Covid-19 : trois premiers cas du variant Omicron détectés au Sénégal

Le Sénégal détecte ses trois premiers cas du variant Omicron du coronavirus. Il s’agit des voyageurs qui se préparaient à se rendre dans des pays d’Afrique. La révélation est des laboratoires de recherche à Dakar.

Un premier cas a été détecté vendredi chez un homme de 58 ans venu au Sénégal le 22 novembre par un vol en provenance d’un pays de la sous-région, a indiqué un communiqué publié samedi soir par l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef).

L’homme avait été vacciné le 13 avril avec AstraZeneca et le 25 juin avec Pfizer, selon l’institut. « Il a séjourné à Dakar dans un hôtel et a participé à une manifestation qui a regroupé près de 300 personnes de plusieurs nationalités. La manifestation s’est déroulée du 24 au 25 novembre », a ajouté le communiqué.

L’institut de recherche précise que le cas a été isolé en quarantaine et suivi dans un centre spécialisé. « A la date du samedi 4 décembre, il ne présente aucun symptôme », précise la même source.
De son côté, l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué dimanche avoir identifié deux autres cas d’infection au variant Omicron.
« Il s’agit d’un homme de 28 ans ayant séjourné à Scat Urbam, prélevé le 23 novembre 2021 et en partance pour un pays de la sous-région, ainsi que d’une femme de 29 ans qui se trouvait dans un hôtel de la place, testée positive le 01 décembre 2021 dont la destination était l’Afrique Australe », a annoncé un communiqué de l’Institut Pasteur.

L’annonce de cette nouvelle par le Centre pasteur et l’Institut Iressef  au Sénégalais n’arrange pas le ministre de la Santé et de l’Action sociale. Diouf Sarr recadre ces deux structures qui ont annoncé la nouvelle de façon précipitée.  Le quotidien Source A informe à propos que les autorités sanitaires ont exigé des laboratoires le respect de la stratégie de la communication du pays.

Le Sénégal est le quatrième pays de l’Afrique de l’Ouest à détecter ce nouveau variant sur son sol. Avant le pays de la Teranga, le Nigeria, le Ghana et le Botswana ont annoncé leurs premiers cas de ce variant découvert fin novembre en Afrique du Sud.

 

Sénégal : Lamine Diack a rendu l’âme

Lamine Diack, ancien patron de l’athlétisme mondial condamné l’an dernier pour corruption, est mort vendredi 3 décembre à son domicile au Sénégal, a déclaré son fils. Lamine Diack a dirigé la Fédération internationale d’athlétisme entre 1999 et 2015.

Diack était retourné au Sénégal en mai, pour la première fois depuis sa mise en examen en 2015. Il avait été retenu en France pendant des années en raison d’une affaire de corruption présumée autour du dopage en Russie.

Condamné en septembre 2020

Il avait été condamné le 16 septembre 2020 à Paris, notamment pour avoir caché des cas de dopage en Russie ou retardé des sanctions contre des athlètes russes dopés en échange de financements et pour favoriser des négociations de sponsoring et de diffusion avec la Russie. Son fils Papa Massata, ex-conseiller marketing de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (ou IAAF, pour International Association of Athletics Federations, en anglais), a lui aussi été jugé à Paris pour corruption et blanchiment en bande organisée dans cette affaire.

Le clan Diack était accusé d’avoir retardé des sanctions disciplinaires contre des athlètes russes soupçonnés de dopage en échange du renouvellement des contrats de sponsoring et de diffusion télévisuelle en vue des Mondiaux 2013 à Moscou et de fonds du pouvoir russe pour financer l’opposition au sortant Abdoulaye Wade lors de la présidentielle 2012 au Sénégal, remportée par Macky Sall.

JO de Rio, de Tokyo et des Mondiaux d’athlétisme 2017

Sa mise en examen dans une autre affaire, encore non jugée, l’avait empêché de rentrer au Sénégal. Il s’était vu confisquer son passeport dans le cadre du contrôle judiciaire imposé par les juges.

Dans ce second dossier, M. Diack avait été mis en examen le 27 mars 2019, toujours pour corruption, dans le cadre des attributions des JO 2016 à Rio et 2020 à Tokyo, mais aussi dans les processus d’attribution des Mondiaux d’athlétisme de Pékin en 2015, puis des Mondiaux 2017 et 2019, pour lesquels le Qatar était candidat.

La juge chargée des investigations avait, avant son retour au Sénégal en mai, levé son interdiction de quitter le territoire français contre le versement d’une caution de 500 000 euros correspondant à l’amende encourue, et à condition qu’il continue de répondre aux convocations judiciaires.

Un club de football sénégalais réputé, le Jaraaf de Dakar (1re Division), a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution. M. Diack a été à deux reprises président du Jaraaf, dans les années 1970 et 2000.

Sauteur en longueur sous le maillot de l’équipe de France, puis joueur de football – sa passion – et directeur technique national de l’équipe du Sénégal après l’indépendance, en 1960 (entre 1964 et 1968), Lamine Diack a été maire de Dakar de 1978 à 1980 et député à l’Assemblée nationale du Sénégal de 1978 à 1993.

Sénégal : une femme tente d’assassiner ses jumeaux et sa mère

Au Sénégal, la nommée Yaya Daba Coly a poignardé ses deux garçons de 11 ans et leur grand-mère dans la nuit du 29 au 30 novembre 2021.

Les faits se déroulent au quartier Scat Urbam dans la ville de Dakar, capital du Sénégal. Yaya Daba Coly, une femme qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales poignarde grièvement ses jumeaux et sa propre mère. Pour commettre son forfait, elle utilise les ciseaux comme arme, après que les voisins lui ont refusé le couteau.

En effet, c’est sur ordre de son génie, et pour un objectif encore inconnu, que la dame tente de donner la mort à sa famille. Elle surprend les garçons de 11 ans en plein sommeil, puis attaque sa mère endormie comme les enfants. Alerté, le voisinage vole au secours des victimes et les sauvent des coups de poignard de leur bourreau.

Selon teledakar.net, la femme n’est pas à sa première tentative d’assassinat de ses enfants. Elle avance comme raison de ses actes sa soumissions aux ordres de son génie. Ce dernier appelé djinn dans la croyance musulmane, serait hostile à l’homme, explique abidjanshow.com. Après cette dernière tentative, la dame se trouve dans un hôpital psychiatrique.

Sénégal : Macky Sall inaugure l’Institut de Défense le 02 décembre 2021

Le président de la République Macky Sall procède à l’inauguration de l’Institut de Défense du Sénégal (IDS) jeudi 02 décembre 2021 au Camp Leclerc.

Le chef suprême des armées du pays de la Téranga se rendra  au Camp Leclerc jeudi 02 décembre. Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall va inaugurer l’Institut sénégalais de défense, a informé Rewmi. L’IDS est une école supérieure de guerre. Le ministre des Forces  armées Sidiki Kaba a annoncé la création et l’inauguration de cet institut il y a quelques mois. Aujourd’hui, voici venu le temps de sa mise en fonction.

L’IDS a en son sein une école d’état-major, une école supérieure de guerre et un centre de doctrine. Cette école a pour vocation de « devenir un creuset de formation des cadres supérieurs », à la dimension des ambitions et de la réputation des Forces armées sénégalaises. Ainsi en a déclaré le ministre des Force armées lors de la clôture du stage du Cours d’état-major session 2020-2021.

Dans la perspective de l’inauguration de cette structure, les préparatifs vont bon train. Au Camp Leclerc situé à Liberté 6 extension à Dakar, les infrastructures bénéficient de la rénovation. Selon le journal le Témoin, les ouvriers travaillent  jour et nuit pour la mettre la propreté sur le  lieu de l’événement.

Sénégal : un bus de Tata écrase une fille de 21 ans

Un bus de l’agence de voyage Tata provoque la mort d’une fille de 21 ans à Yeumbeul, un village de la tradition lebou situé à une vingtaine de kilomètres du Dakar au Sénégal.

Les jours de la nommée Awa Sow arrivent à terme sur la route de Boune. Selon les informations du journal Les Echos, la jeune fille perd la vie des suites d’un accident de la circulation. C’est dans la localité de Yeumbeul proche de Dakar au Sénégal.

Un bus de transport appartenant à la compagnie Tata la percute alors qu’elle marche sur le bas-côté de la chaussée. Le véhicule de transport en commun roulant « à tombeau ouvert », laisse des blessures graves sur la victime de 21 ans. La même source mentionne une blessure au bassin et une autre à la cuisse. La jeune fille succombe au choc quelque temps après.

Le conducteur du bus nommé C. Ngom est entre les mains des autorités judiciaires. Après son arrestation, il est poursuivi pour « homicide volontaire ». Ce n’est  pas la première fois que Tata est à l’origine d’un accident du genre. Mardi 05 octobre à Thiaroye, un bus de la même compagnie entraîne la mort de Sidy sur la chaussée. Le conducteur fuyant le lynchage public, prend la fuite et se réfugie à un commissariat.  Les informations fournies par la famille de la victime accusent l’excès de vitesse.

 

Dakar : la DSCOS inspecte ces 03 zones le 30 novembre 2021

La Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) cible trois zones dans la suite de ses opérations à Dakar pour la journée du 30 novembre 2021.

Voici les trois zones concernées par la descente du Dscos le 30 novembre 2021 à Dakar. La Corniche ouest ; de la mosquée de la Divinité à l’aéroport Léopold Senghor ; du rond-point route des Almadies à l’ambassade des Etats-Unis. Sur la Route nationale 1, entre rond-point Pompiers et l’aéroport Léopold Senghor.

Cette descente s’inscrit dans le  cadre de l’exécution des travaux d’aménagement du paysage urbain. Ces travaux ont pour but d’améliorer le cadre de vie des populations et la fluidité de la circulation.

Le communiqué de la Dscos appelle par conséquent les régis publicitaires à enlever leurs supports. Dans le cas contraire, les équipes mobiles se chargeront de les conduire à en fourrière, a relayé senenews.

Par ces opérations, la Dsccos compte procéder au désencombrement et à la libération des emprises de l’axe routier allant de la plage de Koussoum à la mosquée de la divinité.

Sénégal : premier vin « made in senegal » mis sur le marché

Les autorités du Sénégal agréent le vin du domaine du Clos des Baobabs fabriqué au pays. C’est une nouvelle boisson qui se commercialise après 13 ans de travail pour réaliser le projet.

Les premières bouteilles du vin du Clos des Baobabs se trouvent dans des caves au Sénégal. Après 13 ans de démarche, les autorités du pays donnent l’agrément alimentaire à ce produit fabriqué sur le plan local. Le projet porté depuis 2013 par les associés français François Normant et Philippe Franchois produit ses premiers fruits. Pour un début, 1000 bouteilles seront disponibles en 12 mois. De quoi rendre visible le produit chez les cavistes ou auprès des restaurants.

La vigne du Clos des  Baobobas se situe à Nguekokh. C’est à environ 70 km au sud de Dakar. Les promoteurs disposent de quelques hectares permettant l’exploitation bien que le rendement soit encore faible. « C’est vrai que  le rendement est faible ici pour deux raisons. C’est que le climat est là…On va dire que c’est un vin du sahel. Et puis nous avons aussi des  mortalités assez élevées dues aux termites », ont expliqué les promoteurs à intellivoire.

Le vin du Clos des Baobabs est une boisson provenant du cépage grenache, d’une couleur légère. Elle se vend aux individus au prix de 24 000 francs Cfa. Pour les producteurs c’est un vin réservé aux personnes aisées.

Sénégal : Maham Diallo, nouveau doyen des juges

Au Sénéga, le magistrat Maham Diallo prend le siège de son prédécesseur Samba Sall décédé il y a quelques mois des suites de maladie.

La nomination du nouveau doyen des juges Maham Diallo survient à l’issu de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Le successeur de Samba Sall était avant sa nomination président de la Cour d’appel de Ziguinchor. Dès sa nomination, il va siéger au Tribunal de Grande Instance  (TGI) de Dakar.

Le TGI de Dakar  se compose de 08 cabinets d’instruction. Le doyen des juges d’instruction coiffe le premier cabinet. Maham Diallo devient ainsi le magistrat le plus gradé et le plus ancien des 08 juges d’instruction du TGI de la capitale du Sénégal. C’est son cabinet qui reçoit les plaintes avec constitution de partie civile.

Covid-19/ Sénégal : 551 personnes vaccinées le 21 novembre 2021

551 personnes vaccinées, 01 nouveau cas positif, 04 cas en réanimation. C’est le contenu des dernières statistiques communiquées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal ce lundi 22 novembre 2021.

Sur 1084 tests Covid-19 réalisés, 01 cas est positif. Il est issu de la transmission communautaire dans la région de Dakar, département éponyme. 04 cas graves sont en réanimation dans les services de prise en charge, tandis que 03 cas ont recouvré la guérison.

Cependant, les chiffres ne présentent aucun décès pour la journée du dimanche 21 novembre.

Quant aux chiffres globaux, le Sénégal enregistre 73 969 cas positifs, 72 078 guéries. Le pays compte 1883 décès et 07 personnes sous traitement. Au total, 1 316 401 personnes ont reçu leurs doses de vaccin.

Dakar : le Sénégal et les USA signent un partenariat d’un milliard de dollars

Le ministre de l’Economie du Sénégal  Amadou Hott a annoncé samedi dernier la signature de quatre protocoles d’entente avec les Etats Unis. C’est pour la réalisation des projets pour un montant de plus d’un milliard de dollars américains.

« Notre coopération s’est ainsi enrichie de quatre protocoles d’entente », a annoncé Amadou Hott samedi dernier. Et à Antony Blinken de dire que ce protocole aidera à « construire un système de gestion du trafic routier plus adéquat ».

A travers ces protocoles, l’engagement des Etats-Unis à soutenir les investissements au Sénégal se matérialise encore. Les USA viennent d’impulser un nouvel élan avec la signature de quatre protocoles d’entente avec le pays de la Téranga. La signature a eu lieu samedi le 20 novembre. C’était lors de la rencontre entre le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott et le ministre d’Etat américain Antony Blinken.

D’un montant de un milliard de dollars américains le  financement va permettre au Sénégal de réaliser des projets routiers et de sécurité  publique. L’entente formalisée concerne le développement de services de réseaux critiques pour la sécurité publique. La construction d’une autoroute stratégique Dakar- Saint Louis en fait partie. Les deux derniers volets ont trait à l’installation de 375 feux à travers la région de Dakar pour améliorer la mobilité, et la construction d’un pont à Ziguinchor, a précisé aa.com.

Selon Le Point, Antony Blinken a présenté ces protocoles comme étant une prime à la démocratie. Un système de gouvernance qui fait du Sénégal un pays stable qui attire les investisseurs américains et chinois. A date, 50 entreprises américaines de divers secteurs exercent au Sénégal. Les nouveaux investissements des Américains vont porter le chiffre à la hausse dans les prochaines années.

Cette étape de la visite du Secrétaire d’Etat américain au Sénégal l’a conduit à rencontrer le chef de l’Etat Macky Sall. La visite au Centre Pasteur a constitué un autre arrêt de cette tournée qui a débuté vendredi le 19 novembre 2021. Le pays de l’oncle Sam promet d’apporter son soutien au Sénégal pour la fabrication locale du vaccin contre le Covid-19.

Dakar : Barthélémy Dias de nouveau arrêté et libéré

L’opposant Barthélémy Dias, candidat à la mairie  de Dakar aux élections municipales du 23 janvier 2022 est de nouveau libre. Les forces de l’ordre qui ont appréhendé la maire de Mermoz Sacré-cœur en matinée viennent de le libérer.

Au Sénégal, Barthélémy Dias est de nouveau libre. L’information parvient au moment où la manifestation se déroule devant la mairie de Mermoz Sacré-cœur. La police s’active à disperser les manifestants à l’aide du gaz lacrymogène. Cette libération pourrait entrainer le calme sur les lieux.

Les policiers ont arrêté le candidat de la coalition Yewwi Askan wi ce mercredi 17 novembre 2021 à Liberté 1. Le maire se dirigeait vers Paterson pour distribuer les flyers. C’est au centre-ville de la capitale Dakar. Me Cheikh Khouraissy Ba l’un des avocats de l’homme politique sénégalais est la source de l’information relayée par l’AFP. Selon la presse locale, le candidat allait lancer une campagne Dox Mbokk, à travers les rues de la capitale.

Sénégal : le gouvernement sauve la production et la livraison de la farine

Grâce à l’intervention du gouvernement, l’Association des meuniers industriels du Sénégal (AMIS) reprend ce jeudi 11 novembre 2021 la fabrication et la distribution de la Farine. Un communiqué du président Claude Demba Diop fait suite à une concertation avec le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo

« Les Meuniers Industriels ont décidé de reprendre provisoirement la production nationale et les livraisons aux clients à compter du Jeudi 11 novembre 2021 ». C’est une déclaration issue du communiqué signé du président de l’AMIS Claude Demba Diop. Après concertation avec le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo, l’AMIS lève la suspension de ses activités.

Les sept industries membres de l’association ont pris la résolution de reprendre la production et la distribution de la farine. Cette reprise découle des « des engagements et assurances du ministre des Finances et du Budget portant sur les préoccupations soulevées ainsi que sur la fixation du prix de la farine ». Ainsi en a expliqué le président de l’association.

Selon setal.net, la réunion de concertation a permis de traiter plusieurs points. Il s’agit des difficultés auxquelles font face les meuniers face à la flambée des cours de la farine dans le monde et les pertes entraînées. Il était aussi question de répercuter la décision prise entre le ministre du commerce et les PME. Cette clause a fixé le prix minimum de la farine à 19.193 francs Cfa au lieu de 16. 600 francs Cfa.

Face à la presse mardi 02 novembre à Dakar, l’AMIS a exposé ces difficultés, tel que pressafrik l’a relayé . Elle avait appelé à une suspension des activités dans une « démarche de survie sans précédent sans précédent ». Lors de cette rencontre avec la presse, le président Demba annonçait une un arrêt de la production et de la distribution. Le mot d’ordre prévoyait une suspension allant du 02 at 04 novembre 2021.

Sénégal : Barthélémy Dias comme Ousmane Sonko

Au Sénégal, la convocation du candidat à la mairie de Dakar Barthélémy Dias par  la justice a accentué la violence. La crainte d’un retour des émeutes monte dans la capitale comme au lendemain de la convocation de Ousmane Sonko en mars 2021.

Au Sénégal, l’ombre des tensions plane sur la capitale Dakar à l’approche des élections du 23 janvier 2022. La cause immédiate revient à la convocation de Barthélémy Dias devant la cour d’appel de Dakar. Le candidat à la mairie de Dakar aux élections du  23 janvier était attendu en vain au palais de justice mercredi 10 novembre 2021. C’est dans le cadre du meurtre d’un jeune en 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré Cœur. En raison de sa non présence, le juge a reporté le procès au 1er décembre 2021.

Cette absence pourrait s’expliquer par les mouvements de violence. Sur l’itinéraire conduisant l’opposant à la juridiction, les altercations ont mis aux prises les militants de la coalition Yewwi Askan wi et les éléments des forces de l’ordre. Une violence qui aurait barré la voie au convoi de Dias. A ses côtés, Ousmane Sonko leader du parti Pastef, et Malick Gakou leader du Grand Parti.

Sonko, Gakou et Dias arrêtés puis relâchés

Suite à ces événements, les forces de l’ordre ont arrêté les trois têtes de la coalition suscitée. Ils ont été conduits au camp de police Abdou-Diassé. Vers 18h, ils vont recouvrer la liberté sans aucune charge  à leur encontre. Mais avant leur libération,  les jeunes ont entamé une manifestation dans les rues avec la mise à feu des pneus. C’était en réponse à l’appel de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, à la résistance pour  la libération des trois opposants.

Dias sur les traces de Sonko

En mars dernier, une convocation de Ousmane Sonko avait tourné aux émeutes. Un juge d’instruction a convoqué le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). L’opposant devait faire  l’objet d’audition dans le cadre d’une affaire de « viol répété » et  « menaces de mort ». Adji Sarr, une jeune masseuse avait saisi la justice contre Sonko, arrivé 3è à l’élection présidentielle de 2019. Les militants et sympathisants du Pastef ont entamé des protestations contre le régime, l’accusant de complot.

Depuis le week-end dernier, il y a eu une série d’appels à la résistance suite à la convocation de Barthélémy Dias. Condamné à 2 ans de prison avec sursis en instance, l’opposant avait porté  l’affaire en appel. Les leaders de la coalition dénoncent un complot entre le régime et  la justice. L’opposition accuse le système d’instrumentaliser la justice pour écarter Dias des locales 2022. Une version que la coalition autour de Macky Sall rejette.

Cour d’appel de Dakar : Barthélémy Dias non présent, audience reportée au 1er décembre

Barthélémy Dias était attendu à la cour d’appel de Dakar ce mercredi 10 novembre en matinée sur convocation de la juridiction. Le candidat de la coalition Yewwi Askan wi à la mairie de Dakar était non présent au moment  où le juge a reporté l’audience au 1er décembre 2021.

La journée s’annonçait avec des tensions ce mercredi 10 novembre à Dakar. Barthélémy Dias, tête de liste u  mouvement Yewwi Askan wi devait répondre à la convocation de la cour d’appel de Dakar. L’affaire a trait au meurtre de Ndiaga Diouf en 2012. Devant le palais de justice sécurisé pour la circonstance, c’est l’avocat de l’homme politique qui porte la nouvelle du report de l’audience. Le rendez-vous attendu ce mercredi aura lieu plutôt  le 1er décembre 2021.

L’opposition accuse les forces de l’ordre

Comme raison de la non présence de Barthélémy, les militants pointent un doigt accusateur sur les forces de l’ordre. L’avocat de la défense Maître Khoureichy Ba a invoqué  des « embouteillages », selon rfi.fr. Le média informe que l’on a remarqué des incidents sur  l’itinéraire de Barthélémy Dias.

Le candidat aux locales du 23 janvier a quitté sa résidence en compagnie de Ousmane Sonko, chef du parti Pastef et des dizaines de partisans, peut-on lire sur le site. Au quartier point E, il y a eu des tirs de gaz lacrymogène. Proche de l’Université Cheikh Anta Diop, des forces de l’ordre ont brillé par un important déploiement.

Arrestation de Sonko, Dias et Gackou

Le journal en ligne senenews a annoncé dans la foulée, l’arrestation des leaders politiques qui étaient dans le convoi. les forces de l’ordre ont arrêté Ousmane Sonko, Barthélémy Dias et Malick Gackou.

Comme annoncé en matinée, l’opposition avait appelé à la résistance depuis samedi dernier. Suite à la convocation de l’un des leurs par la cour, les membres de la coalition dénoncent l’instrumentalisation de la justice. L’agitation observée a entraîné un déploiement sécuritaire spécial.

Dakar : la cour convoque Barthélémy Dias, la classe politique s’agite

Au Sénégal, Barthélémy Dias, candidat de l’opposition à la mairie de Dakar est devant la cour ce mercredi 10 novembre 2021. L’agitation de la classe politique sénégalaise qui a suivi cette convocation fait peser le risque de tensions sur la capitale du Sénégal.

La Cour d’Appel de Dakar  a de nouveau convoqué Barthélémy Dias. La tête de liste de la coalition Yehwwi Askan Wi de Ousmane Sonko à la mairie de Dakar, se présente aux juges ce mercredi 10 novembre 2021. L’homme politique va répondre à la convocation dans le cadre de son procès en appel. C’est au sujet de l’affaire de la tuerie de Ndiaga Diouf en 2012 lors d’affrontements devant la mairie de Memoz-Sacré Cœur.

En effet, depuis la convocation de Dias, la classe politique s’agite. L’opposition accuse le régime de Macky Sall de vouloir instrumentaliser la justice pour bloquer la candidature de la coalition Yehwwi Askan wi à la mairie de Dakar. La coalition au pouvoir met en avant l’indépendance de la justice et souligne que le calendrier électoral est indépendant du calendrier judiciaire, rapporte pressafrik.

De ce fait, le week-end dernier, le chef de la coalition Yehwwi Askan Wi Ousmane Sonko a appelé l’opposition à la résistance lors d’un point de presse. Dans le camp du régime, les répliques se sont multipliées. L’on note celle du coordonnateur de la Convergence des jeunes républicains (Cojer), Moussa Sow, celle du ministre Yankhoba Diattara. Ce dernier a menacé les opposants qui s’aventureraient à manifester ce mercredi.

Le membre du secrétariat exécutif de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et ministre de l’Economie numérique en a donné la raison. « Lier la convocation de Barthélémy Dias et sa candidature à la ville de Dakar c’est faire un mauvais procès à la coalition BBY et essayer de tromper l’opinion publique », at-il avancé à la presse.

Ainsi donc, ce matin, plusieurs militants et sympathisants de Yewwi askan wi ont entrepris d’accompagner l’homme politique au palais de justice. L’on remarque le déploiement conséquent des forces de l’ordre et de sécurité dans la ville, en particulier sur l’itinéraire de Dias. Dans cette agitation des coalitions, les journalistes seraient interdits d’accès à la Cour d’appel.

Sénégal : échanges entre les ministres Ndeye Sali Diop et Elisabeth Moreno

La ministre sénégalaise de la Femme, de la Famille du Genre et de la protection des enfants Ndeye Sali Diop Dieng a reçu son homologue de l’Egalité entre les femmes et les hommes Elisabeth Moreno de France. C’était lundi  08 novembre 2021 à Dakar au Sénégal.

Trois points découlent des échanges entre les deux femmes politiques au Sénégal. D’abord, les deux ministres au placé au centre de leur rendez-vous des questions liées à la femme. Il s’agit de l’autonomisation économique de la gente féminine et des violences faites aux femmes. A l’issue de la rencontre la ministre sénégalaise Ndeye Sali Diop Dieng a fait remarquer que les deux Etats partagent la même vision pour ce qui est des questions touchant à la femme.

A l’occasion de cette rencontre, l’on retient ensuite l’annonce d’une rencontre imminente. La ministre française de l’Egalité entre les femmes et les hommes va recevoir les ministres en charge de questions de femmes à Paris. Ce sera dans le cadre d’une table ronde qui se tiendra à l’initiative de Elisabeth Moreno dans les prochains jours.

Enfin, la stratégie sénégalaise pour l’autonomisation économique des femmes et des filles a fait l’objet d’une présentation.  Le gouvernement  du Sénégal à travers la ministre Ndeye Sali a saisi l’occasion pour présenter à la ministre française cette politique adoptée en mars 2021.

Sénégal : Dr Falla Paye assassine ses 03 enfants et se donne la mort

Au Snégal, le médecin-dentiste Falla Paye a utilisé une substance mortelle entre le 06 et le 07 novembre 2021 pour mettre fin aux jours de ses trois enfants avant de se suicider. Le drame survient quelque temps après que la justice a confié la garde provisoire des enfants à sa femme avec qui il était en instance de divorce.

La nouvelle a fait le tour de la presse au Sénégal ce lundi 08 novembre 2021. Dr Falla Paye a assassiné ses trois enfants, deux filles et un garçon, âgés d’environ 8, 11 et 13 ans. Par la suite il s’est lui-même donné la mort. Il a utilisé une piqûre mortelle pour mettre fin aux jours des gamins. C’était au cabinet de son frère cardiologue le Dr Mbaye Paye sis à Sacré-Cœur 2, selon sendirect.

Pour se suicider après la mort de ses enfants, le médecin a ouvert une veine de son bras, se vidant de son sang. Son corps a été retrouvé au bureau de consultation de son cabinet médical. Les enfants ont été retrouvés morts côte à côte dans une salle de la clinique à Sacré Cœur, à l’entrée de la Cité Cœur Gorgui.

Les raisons de l’assassinat

Les raisons de cet acte se trouvent dans la lettre d’adieu que l’homme a écrit avant sa mort. Tout est parti de sa relation avec sa femme, à en croire dakaractu. Un mariage qui a mal tourné, amenant les partenaires à vivre séparés. L’affaire portée devant la justice, le juge a confié la garde provisoire des enfants à la femme. Entre temps, Falla Paye invoque d’autre raisons.

Dans cette lettre de 10 pages citée  par senenews, l’ex-mari traite sa femme de plusieurs maux. « Orgueilleuse, têtue, rancunière, nerveuse, froide, caractérielle, ingrate, méchante, manipulatrice, et malhonnête », a-t-il écrit. Il invoque une privation de rapports sexuels d’une durée de 42 jours. Il fait savoir que la nommée Ndeye Awa Diagne n’était plus au service de la famille. Ayant trouvé bonheur auprès d’un autre, le traitait comme un « rival » depuis qu’elle est autonome  sur le plan financier.

Ainsi donc, Dr Falla Paye n’a pas pu supporter cet état de choses. Il a décidé qu’il ne fallait pas qu’il y « ait une descendance issue de ce mariage sans amour », « arrivé par défaut ». Comme punition à l’encontre de sa femme gynécologue, le mari a préféré commettre l’irréparable.

Tournoi de la CEDEAO : voici les 05 lutteurs du Sénégal

Le 21è édition du tournoi de la Cedeao s’ouvre ce 04 novembre 2021 à Dakar. Le Sénégal qui  accueille la compétition à laquelle participent 09 autres pays, aligne 05 lutteurs. L’entraineur national Ambroise Sarr a rendu publique cette liste il y a quelque temps.

Cinq lutteurs sénégalais de différents poids vont défendre les couleurs de la Téranga du 04 au 06 novembre 2021 à Dakar. C’est à l’occasion de la 21è édition du tournoi de la Communauté économique et monétaire ouest africain (Cedeao). Les cinq athlètes sont le choix du coach Ambroise Sarr.  Ils sont Boy Faye et Ordinateur pour les 120 kg, Gandia Fama 86 kg, Ngor Niakh 86 kg et Moussa Ndiaye 66 kg.

Outre le Sénégal pays hôte, 09 autres nations vont s’affronter durant ces trois derniers jours. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée Bissau, du Niger, du Nigéria, de la Sierra Leone. La Guinée et le Mali sont sous le coup de la suspension de la Cedeao et ne  peuvent pas participer au tournoi. Sont aussi absents de la compétition, le Togo, le Libéria et le Cap-Vert.

Sénégal : Macky Sall pose la première pierre du Centre national d’oncologie

Le président du Sénégal a procédé à la pose de la première pierre du Centre national d’oncologie à Diamniadio. La cérémonie a eu lieu samedi le 30 octobre 2021.

La lutte contre le cancer sur toutes ses formes au Sénégal prend une nouvelle tournure. Le chef de l’État Macky Sall vient de donner le coup d’envoi des travaux de construction du Centre national d’oncologie (CNO). Une initiative qui vise à passer à la vitesse supérieure dans le traitement des cas de cancer. L’établissement se présente comme la solution aux récriminations de 14 000 cas de cancer chez les adultes et 1000 chez les enfants. Des doléances que la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer porte haut.

Le projet prend corps dans la ville de Diamniadio dans le département du Rufisque, à une trentaine de kilomètres de Dakar. L’infrastructure sanitaire est financé par deux institutions. L’État du Sénégal et le Fonds de coopération pour le développement économique (FCDE) de la République de Corée.  Ce dernier assure l’investissement par le biais de K-EXIM Bank.

Le coup de la réalisation s’évalue à près de 55 milliards de francs Cfa. Les travaux qui démarrent vont s’achever le 15 novembre 2023. Selon la présidence de la République, l’ouvrage couvre une superficie de 3 hectares. Il comportera des équipements de pointe. La structure disposera de toutes les spécialités requises pour le traitement du cancer. L’État envisage offrir une subvention de la radiothérapie jusqu’à 75%. En plus de cela, il compte rendre gratuite la chimiothérapie.

Dakar : projet MCA-Sénégal II, l’indemnisation se prépare

Le directeur général du Millenium Challenge Account-Sénégal II (MCA-Sénégal II) a donné l’assurance. Les personnes impactées par la réalisation du projet d’accès universel à l’électricité bénéficieront de l’indemnisation au préalable. Le patron de MCA a fait cette annonce jeudi le 28 octobre 2021.

La réalisation d’un projet de 360 milliards de francs CFA (360 millions de dollars) au Sénégal entre 2020 et 2025 est en cours de lancement. Il s’agit du projet d’accès universel à l’électricité dans la banlieue de Dakar. Les travaux financés à 550 millions de dollars par les USA et 50 millions de dollars par le Sénégal vont affecter les riverains sur l’itinéraire.

A cet effet, les dirigeants de la société en charge de l’exécution du projet assurent d’une chose. Avant la réalisation des travaux, les personnes affectées passeront retirer le fruit des indemnisations. Ainsi, « qui dit projet autour de Dakar parle forcément de déplacement de populations (…) nous allons nous efforcer pour que toutes les personnes qui seront impactées soient bien indemnisées ».

Oumar Diop a fait cette affirmation au cours d’un atelier d’information organisée par MCA-Sénégal II. Le but était de sensibiliser les parties prenantes sur le recensement et des enquêtes sociétés économiques du Plan d’action de réinstallation (PAR) du projet de transport. Le deuxième volet de sensibilisation concerne les normes de performance de la Société financière internationale (SFI).

Ainsi donc, les autorités prennent des dispositions préalables aboutissant à l’indemnisation. L’adjointe au préfet de Dakar Ndioro Sarr a annoncé la création d’une commission départementale. Cet organe s’occupera du recensement et de l’évaluation des impenses. La commission procèdera au décompte de toutes les personnes se trouvant sur l’itinéraire du projet.

Dakar : Toyota et Yokogawa vont moderniser le réseau de distribution d’eau

Au Sénégal, les entreprises Yokogawa Solution Service Corporation et Toyota Tsusho Corporation vont exécuter le projet de renforcement du réseau de distribution d’eau potable à Dakar. Leur choix émane de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones).

Le gouvernement du Sénégal vient de lancer la phase de la mise en œuvre du projet en vue d’améliorer le réseau de distribution d’eau potable à Dakar. Le but est de réduire d’au moins «deux millions de tonnes les pertes d’eau annuelles causées par des fuites dans le réseau ». Pour atteindre cet objectif, la mise sur pied d’un système de contrôle est nécessaire.

Ainsi, pour ce faire, la Société nationale des eaux du Sénégal a retenu deux entreprises. Il s’agit de Yokogawa Solution Service Corporation, la filiale de Yokogawa Electric Corporation et Toyota Tsusho Corporation du groupe Toyota. Yokogawa est un fournisseur japonais de technologies numériques.

En effet, la mission de ces deux entreprises est de procéder à l’installation d’un système de surveillance et de télésurveillance sur le réseau. Ces travaux permettront d’obtenir à terme un système équipé de capteurs pouvant récolter certaines données. Le débit et la pression de l’eau passeront à la surveillance à plus de 200 endroits. Ce système offrira la possibilité de localiser les fuites d’eau dans le circuit de distribution.

Cette mission ne se limite pas à ce niveau. L’installation d’un système de télésurveillance des zones de comptage de Dakar fait partie des travaux. Et pour une exploitation optimale des nouvelles installations, les deux entreprises vont mettre le personnel de la Sones à niveau.

Prix Goncourt 2021 : le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr en finale

 L’Académie Goncourt a rendu publique mardi le 26 octobre 2021 la liste des 4 finalistes de la compétition littéraire et artistique. Le jury va dévoiler le gagnant le vendredi 3 novembre prochain au restaurant Drouant à Paris.

Depuis le 26 octobre, le public sait déjà qui sont les quatre potentiels gagnants du Prix Goncourt 2021. L’Académie éponyme a dévoilé les noms des quatre candidats qui restent dans la course finale. Parmi les potentiels gagnants se trouve le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr avec son œuvre La Plus Secrète Mémoire des hommes (Philippe Rey). Dans ce roman, l’auteur décrit un personnage d’écrivain maudit. L’œuvre est aussi en course pour le prix Renaudot, remis le même jour que le Goncourt.

Les trois autres finalistes sont Christine Angot avec Le Voyage dans l’Est (Flammarion), Sorj Chalandon avec Enfant de salaud (Grasset) et Louis-Philippe Dalembert avec Milwaukee Blues (Sabine Wespieser).

Mohamed Mbougar Sarr est un romancier sénégalais de langue française. Il voit le jour en 1990 à Dakar au Sénégal. Ses études secondaires se déroulent au prytanée militaire de Saint-Louis-du-Sénégal. Puis il poursuit son cursus en France à l’École des hautes études en sciences sociales.

Son parcours littéraire marqué par plusieurs productions est riche en distinctions. Le premier roman de Mbougar Sarr intitulé Terre Ceinte reçoit en 2015 le Prix Ahmadou-Kourouma. La même année, il reçoit le Grand prix du roman métis. En 2018, l’artiste décroche le Prix littéraire de la Parole Dorée. En 2021, le romancier engrange le Prix Transfuge de meilleur roman français 2021.

Afrique : Sénégal, cœur de « la transition énergique » du 13 et 14 novembre 2021

Dakar la capitale du Sénégal servira de cadre pour la tenue de la conférence internationale sur l’énergie les 13 et 14 novembre 2021. L’annonce est de la ministre sénégalaise du Pétrole et des Énergies, Sophie Gladima.

Dans un peu plus de deux semaines, le Sénégal va accueillir une conférence internationale sur l’énergie. Cette rencontre porte la dénomination « MSGBC Oil, Gas and Power ». Elle va se tenir dans la ville de Dakar sur le thème « « la transition énergique ». Pour honorer le rendez-vous, des participants viendront de l’Afrique et du monde.

En effet, au cours d’un point de presse que Sophie Gladima a donné ce 26 octobre, le membre du gouvernement a donné plus de précisions. « Pas moins de 150 entreprises évoluant dans le secteur et de mille personnes venues de plus de 20 pays » prendront part aux travaux. L’organisation de la conférence connaîtra la participation de Energy Capital & Power. c’est un organisme constitué d’investisseurs du secteur énergétique.

De ce fait, la rencontre sera « comme la principale plate-forme d’investissement pour les industries du pétrole et du gaz (…) d’Afrique de l’Ouest », a expliqué la ministre. Selon Sophie Gladima, le conclave permettra d’encourager « tout le potentiel du bassin sédimentaire allant de la Mauritanie à la Guinée, en passant par le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau (…) » Elle sera un moyen d’attirer les investisseurs internationaux et de redynamiser le secteur énergétique », a-t-on appris de la ministre.

Ainsi donc, la rencontre se tiendra au lendemain de la COP26. La conférence internationale sur les changements climatiques. Elle aura lieu du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow (Ecosse).

Sénégal : les femmes appellent le monde à sauver l’environnement

Dans les rues de Dakar samedi 23 octobre 2021, plusieurs dizaines de femmes ont battu le pavé. Leur démarche était de tirer la sonnette d’alarme en vue de sauver d’urgence l’environnement menacé par les changements climatiques.

Au Sénégal, comme dans le reste du monde, l’environnement subit la pression des changements climatiques. Les activités agricoles et pastorales évoluent au ralenti à cause de multiples perturbations. En Afrique de l’Ouest, les changements liés au climat dictent leur loi dans les villes comme Dakar, Lomé, Cotonou, Conakry. Le pays de la Téranga fait face à des inondations fluviales et marines, à la pollution, à l’érosion et à des coups de vents inhabituels.

En effet, la menace qui ne laisse pas les femmes sénégalaises indifférentes. « Nous savons que nous sommes engagées, nous avons toutes la même planète. Pourquoi les autres n’arrêtent-ils pas de polluer notre continent ? nous ne voulons plus de cette pollution », a laissé entendre Nadia Dia, l’une des porte-parole.

Membre de l’équipe des manifestantes, elle ne fait pas la fine bouche sur les misères qui guettent son pays. « Nous n’avons plus de nappes phréatiques. A l’intérieur du pays les animaux meurent par manque d’eau ou le sol est empoisonné. Nous ne pouvons plus faire d’agriculture », a mentionné Nadia.

Ainsi donc, la manifestation s’inscrit dans le contexte général de la lutte contre les changements climatiques dans le monde. Les femmes du Sénégal font entendre leur voix à quelques jours de la COP26. Le sommet aura lieu à Glasgow en Ecosse dès le 31 octobre 2021. Le but de cette rencontre est d’mener plus de 200 États à réduire l’émission des gaz à effet de serre en dessous de 1,5°C.

Sénégal : plus de deux tonnes de cocaïne saisies

La direction des relations publiques de l’armée du Sénégal a annoncé mardi 19 octobre la saisie de 2026 Kg de cocaïne au large de Dakar.

Après la saisie de 2,4 tonnes de cocaïne en 2007, voici une nouvelle saisie en 2021. La marine nationale du Sénégal vient d’intercepter un navire impliqué dans un trafic international de drogue. De cette navire dénommée « Rosa », elle a saisie 2026 Kg de cocaïne pure. L’information est de la direction des relations publiques de l’armée (Dirpa), rendue publique par voie de communiqué.

L’interpellation des présumés trafiquants a eu lieu le 17 octobre à 196 nautiques, soit 363 km de Dakar. Selon la Dirpa, « Les premières fouilles ont permis de découvrir à bord de la cocaïne pure pour un poids estimé à 2026 kg (…) Le navire, la cargaison et l’équipage sont (Ndlr) à la disposition des administrations compétentes pour la poursuite des enquêtes ». Pour le moment, les informations de la Dirpa ont indiqué la présence dans le navire « La Rosa » de cinq membres de l’équipage. Mais aucune précision n’est faite sur leur identité.

Sénégal-El Hadji Ibrahima Niass : « On n’a ni faim ni soif »

Le porte-parole du Khalif a rejeté les dons que la Première dame du Sénégal Marieme Fay Sall a fait parvenir à sa famille pour la célébration du Gamou prévu ce 18 octobre.

A l’occasion de la célébration du Gamou qui a lieu ce 18 octobre dans la nuit, la famille de El Hadji Ibrahima Niass n’a pas approuvé le don de la Première dame. En effet, Marieme Fay Sall aurait envoyé comme contribution pour la célébration, des biscuits, de l’eau et du jus. Mais, la famille sacrée a décidé de décliner l’offre et de retourner le cadeau de l’épouse du président du Sénégal, Macky Sall. Au moins deux raisons expliquent ce refus.

En effet, comme première raison, El Hadji Ibrahima Niass évoque le manque de respect. En effet, « Après concertation avec la famille, on a décidé de retourner les dons. Pour nous, le plus important c’est de nous respecter, pas de nous aider. On n’a ni faim ni soif », a précisé le marabout qui ne s’est pas limité là. « Le plus grand manque de respect c’est d’attendre jusqu’à 4 heures du matin pour nous l’envoyer. Le Khalife avait déjà rejoint ses appartements. Ce n’est pas respectueux », s’indigne-t-il.

La deuxième raison est liée aux promesses non tenues du président de la République. Dans la suite de ses propos, l’entremetteur, a accusé l’homme politique d’avoir tourné le dos au khalife qui le soutenait avant son arrivée au pouvoir. « Le khalife a, à plusieurs reprises, demandé au chef de l’Etat de construire la route qui mène à la ville sainte pour faciliter le trajet aux pèlerins mais ils ont refusé. Maintenant ils veulent nous corrompre avec ça. Nous n’allons pas l’accepter », a tranché le représentant du Khalife à Leona Niassène.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne 300.000 doses de vaccin AstraZeneca

Le gouvernement sénégalais a réceptionné ce 18 octobre près de 300 000 doses de vaccin contre le coronavirus. C’est un don du gouvernement portugais convoyé au Sénégal via l’initiative Covax.

Le Sénégal a réceptionné ce 18 octobre 2021 un important stock de vaccins AstraZeneca. Au total, 298,700 doses de ce vaccins offertes par le Portugal sont entre les mains du Programme Elargi de Vaccination (PEV). La réception a eu lieu à Dakar, au dépôt du PEV.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie. Il s’agit entre autres du ministre de Santé et de l’Action sociale du Sénégal Abdoulaye Diouf Sarr, du Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération du Portugal, Francisco André. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF y ont pris part en qualité de partenaires de COVAX.

La réception de ces doses de vaccin se fait au moment où le Sénégal poursuit la campagne de vaccination. Au 14 octobre, le pays compte 1 271 021 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. 564 998 personnes ont fait l’objet de vaccination complète, soit un taux 3,4% de la population vaccinée. Outre le vaccin AstraZeneca, des milliers de doses des vaccins comme Sinopharm et Johnson and Johnson servent à immuniser la population sénégalaise contre la Covid-19.

Sénégal : Train Express Régional, rendez-vous le 24 décembre

Le Train Express Régional (TER) entrera en fonction le  24 décembre 2021 au Sénégal. Le directeur général de Sen Ter vient de l’annoncer  au cours d’un entretien avec l’AS.

Au Sénégal, les habitants des grandes villes auront une raison de plus de se réjouir en décembre. Outre les festivités liées à la célébration de Noël, le TER entrera en fonction. L’assurance est du directeur général de Sen Ter. C’est dans un entretien avec l’AS qu’Abdou Ndéné Sall a fait cette déclaration.

En effet, le projet de lancement du TER a fait l’objet de plusieurs reports par le passé. Cette fois-ci, à en croire le top management de Sen Ter, il n’y a aucun doute à se faire. « Tout est presque achevé et au point, le rendez-vous est donné aux Sénégalais le 24 décembre pour le cadeau de Noël, avec un début d’exploitation du TER », a précisé Abdou Ndéné Sall.

Dès le lancement TER, 15 rames seront opérationnelles. Elles seront par la suite portées à 22. Le rythme des dessertes sera de dix minutes sur un trajet de 108 km, avec 200 km de lignes électriques, 72 km de mur de clôture, 14 ponts et 28 passerelles. Le projet comporte deux phases. La première est longue de 36 km. Elle relie la gare centrale de Dakar à  la ville de Diaminiado. La deuxième longue de 18 km, joindra Diaminiado à l’aéroport international Blaise-Diagne.

Ainsi donc, le projet de construction du tramway et du lancement du TER vise à résoudre le problème d’embouteillages dans les grandes villes du Sénégal. Les statistiques montrent que ces embouteillages font perdre environ 100 milliards de Fcfa chaque année.

Sénégal : 86 000 malades mentaux enregistrés en 2020

Les hôpitaux du Sénégal ont enregistré plus de 86 000 malades mentaux en 2020. Le responsable de la lutte contre la maladie Dr Babakar Guèye l’a révélé à la cérémonie d’ouverture de la 129è journée mondiale de la santé mentale à Thiès.

Le pays de la Téranga enregistre pour le compte de l’année 2020, plus de 86 000 patients atteints des maladies mentales. L’information est du Dr Babakar Guèye. Le responsable de la lutte contre la maladie a saisi le prétexte de la célébration de la journée mondiale de la santé mentale pour faire cette révélation.

 Au total, selon le professionnel de la santé, « en 2020, le nombre de malades mentaux a augmenté conformément à la tendance mondiale. Nous avions enregistré 86.547 malades dans nos structures psychiatriques et 3.515 cas d’hospitalisation ». Les détails à propos de ces chiffres précisent que « la schizophrenie représentait 19,4%, la bouffée délirante aiguë 16,4%. La dépression s’évalue à 5,4% ».

Par ailleurs, les chiffres présentés plus haut peuvent être plus importants. Ils tiennent compte des recensements faits dans les hôpitaux du Sénégal. Les données qu’un système global va collecter permettront de voir la situation avec plus de certitude, a précisé Dr Guèye.

Incidences de la maladie et efforts de l’État

La maladie mentale peut avoir des conséquences sur le patient et sur la société. Selon le directeur de lutte contre la maladie, les incidences sont de plusieurs ordres. Elles peuvent affecter les résultats scolaires et professionnels, les relations avec la famille et les amis, la capacité à participer à la vie collective. En plus, les personnes atteintes de troubles mentaux graves meurent de façon précoce, jusqu’à 20 ans plus tôt.

Ainsi, Pour limiter ces effets, le Sénégal fait des progrès dans le cadre de la prise en charge des patients. L’Etat a procédé à un recrutement de sept nouveaux psychiatres. Avec leur arrivée, le pays compte aujourd’hui 43 psychiatres au lieu de 36. L’Etat a aussi aménagé 15 structures de santé mentale. 391 lits y sont disponibles. Ces structures sont reparties dans 8 régions et sept d’entre elles sont à Dakar.

Sénégal : trafic de migrants, un policier et des agents de sécurité interpellés

Plusieurs personnes dont un policier et autres agents de sécurité sont entre les mains de la police républicaine pour trafic de migrants, faux et usage de faux.

Un réseau de trafic de migrants vient d’être démantelé à l’aéroport international Blaise Diane de Diass. Selon les informations communiquées par les médias locaux, de nombreux présumés trafiquants se trouvent entre les mains des autorités en charge de l’ordre et de la sécurité publique. Parmi eux, un policier.

Plusieurs chefs d’accusation sont avancés à leur encontre. Association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, trafic de migrants. Le policier de la bande avait pris l’habitude de prélever 600 000 francs à chaque candidat sollicitant effectuer un voyage à l’étranger.

Les autres présumés trafiquants sont, selon La Nouvelle Tribune, des agents de sécurité de Amarante. Leur opération, semblable à celle du policier, consistait à prendre 300 à 800 000 FCFA aux voyageurs. Une fois le candidat introduit dans ce réseau de malfaiteurs, son voyage revenait à 4 millions de FCFA environ.

Dans le même circuit un membre de l’équipe se chargeait de fabriquer un faux carnet de vaccination contre la Covid-19. Les différents montants perçus pour le compte du voyage servaient aussi à payer les services de ce dernier. La personne est tout comme les autres, entre les mains des autorités.