Politique, crise financière et lutte contre la corruption à la une des journaux congolais

Les rumeurs de remaniement du gouvernement, la morosité dans les marchés à la veille de la rentrée scolaire 2018-2019 et la lutte contre la corruption sont les principaux centres d’intérêt de la presse congolaise de ce jeudi.« Odeur de remaniement : Rigobert Andely, le choix du Premier ministre par le FMI ? », s’interroge l’hebdomadaire Epanza Makita. Le journal souligne que « selon certaines indiscrétions, le changement du gouvernement n’est qu’une question de temps(…) ».

L’ancien ministre du gouvernement Sassou, Rigobert Andely, serait le choix du FMI pour être à la tête du gouvernement, cela pour avoir bien piloté le dossier PPTE (pays pauvres très endettés) avec cette institution financière internationale (FMI) au milieu des années 2000 et qui avait abouti à l’annulation de la dette congolaise, selon l’hebdomadaire.

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville s’intéresse, pour sa part, à la crise économique qui gangrène le pays et à la morosité constatée dans les marchés à l’approche de la rentrée scolaire 2018-2019.

Ce quotidien fait remarquer qu’« à quelques semaines de la rentrée scolaire, l’ambiance n’est pas au rendez-vous dans les marchés et il n’y a pas de points de vente des fournitures scolaires à Brazzaville comme avant, à cause de la crise financière que traverse le pays ».

Le journal Manager horizon s’intéresse plus profondément à la corruption, et note qu’on «ne peut pas lutter contre les antivaleurs, en protégeant les forts et en jetant les faibles en prison ».

Toutefois dans La Semaine Africaine, le Premier ministre congolais Clément Mouamba a encouragé la Commission de lutte contre la corruption après la publication de son rapport qui a épinglé Jean Marc Thystère Tchicaya pour avoir détourné près de 2 milliards FCFA. Le PM s’exprimait lors d’un point de presse tenu le 1er septembre dernier.

Abordant les suites de la publication de ce rapport, Epanza Makita souligne que « Lamy Nguélé a signé l’acte de décès de la Commission de lutte contre la fraude avec ‘’l’affaire Jean Marc Thystère Tchicaya », au regard des réactions qui fusent de toutes les couches de la société congolaise ».

Refinancement du secteur bancaire : 265 milliards FCFA levés par la BEAC

Un taux de participation de l’ordre de 117,82%, pour un montant mis en adjudication de 265 milliards FCFA, a été enregistré mercredi par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), au terme d’un appel d’offres portant sur la fourniture des liquidités au marché monétaire sous-régional, selon le communiqué de l’institution financière reçu jeudi à APA.Adossée un taux d’intérêt de 2,95%, cette enveloppe est destinée au refinancement des établissements bancaires en difficultés au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

La BEAC a déjà recueilli plus de 2000 milliards FCFA de souscriptions, depuis le lancement de ces appels d’offres en juin dernier.

Politique, économie, enseignement et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires aux relations Maroc-Chine, à la rentrée sociale, à l’opération « Un million de cartables », à la lutte contre la corruption et aux Investissements Directs Étrangers (IDE).+Le Matin+ cite le chef de gouvernement, Saad-Eddine El Othmani  qui a affirmé, lors du 3ème sommet du forum sur la coopération sino-africaine à Pékin, que le Maroc s’engage à renforcer le partenariat stratégique entre la Chine et les pays africains, avantageux pour les deux parties, tout en exprimant la disposition du Royaume à continuer l’action commune, la coopération, la promotion de l’investissement et la relance de l’économie, et ce dans le respect total de la souveraineté des États, de leur intégrité territoriale et du principe de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures.

+Al Ahdath Al Maghribia+ s’intéresse à la rentrée sociale au Maroc, soulignant qu’une rentrée sociale mouvementée attend le gouvernement, avec des grèves en série et un dialogue social à l’arrêt. Ainsi, alors que les écoles ont rouvert mercredi, les rues de Rabat sont toujours le théâtre d’un bras de fer entre le gouvernement et les enseignants contractuels.

Et, pour ne rien arranger, le retour des vacances s’accompagne également, cette année, d’une polémique autour de l’introduction de certains termes en «darija» dans les manuels scolaires d’arabe de l’enseignement primaire.

La Santé et le Transport connaissent, de même, un mouvement de grève en cette rentrée sociale, ajoute le quotidien.

Concernant les enseignants contractuels, le gouvernement estime que les termes de leur contrat sont clairs depuis le début, précise le journal. L’Exécutif a d’ailleurs réagi en rassurant les contestataires à propos des garanties que leur offre leur statut.

Pour ce qui est du mouvement social chez les «blouses blanches», la situation n’est pas plus reluisante. Les médecins, infirmiers et techniciens du ministère de la Santé ne sont pas près de baisser les bras, eux non plus, dans le conflit qui les oppose au ministre de tutelle Anas Doukkali. Ils projettent à nouveau de paralyser les établissements de santé, exception faite des services des urgences et de réanimation, à coup de grèves nationales dont les dates n’ont pas encore été annoncées.

Pourtant, note le journal, le Souverain a bien insisté, dans le dernier discours du Trône, sur la nécessité d’une reprise du dialogue social dans la sérénité et en toute responsabilité. Malgré cet appel à l’ordre, souligne Allal Belarbi, dirigeant syndical (CDT), l’année démarre dans le même climat d’inquiétude qui a caractérisé la fin de l’année dernière. Le dialogue social reste un simple slogan, faute de clarté, de diagnostic et d’actions, ajoute le responsable syndical.

+Assabah+ constate que l’opération « Un million de cartables », qui devait démarrer mercredi 5 septembre, trébuche. Cette initiative royale, qui constitue le plus important programme de soutien à la scolarisation et est financée par le Fonds de la cohésion sociale, risque d’être suspendue. Les élèves bénéficiaires (plusieurs millions d’enfants issus de milieux défavorisés) pourraient ainsi se retrouver avec des cartables vides, certains partenaires de cette opération n’ayant pas honoré leurs engagements financiers, rapporte Assabah dans son édition de ce jeudi 6 septembre.

Le quotidien indique ainsi que seuls 9 des 22 partenaires initiaux continuent de soutenir financièrement le programme. Durant la période allant de 2008 à 2015, les apports du ministère de l’Economie et des finances et ceux du ministère de l’Intérieur ont augmenté, alors que ceux du groupe Al Omrane et du Crédit agricole ont enregistré une baisse. D’autres partenaires se sont, pour leur part, désengagés. C’est pour cette raison que les dettes afférentes à l’opération ont atteint, à la fin de l’exercice 2016, quelque 383 millions de dirhams.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que la lutte contre la corruption s’est nettement renforcée avec la mise en place d’un numéro vert, qui garantit l’anonymat des dénonciateurs. En effet, ce numéro, qui accueille environ 300 dénonciations d’actes de corruption par semaine, continue de faire tomber les corrompus dans tous les secteurs d’activité liés aux services aux citoyens. Pas moins de trente-sept cas ont été recensés jusqu’à présent, rapporte le quotidien. Il s’agit de cas de flagrants délits de corruption, de chantage et d’escroquerie, précisent les sources du quotidien.

Sur la base de ces chefs d’accusation, les mis en cause ont été poursuivis, en état de détention, par les différents tribunaux du Royaume. Les verdicts émis par la justice vont, dans la plupart des cas, de l’acquittement à une année d’emprisonnement ferme, en passant par des amendes. Les sources du journal révèlent que, parmi les trente-sept affaires retenues par les services compétents et jugées par la justice, six concernent la ville de Marrakech, tandis que quatre autres ont été traitées dans la région de Casablanca.

Quant aux mis en cause, les mêmes sources du quotidien font savoir qu’ils exerçaient au sein du corps des agents d’autorité, des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, de la fonction publique, de la sûreté nationale, de la gendarmerie royale et de la santé, en plus des intermédiaires et des experts. Dans ce lot, figurent deux femmes de la région de Marrakech. L’une est vice-présidente d’une commune et a été prise en flagrant délit de corruption pour un montant de 2.000 dirhams, tandis que l’autre est une employée de la commune de Tamansourt, sanctionnée aussi pour corruption, pour une somme de 200 dirhams.

+Akhir Saa+ relève que le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a baissé de 25,2% à 12,67 milliards de dirhams à fin juillet 2018, contre 16,93 milliards H lors de la même période un an auparavant.

Selon l’Office des changes, cité par la publication,  ce résultat s’explique par la hausse des dépenses (+1,747 MMDH) conjuguée à une baisse des recettes à près de 2,517 milliards DH. S’agissant des recettes des Marocains résidant à l’étranger (MRE), elles se sont améliorées de 5,4% à plus de 37,65 milliards DH au titre des sept premiers mois de 2018, contre 35,70 milliards DH lors de la même période de l’année dernière.

Maroc : Arrestation de deux subsahariens impliqués dans l’organisation d’une opération d’immigration irrégulière

Les services sécuritaires marocains ont procédé à l’interpellation de deux subsahariens impliqués dans l’organisation d’une opération d’immigration irrégulière au niveau de la commune Ras El-Ma à Nador.Selon les autorités locales, ces arrestations interviennent suite aux investigations et recherches menées par les services de la Gendarmerie royale après la mise en échec, mardi, d’une opération d’immigration clandestine de 58 personnes issues de pays subsahariens, à bord d’une embarcation pneumatique au large de la mer au niveau de la commune de Ras El-Ma, relevant de la province de Nador.

L’enquête menée sous la supervision du parquet général compétent a dévoilé que les deux mis en cause ont reçu des sommes d’argent en contrepartie de leur acte, ajoute-t-on, notant que les recherches se poursuivent pour identifier et appréhender les autres personnes impliquées dans ces actes criminels.

 Grâce aux efforts consentis pas les services sécuritaires, pas moins de 230 personnes, dont des Marocains et des Subsahariens impliqués dans l’organisation d’opérations d’immigration clandestines, ont été arrêtées et présentées devant la justice depuis le début de l’année, conclut le communiqué.

Des sujets à controverse en couverture des journaux camerounais

Que ce soit en économie, sur l’interminable conflit sécessionniste anglophone ou dans le domaine du football, les contenus des journaux camerounais parus jeudi transpirent l’incompréhension et l’angoisse.Où sont passés les 3 milliards de dettes payées par l’État auprès de ses prestataires, et dont on n’a pas la trace des destinations à ce jour ? La question s’affiche en grande manchette d’Émergence qui affirme avoir débusqué ce gros soupçon de détournement de derniers publics dans un rapport du Fonds monétaire international (FMI).

Il se passe, explique la publication, qu’aucune trace écrite desdits paiements n’apparaît dans les fiches du Trésor, en même temps que des incongruités similaires apparaissent, accentuant les soupçons et devant obliger la justice à s’emparer de cette autre patate chaude.

Candidat à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, Cabral Libii interpelle, justement à ce sujet, le chef de l’État sortant, Paul Biya, à travers une lettre ouverte que publie Mutations : «Votre politique d’endettement inconséquent est la traduction d’une triste réalité. La mal-gouvernance chronique est impropre aux investissements directs privés nationaux ou étrangers. Les investisseurs ne vous font plus confiance. La seule voie qui vous reste, c’est cet endettement nocif. Mais plus grave, elle gangrène la productivité de la dette.»

Entre économie et crise anglophone, The Guardian Post tire la sonnette d’alarme au sujet de la situation des centaines de travailleurs des agro-industries implantées dans les régions anglophones sous conflit sécessionniste, dont les employeurs crient faillite et menacent de mettre la clé sous le paillasson face à leur incapacité à maintenir l’outil de production.

Sur cette crise séparatiste, La Nouvelle Expression indique que le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a assoupli sa mesure de suspension de vente d’armes à l’intérieur du pays, une décision qui ne concerne toutefois pas les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où le conflit sécessionniste fait rage.

Et de rappeler que c’est le 5 avril dernier que le gouvernement, face à la dégradation continue de la situation, avait annoncé l’interdiction, jusqu’à nouvel ordre, de la vente des armes de chasse et de protection ainsi que de leurs munitions dans les régions de l’Adamaoua, du Centre, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

C’est la «terreur barbare» qui s’est installée dans les écoles de cette partie du pays, renchérit L’Essentiel qui, faisant le macabre inventaire sur trois jours, constate que des enseignants ont été assassinés, des dirigeants d’établissement torturés après avoir été, avec d’innocents élèves, pris en otage par des terroristes.

Au moment où le président Biya prescrit des mesures d’urgence et félicite les populations pour le sens de l’accueil des personnes sinistrées, le bihebdomadaire interpelle la communauté internationale sur cette série d’atrocités face à laquelle elle reste curieusement muette, elle si souvent prompte à dénoncer les exactions attribuées à l’armée sur les civils.

Mais la preuve que l’indifférence n’est point à l’ordre du jour est apportée par Human Rigths Watch, l’ONG de défense des droits de l’homme qui, selon L’Anecdote, vient d’adresser une mise en garde sans concession aux sécessionnistes contre leur violation du droit à l’éducation de la jeunesse.

Du 3 septembre au 7 octobre 2018, souffle Mutations, ce sera «le couloir de l’angoisse dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest» : la période qui va de la rentrée scolaire à l’élection présidentielle sera périlleuse dans ces deux régions, où des actes de terrorisme se sont intensifiés depuis la reprise des classes et compromettent, à coup sûr, le déroulement des opérations de vote dans cette partie du pays.

Mais que se passe-t-il donc au sein de l’équipe nationale de football ? s’interroge Le Messager au sujet de la dernière vague de nominations dans le staff d’encadrement des «Lions indomptables».

Analysant le profil des nouveaux élus, la quotidien à capitaux privés l’affirme sans ambages : c’est Samuel Eto’o Fils, l’ancienne gloire, qui fait désormais la pluie et le beau temps en imposant, sans se montrer, ses hommes dans l’équipe d’encadrement.

C’est effectivement ce célèbre footballeur aujourd’hui sur le déclin, acquiesce InfoMatin, qui régente aujourd’hui la sélection de football en cette veille de Coupe d’Afrique des nations (CAN), avec la bénédiction du ministre des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt et le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Dieudonné Happi.

Sous le titre : «Basses manœuvres : Happi veut sucer la CAN 2019», cet autre quotidien à capitaux privés s’en prend violemment à l’avocat de profession qui, lors de l’inauguration de son mandat de 6 mois, le 11 septembre 2017, avait déclaré sans ambages : «Je ne voudrais pas entendre parler de prorogation ici. Vous avez des personnes devant vous qui vont abandonner leur travail pendant six (06) mois.»

Ayant pris goût à la gestion des affaires du football, l’homme a abandonné son cabinet d’avocat et ravalé ses bons engagements de rigueur, de concision et de respect des délais, jouant du dilatoire et obtenant, auprès de la Fédération internationale de la discipline (FIFA), deux prorogations successives lui permettant de se maintenir jusqu’au 16 décembre, avec le secret espoir d’aller bien au-delà de cette date pour gérer le «juteux fonds de commerce du football camerounais».

Le Maroc signe le Pacte mondial pour une couverture sanitaire universelle (CSU-2030)

Le Maroc a signé le Pacte mondial pour une couverture sanitaire universelle (CSU-2030), en marge d’une réunion ministérielle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur « la route vers la CSU en Méditerranée orientale », organisée du 3 au 5 septembre à Salalah (Oman).Ce pacte, qui vient consolider l’engagement du Maroc en faveur de la généralisation de la couverture médicale d’ici 2030, selon un communiqué du ministère de la Santé.

Le Maroc envisage la mise en œuvre effective du système de couverture sanitaire pour les travailleurs indépendants et les travailleurs non salariés exerçant une activité libérale au début de 2019, achevant ainsi le vaste chantier d’assurance-maladie au profit de tous les citoyens marocains et migrants résidant dans le Royaume.

La réunion a discuté de plusieurs sujets, notamment le renforcement des compétences, la justice sanitaire, le financement de la couverture médicale, la mise en place d’un ensemble de prestations et de services de santé maternelle et infantile ainsi que des services de santé pour les maladies transmissibles et non transmissibles, souligne la même source.

L’accent a été également mis sur les questions de la sécurité sanitaire, le renforcement des systèmes de santé nationaux au profit des migrants et des communautés d’accueil.

Au total 22 pays représentés par des ministres de la santé, des responsables du secteur de la finance, des parlementaires et des acteurs associatifs ont pris part à cette réunion ministérielle, initiée par l’OMS en partenariat avec le ministère omanais de la Santé.

Maroc: Le site PSA annonce une hausse de sa production de véhicules à 200.000 par an à partir de 2020

Le site de PSA à Kénitra, qui démarrera en 2019, verra sa capacité de production portée à 200.000 véhicules par an dès l’année 2020, a annoncé le groupe.L’usine de Kénitra qui produira dès 2019 des moteurs et des véhicules, disposera d’une capacité initiale de production de 100.000 véhicules par an, précise un communiqué du groupe.

  Cet investissement qui accompagne le plan de développement du groupe PSA dans la région Moyen Orient et Afrique, s’appuiera sur le tissu de fournisseurs marocains permettant d’atteindre dès le démarrage un taux d’intégration locale de 60% et de 80% à terme.

Selon le  vice-président exécutif de la région Moyen-Orient et Afrique et membre du directoire du Groupe PSA, Jean-Christophe Quémard, la décision de doubler la capacité de production « atteste le dynamisme du groupe PSA dans la région et en particulier au Maroc ».

Sénégal : mise en demeure d’un média privé pour « propagandes politiques partisanes » (CNRA)

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), dans un communiqué reçu mercredi à APA, a mis en demeure le groupe D-MEDIA, à travers sa chaîne de télévision Sen TV et sa radio Zik FM, pour « propagandes politiques partisanes » en faveur de son président directeur général, Bougane Guèye Dany, candidat déclaré à la présidentielle au Sénégal.« D-MEDIA sert de plus en plus de tribune à son promoteur pour appeler les auditeurs et téléspectateurs à le parrainer ou à se mettre en valeur dans la perspective des élections présidentielles de février 2019 », dénonce le CNRA dans son communiqué.

Entre autres preuves, le CNRA souligne que son service du monitoring lui a permis de constater que cet appel en faveur du président directeur général du Groupe passe plusieurs fois par jour, soit par la diffusion de spots publicitaires, soit en consacrant une bonne partie des programmes du Groupe à « la propagande à son profit ».

Pour le CNRA, ces pratiques qu’il qualifie de « véritables propagandes politiques partisanes », constituent une violation de la réglementation, notamment les articles 16 et 17 du cahier des charges applicables aux médias audiovisuels.

Ce faisant, il appelle les deux médias « à ne plus diffuser le spot publicitaire appelant à parrainer le promoteur du groupe, à mettre un terme à l’utilisation du groupe pour la propagande ou la collecte des parrainages en faveur de son promoteur (et enfin à) mettre un terme au détournement de fonction et d’objectif noté depuis quelques temps sur la ZIK FM et la SEN TV ».

L’organe de régulation rappelle enfin que le non-respect de cette mise en demeure expose à des sanctions, notamment celles prévues à l’article 26 de la loi 2006 -04 du 4 janvier 2006, qui peuvent aller de l’amende à la suspension de l’émission ou du programme voire au retrait de l’autorisation.

Coopération Sino-Ivoirienne: 18 accords d’un montant de 1900 milliards FCFA signés

De retour à Abidjan mercredi après un séjour en Chine où il a effectué une visite d’État et participé au 3ème forum sino-africain, le président ivoirien, Alassane Ouattara a affirmé qu’au total 18 accords d’un montant de 1900 milliards FCFA ont été signés entre les deux pays lors de ce séjour.« On peut dire que la visite d’État en Chine a été très chargée et très fructueuse. En effet, au terme de celle-ci, 18 accords au total ont été signés pour un montant de 3,4 milliards de dollars US, soit 1900 milliards FCFA », a dit M. Ouattara dans une déclaration à son arrivée à Abidjan.

Poursuivant, M. Ouattara, qui s’est félicité du dynamisme de la coopération entre les deux pays,  a fait savoir que ces ressources permettront la construction de plusieurs infrastructures dont la construction d’un Centre hospitalier et universitaire (CHU) à Abobo ( Nord d’Abidjan) et la construction de plusieurs routes.

« Pour la période 2012-2016, la Chine a investi en Côte d’Ivoire, un peu plus de 2.600.000.000 de dollars US. Quand on ajoute cela aux 2.400.000.000 dollars US, ça veut dire que la Chine aura investi pendant cette période, près de 6 milliards de dollars US », s’est-il satisfait.

 « Afin de maintenir le dynamisme actuel de nos échanges, nous avons décidé, le président XI Jinping et moi-même, d’élever la coopération Sino-Ivoirienne au rang de partenariat stratégique global», a indiqué le chef de l’État ivoirien, ajoutant également que « notre pays a adhéré à l’initiative, la ceinture de la route».

Cette initiative, a-t-il expliqué,  « va accélérer notre industrialisation, renforcer le développement de nos infrastructures et promouvoir le commerce et le transfert des technologies avec la Chine ».

Au cours de cette visite d’État qui est la première du genre d’un président ivoirien en Chine depuis 35 ans, a souligné M. Ouattara, « nous nous sommes entendus sur la nécessité de renforcer et d’intensifier la coopération entre nos deux pays ».

Faisant le point du troisième forum sur la coopération sino-africaine auquel il a également participé les 03 et 04 septembre derniers,  en marge de sa visite d’État, le président ivoirien a indiqué que ce conclave a été marqué par l’annonce faite par le président Xi Jinping portant sur la mobilisation par son pays de 60 milliards de dollars US (33.000 milliards FCFA destinés au financement de divers projets dans huit domaines prioritaires de coopération.

«Nous travaillons étroitement avec les autorités chinoises pour que notre pays bénéficie encore plus de ces financements que par le passé», a conclu M. Ouattara.

Sénégal : lancement d’une école privée polytechnique d’ingénieurs

L’Ecole centrale polytechnique d’ingénieurs (ECPI), une « toute nouvelle école d’excellence » sénégalaise, va démarrer ses activités en novembre prochain et se veut être une réponse au besoin de formation d’une « masse de compétences », a assuré mercredi à Dakar son président directeur général, Mouhamadou Sall.« Au Sénégal, il n’y a (pratiquement) pas de formation d’ingénieurs dont la compétence correspond aux besoins (du marché). L’ECPI est une réponse à ce besoin de formation de masses de compétences », a déclaré M. Sall, ouvrant la cérémonie de lancement du nouvel établissement qui offrira à ses futurs étudiants une palette d’avantages.

Ces « faveurs » se déclinent sur trois axes : l’intégration dans le cycle d’ingénieur d’une école partenaire en France (ESIEE Paris), l’échange ECPI-ESIEE et la collaboration en recherche et développement.

Aussi « les sortants de l’ECPI pourront se préparer aux concours en France », a poursuivi M. Sall, soulignant que l’établissement « est un message d’espoir pour la jeunesse ». L’ECPI se prépare « à accueillir (ses) premiers étudiants pour l’année académique 2018-2019 », a-t-il ajouté.

Pour l’administrateur de l’ECPI, Youssoupha Diop, ce nouvel établissement est « le résultat d’une synergie entre des visionnaires » qui ont accumulé « de longues expériences » dans le monde des entreprises et qui envisagent de « former des ressources humaines de qualité ».

Toutefois, celles-ci n’auront rien à voir avec ces diplômés venus garnir le taux de leur insertion au Sénégal « qui ne dépasse pas 30% », selon M. Diop. Ce « faible taux » est en effet causé par la délivrance de diplômes qui ne permettent pas à ces chômeurs de « répondre à leur besoin opérationnel immédiat », a-t-il expliqué.

« Nous saluons la pertinence du projet adapté au contexte d’émergence », a pour sa part indiqué le représentant du ministre de l’Education nationale, Macodou Dièye, soulignant que le Sénégal « a énormément besoin d’ingénieurs », notamment dans le domaine du numérique.

Enfin pour le représentant de l’ambassadeur de la France, Laurent Perez-Vidal, cette « initiative (ECPI) est l’illustration du dynamisme noté au Sénégal », avec l’exemple du nouveau lycée d’excellence de Diourbel (centre) qui a obtenu de brillants résultats lors du dernier Concours général.

Vingt-trois pays africains dans le lot des Etats à forte prévalence de corruption (ministre)

Vingt-trois sur les cinquante-quatre Etats que compte l’Afrique, soit 43% d’entre eux, se trouvent dans le quatrième niveau des pays à forte prévalence de corruption, a déclaré, mercredi à Dakar, le ministre délégué chargé du Budget du Sénégal, Birima Mangara, citant l’indice de la perception de la corruption 2017.Présidant l’ouverture du 8ème congrès de l’Association africaine de comptabilité et finance (AAFA +sigle anglais+), M. Mangara a rappelé que « la corruption est un fléau mondial » et c’est pourquoi, conscient des effets néfastes de ce fléau sur les économies, il appelle les experts en comptabilité et en finance de l’AAFA à développer des mécanismes et dispositifs contribuant à lutter contre « ce mal et ses délits connexes ».

« L’autre défi majeur consiste donc à redoubler d’efforts de recherche afin de trouver des remèdes scientifiques en la matière pour aider à réduire la corruption sur le continent », a-t-il ajouté, soulignant que pendant de nombreuses années, l’Afrique a reçu des instructions « provenant de l’étranger » pour lutter contre la corruption « mais, elle est toujours présente ».

D’où la question de savoir « est-ce que les chercheurs africains travaillant sur cette question au niveau local ont pu trouver des solutions pertinentes ? »

Ce faisant, le ministre délégué chargé du Budget a exhorté les scientifiques africains à partager les résultats de leurs recherches notamment ceux provenant de pays utilisant des langues différentes afin de « briser cette barrière linguistique ».

Ouvert ce mercredi, ce 8ème congrès de l’AAFA dont le thème est : «Gouvernance et soutenabilité du développement en Afrique» prendra fin le 07 septembre 2018.

Aussi les récentes réformes en matière de gestion des finances publiques, notamment l’usage de la « Budgétisation axée sur la performance » préconisé par l’UEMOA, et ses impacts en matière de comptabilité et de gestion des finances publiques seront au cœur des échanges.

Côte d’Ivoire : la réforme de la CEI concerne la présidentielle de 2020 (Ouattara)

La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) annoncée début août dernier « concerne l’élection présidentielle de 2020 », a précisé, mercredi à Abidjan, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, ajoutant que par conséquent, « il n’y aura pas de report » des élections municipales et régionales du 13 octobre prochain.M. Ouattara a fait cette déclaration dans une adresse  à son retour à Abidjan  après un séjour en Chine où il a effectué une visite d’État et participé au sommet sino-africain.

La semaine dernière, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (PDCI), un ex-allié du camp présidentiel ivoirien en froid avec la coalition au pouvoir, a demandé un  « réaménagement» de la date des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain.

Le parti d’Henri Konan Bédié a également plaidé lors de cette conférence de presse animée par son secrétaire exécutif en chef, Maurice Kakou Guikahué, une réforme de la CEI, et ce, « avant » les prochaines élections locales.

 « Le report de cette date n’est pas possible », a tranché M. Ouattara expliquant l’avoir lui-même  dit cela au président du PDCI, Henri Konan Bédié début août  à la suite d’un plaidoyer de celui-ci pour le report des élections locales.

 « Je lui ai répondu pour lui dire que je lui avait bien dit que la réforme de la composition de la CEI concernait l’élection présidentielle de 2020. Donc, évidemment, il a reconnu que c’était cela. Et par conséquent, il n’y aura pas de report des élections (municipales et régionales) prévues le 13 octobre», a poursuivi M. Ouattara. 

Il a en outre ajouté qu’ « en tout de cause, lui (Bédié) et moi, nous ne sommes pas candidats. Donc, il n’y a pas de problème ». C’est dans une adresse à la Nation le 06 août dernier, à la veille du 58è anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire que le président ivoirien a annoncé avoir instruit le gouvernement à l’effet de réexaminer la composition de la CEI.

UEMOA : baisse des taux d’intérêt des banques

Les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle ont connu une baisse de 0,03 point de pourcentage au terme du mois de juillet comparés au mois précédent, a appris mercredi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Hors charges et taxes, le taux moyen calculé par la BCEAO à l’échelle de l’UEMOA est passé de 6,87% en juin 2018 à 6,84% durant la période sous revue.

Quant au taux moyen de rémunération des dépôts à terme de la clientèle des banques, il est ressorti également en hausse de 0,03 point de pourcentage, s’élevant à 5,37% contre 5,34% par rapport au mois de juin 2018.

Attaque au Burkina : deux militaires tués et cinq autres blessés

Deux militaires sont morts et cinq autres grièvement blessés, suite à une attaque à la mine perpétrée mercredi matin à Kabongo dans la province de la Kompienga (Est) contre une patrouille des forces de l’ordre et de sécurité du Burkina Faso, a-t-on appris de sources locales concordantes.Un des militaires tués est mort sur le coup là avant que son camarade, gravement blessé, ne décède, peu après.

La patrouille qui avait été déployée après l’attaque du 28 août, est tombée sur une mine artisanale à Kabongo près de Pama où six militaires étaient morts dans une embuscade.

Après Matiacoali, Pama, Gayéri, Boungou, Kabongo est la 5e localité attaquée dans la région de l’Est, en l’espace de deux mois.

Plaidoyer pour une recherche adaptée aux besoins de l’Afrique

Le ministre sénégalais du Budget, Birima Mangara, a invité, mercredi à Dakar, les scientifiques de l’Association Africaine de Comptabilité et Finance (AAFA +sigle anglais+) à œuvrer pour des recherches éprouvées et un savoir-faire qui répondent aux aspirations de développement du continent africain.« (…) La plupart des références de recherches effectuées sur les questions et les enjeux africaines sont essentiellement d’initiatives hors africaines. Cette posture doit changer et l’AAFA a la lourde responsabilité de bouleverser le statuquo », a déclaré M. Mangara qui présidait l’ouverture du 8èmecongrès de l’AAFA.

Selon le ministre délégué au Budget, cette initiative doit être menée de concert avec les organisations de la société civile, les praticiens, les entreprises et les organisations du secteur public pour la rendre plus pertinente et développer ainsi des opportunités pour son application aux problèmes du monde réel.

Birima Mangara s’est, par ailleurs, réjoui de la participation, « pour la première fois » de chercheurs francophones au concours organisé par la Banque mondiale (BM) et la Fédération panafricaine de comptabilité (PAFA +sigle anglais+) pour mener des recherches portant sur les Objectifs de développement durable (ODD).

Dans ce même ordre d’idées, il a sollicité une extension de ce financement de la BM et de la PAFA à l’Agenda 2063 adopté en janvier 2015 par l’Union africaine et dont l’objectif principal est de travailler ensemble pour construire une Afrique prospère et unie, fondée sur des valeurs communes et un destin commun.

Filets sociaux: 120 agents communautaires recrutés pour le «suivi des bénéficiaires»

Cent vingt consultants agents communautaires ont été recrutés en vue du « suivi des bénéficiaires » du Projet filets sociaux productifs, a indiqué mercredi la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, lors d’une cérémonie à Abidjan.Il s’agit de 120 travailleurs sociaux non-fonctionnaires qui accompagneront les ménages bénéficiaires dans le cadre de ce projet, a relevé Mme Mariatou Koné, lors d’une cérémonie de lancement en prélude à la prise de service des travailleurs sociaux consultants agents communautaires.

Ces consultants agents communautaires diplômés de l’Institut national de formation sociale (INFS) de Côte d’Ivoire, opèreront auprès des directeurs régionaux en charge des questions sociales. Ils signeront un contrat à durée déterminée (CDD) pour accompagner le projet qui devrait prendre fin en 2020.

Ils constituent « une première vague » des consultants sociaux à recruter, a fait savoir Mme Mariatou Koné, précisant que le projet est exécuté sous forme d’allocations trimestrielles de 36.000 F Cfa au profit des ménages en milieu rural vivant dans l’extrême pauvreté.

Selon la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, cette étape s’inscrit notamment dans le cadre des mesures d’accompagnement du Projet filets sociaux productifs, lancé depuis mars 2017.

Le Projet filets sociaux vise à améliorer les revenus des populations vulnérables dans les régions rurales, sélectionnées parmi les plus pauvres du pays, et à créer une « résilience de long terme » basée sur les capacités des bénéficiaires à auto-générer les conditions de leur autonomisation sociale et économique.

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Pascal Abinan, présent à la cérémonie, s’est pour sa part félicité de ce système d’accompagnement qui devrait permettre une autonomisation des bénéficiaires du Projet filets sociaux.

Quelque 35.000 ménages devaient bénéficier de cette aide directe à travers des transferts monétaires, financée à hauteur de 25 milliards Fcfa par la Banque mondiale (BM) sur la période 2015-2020. La contribution de l’Etat ivoirien est de 10% soit 2,5 milliards Fcfa. 

La Banque mondiale prévoit 100 millions de dollars US (56,48 milliards Fcfa) supplémentaires. Et ce, en vue de permettre à un grand nombre de populations vulnérables de sortir de la pauvreté à travers des activités génératrices de revenus.

GBissau : un parti d’opposition contre le report des élections législatives

Juliano Fernandes, Secrétaire national de l’Assemblée du peuple uni (APU-PDGB, opposition) a demandé, mercredi à Bissau, au gouvernement de présenter un cahier électoral confirmant la tenue des élections législatives le 18 novembre prochain.« Tout semble indiquer que les élections législatives ne pourront pas se tenir dans les délais en raison du retard accusé dans le processus de recensement des électeurs. Par conséquent, il est nécessaire que le gouvernement annonce la date finalement retenue s’il doit y avoir un changement », a déclaré Juliano Fernandes, au cours d’une conférence de presse donnée à Bissau.

M. Fernandes, exprimant son mécontentement face au retard noté dans le processus d’inscription des électeurs qui devait commencer le 23 août dernier, dit craindre que « de nombreuses personnes ne puissent exercer leurs droits civiques ».

En outre, le secrétaire national de l’APU-PDGB, notant « la non transparence du processus électoral », a défendu la nécessité de mettre en place un espace de dialogue sociopolitique dans lequel toutes les forces politiques et sociales s’efforceront d’éviter des situations « inattendues ».

Pour Juliano Fernandes, la non organisation des Législatives à temps serait pour le gouvernement un manquement grave à ses obligations. Si un tel scénario se réalise, le leader politique prône le remplacement du gouvernement actuel par une équipe de transition qui va « gérer les affaires et organiser les élections de manière juste et transparente »

Tchad : un hebdomadaire suspendu de parution pour trois mois

L’hebdomadaire bilingue Al-Chahed a été suspendu de parution pour trois mois par la Haute autorité de l’audiovisuel et des médias du Tchad (HAMA), aux termes d’une décision rendue publique mercredi.Selon le rédacteur en chef du journal, Jules Daniel Yo-hounkilam, la HAMA avait convoqué en début de semaine son directeur de publication pour lui demander des explications sur des articles portant sur les relations diplomatiques entre le Tchad, le Soudan, le Qatar et la Turquie.

La question de financement des forces rebelles avait été évoquée par le journal qui pointait du doigt le Qatar et le Soudan. Selon des sources proches de la HAMA, les chancelleries de deux pays se sont plaintes auprès du ministère tchadien des Affaires étrangères qui, à son tour, a saisi la HAMA et cette dernière a fini par suspendre le journal.

Pour Jules Daniel, cette fermeture porte une atteinte grave à la liberté de la presse et à la vie économique de l’hebdomadaire.

Dans un communiqué, Reporters sans frontière (RFS), tout en rappelant que le journal AL-CHAHED n’a fait que des analyses avec des arguments à l’appui concernant le financement des forces rebelles, condamne « cette sanction arbitraire et disproportionnée ».

RSF demande à la HAMA de lever cette suspension et de jouer son rôle « de veille à la déontologie et à l’éthique et non de s’ériger en tribunal des opinions ».

Sans salaire 39 mois, les agents de PANAPRESS appellent Macky Sall à l’aide

Le Collectif des employés de l’Agence panafricaine d’informations (PANAPRESS), par la voix de son président Abdourahmane Sow, a dit, mercredi à Dakar, compter sur le soutien du président Macky Sall pour obtenir le paiement de 39 mois d’arriérés de salaire cumulés depuis 2013.« Il y a toujours eu des crises à la PANA mais celle-ci est la plus longue et a détruit l’outil de travail et le personnel. Aujourd’hui, les employés sont désemparés. Nous lançons donc un appel à Macky Sall, président de la République du Sénégal pour qu’une solution soulageant nos souffrances soit trouvée », a alerté Abdourahmane Sow, président du Collectif des employés de l’Agence panafricaine d’informations (PANAPRESS).

Il s’exprimait à l’Assemblée générale tenue au siège de PANAPRESS sis à l’avenue Bourguiba de Castors (localité de Dakar). Dans la rédaction centrale de l’agence panafricaine, il n’y a aucun signe de vie. Pour cause, les employés ont enclenché une grève illimitée le 31 juillet dernier pour exiger le « paiement intégral de leurs 39 mois d’arriérés de salaire ».

Malgré les « cycles récurrents d’instabilité salariale » que traverse PANAPRESS depuis 2003, les travailleurs, soucieux de « préserver l’image de leur entreprise et de l’Afrique », ont privilégié le dialogue avec la direction. Mais désormais, pour avoir gain de cause, « rien n’est exclu », a soutenu Amadou Abdoul Sakho, le Secrétaire général du collectif.

Déplorant l’indifférence de la direction générale qu’il assimile à « un manque de considération », M. Sakho a annoncé que dans la 3ème phase de leur plan d’action, la lutte sera plus accrue car les employés et leurs familles vivent dans des conditions précaires. « Nous n’avons rien. Nous peinons à nous soigner, nos enfants sont renvoyés de leurs écoles pour défaut de paiement de la scolarité. Parfois, on nous coupe l’électricité ou l’eau », a regretté Amadou Abdoul Sakho.

Les arriérés de salaires, concernant aussi bien les agents au siège de l’agence à Dakar que les correspondants en Afrique et dans le reste du monde, sont liés aux retards des cotisations des pays contributeurs qui devaient verser d’abord une première tranche en 2018 et le reliquat avant la fin de l’année.

PANAPRESS, une agence panafricaine de presse créée par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a officiellement démarré ses activités le 25 mai 1983.

Le sommet Chine-Afrique en vedette dans la presse centrafricaine

L’édition 2018 (3 et 4 septembre) du Forum pour la coopération entre l’Afrique et la Chine (FOCAC) qui s’est terminée hier mardi à Pékin (capitale chinoise), avec la participation notamment de la Centrafrique, a été largement commentée par la presse locale parue mercredi.« Sommet Sino-Africain: les premières retombées pour la RCA dans le domaine énergétique », titre le quotidien privé L’Ecureuil, soulignant que le gouvernement centrafricain et le PDG du groupe China Gezhouba Group Corporation (CGGC) ont signé à Pékin lundi dernier un acte d’engagement pour la réalisation du marché des travaux d’électricité de Boali 2 avec le financement de la Banque africaine de développement (Bad).

Les travaux qui vont démarrer sous peu et le journal note qu’avec sa réalisation, la société centrafricaine de l’énergie, ENERCA, va augmenter son réseau électrique de 5 MG en vue d’améliorer la distribution de l’électricité à Bangui et ses environs.

Le séjour du président Faustin Archange Touadéra se poursuit par ailleurs en République populaire de Chine, et l’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP) annonce dans le calendrier présidentiel une visite d’Etat prévue du 6 au 7 septembre, avec un tête-à-tête avec son homologue chinois Xi Jinping, jeudi en début de matinée au Grand Palais du Peuple.

« Beijing Chine, des honneurs et des titres honorifiques à l’endroit du chef de l’état Centrafricain », affirme Centrafric Matin.

S’attardant sur cette marque de sympathie, le RJDH (Réseau des journalistes des droits de l’homme) souligne que l’enjeu pour la Chine lors du sommet a été de renforcer sa coopération avec les Etats africains et la République Centrafricaine afin de tirer les bénéfices de l’investissement de Pékin.

Malgré tout, les attentes sont grandes pour la RCA vis-à-vis de la Chine avec qui elle entretient une coopération très dynamique dans plusieurs domaines de développement, de la reconstruction du pays et de la santé, explique le RJDH.

Pour le quotidien privé L’Expansion, le sommet Chine-Afrique a connu une affluence record des chefs d’Etat et de gouvernement africains dans la capitale chinoise, Pékin.

62% de sages-femmes camerounaises sont dans le bénévolat (études)

62% des sages-femmes au Cameroun exercent comme volontaires dans les différentes structures sanitaires du pays, selon la conclusion de deux études de restitution menées par le Programme d’appui à la santé de la reproduction (PASAR).Avec l’appui de l’organisme allemand pour le développement GIZ, les deux études ont porté sur « l’intégration professionnelle des sages-femmes/maïeuticiens au Cameroun » et sur l’impact des sages-femmes/maïeuticiens (SFM) dans les centres de santé intégrés.

La situation des SFM, après leur formation, n’est pas très rassurante puisque 62% d’entre elles exercent sous le statut de volontaires ou de bénévoles.

Parmi ceux qui n’exercent pas comme SFM, 14 sur 39, soit 36% travaillent comme stagiaires ou volontaires non rémunérés dans le secteur de la santé ou dans d’autres corps de métiers.

Le reste navigue entre manque d’emploi qui représente 23%, emploi dans un autre métier (13%) et femme ou homme au foyer (10% et 5%) qui poursuivent leurs études.

Les SFM doivent relever de nombreux défis, notamment celui de l’absence de rémunération. « Sur 95 SFM, 51 (61%) perçoivent un salaire régulier ou d’autres formes de compensation », rapporte cette étude.

Tour du Gabon : la 14-ème édition fera un crochet en Guinée Equatoriale

La 14-ème édition du tour international cycliste du Gabon « La Tropicale Amissa Bongo » qui se courra du 21 au 27 janvier prochain, fera un détour pour la première fois en Guinée Equatoriale en passant par le Cameroun, annoncent dans un communiqué reçu à APA les organisateurs de l’évènement sportif.Selon les organisateurs, la 5ème étape de la compétition se disputera entre Bitam (Gabon), Kye Ossi (Cameroun) et Mongomo (Guinée Equatoriale), ville natale du président Equato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbazogo, soit une distance de 120 km.

Le premier coup de pédale sera donné dans la province du Haut-Ogooué dans le sud-est du Gabon entre les localités de Bongoville et Moanda. Cette province abritera également les deuxième et troisième étapes de la course.

Les 4ème, 5-ème et 6ème étapes se dérouleront dans la province du Woleu-Ntem (nord) avec le détour, lors de la 5ème étape, en Guinée Equatoriale, voisine.

Le Cameroun a déjà accueilli à deux reprises la course qui, cette année, comme de coutume, s’achèvera par la province de l’Estuaire entre Nkok et Libreville, la capitale du pays.

« La Tropicale Amissa Bongo » est le premier tour cycliste africain classé en catégorie 2.1 de l’Union internationale cycliste (UCI).

Les étapes 2019 sont les suivantes :1-ère étape (21 janvier): Bongoville – Moanda, 2e étape (22 janvier) : Franceville – Okondja, 3e étape (23 janvier) : Léconi – Franceville, 4e étape (24 janvier) : Mitzic – Oyem, 5e étape (25 janvier) : Bitam – Mongomo (Guinée-Equatoriale), 6e étape (26 janvier) : Bitam – Oyem,7e étape (27 janvier) : Nkok – Libreville.

Présidentielle camerounaise : 20 mn par jour dans l’audiovisuel public pour chaque candidat

Chacun des 9 candidats à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain au Cameroun aura quotidiennement, durant la campagne électorale, un temps d’antenne de 20 minutes au niveau de l’audiovisuel public, selon la répartition communiquée mardi aux concernés par le ministère de la Communication (Mincom).A la radio, le quotidien spécial de campagne électorale consacrera 13 minutes 20 secondes de temps de parole à chaque candidat, alors qu’à la télévision nationale l’émission spéciale y consacrée accordera 6 minutes 40 secondes de propagande à chaque protagoniste.

Rappelant que la communication des candidats doit être conforme aux lois et règlements respectant le jeu démocratique, l’intégration nationale, la dignité humaine, les bonnes mœurs et l’ordre public, le Mincom a également mis en garde les candidats contre «tout écart de comportement» à l’antenne, une attitude qui les exposerait alors à une suspension provisoire en attendant l’arbitrage du Conseil national de la communication (CNC).

La campagne électorale débutera le 24 septembre avant de s’achever à la veille du scrutin.

Lutte contre le cancer du sein : des hommes et des femmes de médias s’engagent

L’Organisation non gouvernementale Echo Médias, regroupant des hommes et femmes de médias, organise les 19 et 20 octobre prochains à Grand-Bassam, la deuxième édition des Journées de Mobilisation des Médias contre le Cancer du sein (JMMC), autour du thème : «sport et santé», annonce cette organisation dans une note transmise, mercredi, à APA.Cette deuxième édition sera officiellement lancée, jeudi après-midi, au cours d’une conférence de presse à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau. Il s’agira d’une part, de dévoiler le contenu de ces journées, et d’autre part de présenter les partenaires qui accompagnent ce projet.

«La plateforme des JMMC a pour but de mobiliser les professionnels des médias nationaux et internationaux, les autorités et partenaires de la santé et les populations en vue d’une sensibilisation et d’une prévention collective et continue sur le cancer du sein», explique la Commissaire générale de ces Journées, Léah Muriel Guigui, citée par cette note.

Des institutions, des organisations de la société civile, des partenaires techniques et au développement ainsi que des figures emblématiques des médias dont Alain Foka de Radio France internationale (RFI) sont attendus à cette conférence.

En Côte d’Ivoire, 1223 femmes meurent du cancer du sein chaque année sur les 2248 cas diagnostiqués.

Départ de l’ambassadrice des USA au Tchad

L’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique au Tchad, Geeta Pasi, s’est dit « honorée » d’avoir contribué au renforcement des relations entre N’Djamena et Washington, dans un message rendu public mercredi, peu avant qu’elle ne quitte le pays après un séjour de deux ans.« La nouvelle chancellerie ouverte en 2017 est un signe de l’amitié durable entre les États-Unis et le peuple tchadien. Elle symbolise l’importance de nos relations bilatérales. La visite du secrétaire d’Etat était un événement historique », affirme la diplomate dont l’intérim sera assuré par le chargé des affaires, Richard C. Bell.

L’ambassadrice Geeta Pasi était arrivée en octobre 2016 au Tchad,  gérant notamment avec les autorités tchadiennes l’affaire d’interdiction d’entrée de ressortissants tchadiens aux USA, suite à un décret a pris dans ce sens par le président Trump en septembre 2017.

Le sit-in réprimé de l’opposition, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement de la répression par les forces de l’ordre du sit-in non autorisé hier mardi de l’opposition regroupée au sein du Front de résistance nationale démocratique et sociale (FRN).« Parrainage, exclusion de Karim (Wade) et Khalifa (Sall). L’opposition se révolte » barre à sa Une WalfQuotidien. Mais L’Observateur rapporte que « l’opposition (a été) gazée, des leaders arrêtés » lors du sit-in du Front de résistance nationale démocratique et sociale (FRN) prévu initialement devant le ministère de l’Intérieur et qui s’est finalement tenu au marché Sandaga de Dakar.

« La police mate encore des leaders du FRN », informe Sud Quotidien, soulignant que « (Mamadou Diop) Decroix et Oumar Sarr (ont été) violentés puis arrêtés ; Déthié Fall, Awa Niang, Thierno Alassane Sall, Thierno Bocoum et Issa Sadio Kanouté arrêtés ».

« Trop, c’est trop ! Nous n’allons pas accepter l’inacceptable », déclare le Grand Parti de Malick Gackou dans un communiqué traité par ce journal. Selon Alioune Tine, directeur régional d’Amnesty international, « les images sont honteuses pour le Sénégal ».

Sous le titre « l’opposition matraquée à Dakar », Vox Populi renseigne que « le sit-in du FNR (a été) cassé par la police à coups de grenades lacrymogènes », d’où l’analyse du journal EnQuête pour qui, « Macky Sall marche sur l’opposition ». Ce quotidien informe que « le FRN se félicite de l’atteinte de l’objectif (même si) la bataille de Washington (place du centre-ville de Dakar) n’a pas eu lieu ».

Le Témoin a une toute autre lecture de ce rendez-vous manqué en affirmant que « l’opposition rate son sit-in » à cause de la « faible mobilisation, de l’absence des ténors et de l’indifférence des Dakarois. De son côté, Libération annonce que les opposants arrêtés dont Oumar Sarr et Mamadou Diop Decroix, « ont été libérés dans la soirée ».

A cinq mois de la Présidentielle du 24 février 2019, la situation est de plus en plus tendue dans le champ politique. Le Front de résistance nationale démocratique et sociale (FRN) dit protester pour la défense de la démocratie. Ces opposants exigent la confirmation des candidatures annoncées de Karim Wade et de Khalifa Sall, la mise en place d’une autorité indépendante pour l’organisation des élections, l’accès au fichier électoral, le retrait de la loi portant sur le parrainage, la distribution des cartes d’électeurs aux ayant droits et la libération des prisonniers politiques.

Rentrée scolaire sur fond de crise anglophone et difficultés financières en Une des journaux camerounais

La rentrée scolaire de lundi dernier, sur fond de violences en zone anglophone, continue de préoccuper les journaux camerounais parus mercredi, qui s’attardent également sur une actualité peu reluisante sur le front des finances publiques.Derrick Ndue est libre, mais entre la vie et la mort, annonce The Guardian Post au sujet du principal de la Presbytarian School of Science and Technology de Bafut (Nord-Ouest), enlevé lundi dernier avec 7 de ses élèves qui eux avaient regagné la maison sains et saufs, a lui aussi recouvré la liberté.

Sauvagement torturé par ses bourreaux pour avoir enfreint le mot d’ordre d’«école morte» décrété par les sécessionnistes, les jours de ce dirigeant d’établissement sont en danger au moment où, à en croire le quotidien à capitaux privés de langue anglaise, l’Église presbytérienne camerounaise (PCC) envisage la fermeture temporaire de ses écoles dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

La situation est à ce point critique que, selon le bihebdomadaire Repères, Human Rights Watch a dû hausser le ton et demande aux groupes armés de respecter le droit à l’éducation des élèves et de ne pas user de violence encore moins d’intimidation pour entraver le bon déroulement des cours.

Sur le théâtre des opérations, relativise en même temps la publication, force est de constater des exactions ou bavures sont commises soit sur des civils, soit à l’endroit des soldats ou des sécessionnistes.

Visiblement sourds aux appels à la raison, les séparatistes, pour bien montrer qu’ils ne sont pas prêts de désarmer, ont, selon Le Jour, attaqué mardi l’hôtel dans lequel logeait la ministre de l’Éducation de base,Youssouf Adidja Alim, en visite dans le chef-lieu du Nord-Ouest, Bamenda, où elle était allée s’assurer du bon démarrage des classes.

Du coup, la même publication soulève de sérieuses incertitudes quant au déroulement effectif de l’élection présidentielle dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, dans cet environnement où les «Ambazoniens» sont décidés à braver tout ce qui s’apparente au pouvoir de Yaoundé, qu’ils ne reconnaissent pas.

«Le pire est-il à venir ?» se demande lourdement The Guardian Post qui, en l’état actuel des choses, ne voit aucune issue à la crise anglophone qui se radicalise, et ce au moment où environ 6 millions de ressortissants de ces deux régions, réfugiés à l’intérieur du pays ou au Nigeria voisin, sont menacés de famine sévère d’ici avril 2019.

Et ça ne va guère mieux au niveau des finances publiques, renchérit Le Quotidien de l’Économie : le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) émet de sérieux doutes sur le système comptable du Trésor, où des pratiques peu orthodoxes sont constatées dans le principal guichet de paiement de l’État.

Le Cameroun, étaye Repères, enregistre des dépassements au niveau du solde primaire non pétrolier, des décaissements des prêts non concessionnels et du plafond de l’endettement.

Ceci expliquerait sans doute, ose InfoMatin, la suspension jusqu’à nouvel ordre des avances de solde et de pension par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, une mesure conservatoire dans le cadre de l’assainissement du fichier solde.

Ici, explique ce journal, le membre du gouvernement fonde sa mesure sur de nombreuses dérives constatées dans les procédures d’obtention desdites avances qui, selon les textes en vigueur, permettent à un même individu d’obtenir, en un an, l’équivalent de trois mois desdites acomptes.

Mais la mafia qui s’est incrustée dans ce département ministériel depuis des années, a permis le contournement massif de cette limitation, des gens, grâce à des réseaux bien huilés, finissant par bénéficier des avances de solde ou de pension jusqu’à 6, 8 mois, voire 2, 5 ans.

«Le plus grave, apprend-on, est que le système de contournement a également engendré un autre phénomène de fraude : la disparition en machine des traces desdites opérations au niveau du Centre national de développement de l’informatique (Cenadi), ce même service qui avait déjà été épinglé par le rapport 2013 de la Commission nationale anticorruption (Conac), qui l’a accusé d’être responsable de l’établissement de faux bulletins de solde, le monnayage de la délivrance des bulletins de solde, le gonflement des salaires et pensions des fonctionnaires».

Sortie de l’opposition et justice en couverture des quotidiens burkinabè

La marche-meeting annoncée par l’opposition politique et le procès du putsch manqué de septembre 2015 constituent les deux sujets phares à la une des quotidiens burkinabè de ce mercredi.Le journal privé Le Pays arbore en première page: «Gouvernance sociopolitique au Burkina: Le CFOP appelle à une marche-meeting le 29 septembre prochain».

Selon le confrère, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré a fait une déclaration, hier mardi à Ouagadougou sur l’actualité nationale. Le journal propose l’intégralité de la déclaration du CFOP.

«Gouvernance de Roch: l’opposition retourne dans la rue le 29 septembre», titre, pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso.

Dans la même veine, Sidwaya, le quotidien public rapporte que la gestion du pouvoir par la majorité présidentielle n’est pas du goût de l’opposition politique burkinabè.

«Pour dénoncer la gouvernance chaotique du pouvoir actuel, elle (l’opposition) a appelé les populations à une marche-meeting le samedi 29 septembre 2018», écrit Sidwaya.

Le journal évoque aussi le procès du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, sous le titre: «Procès du putsch: La volte-face du lieutenant Ouattara».

A lire Sidwaya, à l’audience du procès du putsch manqué, hier mardi, les accusés Philippe Ouattara et Relwendé Compaoré, tous lieutenants, ont expliqué leur version des faits.

«Le lieutenant Philippe Ouattara, 57 ans, à l’orée de sa retraite, est poursuivi pour faits d’attentat à la sûreté de l’Etat, de meurtre, de coups et blessures et d’incitation des soldats à l’indiscipline», relate le journal.

A ce sujet, Le Pays mentionne qu’«à un an de sa retraite, il se retrouve à la barre».

De son côté, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso parle des «Révélations du lieutenant Relwendé Compaoré», évoquant la comparution de l’autre accusé.

Quant à L’Observateur Paalga, il reprend en manchette, les propos de Léonce Koné (l’un des accusés civils dans le dossier du putsch manqué) qui déclare dans un entretien: «si rien ne se passe, le procès va continuer avec des pièces falsifiées».

Mali : Boubèye Maiga reconduit dans ses fonctions de Premier ministre

Soumeylou Boubèye Maiga a été reconduit dans ses fonctions de Premier ministre du gouvernement du Mali par le président Ibrahima Boubacar Keita qui, dans la foulée, lui a demandé de s’atteler à la formation d’ « une nouvelle équipe gouvernementale ».Selon un communiqué de la présidence malienne reçu à APA, le chef de l’Etat qui venait prêter serment pour un deuxième mandat à la tête du pays avait, comme le veut la constitution, reçu en en audience Soumaila Maiga venu lui présenter la démission du gouvernement sortant.    

« Le Président de la République, tout en acceptant la démission du Premier ministre et celle du gouvernement (…) a chaleureusement remercié pour sa loyauté » M. Maiga avant de lui renouveler « sa confiance » en le reconduisant « dans ses fonctions de Premier ministre », souligne le communiqué.

Soumeylou Boubèye Maiga, 64 ans, avait été, pour la première fois, nommé Premier ministre le 30 décembre 2017 par le président Ibrahim Boubacar Keita.

Football, politique et sécurité à la une de la presse congolaise

Le match de quart de finale de la Coupe CAF entre les Aiglons–Cara et le Raja de Casablanca (Maroc), la déclaration de soutien de Denis Christel Sassou N’Guesso à la candidature de son père à l’élection présidentielle de 2021 et le début officiel du ramassage des armes dans le département du pool sont les principaux sujets décortiqués par les quotidiens congolais parvenus mercredi à APA.« Coupe Africaine de la Confédération : Cara va défier le Raja de Casablanca en quarts de finale », titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville, expliquant que le « représentant congolais n’a pas été gâté par ce tirage » effectué par la Confédération africaine de football, le 3 septembre dernier.

Ce journal explique que le Cara disputera le ticket pour les quarts de finale face au Raja de Casablanca, trois fois vainqueur de la Ligue des champions (1989, 1997 et 1999) et une fois vainqueur de la Coupe de la Confédération (2003).

Le bihebdomadaire La semaine africaine revient sur la qualification de Cara, malgré une défaite face FC Enyimba (0 -1) le 29 août dernier à Aba (Nigéria).

« Cara le miraculé du groupe C », indique le journal, estimant que « les dieux du football congolais sont avec le Cara qui continue son aventure africaine ».

Abordant un sujet politique, Sel-Piment fait écho à des propos de Denis Christel Sassou N’Guesso, fils du président congolais, affirmant « ne pas être candidat à la présidentielle de 2021, mais soutiendrait la candidature de son père ».

De leur côté, Les Dépêches de Brazzaville parlent de la sécurité et la paix dans le département du pool avec le démarrage officiel du ramassage d’armes auprès des miliciens ninjas de l’ex rebelle Pasteur Ntumi.

Le journal annonce que « mille huit-cent soixante-quinze armes (1875) et munitions de guerre sont déjà collectées sur les trois mille attendues, selon les données techniques communiquées à la Commission ad hoc mixte et paritaire (Camp) de suivi de l’accord de Kinkala, le 4 septembre, par les professionnels, lors de la visite des centres de collecte ».

Toutefois, l’hebdomadaire Le patriote déplore le fait que « ces ninjas ne remettent aux autorités que des fusils de chasse au lieu des PMAK ».

En outre, cette opération se passe sans anicroche, sous le contrôle de la coordination qui a pour siège Kinkala, chef-lieu du département du pool, indique l’hebdomadaire.