoir tiré sur elle à balles réelles, ont pris la fuite avant d’être retrouvés. Ils sont au total trois.

Gabon : 23 Panthères sélectionnés contre le Burundi

Le sélectionneur des Panthères du Gabon, l’Espagnol Jose Antonio Camacho a publié, vendredi, la liste des 23 joueurs qui affronteront le Burundi le 8 septembre 2018 à Libreville, en match comptant pour la 2ème journée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football (Cameroun 2019).Selon le directeur technique, le capitaine des Panthères, Pierre Emerick Aubameyang, sociétaire d’Arsenal (Angleterre) sera bien de l’expédition de la capitale gabonaise.

Voici la liste des joueurs sélectionnés :

Gardiens de buts : Didier Ovono Ebang (Paris FC), Donald Nze (US Bitam), Yves Stéphane Bitseki Moto (CF Mounana).

Défenseurs : Llyod Palun (Cercle Brugge (Belgique), Bruno Ecuélé Manga (Cardiff City/Angleterre), Yrundu Musavu King (Udinese/Suisse), Aaron Christopher Billy Ondele Appinangoye (Umraniyesport), Johann Obiang (Estac Troyes/France), Franck Perrin Obambou (Al Ittihd FC /Lybie), Ulysse Daryl Obame Ndong (Al Khor Sport Club/Qatar).

Milieux : Mario René Junior Lémina (Southampton/Angleterre), André Biyogo Poko (Goztepe/Turquie), Levy Clément Madinda (Asteras Triplis/Grèce), Serge Junior Martinsson Ngouali (Hammarby IF/Suède), Denis Athanase Bouanga (Nîmes Olympique/France), Louis Ameka Autchanga (Charmois Niortais FC/France), Junior Assoumou Akue (Pau FC/France), Guelor Kanga Kaku (AC Sparta Praha/Rép. Tchèque), Clench Ruben Loufilou Ndela (AS Mangasport/Gabon).

Attaquants : Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal/Angleterre), Gaétan Michel Messi Mezu (FC Durnarea Calarasi/Turquie), Axel Meye Me Ndong (Qadsia Sporting Club/Koweit), Alain Rodrick Miyogho (AS Mangasport/Gabon)

Deux joueurs ont été mis sur liste d’attente. Il s’agit de Johann Diderot Lengoualama (Al Faisaly/Jordanie) et Henri Junior Ndong (Shirak FC/ Armanie).

Trois jours après la confrontation contre le Burundi, le Gabon affrontera en match amical le 11 septembre cette fois la Zambie toujours à Libreville.

Une mission de supervision de la BM au Congo en septembre

Une mission de supervision du projet sur le développement urbain et de la restructuration des quartiers précaires (DURQUAP) de la Banque Mondiale (BM) est attendue du 1er au 8 septembre 2018 à Brazzaville, a appris APA samedi auprès de cette institution de Bretton Woods.Cette mission, don l’objectif est de faire le suivi des recommandations adoptées lors de la dernière supervision en février 2017 sur la bonne exécution du DURQUAP, sera conduite par la chargée de ce projet Mme Dina Ranarifidy

Au cours de son séjour congolais, Mme Dina Ranarifidy va, en dehors du suivi des recommandations, veiller sur la mise en œuvre des aspects environnementaux et sociaux, la gestion, la coordination et le suivi-évaluation de ce projet.

Elle se penchera aussi sur le plan d’action pour les trois prochains mois, les aspects relatifs à la passation des marchés et la gestion financière dudit projet.

Ce projet a pour but de faciliter l’accès aux infrastructures et services de base dans les quartiers précaires de Brazzaville et de Pointe-Noire. Il est encore à l’étape des études de faisabilité.

Le DURQUAP, placé sou la tutelle du ministère congolais de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux est co-financé respectivement par la Banque Mondiale et le gouvernement congolais à hauteur de 48 milliards et de 24 milliards de FCFA.

En raison de la crise financière qui secoue l’Etat congolais, durant les trois premières années de la mise en œuvre de ce projet, les activités vont être financées entièrement par la Banque mondiale.

Une grève des postiers empêche le paiement des salaires au Gabon

Les employés de la Poste SA ont décidé de corser leur mouvement de grève, vendredi, privant ainsi des milliers des fonctionnaires ayant des comptes bancaires à la Poste Bank (filiale de la Poste SA) de percevoir leurs salaires de ce mois d’août.Le personnel qui observait un service minimum a simplement fermé tous les guichets sur l’ensemble du territoire national. Les agents réclament le paiement immédiat de trois mois d’arriérés de salaire.

« Nous avons décidé de durcir le mouvement le jour de la paie des fonctionnaires pour contraindre notre employeur de payer nos salaires », a déclaré le porte-parole du syndicat des postiers.

Les postiers percevaient leur solde le 20 de chaque mois. Depuis plusieurs mois, la situation a radicalement changé. Le jour de la paie n’est plus respecté en raison des tensions de trésorerie que connait l’entreprise en restructuration depuis plus de deux ans.

La Poste Bank est l’unique établissement bancaire présent dans les neuf provinces du pays. Elle compte 70 agences et gère un portefeuille de 40 000 clients.

Les Russes rencontrent les responsables religieux centrafricains

Les membres de la plateforme des confessions religieuses se sont entretenus avec une mission russe, ce vendredi à Bangui.C’est une initiative de Valerie Zakharov, Conseiller russe en matière de sécurité du président Faustin Archange Touadéra. Cette rencontre dénommée « Dialogue interconfessionnel » a réuni plus d’une trentaine de membres de la plateforme religieuse ainsi que les trois principaux leaders religieux en République centrafricaine, notamment Pasteur Nicolas Grekoyamé-Gbangou de l’Alliance des Evangéliques en RCA, l’Imam Oumar Kobine Layama de la Communauté Islamique de Centrafrique et le Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga de la Conférence Episcopale Centrafricaine.

La plateforme maintient sa position en clamant que la crise en RCA est loin d’être un conflit religieux. Sur ce, la mission est du même avis. « Sur cette conférence, les gens doivent comprendre les vraies causes de ces conflits. Et comme ce qui ressort de ces échanges, les principales causes dudit conflit ne sont pas religieuses, il n’y a donc pas de conflit entre les religions », a indiqué André Linkov, assistant du Conseiller russe en matière de sécurité.

« Il y a d’abord des causes criminelles, des causes politiques et des causes externes qui interviennent. Cette conférence a été organisée afin de comprendre le point de vu des responsables religieux là-dessus », a-t-il ajouté.

Cette mission russe a déjà rencontré la société civile sur le même sujet et entend échanger avec une large couche de la société centrafricaine pour tenter une médiation de sortie de crise en RCA.

Congo : 23 Diables rouges locaux présélectionnés contre le Zimbabwe

Le sélectionneur national du Congo, le Brésilien Valdo Candido à rendu public, vendredi, la liste des 23 Diables rouges devant êtres associés au 13 de la diaspora pour préparer le match comptant pour la deuxième journée des éliminatoire de la Coupe d’Afrique des Nation (CAN) 2019, devant opposer le Congo au Zimbabwe le 9 septembre 2018 au stade Alphonse-Massamba-Débat de BrazzavilleCette liste des 23 Diables rouges locaux se présente comme suite :

Gardiens : Pavelh Ndzila (Étoile du Congo); Chancel Massa (Cara); Mavoungou (Cheminots);

Défenseurs : Varel Rozan (Diables noirs); Dimitri Bissiki (AC Léopards);Saboukoulou (AC Léopards); Carof Bakoua (Diables noirs);Julfin Ondongo (AS Otoho);Loembe (La Mancha); Chancy Danga (Cara); Samy Mapembe (Étoile du Congo);

Milieux de terrain : Nkouka (AS Otoho); Ibamba (JST); Harvy Ossete (Diables noirs); Duval Ngoma (La Mancha) Prestige Mboungou (Diables noirs);

Attaquants : Guy Mbenza (La Mancha); Cabwey Kivutuka (Cara); Roland Okouri (Étoile du Congo); Droveny Costod (Étoile du Congo); Bercy Obassi (AS Otoho); Matheus Botamba (AS Otoho); Béni Makouana (Diables noirs)/

Selon Valdo Candido, les joueurs présélectionnés seront en stage du 25 août au 1er septembre.

À l’issue de ce premier stage, il va retenir les meilleurs qui constitueront avec les treize de la diaspora, un groupe qui débutera, à compter du 3 septembre, le dernier stage de préparation pour ce match contre le Zimbabwe.

Nécrologie et politique font les choux gras des journaux camerounais

Les journaux camerounais parus vendredi rendent un vibrant hommage à l’homme d’affaires Joseph Kadji Defosso, décédé la veille en Afrique du Sud, en même temps qu’ils continuent de camper la sphère politique marquée par la veillée d’armes de l’élection présidentielle.«Le roi Kadji est mort. Vive le roi ! » ; «Kadji Defosso est mort» ; «Kadji Defosso : mort d’un grand Camerounais» ; «La fabuleuse histoire de Kadji Defosso» ; «Ainsi a vécu Kadji» ; «Kadji Defosso : l’œuvre d’un capitaine d’industries», titrent respectivement Le Messager, Cameroon Tribune, L’Essentiel, Le Jour, Mutations et Le Quotidien de l’Économie.

C’était un infatigable entrepreneur, commente la première publication citée, mais aussi un baobab de la politique, un puissant mécène social et culturel et a également contribué à l’indépendance économique du continent.

Cet homme exceptionnel, salue Le Jour, n’est pas né avec une cuiller en or dans la bouche : ayant débuté dans le petit commerce, son sens des affaires lui a permis petit à petit de bâtir un empire industriel et immobilier qui font la fierté du Cameroun.

C’était, à travers l’Union camerounaise des brasseries (UCB) et ses célèbres produits, le premier brasseur africain de l’Afrique noire, rappelle Le Quotidien de l’Economie.

Au-delà de l’industrie, rappelle L’essentiel, le célèbre milliardaire a également investi dans le sport à travers l’académie de football éponyme qui a formé de futurs talents à l’instar du goléador Samuel Eto’o ou du gardien Idriss Carlos Kameni.

Joseph Kadji Defosso est, avec l’ancien secrétaire général des Nations Unies, le Ghanéen Kofi Annan, disparu quelques jours plus tôt, de ces figures marquantes que l’Afrique, selon Le Soir, n’oubliera jamais.

Ce que The Guardian Post retient par-dessus tout, c’est que le président Paul Biya, candidat à sa propre succession le 7 octobre prochain, a perdu l’un des principaux financiers de ses campagnes électorales.

Ce que le quotidien privé de langue anglaise annonce également, cette fois sur le front de la politique, c’est l’«affrontement mortel» avec les forces de l’ordre auquel se prépare le Front social démocratique (SDF) dans la métropole économique, Douala.

En effet, explique la publication, cette formation de l’opposition, dont le vice-président Joshua Osih est le candidat à la magistrature suprême, a décidé de braver l’interdiction de manifestation publique de l’autorité préfectorale pour ce samedi, et entend, qu’il pleuve ou qu’il neige, exiger la suppression des bureaux de vote dans les camps militaires, source selon le SDF de toutes les fraudes.

Et d’ailleurs, en matière de bilan du septennat de Paul Biya, Joshua Osih, que reprend Le Jour, peut être considéré comme une calamité dans tous les secteurs pour le Cameroun.

C’est le moment, justement, que choisit Mutations pour passer en revue les projets de société des 9 candidats en course pour le Palais de l’unité, des ambitions certes légitimes, mais dont certaines comportent une bonne dose de démagogie et d’irréalisme.

Ce que L’Essentiel, lui, a retenu depuis le début des joutes sur le petit écran, c’est que la plupart des postulants arborent des gandouras sur les plateaux, un vêtement qui était quasiment passé de mode et qui, subitement remis au goût du jour, fait penser à des nostalgiques du régime d’Ahmadou Ahidjo, le premier président camerounais décédé le 30 novembre 1989 et enterré à Dakar (Sénégal).

L’UE finance une centrale solaire à l’aéroport de Douala

L’Union européenne (EU) assure le financement de la construction d’un parc solaire couvrant une superficie de 13 000 m2 destiné à alimenter l’aéroport international de Douala, a-t-on appris vendredi auprès de la direction générale des Aéroports du Cameroun (ADC).D’après les mêmes informations, la réalisation de ce parc solaire rentre dans le cadre d’un programme de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sur la réduction de l’empreinte carbone.

Bien que le montant du financement n’ait pas été révélé, il ressort que cette centrale d’une capacité de production d’un mégawatt sera construite par la société française Sagemcom.

Selon des sources internes, en plus de l’aéroport international de Douala, quatre autres aéroports ont été sélectionnés par l’OACI dans le cadre de ce programme de réduction de l’empreinte carbone, qui est encore à sa phase pilote.

Il s’agit des aéroports de Kingston et de Montego en Jamaïque, Mombasa au Kenya et de Port d’Espagne à Trinidad et Tobago.

Réfugiés, santé et politique au menu de la presse congolaise

La sensibilisation de la société civile congolaise sur la déclaration de New-York relative aux réfugiés par représentation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), les ophtalmologues israéliens qui ont donné des soins gratuits à des centaines de personnes à Brazzaville et l’opposition congolaise qui réclame l’indemnisation des populations du département du Pool, sont les sujets phares traités par la presse congolaise de ce vendredi.« Droit humanitaire : la société civile congolaise édifiée sur la situation des réfugiés », titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville, expliquant que « le représentant du HCR, Modeste Cyr Kouamé a eu une séance de travail avec les membres de la société civile congolaise pour échanger sur la situation des réfugiés dans le monde et au Congo ».

Selon ce confrère, Modeste Cyr Kouamé a édifié la société civile congolaise sur la déclaration de New-York du 19 septembre 2016 qui stipule : « Suite à la crise migratoire sans précédent, il a été décidé à New York, de traiter désormais la question des réfugiés de façon inclusive, en faisant intervenir les institutions financières des pays donateurs, le secteur privé et la société civile ».

L’hebdomadaire Le Patriote parle de coopération sanitaire entre le Congo et Israël, renseignant au passage qu’une « centaine de Congolais reçoivent gratuitement des soins d’ophtalmologues israéliens ».

 « Cette campagne totalement gratuite, s’est déroulée du 10 au 16 août et a vue plus d’une centaine de congolais recevoir des soins », rapporte Le Patriote.

Au même moment, les hebdomadaires La griffe et Sel-piment traitent de la politique.

« Guerre dans le pool : l’opposition exige l’indemnisation des victimes », écrit La griffe, qui précise : « le chef de file de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala a, dans une déclaration publiée à Brazzaville peu avant la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Congo, exigé que le gouvernement indemnise les victimes de la guerre du Pool qui a duré deux ans (2016-2017) ».

De son côté, Sel-Piment fait écho des lettres de deux écrivains congolais, Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji qui « interpellent le président Sassou N’Guesso sur la vérité de la mort de treize jeunes au Commissariat de Chacona à Mpila dans la nuit du 22 au 23 juillet 2018 ».

278 milliards f cfa tirées de l’or au Cameroun

Le trésor public camerounais a encaissé 278,9 milliards de francs CFA de recettes provenant de la vente de l’or entre 2015 et 2017, d’après des chiffres obtenus jeudi auprès des services compétents du ministère de l’Industrie, des Mines, de du Développement technologique.Ces fonds reversés dans les caisses de l’Etat devraient connaître une augmentation substantielle dès cette année, à travers des actions menées sur le terrain par le Cadre d’appui et de promotion de l’artisanat minier (CAPAM).

Rien que pour l’année 2017, le CAPAM a fait trois récession d’or au ministère des Finances, la première de 150,759 kg a eu lieu  le 11 janvier, la deuxième de 45,553 kg le 25 juillet et la dernière de 58,694 kg le 13 décembre 2017.

Ces résultats ne s’adossent sur aucune projection, à en croire le coordonnateur du CAPAM, Aristide Mimbang, puisqu’elles  ont été obtenues « dans un environnement marqué par une tension de trésorerie de la structure et un départ massif des sociétés minières vers la République centrafricaine (RCA) qui présente de meilleures garanties fiscales pour elles ».

Entre autres raisons évoquées par ces sociétés minières, la forte présence dans les sites miniers de collecteurs clandestins dont l’activité influe les coûts, l’insuffisance du personnel de contrôle et les limites dans les attributions des sites d’exploitation.

 

 

Gabon: La chaîne France 2 interdite d’émission

La Haute autorité de la communication (HAC) a prononcé l’interdiction d’émettre sur le territoire gabonais de la chaine de télévision française France 2 pour un an, annonce la HAC, soulignant que la décision a été prise mercredi soir.La veille de la célébration du 58e anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, la chaine en question a rediffusé un documentaire sur le Gabon, jugé subversif par la HAC.

« S’interrogeant sur l’opportunité de rediffuser la veille du 17 aout date de commémoration de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, un documentaire subversif sur le Gabon qui porte atteinte sur les institutions de la République, à la dignité d’autrui et de nature à troubler l’ordre public, cette chaine a commis par ce fait un acte répréhensible », a indiqué Lucie Akalane, porte-parole de la HAC.

La HAC estime que France  2 a violé les dispositions des articles 51 de l’ordonnance N° 0000018/PR/2018 du 23 février 2018 portant création et fonctionnement de la HAC et 87 de la loi 019/2006 du 9 août 2016 portant code de la communication en République gabonaise.

 

Une femme nommée ambassadrice des États-Unis en RCA

Après un an de vide suite au départ de Jeffrey Hawkins, les États-Unis d’Amérique viennent de nommer Mme Lucy Tamlyn Ambassadrice en RCA, selon un communiqué du département d’Etat américain reçu jeudi à APA.Mme Lucy Tamlyn est diplomate de carrière qui a exercé dans plusieurs organisations internationales et dans certains pays africains comme le Tchad, le Mozambique les deux Soudan où elle fut conseillère diplomatique et Ambassadrice au Bénin en 2015. Elle a également servi comme diplomate en Irak, Italie, Autriche, Brésil, Portugal et Colombie. Elle est polyglotte puisque s’exprimant non seulement en anglais, mais aussi en français et en portugais.

Durant cette période de vide, les fonctions d’Ambassadeur en RCA ont été assurées par un chargé d’Affaires, David Brownstein.

Odeur de controverses au menu des quotidiens camerounais

Qu’il s’agisse de la pénurie de livres à quelques jours de la rentrée scolaire, de l’économie ou encore de la politique, les sujets abordés par les journaux camerounais parus jeudi ont une forte couleur de controverses.La reprise des classes, qui pointe à l’horizon, a suscité la principale manchette de Baromètre Communautaire qui, plus qu’amer, constate l’absence des livres dans les rayons spécialisés en dépit des assurances du gouvernement quant à la disponibilité à temps desdits manuels.

Selon cette publication, l’arrivée tardive des livres sur le marché tient, en grande partie, au choix des éditeurs de les faire imprimer à l’extérieur alors que le pays dispose de plateaux techniques capables d’effectuer le même travail d’impression sur place.

«Faut-il s’inquiéter pour le livre ?», s’interroge Le Jour qui s’empresse de répondre par l’affirmative en faisant, comme son confrère, observer que la plupart des manuels inscrits aux programmes de l’année 2018-2019 manquent à l’appel, suscitant l’émoi chez des parents désorientés.

Ce qui est certain, souffle la publication, c’est qu’il y aura du grabuge dans les librairies et que, surtout, la Commission nationale d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques, qui pour la première fois a à gérer la nouvelle réforme consacrant un seul livre par matière, ne sortira pas indemne de cette crise.

Une autre crise, celle-là gouvernementale et qui ne manquera pas non plus de faire des éclats, c’est celle qui, selon Défis Actuels, oppose désormais le ministre des Finances, Louis Paul Motaze à son collègue de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, le dernier cité ayant été mis en demeure au sujet du dépassement, de l’ordre de 102,1 milliards FCFA sur un plafond de 596 milliards FCFA, des appels de fonds extérieurs pour financer les chantiers d’infrastructures.

L’affaire tombe d’autant plus mal, rappelle l’hebdomadaire, que le Cameroun, sous programme de réformes économiques avec le Fonds monétaire international (FMI), pourrait bientôt se retrouver au ban de la communauté financière internationale.

En dépassant le seuil de l’endettement extérieur, répondent en écho Essigan et The Guardian Post, Alamine Ousmane Mey engage clairement un conflit entre son pays et l’institution de Bretton Woods.

Mais ces conflits d’appareil ne font pas oublier, au quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, que le pays est à la veille d’une élection présidentielle dont la tenue dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, aujourd’hui déchirées par un conflit séparatiste, ne lasse d’inspirer toutes les inquiétude.

Ainsi, sous le titre «Présidentielle dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest : comment le scrutin sera organisé», la publication s’emploie à recenser les dispositions prises par les autorités en vue d’assurer des opérations sereines et pacifiques dans cette partie du pays, le 7 octobre prochain.

De la bouche du directeur général des élections à Elections Cameroon (Elecam), Éric Essousse, l’on apprend ainsi que des mesures sécuritaires conséquentes sont en train d’être arrêtées, en même temps que les électeurs de ces régions ayant trouvé refuge dans l’Ouest voisin pourront exercer leur devoir civique à travers des bureaux de vote spécialement dédiés.

Le plus grand défi consiste, pour les autorités administratives, à trouver des sites sécurisés où l’élection pourrait avoir lieu, avec une sérieuse option de regroupement ou de relocalisation des bureaux de vote des lieux dangereux vers des sites plus sûrs.

L’État contrôle la situation, affirme, dans l’Épervier, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji qui a aussi confirmé le début des opérations de reconstruction d’urgence des structures administratives vandalisées par les sécessionnistes.

D’ailleurs, répond en écho The Guardian Post, pour bien montrer que le pouvoir de Yaoundé tient fermement la barre, c’est le Premier ministre en personne, Philemon Yang, qui le week-end dernier est allé, dans le chef-lieu du Nord-Ouest à Bamenda, défier l’interdiction des combattants de la république autoproclamée d’Ambazonie en y organisant un meeting, sous haute sécurité, du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir).

Pour le chef du gouvernement, d’accord, mais pour Mutations, l’impatience des populations, qu’elles soient des zones anglophones ou d’ailleurs, sera de voir comment le président sortant et candidat à sa propre succession, Paul Biya, réussira à l’emporter sans battre campagne.

Depuis l’annonce de sa candidature en effet, le quotidien à capitaux privés rappelle que le chef de l’État, absent à la fois du terrain et du pays, laisse ses partisans défendre son bilan du septennat alors que ses adversaires réclament des duels télévisés.

Décès de l’industriel camerounais Kadji Defosso

L’une des plus grosses fortunes du Cameroun, Joseph Kadji Defosso, 95 ans, est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi dans un hôpital sud-africain des suites de maladie, a appris APA auprès de sa famille.Né vers 1923 dans la région de l’Ouest, il débute ses activités commerciales dans le tabac et l’import-export avant de créer, en 1972, l’Union camerounaise de brasseries (UCB).

Propriétaire d’une académie de football éponyme, ayant formé plusieurs internationaux camerounais, il était également à la tête de la Société des céréales du Cameroun (SCC, minoterie), des Assurances générales du Cameroun (AGC), de Polyplast (production de matériels en plastique), et, dans l’immobilier, de Baobab, Cautis, Hibiscus et Kadji Square.

Un récent numéro du magazine spécialisé Forbes a classé Joseph Kadji Defosso, avec une fortune estimée quelque 205 millions de dollars, au 10ème rang des plus grosses fortunes du Cameroun.

8% de contribution de l’agriculture à l’économie camerounaise

La contribution de l’agriculture à la croissance économique du Cameroun s’élevait à 76,38 % en 2017, contre 68% en 2016, soit une hausse de 8,36% en valeur absolue, a-t-on appris jeudi auprès des services compétents du ministère e de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER).Dans une note de conjoncture dont APA a obtenu copie jeudi, le MINADER table sur des perspectives haussières en 2018 dans la plupart des filières stratégiques que sont le cacao, le café, le coton, le caoutchouc, la banane.

En guise d’exemple, l’on cite le cacao dont le taux d’accroissement est passé de 9 % en 2017 à 18% cette année.

La banane dont les projections montrent qu’elle devrait passer de 1% à 5% cette année, le café qui a enregistré une hausse de 4% ou encore le coton, dont la production devrait connaître une hausse de plus de 8%.

Selon le MINADER, l’une des conséquences de cette amélioration du secteur agricole dans la croissance économique du pays résulte de la modernisation des techniques culturales et de l’accroissement des moyens de production.

Il en est par exemple des semences améliorées dans plusieurs secteurs de production, et de la vulgarisation du matériel végétal de qualité mis à la disposition des producteurs pour permettre d’accroître les rendements agricoles.

Par ailleurs, la mise en place des exploitations agricoles à l’échelle nationale avec l’introduction de « l’agriculture de seconde génération » a permis d’augmenter aussi bien les superficies cultivées et les rendements agricoles.

Le MINADER note que la plupart des produits de rente observent une tendance haussière cette année par rapport à l’année précédente.

Fabien Asengiyumva, nouveau représentant résident du FMI au Cameroun

Le Rwandais Fabien Asengiyumva a été désigné nouveau représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Cameroun en remplacement du Congolais Kadima Kalonji, annonce le ministère des Finances.Jusque-là économiste principal sur la République démocratique du Congo (RDC) au département Afrique de l’institution financière à New York, il fut déjà, 6 ans auparavant (2010-2012), en poste au bureau de la même entité à Yaoundé, la capitale camerounaise.

 

Comme priorité, Fabien Asengiyumva aura à assurer le suivi du programme économique et financier, appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), conclu le 26 juin 2017 entre le Cameroun et le FMI pour un montant total de près de 400 milliards FCFA, et qui devrait permettre de stabiliser le cadre macroéconomique du pays à moyen terme, en même temps que l’investissement public est prévu pour descendre d’environ 8% du produit intérieur brut (PIB) en 2016, à 6,7% en 2017 et à 6,6% en 2019.

En début juin dernier, l’institution financière de Bretton Woods jugeait «mitigées sur fond de ralentissement de l’activité économique et de sécurité», les performances du pays, dans le cadre dudit programme.

Selon le directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa, les dépassements de dépenses, en fin d’année 2017, ont compensé la forte collecte de recettes non pétrolières, toute chose qui se traduit par un déficit budgétaire plus élevé que prévu et, bien que la mise en œuvre des réformes structurelles ait été globalement satisfaisante et les avoirs extérieurs nets accumulés plus rapidement que prévu en raison d’un resserrement du déficit du compte courant.

Le Fonds a souhaité que tout revenu pétrolier supplémentaire soit économisé en tenant compte des fortes pressions sur les dépenses associées aux élections de 2018, mais également de la détérioration des conditions de sécurité et de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019.

Les autorités camerounaises ayant réitéré leur engagement envers le programme, et mis en œuvre des mesures correctives afin de remettre l’ajustement budgétaire sur les rails en 2018, notamment en préparant un budget révisé pour l’année en cours et en resserrant les contrôles des dépenses, le FMI a estimé que «la mise en œuvre stricte des objectifs budgétaires révisés de 2018 sera essentielle pour soutenir la constitution de coussins budgétaires et extérieurs pour le Cameroun et la région».

La dette publique ayant augmenté en 2017 en raison de l’exécution plus rapide que prévu des projets d’investissement, le Cameroun a aussi été invité à «limiter strictement les nouveaux emprunts et faire pencher sa composition en faveur des emprunts concessionnels», une démarche qui serait essentielle pour maintenir la viabilité de la dette publique.

Vers un sommet extraordinaire sur la crise économique en zone CEMAC

Les présidents équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et gabonais, Ali Bongo Ondimba ont annoncé, mercredi à Malabo, l’organisation d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) afin de traiter les questions liées à la crise économique qui secoue de plein fouet cette sous-région.L’annonce a été faite au cours d’une visite d’amitié et de travail de quelques heures que le chef de l’Etat gabonais a effectué en Guinée Equatoriale.

 Les deux chefs d’Etat ont reconnu l’urgence de diversifier leurs économies afin de redynamiser le développement dans la zone CEMAC.

 Abordant les questions de stabilité, le président gabonais et son hôte se sont accordés sur le besoin de renforcer les mécanismes existants afin de promouvoir la paix et la sécurité dans leur espace géographique.

Au terme de leur entrevue, Ali Bongo Ondimba et Obiang Nguema Mbasogo se sont félicités de l’excellence des relations entre ces deux Républiques sœurs et se sont réjouis de l’effectivité du traité d’amitié et de bon voisinage signé entre le Gabon et la Guinée équatoriale le 13 juin 2013 à Libreville.

 

Des cartes d’identité pour les réfugiés centrafricains en RD Congo

Des cartes d’identité individuelles valables deux ans renouvelables seront remises aux réfugiés centrafricains âgés de 12 ans et plus, après les opérations de leur identification en cours dans les provinces du Nord et du Sud-Ubangi (nord-ouest de la RD Congo), a annoncé mercredi le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) au cours d’une conférence de presse mercredi à Kinshasa.Ces opérations qui sont menées par la Commission nationale pour les réfugiés (CNR, structure du gouvernement) et le HCR dureront deux mois, a-t-on précisé.

Selon le HCR, cette carte renforce la protection des réfugiés en RD Congo. Elle facilite leur mobilité en leur permettant de démontrer clairement leur statut auprès des agents de l’Etat. Elle leur facilite
également l’accès aux opérations bancaires.

La RD Congo héberge actuellement 176.319 réfugiés centrafricains dont 62.356 vivent dans des camps et 113.963 avec la communauté hôte, selon les statistiques du HCR.

 

Le nord Cameroun accuse un déficit de 6000 enseignants

Le nombre requis pour combler le déficit d’enseignants dans les trois régions septentrionales du Cameroun avant la rentrée scolaire 2018/2019, dont le coup d’envoi est prévu le 3 septembre 2018, s’élève à 6000 enseignants, a-t-on appris mercredi de sources officielles.Ces statistiques publiées ce jour ressortent du dernier pointage des différentes délégations régionales du ministère des Enseignements secondaires (MINESEC) du septentrion que sont les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord.

A moins de deux semaines des carillons de la rentrée, la situation est jugée « préoccupante » pour dans ces régions dont le déficit d’enseignants décrié ne concerne que les établissements scolaires secondaires publics.

D’après les sources concordantes, en plus de ce déficit, « plusieurs enseignants affectés dans cette partie du pays n’honorent pas leurs engagements professionnels, car une foi la prise de service effectuée, ils disparaissent laissant des élèves à leur propre sort ».

Une situation qui amène souvent des responsables d’établissements publics à s’appuyer sur les associations des parents d’élèves, obligés d’engager des enseignants « bénévoles » pour assurer les enseignements à leurs enfants.

Des enseignants généralement « peu outillés et peu qualifiés » pour dispenser des enseignements.

Conséquence, la « baisse de niveau » est inéluctable, d’autant que pour s’en sortir, les chefs d’établissements sont obligés d’amasser des élèves dans une salle de classe, provocant des effectifs pléthoriques.

Sur la base du classement des meilleurs établissements scolaires dressé par l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) et dont le principal critère est le taux de réussite aux examens, les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-nord et du Nord figurent généralement au bas du classement.

Les sujets qui fâchent alimentent les quotidiens camerounais

Du décès de l’ex-secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan à l’insécurité en passant par la crise anglophone, la gouvernance et le social, les manchettes des journaux camerounais parus mercredi, après 4 jours de pause relative à la Fête du mouton, ont des relents tristounets.Il était fils du Ghana, mais la photo de Kofi Annan, l’air rayonnant, applaudissant la vigoureuse poignée de mains entre les chefs d’État du Cameroun et du Nigeria, Paul Biya et Olusegun Obasanjo respectivement, le 12 juin 2006 à Greentree (États-Unis), hante la couverture de L’Essentiel.

Ce jour-là, rappelle l’hebdomadaire, le non moins prix Nobel de la paix, décédé le 18 août dernier en Suisse, est entré dans la mémoire des Camerounais comme celui qui a contribué à la résolution pacifique du conflit frontalier entre les deux pays sur la péninsule de Bakassi, après que la Cour internationale de justice (CIJ) a, le 10 octobre 2002, reconnu la souveraineté du Cameroun sur ce territoire potentiellement riche en hydrocarbures et produits halieutiques.

Rien ne semblait, au départ, destiner cet homme à l’éternel chevelure et à la barbe poivre et sel à une aussi brillante carrière diplomatique, fait observer le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : pourtant, celui qui a consacré l’essentiel de sa carrière à la recherche d’un mieux-être entre les nations et les peuples aura connu une carrière internationale magistrale et, un an après avoir quitté son poste, en 2006, c’est vers le même que se tourne l’Union africaine pour trouver une sortie à la crise post-électorale qui déchire le Kenya, en janvier 2008.

Avec sa disparition, renchérit Intégration, l’Afrique pleure «une source de fierté», la preuve de cette considération planétaire étant apportée par Le Quotidien de l’Économie qui, de son côté, a choisi de faire «le tour du monde des hommages» à Kofi Annan.

C’était une icône pour le continent noir, conviennent Eden et The Guardian Post, qui un temps avouent avoir rêvé de le voir jouer les «Monsieur bons offices» pour mettre un terme à la crise sécessionniste qui depuis bientôt 3 ans ensanglante les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Sur le sujet, justement, la deuxième publication citée se penche sur les nouvelles répercussions du conflit, qui viennent de prendre une nouvelle dimension à la faveur d’une manifestation de séparatistes anglophones devant la Maison Blanche, le siège du président américain.

Les activistes de la diaspora, fait observer le quotidien de langue anglaise, ont pris date avec l’histoire en même temps qu’ils ont mis la communauté internationale face à ses responsabilités, au moment où les atrocités imputées à l’armée se poursuivent sur le terrain.

Pendant ce temps le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji que Cameroon Tribune a suivi, vient d’évaluer la situation sécuritaire sur le terrain en rapport à la fois à la rentrée scolaire du 3 septembre et l’élection présidentielle du 7 octobre.

Et pour le membre du gouvernement, il est noté un retour progressif à la normale, plusieurs personnes ayant échappé à la violence sécessionniste en se réfugiant dans la forêt revenant progressivement dans leurs villages.

Selon Paul Atanga Nji, la situation globale est sous contrôle et, sur le terrain, le ministre a annoncé le déblocage de fonds par le président Paul Biya pour reconstruire et rénover les infrastructures publiques endommagées.

En attendant la concrétisation de ces belles annonces, note Expression économique, ce sont 7 millions de personnes qui se trouvent sous la menace de la famine pas seulement dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, mais aussi à l’Ouest mitoyen où plusieurs sinistrés de la crise anglophone ont trouvé refuge.

Les violences dans cette partie du pays sont officiellement le fait de Camerounais ayant opté pour la partition du territoire, mais en sous main, affirme dans Le Jour le délégué général à la Sûreté nationale (police), Martin Mbarga Nguelé, il y a clairement des manœuvres de puissances étrangères qui lorgnent les richesses du sous-sol desdites régions.

Au chapitre de la gouvernance, cette fois, c’est ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi, qui est sur la sellette d’InfoMatin et de Le Point Hebdo, qui l’accusent en chœur de «manœuvres mafieuses» en termes de tripatouillages de marchés publics, de surfacturations, d’accaparement de terres et qui devraient, au moins, lui valoir une série de procès devant les tribunaux du pays.

Son collègue des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, n’est pas non plus épargné par Repères qui le voit en train de «torpiller la CAN» : c’est lui, affirme le bihebdomadaire, en tant que président du comité central d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football 2019, qui a placé partout ses obligés et collaborateurs, qui a l’œil sur chaque commission technique dans l’exécution du budget, qui engage des dépenses inconsidérées aux frais du contribuable sur fond d’incompétence.

Une autre situation délicate, que signale Diapason, a cours au Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM), encore appelé «banque des communes» et où, apprend-on, il est noté une accumulation vertigineuse des arriérés dans le paiement des salaires des maires et le financement des projets de développement.

Et pendant ce temps, répond en écho Intégration, c’est la «mafia du livre scolaire» qui gagne en intensité : à deux semaines de la reprise des cours, éditeurs et libraires se regardent en chiens de faïence, les premiers accusant les seconds de se livrer à une activité de contrefaçon des manuels, des tensions qui compliquent la mise sur le marché des ouvrages inscrits au programme du primaire et du secondaire.

Tchad : le comité du hajj dénonce « une faille dans le transport »

Le comité d’organisation du hajj 2018 a dénoncé, mercredi à N’Djaména, « une faille dans le transport des pèlerins tchadiens ».Dans un communiqué de presse, le président de la Commission Permanente chargée de l’organisation du Hadj à Arafat, le général Idriss Dokony qui se trouve en Arabie Saoudite, a exprimé sa déception au responsable de l’agence chargée d’organiser le séjour des Tchadiens, Reeda Ali Nasuradeen qui est l’interface entre le ministère du Hadj de l’Arabie Saoudite.

« Alors que la Commission a payé la facture de transport pour 5000 personnes et s’attend à recevoir 116 bus, il n’a eu droit qu’à 45 bus dont plusieurs sont en mauvais état », dénonce-t-il.

« En réalité, tous les États Africains sont mal lotis par l’organisation du Hadj. Logés plus loin des lieux de culte, services au rabais, mauvais bus, les Africains (non arabe) comme classés par les autorités saoudiennes sont pratiquement ghettoïsés », relève le service communication du comité tchadien du hajj.

Cameroun : Gilat Telecom va appuyer Nexttel pour déployer la 4G

La firme israélienne Gilat Telecom a annoncé, mercredi, qu’elle est choisie par Nexttel, le 3ème opérateur du mobile au Cameroun, pour fournir des services haut débit 4G dans le pays.Au terme d’un appel d’offres, elle a indiqué avoir été choisie pour son excellent service-client et ses performances (SLA) «extrêmement élevées».

Filiale locale du Vietnamien Viettel revendiquant, en fin mars 2018, 4,5 millions d’abonnés et 3,6 millions d’utilisateurs actifs, Nexttel, présent au Cameroun depuis 2015, a été le premier opérateur à se voir attribuer une licence 3G dans le pays, mais qui connaît manifestement de sérieux problèmes d’implémentation.

En termes de pénétration, cet opérateur se trouve à plusieurs longueurs du français Orange (38% de parts de marché) et du sud-africain Mobile Telecommunication Networks (MTN, 37% de parts de marché).

Paix, coopération et politique à la Une de la presse congolaise

La première sortie de l’ex rebelle, Frédéric Bintsamou alias Ntumi depuis le 4 avril 2016, la coopération entre Brazzaville et Bangui qui entendent raffermir leurs liens d’amitié suite à la visite de 48 heures (20-21 août) au Congo du président centrafricain, Archange Faustin Touadera, et l’opposition qui appelle à un sursaut national et patriotique, sont les sujets phares traités par la presse congolaise ce mercredi .« Paix et sécurité dans le Pool : les émissaires du gouvernement et Ntumi se rencontrent à Mvindza (un district du département du Pool) », titre le quotidien national Les dépêches de Brazzaville.

Ce journal informe que « les membres de la Commission mixte et paritaire (CAMP), issue de l’accord du cessez- le -feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017, ont échangé hier avec Frédéric Bintsamou alias Ntumi ».

Selon nos confrères, l’ex rebelle a émis le vœu de voir le gouvernement congolais créer toutes les conditions de sa sortie officielle des forêts du département du Pool, où il s’est replié depuis le 4 avril 2016 date à laquelle il a commis des actes de vandalisme dans Brazzaville sud pour contester les résultats qui ont donné Denis Sassou N’Guesso vainqueur de la présidentielle de mars 2016.

« Frédéric Bintsamou (Ntumi) a, par la même occasion, demandé au gouvernement congolais de définir son statut avant sa sortie », ajoute Les dépêches de Brazzaville.

Sous un autre angle, ce quotidien national fait écho de la visite de travail de 48 heures du président centrafricain, Faustin Archange Touadera à Oyo (415 km au nord de Brazzaville), où il échangé avec son homologue congolais, Sassou N’guesso :

« A cette occasion, les deux chefs d’Etat, après avoir échangé sur les questions bilatérales, régionales et internationales, ont convenu de renforcer les relations d’amitié, de fraternité et de coopération entre les deux pays », rapporte Les dépêches de Brazzaville.

Les quotidiens La semaine africaine et Epanza Makita relaient l’appel de l’opposition congolaise regroupée au sein de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC) et le Collectif des partis de l’opposition congolaise (CPOC), deux structures animées par Claudine Munari et Mathias Dzon qui appellent les Congolais à « un sursaut national et patriotique ».

La semaine africaine met l’accent sur le message du chef de file de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala qui, au cours d’une conférence de presse qu’il animée peu avant la commémoration de la fête de l’indépendance du Congo, a dressé un « bilan sombre de la gestion du pays ».

Ce journal signale que « le chef de file de l’opposition pense que le 58ème anniversaire du Congo a été célébré dans une angoisse généralisée marquée par un crise économique sans précédent, des violations répétées des libertés et droits fondamentaux … »

Signature d’un accord de défense entre la RCA et la Russie

La Fédération de Russie et la République Centrafricaine ont signé, mardi à Moscou, un accord de coopération militaire, rapporte la Radio nationale centrafricaine dans son édition de mercredi matin.Cet accord de défense prévoit la formation des militaires centrafricains dans des académies militaires russes et des assistances militaires entre les deux pays en cas d’agression militaire étrangère contre un.

La Russie a obtenu une autorisation de livraison d’armes aux Forces Armées Centrafricaines au mois de novembre dernier auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Elle en profite pour former des militaires centrafricains.

Cet accord de défense signé ce mardi entre Marie Noël Koyara, ministre centrafricaine de la Défense et le ministre russe des Armées, Sergey Sheygu en marge d’un forum sur l’armement renforce les liens entre les deux pays dans le domaine de la sécurité.

La RCA, dont 80% de son territoire est occupé par les rebelles, compte sur cet accord pour ramener peut être par la force la paix dans alors que l’Union Africaine essaie de réunir autour de la table de négociation les autorités et les rebelles afin d’enterrer la hache de guerre.

Avec cet accord de défense, la RCA élargit sa coopération militaire dans le monde. Car, elle a signé des accords pareils avec l’Afrique du Sud, la France entre autres.

Décès d’une candidate aux législatives rwandaises

L’une des principales candidates aux prochaines élections législatives rwandaises est décédée subitement d’un arrêt cardiaque.Consolée Dusabinema est décédé dans la soirée du lund, a confirmé mardi une source officielle à Kigali.

 

Selon un haut responsable de l’administration locale de la province de l’Ouest, Mme Dusabinema était la favorite des législatives qui se tiendront le mois prochain.

 

Elle était considérée comme l’une des meilleures candidates à la tête des 24 sièges pour les femmes élues par un collège électoral spécial, composé d’électrices des conseils locaux des femmes et des conseils de district.

 

Selon le calendrier électoral, les élections parlementaires sont prévues pour le 2 septembre 2018 pour la diaspora qui votera à partir de leurs ambassades respectives tandis que les électeurs du Rwanda voteront le lendemain.

 

Le 4 septembre, les rwandais voteront pour les groupes d’intérêts spéciaux qui comprennent des représentantes, des jeunes et des personnes handicapées, a déclaré la Commission électorale.

 

53 députés devraient être élus directement par leurs partis politiques respectifs, tandis que les 27 sièges restants sont réservés à des groupes d’intérêts spéciaux, notamment les femmes, les jeunes et les personnes handicapées.

 

Sur les 80 membres de la chambre basse du parlement, les femmes représentent 64%.