Elections en Mauritanie : les islamistes revendiquent la victoire à Nouakchott

Le parti Tawassoul (islamistes) en Mauritanie a déclaré, lundi, que son candidat pour la présidence du Conseil régional à Nouakchott, Jemil Mansour occupe la première place, devant celui de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) dans les bulletins jusqu’ici dépouillés.Les résultats montrent que Ould Mansour, un ex président de Tawassoul, a déjà obtenu 5.786 voix, suivi du candidat de l’UPR avec 5.611, a précisé le parti dans une note rendue publique lundi à Nouakchott.

Des élections municipales, régionales et législatives ont été organisées le 1er septembre 2018 en Mauritanie avec la participation de plus de 500 listes aux couleurs de 98 partis politiques.

Leurs résultats globaux ne seront connus que mardi 04 septembre, selon les estimations de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).

Les islamistes mauritaniens s’efforcent de conserver leur position de première force de l’opposition au parlement composé désormais uniquement de l’Assemblée nationale après un amendement constitutionnel ayant supprimé le Sénat en août 2017.

Dans sa note à la presse, Tawassoul a ajouté que sa liste régionale des députés de Nouakchott devance, elle aussi, celle de l’UPR, avec respectivement 3.632 et 2.842 voix.

Il a par ailleurs indiqué que le nombre de bulletins nuls est extrêmement important puisqu’il a déjà atteint 5.404 sur un total de 26.769 bulletins dépouillés.

Les islamistes en Mauritanie ont fait l’objet d’une virulente attaque, pendant la campagne électorale, de la part du président Mohamed Ould Abdel Aziz qui les a qualifiés d’extrémistes et mis en garde contre leur élection.

Elections en Mauritanie : fermeture des bureaux de vote

Les bureaux de vote pour les élections législatives, régionales et municipales en Mauritanie ont fermé samedi à 19h locales et GMT, mêmes si de longues files de votants s’étirent encore devant ces lieux, a-t-on constaté à Nouakchott.Le taux de participation était de 30% à 15 heures, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Aucun incident majeur n’a été enregistré en dépit de nombreuses irrégularités signalées par certains partis d’opposition.

Le fichier électoral comporte 1.400.663 personnes, mais beaucoup d’électeurs n’ont pas trouvé leurs noms en se présentant aux bureaux de vote dans lesquels ils s’étaient inscrits, ce qui a suscité des excuses de la part du président de la CENI.

Les élections législatives concernent l’Assemblée nationale qui est désormais l’unique chambre du Parlement après la suppression du Sénat à la faveur d’un amendement constitutionnel validé par référendum il y a tout juste une année.

Le Sénat a été remplacé par des conseils régionaux institués à la place du Sénat au niveau chaque wilaya (région administrative).

La concurrence est rude entre 502 listes participantes aux couleurs de 98 partis représentant la totalité du spectre politique dans le pays (majorité et opposition).

Même si le dépouillement des urnes commence en principe peu après la fin des opérations du vote, les résultats globaux ne devront pas être connus rapidement étant donné la complexité du vote due à la multitude des instances à élire et du nombre exorbitant de candidatures.

Le vote séparé, vendredi, des forces armées et de sécurité avait été critiqué par l’opposition qui y voit un moyen de faire pression sur cette partie de l’électorat pour qu’elle vote en faveur des listes du parti de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir).

Élections en Mauritanie: l’opposition décèle des irrégularités

Le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD, opposition), Ahmed Ould Daddah a fait état d’irrégularités dans les opérations de vote organisées samedi pour les élections législatives, municipale et régionales.« Des irrégularités ont été décelées dès les premières heures du vote », a indiqué Ould Daddah à la presse après avoir voté.

Il a accusé des personnes influentes d’être responsables de telles irrégularités, déplorant l’absence de l’opposition du processus de préparation des élections. Le chef du RFD a également accusé le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz d’avoir utilisé l’argent public dans la campagne du parti de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir).

« Le chef de l’Etat n’aurait pas dû prendre parti pour l’un des protagonistes au détriment des autres », a considéré Ould Daddah.

 De son côté, Mohamed Mahmoud Ould Sidi, président du parti Tawassoul (islamistes) a parlé de tentatives de falsification des élections, évoquant comme exemple le renvoi de représentants de partis politiques d’un bureau de vote et le vote d’électeurs sans pièces d’identité.

Il a exprimé la disponibilité de son parti à reconnaitre les résultats des élections en cas d’arrêt des tentatives de falsification.

Ould Sidi a imputé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) la responsabilité du zèle manifesté par les présidents de bureau qui vont jusqu’à renvoyer les représentants de partis.

Mauritanie : après avoir voté, le président Aziz appelle à l’apaisement

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé à l’apaisement dans une déclaration après avoir voté, samedi à Nouakchott, pour les élections municipales, régionales et législatives.« Je félicite le peuple mauritanien pour le climat dans lequel s’est déroulée la campagne électorale préparatoire de ce scrutin législatif, régional et municipal », a-t-il dit après avoir accompli son devoir civique, invitant les Mauritaniens à l’apaisement.

« Cette campagne a été caractérisée par le calme et la discipline dans le cadre de la démocratie », a souligné Ould Abdel Aziz d’un ton conciliant qui tranche nettement avec ses sorties pendant la campagne électorale.

Lors d’une tournée dans toutes les grandes villes du pays, le président mauritanien avait plaidé en faveur du vote pour l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) et critiqué vertement l’opposition, notamment les islamistes et le leader antiesclavagiste Biram Ould Dah, candidat à la députation.

« Ce sera le succès pour le peuple mauritanien », a-t-il prédit dans ses déclarations d’aujourd’hui.

Au total, 1.400.663 électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement composé de l’unique chambre de l’Assemblée nationale après la suppression du Sénat à la faveur d’un amendement constitutionnel validé par référendum il y a tout juste une année.

Ils éliront également les conseillers municipaux et les membres des conseils régionaux institués à la place du Sénat au niveau chaque wilaya (région administrative).

La concurrence s’annonce rude compte tenu du nombre inédit de participants, à savoir 502 listes aux couleurs de 98 partis politiques représentant la totalité du spectre politique dans le pays (majorité et opposition).

Elections en Mauritanie : le RFD appelle au vote contre le pouvoir

Un haut responsable du Rassemblement des forces démocratiques en Mauritanie (RFD) dirigé par l’opposant Ahmed Ould Daddah a appelé les Mauritaniens à voter contre le parti au pouvoir.« Tous les Mauritaniens doivent voter contre le parti de l’Union pour la République (UPR) au pouvoir », a dit Mohamed Mahmoud Ould Emmatt, vice-président du RFD, dans une déclaration à la presse à sa sortie du bureau de vote samedi à Nouakchott.

Selon lui, c’est aujourd’hui l’occasion pour les Mauritaniens de sanctionner ce « parti et de s’en débarrasser ».

« Tout le monde doit voter contre l’UPR quitte à ce que ce soit en faveur des autres partis de la majorité », a ajouté Mohamed Mahmoud Ould Emmatt, estimant que le parti au pouvoir a détruit le pays et qu’il faut le sanctionner en le rejetant.

Au total, 1.400.663 électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement composé de l’unique chambre de l’Assemblée nationale après la suppression du Sénat à la faveur d’un amendement constitutionnel validé par référendum il y a tout juste une année.

Ils éliront également les conseillers municipaux et les membres des conseils régionaux institués à la place du Sénat au niveau chaque wilaya (région administrative).

La concurrence s’annonce rude compte tenu du nombre inédit de participants, à savoir 502 listes aux couleurs de 98 partis politiques représentant la totalité du spectre politique dans le pays (majorité et opposition).

Elections en Mauritanie : Ouverture des bureaux de vote

Les bureaux de vote ont ouvert, samedi à 07 heures (heure locale et GMT) pour les élections municipales, régionales et législatives en Mauritanie, a constaté APA.Au total, 1.400.663 électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement composé de l’unique chambre de l’Assemblée nationale après la suppression du Sénat à la faveur d’un amendement constitutionnel validé par référendum il y a tout juste une année.

Ils éliront également les conseillers municipaux et les membres des conseils régionaux institués à la place du Sénat au niveau chaque wilaya (région administrative).

Dans la capitale Nouakchott, des files de votants, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, se sont constituées rapidement devant les bureaux de vote entourés par des dispositifs de sécurité imposants.

La concurrence s’annonce rude compte tenu du nombre inédit de participants, à savoir 502 listes aux couleurs de 98 partis politiques représentant la totalité du spectre politique dans le pays (majorité et opposition).

Le processus est supervisé par une Commission électorale nationale et indépendante (CENI) contestée par l’aile dure de l’opposition qui l’accuse de n’avoir pas été désignée de manière consensuelle.

La fermeture des bureaux est prévue théoriquement à 19 heures, mais elle pourrait tarder à cause de la grande affluence attendue des électeurs.

Quant aux résultats globaux, ils ne devront pas être connus rapidement à cause de la complexité du vote due à la multitude des instances à élire et du nombre exorbitant de candidatures.

De leur côté, les forces armées et de sécurité ont voté séparément vendredi dans le but, selon les autorités, de se consacrer samedi à la sécurisation des bureaux de vote.

Une mesure critiquée par l’opposition qui y voit un moyen de faire pression sur cette partie de l’électorat pour voter en faveur des listes du parti de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir)

Elections en Mauritanie : fin de la campagne électorale, vote samedi

Plus de 1,4 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes, samedi, pour le premier tour des élections législatives, municipales et régionales, dont la campagne électorale (16-30 août) s’est achevée jeudi à minuit.Ces élections sont les premières du genre depuis l’amendement de la constitution, opéré en août 2017 à travers un référendum.

Ce scrutin a validé, entre autres, une disposition consistant à supprimer le Sénat et à le remplacer par des conseils régionaux au niveau de chaque province.

Le scrutin de septembre 2018 est également marqué par la participation de tout le spectre politique dans le pays, y compris l’ensemble des partis d’opposition.

Une donne qui change l’enjeu de la consultation, même si l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) reste assurée d’une majorité confortable au parlement avec l’aide de plusieurs autres partis de la majorité présidentielle.

Le processus électoral est confié à une Commission électorale nationale et indépendante (CENI) décriée par l’aile dure de l’opposition pour n’avoir pas été désignée de manière consensuelle.

Aussi, les présentes élections connaissent-elles, pour la première fois, la mise en œuvre d’une mesure convenue lors d’un dialogue entre la majorité et l’aile souple de l’opposition, à savoir l’interdiction des candidatures en dehors des partis politiques.

C’est pourquoi pas moins de 98 formations politiques participent à la course par un total de 502 listes, toutes catégories confondues.

Selon la CENI, le fichier électoral s’est établi à 1.400.663 personnes, alors que le nombre de bureaux de vote dans l’ensemble du territoire dépasse 4.035, avec un maximum de 500 électeurs par bureau.

Pendant la période de la campagne (du 16 au 30 août), les partis politiques et leurs candidats ont rivalisé d’activité de propagande, notamment dans la capitale et les grandes villes.

Ainsi, à Nouakchott, les sièges des partis et les directoires de campagne ont fait peau neuve avec des devantures totalement couvertes de photos de candidats et de slogans, avec de puissants dispositifs de sonorisation diffusant des chants écrits et composés spécifiquement pour la circonstance.

Mais, l’activité la plus dynamique se trouve au niveau des places publiques et grandes artères de la ville, complètement occupées par des tentes savamment meublées et ornées de drapeaux et de photos.

Ces tentes qui symbolisent, au demeurant, l’originalité de l’habitat traditionnel mauritanien, n’ont guère désempli tout au long des deux semaines de la campagne, surtout pendant le soir où des concerts politico-culturels et artistiques sont organisés jusqu’à des heures tardives de la nuit.

Elles sont prises d’assaut, dès le crépuscule, par les sympathisants des candidats mais aussi par de nombreux badauds friands de musique et de danse folklorique.

C’est dire combien ces nuits caniculaires de la campagne ont constitué une véritable aubaine pour une population ennuyée par la routine de la maison, sans grand égard aux appartenances politiques.

Le vendredi est une journée de silence qui précède la tempête du vote. Le second tour de ces élections est prévu le 15 septembre.

Mauritanie : le président Aziz ne veut pas d’une opposition majoritaire au parlement

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a promis de tout faire pour empêcher l’opposition d’obtenir une majorité au parlement à la faveur des élections législatives de samedi prochain.« Je vais utiliser tous les moyens légaux pour les empêcher (NDLR : les partis d’opposition) de se doter d’une majorité au parlement, voir même d’y accéder », a-t-il déclaré en marge d’un diner organisé, mercredi soir à Nouakchott, par le comité de campagne électorale de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir).

Les élections de samedi qui portent aussi sur les conseils municipaux et régionaux sont marquées par la participation de tout le spectre politique dans le pays, y compris l’ensemble des formations de l’opposition.

Ould Abdel Aziz vient de terminer une tournée qui l’a mené dans les capitales des provinces afin de mobiliser en faveur de l’UPR.

« Je ne resterai pas les mains croisées face aux prochaines élections parlementaires, j’userai de tous les moyens légaux pour constituer une majorité confortable au parlement et je ne serai pas à égale distance de tous les partis politiques actuels », a-t-il assuré.

Justifiant sa démarche, le chef de l’Etat mauritanien a dit ne pas être « au courant d’un article de la constitution qui empêche le Président de la République de mener une campagne pour se doter d’une majorité confortable au parlement ».

Il a par ailleurs critiqué les partis politiques islamistes, les accusant de ne pas hésiter à prendre les armes s’ils échouent à atteindre leurs objectifs par la politique.

La menace la plus sérieuse pour la majorité présidentielle est incarnée par le parti Tawassoul d’obédience islamique qui occupe actuellement la 2e place au parlement après l’UPR.

Des stupéfiants d’une valeur de 11 millions de dollars détruits en Mauritanie

Une grande quantité de stupéfiants, de produits psychotropes, vins et médicaments périmés hautement dangereux, pour une valeur globale de 400 millions d’ouguiyas MRU (11 millions de dollars), a été détruite mercredi à 30 kilomètres au nord de Nouakchott, a-t-on appris de source judiciaire dans la capitale mauritanienne.Les stupéfiants, produits psychotropes et médicaments ont été détruits par incinération complète alors que les bouteilles de vins ont été cassées et leur contenu versé dans une tranchée et couvert de sable.

La quantité détruite représente près de 400 grammes de cocaïne, 4,7 tonnes de gomme de haschich, 727 kilogrammes de chanvre indien, 3549 bouteilles de vin et une quarantaine de paquets de médicaments périmés.

Cette destruction est dictée par les dispositions de la loi sur la lutte contre les stupéfiants et produits psychotropes, a indiqué le procureur de la République de Nouakchott ouest, Ahmed Abdalla Mustapha, qui a supervisé l’opération.

Le procureur a précisé que les personnes sur lesquelles ces produits ont été saisis ont déjà été poursuivies et sanctionnées conformément à la loi en vigueur.

Le président Aziz met en garde contre l’élection du leader antiesclavagiste Biram Ould Dah

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a mis en garde implicitement contre l’élection du leader antiesclavagiste Biram Ould Dah, candidat à la députation pour le scrutin du 1er septembre prochain.« Il y a un mouvement non autorisé qui se cache derrière un des partis politiques et qui appelle à la division de la société, encourage les querelles intestines et monte sur la vague de la lutte contre l’esclavage pour agir contre la cohésion de la société et la stabilité du pays », a dit Ould Abdel Aziz lors d’une réunion mardi à Zouerate (nord).

Ould Dah, président de l’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA, non autorisée), se trouve en prison après une plainte déposée contre lui par un journaliste l’accusant d’incitation à la haine.

Il s’est associé à l’un des partis politiques reconnus pour déposer des listes communes pour les présentes élections.

Le président mauritanien mène actuellement une tournée dans le pays dans le but de faire campagne pour le parti au pouvoir.
Il a précisé que la situation du chef de l’IRA s’applique aussi à des partis qui englobent en leur sein des « prévaricateurs qui présentent des programmes visant leur retour sur la scène publique ».

« Contre ces formations-là, il nous appartient de fermer la voie pour les empêcher d’accéder à l’Assemblée nationale et faire passer leur agenda destructeur dont nous avons souffert », a plaidé le président mauritanien.

Mauritanie : les islamistes accusent le régime de fraude électorale

Le parti Tawassoul (islamiste) a accusé le régime de chercher à falsifier les résultats des élections locales, régionales et législatives prévues en septembre 2018.L’accusation a été faite par le président de Tawassoul, Mohamed Mahmoud Ould Sidi, lors d’un meeting de femmes de son parti dans le cadre de la campagne électorale à Nouakchott.

« Notre parti ne tolérera pas la falsification de élections prévues et prendra, à cet effet, toutes les mesures pacifiques et civiles », a prévenu Ould Sidi.

Il a fait état de l’existence d’indicateurs étayant sa thèse, citant dans ce cadre le refus du régime d’accréditer les observateurs électoraux internationaux, du vote des militaires au milieu des civils et non pas séparément et de l’implication de l’opposition dans les instances supervisant les élections.

Le premier tour du scrutin aura lieu le 1er septembre et le second, éventuellement, deux semaines plus tard.

Tawassoul occupe actuellement la présidence de l’Institution de l’opposition démocratique pour avoir occupé la seconde place après le parti au pouvoir lors des dernières élections législatives.

Il avait également arraché certaines communes dans la capitale, Nouakchott et dans les régions de l’intérieur du pays.

Mauritanie : des syndicalistes dénoncent l’atteinte aux libertés

La Confédération générale des travailleurs de Mauritanie, l’une des principales centrales syndicales dans le pays, a condamné, lundi, l’atteinte aux libertés fondamentales qui « prennent de l’ampleur et qui vise à priver les citoyens de leur liberté de penser et d’agir ».Dans une note de protestation dont APA a obtenu une copie, la centrale syndicale note « une recrudescence de la violation des libertés individuelles et collectives sur un fond de prétextes et d’accusations visant à diaboliser les victimes ».

L’allusion est faite ici aux cas des homme d’affaires en exil, Mohamed Ould Bouamatou et Mohamed Ould Debagh dont les biens ont été saisis ou gelés sur décision du Parquet il y a quelques jours.

« Ces victimes ont connu les pires accusations fantaisistes et fallacieuses qui cachent mal des règlements de compte érigés en épée de Damoclès à l’endroit de citoyens dont la liste devient de plus en plus longue », peut on lire dans la note de la CGTM.

Elle a rappelé que les deux hommes d’affaires en question « soutiennent des œuvres sociales, surtout au bénéfice de toutes les couches de la population, mais surtout les plus démunis, à l’instar des travailleurs ».

C’est le cas de l’hôpital privé ophtalmologique de la Fondation Bouamatou qui constitue, selon elle, « une réponse en soins de santé intenses et d’utilité publique face aux sollicitations des citoyens face à leur pouvoir d’achat de plus en plus faible devant la cherté de la vie à cause des hausses répétitives des prix et des taxes sur tous les produits de première nécessité ».

La centrale syndicale a également lancé un appel aux pouvoirs publics d’œuvrer pour une paix sociale, garante de tout développement et de permettre la liberté de conscience et d’expression à tous les citoyens, en mettant fin aux harcèlements fréquents dont sont victimes tous ceux qui ont un point de vue sur la marche de notre pays.

Elle a souligné que tous les citoyens et leurs biens doivent être protégés par l’Etat, rappelant que la justice est un instrument précieux de préservation de l’égalité et de l’intégrité des populations qui doit être protégé contre toutes les atteintes à sa souveraineté.

Mauritanie : des ONG condamnent la saisie des biens de deux hommes d’affaires

Quatre ONG des droits de l’homme ont condamné la saisie et le gel de biens de deux hommes d’affaires et opposants au régime en éxil, une décision récemment confirmée par le Parquet de la République.« Nous condamnons avec la plus grande énergie » la « décision illégale irrespectueuse des normes » consistant à saisir et geler les biens des hommes d’affaires Mohamed Ould Bouamatou et de son adjoint Mohamed Debagh, ont indiqué ces ONG dans un communiqué conjoint, dont APA a obtenu une copie.

Le ministère public mauritanien avait confirmé et justifié, le 23 août 2018, la saisie et le gel « d’avoirs appartenant à des personnes ou entités accusées de corruption », une référence à Bouamatou et Debagh.

Les 4 ONG protestataires sont l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF), la Coordination des Organisations des Victimes de la Répression (COVIRE), l’Organisation pour le Développement International, Social, Solidaire et Intégrée (ODISSI) et les Veuves, Orphelins contre l’Impunité et la Xénophobie (VOIX des martyrs).

Elles ont appelé la justice mauritanienne à user de son droit constitutionnel d’indépendance du pouvoir exécutif et à annuler cette décision qui menace la paix et la stabilité du pays.

Elles ont également appelé les experts de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et ceux des Nations Unies à demander au gouvernement mauritanien d’« arrêter les poursuites illégales et emprisonnements des opposants, à organiser des procès équitables, à lever toutes les entraves à la liberté d’expression, de réunion, de manifestation, de circulation et à la reconnaissance du droit à la propriété, à la jouissance et protection entière des biens des citoyens ».

Le communiqué a considéré que « la justice en Mauritanie opère en deux poids deux mesures en exécutant les instructions du pouvoir exécutif  sans hésitation et rejetant les plaintes documentées des victimes vulnérables et sans recours ».

Une vingtaine de Sénégalais détenus en Mauritanie pour pêche illégale

Une vingtaine de pêcheurs sénégalais se trouvent actuellement en détention dans un commissariat de police de Nouakchott pour pêche illégale, a-t-on appris de source sécuritaire jeudi dans la capitale mauritanienne.Ils avaient été appréhendés, il y a une semaine, dans la capitale économique Nouadhibou alors qu’ils pêchaient illégalement dans les eaux mauritaniennes. Ensuite ils ont été transférés à Nouakchott.

Les membres de ce groupe seront expulsés vers le Sénégal suivant la réglementation en vigueur en Mauritanie dans ce domaine.

Nouakchott et Dakar sont liés par un accord de pêche qui réglemente l’activité des pêcheurs sénégalais dans les eaux mauritaniennes de l’Océan atlantique.

Cet accord ne prévoit qu’une compensation financière symbolique, mais exige que les pirogues sénégalaises débarquent leurs captures dans un port mauritanien avant de l’amener dans leur pays, ce qui n’est pas du goût des pêcheurs qui redoutent le pourrissement de leurs captures avant de parvenir à destination.

Face à cette inquiétude, les Mauritaniens ont concédé une période de grâce dans l’attente de la construction d’un port à proximité de la frontière avec le Sénégal.

Visite de courtoisie du président Ibrahima Boubacar Keïta en Mauritanie

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita dit IBK a effectué, jeudi, une visite de courtoisie en Mauritanie, a constaté APA.A sa descente d’avion, IBK, accompagné par son épouse, a été accueilli par son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz et son épouse Mariem Mint Ahmed dite Tikber, ainsi que par le Premier ministre et certains membres du Gouvernement.

Il s’agit du premier déplacement à l’étranger du chef de l’Etat malien depuis sa réélection il y a une dizaines de jours.

Au salon d’honneur du pavillon présidentiel de l’aéroport de Nouakchott, les deux hommes ont eu un entretien en tête-à-tête qui a porté sur les « relations fraternelles existant entre les deux pays et les moyens propres à les renforcer », selon la présidence de la République.

L’entretien a permis aussi de discuter d’autres « sujets d’intérêt commun », a précisé la même source.

IBK avait été réélu le 12 août 2018 à la magistrature suprême de son pays avec 67,17% des suffrages exprimés.

Vingt deux Sénégalais arrêtés en Mauritanie pour pêche illégale

Vingt deux pêcheurs sénégalais sont actuellement retenus au commissariat de Bagdad situé à Nouakchott, la capitale mauritanienne. Ils ont été accusés de pêche illégale. Et attendent depuis une semaine leur expulsion, selon les explications du responsable de la communauté sénégalaise à Nouadhibou, El Hadj Kébé, sur la Rfm.

« Nous avons été interpelés par ces compatriotes qui sont actuellement au commissariat de Bagdad, dit-il. Nous, nous sommes à Nouadhibou, nous avons informé à qui de droit pour les aider à rentrer au Sénégal. Ils ont été interpelés par les gardes côtes mauritaniens à Nouadhibou. Ils souhaitent renter au Sénégal. »

Kébé annonce qu’une dizaine d’autres Sénégalais dont une femme, sont également gardés à vue dans les locaux du même commissariat pour séjour illégal.

Des ONG mauritaniennes s’inquiètent du déficit pluviométrique

Le Réseau des ONG sur la Sécurité Alimentaire en Mauritanie (ROSA) a exprimé son inquiétude par rapport aux conséquences éventuelles du déficit pluviométrique sur les populations, notamment dans les zones agropastorales.« La saison des pluies vient d’entamer sa seconde partie sans réellement satisfaire les besoins des agropasteurs sur le plan de la pluviométrie permettant de sécuriser une bonne production agricole et sur celui des pâturages pour alimenter le cheptel national », a déploré le ROSA dans un communiqué reçu dimanche soir à APA.

Le texte précise que le Bulletin de la première décade du mois d’août du service agro-météorologie confirmait que depuis au moins dix jours, certaines stations n’ont enregistré aucune pluie ou de faibles quantités n’ayant aucune incidence sur le développement des cultures.

« Une telle situation au mois d’Août, qui du reste est le baromètre pour la viabilité de la saison des pluies, est inquiétante ; déjà, 46% des postes pluviométriques sont déficitaires » et 3 régions « enregistrent les déficits les plus prononcés », indique le ROSA.

Il indique que ce constat en mi-août est préoccupant sur le plan des cultures sous pluies mais aussi des pâturages. « Il y a également des informations concordantes que certains transhumants rechignent à rentrer à cause de l’incertitude qui plane sur le bon devenir de la saison des pluies », souligne-t-il.

« Un doute est déjà perceptible dans l’esprit des agriculteurs et éleveurs déjà fragilisés par les très mauvaises performances agropastorale de l’année dernière qui ont poussé les agriculteurs du pluvial vers les centres urbains et les éleveurs vers une transhumance très précoce entamée dès fin octobre 2017 et à dépenser des sommes colossales, pour ceux qui sont restés, pour l’alimentation du cheptel résident », ajoute le texte.

Au Guidimaka, l’une des régions où le niveau de précipitations pluviométriques est le plus élevé dans le pays, les éleveurs s’inquiètent sur le niveau de perte des veaux et s’interrogent sur la maladie qui en est à l’origine. « Il est urgent que les services vétérinaires puissent aider à déterminer les causes de ces pertes et prodiguer des conseils et une thérapie pour circonscrire cette situation », plaide le Réseau.

Face à ces circonstances et compte tenu du poids de la contribution des cultures sous pluies et derrière barrages et de l’inquiétude grandissante sur le devenir des pâturages, le ROSA a exhorté les autorités à anticiper et prendre les mesures idoines pour atténuer les conséquences éventuelles d’un déficit de productions agropastorales.

La Mauritanie attristée par le décès de Kofi Annan

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a exprimé la tristesse et la consternation de son pays après le décès samedi de l’ancien secrétaire général de l’ONU, le Ghanéen Kofi Annan.« Nous avons appris avec beaucoup de tristesse et de consternation la nouvelle du décès de M. Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU », a écrit Ould Abdel Aziz dans un message de condoléances adressé à l’actuel secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres.

« A cette douloureuse occasion, j’exprime à votre excellence et à travers vous au staff de l’organisation internationale, mes sincères condoléances », peut on lire dans ce message.

Le chef de l’Etat mauritanien a également rappelé les « efforts soutenus déployés par le disparu en faveur de la paix, de la sécurité et du développement pendant l’exercice de ses fonctions de secrétaire général de l’organisation ».

Ces efforts « resteront gravés dans la mémoire collective de la communauté internationale », a-t-il souligné, considérant que l’obtention par le défunt du prix Nobel de la paix n’est que leur couronnement.

Un accident en mer fait neuf morts en Mauritanie

Neuf pêcheurs mauritaniens ont été tués dans un accident en pleine mer au large de Nouadhibou, a appris APA jeudi de source sécuritaire.L’accident est intervenu la nuit dernière lorsqu’un gros navire de transport a percuté deux pirogues à bord desquelles se trouvaient 15 marins avec une quantité de poisson, a indiqué cette source.

Les 6 autres passagers ont été secourus avec des blessures plus ou moins graves.

Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie mauritanienne pour faire la lumières sur les circonstances dans lesquelles l’accident a eu lieu l’accident et situer les responsabilités.

Les gros navires de pêche sont souvent montrés du doigt pour leur manque de vigilance voire leur insouciance par rapport aux pertes de vies humaines causées par les accidents avec les pirogues.

Le mois dernier, une autre collision mortelle entre une embarcation de pêche artisanale et un gros bateau a fait plusieurs morts au large des côtes mauritaniennes.

Suite à cet accident, des centaines de marins se sont rassemblés en sit-in devant le siège de la wilaya (gouvernorat) de Nouadhibou pour exiger des mesures de sécurité permettant de protéger les pêcheurs artisanaux de l’arrogance des gros navires.

Can U17 : les lionceaux gagnent la Mauritanie, 3-0

Ce match s’inscrit dans e cadre de la préparation des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans.

 

L’équipe du Sénégal des moins de 17 ans a battu celle de la Mauritanie, 3-0, lors d’un match amical de préparation du tournoi qualificatif à la CAN de la catégorie, mercredi, a appris l’APS auprès de source digne de foi.

Les buts ont été marqués par Oumar Diouf (4e minute), Aliou Badara Baldé (43e) et Ousmane Diallo (76e), selon la même source.

Interrogé par l’APS, l’entraîneur de l’équipe du Sénégal, Malick Daff, a parlé d’un « bon match de préparation contre une belle équipe mauritanienne qui tient bien le ballon ».

« C’était une belle partie dominée par notre équipe. Mais en dépit du score, l’équipe mauritanienne a donné du fil à retordre », a analysé le technicien sénégalais, soulignant qu’il apporté beaucoup de correctifs à la fin de la première période pour maintenir la domination.

« Il faut toujours rester derrière les jeunes et les pousser. Nous sommes dans la dernière phase de préparation du tournoi de qualification. C’est pourquoi la tenue de cette rencontre était très importante », a ajouté l’ancien attaquant international, champion du Sénégal avec le Jaraaf de Dakar.

Vingt-six joueurs ont été sélectionnés pour le tournoi, a-t-il indiqué, soulignant qu’ils ont passé avec succès les examens d’IRM (imagerie à résonance magnétique). L’IRM permet de déterminer l’âge des joueurs ayant moins de 17 ans.

Les nombreuses suspicions sur l’âgé des joueurs, soulevées lors des compétitions des petites catégories, notamment les moins de 17 ans, ont poussé la Confédération africaine de football à faire passer des tests obligatoires aux footballeurs avant le démarrage des tournois qualificatifs.

Du 9 au 19 septembre 2018, le Sénégal va accueillir, pour la zone ouest A de la CAF, un tournoi qualificatif de l’édition 2019 de la CAN des moins de 17 ans prévue en Tanzanie.

Les deux finalistes du tournoi prévu aux stades Alassane-Djigo (Pikine) et Galandou-Diouf (Rufisque) seront qualifiés à la phase finale de la CAN.

A l’issue du tirage au sort, le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone se sont retrouvés dans la poule A, le Mali, la Gambie et le Liberia constituant la poule B, tandis que la poule C comprend la Guinée, le Cap-Vert et la Mauritanie.

Les trois premiers de chaque poule et le meilleur deuxième des trois poules seront en demi-finales du tournoi.

Le Sénégal n’a pris part qu’à une seule phase finale de CAN des moins de 17 ans, celle organisée en 2011 au Rwanda.

 

Création à Nouakchott de l’Union des chambres de commerce du G-5 Sahel

Une convention de partenariat portant sur la création d’une nouvelle zone appelée « Union des chambres de commerce du G-5 Sahel » a été signée mercredi soir à Nouakchott, a-t-on appris de source officielle jeudi dans la capitale mauritanienne.La convention a été signée par les présidents des chambres de commerce et d’industrie du G-5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad), lors d’une réunion organisée sous le thème « les relations économiques de la zone Sahel : opportunités, défis et perspectives ».

Cette réunion a pour but d’explorer les perspectives et opportunités de coopération et de consolider le partenariat et l’intégration économique entre les 5 pays.

Les membres du G5 Sahel font face aux mêmes défis de sécurité et de développement, a rappelé le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohamed Ould Abdel Fattah, à l’ouverture de la rencontre.

Il a expliqué que ces défis sont matérialisés par le terrorisme transfrontalier, le crime organisé et l’immigration illégale, appelant à une coopération et une coordination des efforts aussi bien dans le domaine sécuritaire que dans les différents autres domaines afin de restaurer la sécurité et la stabilité dans la région.

Abondant dans le même sens, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie (CCIAM), Ahmed Baba Ould Eleya, a estimé que l’intégration économique est tout aussi importante que les approches sécuritaires, surtout dans leur dimension stratégique.

Cette dimension, a-t-il souligné, consiste à lutter contre les fléaux en question et qui ont connu une prolifération rapide dans la région.

Ould Eleya a insisté sur l’assèchement des sources comme étant un véritable pari régional.

Liberté provisoire pour deux journalistes mauritaniens

La justice mauritanienne a accordé une liberté provisoire à deux journalistes arrêtés et détenus depuis mercredi dernier sur plainte d’un avocat résidant en France, a-t-on appris de source judiciaire à Nouakchott.Babacar Baye N’Diaye, rédacteur en chef du site d’information en français Cridem, et Mohamdi Ould Saibout, directeur de publication du site arabophone Taqadoum, ont été relâchés mercredi sur ordre d’un juge d’instruction auquel ils ont été transférés le même jour par le procureur de la République.

Les deux journalistes font l’objet d’une plainte déposée par un avocat franco-mauritanien qui leur reproche de l’avoir diffamé dans des articles publiés sur leurs sites.

La loi sur la presse en Mauritanienne ne prévoit pas la poursuite des journalistes pour leurs écrits, mais elle donne le droit aux personnes de porter plainte contre eux en cas de diffamation ou de dénigrement injustifiés.

Aucune date n’a été donnée pour le procès des deux journalistes.

Mauritanie : l’accès à l’eau potable a presque doublé en 10 ans (officiel)

Le ministre mauritanien de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Yahya Ould Abdedayem, a indiqué mercredi que le niveau d’accès à l’eau potable dans le pays est passé de 44% en 2008 à 70% en 2018.Pendant cette période, plus de 1.100 réseaux d’adduction d’eau potable et 650 puits artésiens ont été réalisés et équipés, a précisé le
ministre dans un discours lors d’une cérémonie de lancement d’un important projet hydraulique à Kiffa (600 kilomètres au sud-est de Nouakchott).

Selon lui, ces infrastructures hydrauliques ont profité à près de 1,2 million de personnes.

Ould Abdedayem a par ailleurs ajouté que le taux de couverture en assainissement à l’échelle nationale a plus que triplé pendant la même période en passant de 20% à 65% entre 2008 et 2018.

Il a souligné que la ville de Kiffa est restée longtemps dépendante des eaux souterraines disponibles dont l’abondance est directement
liée aux précipitations pluviométriques qui ont fortement chuté au cours des dernières années.

C’est pourquoi, a-t-il expliqué, il a été fait recours à une nappe sous-terraine située à une distance de 25 kilomètres pour alimenter la troisième ville la plus peuplée du pays.

Lancé en présence du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le projet consiste à réaliser 16 puits artésiens d’une capacité de
production de 150 mètres cubes à connecter avec une station de traitement avant le pompage à travers un château d’eau d’une
contenance de 200 mètres cubes.

Le coût de ce projet dont la durée d’achèvement est estimée à 6 mois se monte à 125 millions d’ouguiya MRU (3,4 millions de dollars).

Sensibilisation sur le Fonds vert pour le climat en Mauritanie

Le gouvernement mauritanien a lancé, mardi à Nouakchott, des ateliers de sensibilisation et de formation sur « le Fonds vert pour le climat: opportunités et mécanismes » au profit des secteurs public et privé et des organisations de la société civile, a-t-on constaté.Ces ateliers organisés prévus sur trois jours seront ponctués par une série d’exposés sur les objectifs dudit fonds et ses domaines d’intervention.

Ouvrant les rencontres, le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Amédi Camara, a expliqué que « notre planète est confrontée à de grands défis préjudiciables au développement économique et social futur de l’humanité, notamment pour les pays en voie de développement comme le sien ».

Il a rappelé que la Communauté internationale s’était mobilisée pour relever ces défis croissants à travers la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, avec la création du Fonds vert pour le climat comme outil de financement pour atteindre les objectifs généraux de cette Convention.

M. Camara a insisté sur les objectifs relatifs à l’accord de Paris signé en 2015 à l’occasion du Sommet de la Terre 21.

Il a signalé que la Mauritanie a pris une « initiative dynamique » pour lutter contre le changement climatique en signant l’Accord de Paris et en participant activement aux événements internationaux liés à cette problématique.

Pour Wang Wafa Sahili, consultante auprès du Fonds vert pour le climat, ce mécanisme est prêt à accompagner les efforts du gouvernement mauritanien visant à limiter l’impact des changements climatiques et à combattre la désertification.

L’Aid El Kebir célébrée en Mauritanie le 21 août

La fête d’Al Adha (Aid El Kebir) sera célébrée cette année en Mauritanie le 21 août prochain, a annoncé la Commission centrale de l’observation des croissants lunaires dans un communiqué publié mardi à Nouakchott.Le 1er du mois Dhi El Hija de l’an 1439 de l’Hégire est le dimanche dernier correspondant au 12 août 2018, a précisé la Commission dans son communiqué.

Or la fête d’Al Adha correspond au 10 Dhi El Hija de chaque année du calendrier de l’Hégire, en l’occurrence le 21 août courant pour la présente année.

L’Aid El Kebir est marqué pour les musulmans par le rite du sacrifice qui consiste à égorger un mouton aux fins de la consommation familiale et de la distribution aux nécessiteux.

A la veille de chaque édition de cette fête, les prix des moutons montent en flèche stimulés par une forte demande concernant ces bêtes.

En Mauritanie, la tendance haussière des prix est doublement renforcée cette année par la sécheresse ayant frappé le pays pendant la saison passée et les montants colossaux dépensés par les éleveurs pour l’aliment de bétail et la transhumance afin d’entretenir leurs troupeaux.
Ces prix ont déjà atteint des niveaux record de 80.000 ouguiya MRO (220 dollars) par tête.

Mauritanie : le leader antiesclavagiste Biram Ould Dah emprisonné

Le leader antiesclavagiste mauritanien Biram Ould Dah, candidat à la députation pour les élections législatives et locales de septembre prochain, a été écroué lundi sur ordre d’un juge d’instruction, a-t-on appris de source judiciaire à Nouakchott.Le président de l’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA) avait été arrêté jeudi dernier à Nouakchott sur la base d’une plainte déposée par un journaliste de la place qui lui reproche de l’avoir diffamé et d’avoir encouragé ses partisans à lui faire du mal.

Dans un communiqué ultérieur, IRA a toutefois considéré que le seul but de l’arrestation de son chef réside dans la volonté des autorités de compromettre sa candidature. Celle-ci doit être validée par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).

Ould Dah est familier des geôles mauritaniennes pour avoir déjà purgé deux peines de prison en 2012 et 2014, respectivement pour incinération de livres religieux et agression des forces de l’ordre lors d’une manifestation.

Il avait brigué l’élection présidentielle de juin 2014 et obtenu plus de 8% des suffrages.
Officiellement aboli en Mauritanie en 1980, l’esclavage a été incriminé et réprimé par la loi en 2007 avant d’être classé crime contre l’humanité et qualifié d’imprescriptible en 2015.

Mauritanie : le pouvoir accusé de dévoyer le processus électoral

Le Forum national pour la démocratie et l’unité en Mauritanie (FNDU), dans un communiqué publié lundi à Nouakchott, a accusé le pouvoir de « prendre en otage l’Etat » et de l’utiliser en faveur de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) contre les protagonistes politiques aux élections législatives et locales du 1er septembre.Il est clair qu’il y a une volonté de « transformer le processus électoral actuel en coup d’état sur les règles du jeu démocratique », souligne le FNDU pour qui une telle attitude constitue un « danger réel susceptible de conduire le pays vers un conflit qui menace sa stabilité et son unité».

Le plus grand regroupement de l’opposition en Mauritanie qui tient le régime actuel pour « seul responsable » de cette situation, dénonce particulièrement la désignation de ministres à la tête des directoires de campagne dans toutes les régions du pays ainsi que d’un demi-millier de hauts fonctionnaires dans ces campagnes.

S’agissant des ministres, le Forum a soutenu que leur désignation s’appuie sur leur qualité de membres du gouvernement et non de dirigeants politiques, signalant qu’ils ne sont pas, dans leur écrasante majorité, membres des instances de l’UPR.

Quant aux autres fonctionnaires, le FNDU estime que leur implication dans les campagnes électorales qui durent deux semaines provoque « une paralysie de l’Etat et des services publics ainsi que l’arrêt de l’administration au cours de toute la période du processus électoral ».

Il s’agit là d’une « violation flagrante de toutes les lois, coutumes et éthiques » qui régissent les compétitions électorales, a-t-il estimé, appelant la classe politique et les citoyens à y faire face avec fermeté et courage.

Législatives mauritaniennes : la candidature du détenu Biram Ould Dah validée

La candidature aux législatives du leader antiesclavagiste mauritanien, Biram Ould Dah, président de l’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA), a été validée par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) en dépit de sa détention, a-t-on appris de source politique samedi à Nouakchott.IRA avait émis des craintes quant au rejet de la candidature de son chef pour les élections locales et législatives du 1er septembre 2018, accusant le pouvoir d’avoir arrangé son arrestation pour compromettre sa participation politique.

« « Les autorités auront beau susciter des plaintes contre nous et mener des manœuvres pour ralentir notre marche », a considéré l’organisation antiesclavagiste dans un communiqué. Elle a souligné que ceci « ne peut l’empêcher de briguer le suffrage des électeurs».

L’arrestation de Ould Dah, le 6 août courant, était intervenue suite à une plainte déposée par un journaliste mauritanien qui l’accuse d’avoir incité ses participants à lui faire du mal.

Le plaignant a indiqué, dans un post sur sa page Facebook, que l’organisation antiesclavagiste lui a proposé un montant financier en contrepartie du retrait de sa plainte.

Mais IRA a nié cette version, soulignant qu’elle est « connue pour sa pauvreté » et qu’elle ne peut en aucun cas corrompre ni acheter les consciences des individus.    

L’armée mauritanienne tue deux assaillants à la frontière malienne

L’armée mauritanienne a informé, samedi, avoir tué deux assaillants dans l’extrême nord-est du pays, à la frontière avec le Mali.Les deux hommes ont été tués au cours d’un accrochage survenu vendredi entre une patrouille de la « deuxième région militaire mauritanienne et des éléments ennemis intrus », précise l’armée dans un communiqué de presse.

Le texte ajoute que l’accrochage a également entraîné la blessure de quelques autres assaillants tandis que deux soldats ont été blessés et évacués pour prise en charge.

Des renforts des forces terrestres et aériennes mauritaniennes ont été déployés pour ratissage de la zone, selon la même source qui n’a pas donné de précisions supplémentaires sur les assaillants.

Les frontières nord et est de la Mauritanie sont contrôlées par des bases militaires qui les ratissent en permanence à la recherche de terroristes, de criminels ou e trafiquants.

Des calculs électoralistes à l’origine de l’arrestation de Biram Ould Dah (IRA)

L’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA) a indiqué, vendredi, que l’arrestation de son président, Biram Ould Dah, intervient suite aux « instructions des plus hautes autorités de l’Etat » et que ses « raisons sont d’ordre politique ».« Il n’existe aucun problème entre Biram et un quelconque journaliste », a assuré IRA à la presse.

Ould Dah avait été arrêté mardi dernier à Nouakchott par la police mauritanienne qui arguait qu’il fait l’objet d’une plainte déposée par un journaliste qui l’accuse d’avoir incité ses participants à lui faire du mal.

« Les autorités auront beau susciter des plaintes contre nous et mener des manœuvres pour ralentir notre marche, mais cela ne peut l’empêcher de briguer le suffrage des électeurs », poursuit IRA.

Elle appelle ses « militantes et militants à ne pas se laisser distraire ni perdre de vue son objectif qui sera atteint grâce à leur persévérance et leur abnégation ».

L’auteur de la plainte contre Ould Dah a indiqué sur sa page Facebook que l’organisation antiesclavagiste lui a proposé un montant financier en contrepartie du retrait de sa plainte.

Mais IRA a nié cela, soulignant qu’elle est « connue pour sa pauvreté et ne peut en aucun cas corrompre ni acheter les consciences des individus ».