Lutte contre les sacs en plastique: Un retard constaté dans la réalisation des enquêtes (ministère public)

Le ministère public marocain vient de relever que la lutte contre la fabrication et la commercialisation des sacs en plastique enregistre des résultats encourageants, mais elle est menée à un rythme lent.Dans une circulaire, le ministère public affirme qu’un « certain retard a été relevé ces derniers temps » pour ce qui est de la réalisation des enquêtes et de la préparation des dossiers en vue de les soumettre au tribunal.

Les procureurs généraux du Roi sont, de ce fait, appelés à « hâter » les investigations liées aux infractions stipulées par la loi et « prêter main-forte » aux services administratifs chargés d’enquêter et d’établir des procès-verbaux relatifs à des contraventions.

La justice est également invitée à procéder à la saisie des machines utilisées pour la fabrication des sacs en plastique, et à fermeture des locaux. Ce n’est pas tout : les dossiers d’infractions doivent être rapidement transmis à la justice pour que celle-ci tranche dans des délais raisonnables.

Les procureurs généraux du Roi sont enfin appelés à appliquer certaines mesures, notamment la réalisation de rapports mensuels sur le nombre de PV, la nature des infractions commises, ainsi que les décisions prises.

Sénégal : une convention entre le Puma et le Redes pour l’émergence des villages

Le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) et le Réseau pour l’Emergence et le Développement des Ecovillages au Sahel (REDES), ont signé récemment à Dakar, une convention-cadre de partenariat pour « faire émerger de nombreuses localités laissées jusque-là en rade », rapporte un communiqué parvenu jeudi à APA.A travers cette convention, les deux organisations ambitionnent de régénérer les écosystèmes et de relever le niveau de vie des populations vivant dans les zones frontalières de notre pays, souligne la note, soulignant que ladite convention a été signée mercredi.

La convention prévoit d’impliquer les pays limitrophes dans la mise en œuvre des programmes des deux structures pour magnifier et renforcer les relations de bon voisinage.

Le PUMA est une agence gouvernementale qui ambitionne de développer les régions périphériques situées aux frontières avec la Mauritanie, la Gambie, le Mali et les deux Guinées.

Le REDES, affilié au Réseau Mondial des Ecovillages, est engagé dans un processus de conversion de plusieurs villages à travers le pays en écovillages afin de lutter contre la désertification, la pauvreté endémique, l’exode rural et partant l’émigration clandestine.

Vers la transformation du Typha en combustible au Sénégal

Le ministère de l’Environnement et du Développement Durable du Sénégal (MEDD) a lancé, mercredi à Dakar, le projet Typha Combustible Construction Afrique de l’Ouest (TyCCAO) qui vise à transformer la plante du Typha « envahissant » en combustible et en matériaux de construction.« Comme matériaux de construction, le Typha va permettre de nous sortir du tout béton dans lequel la quête de modernité a plongé le bâtiment africain en la coupant malheureusement de sa tradition bioclimatique séculaire », a expliqué le secrétaire général du MEDD, Amadou Lamine Guissé, précisant lors de la cérémonie de lancement que ce projet est élaboré en partenariat avec l’Agence française de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME).

La valorisation du typha en matériaux de construction est « une voie bien indiquée » pour promouvoir les matériaux locaux de construction, « éminemment renouvelables et vecteurs de développement local » afin de permettre au plus grand nombre de personnes de se loger plus confortablement et à moindre coût, a poursuivi M. Guissé.

Selon lui, le charbon typha produit est une alternative efficace et économiquement viable au charbon de bois obtenu au prix d’une déforestation qui prive la planète d’importants puits de carbone. La production et la consommation de ce charbon typha, aurait, d’après M. Guissé, un bilan bien meilleur que celui du charbon de bois.

Pour sa part, la directrice de l’action internationale de l’ADEME, Dominique Campana, la valorisation de cette plante tant redoutée par les riverains du fleuve Sénégal devrait participer à la matérialisation des accords de Paris sur le climat.

« 75% des bâtiments africains ne sont pas encore construits et on a un potentiel énorme d’amélioration », a-t-elle ajouté, soulignant que le bâtiment est le premier secteur consommateur d’énergie dans le monde et l’un des principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre en particulier dans les zones tropicales.

Le projet TyCCAO est le prolongement d’initiatives développées autour du Typha depuis 2013, à travers le projet de transfert de technologies de production de matériaux bio-sourcés, et en Mauritanie depuis 2011, à travers le projet de développement d’une alternative au charbon de bois.

Le président Kaboré invite le CILSS à valoriser les produits forestiers non ligneux

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) a invité, mercredi à Ouagadougou, la structure à valoriser les produits forestiers non ligneux.Dans sa déclaration à l’occasion de la célébration de la 33e journée du CILSS, le président Kaboré a estimé que les produits forestiers non ligneux ont toujours joué un rôle très déterminant dans le régime et les habitudes alimentaires des populations du sahel et de l’Afrique de l’ouest.

«Sur les plans alimentaire et nutritionnel, leur disponibilité dans nos pays correspond, en général, à la période préoccupante de soudure où les stocks céréaliers sont à leur plus bas niveau et où la ressource en eau se fait rare », a indiqué Roch Marc Kaboré dont les propos sont rapportés par la radio nationale.

Il a souligné que les chaines de valeur de certains produits forestiers non ligneux à haute valeur nutritive provenant des espèces tels que le Néré, le Baobab, le tamarinier, le karité et bien de dizaines d’autres, requièrent une attention particulière de nos pays et de nos producteurs».

Pour lui, ces produits constituent de filières intéressantes, sources de revenus et de création d’emplois, avec des maillons de collectes et de transformation occupés à 80% par les femmes.

Le président Kaboré regrette que «bien que ces produits forestiers non ligneux soient disponibles et constituent des sources importantes de protéines, de fibres et de vitamines, ils sont peu valorisés dans nos différents systèmes d’alimentation».

«En effet, leur utilisation est fortement limitée par de multiples obstacles, notamment des pesanteurs d’ordre socio-économique et culturel», a-t-il argumenté.

La 33e journée du CILSS est placée sous le thème : «L’importance des produits forestiers non-ligneux dans le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et des moyens d’existence des ménages vulnérables au Sahel et en Afrique de l’Ouest».

Les rois et chefs traditionnels ivoiriens s’engagent dans la lutte contre la déforestation

Instruits sur les actions de REDD+, un projet visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts en Côte d’Ivoire, les rois et chefs traditionnels ivoiriens ont « marqué leur adhésion » dans la lutte contre la déforestation dans le pays, selon une note transmise mercredi à APA.La séance de sensibilisation s’est tenue le 6 septembre 2018 au siège de la Chambre des rois et chefs traditionnels à Yamoussoukro, en présence de Sa majesté Amon Tanoé, président de l’institution,  qui s’est dit « satisfait » de cette initiative.

Il s’est en outre félicité de ce que cette réunion « permettra aux chefs coutumiers de renforcer leurs capacités afin d’être mieux outillés » sur les questions de déforestation et de protection du couvert forestier du pays.  

Le président de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire a par ailleurs appelé à un renforcement des actions en faveur des communautés à l’instar du Mécanisme Spécial de Don en faveur des Communautés Locales (DGM).

Pour sa part,  Laurent N’Dri Joseph, chef  traditionnel en charge de l’Agneby Tiassa (sud), les rois et chefs pourront ainsi accroître l’impact de la sensibilisation à l’attention des communautés locales.

 Cette réunion devrait permette de renforcer davantage l’implication des têtes couronnées dans la mise en œuvre des activités REDD+ à travers « la sensibilisation, l’information, l’éducation, la mobilisation et le suivi du processus », a indiqué Ernest Ahoulou Kouamé, secrétaire exécutif permanent de REDD+ Côte d’Ivoire. 

Dans le cadre de la protection du couvert forestier, l’Etat ivoirien a signé avec une trentaine d’acteurs, un Cadre d’action commune de l’initiative cacao-forêt en Côte d’Ivoire afin de préserver les forêts et lutter contre la déforestation dans les zones de production du cacao. 

La Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre issue de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+) en juin 2011. Ce mécanisme a pour objectif de contribuer à la lutte mondiale contre les changements climatiques et d’agir pour la restauration du couvert forestier.

Le projet REDD+ est une initiative internationale conçue et développée dans le cadre du Programme d’Investissement forestier (PIF), programme pour lequel la Côte d’Ivoire bénéficie d’un financement de 24 millions de dollars soit 13,36 milliards F CFA.

Ce fonds devrait permettre de mettre en œuvre des projets pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans 14 forêts classées des zones du Sud-Ouest et  du centre  ainsi que  le Parc national de Tai (financement Banque mondiale).

Des projets seront également initiés dans le domaine rural autour des forêts classées du centre du pays sur financement de la Banque africaine de développement (BAD).

Le couvert forestier ivoirien est estimé à environ 3,4 millions d’hectares selon des données officielles publiées en 2015 contre 16 millions en 1900.

Côte d’Ivoire: validation d’un plan d’actions de lutte contre la déforestation liée à la cacaoculture

Le groupe agroalimentaire Mondelez International a organisé mardi à Abidjan, un atelier de validation du «Plan d’actions Cocoa Life» dans le cadre de l’initiative Cacao et Forêts, un programme qui vise essentiellement à lutter contre la déforestation liée à la Cacaoculture dans le pays, a constaté APA sur place.L’agriculture est la première cause de la déforestation en Côte d’Ivoire ( 62%) avec à la tête la cacaoculture. «L’objectif de cet atelier de validation est de voir comment avec les coopératives et les exportateurs avec qui on travaille, on peut limiter et même arrêter la déforestation dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire », a expliqué Cédric Van Cutsen, le directeur des opérations de Cocoa Life, soulignant la validation de «toutes les actions inscrites dans ce plan d’actions dont la reforestation et la formation des cacaoculteurs».

 Dans la même veine, M’Balo N’Diaye, le directeur-pays du programme Cocoa Life  a indiqué que des modèles de production de cacao sans déforestation sont en train d’être mis en place en Côte d’Ivoire depuis plus d’un an.

 « Nous sommes en train de traiter le modèle dans la région de la Nawa ( Sud-ouest ivoirien) avec près de 5000 planteurs impliqués. C’est ce modèle que nous voulons mettre en œuvre sur toute la boucle du cacao dans le cadre de notre programme de durabilité», a-t-il annoncé.

Poursuivant, M. N’Diaye a soutenu que pour produire le cacao sans détruire la forêt, il faut d’abord faire une cartographie des zones forestières et des bassins d’approvisionnement en matière de cacao.

 « Nous sommes en train de mettre en place un projet de zéro déforestation dans la région de San-Pédro (Sud-ouest ivoirien), et nous allons voir comment inclure cela dans ce plan de cocoa Life», a renchéri Christian Schnier, conseiller à l’agence allemande de  coopération internationale(GIZ).

Le programme dénommé Cocoa Life, mis en œuvre par le groupe agroalimentaire, Mondelez International,  vise à améliorer les moyens de subsistance des communautés productrices de cacao et inspirer une nouvelle génération de cacaoculteurs.

Ce programme repose sur cinq composantes qui soutiennent chacune, les objectifs de lutte contre la déforestation. Selon une étude, la couverture forestière ivoirienne est passée de 16 millions d’hectares dans les années 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.

Plusieurs initiatives dont le mécanisme international REDD+, né en 2005 pour l’atténuation des changements climatiques sont en cours dans le pays pour restaurer ce couvert forestier.

Le mécanisme REDD+ vise à fournir des rémunérations aux pays en développement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre résultant de leurs activités de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts, pour la conservation et la gestion durable de leurs forêts.

La Côte d’Ivoire a adhéré à ce mécanisme international en juin 2011 en vue de contribuer aux efforts internationaux et de restaurer son couvert forestier fortement dégradé.

Lancement, mercredi à Dakar, du programme TyCCAO

Le programme Typha Combustible Construction Afrique de l’Ouest (TyCCAO) sera officiellement lancé mercredi à Dakar, au siège de l’Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), informe un communiqué parvenu mardi à APA.Initié lors de la Conférence internationale sur le Climat de Paris (CoP21), par des structures sénégalaises, françaises et mauritaniennes, le projet TyCCAO ambitionne de réduire la prolifération du typha qui envahit les lacs, les cours d’eau et les canaux d’irrigation du bassin du fleuve Sénégal.

Il compte, par ailleurs, contribuer au développement de combustibles à base de typha par la production de charbon végétal et de matériaux pour l’isolation thermique et l’efficacité énergétique des constructions, souligne la note.

Le programme TyCCAO vise aussi à affiner la connaissance de la biologie du typha pour en maîtriser les risques de prolifération incontrôlée et pour en étudier sa valorisation. Le programme ambitionne également de favoriser l’accès à une énergie de substitution à partir de typha (charbon végétal).

En outre, il devrait permettre la création d’emplois ainsi qu’une filière énergétique performante et potentiellement reconductible dans d’autres régions et d’autres pays.

Ainsi, le programme devrait contribuer au développement de bâtiments à faible impact environnemental en favorisant l’utilisation de matériaux de construction locaux à base de typha.

Et enfin, il devrait sensibiliser les acteurs institutionnels, décideurs publics, industriels, chercheurs et entrepreneurs locaux et dynamiser les coopérations inter/intra-sectorielles et transfrontalières.

Le Burkina Faso célèbre mercredi la 33e journée du CILSS

Le Burkina Faso célèbre mercredi la 33e journée du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), a annoncé le Service d’information du Gouvernement (SIG) dans un communiqué reçu lundi à APA.Cette cérémonie sera placée sous le thème : « L’importance des produits forestiers non-ligneux dans le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et des moyens d’existence des ménages vulnérables au Sahel et en Afrique de l’Ouest ».

Une conférence-débat sur le thème de la journée et une exposition de produits forestiers non-ligneux sont au menu de cet anniversaire.

« Par ces activités, le Burkina Faso veut valoriser davantage les produits forestiers non-ligneux pour une diversification alimentaire, une assurance des besoins nutritionnels et une croissance économique des femmes rurales », souligne le communiqué du SIG.

Cette célébration sera placée sous la présidence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du CILSS. Il aura notamment à ses côtés le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo.

Gestion durable des ressources hydrauliques : le Sénégal adhère à la Convention sur l’eau

Le Sénégal est devenu le deuxième pays hors de la région paneuropéenne à adhérer à la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l’eau) rapporte un communiqué parvenu lundi à APA.Cette adhésion vise à soutenir les efforts entrepris par le pays dans la gestion durable de ses ressources en eau et offre des perspectives nouvelles pour le renforcement de la coopération transfrontière en Afrique. Elle témoigne une fois de plus de l’ouverture mondiale de la Convention sur l’eau, souligne le document.

Justifiant l’adhésion du Sénégal à cette convention, le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a indiqué que la Convention sur l’eau de 1992 offre un cadre intergouvernemental pertinent pour renforcer les cadres de coopération.

Le Secrétariat de la Convention sur l’eau est assuré par la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (UNECE).

Sa secrétaire exécutive, Mme Olga Algayerova, dit espérer que l’adhésion du Sénégal, quelques mois après celle du Tchad, motivera beaucoup d’autres pays à rejoindre la Convention, qui « constitue une plateforme clé pour aider les pays à mettre en œuvre les Objectifs du développement durable, en particulier l’Objectif 6 sur l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement. »

La Convention sur l’eau est devenue en mars 2016 un cadre juridique mondial multilatéral et intergouvernemental pour la coopération transfrontière dans le domaine de l’eau, ouvert à l’adhésion de tous les États membres des Nations Unies.

Elle vise à protéger et assurer la gestion qualitative, quantitative et durable des ressources en eau transfrontières en facilitant et en promouvant la coopération.

Du matériel de secours de la BAD au Mozambique

L’organisme de secours du Mozambique, l’Institut national de gestion des catastrophes (INGC) a reçu divers équipements destinés à accroître la résilience dans les zones arides, à construire des sources d’approvisionnement en eau et à accroître les rendements agricoles.Ces équipements acquis grâce à la Banque africaine de développement (BAD) sont évalués à 15 millions de dollars. Ils entrent dans le cadre du Projet pour l’atténuement de la sécheresse et la résilience agricole, et comprend 12 véhicules, quatre drones et du matériel de bureau, entre autres.

« Ces équipements sont destinés aux provinces de Maputo et de Gaza, qui sont parmi les zones les plus touchées par la sécheresse de l’année dernière », a déclaré le représentant de la BAD, César Tique lors de la cérémonie de remise, jeudi à Maputo.

Selon Casmiro Abreu, Directeur général adjoint de l’INGC, ce matériel apportera une valeur ajoutée pour créer les conditions institutionnelles nécessaires à la mise en œuvre du projet.

« Nous voudrions assurer la BAD que ces équipement seront utilisés exclusivement pour les activités du projet », a-t-il promis.

Création d’une coalition des acteurs de la société civile pour promouvoir le code forestier ivoirien

L’ONG Impactum, une organisation de développement durable, et ses partenaires dans la lutte contre les changements climatiques en Côte d’Ivoire dont le mécanisme international de Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts ( REDD+), ont mis en place jeudi à Abidjan, une coalition regroupant des organisations de la société civile et du secteur privé dans l’optique de promouvoir le code forestier ivoirien auprès des producteurs de cacao et des petits exploitants, a constaté APA sur place.Cette coalition dont les activités ont été lancées,  vient notamment en appui  au projet « Partnership Cocoa and  climate change In Côte d’Ivoire » ou « partenariat pour concilier l’agriculture cacaoyère et la préservation de l’environnement».

 Ce projet durera jusqu’en 2019 et sa phase pilote sera mise en œuvre dans la région du Cavally dans l’ouest ivoirien.  La forêt ivoirienne a été détruite passant de 16 millions d’hectares dans les années 1960 à 3 millions d’hectares aujourd’hui.

« L’objectif du gouvernement, à travers le mécanisme International REDD+, est de reconstituer ce couvert forestier à hauteur de 20% d’ici 2030», a rappelé dans une allocution d’ouverture, Jean-Michel Brou, le coordonnateur du projet Impactum indiquant que cette nouvelle coalition vient appuyer les efforts des autorités ivoiriennes en  « fédérant les actions de la Société civile et du secteur privé » pour la reconstitution de la forêt ivoirienne.

« La première composante de ce projet vise à encourager les communautés  et les producteurs dans cette dynamique nationale de reconstitution du couvert forestier. La deuxième composante entend faire la promotion du code forestier et de ses textes d’application », a expliqué M. Brou.

Poursuivant, il a plaidé auprès des autorités forestières ivoiriennes pour que des textes d’application soient pris pour la mise en œuvre effective du code forestier de 2014.

« On a besoin des textes d’application de ce nouveau code forestier pour pouvoir encourager les producteurs au reboisement. Nous allons donc faire du lobbying et un plaidoyer auprès des autorités forestières pour la promulgation de ce code. Et une fois promulgué, notre coalition va aider à sa vulgarisation », a-t-il fait savoir.

 La Côte d’Ivoire  a perdu plus de 75% de ses forêts en 50 ans, passant de 16 millions d’hectares en 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.

 Le mécanisme international REDD+, né en 2005, est une approche d’atténuation des changements climatiques. La Côte d’Ivoire a adhéré à ce mécanisme international en 2011 en vue de contribuer aux efforts internationaux de lutte contre les changements climatiques et pour restaurer son couvert forestier.

Hajj : L’Arabie saoudite confrontée à un véritable défi environnemental

Canettes de soda jetées par terre, bouteilles et sacs en plastique par-ci par-là, une quantité surprenante de déchets qui jonchent le sol, les autorités de la Mecque sont confrontées à un véritable défi environnemental en cette période du pèlerinage (Hajj), l’un des plus grands rassemblements religieux du monde.La ville de Mina, où plus de deux millions de pèlerins passent la nuit pendant les jours du hajj, croule sous des montagnes de déchets, alors que des milliers d’employés de nettoyage s’affairent à séparer des bouteilles en plastique du reste des détritus, le pays manque cruellement d’usines d’incinération des déchets.

Selon Mohammed al-Saati, responsable de l’assainissement à la municipalité de la Mecque, plus de 42.000 tonnes de déchets sont produites pendant le pèlerinage annuel musulman. « Nous sommes confrontés à de vrais défis, principalement le volume de déchets produits, le nombre de pèlerins, l’espace limité autour des lieux saints, les différentes nationalités et la météo », a expliqué à M. Saati une déclaration à l’AFP.

« L’islam, en tant que religion, n’encourage pas l’excès », a-t-il dit. « Les pèlerins peuvent être des amis de l’environnement. Ça commence par une prise de conscience dans son pays ».

Le hajj, qui a commencé dimanche et se termine vendredi, a drainé cette année près de 2,4 millions de musulmans du monde entier, selon des chiffres officiels. Plus de 13.000 agents et superviseurs ont été embauchés par les services d’assainissement pour la période du pèlerinage qui a vu les températures atteindre 44 degrés Celsius.

Pendant la semaine, des rues et des allées étaient parfois jonchées de détritus en tous genres après le passage des fidèles. Une poignée de camps de pèlerins dans la localité de Mina, site du rituel symbolique de la lapidation de Satan, a commencé à mettre en oeuvre des projets pour rendre le hajj « vert », réduire le nombre de déchets et inciter les pèlerins à faire preuve de responsabilité et d’autodiscipline.

Les autorités visent à réduire de deux tiers le volume des déchets d’ici 2030, a dit Saati, avec un plan qui tient compte à la fois de l’éthique environnementale et des croyances religieuses. Les déchets collectés et triés sur les lieux du pèlerinage seront vendus à des entreprises qui s’occupent du recyclage. Tous les profits seront remis à des organisations de bienfaisance en accord avec la croyance musulmane de la « sadaqa » (charité volontaire).

Alors que le hajj touche à sa fin, des employés, vêtus de gilets vert vif, traversent les ruelles, ramassant des canettes de soda et des bouteilles en plastique pendant que les pèlerins font leurs bagages pour rentrer chez eux.

Réduire l’empreinte écologique du hajj est l’objectif ultime des autorités saoudiennes qui espèrent accueillir d’ici 2030 quelque 30 millions de pèlerins par an.

Déforestation: 13 milliards Fcfa pour des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre

La Côte d’Ivoire bénéficie d’un financement de 13,363 milliards F Cfa pour des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre liés à la déforestation dans le cadre du Programme d’Investissement forestier (PIF), selon une note de REDD+ transmise vendredi à APA.Ce projet dénommé DGM (Mécanisme Spécial de Don en faveur des communautés locales), est une initiative internationale conçue et développée dans le cadre du Programme d’Investissement forestier (PIF). 

Pour la réalisation ce programme, un financement de 24 millions de dollars US , soit 13.363.014.960 F Cfa a été accordé à la Côte d’Ivoire afin de mettre en œuvre des projets pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. 

Ces projets visent 14 forêts classées des zones du Sud-ouest ivoirien et du Centre ainsi que le Parc national de Tai (financement Banque mondiale), selon la note, qui ajoute que « dans le cadre du DGM, le pays bénéficie d’un don de 4,5 millions dollars US, soit 2,5 milliards FCfa de la Banque mondiale ».

Des projets seront également initiés dans le domaine rural de la Région du Bélier (Centre) sur financement de la Banque africaine de développement (BAD). Intégrés dans le DGM, ils entrent dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme REDD+ auquel la Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 2011.  

Une mission de la Banque mondiale a séjourné en Côte d’Ivoire du 25 juillet au 03 août 2018 afin de finaliser dans les délais requis, la préparation du projet relatif au « DGM Côte d’Ivoire » et renforcer les capacités du Comité national de pilotage pour la réussite de ce projet dans le pays. 

Cette mission précède un atelier de finalisation du règlement intérieur du Comité national de pilotage DGM visant l’élaboration de la feuille de route dudit projet.

Elle s’est rendue le 27 juillet dans la localité de Méagui, dans le Sud-ouest ivoirien, sur les sites de pépinières réalisés par trois Associations féminines villageoises d’épargne et de crédit (AVEC). Il s’agit de « Benkadi et N’Zikro à Pogréagui et Eyoenian à Pascalkro ».

Les espèces forestières utilisées pour ces pépinières sont notamment « l’Akpi (Ricinodendron heudoletii), le Petit Cola (Garcinia Cola), le Mangium (Accacia mangium), le Framiré (Terminala Ivorensis), le Teck (Tectona Grandis), l’Assamela (Pericopsis Elata) ». 

Selon le texte, les organisations de femmes ont réalisé à Pogréagui 52.000 plants en l’espace d’un an sur un total 100.000 plants prévus pour trois ans et à Pascalkro, 5.260 plants en un an sur un total de 10.625 plants prévus pour une période de trois ans.

En dépit de ce record, ces femmes rencontrent des difficultés d’accès à l’eau pour l’arrosage des plants. Leurs associations dans la région plaident notamment pour l’acquisition de motopompes. Une doléance recueillie par leur hôte.

La mission de la Banque mondiale a en outre visité les réalisations de l’ONG Malebi dans la forêt classée d’Ahua à Dimbokro, dans le centre du pays. Ici, l’organisation opère ses activités sur un site de pépinières, de parcelles de reboisement et d’agroforesterie.

Quatre sites ont été précisément visités dont un site dédié aux pépinières ayant servi à la production de 55.550 plants en 2016 et 31 400 plants en 2017. Pour la parcelle 2017, toutes les couches sociales sont impliquées dans la reconstitution du couvert forestier.

La mission a aussi visité une parcelle d’agroforesterie réalisée en 2016 par les femmes de Troumanbo et la fédération des coopératives des femmes de Dimbokro, dans laquelle cohabitent des plants de Teck, de Caccia Siamea et de Manioc, poursuit le texte. 

Fin juillet, la mission s’est rendue dans la localité de Didiévi (centre) sur des parcelles agroforestières où il a été constaté une bonne cohabitation des cultures : Hévéa, igname, bananier et du Teck. Après ces visites de terrain, un atelier a eu lieu du 31 juillet au 02 août 2018, à Yamoussoukro en vue de la finalisation du projet.  

La mission était composée d’une équipe de la Banque mondiale, des huit présidents régionaux du Projet DGM, d’un représentant de l’Unité Intégrée d’Administration de Projets (UIAP) et d’un observateur.

Côte d’Ivoire: 194 millions FCFA pour des programmes de préservation de l’environnement

La Coordination des programmes et projets (CPP), une structure sous tutelle du ministère ivoirien de l’environnement et du développement durable, a décaissé pour cette année, 194 millions FCFA pour la gestion des programmes et projets visant la préservation de l’environnement dont 70 millions pour la préparation de la COP 24 prévue en décembre en Pologne, a appris APA jeudi de source officielle.«En termes de moyens financiers, la coordination des programmes et projets du ministère de l’environnement a décaissé en 2016, plus de 50 millions FCFA et en 2018, 194 millions FCFA dont 70 millions pour la préparation de la COP 24 prévue en décembre en Pologne », rapporte Pr Ochou Abbe, le Coordonnateur de ladite structure dans un communiqué du mécanisme international dénommé « Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) transmis à APA.

M. Ochou a fait cette révélation lors d’une rencontre de prise de contact entre le nouveau ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka et cette entité de coordination des projets de son département ministériel.

Cette rencontre avait pour objectif de faire l’état des lieux des activités en cours et de dresser des perspectives.

«Travaillons dans la fraternité, en toute amitié, en toute honnêteté les uns avec les autres. Face aux difficultés, il faut redoubler d’efforts pour rendre nos résultats palpables», a conseillé, à cette occasion, Pr Séka Séka estimant que les «les projets et programmes sont la colonne vertébrale du ministère en charge de l’environnement».

 La coordination des programmes et projets (CPP) comprend cinq programmes dont le programme national de gestion des déchets (PNGD) et le programme national sur les changements climatiques (PNCC).  La CPP comprend environ 18 projets et 8 initiatives mis en œuvre sous la tutelle du ministère en charge de l’environnement.

Sa création vise à répondre de façon opérationnelle à la volonté du gouvernement de faire face aux nombreux défis environnementaux. La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, a ratifié 18 conventions internationales en matière d’environnement.

Sensibilisation sur le Fonds vert pour le climat en Mauritanie

Le gouvernement mauritanien a lancé, mardi à Nouakchott, des ateliers de sensibilisation et de formation sur « le Fonds vert pour le climat: opportunités et mécanismes » au profit des secteurs public et privé et des organisations de la société civile, a-t-on constaté.Ces ateliers organisés prévus sur trois jours seront ponctués par une série d’exposés sur les objectifs dudit fonds et ses domaines d’intervention.

Ouvrant les rencontres, le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Amédi Camara, a expliqué que « notre planète est confrontée à de grands défis préjudiciables au développement économique et social futur de l’humanité, notamment pour les pays en voie de développement comme le sien ».

Il a rappelé que la Communauté internationale s’était mobilisée pour relever ces défis croissants à travers la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, avec la création du Fonds vert pour le climat comme outil de financement pour atteindre les objectifs généraux de cette Convention.

M. Camara a insisté sur les objectifs relatifs à l’accord de Paris signé en 2015 à l’occasion du Sommet de la Terre 21.

Il a signalé que la Mauritanie a pris une « initiative dynamique » pour lutter contre le changement climatique en signant l’Accord de Paris et en participant activement aux événements internationaux liés à cette problématique.

Pour Wang Wafa Sahili, consultante auprès du Fonds vert pour le climat, ce mécanisme est prêt à accompagner les efforts du gouvernement mauritanien visant à limiter l’impact des changements climatiques et à combattre la désertification.

Un programme de reboisement va enrôler 20.000 jeunes ghanéens

Le programme « Jeunesse dans l’agriculture et le boisement » a été lancé mercredi par le président Nana Akufo-Addo dans le cadre de la Stratégie des plantations forestières du Ghana 2016-2040.La stratégie vise à établir 25.000 hectares de plantations forestières par an et à rénover les réserves forestières dégradées pour aider à protéger la couverture végétale du pays.

Le président Akufo-Addo a noté que son administration est très fière d’avoir lancé une autre initiative visant à créer des emplois pour les jeunes.

Il a noté que le programme de deux ans est une collaboration entre l’Agence pour l’emploi des jeunes (YEA) et la Commission des forêts (FC).

Le dirigeant ghanéen a déclaré que son gouvernement s’était engagé à créer des emplois pour les jeunes, tout en réhabilitant les différentes forêts.

Botswana: 85 milliards de dollars pour atténuer les effets de la sécheresse

Le gouvernement botswanais a annoncé lundi un plan d’atténuation de la sécheresse estimé à plus de 85 millions de dollars avec un accent sur les régions les plus touchées.Le ministre de la gouvernance locale et du développement rural, Boipelo Khumomatlhare, a déclaré qu’une batterie de mesures va être mises en œuvre pour atténuer les effets de la sécheresse.

Khumomatlhare a indiqué que les fonds seront utilisés pour la reconstitution des réserves stratégiques de céréales en vue de faire face du déficit céréalier estimé à 78% et l’allocation de subventions aux agriculteurs.

Il a également fait savoir qu’une partie des fonds est destinée à payer aux agriculteurs dont les champs ont été détruits par des animaux sauvages.

Khumomatlhare a déclaré que les mesures d’atténuation, dont la mise en œuvre commence immédiatement, se poursuivront jusqu’au 30 juin 2019.

Burkina : le Parc d’Arly classé réserve de biosphère de l’UNESCO

Le parc national d’Arly, plus grande réserve animalière du Burkina Faso, est inscrit sur la liste du réseau mondial des réserves de biosphère du programme MAB de l’UNESCO, a annoncé lundi à Ouagadougou, le service d’information du gouvernement (SIG).« Cette reconnaissance internationale est intervenue lors de la 30e session du Conseil international de coordination du programme sur l’homme et la biosphère (MAB) de l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) tenue du 23 au 28 juillet 2018 à Palembang en Indonésie », précise le SIG.

Depuis le 25 juillet 2018, le Parc national d’Arly est désormais inscrit sur la liste du réseau mondial des réserves de biosphère du programme MAB de l’UNESCO. C’est la deuxième reconnaissance internationale du plus grand parc du Burkina après son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO le 7 juillet 2017.

Pour le SIG, « cela a été rendu possible grâce à l’élaboration d’un dossier soumis par le Burkina avec l’appui technique et financier du projet RBT/WAP-GIZ ».

Cette reconnaissance internationale du Parc national d’Arly renforce sa notoriété. Elle lui offre également des opportunités d’appuis techniques et financiers, de partage d’expériences, d’amélioration du dispositif de gestion durable du parc.

Le Parc national d’Arly est situé dans la région de l’Est du Burkina, au cœur du complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari (WAP). Il couvre une superficie estimée à 217 930 hectares.

Il est l’un des sites les plus importants de conservation de la diversité biologique du Burkina Faso, avec des espèces emblématiques telles l’éléphant, le lion, le guépard, le léopard, etc.

Le Programme sur l’homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO a été lancé en 1971. Il est un programme scientifique intergouvernemental visant à établir une base scientifique pour améliorer les relations homme-nature au niveau mondial.

Le concept MAB repose sur le principe de concilier conservation et développement. Le réseau mondial des réserves de biosphère compte 886 réserves de biosphère réparties dans 122 pays à travers le monde.

395 entreprises sanctionnées pour pollution au Cameroun

Des sanctions disciplinaires assorties de pénalités financières ont été administrées à l’encontre de 395 entreprises reconnues coupables de pollution contre la nature, a-t-on appris samedi auprès des services compétents du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable.Le montant des amendes à payer au trésor public s’élève entre 1 million de francs CFA et 50 millions de francs CFA.

Les entreprises sanctionnées opèrent dans divers secteurs d’activités, notamment dans le domaine des hydrocarbures, pharmaceutiques, de fabrication et de distribution des plastiques non-biodégradables, mais aussi celles évoluant dans le domaine de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, ainsi que dans l’agroalimentaire.

Déjà entre 2013 et 2015, les inspecteurs et contrôleurs environnementaux ont eu à visiter plus de 4950 établissements classés dangereux, insalubres et incommodes sur l’étendue du territoire national, certains d’entre eux ont enfreins la réglementation en vigueur et ont été sanctionnés.

Selon la brigade nationale des inspections environnementales au ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, les infractions récurrentes constatées sont entre autres, le défaut de réalisation de l’audit ou de l’étude d’impact environnemental, la pollution de l’air, du sol, du sous-sol, des eaux superficielles et souterraines, la mauvaise gestion des déchets ainsi que les fabricants, les importateurs, détenteurs et utilisateurs des emballages plastiques interdits.

Des entreprises qui ne s’exécuteront pas dans les délais impartis, seront interdites d’activité en territoire camerounais, ont précisé les pouvoirs publics.

Lesotho : la météo annonce une chute de neige

Les services météorologiques du Lesotho (LMS) ont alerté, mardi, sur des chutes de neige dans tout le pays au cours des prochains jours.Dans sa prévision, la météo a indiqués de la neige modérée à forte est prévue sur la plupart des régions de haute altitude à partir de mercredi soir.

Les chutes de neige seront accompagnées de pluies modérées qui devraient devenir abondantes jeudi.

Des conditions météorologiques très froides devraient s’installer jeudi jusqu’à samedi, a averti la météorologie.

Le projet «1 million de citernes pour le Sahel » lancé au Sénégal, mardi

Le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural (MAER) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vont procéder, mardi à Diamniadio (30Km de Dakar), au lancement officiel du projet « Renforcer la résilience des femmes vulnérables au Sénégal et au Sahel à travers l’adaptation au changement climatique, l’agroécologie et la diversification des moyens d’existence ».Dans une note à la presse, la FAO renseigne que le lancement de ce projet du gouvernement sénégalais marquera la mise à l’échelle de la phase pilote de l’initiative « 1 million de citernes pour le Sahel » mise en œuvre dans 3 zones agro-écologiques du Sénégal : les régions de Louga, Kaolack et Tambacounda qui font face à différents défis en matière d’accès à l’eau pour la consommation et développer le maraichage, respectivement la faible pluviométrie, la salinité et le difficile accès aux eaux souterraines.

« L’objectif du Gouvernement à travers ce projet est de permettre à des milliers de personnes de s’adapter aux changements climatiques, d’améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle et de renforcer leur résilience », explique notre source.

 

Près de 100 participants composés de Directeurs nationaux, de Représentants des Agences des Nations Unies, d’Organisations Non Gouvernementales (ONG) partenaires du projet, d’experts, prendront part à la cérémonie officielle qui sera présidée par ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Pape Abdoulaye Seck,  en présence de l’Ambassadeur d’Italie au Sénégal et de la Coordinatrice du Bureau sous-régional de la FAO pour la Résilience-Afrique de l’Ouest/Sahel.

A travers l’initiative « 1 million de citernes pour le Sahel » deux sortes de citernes ont été construites lors de la phase pilote du projet : des citernes de 15 à 20 m3 (dans les régions de Louga et de Tambacounda) capables de fournir de l’eau potable à une famille de 5 à 7 personnes pendant la saison sèche (7 mois), ainsi qu’un supplément d’irrigation pour le jardinage familial de légumes d’environ 10 m2. Les citernes de 50 m3 ont, elles, été construites sur des terres appartenant à des groupements de femmes afin de leur fournir un supplément d’irrigation à la fin de la saison des pluies pour du maraîchage.

Le projet « Renforcer la résilience des femmes vulnérables au Sénégal et au Sahel à travers l’adaptation au changement climatique, l’agroécologie et la diversification des moyens d’existence » sera exécuté par la FAO avec l’Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) du MAER et d’autres partenaires nationaux.

L’intervention des agences sœurs du Système des Nations Unies, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) va faciliter la combinaison d’approches et la création d’un paquet de services autour des citernes permettant de renforcer les capacités de résilience de ces populations vulnérables.

L’OIF promet son soutien à la Commission climat du Bassin du Congo

Le Directeur de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable, Jean Pierre Ndoutoum s’est engagé au nom de l’Organisation international de la francophonie(OIF) à renforcer les capacités humaines et financières de la Commission du Bassin du Congo, a indiqué samedi, le ministère congolais du Tourisme et de l’Environnement.Cet engagement de l’OIF a été scellé par la signature, vendredi à Brazzaville,  d’un partenariat entre le Directeur de l’institut de la Francophonie pour le développement  durable, Jean Pierre Ndoutoum et la ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonaut, par ailleurs coordinatrice du Bassin du Congo.

« Notre façon de participer à cette initiative régionale est notamment d’avoir un partenariat qui  repose sur des actions concrètes. Pour ce faire, le premier partenariat que nous engageons avec la commission climat est celui de renforcement du renforcement des capacités par la formation », a déclaré le directeur de l’institut de la Francophonie pour le développement durable, Jean Pierre Ndoutoum.

Il a souligné que le deuxième axe de l’intervention de l’OIF sera la mise à la disposition du Bassin du Congo de son expertise en menant avec la structure régionale un certain nombre de programmes, dont celui de la préparation des Etats à l’accès au financement climat.

La Côte d’Ivoire se dotera d’une Maison de l’environnement à 84 milliards FCFA

La Côte d’Ivoire ambitionne de se doter d’une Maison de l’environnement dont les travaux d’un coût de 84 milliards FCFA sont prévus pour démarrer avant la fin de l’année en cours, a appris APA, jeudi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée au cours d’une « visite de prise de contact » du nouveau ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka  dans les locaux de l’Agence nationale de l’environnement (ANDE).

Cette Maison de l’environnement qui sera bâtie dans la commune de Cocody-Abatta permettra d’unifier les services de l’ANDE sur le même site mais également la mise en place d’un data center  (centre de données) pour permettre au pays de disposer de données nationales sur l’environnement en temps réel. Elle regorgera également une salle d’exposition pour tout ce qui concerne l’environnement en Côte d’Ivoire.

Un consortium ivoiro-chinois a été mis en place pour l’exécution des travaux qui devront durer 22 mois. Les études de faisabilité, la lettre d’intention et la maquette de ce projet ont été déjà réalisées.

Avant l’étape de l’ANDE, le ministre Joseph Séka Séka  s’est rendu dans les locaux du Centre ivoirien antipolution (CIAPOL) ainsi que de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR).

Du CIAPOL à l’ANDE en passant par l’OIPR, il a exhorté les responsables et agents de ces structures sous sa tutelle à «l’entente et à la convivialité» afin d’atteindre les objectifs qui leur sont assignés par le gouvernement.

Les journalistes ivoiriens pédalent samedi contre les maladies cardiovasculaires

Les journalistes et acteurs des médias en Côte d’Ivoire prendront part, samedi à Abidjan, à une compétition sportive dénommée «vélo week-end» initiée dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques et les maladies cardiovasculaires.L’information a été donnée  mercredi à APA par Andy Costa, le président de l’ONG My Dream for Africa, co-organisateur de cette course à vélo en partenariat avec L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et   la Fondation Didier Drogba.

« C’est une initiative qui allie la nécessité de la lutte contre les maladies cardiovasculaires et la préservation de l’environnement. Lors de cette course, il y aura une opération de dépistage des maladies du cœur », a confié M. Costa lors d’une visite à APA.

Poursuivant, il a indiqué cette activité qui débute avec les hommes de médias  sera « pérenne ».  «Le vélo week-end aura donc lieu tous les week-ends», a-t-il précisé appelant tous les acteurs des médias à venir participer massivement à cette compétition gratuite dont le départ sera donné à la Maison de la presse d’Abidjan.

L’ONG My dream for Africa présidée par M. Costa, qui a lancé le concept « tous au transport vert»,  promeut l’utilisation du vélo comme moyen de déplacement en vue d’œuvrer à la préservation de l’environnement.

Bénin : les députés autorisent deux prêts contre l’érosion maritime

Les députés béninois, réunis lundi soir en session extraordinaire, ont autorisé le chef de l’Etat à ratifier deux accords internationaux de crédit d’une enveloppe globale de 19,085 milliards de FCFA qui permettront la mise en place de dispositifs de protection des côtes du pays contre l’érosion maritime.D’un montant de 2,585 milliards de FCFA, le premier accord a été signé le 19 avril 2018 entre le Bénin et le Fonds nordique de développement (NDF) dans le cadre du Projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca-Resip).

Le second accord qui s’élève à 16,5 milliards de FCFA a été signé à Washington le 21 avril 2018 entre le Bénin et l’Association internationale de développement (AID) dans le cadre du Projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca-Resip).

Les deux accords visent à améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques partagés, y compris le changement climatique, affectant les communautés des zones côtières du Bénin.

Ils permettront également de renforcer le cadre institutionnel et réglementaire de gestion du littoral au Bénin, de mettre en place des dispositifs de protection des côtes contre l’érosion côtière et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines.

Assurer une gestion durable et transfrontalière des écosystèmes transfrontaliers et renforcer la résilience des populations du littoral béninois face aux inondations sont les autres objectifs des deux projets  qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’investissement multisectoriel du Bénin.

Les ravages environnementaux de Halcyon Agri dénoncées au Cameroun

L’organisation non gouvernementale (ONG) Greenpeace a dénoncé les ravages sur l’environnement et sur les populations autochtones pygmées exercés par la multinationale Singapourienne Halcyon Agri qui exploite des plantations de caoutchouc à travers une filiale locale la société SUDCAM, a-t-on appris samedi auprès de cette ONG.Dans un communiqué dont APA a obtenu une copie samedi, Greenpeace Africa demande à ce géant mondial du caoutchouc à « stopper la destruction des moyens de subsistance des communautés et la biodiversité au Cameroun ».

Pour Greenpeace, SUDCAM qui a créé une plantation d’hévéa, « est responsable de la nouvelle série de défrichages la plus dévastatrice de l’agriculture industrielle dans le bassin du Congo ».

Selon les mêmes sources, « SUDCAM a procédé au défrichage de 10.000 hectares de forêt dense tropicale pour faire place à une plantation d’hévéas entre 2011 et 2018 », regrettant que le défrichage de la forêt a même « connu une accélération considérable » ces derniers mois.

Pourtant « les concessions de SUDCAM sont situées dans la périphérie de la réserve faunique du Dja, site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987 en raison de sa valeur universelle exceptionnelle en matière de biodiversité végétale et faunique », précise le communiqué.

L’Unesco a pointé SUDCAM « comme étant une nouvelle menace sérieuse pour la réserve faunique du Dj », rappelle Greenpeace.

La réserve n’est désormais séparée des plantations de SUDCAM que par une ceinture forestière d’à peine 100 à 200 mètres.

Par ailleurs, « les campements des peuples autochtones pygmées à l’intérieur des concessions ont été complètement détruits sans mesures de relocation ou de compensation », dénonce Greenpeace.

En signant une convention en 2011 avec cette société, le gouvernement camerounais lui a accordé une série d’avantages pour développer un projet mené dans la plus grande opacité, dénonce Greenpeace.

Selon l’ONG, « un membre influent de l’élite politique camerounaise détient 20% de SUDCAM et la société se trouve à proximité de la maison du président du Cameroun Paul Biya ».

Côte d’Ivoire : près de 112 milliards FCFA à mobiliser pour la lutte contre la déforestation

Près de 112 milliards FCFA devraient être mobilisés par la Côte d’Ivoire pour la mise en œuvre de la stratégie du Mécanisme international dénommé réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+), un projet visant à lutter contre la déforestation dans le pays.« Le programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Côte d’Ivoire sera soumis aux partenaires techniques et financiers avant d’être finalisé en septembre 2018… Ainsi le pays devrait pouvoir mobiliser plus de 200 millions de dollars,  soit près de 112 milliards FCFA pour la mise en œuvre du projet REDD+», rapporte un communiqué de cette institution transmis mercredi à APA.

Quatre régions du pays (Guémon,  Cavally,  Nawa et San-Pédro), souligne le communiqué, ont été identifiées pour le  démarrage effectif du REDD+ dont la préparatoire vient d’être achevée.

 Jeudi dernier à Abidjan, le Comité national et le Comité technique interministériel du REDD+, ont validé le «Readiness-package», un document qui a permis de dresser un bilan des progrès accomplis par la Côte d’Ivoire depuis la validation de son plan de préparation à la REDD+ et de définir les actions à suivre pour passer à l’étape de la réalisation des activités.

«La phase préparatoire de la REDD+ Côte d’Ivoire enregistre des progrès significatifs de 8,8% en mai 2016 à 58,8% en juillet 2018», a fait savoir le document citant le Colonel Ernest Ahoulou, Secrétaire exécutif permanent de ce mécanisme international  en Côte d’Ivoire.

 Le pays a perdu plus de 75% de ses forêts en 50 ans passant de 16  millions d’hectares en 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.

Le mécanisme international REDD+, né en 2005, est une approche d’atténuation des changements climatiques. La Côte d’Ivoire a adhéré à ce mécanisme international depuis juin 2011 en vue de contribuer aux efforts internationaux de lutte contre les changements climatiques et pour restaurer son couvert forestier.

Cinq morts dans des pluies diluviennes au Cameroun

Les pluies diluviennes qui sont tombées ces deux derniers jours dans la ville de Limbé, région du Sud-ouest ont déjà fait cinq morts, selon un bilan provisoire collecté mercredi de sources concordantes.D’après des témoignages, trois personnes ont été noyées suite à la montée des eaux, tandis que deux autres personnes mouraient du fait des éboulements de terrain consécutifs à ces pluies torrentielles.

« En plus des cinq morts que nous avons comptabilisé, plusieurs personnes sont détresse, aussi bien des malades que des personnes dont des habitations ont été soit totalement, soit partiellement emportées par les eaux en furie », indiquent les autorités municipales de cette cité balnéaire.

Selon d’autres sources, plusieurs personnes n’ont plus d’abris là où d’autres sont momentanément logées dans les établissements scolaires ou chez des proches, dans l’attente d’une solution.

Depuis dimanche, plusieurs localités des régions du Littoral et du Sud-ouest sont constamment arrosées par de fortes pluies, ce qui laisse présager que le bilan enregistré pourrait être revu à la hausse.

207 défenseurs de l’environnement tués en 2017 (rapport)

L’ONG Global Witness a indiqué, dans un rapport publié mardi, que 207 défenseurs des droits à la terre et défenseurs environnementaux ont été tués au cours de l’année 2017, faisant que cette année « détient la triste palme de l’année la plus meurtrière » pour ces activistes.« Global Witness a révélé aujourd’hui qu’au moins 207 défenseurs des droits à la terre et défenseurs environnementaux ont été tués l’année dernière – des chefs autochtones, des activistes de la communauté et des activistes environnementaux ont été assassinés alors qu’ils tentaient de protéger leurs domiciles et leurs communautés contre l’extraction minière, l’agrobusiness et d’autres industries destructrices », a écrit l’ONG spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles (pétrole, bois, diamants) dans un communiqué reçu APA.

Intitulé « At What Cost ? » (Le prix à payer), le rapport précise que c’est « l’agrobusiness, et non plus l’extraction minière, qui est désormais devenue l’industrie dans laquelle les défenseurs sont le plus menacés ».

Il montre également « que cette violence est directement liée aux produits que nous stockons dans nos placards », d’après Global Witness, indiquant surtout que « l’agriculture à grande échelle, l’extraction minière, le braconnage et l’abattage produisent des matériaux et ingrédients qui entrent dans la fabrication de produits vendus en supermarché comme l’huile de palme pour les shampooings, le soja pour nourrir les bovins, et le bois pour les meubles ».

Le document souligne aussi que « certains gouvernements et certaines entreprises sont complices des assassinats ». Voilà pourquoi « Global Witness appelle donc à une action urgente pour renverser la tendance ».

« Aujourd’hui les gouvernements et les entreprises sont responsables, mais ils peuvent décider au contraire de trouver des solutions. Ils doivent s’attaquer aux causes mêmes de ces violences, en s’assurant par exemple que les communautés aient le droit de refuser des projets sur leurs terres (l’extraction minière notamment); mais aussi en soutenant et en protégeant les défenseurs menacés et en s’assurant que justice soit rendue pour ceux qui subissent cette violence », a recommandé l’ONG.

Déforestation: un système satellitaire d’alerte précoce «en phase finale» prévu d’ici à fin 2018 en Côte d’Ivoire

Un système satellitaire d’alerte précoce actuellement «en phase finale» et visant à lutter contre la déforestation en Côte d’Ivoire est prévu d’ici à fin 2018, a indiqué dans un entretien à APA Jean-Claude Koya, conseiller technique du ministre du Plan et du développement.« L’outil est actuellement en phase finale de développement et si tout se passe correctement, d’ici à la fin de l’année il pourrait être disponible », a assuré M. Koya, conseiller technique du ministre du Plan et du développement en charge des questions environnementales et du développement durable. 

Ce projet intervient dans le cadre de la préservation du couvert forestier qui connait une forte dégradation. Selon Jean-Claude Koya des formations sont déjà engagées avec les parties prenantes pour une « appropriation de l’outil » qui deviendra à terme une « propriété de la Côte d’Ivoire ». 

Le système, doté d’une imagerie géographique, « est en train d’être développé dans le cadre d’une coopération bilatérale entre la Grande-Bretagne et la Côte d’Ivoire à travers l’Agence spatiale britannique », a-t-il ajouté. 

Cet outil appelé image à trois modules, le premier ayant trait à l’inventaire spatial, le second concerne la modernisation économique et le troisième volet est celui de l’alerte précoce, a-t-il souligné, précisant que « l’outil va utiliser des satellites radars et des satellites optiques qui vont permettre de parcourir le territoire ». 

Pour l’instant, le projet est au niveau de la phase pilote et se déroule dans le sud-ouest ivoirien, dans la zone de Taï, a-t-il renseigné, expliquant que « chaque 12 jours, les satellites vont passer et générer des images qui vont permettre d’être juxtaposées pour voir les phénomènes de dégradation qui se développent ». 

Ceci devrait permettre notamment à la Côte d’Ivoire de mieux adresser les questions environnementales et celles liées au changement climatique, d’apprécier les mouvements migratoires et d’orienter les programmes sectoriels en vue de la « sauvegarde des ressources » naturelles du pays.  

Le système d’alerte précoce devrait permettre également au pays de détecter à travers l’imagerie satellitaire et des satellites radars, tous les phénomènes sur le couvert forestier ivoirien et d’avoir des informations sur les zones touchées par la déforestation.   

La Côte d’Ivoire qui revendiquait 16 millions d’hectares de forêts, il y a quelques décennies, compte aujourd’hui environ 3 millions d’hectares. Ce système d’alerte précoce vise en outre à protéger les espèces fauniques actuellement en voie de disparition.