Côte d’Ivoire: 5 décès et 141 blessés dans des conflits intercommunautaires dans l’ouest (Gouvernement)

Le gouvernement ivoirien a regretté, mercredi, 5 morts et 141 blessés dans des conflits intercommunautaires qui ont secoué ces derniers jours l’ouest ivoirien.A l’issue d’un Conseil de ministre présidé par le Président Alassane Ouattara, le ministre de la communication et des médias, également porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré a regretté « des conflits communautaires (…) le lundi 19 novembre  dans la région du Tonkpi  et le 26 novembre dans le  Guémon  d’une  extrême gravité »  qui « ont entrainé au total la mort de 05 personnes et occasionné 141 personnes blessées  avec plusieurs autres déplacés avec de nombreux dégâts matériels ».

 « Des enquêtes ouvertes et qui se poursuivent  pour situer les responsabilités ont permis l’arrestation  de 04 individus impliqués  dans ces violences », a précisé le ministre.

Poursuivant, M. Touré a indiqué que « comme tenue de la gravité de ces événements et leurs conséquences sur la paix et la  cohésion sociale , le Conseil a instruit le ministre de l’intérieur et de la sécurité et l’ensemble des ministre concernés à l’effet  de prendre des mesures diligentes pour renforcer  la situation sécuritaire et sanitaire ».

Un affrontement intercommunautaire a fait plusieurs blessés graves et d’importants dégâts matériels, mercredi à Zouan-Hounien, dans l’ouest ivoirien après la mort d’un élève. Une autre crise entre élèves et transports A également paralysé la ville de Duékoué, lundi, dernier.

L’ONU « réfléchit » sur ses missions militaires en Afrique (Ibn Chambas)

L’Organisation des Nations Unies « réfléchit sur les manières » dont elle effectue ses missions de maintien de la paix en Afrique, après les nombreuses interrogations sur leur nature et impact dans certaines régions du continent en proie surtout aux conflits terroristes, a annoncé, mercredi à Dakar, son représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas.« On est en train de faire des réformes aux Nations unies, y compris des réflexions sur les manières dont nous faisons les maintiens de la paix en Afrique et ailleurs », a déclaré M. Ibn Chambas, invité à s’exprimer sur la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et les prochaines échéances électorales en Afrique de l’Ouest par les représentants de la presse internationale au Sénégal.

« L’extrémisme violent et le terrorisme sont un nouveau défi pour nous. Et la manière de lutter contre ces défis doit aussi être appropriée. Parce qu’en réalité, les missions d’intervention de maintien de la paix, dans le passé, se faisaient dans un contexte où il y avait deux parties au conflit bien définies (rebelles contre gouvernement) », a-t-il expliqué.

Aujourd’hui, on assiste à une « guerre asymétrique où on ne peut pas s’asseoir et discuter avec les terroristes », a-t-il poursuivi.

Son « point de vue est qu’il faut une réflexion pour trouver comment lutter contre le terrorisme, avec l’appui non pas seulement des Nations unies mais de la communauté internationale toute entière ».

Donnant l’exemple de la Somalie « où nous avons concentré nos efforts pour nous battre contre le groupe Shebab », débouchant ainsi sur « sur un grand succès », le représentant spécial de l’ONU note cependant pour « le Sahel, on n’a pas obtenu jusqu’à maintenant de la communauté internationale d’accepter ce modèle, à mon avis, qui a bien marché en Somalie ».

Le 5 novembre dernier, le président sénégalais Macky Sall avait appelé, au 5e Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, à revoir les missions militaires de l’ONU dans le continent pour une meilleure efficience, trouvant surtout anormal, au vu des forces de défense déployées au Mali, que ce pays continue de vivre dans l’insécurité.

Toutefois, Mohamed Ibn Chambas, souhaitant par ailleurs un « financement pérenne » pour la force G5 Sahel, espère aussi « qu’avec la mort de Koufa, il va y avoir une diminution » des violences terroristes au Mali.

La semaine dernière, le ministère malien de la Défense a confirmé la « neutralisation » d’une trentaine de terroristes dont le chef djihadiste Hamadoun Koufa « probablement » mort.

Cette opération militaire a été menée conjointement par l’armée nationale et la force française Barkhane au centre du Mali.

Ethiopian Airlines sacrée meilleure compagnie en Afrique en 2018

Ethiopian Airlines, dans un communiqué parvenu mercredi à APA, annonce, avoir reçu, pour la 7e année consécutive, le prix de la meilleure compagnie aérienne en Afrique pour l’année 2018.Ce prix qui reconnait les « performances financières exceptionnelles » de la compagnie aérienne a été décerné le 27 novembre 2018 à l’occasion de la 50ème Assemblée générale annuelle de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA +abréviation anglaise+) qui s’est tenue à Rabat au Maroc, informe le document.

« Ce prix souligne les efforts continus et le travail acharné des employés d’Ethiopian qui sont très engagés pour le succès extraordinaire de notre compagnie aérienne. La récompense témoigne également de la solidité de notre plan de croissance rapide, rentable et durable, Vision 2025, et du modèle commercial associé », a déclaré le Directeur général du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde Gebremariam, cité par le communiqué.

Remerciant l’AFRAA et les compagnies sœurs d’Afrique pour le choix porté sur son entreprise, Tewolde Gebremariam a appelé ses collègues, partenaires de l’industrie, les gouvernements et toutes les parties prenantes du secteur à définir des stratégies pour travailler ensemble afin de tirer parti des opportunités découlant du boom des affaires et des investissements sur le continent et de faire passer le rôle de la connectivité aérienne à un niveau supérieur.

« Surtout, nous devons tous mettre en synergie nos forces pour réaliser la vision de créer un marché unique et unifié du transport aérien en Afrique », a-t-il conclu.

Sénégal : l’inclusion financière n’est pas pour les riches (responsable)

L’inclusion financière n’est pas pour les riches car ces derniers n’ont pas « besoin d’être inclus », a déclaré, mercredi à Dakar, le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Ahmadou Al Aminou Lo.« Ceux qui ont besoin d’être inclus c’est ceux qui ont une épargne aussi modeste que ce soit mais qui ont besoin de faire progresser un commerce, de commencer un commerce ou de faire un projet de vie », a expliqué M. Lo qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture d’un atelier d’échanges avec les émetteurs de monnaie électronique et les sociétés de paiement en ligne.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Semaine de l’inclusion financière dans l’Union monétaire ouest-africaine que la Banque centrale va désormais organiser annuellement. L’inclusion financière suppose l’accès à un point de service (banque, mutuelle d’épargne crédit ou un point de service de monnaie électronique) et la capacité de les utiliser à un coût abordable.

De l’avis du directeur national de la BCEAO, les services financiers digitaux notamment le mobile money (la monnaie qui passe par les téléphones portables) constitue, aujourd’hui, le meilleur moyen d’inclure les personnes exclues du service financier.

Il appelle ainsi les personnes concernées à utiliser cet outil pour épargner de l’argent et permettre aux institutions financières de connaitre leur capacité d’épargne et pouvoir éventuellement leur prêter de l’argent.

« Avec la monnaie électronique, vous avez désormais la possibilité de faire connaitre votre chiffre d’affaire quotidien que ça soit 1000 f ou 2000 f et à partir de là si vous venez vous leur dites je veux que tu me prêtes 50 000 f, il sait déjà à partir de votre compte de monnaie électronique ce que vous gagnez », a encore ditAhmadou Al Aminou Lo.

Évoquant le problème d’échec de transfert ou de réception d’argent, le directeur national de la BCEAO a indiqué que le public a le droit de réclamer ses droits en s’adressant d’abord à l’établissement de monnaie électronique et au cas où il ne réagirait pas, la victime doit immédiatement écrire à la Banque centrale ou à l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan pour réclamer son dû.

Une fois la Banque centrale informée, elle s’adressera à l’établissement de monnaie électronique et donnera un délai pour répondre à la requête du client après examen de la réponse fournie par le point de service, a précisé M. Lo.

S’agissant de la protection des données personnelles des clients, Ahmadou Al Aminou Lo a invité les citoyens à avoir confiance au système réglementaire mis en place par l’Etat et qui punit toute institution ou personne qui outrepasse les lois régissant le secteur.

L’ONU suit « avec intérêt » le processus électoral au Sénégal (Ibn Chambas)

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, a déclaré mercredi à Dakar que son institution suivait « avec intérêt » la prochaine élection présidentielle du Sénégal, dont le premier tour est prévu le 24 février 2019.« Le Sénégal, nous suivons avec intérêt. (…) Nous continuons d’encourager l’opposition et le gouvernement à maintenir le dialogue pour atténuer les tensions », a soutenu le diplomate onusien.

Il était l’invité, à la Maison de la presse de Dakar, de l’Association de la presse étrangère au Sénégal (APES) et s’exprimait sur le thème de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et les prochaines échéances électorales en Afrique de l’Ouest.

« Nous avons soutenu l’organisation, lundi passé, d’un dialogue de participation politique dans les élections présidentielles. Nous prenons ce genre d’initiatives sur le Sénégal mais aussi ailleurs dans le monde pour renforcer l’inclusivité dans le processus électoral », a poursuivi M. Chambas, appelant surtout à « éviter les divisions et les tensions » pour ne pas « assombrir le paysage politique » comme cela s’est passé « lors des élections locales d’octobre » dernier en Côte d’Ivoire, « un autre pays important de la région ».

« Les élections ne se limitent pas simplement à aujourd’hui. Il est précieux de se concentrer notamment à travers un travail de prévention… », a-t-il dit, rappelant qu’en 2019 « nous aurons des élections au Bénin, en Guinée, en Guinée Bissau, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal ».

Par ailleurs, Mohamed Ibn Chambas a relevé « des avancées notables » en Afrique de l’ouest et au Sahel, bien que « les obstacles et les défis existent ».

« Beaucoup de pays africains ont réussi à organiser des élections libres et crédibles, et surtout sans violence. C’est un acquis majeur à ne pas sous-estimer », s’est-il réjoui, même si « les processus électoraux et la persistance de l’insécurité, notamment la menace terroriste » constituent des « obstacles » et des « défis » à relever et en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

La presse électronique commente le processus de réformes constitutionnelles

Les sites d’informations togolais, visités ce mercredi à APA, abordent largement le processus des réformes constitutionnelles.Icilomé barre à sa Une : « Réformes : le RPT-Unir rattrapé par ses propres turpitudes ».

«La mauvaise foi dont a toujours fait preuve ce régime cinquantenaire n’est plus à démontrer. Faure Gnassingbé et son clan finissent par agacer le peuple togolais, l’opposition notamment la Coalition des 14 partis et même la Cedeao par sa prétention et son arrogance à piétiner les principes, même les plus élémentaires pour se maintenir au pouvoir », commente ce site.

En effet, souligne ce site, dans le Protocole additionnel de l’institution communautaire sur la bonne gouvernance et la démocratie, une disposition limite à deux le nombre de mandat d’un président dans la sous-région.

En outre, renseigne Icilomé, « les injonctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui demande au régime d’introduire le texte produit par l’expert constitutionnaliste sénégalais Alioune Badara Fall, traduisent l’exaspération de la sous-région face à un pouvoir qui marche sur la tête ».

De son côté, la mouvance présidentielle oppose aux injonctions de l’organisation communautaire, « la souveraineté du Togo ». Pour Icilomé, le Togo a donc deux options s’il décide de ne pas respecter les recommandations de la Cedeao : quitter l’espace communautaire ou affronter l’institution.

Pour sa part, Togo breaking news informe que le Nouvel engagement togolais (Net, parti d’opposition), a formulé hier mardi des recommandations pour la mise en œuvre des réformes constitutionnelles.

« Dans un communiqué, cette formation politique présidée par Gerry Taama a invité les députés du parti l’Unir (Union pour la République) et ceux de la Coalition des 14 partis à faire « des amendements du texte du gouvernement en s’appuyant sur les propositions de l’expert de la Cedeao ».

Pour cette formation politique, la disposition selon laquelle, « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels », ne devrait nullement cristalliser les débats.

De son côté, Republicoftogo s’intéresse aux Législatives en indiquant que « Komi Selom Klassou (le Premier ministre) galvanise les troupes ». Poursuivant, ce site rapporte les propos de M. Klassou : « ensemble unis, nous sommes en marche pour 2020 car 2018 est déjà gagné ».

Il s’exprimait lors d’un séminaire auquel ont pris part les 182 candidats (titulaires et suppléants) du parti Unir qui se présentent aux Législatives du 20 décembre prochain.

A cette occasion, Komi Selom Klassou a affirmé qu’« une large victoire aux Législatives est un impératif. Nous devons nous engager sans calcul et sans état d’âme pour donner une majorité confortable à notre parti ».

Togo : la Cedeao appelle les acteurs politiques à éviter la violence

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a invité, dans un communiqué publié mercredi, les acteurs politiques togolais à éviter la violence, non sans réaffirmer sa volonté de tout mettre en œuvre pour l’application de la feuille de route dressée pour le pays.« Les facilitateurs et la Commission lancent un appel pressant à toutes les parties prenantes à la crise pour qu’elles s’abstiennent de recourir à la violence et s’inscrivent résolument dans la voie du dialogue et de la concertation pour résoudre leurs différends, de manière à promouvoir la culture de la paix pour le bien commun. Ils sollicitent, en même temps, la collaboration de la société civile et des médias », renseigne le communiqué de la Cedeao.

Alors que l’organisation communautaire s’investit pleinement dans la mise en œuvre des décisions contenues dans la feuille de route adoptée le 31 juillet 2018 par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous régionale, des propos et des écrits sont diffusés, depuis quelque temps, pour appeler à des initiatives susceptibles de créer le désordre et la violence au Togo, déplore le communiqué.

Pour la Cedeao, « de tels messages sont de nature à compromettre les efforts qui sont en cours pour mettre fin à la situation difficile que connait le pays. Ils accentuent également l’inquiétude que la persistance de la crise suscite chez les Togolais, les amis et les partenaires du Togo », avertit le communiqué, soulignant toutefois que l’organisation régionale compte tout mettre en œuvre pour que la feuille de route du Togo soit appliquée.

 Les réformes constitutionnelles prônées par la feuille de route portent notamment sur le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du président de la République, la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, la recomposition de la Cour constitutionnelle et le renforcement du processus électoral.

Faits de société, gouvernance et CAN dames en couverture des journaux camerounais

Les faits de société s’inscrivent en bonne place dans les journaux camerounais parus mercredi, avec tout à côté une actualité tout aussi sulfureuse en ligne droite de la gouvernance, juste au lendemain de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dames perdue en terre ghanéenne contre le Nigeria.Cela a commencé, le 26 novembre dans les universités publiques, avec des revendications de paiement des primes de recherche et les ajustements de changement de grade pour les enseignants avant de s’enliser, ainsi que le constate Le Jour, par une tension persistante.

C’est dire si le malaise est profond, constate le quotidien à capitaux privés, voyant se dessiner un mouvement d’humeur de plus en plus vicieux et qui pourrait déboucher, si le gouvernement continuait dans sa posture passive, sur une année académique blanche et sèche.

Il s’agit d’une grève à double vitesse, prolonge Mutations, voyant un mouvement d’humeur auquel adhèrent majoritairement les membres du Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNES) qui dénoncent leurs conditions de vie et de travail, et en face une faction proche du pouvoir qui s’emploie à casser la dynamique.

Ça ne va guère mieux dans l’enseignement secondaire, ajoute le même journal, constatant la paralysie dans les lycées et collèges : en cause, l’argent collecté auprès des parents au titre des frais exigibles et frais d’examen à travers les réseaux de paiement mobile agréés, qui à ce jour n’a pas été rétrocédé aux établissements concernés, aujourd’hui incapables de faire face aux frais de fonctionnement.

Versés au Trésor, ces fonds, aujourd’hui estimés à des centaines de millions de FCFA, semblent, s’émeut la publication, noyés dans la logique de l’unicité des caisses de l’État qui entraîne des retards considérables pour leur rétrocession.

Et comme si cela ne suffisait pas, voici que le phénomène des psychotropes s’invite tragiquement dans un collège de la banlieue de Yaoundé, la capitale du pays où, selon InfoMatin, un élève a poignardé son camarade à mort la veille.

Le présumé assassin, agissant sous l’effet de la drogue, selon des témoignages glanés sur place, avait dissimulé l’arme du crime sous son uniforme, relate la publication, déplorant au passage que l’établissement, qui fonctionne dans la clandestinité, n’ait pas respecté l’exigence de détecteurs de métaux en vigueur depuis 3 ans, encore moins les fouilles systématiques recommandées qui accompagnent la sensibilisation, dans le cadre de la lutte contre le fléau en milieu scolaire.

Sur le même front de la lutte contre l’insécurité en général, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune signale les bons points marqués par la police qui vient de démanteler un gang de braqueurs à main armée dans la capitale, le même qui est impliqué dans l’assassinat, voici une semaine de l’artiste-musicien Avenir Ava et qui auparavant avait déjà sévit chez certaines personnalités de la place.

Sous le titre «Carte nationale d’identité (CNI) : Mbarga Nguelé dans l’étau des réseaux mafieux», le bihebdomadaire Repères est loin de partager cet enthousiasme en faveur des forces de maintien de l’ordre: le délégué général à la Sûreté nationale, qui a bataillé dur pour résilier le contrat de Thalès, est coupable de manquements graves dans la sécurisation de la nationalité camerounaise, plus que jamais encerclé par ceux de ses collaborateurs qui couvent son successeur Gemalto, les mêmes qui, hier, soutenaient l’opérateur français contre fortes rétro commissions.

«Gemalto peut même faire chanter l’État aujourd’hui, puisque l’opérateur est seul à détenir la technologie de gravure de la nouvelle CNI. De plus il a protégé son application, si bien qu’en cas de rupture du contrat le Cameroun devra reprendre tout le processus depuis le début.»

Une autre affaire de gros sous s’affiche en grande ouverture d’Émergence, qui révèle un trou de 15 milliards FCFA détournés à la Cameroon Postal Services (Campost), une entreprise d’État devenue un «haut lieu de pillage» et qui vient d’être secouée par un mouvement de grève du personnel, qui réclame plusieurs mois d’arriérés de salaire.

Décidément en proie au malaise, les publications du pays, à l’instar d’InfoMatin, versent des larmes sur le sort réservé la veille aux «Lionnes indomptables», éliminées en demi-finales par le Nigeria à l’épreuve des tirs aux buts (2-4).

«Encore le Nigeria !» s’exclame Cameroon Tribune : cette fois aussi, les Camerounaises, bien que revanchardes et offensives, n’ont pas pu briser le signe indien face à leur éternel bourreau.

«Le Cameroun tombe à nouveau face au Nigeria», confirme Le Jour : le miracle ne s’est pas produit à l’issue d’un temps règlementaire pourtant favorable aux pouliches de Joseph Ndoko.

La rencontre a tenu toutes ses promesses, analyse Mutations : le Cameroun, qui n’avait concédé aucune défaite depuis le début de la compétition, est de nouveau tombé sur sa bête noire qui l’a déjà battu 9 fois pour une victoire et un nul.

«La défaite d’hier n’a pas seulement eu pour conséquence la non-qualification pour la finale de cette CAN féminine, mais les ‘’Lionnes » ont aussi grillé un joker pour la qualification à la Coupe du monde de 2019 en France.»

Le Cameroun, tempère InfoMatin, peut encore espérer une place à ce Mondial s’il remporte la «petite finale» face au Mali, vaincu par l’Afrique du Sud (0-2).

La presse béninoise à fond sur l’énergie, le numérique et la gouvernance locale

Les journaux parus ce mercredi traitent de la dynamisation de la Communauté électrique du Bénin (Ceb), de la semaine du numérique qui a démarré hier et de la bonne entente entre les communes et le pouvoir central pour la bonne marche de la décentralisation.L’Autre Quotidien informe que « Patrice Talon (a participé) au Sommet de la Ceb », avant de souligner que « des faits confortent la vision du chef de l’Etat ».

Cette rencontre a permis, selon ce journal, de passer au peigne fin plusieurs points importants et dont la finalité est de doter le Bénin et le Togo d’une formule de gestion autonome de l’énergie électrique.

L’Evénement Précis renseigne que « (Patrice) Talon et Faure (Gnassingbé) s’engagent à restructurer la Ceb ». Ce journal indique que les gouvernements des deux pays vont rechercher « d’autres sources d’approvisionnement en énergie ».

Pour sa part, L’Economiste rappelle que ce sommet coïncide avec les 50 ans de la Communauté électrique du Bénin et que dans la dynamique des réformes à engager, figure le changement de l’objet social de la Ceb à partir du 1er janvier 2019.

De son côté, La Nation estime que « la politique énergétique de (Patrice) Talon (est) validée ».

À propos de la Semaine du numérique, L’Evènement Précis rapporte qu’elle s’inscrit dans la politique du gouvernement qui veut faire du Bénin un hub numérique en l’Afrique de l’Ouest.

Matin Libre souligne que « le Bénin enclenche sa révolution numérique », avant de préciser qu’au cours de cette semaine, les enjeux du numérique seront débattus avec en bonne place la promotion des actions qui devront permettre au Bénin de se positionner dans le monde.

Parlant de la gouvernance locale au Bénin, La Priorité rapporte que Luc Atrokpo, président de l’Association nationale des communes du Bénin (ANCB) a exprimé sa reconnaissance à Patrice Talon. D’après ce journal, sous le leadership de Luc Atrokpo, plusieurs actions phares ont été menées au profit des 77 communes du Bénin.

En effet, Fraternité annonce que « Luc Atrokpo félicite le président Patrice Talon pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans plusieurs communes ».

Politique et justice se partagent la Une des journaux ivoiriens

Des sujets de politique nationale ainsi que le procès conjoint de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI) se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.« PDCI-RDA/ Déclaration de non-rupture et de paix : la liste des premiers secrétaires de section signataires, placarde le journal gouvernemental Fraternité Matin ».

« Rapprochement avec Ouattara, après les 4 vérités du président de leur parti : voici une autre liste de cadres du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) qui se dressent encore contre Bédié », reprend Soir Info à côté de Le Jour Plus qui donne la parole à ces pétitionnaires pour expliquer les raisons de leur refus d’une rupture entre leur formation politique le PDCI et le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix).

Dans le même élan mais se voulant beaucoup plus objectif, Le Rassemblement élargit le champ de son panel en ouvrant ses colonnes à des ivoiriens, qui, à leur tour «haussent le ton» face à cette situation de brouilles Bédié-RHDP, représentant une véritable menace sur la paix.

« Les démons préparent d’autres Blé Goudé (…) Nous n’avons plus besoin de troubles », se sont entre autres exprimés quelques ivoiriens dans ce journal. Ce qui fait dire à Le Patriote que le RHDP doit passer à la vitesse supérieure après la radicalisation du PDCI de Bédié.

Toujours en page politique, Le Rassemblement annonce un changement de cap de la formation politique Liberté et démocratie pour la République (LIDER) de l’ancien président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly qui a décidé de rejoindre le RHDP.

« Plateforme des houphouëtistes : LIDER adhère au RHDP », renchérit Le Patriote.

La presse ivoirienne s’intéresse également au procès en cours à la CPI de l’ancien président Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse Blé Goudé. A ce propos, Le Quotidien d’Abidjan explique à son lectorat comment la France prépare « la sortie de Gbagbo », là où sceptique, Notre Voie fait observer une décision des juges qui « inquiète ».

 Des journalistes Sud-africains catégoriques : « il est temps que la CPI libère Gbagbo », rapporte pour sa part LG Infos, quand L’Inter dévoile «des erreurs de traduction dénoncées dans le procès de Gbagbo ».

Macky Sall et son ministre de l’Intérieur font les choux gras des quotidiens sénégalais

Les congrès d’investiture du candidat Macky Sall organisés ça et là par les partis alliés en perspective de la présidentielle du 24 février 2019, ainsi que la sortie du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, sur le fichier électoral lors du vote de son budget à l’Assemblée nationale, sont traités en priorité les quotidiens sénégalais parus mercredi.« Présidentielle 2019-Macky investi par Tanor et Niasse (respectivement présidents du Haut conseil des collectivités territoriales et de l’Assemblée nationale) : La machine BBY (Benno Bokk Yakaar) s’emballe », titre EnQuête.

Le journal explique que le Pati socialiste (Ps) et l’Alliance des forces de progrès (Afp) ont décidé, hier, de faire du président Macky Sall leur candidat à la présidentielle.

« Ensemble, nous regardons vers un futur balisé par une victoire nette et sans bavure, dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 février », dit Macky Sall dans EnQuête qui informe, par ailleurs, que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar tient son congrès d’investiture, ce 1er décembre et attend 105.000 personnes à Dakar Arena.

« Présidentielle-Niasse et Tanor investissent Macky : Congrès malgré », titre Le Quotidien.

« Présidentielle 2019-Soutien tous azimuts : Macky investi par tous les pouvoirs », rapporte L’Observateur, rappelant que le Ps et l’Afp plébiscitent le patron de Benno Bokk Yakaar.

Nos confrères ajoutent que Macky décroche, par le biais de Cheikh Kanté, ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (Pse), le soutien de la Fédération des imams et Oulémas du Sénégal.

« Les 266 chefs de village de Fatick (dont Macky Sall a été le maire) s’alignent derrière leu fils », poursuit L’Obs.

De son côté, Vox Populi écrit que « Tanor et Niasse font de Macky leur champion ».

A propos du débat houleux à l’Assemblée nationale sur le processus électoral, ce journal note que « Aly Ngouille Ndiaye nargue l’opposition ».

« Aly Ngouille Ndiaye clarifie le jeu » dans Sud Quotidien et affirme : « jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est moi qui vais organiser les élections ».

Toutes choses qui font dire à L’As que « Aly Ngouille Ndiaye (est) intraitable » à propos du fichier électoral et de l’organisation des élections.

Sénégal : 15.000 délégués attendus à l’investiture de Macky Sall (Responsable)

Le président Macky Sall, candidat à sa succession à la présidentielle du 24 février 2019 sera investi le 1er décembre, une cérémonie à laquelle sont attendus 15.000 délégués venant des 14 régions du Sénégal et 105.000 militants, a annoncé, mardi soir à Dakar, Seydou Guèye membre du pôle communication du congrès d’investiture.« Quinze mille délégués venant des 14 régions du Sénégal, des militants de la diaspora, des chefs d’Etats et de gouvernements, entre autres, sont attendus à l’investiture de Macky Sall le 1er décembre 2018 à Dakar Arena (Diamniadio) », a notamment dit M. Guèye.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Seydou Guèye, par ailleurs ministre porte-parole du gouvernement a affirmé que le congrès d’investiture de Macky Sall, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, « c’est la rencontre entre un homme et la force militante engagée à ses côtés, pour lui assurer une brillante réélection et lui permettre de poursuivre son œuvre au profit exclusif des Sénégalais ».

« Qu’il s’agisse de Benno Bokk Yakaar, la coalition victorieuse à toutes les épreuves électorales depuis 2012 ou de la nouvelle dynamique d’ensemble portée par la grande coalition de la majorité présidentielle constituée d’hommes et de femmes qui ont su apprécier qualitativement l’offre politique du président Macky Sall et les termes de son bilan à la tête du Sénégal depuis le 02 avril 2012 », a-t-il indiqué.

Des partis politiques alliés, dont le Parti socialiste (Ps) et l’Alliance des forces de progrès (Afp)  dirigés respectivement par Ousmane Tanor Dieng, président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, ont déjà investi officiellement le président Macky Sall.

Les quotidiens burkinabè à fond sur le procès du putsch et le salon de l’élevage

Les quotidiens burkinabè reçus mercredi à APA traitent de l’actualité nationale marquée par le procès du putsch manqué de septembre 2015 et le Salon de l’élevage du Burkina (SABEL), dont la première édition a débuté la veille à Ouagadougou.«Salon de l’élevage : les productions animales pour booster l’économie», arbore le quotidien national Sidwaya qui précise que la manifestation se déroule du 27 novembre au 1er décembre 2018.

Il indique que le thème de cette première édition du SABEL est : «Place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases productives et de compétitivité  de l’économie nationale».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso affiche : «Elevage au Burkina : Un salon pour promouvoir la chaîne de valeur», avant de relater que l’objectif du Salon est de contribuer à la promotion de l’élevage et à la valorisation des produits animaux et halieutiques à travers la création d’une plateforme de rencontre et d’échanges entre tous les acteurs  de ce secteur.

Le confrère souligne que la cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu le 27 novembre 2018 sous le patronage du président Roch Marc Christian Kaboré, ajoutant que pour cette première édition, qui est prévu pour durer 5 jours, c’est le ministre ivoirien de l’Elevage, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui a été le parrain.

A son tour, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, fait observer que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré «affiche son soutien aux éleveurs».

Le même journal évoque le procès du putsch manqué de septembre 2015, mettant en exergue les propos du général Gilbert Diendéré qui a dit hier à la barre : «Zida (Isaac, ex-premier ministre) projetait d’éliminer Roch (Kaboré, président du Faso) et Zéphirin (Diabré, chef de file de l’opposition)».

De son côté, Sidwaya fait remarquer qu’hier à la barre, le général Diendéré a déroulé « son agenda » du 16 septembre 2015.

Pendant ce temps, le journal Le Pays cite le général Diendéré qui déclare : «Si la hiérarchie avait dit non, j’allais reculer».

Lancement à Abidjan d’un projet de gestion des déchets électriques, électroniques et des pneus usagés

Un projet de gestion des déchets d’équipements électriques, électroniques (DEEE ou 3DE) et des pneus usagés a été lancé, mardi à Abidjan, par le ministre ivoirienne de l’environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le ministre Séka Séka, ce projet est exécuté en partenariat avec la Société générale de surveillance (SGS) et la Société africaine de recyclage (SAR) à travers trois modules.

Le premier module consistera à enregistrer les produits importés en Côte d’Ivoire et s’assurer que lorsqu’ils sont déclarés comme étant des produits de seconde main, ils ne sont pas en réalité des 3DE ou déchets pneumatiques interdits d’exportation selon la Convention de Bâle.

S’agissant du deuxième module, il s’agira de collecter pour le compte de l’Etat, l’écotaxe sur les produits concernés importés en Côte d’Ivoire neufs et de seconde main en vertu du Principe Pollueur-payeur et du Principe de la responsabilité étendue du producteur (REP).

« Ces deux premiers modules seront implémentés par la Société générale de surveillance (SGS) dont le contrat de prestation de service a été signé le 20 septembre dernier », a précisé le ministre de l’environnement et du développement durable.

Le troisième module consistera en la mise en place d’un système de gestion des déchets fiables et professionnels comprenant l’installation de centres de collecte dans des endroits clés du pays ainsi que le traitement et le recyclage industriel des objets collectés.  Ce module sera mis en œuvre par la SAR pour lequel une convention sera signée avant la fin de cette année.

En termes d’emploi, ce sont plus de 5000 emplois verts qui seront créés avec ce projet, a renchéri le Coordonnateur du Programme national de gestion des déchets, Jacques Kouassi Koffi, précisant que ce projet coûtera un peu plus de 60 milliards FCFA selon les données de 2016.

Poursuivant, M. Koffi a indiqué que le projet «va permettre sur le plan environnemental de réduire significativement les nuisances liées à ces déchets non sans permettre à la Côte d’Ivoire de marquer un grand coup dans la lutte contre le changement climatique ».

Le Gouvernement ivoirien a décidé de donner une réponse adéquate à la question des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) à travers l’adoption en Conseil des ministres le 5 avril 2017 d’un texte sur la  gestion écologique des D3E.

Dans le cadre de sa mise en œuvre, un  Protocole d’accord entre l’Etat de Côte d’Ivoire et un groupement  a été signé en janvier dernier, pour la  mise en place de la filière de valorisation et de recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques ainsi que des pneus usagés.

Côte d’Ivoire: ponction des salaires des agents de santé grévistes (syndicat)

Le tiers du personnel de santé en Côte d’Ivoire a été « précompté » à la suite de la grève du secteur observée du 5 au 9 novembre 2018, a dit mardi soir à APA le porte-parole de la Coordination des centrales syndicales de la santé (Coordisante), Boko Kouaho.« On estime au tiers le personnel de santé précompté pour la grève », a indiqué Boko Kouaho au terme d’une réunion avec ses collaborateurs, affirmant que la Coordisante, faîtière regroupant 12 syndicats du secteur de la santé en Côte d’Ivoire,  « prend acte » de cette ponction.

L’organisation syndicale « déplore » toutefois cette sanction au moment où elle a mis balle à terre pour poursuivre les négociations avec le gouvernement ivoirien, a-t-il ajouté, évoquant des retenues disparates sur les soldes des agents grévistes. 

« Il y a eu retenue de cinq jours » d’arrêt de travail, a-t-il fait savoir, notant que des ponctions ont été « démesurée », occasionnant un prélèvement préjudiciable aux agents ayant pris part à ce mot d’ordre de grève, suivi à l’intérieur du pays.

Selon lui, le jeune médecin ne devrait pas faire l’objet d’une retenue de plus de 84.500 Fcfa, l’infirmier diplômé d’Etat, pas plus de 73.000 Fcfa, les spécialistes, pas plus de 95.000 Fcfa et le médecin de grade exceptionnel  (A4), pas plus de 138.000 Fcfa.

La Coordisante avait lancé du 5 au 9 novembre 2018 un mot d’ordre de grève pour revendiquer, entre autres, une prime d’incitation, des indemnités de logement et une revalorisation indiciaire, avant de suspendre le mouvement le 11 novembre.

Samedi, ses membres ont décidé de suspendre leurs grèves jusqu’en février 2019 aux fins de « privilégier le dialogue et la finalisation des dossiers par le gouvernement ivoirien», qui a d’ailleurs qualifié cette grève  d’« illégale ».

Abuja réfléchit sur l’adoption rapide d’une loi sur le pétrole

Le vice-président, Yemi Osinbajo a déclaré que la présidence de la république travaille en étroite collaboration avec l’Assemblée nationale pour l’adoption rapide du projet de loi sur la gouvernance de l’industrie pétrolière (PIGB).Il s’exprimait mardi dans son discours d’ouverture de la 18e conférence internationale biennale sur la sécurité sanitaire et l’environnement (HSE), organisée par le ministère des Ressources pétrolières (DPR) à Lagos.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec l’Assemblée nationale pour assurer son adoption en temps opportun », a-t-il dit.

Il a affirmé que les réformes proposées dans le PIGB « reflètent notre volonté collective de pérenniser la transparence et la durabilité des opérations pétrolières et gazières au Nigeria pour permettre au pays de d’atteindre enfin le plein potentiel de ses ressources en hydrocarbures ».

« En tant qu’acteurs de l’industrie pétrolière et gazière, je suis convaincu que vos délibérations déboucheront sur des politiques et des idées importantes qui guideront le gouvernement dans la formulation de politiques visant au développement durable de nos ressources pétrolières et gazières », a déclaré le vice-président, Yemi Osinbajo.

Plus de 25 milliards FCFA de la France à la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire et la France ont signé, mardi à Abidjan, deux conventions dont un appui budgétaire de 25 milliards de FCFA au titre de l’année 2018, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La première convention, signée entre le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson concerne l’avenant au 2ème C2D avec « pour objectif de réaménager les enveloppes budgétaires des projets de certains secteurs afin de mettre à disposition les fonds nécessaires au financement de l’appui global 2018 ».

Quant à la deuxième signature a eu pour acteurs les ministres ivoiriens Adama Koné (économie et finances), Moussa Sanogo (Secrétaire d’Etat  chargé du budget et du portefeuille de l’Etat), pour la partie ivoirienne d’une part et d’autre part pour la France, l’Ambassadeur   Gilles Huberson,  le Directeur général de l’Agence française de développement (AFD) Rémy Rioux.

 C’est une « convention de financement de l’appui budgétaire global du C2D, au titre de l’année 2018, d’un montant de 38 millions d’euros, soit 25 milliards de FCFA en plus des appuis d’autres bailleurs de fonds. Elle permettra de combler le gap budgétaire de la Côte d’Ivoire ».

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly,  s’est « dit satisfait de l’appui(…),  de l’accompagnement de qualité apporté au pays dans la mise en œuvre de son programme de développement  qui vise à améliorer les conditions de vie des populations ».

« Nous sommes impressionnés par le chemin parcouru, les résultats obtenus », a souligné à son tour, le Directeur général de l’AFD, M. Rioux, ajoutant que la  Côte d’Ivoire est le premier pays d’intervention dans le cadre du C2D. Selon lui, « ce sont 400 millions d’euros  par an en moyenne depuis 7 ans» qui sont dégagés.

Le Contrat de désendettement et de développement constitue une initiative originale pour l’allègement de la dette contractée au titre de l’aide publique au développement (APD). Ce volet est additionnel à l’initiative multilatérale d’allègement de la dette des pays pauvres (initiative PPTE – Pays pauvres très endettés).

Ligue africaine des Champions : le Jaraaf bat Koroki (1-0)

Le Jaraaf s’est imposé, mardi soir au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, face à Koroki sur le score d’un but à zéro en match comptant pour le premier tour prélimaire de la Ligue africaine des Champions.Mettant le bleu de chauffe dès l’entame de la partie, les Médinois sont rapidement récompensés de leurs efforts. Grâce à sa clairvoyance, le milieu de terrain Alioune Tendeng délivre une passe millimétrée dans la surface de réparation à Youssou Paye.

Le capitaine du Jaraaf se débarasse de son vis-à-vis et centre en retrait pour Ousseynou César Guèye qui, spontanément, reprend le cuir avec le plat du pied. Son tir croisé transperce les filets (1-0, 3ème mn).

Malgré cette ouverture du score express, Koroki ne perd pas ses moyens. Au contraire, le champion en titre au Togo gère avec malice les temps forts de l’adversaire et profite de ses quelques errements défensifs pour faire changer la menace de camp.

Sur un centre, l’explosif attaquant Bodzroma Kokouvi réussit à placer une tête puissante, mais du bout des gants, Pape Diatta Ndiaye, le portier du Jaraaf effleure le ballon qui finit sa course sur le poteau (25ème mn).

En début de seconde période, le Jaraaf connaît un trou d’air qui ne profite pas Koroki pour recoller à la marque. Sentant le danger, Malick Daf, le coach du club de la Médina injecte du sang neuf avec les entrées de l’ailier Albert Lamane Diène et de l’avant-centre Benoît Toupane.

Des changements qui, rapidement, permettent au Jaraaf de se redresser et d’installer la crainte du côté des Togolais. Avec plus de justesse technique et de lucidité, ces renforts offensifs auraient pu alourdir le score.

Dans les arrêts de jeu, Albert Lamane Diène, à la réception d’un centre en retrait de Youssou Paye toujours dans les bons coups, écrase sa tentative (90ème mn). Bénéficiant d’un centre bien dosé, Benoît Toupane rate un but tout fait au grand dam des supporters (91ème mn). Finalement, le Jaraaf ne se fera pas punir et gagne sur la plus petite des marges (1-0).

Un succès dont se satisfait le technicien Malick Daf qui, tout de même, a constaté l’inefficacité de ses poulains. « Quand on a marqué le but, on n’a pas continué à pousser. On a parfois reculé. Mes joueurs étaient trop pressés d’inscrire le deuxième but. Dans le contenu, on peut mieux faire. Nous irons au Togo pour gagner parce que la défense de Koroki est prenable », a dit Daf.

Pour sa part, Bréhima Traoré, le coach de Koroki a regretté le manque d’inspiration de son équipe sur le plan offensif. « Mes joueurs ont bien joué mais ils n’ont pas été dangereux. Pour avoir un résultat positif, il faut marquer. Nous n’avons eu qu’une seule occasion durant tout le match », a-t-il reconnu. Selon M. Traoré, tout s’est joué au début : « Nous avons perdu le match d’entrée de jeu. Pourtant, j’avais dit aux joueurs de tenir pendant au moins 20 minutes ». 

Dans une semaine, les deux formations vont se frotter à nouveau. Koroki n’a pas dit son dernier mot selon son entraîneur. « On va se préparer pour le match retour. On a vu aujourd’hui comment le Jaraaf joue. C’est une bonne équipe, mais on a une chance de se qualifier », a-t-il déclaré.    

Un maire sénégalais pour la territorialisation du Fonds vert pour le climat

Les organismes en charge du Fonds vert pour le climat (Fvc) doivent travailler à sa territorialisation au bénéfice des populations locales, a plaidé mardi à Dakar, Oumar Bâ, maire de Ndiob et vice-président de l’Association des maires du Sénégal (Ams).« Il faut une territorialisation du Fonds vert climat. Cela permettra aux collectivités territoriales exclues de ses dotations financières à cause des mécanismes mis en place de bénéficier de son appui », a notamment dit M. Bâ.

Il s’exprimait à l’ouverture d’une réunion préparatoire de la délégation sénégalaise qui se rend à la COP24 prévue du 4 au 15 décembre à Katowice (Pologne).

Le Fonds vert pour le climat (FVC) est nouveau mécanisme international de financement de la lutte contre les changements climatiques. Selon Oumar Bâ, seule sa territorialisation peut permettre aux collectivités territoriales d’y accéder pour faire face aux changements climatiques qui impactent négativement sur les activités socio-économiques des populations.

De son côté, le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Cheikh Dieng a estimé que le combat contre le réchauffement climatique « se joue en partie sur la scène internationale avec la tenue régulière des conférences mondiales sur le climat où des décisions importantes impactant le vécu quotidien des populations sont prises ».

Il a rappelé que les analyses scientifiques montrent des « dérèglements progressifs et une hausse globale des températures » ces deux derniers siècles.

Sensibilisation à Abidjan des journalistes ouest-africains sur l’infrastructure qualité et les résultats du PSQAO

Deux ateliers de sensibilisation et de formation sur l’Infrastructure Régionale Qualité et les résultats du Programme système Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO), à l’intention des experts évaluateurs du système régional d’accréditation (ECORAS) et des responsables de la presse publique et privée de la Communauté ouest-africaine et de la Mauritanie se sont ouverts, mardi, à Abidjan dans la capitale économique Ivoirienne.Pendant 48 heures, ces rencontres initiées par la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à travers le PSQAO, permettront de former les  experts des organismes nationaux en charge de l’accréditation en vue de s’approprier les exigences de la norme ISO CEI 17011.

Elles devront également permettre de sensibiliser et d’informer les responsables des organes de presse sur les enjeux de la Qualité dans les projets et programmes de développement des Etats membres de l’organisation régionale et de la Mauritanie.

ces ateliers permettront aux participants de s’informer sur l’Etat de mise en œuvre du schéma de l’Infrastructure Qualité de la CEDEAO avec l’appui du PSQAO.

Deux instruments de promotion de la qualité devront enrichir ces journées. Il s’agit de la  «Marque CEDEAO» de conformité aux normes dont les documents de bases ont été adoptés lors d’un atelier tenu en juillet  dernier et le prix CEDEAO de la qualité dont la seconde édition est prévue en 2019.

Le concept qualité et ses enjeux, la notion d’infrastructure qualité, les comités communautaires et leurs rôles, sont notamment les modules de formation qui meubleront cet atelier au terme duquel les journalistes et les communicateurs devront servir de relais à travers leurs productions de presse, pour la sensibilisation des consommateurs sur la nécessité de choisir « qualité » et «vivre qualité ».

Le PSQAO, lancé en novembre 2014, est financé à hauteur de 12 millions d’euros par l’Union européenne (UE). Il est mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel (ONUDI).

Il prend en charge la mise en œuvre de la politique qualité régionale de la CEDEAO (ECOQUAL), visant à établir un cadre pour le développement et l’exploitation des infrastructures de qualité efficients et efficaces, dans le but de faciliter le commerce intra régional et international, de protéger le consommateur et l’environnement, et de promouvoir le développement économique durable.

Licenciement à Fraternité Matin: l’UNJCI exprime sa «tristesse» et invite au dialogue

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a, dans une déclaration, exprimé, mardi, sa « profonde tristesse » dans la situation qui prévaut au groupe Fraternité Matin (média public) et s’engage à tout mettre en œuvre afin que la «dignité » des travailleurs soit respectée.«  C’est avec une profonde tristesse que le Conseil exécutif de l’UNJCI a  pris connaissance de la liste de 123 agents dont 11 journalistes à  licencier de la SNPECI, entreprise éditrice du quotidien  pro-gouvernemental Fraternité Matin  », indique la déclaration signée  du  Président de son Conseil exécutif, Moussa Traoré relevant son  engagement « pour poursuivre le dialogue déjà entamé sur la question ».

 Par  ailleurs, la faitière  des journalistes déplore « la  présence de sa  Super Ebony, (meilleure journaliste 2012) symbole de l’excellence,  Marcelline Gneproust sur la liste des licenciés ».

Elle  s’engage « à tout mettre en œuvre afin que la dignité des confrères et  collègues soit respectée dans cette mauvaise passe que vit le groupe  Fraternité Matin »

La  semaine dernière, la nouvelle société de presse et d’édition de Côte  d’Ivoire (SNPECI), éditrice du quotidien pro-gouvernemental ivoirien,  Fraternité Matin a annoncé le licenciement pour motifs économiques de  123 agents dont 11 journalistes.

Ces  derniers, selon la direction de l’entreprise devraient effectivement  cesser toute activité au sein de ce groupe le mardi 18 décembre  prochain. A la suite de cette décision, un collectif de ces 123 agents a  été créé lundi à Abidjan au terme d’une Assemblée générale  extraordinaire (AGO) marquée par un sit-in pour dénoncer un «  licenciement abusif ».

L’ONU condamne les attaques terroristes au Nigeria

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a condamné, mardi, les attentats perpétrés la semaine dernière sur la base militaire de Matele, dans l’État de Borno au Nigéria par des terroristes et d’autres groupes extrémistes qui ont fait des victimes parmi les forces de sécurité et les civils.Dans un communiqué signé par son porte-parole, Stéphane Dujarric, M. Guterres a présenté ses « sincères condoléances au gouvernement du Nigeria et aux familles des victimes ».

« Ceux qui violent le droit international humanitaire, les droits de l’homme et le droit des réfugiés seront tenus responsables », a déclaré António Guterres.

La flambée de la violence résulte d’une lutte de pouvoir entre les factions militantes de la région.

Le président Muhammadu Buhari avait promis de mettre fin à l’insurrection dans le nord-est, qui est le bastion du groupe militant Boko Haram, fondé il y a près de dix ans.

Côte d’Ivoire: un projet de formation des acteurs du secteur du tourisme lancé

Le directeur de Cabinet du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, Germain Aphing Kouassi, a procédé mardi à Abidjan au lancement du Projet d’appui au renforcement de la compétitivité des opérateurs du secteur hôtelier et du tourisme, lors d’une cérémonie.Ce projet, initié par la Fédération nationale de l’industrie hôtelière de Côte d’Ivoire (FNIH-CI), connaîtra une phase pilote avant d’être étendu à l’ensemble des établissements, a dit le président de la FNIH-CI, Lolo Diby, lors du lancement à la Chambre de commerce et d’industrie, à Abidjan. 

Il vise dans sa phase pilote, le renforcement de la capacité de 100 salariés provenant de 20 établissements d’hébergement et de restauration. Et ce, en vue de l’amélioration de la  compétitivité du secteur du tourisme par le renforcement des capacités des acteurs.

La formation est notamment financée par le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP). Selon Mme Espoir Assemian, représentant la structure, la formation concerne les techniciens du secteur, les comptables, les commerciaux et les personnels d’accueil.

Elle devrait permettre d’outiller les dirigeants à une meilleure gestion de leur établissement tenant compte de l’environnement économique, et les techniciens métiers à l’amélioration des services à la clientèle, et à une maîtrise des éléments clés de la gestion comptable et de commerce.  

La phase pilote de ce projet coûtera 25,92 millions de Fcfa. La formation, à en croire les organisateurs, permettra outre la qualification des différents acteurs du secteur du tourisme et des loisirs, de contribuer à améliorer la qualité des prestations dans les hôtels et restaurants.

Pour M. Aphing Kouassi, « il faut assainir ce secteur », en proie aux activités informelles, et « cela suppose que les acteurs doivent acquérir la connaissance et le savoir, (car)  on ne vient pas dans le tourisme parce qu’on a échoué ailleurs ».

« On doit prendre notre avenir en main », a-t-il exhorté les acteurs du secteur du tourisme, rappelant qu’en 2017, il a été mis en place la stratégie sublime Côte d’Ivoire pour l’horizon 2020-2025. Par conséquent, les opérateurs devraient se professionnaliser pour créer la richesse.       

La formation, étalée quasiment sur trois semaines, devrait prendre fin le 20 décembre 2018. Quant au suivi post-formation il se déroulera au cours du premier trimestre 2019, a fait savoir Maurice Koué, directeur général de CCDE, structure spécialisée dans la formation, associée au projet.

« Pour y bénéficier, il suffit d’être membre de la faîtière. Quand on est membre on envoie son personnel se former gratuitement », a souligné M. Lolo Diby,  qui encourage les dirigeants des réceptifs hôteliers à se hisser aux standards internationaux pour booster la chaîne touristique ivoirienne. 

Coupe de la CAF: FC San-Pedro accroché par les militaires gambiens (1-1)

L’équipe ivoirienne de FC San-Pedro a été tenu en échec par l’équipe des Forces armées de Gambie (1-1) en match aller comptant pour le tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), joué mardi, au stade Robert Champroux de Marcory, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Un score acquis en seconde période après une première mi-temps caractérisée par une avalanche d’occasions nettes de but (cinq au total), toutes gâchées par les attaquants de San-Pedro, peu inspirés dans le geste final et visités, aussi, par la malchance (ils touchent la barre transversale à la 25è).

Les visiteurs gambiens qui jouaient la peur au vendre n’en demandaient pas. Petit à petit, ils ont pris confiance pour gérer la suite en deuxième période et ouvrir le score.

Sur un coup franc, admirablement, exécuté, Souleymane Fall, rentré quelques minutes plus tôt, bat le gardien de San-Pedro (1-0; 74è) pour l’ouverture de la marque.

Les portuaires de San-Pedro jettent leurs forces dans la bataille pour éviter une défaite pour leurs grands débuts en compétition africaine (1ère participation).

Et le sauveur s’appelle Zouzou Franck qui, après plusieurs ratés, marque le but égalisateur dans les ultimes minutes de la partie (1-1; 88è). C’est sur ce score de parité que l’arbitre béninois met fin à la partie.

Un mauvais départ pour l’équipe de San-Pedro qui a eu l’occasion de plier le match en première mi-temps. Le match retour s’annonce difficile en terre gambienne dans une semaine.

Ghana : Le taux directeur se stabilise à 17%

Le taux directeur du Ghana est resté stable à 17% pour la troisième fois en trois mois, selon les derniers chiffres publiés par la Banque du Ghana (Bog).Malgré les efforts déployés pour réduire encore le taux directeur, qui sert de référence pour les emprunts des banques, la Bog a dû maintenir sa politique pour la troisième fois en raison de facteurs externes dominants.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Accra, mardi, le gouverneur de la Banque centrale et président du Comité de planification monétaire, M. Ernest Addison a déclaré : « Bien que l’inflation devrait rester dans la fourchette cible à moyen terme, l’évaluation la plus récente montre qu’il existe des pressions sous-jacentes, notamment des risques liés à l’escalade continue des tensions mondiales, à la hausse constante de l’inflation mondiale, à de nouvelles hausses des taux d’intérêt américains et à un dollar US plus fort ».

Le taux d’inflation au Ghana s’élève actuellement à 9,5% en octobre, selon le Service de statistiques du Ghana.

Burkina: le président Kaboré promet d’accroître le budget alloué à l’élevage

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a promis, mardi à Ouagadougou, d’accroître le budget d’un pourcent alloué au secteur de l’élevage.Ouvrant la première édition du Salon de l’élevage du Burkina Faso (SABEL), le président Kaboré a encouragé les acteurs de l’élevage à travailler davantage à la valorisation  de ce secteur important pour l’économie burkinabè.

Pour sa part, le ministre burkinabè en charge des Ressources animales et halieutiques, Soummanogo Koutou a indiqué que le SABEL vise «à capitaliser les avancées enregistrées par le Burkina Faso dans le sous-secteurs des productions animales et halieutiques».

 L’autre objectif, selon le ministre, est de «restaurer un espace international de concertation, d’échanges d’expérience et de savoir-faire entre acteurs des chaines de valeurs afin de booster davantage les productions et de rendre plus compétitifs les différents produits de ce sous-secteur porteur de croissance».

M. Koutou a expliqué que «les activités d’élevage sont sources d’emplois directs et indirects pour près de 86% de la population rurale, tandis que la transformation des produits animaux et halieutiques sont sources de plusieurs milliers d’emplois pour les populations urbaines».

Organisé par le gouvernement burkinabè à travers le ministère en charge des ressources animales et halieutiques, la première édition du Salon de l’élevage du Burkina Faso (SABEL) se  tient du 27 novembre au 1er décembre 2018 à Ouagadougou sous le thème : «Place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases productives et de compétitivité  de l’économie nationale».

Guinée : remise du drapeau national à l’équipe Dame-senior de Handball

Le ministre guinéen des Sports et de la Culture a procédé, mardi, à la remise officielle du drapeau national à l’équipe nationale de handball Dame-senior qui doit participer à la coupe d’Afrique de leur catégorie en République du Congo. Elle jouera son premier match le 02 décembre 2018 contre l’équipe angolaise.Dans son discours de circonstance, le ministre Bantama Sow a lancé à l’équipe : « Vous allez au Congo, vous êtes comme des soldats qu’on envoie à Kidal. Vous allez pour défendre la patrie. Donc, c’est la victoire. Aujourd’hui, le handball guinéen a atteint, vraiment, un niveau encourageant. Tout le peuple sera avec vous ». 

L’équipe de Clément Petit se trouvant dans la poule A va affronter la République du Congo (pays organisateurs), l’Angola et le Maroc.

La capitaine de l’équipe promet que tout sera fait pour hisser le tricolore guinéen au sommet. « On va tout faire pour être dans les trois premiers afin de participer au mondial 2019 au Japon. Aujourd’hui, on est au top, parce qu’on a eu de bonnes installations. On a déjà eu pas mal de stage en France et en Espagne », a déclaré Djenaba.

Lutte contre les faux médicaments : Macky Sall propose la coopération internationale

Le président sénégalais, Macky Sall a déclaré, mardi à Diamniadio, à 30 km de Dakar, que le monde ne peut être sauvé du fléau de la contrefaçon et de la vente illicite de médicaments que par la « coopération internationale ».« Seule une coopération internationale efficace peut aider à faire face aux multiples ramifications de ce trafic criminel. Ainsi, en collaboration avec 18 pays africains, l’Organisation mondiale des Douanes a intercepté près de 260 millions de médicaments impropres à la consommation en juin 2017 », a affirmé le chef d’Etat sénégalais, à l’ouverture du Forum Galien international, un événement « majeur » qui se tient pour la première fois en Afrique depuis son lancement en 2009 à New York.

« Force est de constater que malgré les formidables progrès de la science médicale et pharmaceutique, des millions de personnes continuent de souffrir et de mourir de maladies évitables, guérissables ou contrôlables, faute d’accès aux médicaments et aux soins », a déploré Macky Sall.

Ainsi, note-t-il, « ce paradoxe des temps modernes explique tout le débat éthique lié à la protection abusive des brevets, au-delà des standards internationaux admis par l’Organisation Mondiale du Commerce ».

« L’on sait que cette protection excessive continue de créer une situation de quasi-monopole qui renchérit les prix des médicaments et freine la fabrication de produits génériques sûrs, à des coûts plus abordables pour le plus grand nombre », a dit le président sénégalais, déplorant surtout le fléau de la contrefaçon et de la vente illicite de médicaments.

« En Afrique, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 100.000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits », a-t-il rappelé.

Le Prix Galien International ainsi que le Forum Galien, qui se tiennent du 27 et 28 novembre 2018 dans la capitale sénégalaise, sont organisés sous la présence effective de plusieurs personnalités, experts, praticiens et chercheurs, y compris des lauréats du Prix Nobel de Médecine.

Dans son intervention de ce matin, le président Sall a rappelé que le Prix Galien international, à « l’instar du Prix Nobel », récompense chaque année, depuis 1970, des chercheurs dont les réalisations contribuent à améliorer la condition humaine, grâce au développement de traitements innovants.

« Galien, faut-il le rappeler, fut un prestigieux médecin de l’antiquité, qui a abondamment voyagé et pratiqué des soins, y compris dans des cours royales. A l’image d’Hippocrate quelques siècles auparavant, il est l’un des précurseurs de la médecine moderne », a encore ajouté Macky Sall.

Des agriculteurs africains planchent à Dakar sur l’avenir des exploitations agricoles familiales

Le colloque international sur « L’avenir des exploitations agricoles familiales d’Afrique de l’Ouest dans une économie mondialisée » s’est ouvert, mardi à Dakar, en présence de plusieurs mouvements paysans venus de l’Afrique de l’ouest.La rencontre entre dans le cadre de la célébration des 10 ans de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et est dédiée à feu Dr Jacques Faye, l’un des fondateurs de l’Ipar et ancien Dg de l’Institut sénégalaise de recherches agricoles (Isra).

« Au cours de cette rencontre, les participants (150 selon les chiffres des organisateurs) vont identifier et analyser les évolutions en cours et les défis auxquels les exploitations familiales sont confrontées. Après, des réponses à ces défis seront proposées. Mais, les débats et analyses devront permettre d’approfondir la réflexion en mettant l’accent sur les transformations structurelles de l’agriculture et notamment les exploitations familiales », a expliqué Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar.

Il s’adressait à la presse en marge de l’ouverture du colloque qui va prendre fin le 29 novembre.

Pour arriver à cette fin, quatre thèmes sont au programme, à savoir « les évolutions des exploitations familiales face aux contraintes et opportunités de l’environnement national et international »; « les dynamiques foncières en Afrique de l’Ouest dans le contexte de la décentralisation : les organisations paysannes à l’épreuve des réformes en cours » ; « le dialogue multi-acteurs favorise-t-il l’efficacité des politiques publiques de développement agricole et rural » ; « pour une recherche agricole et agroalimentaire au service d’un développement agricole et rural durable ».

Selon Dr Bâ, il est attendu de la rencontre un agenda de recherche élaboré de manière consensuelle entre les différentes parties prenantes, des Actes du colloque, l’institutionnalisation d’un prix international dénommé Prix Jacques Faye pour la recherche agricole, entre autres résultats.

Togo : 5 milliards f cfa pour prendre en charge les victimes des violences politiques

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a lancé officiellement, mardi à Lomé, la 2ème étape de la mise en œuvre du volet indemnisation du programme de réparation, étape à laquelle l’Etat débourse cinq milliards f cfa, avec une disponibilité de 50%.Selon les chiffres communiqués par l’instance, cette étape concerne prioritairement 444 victimes vulnérables, dont 123 pour la période de 1958 à 1989, 268 de 1990 à 2004 et 46 victimes vulnérables de 2005 dont les cas n’avaient pas été réglés au cours de la première étape.

Outre une indemnité conformément au quantum fixé par la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR), les victimes bénéficieront d’une prise en charge médicale et psychologique aux frais du HCRRUN.

« La Commission vérité justice et réconciliation (CVJR) a clos ses travaux en 2012, les membres du HCRRUN n’ont été nommés qu’en 2015 et les premiers fonds mis à disposition en 2017. De décembre 2017 à septembre 2018, nous venons de satisfaire environ 2500 victimes. De 2 milliards, nous sommes passés à 5 milliards. Sans trahir les secrets d’Alcôve, il est dit qu’au budget de 2019, il est prévu 5 milliards. Cela va à pas de géant et je crois que nous y arriverons », s’est réjouie Awa Nana-Daboya, la présidente du HCRRUN.

Créé en 2014 par décret présidentiel, le HCRRUN est l’organe chargé de mettre en œuvre les recommandations de la CVJR dont les travaux ont porté sur les violences à caractère politique subies par les populations entre 1958 et 2005.