Guinée : A l’enterrement d’un manifestant, l’opposition durcit le ton

Le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo a appelé, vendredi après-midi, ses militants à poursuivre le combat contre le président Alpha Condé et son régime.« Nous sommes dans un régime impitoyable qui tue ses citoyens. Il faut qu’on continue à lutter pour faire partir Alpha Condé, parce qu’il n’est pas digne de la fonction présidentielle », a appelé M. Diallo, lors de l’inhumation cimetière de Bambéto du jeune El hadj Ibrahima Bah, militant de l’UFDG tué mardi dernier lors d’une manifestation de l’opposition dans le cadre de ses journées ville morte.

Ibrahima Bah est la 96ème victime des manifestations politiques de l’opposition à Conakry sous l’ère Alpha Condé, a décompté Cellou Dalein Diallo. Tout en priant pour le repos de l’âme des victimes, il a déclaré: « Nous voulons un président de tous les Guinéens qui assure la sécurité et la fraternité du peuple de Guinée ».

Juste après l’enterrement de Bah, des accrochages ont été enregistrés entre militants de l’opposition et forces de sécurité à Bambéto.

Quelques heures avant l’inhumation, l’opposition s’était réunie en plénière, au cours de laquelle elle a appelé ses militants à une marche pacifique le mardi 23 octobre 2018 sur l’autoroute Fidel Castro pour dénoncer « l’opacité » dans l’installation des conseillers communaux.

Guinée : « Le Cinéma liberté » va abriter le procès du massacre du 28 septembre

Le comité de pilotage pour l’organisation du procès du massacre du 28 septembre 2009 a tenu sa 3ème réunion, vendredi à Conakry, une occasion saisie par le ministre de la Justice et président du comité pour annoncer que le Cinéma liberté, situé non loin du centre-ville a été retenu pour abriter les audiencesSelon le ministre Cheik Sakho, plusieurs propositions ont été faites, mais finalement, c’est le Cinéma liberté qui a été retenu.

« La grande salle du cinéma liberté sera transformée en salle d’audience. Ce choix permettra aux citoyens lors de la tenue du procès de vaquer librement à leurs occupations. Un dispositif sécuritaire sera déployé pendant ces moments, pour assurer la sécurité des lieux »,  a dit le ministre.

Quant à la date d’ouverture du procès, Cheik Sakho a répété : « On n’est pas à mesure de vous donner la date aujourd’hui ».

Concernant l’aspect financier du procès, il a indiqué qu’un budget prévisionnel de plus de 78 milliards de francs guinéens a été établi. « Soixante-dix-sept pour cent de ce budget est pris en charge par l’Etat guinéen », a-t-il souligné.

Le 28 septembre 2009, des milliers de manifestants s’étaient rassemblés dans le stade du 28 septembre de Conakry pour dire « non » à une candidature à la présidentielle du président de la junte militaire, Dadis Moussa Camara. La répression menée par des militaires qui ont ouvert le feu à l’arme automatique a fait, selon l’ONU, au moins 156 morts et 109 femmes violées.

Un rapport d’une Commission d’enquête des Nations Unies publié en décembre 2009 dénonce un « crime contre l’humanité ».

Guinée: vers la fin des travaux du barrage de Souapiti

Les cadres du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique accompagnés des représentants des sociétés minières se sont rendus, jeudi, sur les sites d’aménagement des barrages Kaleta et Souapiti pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Souapiti, dont la fin est annoncée imminente.Lancé en avril 2016, le barrage de Souapiti est un type de barrage en béton au rouleau, d’une hauteur maximale de 120 mètres et d’une longueur de 1150 mètres avec une puissance installée de 450 MW.

Situé à Dubréka, sur le fleuve Konkouré, les travaux du barrage hydroélectrique de Souapiti avancent à grands pas, à en croire Mamadou Tahirou Diallo, conseiller technique du Directeur Général de la Compagnie des Bauxites de Guinée.

« C’est une avancée majeure pour un projet qui vient de démarrer il y a juste quelques années. On a été informé que ce barrage permettra de bonifier le barrage de Kaléta en termes de fonctionnement, c’est-à-dire qu’il pourra augmenter sa capacité de production. Une chose est évidente, c’est que le projet est en évolution et nous avons été très agréablement surpris de voir l’évolution du chantier », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le Secrétaire Général du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique a précisé que cette visite guidée est la suite logique de l’atelier de présentation de Souapiti-Kaléta aux miniers.

« Après avoir donné toutes les informations liées au barrage de Souapiti, le département a jugé nécessaire de venir avec les miniers sur le site pour permettre à chaque société minière de constater l’évolution des travaux déjà réalisés », a souligné Sékou Sanfina Diakité.

Guinée : un ex-ministre de Condé lance son parti politique

Me Abdoul Kabèlè Camara, ex-ministre de la Sécurité du régime d’Alpha condé (limogé il ya quatre mois), a lancé mercredi à Conakry, son parti politique dénommé le Rassemblement guinéen pour le développement (RGD), promettant ainsi de sortir le pays de la mal gouvernance.« Il est grand temps de rompre avec le cycle infernal de la mal gouvernance et des crises institutionnelles qui mettent en péril l’avenir de la jeune démocratie guinéenne », a indiqué Me Abdoul Kabèlè.

Parlant de son positionnement sur l’échiquier politique, l’ex ministre de la Sécurité a déclaré : « Je ne me positionne ni par rapport à l’un ni par rapport à l’autre ».

Mort d’un manifestant à Conakry : le gouvernement dédouane les forces de l’ordre

Le ministre de la sécurité, Alpha Ibrahima Keira a réfuté, mercredi à Conakry, les accusations de l’opposition selon lesquelles, le jeune manifestant Elhadj Ibrahima Baldé a été tué la veille dans la capitale guinéenne par les forces de l’ordre.« Les forces de l’ordre ont travaillé de manière professionnelle. Le jeune tué n’est pas victime des forces de maintien d’ordre », a déclaré à la presse le ministre Keira.

Mais l’opposition, par la voix de Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG accuse les forces de l’ordre d’avoir tué le jeune Baldé lors de manifestations dans le cadre de la 2ème journée ville morte initié lundi et mardi par les partis d’opposition.

« A chaque fois, il y a manifestation, on tue des gens. C’est honteux. Même si c’est un bandit, les forces de sécurité n’ont pas le droit de tirer. Nous avons 94 victimes enterrés au cimetière de Bambéto. Le responsable de tout ça, c’est M. Alpha Condé. L’armée doit comprendre que nous ne sommes dans la jungle », a dit  Fodé Oussou Fofana.

A signaler qu’hier à Kindia, la maison de l’épouse du chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo, a été attaquée et pillée.

Journée « ville morte » : un mort et plusieurs arrestations à Conakry

Un manifestant a tué et plusieurs autres arrêtés, mardi à Conakry, lors de manifestations de l’opposition dans le cadre de la 2ème journée ville morte initiée par l’opposition.Les échauffourées, ponctuées par des gaz lacrymogènes et des tirs d’armes à feu contre des jets de pierres des manifestants, ont eu lieu l’axe Hamdallaye-Kagbelen (fief de l’opposition).

Elhadj Ibrahima Baldé, un élève âgé d’une vingtaine d’année a été fauché par balle à Koloma, alors que plusieurs manifestants ont été arrêtés.

A l’intérieur du pays, des échauffourées ont également été enregistré dans certaines grandes villes comme Kindia, où depuis hier, des accrochages sont signalés entre militants de l’UFDG et agents de sécurité.

Guinée : le PM invite les enseignants à se comporter en « responsables »

Le Premier ministre guinéen, Dr Ibrahima Kassory Fofana, s’est dit, lundi à Conakry, toujours ouvert à la négociation avec les enseignants grévistes, à condition toutefois, a-t-il souligné, que ces derniers se montrent « responsables » en sachant qu’ils risquent de voir leurs salaires gelés s’ils persistent dans leur mouvement de boycott des classes.« Ou on fait le terrorisme syndicale ou on fait du syndicalisme responsable. Avec le syndicalisme responsable, mon gouvernement est prêt à négocier », a notamment déclaré le Premier ministre à travers les ondes d’une radio locale.

Concernant l’augmentation des salaires qu’exige le SLEEG, le Premier ministre s’est montré ferme en martelant que « même en 2020, il ne peut pas y avoir d’augmentation ». Le SLEEG réclame pour ses membres un salaire de base de 8 000 000 de francs guinéens.

Insistant sur le rejet de toute augmentation de salaire, Dr Kassory Fofana a fait savoir que « ne seront payés que ceux qui ont travaillé. Et c’est la loi qui le dit ».

Réagissant à cette sortie, le chargé de communication du SLECG, Mohamed Bangoura, a convoqué la loi portant statut général du fonctionnaire pour réfuter toute idée de gel du salaire d’un gréviste. « Dans aucun article, il n’est mentionné qu’un fonctionnaire qui fait la grève doit voir son salaire gelé », a-t-il souligné.

Cette déclaration du Premier ministre et la réponse des enseignants et chercheurs confirment le dialogue de sourd entre les grévistes et le gouvernement depuis le 3 octobre dernier, date du déclenchement du mouvement d’humeur.

Don de 3900 tonnes de riz du Japon au Bénin

Le Japon a fait don au Bénin de 3900, 5452 tonnes de riz, en vue de l’aider à renforcer sa sécurité alimentaire, annonce le ministre de l’Industrie et du Commerce dans un communiqué reçu lundi à APA.Cette aide alimentaire, explique le communiqué, est destinée à être cédé aux populations à un prix concessionnel de sorte que les produits de la vente devront servir à réaliser des projets sociocommunautaires.

« A cet effet, les opérations de vente débuteront sur toute l’étendue du territoire national le lundi 15 octobre 2018 et prendront fin le vendredi 28 décembre 2018 », précise le communiqué soulignant que « le prix de cession du sac de 30 kg est de 7800 Fcfa, soit 260 Fcfa le Kilogramme ».

La vente est ouverte aux personnels de l’administration publique comme privée, aux enseignants des établissements publics, primaire, secondaire et technique ainsi qu’à ceux qui officient dans le privé, aux militaires et à toutes les autres couches de la population qui devront adresser leurs demandes dans les magasins de vente de la Centrale Coop.

Ville morte en Guinée : l’opposition parle de succès, le pouvoir d’échec

L’opération ville morte qui a démarré ce lundi à Conakry à l’appel de l’opposition républicaine, est vivement saluée par les organisateurs qui parlent de réussite là où les tenants du régime qualifient de flop la manifestationSur le terrain, le mot d’ordre est suivi par endroits, notamment sur l’autoroute « Le prince » où des jeunes ont érigé des barricades et brûlé des pneus, empêchant la circulation des engins roulants. On signale dans d’autres lieux quelques incidents sporadiques

Surfant sur ces faits, l’opposition républicaine qui a décrété la journée ville morte pour protester contre, selon elle, la, « violation » de l’accord politique du 8 août dernier concernant l’installation des exécutifs communaux, parle d’une réussite, dans un bilan dressé à la mi-journée.

Ainsi, à en croire le député Bakary Keita, membre de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), « ça (la manifestation) été suivi et à Conakry et à l’intérieur du pays, notamment à Labé, à Mamou. Nous sommes en train d’appeler nos responsables dans les autres villes pour savoir où en est-on ».

Pour sa part, le parti au pouvoir parle d’ « échec ». Et selon Amadou Damaro Camara, président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle, « On ne peut parler de développement si à chaque fois on tue la ville. Heureusement, Conakry refuse de mourir. Chaque fois qu’il y a ville morte, c’est seulement l’axe Bambéto qui commence à casser, sinon ailleurs ça vie ».

Eliminatoires Can 2019 : la Guinée s’offre le Rwanda

Le Syli national de Guinée s’est imposé, vendredi à domicile, sur le score de deux buts à zéro face au Rwanda en match comptant pour la 3ème journée des éliminatoires de la CAN 2019 au Cameroun.C’est à la 37ème minute que François Kamano a ouvert le score sur un penalty provoqué par Naby Keita.

Puis en seconde période, après des occasions manquées par les deux équipes, Ibrahima Cissé qui a fait son entrée à la 71ème minute, inscrit son premier but sous les couleurs du Syli nationale de Guinée à la 73ème minute, après une passe décisive de François Kamano.

A la fin du match, le gardien guinéen Aly Keita arrête un penalty. Score final 2 buts à 0.

L’Etat guinéen met fin aux activités d’INTERCEL+

Le ministère guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique (MPTEN), informe, dans un communiqué parvenu jeudi à APA, de l’arrêt définitif des opérations de l’opérateur de téléphonie mobile INTERCEL+ Guinée sur toute l’étendue du territoire national pour « endettement persistant envers l’Etat, les opérateurs de téléphonie et autres prestataires de services ».Le MPTEN à travers l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) reproche également à Intercel+ son manque d’investissement nécessaire à l’extension de son réseau 2G pour respecter ses obligations et ses résultats financiers négatifs déclarés chaque année.

L’ARTP fustige par ailleurs « des pratiques frauduleuses dénoncées par les autres opérateurs, une réduction drastique de l’étendue de la couverture réseau et la dégradation de la qualité de service fournie ».

A cela s’ajoute, d’après l’ARTP, des problèmes récurrents avec le personnel, source de fortes tensions sociales.

Les abonnés du réseau ont jusqu’au 9 novembre pour trouver un autre opérateur, car souligne la note, passé cette date, INTERCEL Guinée sera rayé de la liste des opérateurs de téléphonies en République de Guinée.

Guinée : l’opposition décrète mardi «journée ville morte»

L’opposition guinéenne a annoncé avoir fait de mardi prochain une « journée ville morte » à Conakry, en vue de protester contre « le non-respect » par le gouvernement de l’accord de sortie de crise, signé avec elle le 8 août dernier.Selon Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) qui s’adressait, mercredi soir à la presse, au sortir d’une réunion de l’opposition, plusieurs membres de celle-ci ont été victimes de violences pendant l’installation de certains conseils municipaux à l’intérieur du pays.

« Nous avons enregistré une violence inouïe contre les élus et les responsables du Bloc Libéral à Guéasso. On les a bastonnés. On a même sectionné les oreilles des gens, calciné le domicile du représentant du parti », a décrié amèrement le président de l’UFDG.

« Ce qui est plus grave, c’était devant le sous-préfet, devant la gendarmerie et la police qui n’ont pas réagi » a-t-il insisté, accusant au passage le gouvernement et le parti au pouvoir de « violer » l’accord du 8 août dernier.

« Aujourd’hui le pouvoir n’a aucune volonté de respecter et de faire respecter cet accord politique. Nous rejetons tous les exécutifs installés en violation de la loi », a martelé Cellou Dalein Diallo.

Sur la même lancée, les opposants exigent « la reprise dans les conditions prévues par la loi et dans les accords des élections dans les communes concernées ». Ils demandent également la publication d’un calendrier précisant les dates d’installation des autres conseils municipaux par le ministère de l’Administration.

Grèves des enseignants : Alpha Condé contre les « revendications fantaisistes »

Le président guinéen Alpha Condé a, dans un entretien accordé à la presse locale mardi soir à Conakry, mis en garde les enseignants grévistes contre les « revendications fantaisistes ».« Je pense qu’aucun gouvernement n’a fait autant d’efforts au niveau des salaires que mon gouvernement l’a fait. Donc nous n’accepterons pas des revendications fantaisistes », a notamment déclaré le chef de l’Etat guinéen.

Selon le président Condé, depuis son arrivée à la tête du pays, les salaires ont été doublés et cela grâce notamment à l’application des accords signés avec les syndicats et qui prévoyaient une augmentation de 40% échelonné.

Le secteur éducatif guinéen traverse une crise profonde depuis l’année dernière suite aux grèves répétitives observées par les syndicats d’enseignants. Et c’est cette même situation qui risque de se produire cette année vue que les cours n’ont toujours pas débuté dans les établissements publics, malgré la rentrée scolaire officiellement intervenue le 03 octobre 2018.

Guinée : la suspension de l’installation des conseils municipaux divise la classe politique

Le ministère guinéen de l’Administration et du Territoire a suspendu, depuis lundi, l’installation des conseils municipaux, une mesure accueillie avec compréhension par la mouvance présidentielle là où l’opposition rue dans les brancards en parlant d’ « amateurisme ».Ainsi, le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle, Amadou Damaro Camara, a déclaré en commentant la mesure : « Il y a une suspension peut-être pour une journée ou deux juste pour nous accorder sur les différents accords signés avec les différents alliés ou avec l’UFDG ».

Tout le contraire de l’opposant et conseiller élu de la commune urbaine de Faranah, Mohamed Lamine Kaba, d’après qui « Il y a un amateurisme qui ne donne la fierté à aucun Guinéen. Le ministère devait s’organiser en vue d’installer le même jour tous les conseils communaux dans le pays. Mais il y a d’autres qui sont programmés le 15 et 16, et d’autres sont déjà installé depuis le 8, tout cela prouve qu’il n’y a pas une rigueur administrative ».

« On ne nous a pas dit, a-t-il ajouté, pourquoi ça été suspendu. Mais le nouveau code électoral et celui des collectivités locales que nous avons dénoncés, ne sont pas capables de résoudre les problèmes ».

Au sujet des affrontements notés lors de l’installation des conseillers municipaux dans certaines sous-préfectures de la zone forestière, M. Kaba les a mis sur le compte du gouvernement, au motif qu’il « n’a pas respecté ses engagements». Et d’ajouter : « le pire est à venir dans le choix des chefs de quartiers et districts ».

Sur les 342 communes urbaines et rurales, seule une dizaine a été installée. Aucune commune de Conakry ne figure parmi elles.

Guinée : installation du nouveau président de la Cour constitutionnelle

Mohamed Lamine Bangoura a été installé, lundi à Conakry, dans sa nouvelle fonction de président de la Cour constitutionnelle, en présence du Conseiller à la présidence chargé des relations avec les Institutions.En l’absence du président sortant Kélèfa Sall, qui, il faut le rappeler conteste son éviction, Mohamed Lamine Bangoura a promis, dans son discours de circonstance, « de redorer le blason » de son institution qui est un organe régulateur des pouvoirs publics.

« Connaissant le poids de la charge que vous m’avez confiée, je n’ai aucunement la prétention de l’assumer tout seul. Si je l’ai acceptée, c’est parce que je suis convaincu qu’il ne reposera pas exclusivement sur mes épaules. Il y a une impérieuse nécessité de restaurer l’image, la dignité, la crédibilité de la Cour constitutionnelle. Nous saurons surmonter les défis afin de redorer le blason de la cour constitutionnelle », a déclaré le nouveau président de la Cour constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura.

Grève des enseignants : des élèves perturbent la circulation à Conakry

Protestant contre la grève des enseignants, des élèves ont bloqué, lundi, la circulation sur l’autoroute « Le prince » pour réclamer la reprise des cours dans les établissements publics.Rencontré sur l’autoroute au niveau de Bambéto, Mamadou Adama Sow, élève en 10ème année dénonce le comportement du gouvernement. « Le gouvernement avait annoncé la rentrée des classes le 03, mais nos enseignants ont débuté leur grève à cette date. Donc jusqu’à présent, nous n’avons pas débuté les cours », a-t-il regretté.

De son coté, Abdoul Gadiri Bah, déplorant les résultats des examens nationaux de l’année scolaire 2017-2018, appelle le gouvernement à écouter le syndicat des enseignants. « L’année dernière cette grève a beaucoup joué sur le niveau des élèves. Et c’est la troisième fois consécutive que nous assistons à chaque ouverture à une grève. Le gouvernement doit régler ce problème, en écoutant les syndicalistes, en acceptant de venir autour de la table de négociation », a-t-il lancé.

Si cet appel ne tombe pas dans les bonnes oreilles, Mamadou Adama Sow confie qu’ils vont « continuer à perturber la circulation », « jusqu’à ce qu’on reprenne les cours ».

Il faut signaler qu’à l’intérieur du pays aussi, les cours n’ont toujours pas démarré à cause de la grève des enseignants.

Les enseignants guinéens maintiennent leur mot d’ordre de grève

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a, au sortir de son assemblée générale, déclaré qu’il maintenait son mot d’ordre de grève, ajoutant qu’il n’excluait pas d’exiger le licenciement de ceux qui, au sein de l’administration, intimident les enseignants grévistes.« Face aux manœuvres dilatoires orchestrées par les autorités gouvernementales, nous invitons tous les enseignants de Guinée à resserrer les rangs et à être très vigilants pour que, massivement le lundi, ils continuent à observer le mot d’ordre de grève et le maintenir jusqu’à l’obtention d’un certain montant par rapport aux 8 millions que nous avons revendiqués et pour lesquels nous avons déclaré c’est négociable », a notamment affirmé le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, dans une adresse à la presse, samedi.

Réagissant aux menaces du gouvernement de suspendre le salaire des grévistes, voire de les remplacer, Aboubacar Soumah a déclaré : « Nous demandons aux responsables administratifs qui sont en train de proférer des menaces à l’endroit de nos enseignants à l’intérieur du pays comme à Conakry, de bien vouloir se ressaisir. Faute de quoi nous allons demander leur départ ».

Guinée : l’opposition exige l’installation des conseils municipaux

Le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo a exigé, vendredi à Conakry, l’installation des conseils municipaux issus des élections municipales du 04 février 2018.« A l’heure qu’il est, personne ne sait quand les maires et leurs adjoints seront-ils installés. Il n’y a aucun communiqué qui donne un calendrier précis. C’est suspect. On est vraiment peiné », a déclaré M. Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), au sortir d’une plénière avec ses pairs de l’opposition républicaine.

Poursuivant, il a prévenu les autorités, affirmant que « l’opposition n’acceptera pas la fraude, les anomalies au niveau de la mise en place de ces exécutifs communaux ». « Au cas où les règles de transparence ne seront pas respectées, nous rejetterons les conseils qui n’auront pas été mis en place conformément à la loi », a indiqué Cellou Dalein Diallo.

Neuf mois après la tenue des élections locales en Guinée, aucun conseil municipal n’est installé. Le ministre de l’Administration et du Territoire, le général Bouréma Condé avait annoncé, il y a quelques semaines, la date du 05 octobre 2018 pour l’installation des conseils municipaux. Ce qui n’est pas le cas.

Guinée : Mohamed Lamine Bangoura, nouveau président de la Cour constitutionnelle (décret)

Le président Alpha Condé, dans un décret rendu public mercredi soir, a nommé Mohamed Lamine Bangoura à la tête de la Cour constitutionnelle de la République de Guinée, confirmant ainsi la décision des membres de cette instance dirigée jusqu’ici par Kéléfa Sall.Ce dernier, lors d’une conférence de presse donnée quelques heures avant la publication du décret, avait contesté la décision de ses collègues, la qualifiant de « violation de la loi ».

« Je trouve étonnant le fait que les nombreux agissements des membres de la Cour n’aient pas suscité une réaction quelconque de la part des personnes physiques et morales chargées de veiller au bon fonctionnement de la République et de ses institutions. Dès lors, il est évident que ces auteurs disposent, comme ils l’ont toujours clamé, d’un soutien fort », a fait savoir le juge.

Se prononçant sur son avenir dans cette juridiction dont il est toujours membre, Kéléfa Sall a déclaré qu’« avant d’être président de la Cour constitutionnelle, il a fallu que j’en sois membre. J’avoue que je n’ai pas pensé à cela. Quand je me déciderai, je vous tiendrai informé ».

Pour l’heure, l’opposition et la société civile guinéennes dénoncent un « coup de force » qu’elles ont promis de dénoncer à travers des manifestations.

Faya Millimono, le président du Bloc libéral, membre de l’opposition républicaine, n’y est pas allé par quatre chemins pour accuser le président Alpha Condé d’être le responsable de cette situation.

« Les spécialistes en Droit ont clairement dit que la procédure de destitution de Kéléfa Sall n’a obéi à aucune règle. Si Kéléfa peut être illégalement destitué, Alpha Condé peut l’être aussi. Nous demanderons son départ même si ça doit prendre un mois ou un an », a-t-il souligné.

Les enseignants guinéens boycottent la rentrée scolaire

Comme annoncé, les enseignants ont entamé leur mot d’ordre de grève mercredi sur toute l’étendue du territoire national, entraînant la non effectivité de la rentrée scolaire initialement prévue ce 03 octobre.De l’école primaire de Dar es Salam au lycée Kipé, en passant par le collège de Ratoma à Conakry, aucun élève et enseignant n’était présent. Rencontré avec sa famille au quartier Hamdallaye, Ibrahima Barry enseignant, dit suivre le mot d’ordre de grève. « Nous sommes en grève. Il n’est pas question de reprendre les cours tant que nos revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement », explique-t-il.

Sur la même lancée, le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah parle déjà d’une réussite. « Il n’y a pas eu ouverture des classes à Conakry et à l’intérieur du pays. Pour cette première journée, c’est une réussite totale », se félicite M. Soumah.

Il souligne que la reprise des négociations qui était prévue ce mercredi au ministère de la Fonction publique n’a pas eu lieu. « La partie gouvernementale n’est pas venue. Nous avons attendus un peu et puis que nous n’avons pas eu d’interlocuteur, nous sommes rentrés. Lorsque le gouvernement sera prêt à négocier, il nous fera appel. Mais en attendant, nous poursuivons notre grève », indique Aboubacar Soumah.

La Guinée a célébré le 60ème anniversaire de son indépendance

La République de Guinée a célébré, mardi, le 60ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale en présence de plusieurs chefs d’Etats africains.Contrairement aux années précédentes, le président Alpha Condé n’a pas fait de discours, mais a procédé à un dépôt d’une gerbe de fleur à la place des martyrs, avant de se rendre au Stade du 28 septembre pour les festivités.

Cependant, la veille, comme de coutume, le président guinéen  s’est dressé à la nation. Dans son allocution, Alpha Condé a rendu un hommage à tous les héros nationaux, les militants de la liberté et les compagnons de l’indépendance de la Guinée.

« A tous, je demande pardon pour tous les actes regrettables commis pendant ces dernières décennies et j’invite chacun d’entre vous au courage pour la suite de nos entreprises qui restent à accomplir », a-t-il lancé.

Pour Alpha Condé, la Guinée figure désormais parmi les pays engagés résolument sur la voie de l’émergence.

« 60 années après l’indépendance de notre pays, je suis fier de relever avec vous les grands défis de notre continent : comme la construction de l’Afrique, la préservation de la paix, la protection de l’environnement, ainsi que la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux », a-t-il martelé.

Guinée : un syndicat d’enseignants en grève, mercredi

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a annoncé qu’elle allait observer à partir de mercredi, jour de rentrée des classes, un mot d’ordre de grève pour déplorer le non-respect des engagements pris par le gouvernement.« Le mercredi 3 octobre 2018 sur toute l’étendue du territoire nationale, les enseignants de la République de Guinée seront en grève tant que nous n’obtiendrons pas satisfaction autour de la plateforme revendicative », a déclaré le porte-parole du SLECG, Mohamed Bangoura, au sortir d’une rencontre, lundi, avec les membres du gouvernement.

Les enseignants réclament notamment le paiement des salaires de septembre pour 11.148 de leurs collègues et l’augmentation de leur salaire de base à 8 millions GNF par mois.

« C’est avec amertume que nous avons constaté que les propos tenus le jeudi et le vendredi, selon lesquels les salaires des enseignants avaient été débloqués et que les enseignants allaient rentrer en possession de leur salaire » n’ont pas été respectés, a déploré M. Bangoura.

En ce qui concerne l’augmentation du salaire de base à 8 millions GNF par mois, le porte-parole du SLECG a fustigé le silence affiché par le gouvernement. « Le gouvernement est resté catégorique et a refusé de broncher ne serait-ce qu’un mot », fulmine le syndicaliste.

Sans faire de commentaire, Mounir Camara, conseiller politique du Premier ministre a indiqué que « les négociations continuent à partir du mercredi ».

Passation de services à la Police nationale

Oumar Mal passe officiellement le témoin à l’inspecteur général de police Ousmane Sy, comme directeur général de la Police nationale, ce matin. La cérémonie d’adieux aux armes du chef policier sortant, qui débute à 9 h, sera aussitôt suivie de l’installation de M. Sy à l’Ecole nationale de police et de la formation permanente.

La cérémonie se tiendra en présence du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye. Bien que plusieurs noms d’autres chefs de service de la police aient été avancés après la retraite de M. Mal le 31 août dernier, c’est son adjoint qui prend le relais, comme cela a été le cas pour la gendarmerie, en juillet dernier. Le nouveau boss, Ousmane Sy, est contrôleur général de la police. Il est le quatrième patron de l’institution policière durant la deuxième alternance, après Abdoulaye Niang, Anna Sémou Faye et Oumar Mal.

Hajj 2018 : le retour des premiers pèlerins guinéens reporté sine die

Le retour du premier convoi des pèlerins guinéens, attendus lundi soir à Conakry, a été reporté sine die à cause « d’une panne technique » de l’appareil qui devait assurer le trajet.« Les pèlerins ne sont pas bloqués, ils sont à l’hôtel à Djeddah. C’est le vol qui est annulé pour raison de panne technique » a déclaré le secrétaire général adjoint aux Affaires religieuses, Elhadj Karamoko Diawara, cité par les médias guinéens.

Tout en indiquant ne pas savoir la nouvelle date du retour de ce premier convoi, M. Diawara soutient que « les responsables de la compagnie sont à pied d’œuvre pour réparer la panne ».

Au total, 27 convois qui devraient assurer entre le 3 et le 18 septembre 2018 le retour sur Conakry des sept mille cinq cent guinéens qui ont effectué le Hajj 2018.

Début officiel de l’audit du fichier électoral guinéen

Les travaux d’audit du fichier électoral guinéen ont officiellement commencé, mercredi 8 août 2018, pour corriger les « anomalies » des listes électorales et se déroulera sur un « délai prévisionnel de 25 jours », a appris APA, jeudi, de source médiatique.Selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Me Salif Kébé cité par Radio France International (RFI), « l’audit qui va avoir lieu consistera à faire des recommandations. Ces recommandations-là, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) va les prendre à bras le corps lors de la révision des listes pour corriger cette situation ».

Les experts de l’Union européenne, de l’OIF et du PNUD vont croiser le fichier avec les données existantes pour en établir le degré de fiabilité et de sécurité, conformément aux requêtes des partis politiques, puis transmettre leur rapport au comité technique présidé par le juriste Mamady Kaba.

Ce comité rendra lui-même compte au comité de suivi des accords politiques de 2016 puis à la Commission électorale nationale indépendante, présidée par Me Salif Kébé.

Cet audit  qui s’inscrit, précise RFI, dans la perspective des prochaines législatives, était une revendication de l’opposition depuis plus de deux ans et entérinée par les accords politiques d’octobre 2016, mais jamais encore appliquée.

« Mieux vaut tard que jamais », c’est en ces termes qu’a réagi le député de l’opposition, Cellou Baldé qui juge l’actuel fichier électoral de « biaisé et corrompu » avant d’affirmer que «  55% des Guinéens sont des électeurs d’un autre pays, une anomalie ».

Poursuivant, il soutient qu’il y a des zones qui ont fait un taux de progression jusqu’à hauteur de 65%. Des mineurs ont été, d’après lui, enrôlés dans ce fichier dans les Préfectures de Kouroussa, de Siguiri, de Mandiana, de Faranah, de Kankan, le fief de la mouvance présidentielle.

3e journée Ligue africaine des champions : Horoya reçoit Widad

La Ligue des champions africaine, en pause pour raisons de Coupe du monde, reprend ses droits ce mardi avec la troisième journée des phases de groupes qui verra notamment le Horoya AC (Guinée) du gardien international sénégalais, Khadim Ndiaye, recevoir à Conakry le Wydad AC du Maroc.Avec 4 points au compteur, le champion de Guinée va tenter de reprendre la première place du groupe C après l’avoir perdue à l’issue de la deuxième journée de la C1 face aux Sud-africains de Mamelodi Sundows, venus imposer le nul (2-2), le 22 mai dernier, au Stade 28 Septembre de Conakry.

Ce score de parité a quelque peu freiné le bon départ de l’équipe du président Antonio Souaré, vainqueur, deux semaines plus tôt, de l’AS Togo Port à Lomé, lors de la première journée de la phase de poules de cette compétition de la Confédération africaine de football (CAF).

« Demain (aujourd’hui), on joue contre les Marocains, qui sont beaucoup expérimentés. Ensuite le WAC est le détendeur du trophée de cette compétition, donc c’est une grande équipe. C’est pourquoi nous sommes tous motivés pour cette rencontre, nous sommes sereins et prêts à défendre nos couleurs corps et âme », a dit, sur le site de son club, le gardien international Khadim Ndiaye.

De retour de la Coupe du monde de Russie où il a gardé les buts des Lions, il semble avoir digéré l’élimination de son pays en phases de groupes du Mondial.

« Oui, je rentre de la Russie (Mondial 2018), où j’ai joué pour mon pays mais cette fois il s’agit de défendre l’intérêt de mon club, d’essayer d’écarter les dangers et surtout ne pas leur donner des occasions de marquer », a déclaré Khadim Ndiaye.

ProgrammeGroupe AEspérance – KCCA
Al Ahly – Township Rollers

Groupe BES Sétif – Difaâ el Jadida
TP Mazembe – MC Alger

Groupe CHoroya AC – WAC
AS Togo-Port – Mamelodi Sundowns

Groupe DMbabane Swallows – Etoile du Sahel
Zesco Utd – Primeiro de Agosto

Hausse du prix du carburant : la société civile guinéenne appelle à «une journée ville morte»

Les organisations de la société civile réunies au sein des forces sociales de Guinée appellent les citoyens à une journée ville morte demain mercredi pour contraindre le gouvernement à annuler l’augmentation du prix du litre de carburant à la pompe, a appris APA, mardi, de source médiatique.Cette journée ville morte sera suivi par une série de manifestations citoyennes pour protester contre cette « augmentation injustifiée et unilatérale (du prix du carburant) », informe le site mosaiqueguinee.com citant une déclaration signée par ces forces sociales.

Le gouvernement guinéen a augmenté, samedi dernier, de 20 % le prix à la pompe du litre de l’essence et du gasoil qui passe ainsi de 8000 à 10 000 GNF.

Les transports en commun ont immédiatement augmenté de 500 GNF leur tarif qui est de passé de 1500 GNF à 2000 GNF.

 

Guinée : augmentation de 20% du prix du carburant à la pompe

Le gouvernement guinéen a pris la décision d’augmenter de 20 % le prix à la pompe du litre de l’essence et du gasoil qui passe ainsi de 8000 à 10 000 GNF, a appris APA, lundi, de source médiatique.Selon le portail d’information financialafrik.com, le gouvernement justifie cette hausse par une volonté d’avoir le même prix que ses voisins de la sous-région. Et cela devrait lui permettre de combler un manque à gagner en termes de recettes.

Cependant, la mesure a été prise en dépit des mises en garde des syndicats, craignant une flambée des prix des autres produits de première nécessité.

Ainsi, les conséquences de cette augmentation ne se sont pas faites attendre, notamment au niveau des transports. Les transports en commun ont augmenté de 500 GNF, le prix du tronçon ayant passé de 1500 GNF à 2000 GNF, d’après le portail d’informations spécialisé en économie.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), Louis M’Bemba Soumah, a annoncé qu’il allait convoquer « une importante » réunion ce lundi pour tirer toutes les conséquences de cette augmentation du prix du litre du carburant à la pompe, informe le site Guineenews.org.

Il souligne, en outre, que la Fédération Syndicale des transporteurs routiers et mécanique générale a, elle aussi, décidé de convoquer une réunion parallèle ce lundi pour « pour tirer toutes les conséquences suite à cette hausse ».

La Fédération syndicale autonome des Banques et Microfinance de Guinée a récemment menacé « d’user de toutes ses voies légitimes » pour défendre les travailleurs au cas où le prix du litre du carburant à la pompe augmenterait.

Cent-dix millions de dollars de la Banque mondiale à la Guinée

La Guinée a paraphé avec la Banque mondiale deux accords de financement d’un montant de 110 millions de dollars destiné à renforcer son système sanitaire et favoriser l’intégration financière, a appris APA, vendredi, de source médiatique.Selon le site d’informations  financialafrik .com , le premier accord d’un montant de 55 millions de dollars (un don IDA de 22,5 millions, un crédit IDA de 22,5 millions et  un don de10 millions) venant du mécanisme de financement mondial (Global Financing Facility) porte sur le projet de renforcement des services et des capacités sanitaires de la Guinée.

Le second financement d’un montant d’environ 50 millions dollars ( un crédit de 25 millions et un don de 25 millions) porte sur un programme d’identité unique pour l’intégration régionale et l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest, informe le portail d’information.

Ces fonds viennent s’ajouter à un financement de 24 millions de dollars que le FMI a accordé à la Guinée mercredi dernier. Ils sont destinés au soutien de l’économie du pays et « devraient ouvrir la voie à la Guinée dans son projet d’obtenir d’autres fonds de la part de ses partenaires financiers », selon le ministre des Finances, Mamadi Camara.

La Guinée a conclu un accord avec le FMI en décembre dernier lui permettant d’emprunter 650 millions de dollars non concessionnels sur une période de trois ans. Ce programme du FMI vise à aider la Guinée, premier producteur africain de bauxite, (minerai d’aluminium) à stimuler les dépenses pour les projets d’infrastructures.

Guinée : démarrage des épreuves du BAC pour 99.000 candidats

Le Baccalauréat unique session 2018 a démarré ce mercredi en Guinée avec la participation, toutes options confondues, de 99 030 candidats dont 37 106 filles, a appris APA, de source médiatique.Selon le portail d’information Kababachir.com, ils sont 22 658 candidats dont 9 488 filles pour l’option Sciences expérimentales (S2), 28 866 candidats dont 10 513 filles pour les Sciences mathématiques (S1) et 43 479 dont 16 199 filles pour les Sciences sociales (Séries L).

Au total, 462 406 candidats dont 171 559 filles subissent cette année les différents examens nationaux contre 426 272 élèves dont 175 649 filles durant l’année dernière.