Sénégal-Guinée : Wade tend la main à Condé, la classe politique réagit

L’ancien président Abdoulaye Wade invite son homologue Alpha Condé à son domicile pour observer un temps de réflexion. Une déclaration qui ne laisse pas les Sénégalais indifférents.

Dans un communiqué transmis par Tafsir Thioye porte-parole du PDS, l’ex-chef de l’Etat sénégalais appelle Alpha Condé à son domicile. Maître Wade a invité l’ancien locataire du Palais Sékoutoureya pour « un retrait momentané de réflexion ».

En effet, dans la déclaration du président Wade, il apparait en substance : « Je mets à votre disposition la maison que j’occupe actuellement à Dakar, en bordure de mer, à une heure d’avion de Conakry ». Celui qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012 ne s’est pas arrêté là. Il a ajouté : « Je dois la libérer incessamment pour retourner à la maison familiale du Point E. La réfection est quasiment terminée ».

Pour finir, Me Wade rassure son invité sur l’accord de son successeur, l’actuel président du Sénégal. Macky Sall n’y verra pas d’inconvénient, a déclaré l’homme politique. Une invite surprenante selon dakaractu, au regard de la tension qui a animé ces deux hommes d’Etat en 2015. Alpha Condé avait alors accusé Abdoulaye Wade d’avoir encouragé Dadis Camara l’ancien président putschiste à rester au pouvoir à Conakry. C’était malgré la pression de la communauté internationale.

Par ailleurs, cette déclaration de Wade suscite déjà les réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Le président national du parti ADAE a appelé par une correspondance Abdoulaye Wade à la retenue. « Nous souhaiterions que vous preniez la position de neutralité en prenant de la distance sur certaines affaires d’Etat un peu sensibles », a clamé Me Diaraf Sow.

Ainsi donc, « l’hébergement du professeur Alpha Condé, président déchu de la Guinée ici à Dakar, relève d’une question d’Etat. Seul le président de la République (…) Macky Sall est apte à décider », a précisé le coordonnateur de la coalition Joowléene.

Sénégal : Six morts dans l’effondrement de deux immeubles à Dakar

Dans un quartier de la ville de Dakar au Sénégal, deux immeubles se sont effondrés dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 octobre. Le dernier bilan communiqué par les autorités fait état de six personnes décédées.

L’incident s’est déroulé au quartier Darou Salam dans la ville de Dakar, capitale de la République du Sénégal. Un immeuble R+2 s’est effondré entre ce week-end emportant dans sa chute des vies humaines. Les premières informations reçues ont donné un bilan provisoire de deux morts dont un garçon de 5 ans et de nombreux blessés.

Après la poursuite des fouilles sous les décombres, le bilan est plus important. Le chiffre a augmenté. Six corps au lieu de deux ont péri dans l’effondrement. Le commandant du groupement des sapeurs-pompiers de la région de Dakar Papa Ange Michel Diatta a déclaré lors d’un point de presse après des opérations de secours qui ont duré près de 12 heures que le bilan est lourd. « C’est six corps sans vie et six personnes évacuées vers les structures sanitaires de la place ».

Parmi les personnes décédées, l’on compte deux enfants âgés de deux et cinq ans, deux jeunes hommes, une vieille femme et une dame dont l’âge n’a pas été relevé. Les fouilles ont commencé à la main, avec des équipements légers. Par la suite, l’ampleur des dégâts a amené les secouristes à employer des engins pour dégager les tas de débris qui avaient englouti les victimes. L’opération a abouti grâce au renfort de l’équipe initiale de secouristes. Les ambulances, médecins urgentistes du SAMU leur ont prêté main forte.

Aviation : Air Sénégal propose de nouvelles destinations aux usagers.

Air Sénégal dispose de nouvelles destinations  vers l’Afrique Centrale. 

En effet, la compagnie aérienne du Sénégal  a officiellement déposé ses valises à Douala et Libreville. Elle a procédé au lancement de son premier vol vers l’Afrique centrale le 28 mars . Ce vol inaugural avait à son bord 165 passagers. Ces derniers ont pu profiter de l’expérience  de l’équipage et du confort qu’offrait l’airbus new-look d’Air sénégal.

Par ailleurs, prenant la parole devant les journalistes présents pour l’évènement, le directeur général d’Air sénégal, Ibrahima Kane a montré sa grande satisfaction quant à la réussite de ce premier vol de la compagnie sur les destinations Douala et Libreville.

« Je pense que c’est un bilan que nous pouvons tous partager. Vous avez vu tout ce qui s’est passé aux différentes escales, vous avez vu également le niveau de remplissage de cet avion qui est le premier vol. En général, on n’atteint pas ce niveau de remplissage et ça veut dire tout simplement que ce vol était attendu. J’ai eu cette satisfaction de voir que ce soit à Douala, que ce soit à Libreville, l’attente de nos concitoyens. Ils attendaient Air Sénégal, et nous sommes vraiment très heureux d’avoir pu partager sa avec vous. »

En outre l’objectif  de cette nouvelle ligne et comme toutes les autres lignes qu’offre la compagnie est la promotion du made in Sénégal d’une part et de made in Africa d’autre part.

La ligne Douala -Libreville via le bénin dispose d’horaire fixe et régulier. De même, elle est disponible 3 fois par semaine notamment le lundi, mercredi et vendredi.

Notons par ailleurs, qu’après le succès rencontré sur cette ligne, le directeur général a annoncé que Air Sénégal envisage de créer une ligne de vol Dakar- Brazzaville.

Santé/ COVID-19 : Le professeur Didier Raoult est à Dakar.

Didier Raoult, le professeur de médecine qui a essuyé de nombreuses critiques de ses paires sur son remède anti COVID-19 est à Dakar.

En effet, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a reçu le médecin français Didier Raoult, en visite à Dakar. Ensuite, reçu par le président Macky Sall, le professeur Didier Raoult a été décoré par ce dernier.

Le professeur de médecine, spécialiste des maladies infectieuses, dirige l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille. Il enseigne à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille.

Sa visite à Dakar se déroule dans le cadre de ses recherches sur l’émergence des variants du Covid-19, précise le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Pendant son séjour, il va « échanger avec les chercheurs sénégalais sur la riposte contre la pandémie » de coronavirus.

Ses échanges avec les autorités sénégalaises portent « également sur le transfert de technologie en matière de recherche ». C’est également un partenaire de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), dirigé par le professeur Souleymane Mboup et basé à Diamniadio, à l’est de Dakar.

Le médecin français va donner une conférence de presse au siège de l’IRESSEF, mercredi, selon la même source.

Alpha Condé indexe Macky Sall : « Ceux qui menacent de déstabiliser la Guinée, ils le font depuis Dakar »

En séjour, hier, dimanche à Fria, le président de la république, Alpha Condé accuse son homologue Macky Sall d’accepter que son pays serve de base arrière pour déstabiliser la Guinée.

Alpha Condé a laissé entendre que « certains avaient prédit des complots contre la Guinée. Si je déballe tout, beaucoup vont fuir le pays ».

« Ils ont dit que la Guinée allait bruler, la Guinée n’a pas brûlé. Nous voilà ensemble, le pays est calme. Mais Dieu ne dort pas. Ceux qui voulaient que la Guinée brûle, nous voyons ce qui est en train de se passer chez eux. Moi je ne combats personne. Depuis que je suis devenu président, aucun opposant n’est venu à Conakry pour critiquer son gouvernement. Je n’accepte pas. Mais tout le monde sait que ceux qui nous insultent, qui veulent que la Guinée brûle le font à partir de Dakar. J’ai dit dans le JA que dans quelques années, seul le Nigéria dépassera la Guinée. Cela déplait à beaucoup de nos voisins », a déclaré Alpha Condé en langue nationale soussou.

Prise en septembre, la décision de fermer les frontières terrestres avec le Sénégal reste maintenue jusqu’à nouvel ordre.

Les violences dans les villes du Sénégal à la une des journaux.

Les journaux du vendredi consacrent leurs Unes à la poursuite des manifestations violentes notées à Dakar et dans d’autres localités du pays depuis l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.

Jeudi, deux jeunes ont perdu la vie à Bignona, une localité du sud du pays, et à Yeumbeul, une commune de la banlieue dakaroise, à la suite de manifestations de protestation contre l’arrestation du leader de PASTEF.


« Deux morts déjà ! », s’exclame Libération dont la une illustrée de photos des deux jeunes tués dans les manifestations. « Scènes de chaos dans Dakar sa banlieue et dans plusieurs localités, les étudiants de l’Université de Dakar et celle de Saint-Louis dans les rues », résume la publication.

De même, Walf Quotidien dénonce « une folie meurtrière » et souligne que le rubicond est en train d’être franchi dans cette affaire de viol présumé dans laquelle le député de l’opposition est cité. Le journal fulmine contre la coupure des signaux de deux chaînes de télévision, Walf Tv et Sen Tv, des médias privés et évoque une entrave à la liberté d’expression et au droit à l’information.


Les scènes de vandalisme, de pillage et d’affrontement avec les forces de l’ordre se sont poursuivies jusque tard dans la soirée, particulièrement dans la banlieue dakaroise.


Le siège de la RFM, une radio du Groupe futurs médias appartenant au chanteur Youssou Ndour, et qui abrite également les locaux de son journal, celui du quotidien Le Soleil ont par exemple été attaqués provoquant des dégâts importants.


‘’Inacceptable !’’, s’élève ainsi L’Observateur en mettant en relief une photo montrant des véhicules en feu devant le siège de la radio.

Le quotidien Enquête évoque un ‘’Etat balafré’’ au sujet des manifestations de protestation contre l’arrestation d’Ousmane Sonko. Le journal estime que Dakar et certaines régions du pays vont offrir ce matin un spectacle hideux. En effet, c’est le fruit d’une journée d’affrontements ayant déjà causé la mort de deux jeunes, des dizaines de blessés, en plus d’édifices saccagés, pillés et brûlés.

‘’Le Gouvernement condamne ces violences et annonce des poursuites’’, annonce Le Soleil.


Pendant ce temps, d’autres journaux redoutent de nouvelles violences. À l’image de Sud Quotidien, qui craint un « vendredi de tous les dangers » après l’appel à manifester pour le respect de l’Etat de droit, lancé par des partis d’opposition et des mouvements de la société civile.

Infanticide : Elle tue son nouveau-né par étranglement.

Encore une affaire d’infanticide qui fait froid dans le dos.

En effet, hier, la Chambre criminelle de Dakar a dû apporter un verdict dans une affaire d’infanticide .

F. Ndiaye, qui avait tué son bébé avant de l’enfermer dans une valise, a été condamnée à 5 ans de réclusion criminelle.

D’après le récit de Rewmi Quotidien, la mise en cause avait quitté son village pour rallier la capitale sénégalaise.

Âgée seulement de 19 ans à l’époque, elle avait fait la connaissance d’un homme avec qui elle entretenait une relation amoureuse.

Malheureusement, elle est tombée enceinte et son copain a refusé la paternité. Prise de panique et pour éviter d’être la risée du quartier, elle avait décidé de mettre fin aux jours de son nouveau-né.

Pour parvenir à ses fins, F. Ndiaye est montée sur la terrasse où elle a accouché. Par la suite, elle a étranglé son nouveau-né qu’elle a enveloppé d’un tissu avant de mettre le cadavre dans une valise qu’elle a pris le soin de fermer.

Faible après son acte, elle est tombée violemment dans les toilettes. En plus, cette dernière perdait du sang.

Couvre feu: Des émeutes dans la ville de Dakar

Des manifestations dans la ville de Dakar pour dire non au couvre-feu ont dégénéré en émeutes.

Le chef de l’État, Macky Sall, avait opté pour de nouvelles mesures assorties d’un couvre-feu, qui entrait en vigueur  ce mercredi, 6 janvier 2021.

En effet, le premier jour du couvre-feu a été pénible pour certains Dakarois. Certains habitants de la ville, ont eu beaucoup de peines pour atteindre leurs domiciles à la descente à cause d’un manque de moyens de transport et des embouteillages.

Nombreux étaient les habitants de Pikine, Guédiawaye ou même de Rufisque à marcher pour rentrer avant l’heure du couvre-feu. Les autorités doivent donc revoir les horaires de travail et de descente.

De plus, des émeutes ont éclaté, hier, dans plusieurs quartiers de Dakar et sa banlieue, pour réclamer la fin du couvre-feu instauré pour endiguer la seconde vague du COVID-19.

Attaque  du commissariat de police de Guinaw-rails

En outre, la révolte des populations de la banlieue, notamment les jeunes, contre le couvre-feu a eu des conséquences néfastes sur le commissariat de police de Guinaw-Rails.

Selon L’AS qui donne l’information, les jeunes manifestants ont jeté des projectiles dans les locaux et sur les véhicules qui y étaient stationnés.

Ce qui a entrainé, rapporte le journal, une riposte des forces de l’ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants hostiles au couvre-feu.

Face à cette résistance, le ministre de l’Intérieur, a fait une descente sur le terrain, précisement dans les quartiers chauds de Dakar.

Distribution de jouets alcoolisés aux enfants

Ce mercredi 16 décembre 2020,la Direction du commerce intérieur a arrêté un commerçant établi à Dakar
pour avoir vendu des jouets et gadgets à des enfants contenant un liquide sucré et alcoolisé.
En effet, son arrestation est survenue après un signal lancé sur les réseaux sociaux à travers une vidéo largement diffusée par les internautes.
Un parent confiait que son enfant s’était endormi après avoir bu le liquide que contenait le jouets.
Suite à cela, les laboratoires affiliés au ministère du Commerce ont pratiqué des analyses de ces gadgets et du liquide qu’ils contiennent. Les résultats ont montré effectivement que le liquide avait un goût fruité apparenté à de l’alcool.
Le vendeur de ces jouets, soutient avoir acheté ces jouets livrés par une voiture devant sa boutique sans facture d’achat.
Il a été emprisonné et sera mis à la disposition du Procureur de la République prochainement.
Les services du ministère du commerce procèdent actuellement à la récupération des gadgets déjà distribués à Dakar et à Mbour.
A lire aussi: Refus du peuple sénégalais pour un troisième mandat du Président Macky Sall

Les inondations ont fait plus de 7300 sinistrés à Dakar

La saison des pluies a provoqué des inondations, faisant plusieurs sinistrés dans les quartiers de Dakar et de l’intérieur du pays.
 
Ainsi, plus de 7300 sinistrés ont été déjà recensés à Dakar et sa banlieue, selon les chiffres du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall. 
Le plan ORSEC de Macky Sall entre alors en scène. En effet, le gouverneur Al Hassan Sall et les différents services étatiques ont procédé ce matin au lancement de l’opération Fèndy pour évacuer rapidement les eaux des zones inondées de la capitale et sa banlieue.

Cette opération mobilisera un arsenal technique, notamment des engins lourds, des camions hydrocureurs pour pomper l’eau stagnante dans les zones inondées. En plus de ces efforts, une aide financière sera allouée aux sinistrés de Dakar et sa banlieue.

La SEN’EAU investit plus de 5 milliards pour un meilleur accès à l’eau à Dakar

La nouvelle société de gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine (Sen‘Eau) est en train de mettre en œuvre un programme de plus cinq milliards de francs CFA pour un meilleur accès à l’eau à Dakar.
Il s’agit en fait d’améliorer la qualité de l’approvisionnement en eau dans la région, avec des résultats satisfaisants, a fait savoir, mardi, la directrice performance réseau de la société, Adama Sèye Ndiaye.
’’On est en train de dérouler avec la SONES un programme d’approvisionnement en eau de cinq milliards quatre-cents millions qui s’appelle programme de gestion de la pointe 2020, mis en œuvre par la Sen‘Eau, au regard des difficultés sur certaines poches de Dakar, et qui en train de nous donner des résultats très satisfaisants’’, a-t-elle déclaré.
Adama Sèye Ndiaye s’exprimait ainsi lors d’une visite de terrain effectuée par une équipe de la Sen‘Eau dans les quartiers de Lébou Gui 2000, Diakhaye Unité 19, Mbeute et Sébiponty, dans le département du Rufisque. Afin de s’enquérir de l’état d’avancement, a mis parcours, de ce projet lancé en février dernier, pour soulager ces populations, jusqu’ici, difficilement alimentées en eau.
’’Tous ces sites qu’on a eus à parcourir n’ont fait que nous réconforter dans le cadre de ce programme qu’on va finaliser d’ici décembre (…) avec le renforcement de la production qui consiste à mettre en œuvre et à équiper certains forages, structurer d’avantage le réseau pour accueillir ce volume additionnel qui arrivera sur Dakar’’, a-t-elle soutenu.
Selon la cheffe de service exploitation réseau, au niveau de la direction régionale de Rufisque, les localités ciblées dans le cadre de ce vaste programme sont ’’les quartiers zones déficitaires, alimentées difficilement et qui n’avaient de l’eau que dans la nuit’’.
A l’en croire, grâce à la mise en œuvre de ’’cette nouvelle politique de suppression des manques d’eau’’, à travers notamment des ’’travaux de renforcement de reconfiguration et parfois même de sectorisation’’, tous ces quartiers ciblés dans cette première phase d’exécution sont actuellement ‘’très bien alimentés en eau’’.
’’Nous étions confrontés à des difficultés à l’approvisionnement en eau. Et en matière carcérale, on a des impératifs, compte tenu de la promiscuité, pour assurer l’hygiène à tout instant. Et qui dit hygiène, dit besoin en eau. Avec cette augmentation de la pression, vraiment, on nous enlève une épine du pied et nous espérons que la situation sera pérennisée’’, a pour sa part témoigné le contrôleur El Hadji Aly Sy, directeur de la Maison d’arrêt de Sébikotane.
Selon Déguène Fall, une habitante du quartier Lébou Gui de Bambilor, à Rufisque, cette hausse de la pression est ’’un grand soulagement surtout pour les femmes qui ne sont plus obligées de se réveiller tard dans la nuit pour attendre le liquide précieux’’.

Des pelleteuses s’attaquent au marché Sandaga (Dakar)

De lourds engins de chantier ont entamé dimanche la destruction du célèbre marché Sandaga, poumon de l’économie informelle en plein cœur de la capitale sénégalaise, afin qu’il puisse être reconstruit et modernisé.

La grande halle, bâtiment d’architecture soudano-sahélienne construit en 1933 où des centaines d’étals proposaient des produits en tous genres, de l’alimentation à l’artisanat, avait déjà dû être fermée en 2013 pour raisons de sécurité, ses structures ayant notamment été fragilisées par plusieurs incendies.

En présence des autorités de l’Etat sénégalais et de la ville, trois pelleteuses ont commencé à détruire en début de soirée les dizaines de boutiques de fortune qui avaient depuis lors proliféré au pied de l’édifice, sous le regard de quelques dizaines de badauds maintenus à l’écart par un important dispositif policier.

Soulevant d’épais nuages de poussière, les engins ont entrepris de verser dans des camions à benne un mélange de gravats, de poutres et tôles ondulées.

Les commerçants, dont les boutiques débordaient sur les rues avoisinantes, avaient auparavant plié bagages, après un ultime délai accordé par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour que puisse se dérouler sans encombre la grande fête de l’Aïd al-Adha, célébrée vendredi.

La plupart, qui occupaient sauvagement la chaussée, « sont en train de s’installer au Champ de course », dans un quartier moins central de la capitale, où quelque 500 échoppes doivent les accueillir le temps des travaux, qui doivent durer deux ans, a expliqué à l’AFP le maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye.

– « Reconstruire à l’identique » –

 

Marché iconique à la limite de l’ancien quartier colonial et de zones plus populaires, Sandaga a été pendant près d’un siècle l’un des principaux centres du commerce à Dakar, fréquenté quotidiennement par les Dakarois, les Sénégalais de l’intérieur, des ressortissants de la sous-région et de nombreux touristes à la recherche d’objets artisanaux.

« Il ne tenait plus debout et nous avons donc décidé de le raser, pour le reconstruire à l’identique en le modernisant et en ajoutant un parking sous-terrain », a précisé M. Ndoye.

Le marché « Sandaga ne peut plus continuer dans son état actuel fait d’insécurité, d’occupation irrégulière de la voie publique et d’insalubrité. S’il y a des problèmes, les sapeurs pompiers ne peuvent même pas accéder à l’intérieur. Le jour où il y aura une catastrophe, les gens vont demander où étaient les autorités », a aussi récemment justifié le ministre de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana, également présent dimanche soir aux abords du marché.

Boubacar Dieng, un boulanger de 47 ans, observait d’un bon oeil le ballet des engins de chantier depuis le pas de sa porte, juste en face du marché.

« C’est bon, il n’y a pas de problème, parce que c’était devenu très sale, pas joli. Et puis il y avait le risque d’agressions par les bandits qui occupaient le bâtiment abandonné », a-t-il témoigné.

Environ 151 000 moutons en vente dans la région de Dakar pour la Tabaski

Quelque 151.000 moutons ont été recensés dans la région de Dakar à une semaine de la fête de Tabaski prévue le 31 juillet, contre 95.000 à la même période de l’année dernière, a indiqué le ministre de l’Elevage, Samba Ndiobène Kâ, jeudi, à Pikine (banlieue de Dakar).

‘’Selon les informations que nous avons reçues de nos services techniques et à la suite de notre visite de terrain à moins de huit jours de la fête de Tabaski, nous en sommes à environ 151.000 moutons’’, a-t-il dit.

Selon M. Kâ, l’an dernier, à huit jours de la fête musulmane, quelque 95.000 moutons étaient en vente dans la région de Dakar.
Il découle de cette comparaison statistique qu’il y a environ 56.000 têtes de plus, cette année, a-t-il laissé entendre lors d’une tournée dans les points de vente de moutons des départements de Rufisque, Guédiawaye et Pikine.
Accompagné de techniciens et experts du ministère de l’Elevage, des autorités administratives, d’élus et de représentants d’associations d’éleveurs de la région de Dakar, Samba Ndiobène Kâ est allé à Rufisque, Malika, Keur Massar et Diamaguène. Il a visité la Société de gestion des abattoirs du Sénégal, à Pikine.
La tournée lui a permis de constater les dispositions prises par les éleveurs, vendeurs de moutons pour la Tabaski. ‘’On ne peut que s’en réjouir’’, a-t-il dit, ajoutant avoir constaté ‘’une bonne organisation’’ du marché au petit bétail.
M. Kâ a par ailleurs invité les éleveurs à redoubler leurs efforts dans la prévention du Covid-19. ‘’Il ne faudrait pas qu’un père de famille vienne en ville vendre ses moutons et reparte chez lui avec le virus’’, a-t-il averti.
‘’Nous invitons les consommateurs à venir acheter très tôt leurs moutons pour éviter de se ruer vers les marchés au dernier moment et de faire des rassemblements favorables à la propagation du coronavirus’’, a poursuivi M. Kâ.
Il a invité les éleveurs au respect des mesures barrières édictées par le ministère de la Santé, contre le Covid-19.
Le ministre de l’Elevage, rentré d’une tournée dans plusieurs régions, visitera les marchés au bétail du département de Dakar, samedi.

Un homme tué par décharge électrique à Gueule Tapée (Dakar)

Un homme a perdu la vie après avoir reçu une décharge électrique. à la Gueule-Tapée, un quartier de Dakar.
Il est mort dans la nuit de lundi à mardi, rapporte la Radio futurs médias (RFM).
L’accident, qui serait lié à la pluie, a également fait deux blessés pris en charge à l’hôpital, selon la RFM.
La même source affirme que les victimes ont reçu une décharge électrique venue d’un poteau situé près de leur enclos de moutons qu’ils essayaient de redresser après la forte pluie enregistrée à Dakar.
Une enquête a été ouverte, selon la RFM qui signale la présence sur le lieu du drame du sous-préfet de Dakar, Djiby Diallo.
L’approche de la Tabaski, la grande fête musulmane prévue fin juillet, est l’occasion pour de nombreux citadins, éleveurs du dimanche, de vendre des moutons dans des espaces de fortune, à côté de sites plus confortables, occupés par des professionnels de l’élevage venus de plusieurs régions du pays.

Coronavirus: Lancement d’une campagne de sensibilisation de la mairie de Dakar

La mairie de Dakar annonce dans un communiqué le lancement d’un programme de sensibilisation sur la maladie à coronavirus, mardi à 9 h 30, à Yoff.
La campagne va se dérouler dans les quatre arrondissements situés dans la commune de Dakar.
Une session de formation de deux jours sera dispensée à 150 acteurs-volontaires mobilisés pour la campagne de sensibilisation, le but visé étant de faire en sorte que Dakar se retrouve ‘’avec zéro cas de nouvelle contamination’’, selon le communiqué.
Le mois dernier déjà, le Ministre de la santé avait souligné l’importance sur le fait que « la bataille contre le coronavirus doit être soutenue à Dakar« .

Pénurie d’eau à Dakar, le Ministre de l’eau rassure les populations

Alors que les habitants de Dakar se plaignent sans cesse de la pénurie d’eau dans plusieurs quartiers de la ville, le Ministre de l’eau a rassuré que tout rentrera dans l’ordre.

En effet, le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement Serigne Mbaye Thiam, a annoncé sur le plateau de la RTS que ce problème sera derrière Dakar sous peu. “D’ici quelques jours, les populations seront soulagées par les actions d’une phase d’urgence déclenchées autour de Dakar depuis quelques jours “ a t-il déclaré.

M. Mbaye a de plus expliqué qu’avec la mise en service prochaine de KM3, la pénurie d’eau sera comblée, d’ici la fin de l’année.

Lors du conseil des ministres du 17 juin, le président Macky Sall avait évoqué la pénurie dont souffre Dakar. Il rappelait ainsi «l’impératif de mobiliser l’expertise technique et les ressources financières pour assurer le fonctionnement optimal des infrastructures hydrauliques».

Il faut souligner que cette situation intervient alors que les grosses chaleurs ont débuté. Mais aussi en cette période de Covid-19, où l’eau est plus qu’essentielle.

Heureusement, après avoir expliqué les raisons de cette pénurie d’eau à Dakar, M. Mbaye Thiam a annoncé aux populations que leurs robinets feront de nouveau couler de l’eau.

 

L’Imam Ratib de la Grande mosquée de Dakar y maintient la suspension des prières

La mesure de suspension temporaire des prières à la Grande Mosquée de Dakar reste maintenue, a appris l’APS, jeudi.
 » (…) en raison de l’évolution de la pandémie et du nombre de cas qui augmente de jour en jour, le Grand Imam de Dakar, El Hadji Alioune Moussa Samb rappelle à tous les musulmans que la mesure de suspension temporaire des prières à la Grande Mosquée de Dakar reste maintenue », indique-t-on dans un communiqué.
Le Grand imam de Dakar a informé « tous les musulmans, qu’il a pris bonne note des mesures d’allégement prises par le chef de l’Etat dans le cadre de la riposte contre le Covid-19 ».
Toutefois, il estime que ’’les raisons évoquées pour la fermeture des mosquées restent aujourd’hui plus valables que jamais ».
« Il est de notre responsabilité de veiller à la sécurité sanitaire des fidèles. Il advient que nous n’avons pas les moyens de faire respecter les gestes barrières pour éviter une éventuelle contamination dans la Grande Mosquée de Dakar’’, a déclaré l’imam.
Il a rappelé que les fidèles ’’doivent prier dans le calme, la sérénité, la tranquillité du cœur et de l’esprit ; donc sans stress’’.
Selon le communiqué, le Grand Imam, en accord avec le Grand Serigne de Dakar El Hadji Abdoulaye Makhtar Diop, chef Supérieur de la Collectivité Lébous, et les dignitaires ’’invitent les chefs des douze Pinthies et les Imams de la Collectivités Lébous à la prudence et de rester très vigilants en veillant à la fermeture des lieux de culte’’.

Coronavirus: Le « fugitif » qui a quitté Wuhan en direction du Sénégal est un chinois

Le ministère de la santé avait annoncé être sur les traces d’une personne qui avait quitté Wuhan, l’épicentre du Coronavirus, pour rejoindre le Sénégal. L’homme qui avait donc tenté de se rendre au Sénégal par Turkish Airlines, a été identifié.

« On a eu une alerte qui nous a semblé bizarre de quelqu’un qui a quitté Wuhan, qui est allé jusqu’à Hong Kong et la destination finale est le Sénégal. C’est un fugitif, c’est un cas extrêmement dangereux. D’après ce que la diplomatie chinoise nous a dit, ce n’est pas normal qu’une personne quitte Wuhan. S’il est avéré, qu’il ne descende pas sur le sol sénégalais », avait alors déclaré Docteur Marie Khemesse Ngom, directrice générale de la Santé.

Le fugitif, comme il avait été surnommé par la presse, est un chinois. Il se nomme Wang Shu, rapporte Source A. La compagnie aérienne ayant reçu l’alerte générale émise par les autorités sénégalaises, a donc refusé de le faire embarquer. La raison de ce déplacement de Wuhan au Sénégal ? Le journal rapporte qu’il voulait « rendre visite à ses amis établis à Dakar ».

Sadio Mané annule son déplacement à Dakar (proche)

Sadio Mané, élu meilleur footballeur africain 2019, ne sera pas mercredi à Dakar où un accueil triomphal lui était réservé, l’attaquant ayant renoncé à son déplacement pour des « raisons administratives », a expliqué un proche du joueur dans un entretien téléphonique avec l’APS.
« Nous étions tous à l’aéroport depuis 8h du matin avec la volonté de nous rendre à Dakar mais jusqu’à 14h locales (12h GMT), l’avion devant nous acheminer sur Dakar n’a pas eu le permis d’atterrissage sur Tunis », a expliqué la même source.
« Finalement, de guerre lasse, Liverpool a décidé de ramener son joueur, c’est ça la vraie information », a souligné le proche du joueur qui avait assisté au sacre de l’attaquant sénégalais, mardi à Hurghada (500 Km du Caire).
Sadio Mané avait bien eu l’autorisation de son club pour venir communier avec son peuple, a-t-il insisté, précisant que l’attaquant de Liverpool devrait rentrer jeudi matin en Angleterre.
Sadio Mané, après son sacre, avait tenu à remercier le sélectionneur national, Aliou Cissé, ses coéquipiers et son club Liverpool, mais a insisté sur le soutien du peuple sénégalais.
Arrivé deuxième derrière Mohamed Salah lors des CAF Awards 2018 au Centre international de conférences Abdou Diouf de Dakar (CICAD), il avait promis devant les caméras de la RTS1 (publique) de se battre pour prendre ce trophée.
Sadio Mané vainqueur de la Ligue des champions et vice-champion d’Afrique 2019, a été co-meilleur buteur de la Premier league avec 22 réalisations.

Hausse de l’électricité : « Nio Lank » annonce une marche à Guédiawaye

Le collectif ‘’Nio Lank’’ opposé à la hausse des prix de l’électricité tient une marche pacifique vendredi après-midi à Guédiawaye, en banlieue dakaroise.
Le collectif dont la tentative de rassemblement, vendredi dernier à la Place de l’Indépendance, a été réprimée par la Police, exige également la libération d’une de ses figures, Guy Marius Sagna, le leader de Frapp France Dégage.
En conférence de presse, jeudi, les responsables du collectif qui disent avoir adressé une autorisation à la Préfecture ont également annoncé la tenue d’une grande manifestation le 10 janvier.
Les forces de l’ordre déployées vendredi dernier en nombre sur les points névralgiques de Dakar et les axes menant à la Place de l’indépendance ont réprimé la manifestation à l’appel du collectif ‘’Nio Lank’’ (On refuse) regroupant des mouvements et organisations contestant l’augmentation des prix de l’électricité. Une mesure entrée en vigueur au 1er décembre.
Une trentaine de protestataires avaient ainsi été arrêtés par la Police avant d’être relâchés dans la soirée.
En dépit d’une interdiction préfectorale de leur marche pour ’’imprécision de l’itinéraire, risque réel de trouble à l’ordre public’’, des manifestants avaient réussi, le 29 novembre, à s’accrocher aux grilles du palais de la République pour protester contre la hausse du prix de l’électricité.
Guy Marius Sagna, Dr Babacar Diop et 7 autres individus avaient été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Dr Babacar Diop, enseignant-chercheur au département de Philo de l’UCAD et leader des Forces démocratiques du Sénégal (FDS) et 4 manifestants ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Le collectif ’’Nio Lank Nio bagne’’ a organisé une marche contre la hausse des prix de l’électricité le vendredi 13 décembre de la Place de la Nation au rond-point de la RTS.
Une hausse de 6% sur la Moyenne et la haute tension et une hausse de 10 % sur la Basse tension en épargnant les consommateurs des clients domestiques sur la 1ere tranche sont entrées en vigueur depuis le 1er décembre.

Trois morts dans un accident de la circulation à Dakar

Trois personnes ont perdu la vie et sept autres blessées dans un accident de la circulation survenu jeudi matin sur la route de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, à Dakar, ont rapporté plusieurs sources médiatiques.

D’après les témoignages recueillis par exemple par Emedia.sn, l’accident survenu à hauteur de la passerelle érigée en face du stade Léopold Sédar Senghor et du quartier Sud-Foire, ‘’serait parti d’une course poursuite inexplicable entre deux camions frigorifiques transportant des poissons’’.

Un minibus et un véhicule particulier sont également impliqués dans cet accident.

Les opérations de désencombrement de Dakar reprennent ce 03 décembre

Les opérations de désencombrement de la ville de Dakar reprennent ce soir du 03 décembre, rapporte la RFM.

Toujours selon le média, l’axe Avenue Malick Sy et le rond-point Cyrnos seront ciblés à partir de 21 h, avant le déroulement d’un programme qui conduira vers le Port de Dakar et d’autres axes de la capitale.

Le ministre de l’Urbanisme et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, a informé que le préfet de Dakar a déjà remis des sommations à tous les concernés par ces opérations. Depuis le lancement officiel de la campagne nationale de promotion de la propreté, des initiatives ont été prises pour nettoyer et désencombrer les villes du Sénégal. Les opérations de cette campagne reprennent donc dès aujourd’hui.

Le gouvernement va poursuivre l’installation de la vidéo surveillance à Dakar

Le projet de vidéo surveillance dans la région de Dakar se poursuit. Le gouvernement sénégalais compte en poursuivre la mise en place dans la ville où ont déjà été installées 100 caméras, a appris l’APS, dimanche, lors de l’examen du projet de budget du ministère de l’Intérieur, à l’Assemblée nationale.
Selon un document transmis à la presse, c’est en commission technique qu’il a donné les assurances sur la poursuite du projet dans la région de Dakar.
Le ministre de l’Intérieur a indiqué que la mise en œuvre de ce programme a permis d’installer 100 caméras sur les 450 prévues à Dakar et sa banlieue.
Il estime que la construction d’un centre de contrôle de vidéo surveillance permettra de ‘’ prévenir, de circonscrire, et de neutraliser efficacement la plupart des menaces sécuritaires’’.

RFI installe des rédactions en mandenkan et fulfude à Dakar

Source : RFI_ La présidente directrice générale de France Médias Monde Marie-Christine Saragosse a inauguré ce mardi 22 octobre les nouveaux locaux de RFI en mandenkan et fulfude à Dakar.

Après plusieurs mois de chantier, les bureaux et studios flambants neufs des rédactions de Radio France Internationale en mandenkan et fulfude ont été officiellement inaugurés ce mardi. Pour Marie-Christine Saragosse, présidence directrice générale de France Médias Monde, il s’agit d’un engagement stratégique.

« C’est l’incarnation physique d’une stratégie de proximité. Les langues ne sont jamais neutres, ce sont des cultures, et parler ces deux langues qui dans la bande sahélienne ne communiquent pas toujours entre elles, je pense que c’est important, considère Marie-Christine Saragosse. Parce qu’on a un rôle professionnel important de journalisme indépendant qui vérifie les faits, qui équilibre les points de vue, qui cultive le débat. »

RFI en mandenkan et en fulfulde, c’est une information internationale et africaine, diffusée en FM et via le réseau des radios partenaires. Le ministre sénégalais de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop salue un projet fédérateur : « Nous avons vu l’importance de la langue dans le rapprochement des peuples, et aujourd’hui il est important que RFI qui est un partenaire privilégié vienne s’installer et émette en langues mandingue et fulfude. Quand on voit la transversalité de ces différentes langues, prenons les choses de manière fédératrice pour qu’on puisse faire ensemble. »

Avec l’ouverture de ces rédactions à Dakar, RFI se rapproche donc de ses auditeurs et leur propose – comme en français–  une information régionale et internationale de qualité. « On a une large ouverture sur l’actualité internationale. Pour la plupart des auditeurs, c’est ce qui les intéresse plus, parce qu’ils ont l’actualité locale, mais aussi l’actualité africaine notamment, les questions de sécurité, les questions politiques », explique le journaliste Baba Maïga, originaire du Mali et qui fait partie de la rédaction depuis ses débuts.

L’équipe de RFI en mandenkan travaillait jusqu’ici depuis Paris, avec un réseau de correspondants. L’installation à Dakar va lui donner une nouvelle dimension, selon le coordinateur des rédactions en mandenkan et fulfulde, Frédéric Garat : « C’est très important qu’on soit géographiquement le plus proche possible de nos auditeurs. Pour le mandenkan, c’est au moins 40 millions d’auditeurs, pour le fulfulde, le pular, le peul, c’est 40 à 45 millions d’auditeurs qui parlent potentiellement cette langue et c’est pour ça qu’on va vers eux. »

En fulfulde, RFI propose deux magazines chaque week-end, intitulés « Alors on dit quoi ? » La cible, ce sont les jeunes, explique la journaliste Aïssatou Ly : « Nous, on avait des émissions d’abord diffusées en français ou dans d’autres langues. Le fait de le faire dans une langue, le fulfulde, c’est surtout donner la bonne information, parce qu’il y a tellement de fake news. » Au programme des dernières émissions : la scolarisation des filles, le cancer du sein, ou encore « les jeunes et le mariage ».

La PDG de France Médias Monde Marie-Christine Saragosse laisse envisager que ce magazine soit également décliné à l’avenir en wolof, l’une des langues nationales du Sénégal.

Le ministère du tourisme veut « raccourcir » les distances entre Dakar et les sites touristiques

Journaldusenegal.com avec APS_Toubacouta, 15 oct- Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a déclaré mardi que son département travaille à « raccourcir » les distances entre Dakar et les sites touristiques de l’intérieur du pays, à travers un réseau aérien moderne.
« Aujourd’hui, dans le secteur touristique, il faut raccourcir les distances par les moyens les plus modernes de transport aérien et c’est à cela que nous nous appliquons au sein du département », a-t-il lancé.
Il s’exprimait lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) spécial de relance de l’offre touristique et culturelle du pôle Sine-Saloum (Kaolack, Fatick, Kaffrine), co-présidée à Toubacouta avec son collègue de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, en présence des autorités administratives et territoriales des trois régions concernées.
Alioune Sarr affirme qu’il est aujourd’hui impossible à un touriste de « venir faire 6 heures ou 7 heures de temps pour visiter la réserve de Fathala, située dans la commune de Toubacouta (Fatick) et repartir sur Dakar ».

Il a souligné que c’est la raison pour laquelle « l’Etat a pris la décision de construire un héliport » à Toubacouta, « pour permettre de raccourcir les délais de transport, de raccourcir les distances entre Dakar et Toubacouta ».

Une telle démarche « participe aussi à un renforcement de la destination touristique », a-t-il expliqué, en présence des acteurs locaux du secteur du tourisme.

« L’ouverture prochaine de la ligne Dakar-Washington [par Air Sénégal S.A], en juin 2020, permettra aussi à cette importante communauté noire d’origine africaine vivant aux Etats-Unis de venir vers le Sénégal », a-t-il ajouté.

Cela explique d’autant d’après lui l’importance des mesures pratiques et des recommandations à prendre et à mettre en œuvre à l’issue de ce CRD spécial.

« Le pôle touristique du Sine-Saloum fait partie des espaces à fort potentiel de ressources touristiques. Il joue un rôle capital dans la stratégie de développement et de repositionnement de la destination Sénégal », a souligné le ministre.
Il relève cependant que « la fréquentation touristique reste relativement faible avec des durées de séjour très limitées, qui n’impactent pas fondamentalement sur le profit à tirer de son potentiel ».
Les ministres Alioune Sarr et Abdoulaye Diop, en compagnie des autorités administratives et territoriales du pôle touristique Sine Saloum, ont visité au terme du CRD spécial le site ayant fait l’objet d’une délibération du conseil municipal de Toubacouta pour abriter le futur héliport.

Dakar: interdiction de circuler avec les anciens permis dès le 03 septembre

Le directeur des transports routiers a annoncé que les anciens permis de conduire ne seront plus valables à Dakar à compter du 03 septembre prochain.

Gare aux conducteurs qui n’ont pas encore procédé au renouvellement de leur titre de transport. Cheikh Oumar Gueye, directeur des transports routiers a indiqué qu’ils seront exposés aux sanctions des forces de l’ordre dès le 03 septembre prochain.

Selon le directeur des transports routiers, sur un million de permis ciblés, 300 milles ont été renouvelés.

«Actuellement, nous sommes à 300 milles de permis déjà remplacés sur un objectif global d’un million de permis. C’est vrai que sur ces un million, il y en a qui ne se trouve pas au Sénégal. En tous cas, parmi les permis actifs, la plupart sont déjà remplacés avec les 300 milles à Dakar».

Les renouvellements de permis vont se poursuivre dans les autres régions à partir du 03 septembre, mais cela ne sera plus le cas à Dakar.

«Vous pouvez remplacer vos permis dans toutes les régions, mais à Dakar, conformément à l’arrêté, le 03 septembre 2019, il ne sera plus possible de circuler avec les anciens permis sous format papier, sous peine d’être sous le coup de la réglementation.»

Interrogé sur Rfm, a fait savoir Cheikh Oumar Gueye, rappelle que «depuis l’ouverture du service, les deux permis, (format papier et format numérisé) cohabitaient, mais à partir du 03 septembre, ça ne sera plus possible. Si vous avez seulement, un permis en format papier ça ne sera plus valide en circulation, car il sera considéré comme un permis expiré».

Ainsi, les détenteurs d’anciens permis le 03 septembre vont tomber sous le coup de la même sanction que celle réservée aux conducteurs ayant un permis expiré.

Cambriolages à Dakar : un gendarme aux arrêts, un policier recherché

Le pandore interpellé était hier en exploitation au Palais de justice. Son présumé complice est toujours en fuite.

Selon Libération, le gendarme auxiliaire P. S. Sagna, a été arrêté par la Section de Recherches. La journée d’hier 19 août a permis d’entendre le suspect dans la cave du Palais de justice.

L’homme était recherché depuis janvier, pour son implication dans une série de cambriolages à Dakar. Un agent de police cité dans cette macabre affaire est toujours en cavale.

Sénégal: les maires bientôt élus au scrutin direct ?

Le mode de scrutin de l’élection des maires est cours de changement. Dorénavant, ce sont les populations qui vont élire directement leurs maires.

Selon le journal «Les Echos» qui rapporte l’information, le Code électoral sera modifié afin d’introduire le nouveau mode d’élection des maires.

Le nouveau mode au scrutin direct devra également s’appliquer à la ville de Dakar qui va retourner à l’ancien système de liste. Toutefois, l’introduction de ce mode d’élection suscite des inquiétudes quant à son application.

Afrobasket 2019 : la liste des 12 lionnes sélectionnées par Cheikh Sarr

Le sélectionneur de l’équipe nationale féminine, Cheikh Sarr, a dévoilé hier soir la liste des 12 joueuses sélectionnées pour participer à la compétition.

Dakar accueille l’Afrobasket féminin 2019. La compétition se tient du 10 au 18 août 2019. La liste des Lionnes sélectionnées pour le tournoi regorge de noms connus. L’inconditionnel Astou Traoré, meilleure marqueuse de l’histoire de l’Afrobasket, reste en poste.

La liste des 12 joueuses :

Bintou Diémé (1)

 Mame Diodio Diouf  (1)

Yacine Diop (2)

Ndeye Sene (2-1)

Astou Traoré (3-4)

Lala Wone (3)

Lena Niang (3-2)

Mame Marie Sy (4-5)

Coumba Sarr (4-5)

Fatou Diagne (5)

Maimouna Diarra (5)

Aida Fall (5)

Sénégal: les avocats de Khalifa Sall introduisent un autre recours à la Cour suprême

Le conseil de l’ancien maire de Dakar demande l’annulation de l’arrêté de l’Assemblée nationale du 17 janvier 2019, portant radiation de leur client de la liste des députés.

C’est le 04 juin que les avocats de Khalifa Sall ont déposé un nouveau recours à la Cour suprême, rapporte L’Observateur. Dans l’optique d’annuler l’arrêté N°006 du bureau de l’Assemblée nationale, du 17 janvier 2019, portant sa radiation de la liste des députés. Le journal indique que la défense a adressé un document à l’Agent judiciaire de l’État (Aje) en ce sens.

 

Une demande justifiée par «l’excès de pouvoir» qui transparait de sa radiation. Les conseils de l’État parlent d’absence de caractère administratif de la décision attaqué au motif que le recours pour excès de pouvoir n’est recevable que contre une décision explicite ou implicite d’une autorité administrative.

 

Pour mémoirel, Khalifa Sall a été déposé suite à la confirmation de sa condamnation à 5 ans de prison ferme par la Cour d’appel de Dakar dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance. Il a été remplacé à l’Assemblée nationale par le responsable des jeunes du Grand Parti, Malick Guèye.