Dakar Sacré-Cœur et l’Olympique Lyonnais réaffirment leur coopération

Mathieu Chupin, le Directeur délégué de Dakar Sacré-Cœur (DSC, Ligue 1 sénégalaise) et Vincent Ponsot, le Directeur général adjoint juridique de l’Olympique Lyonnais (OL, Ligue 1 France) ont réaffirmé, mercredi à Dakar, leur volonté de continuer leur partenariat.« Dakar Sacré-Cœur (DSC) essaie de bâtir petit à petit son chemin derrière un partenaire solide et ambitieux. C’est un plaisir immense de continuer la route pendant trois nouvelles années aux côtés de l’OL. Dakar Sacré-Cœur en s’appuyant sur la notoriété de l’Olympique Lyonnais permet de promouvoir à l’international une vision dynamique du pays », a déclaré Mathieu Chupin.

Le Directeur délégué de Dakar Sacré-Cœur s’exprimait à une conférence de presse conjointe au cours de laquelle les réalisations et les perspectives de la collaboration avec le club hexagonal ont été passées en revue. A cette occasion, M. Chupin, a indiqué son objectif de faire de DSC « le plus grand club sénégalais d’ici quelques années ».

Parlant de l’Olympique Lyonnais, Mathieu Chupin a exprimé sa satisfaction d’avoir « un partenaire ayant une très grande crédibilité ». Toutefois, il a souhaité qu’ « il y ait plus de partenaires qui les rejoignent, les aident et comprennent que le sport dans un pays comme le Sénégal est un vecteur d’éducation, de santé et de développement économique car le football professionnel a besoin d’un véritable soutien au même titre que n’importe quelle industrie ».

En guise d’illustration, le Directeur délégué de DSC a fait savoir que la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) emploie 1500 personnes. En outre, il a mis l’accent sur le fait que de nombreux clubs sénégalais ont compris qu’il faut absolument se professionnaliser davantage pour avoir de bons résultats.

De son côté, Vincent Ponsot, le Directeur général adjoint juridique de l’Olympique Lyonnais a souligné que la prolongation de trois ans du contrat liant sa structure à Dakar Sacré-Cœur montre que leur action « s’inscrit dans la durée ». De plus, a-t-il soutenu, le club français est content du travail réalisé à DSC.

A en croire M. Ponsot, la relation entre les Gones et les Sicapois est naturelle parce qu’il y a des similitudes entre les deux projets. « A DSC, il y a des infrastructures de qualité mises à la disposition des jeunes pour leur développement, la réfection d’un des terrains, l’extension du centre grâce à l’aide des frères du Sacré-Cœur et la formation des jeunes à la fois footballistique, éducative et civique », a renseigné Vincent Ponsot.

Pour sa part, Mounia Gicquel, la Directrice de cabinet de l’Ambassadeur de France au Sénégal a expliqué que « le gouvernement français est persuadé que les sportifs africains notamment sénégalais sont extrêmement prometteurs et peuvent, s’ils sont bien formés et éduqués, devenir de grands champions ».

Après un premier accord datant de 2015, les responsables de Dakar Sacré-Cœur et ceux de l’Olympique Lyonnais ont renouvelé en août dernier leur partenariat jusqu’en 2022. A ce jour, le milieu de terrain Ousseynou Ndiaye est le seul joueur de DSC à rejoindre l’OL.

« Nous sommes ravis d’Ousseynou Ndiaye. Il est respectueux, travailleur et a un comportement exemplaire. Il correspond tout à fait aux valeurs que l’on souhaite véhiculer au sein de l’OL. Il a eu un temps d’adaptation mais au regard des valeurs qu’il incarne, nous pensons qu’il a un vrai potentiel pour devenir un joueur de l’effectif professionnel », a analysé Vincent Ponsot.

Concluant sur ce point, il dit trépigner d’impatience de « voir un joueur formé à DSC porter les couleurs de l’OL parce que cela donnera une image plus importante au travail effectué par Mathieu Chupin et son équipe ».

Dakar Sacré-Cœur qui est centre de formation mais aussi un club de football professionnel a débuté ses activités au Sénégal en octobre 2010. Situé au cœur de Dakar, dans le quartier de Sacré-Cœur, il est doté d’un complexe sportif avec des installations qui s’étendent sur une superficie de 2,5 hectares comprenant notamment deux grands terrains synthétiques et plus de 2 000 m² de bâtiments.

Sénégal : l’UNICEF loue les efforts fait pour la vaccination

C’était lors de la cérémonie de célébration des 60 ans de présence de l’UNICEF au Sénégal.

 

La représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), Laylee Moshiri, salue les efforts du gouvernement sénégalais qui, dans le cadre de la vaccination, a trouvé « des moyens plus innovants » pour atteindre les populations.

« La manière de faire la vaccination a beaucoup évolué de nos jours car elle permet de couvrir beaucoup plus d’enfants à vacciner, mais aussi permet d’intégrer d’autres interventions », a-t-elle souligné, dans un entretien accordé à l’APS.

A l’occasion de la commémoration des 60 ans de présence de l’UNICEF au Sénégal, il est selon elle louable de faire comprendre que le pays a trouvé des moyens plus innovants pour aller vers les populations.

« Lors des campagnes de vaccination, nous appuyons le gouvernement dans les stratégies avancées et mobiles pour atteindre les populations qui, elles-mêmes, n’ont pas de possibilités pour accéder aux services », a-t-elle relevé.

L’UNICEF « appuyait seulement dans l’immunisation » désormais intégrée à d’autres services. « C’est le système du pays qui a évolué », a-t-elle souligné.

D’après la représentante résidente de l’UNICEF, lorsque les équipes mobiles vont sur le terrain, elles adressent plusieurs services en même temps, notamment en regardant la situation de l’enfant et en s’intéressant aux visites prénatales des femmes enceintes.

« Les équipes font ce qu’on appelle le suivi de la croissance de l’enfant pour voir si l’enfant est malnutri ou pas et le référer au besoin, mais aussi elles s’enquièrent de l’enregistrement de l’enfant à l’état civil », note encore Laylee Moshiri.

Selon Laylee Moshiri, c’est cette intégration qui permet de sauver la vie des enfants par la vaccination, parce qu’au fil des années, la mission de l’UNICEF a évolué en termes d’urgence, pour intégrer le développement.

Ainsi, l’UNICEF avait des projets sur la santé, sur les différentes maladies, mais aujourd’hui, l’agence onusienne travaille plus sur une approche-programme à long terme et de manière plus intégrée pour appuyer les pays.

« Nous élaborons des programmes sur cinq ans qui couvrent les volets de nos différentes interventions relatives à la situation des pays », a-t-elle dit, précisant que le Sénégal est l’un des premiers pays en Afrique où l’UNICEF a eu un bureau avant les indépendances.

 

Culture : Dakar inaugure son Musée des civilisations noires

La cérémonie d’inauguration de cette galerie aura lieu demain 06 décembre. Ce projet panafricain aura pris un demi-siècle pour se concrétiser.

 

Le Sénégal inaugure jeudi 6 décembre à Dakar un musée consacré aux « civilisations noires » depuis l’aube de l’humanité, un projet « panafricain » concrétisé un demi-siècle après son lancement par le premier président du pays, Léopold Sédar Senghor (1960-1980), au moment où progresse l’idée d’une restitution au continent de son patrimoine culturel. A l’image de ce Musée des civilisations noires (MCN), la réhabilitation ou la construction de musées modernes à travers l’Afrique bat en brèche l’argument du manque d’infrastructures adaptées, souvent opposé aux demandes de restitution, que des pays comme la France affirment vouloir faciliter.

Sept ans après le début des travaux sous le président Abdoulaye Wade (2000-2012), le ruban sera coupé vers 10 heures (GMT et locales) par son successeur Macky Sall. D’une architecture monumentale inspirée notamment des cases rondes de Casamance, une région du sud du Sénégal, le MCN fait face au Grand Théâtre, aux portes du quartier administratif et des affaires de Dakar. D’une surface de 14 000 m2, il pourra accueillir 18 000 pièces, allant de vestiges des premiers hominidés, apparus en Afrique il y a plusieurs millions d’années, aux créations artistiques actuelles, selon son directeur, Hamady Bocoum.

« Un projet panafricain »

Sa construction et son aménagement ont été financés par la Chine pour plus de 30 millions d’euros. Sans dévoiler précisément les objets qui seront exposés lors de l’ouverture, M. Bocoum a évoqué la présence de crânes, d’outils en pierre, de peintures, de sculptures et autres masques. « C’est un projet panafricain. Il y aura une facette de chaque partie de l’Afrique », a-t-il souligné, en assurant que le musée pourra accueillir des œuvres d’autres pays du continent moins bien dotés.

L’ouverture du MCN est une « contribution importante au tissu des musées en Afrique de l’Ouest », a abondé le Béninois Alain Godonou, responsable du patrimoine pour la nouvelle Agence de promotion du tourisme de son pays, interrogé par l’AFP. Cette inauguration intervient alors qu’un rapport remis le 23 novembre au président français Emmanuel Macron, rédigé par deux universitaires, la Française Bénédicte Savoy et le Sénégalais Felwine Sarr, préconise de faciliter les restitutions d’œuvres aux anciennes colonies.

Une évolution saluée par le ministre sénégalais de la culture, Abdou Latif Coulibaly. Si les responsables français décident « de restituer définitivement [des œuvres], nous trouverons des moyens pour les récupérer », a-t-il précisé. « S’ils ont décidé une autre forme de restitution, dépôt ou prêt, nous sommes disposés à trouver des solutions avec la France », a ajouté M. Coulibaly, se disant prêt à en récupérer le plus grand nombre possible, sans pouvoir l’estimer.

Le MCN « revendique le statut de musée moderne » où « l’on peut maîtriser la température et l’humidité dans chacune des salles », a précisé M. Bocoum. « Le Bénin arrive aussi », avec l’ouverture prévue en 2020 de quatre musées modernes dans des villes historiques, a souligné Ousmane Aledji, chargé de mission auprès de la présidence de son pays, auquel M. Macron a annoncé dès la remise du rapport la restitution de 26 œuvres réclamées par Cotonou.

« Se projeter » vers l’avenir

Ce type de projets « vient aussi vider de leur contenu un certain nombre de petits débats sur l’Afrique », a estimé M. Aledji, en référence aux doutes exprimés par certains experts sur les conditions d’accueil de ces œuvres. « Si ces biens appartiennent aux Africains, de quoi les Occidentaux se mêlent de savoir si l’Afrique sait les garder ou non ? », s’est interrogé avec véhémence le recteur de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, tenant son nom d’un intellectuel sénégalais qui a contribué à réhabiliter l’apport des populations noires à la culture mondiale.

« La question est fausse, puisque la réponse est déjà donnée par les Africains qui les ont produits et gardés pendant des siècles dans d’excellentes conditions hors des musées », a ajouté le recteur de la principale université du Sénégal, Ibrahima Thioub.

L’idée d’un Musée des civilisations noires avait été lancée par le poète Léopold Sédar Senghor, premier président du pays, lors du premier Festival mondial des arts nègres en 1966 à Dakar. Un demi-siècle plus tard, le MCN voit le jour et « tout le monde y sera, pour démontrer notre ouverture et notre capacité à dire aux autres : “Nous existons, mais nous existons avec vous et en compagnie de vous” », a affirmé le ministre de la culture. Le MCN veut mettre en exergue « la contribution de l’Afrique au patrimoine culturel et scientifique », souligne M. Bocoum. Mais son objectif est « surtout de se projeter » vers l’avenir. « Nous n’allons pas rester dans la contemplation », a-t-il promis.

Sénégal : la fabrication des produits de tabac en baisse

 

Au troisième trimestre 2018, l’activité de « fabrication de tabac et de produits à base de tabac » a enregistré une baisse de 0,3% par rapport au trimestre précédent indique la Direction de la Prévision et des études économiques(Dpee).

Cette contreperformance est notamment expliquée par l’application, en juillet 2018, de la directive de la CEDEAO portant harmonisation des droits d’accises sur le tabac. Cette consigne a eu pour  effet, une augmentation de  la taxe sur le produit et, par ricochet, le prix de vente. Par ailleurs, sur une base annuelle, l’activité de «fabrication de tabac et de produits à base de tabac» s’est respectivement contractée de 10,5% et 10,0% au troisième trimestre et en cumul sur les neuf premiers mois de 2018, particulièrement fragilisée par la surabondance de produits d’origine frauduleuse sur le marché, suite à l’application de lois anti-tabac.

La presse sénégalaise endeuillée par le décès de Sidy Lamine Niass, PDG de Walfadjri

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement de la disparition du PDG du groupe médiatique Walfadjri, Sidy Lamine Niass, survenue hier suite à un malaise cardiaque.« Un baobab s’effondre », barre ainsi à sa Une WalfQuotidien avant d’informer à sa page 4 que la levée du corps de l’« éternel incompris » aura lieu dans la matinée d’aujourd’hui à l’hôpital Principal de Dakar. Celle-ci sera suivie par l’enterrement, le même jour à Yoff (Dakar).

Le même journal, propriété du défunt, retrace par ailleurs le dernier voyage de Sidy qui l’a mené à Tivaouane, Leona Niassene (Sénégal), Fes (Maroc) et Medine (Arabie Saoudite) et relate les témoignages de différentes personnalités politiques et religieuses qui, à l’unanimité, ont salué la mémoire d’un homme dont le « courage (n’était) mu (que) par la conviction ». 

En hommage à son désormais ex DG, WalfQuotidien a reproduit l’entretien que lui avait accordé Sidy Lamine Niass à l’occasion de la célébration des 34 ans du groupe médiatique et ce vécu il le résumait en ces termes : « Nous avons vécu 34 ans d’une expérience exaltante ». 

Revenant sur le décès brutal de Sidy, le quotidien L’AS estime que « La voix des sans voix s’est tue » et affirme que « Comme Victor Hugo, Sidy Lamine Niass peut faire sienne cette citation : « Les grands hommes font leur propre piédestal, l’avenir se charge de la statue ». 

Vox Populi renchérit et titre : « Le « contre-pouvoir » est tombé » et informe à sa page 5 que « La maison du « Mollah » à Sacré cœur et le siège du groupe Walfadjri ont été, hier, le point de ralliement des Sénégalais venus partager des souvenirs du défenseur de « la voix des faibles ». 

Sous le titre « Sidy, si dur », L’Observateur revient sur cette même actualité et arbore ces surtitres : « Walf se réveille à l’horreur ; Un socle de la presse sénégalaise s’effondre ; Du malaise cardiaque à l’évacuation à l’hôpital Principal ; Les témoignages consternés de la grande famille des médias ; Le Mollah de Sacré-Cœur inhumé à Kaolack ». 

Le quotidien, lui, écrit  : « Décès hier de Sidy Lamine Niasse à l’âge de 68 ans : les larmes de l’Aurore » ; « Walf perd son dernier Mohican dont la levée du corps est prévu aujourd’hui. L’arabisant qui a détruit les mythes ; ses relations souvent tendues avec le régime. Le discours-témoignage de Babacar Touré à l’occasion de l’inauguration du siège du Groupe Wal Fadjri par le président Abdoulaye Wade. L’hommage des patrons de presse et de la classe politique ». 

Avec la disparition de Sidy, le journal Le Quotidien estime que « Walf perd son guide » et Sud Quotidien de conclure : « Adieu, l’éternel combattant » !  

Coupe de la Caf : Génération Foot bat le Djoliba AC et passe au prochain tour

Génération Foot s’est qualifiée pour prochain tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf) en surprenant, mardi soir au stade Modibo Keita de Bamako, le Djoliba Athletic Club sur le score d’un but à zéro.Contrainte par le Djoliba AC au partage des points la semaine dernière au stade Ngalandou Diouf de Rufisque (0-0), Génération Foot a finalement fait le boulot loin de ses bases.

Les Grenats ont ouvert très tôt le score sur pénalty à la 4ème minute de jeu. Au prochain tour, Génération Foot va rencontrer le vainqueur de la confrontation entre Hassania Agadir (Maroc) et l’Association sportive de la Garde nationale nigérienne (ASGNN).

Grogne dans les universités sénégalaises : alerte du syndicat majoritaire

Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) a, lors d’une rencontre avec la presse mardi à Dakar, listé les potentielles sources de tension aux seins des universités sénégalaises et appelé le gouvernement à agir pour garantir une année académique paisible.Dans une déclaration lue devant la presse, le SAES a d’abord déploré la situation sociale qui prévaut actuellement dans les campus sociaux des universités avec la fermeture ou la menace de fermeture de la quasi-totalité des restaurants universitaires.

Une situation qui, d’après le Secrétaire général du SAES, Pr Malick Fall, est à l’origine du retard du démarrage des cours à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord).

« Le gouvernement ne semble pas avoir appris des leçons de ces dernières années, les leçons qui ont conduit à des dérapages inutiles dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur », a pesté M. Fall qui prend le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation (MESRI) pour principal responsable de la grogne dans les universités publiques.

Selon le Professeur Fall, le MESRI n’a pas fait preuve d’anticipation et aurait dû, en accord avec les Directeurs des Centres des Œuvres universitaires, les repreneurs des restaurants universitaires et le ministère des Finances, analyser la situation financière et s’accorder sur les modalités pratiques de paiement avant la rentrée universitaire.

S’agissant du protocole d’accord SAES-Gouvernement du 15 mars 2018 portant sur la retraite et notamment sur le fonds de solidarité, le secrétaire général du mouvement syndical a informé que cette question a été pratiquement réglée entre hier et aujourd’hui.

Cependant, a-t-il indiqué, la question de l’autonomisation financière des universités reste un problème car, le ministère des Finances a appliqué « aveuglement » et en violation de la loi n°2015-02 du 06 janvier 2015 relative à cette question les clauses du programme « SICA-STAR » conclu avec le FMI.

« Nous resterons intransigeant sur la question de l’autonomisation financière des universités. On ne peut pas déroger à cette règle-là. Les universités sont dotées d’une autonomisation financière, il faut donc que l’on laisse à ces universités la liberté de pouvoir jouir de cette autonomisation financière », a-t-il encore dit.

Le SAES a, par ailleurs, invité le gouvernement à achever les chantiers à l’arrêt dans les différentes universités afin de permettre à ces derniers de pouvoir absorber le nombre important de nouveaux bacheliers.

« Le SAES constate avec regret un véritable recul dans la délivrance des visas pour la France. Les enseignants n’ont jamais eu à souffrir de procédures aussi longues pour l’obtention d’un visa », a poursuivi Pr Malick Fall, faisant remarquer que leurs passeports restent parfois trois mois durant à l’Ambassade de France sans qu’il n’y ait aucune réponse de la part de la mission diplomatique française.

L’organisation syndicale a profité de la même occasion pour s’indigner de la décision de Paris d’augmenter les frais d’inscriptions des étudiants africains dans les universités françaises et appelé les gouvernements africains à garantir à leurs enfants l’accès à un enseignement supérieur de qualité capable de prendre en charge les véritables problématiques pour un développement souverain du continent.

Ligue africaine des Champions : le Jaraaf élimine Koroki dans la douleur

Le Jaraaf de Dakar s’est débarrassé de Koroki du Togo dans la séance des tirs au but, mardi soir au stade du Général Eyadema de Lomé, après avoir été battu un à zéro au terme du temps réglementaire.Le but de Koroki du Togo porte la signature de l’Ivoirien Oussoumane Fofana à la 66ème minute. Mais avec la victoire du Jaraaf sur le même score lors du match aller joué la semaine dernière au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, les deux équipes devaient être départagées par la séance fatidique des tirs au but.

Dans cet exercice, les Médinois ont eu plus de sang-froid et d’adresse que leurs adversaires. En effet, Koroki a manqué deux tirs au but là où le Jaraaf n’en a raté aucun sur ses quatre tentatives (TAB 2-4).

Au prochain tour préliminaire de la Ligue africaine des Champions, le Jaraaf sera aux prises avec le Wydad Athletic Club de Casablanca.

La Bceao annonce un programme d’éducation financière

Dans le cadre de sa Stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF), la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) va mettre en place un programme d’éducation financière pour les populations de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a annoncé, mardi à Dakar, Mme Gisèle Kény Ndoye directrice de l’inclusion financière à la BCEAO.Elle s’exprimait lors d’une rencontre thématique de la BCEAO avec les journalistes économiques du Sénégal sur l’inclusion financière et le franc cfa.

« Il s’agit à travers ce programme de faire en sorte que les populations comprennent les services financiers auxquels elles ont accès », a laissé expliqué Mme Ndoye.

L’éducation financière est le processus par lequel des consommateurs et/ou investisseurs améliorent leur connaissance des produits, concepts et risques financiers, acquièrent au moyen d’une information, d’un enseignement ou d’un conseil objectif, les compétences et la confiance nécessaires pour devenir plus sensibles aux risques et opportunités en matière financière.

Ce processus va ainsi permettre, entre autres avantages, aux populations de faire des choix raisonnés, en toute connaissance de cause, de savoir où trouver une assistance financière ou encore de prendre d’autres initiatives efficaces pour améliorer leur bien-être financier.

De l’avis de la directrice de l’inclusion financière de la BCEAO, le programme d’éducation financière comportera plusieurs volets. Dans le volet par exemple de la communication, il s’agira d’adapter le message aux différents cibles (grand public, écoles, populations rurales, femmes etc.) dans les langues nationales et locales de l’UEMOA.

Mme Ndoye a par ailleurs décliné l’objectif global de la SRIF qui est d’assurer, sur un horizon de 5 ans, l’accès et l’utilisation d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés et à coûts abordables, à 75% de la population adulte de l’UEMOA contre 55% en 2017.

Sénégal : le département de Bounkiling a les moyens de son développement (Préfet)

Abdoul Wahab Talla, le Préfet de Bounkiling a soutenu que ce département du sud dispose d’énormes potentialités économiques pouvant lui assurer un développement, soulignant qu’il faut porter cette réalité à la connaissance de la population et des partenaires.« Bounkiling a des potentialités économiques énormes. Malheureusement, elles ne sont pas connues par le grand public et par la plupart des partenaires au développement », a regretté Abdoul Wahab Talla.

Le préfet de Bounkiling présidait, lundi à Madina Wandifa, un atelier de formation des points focaux de l’Observatoire national des territoires (ONT) sur l’utilisation et la gestion de la plateforme.

Se prononçant sur l’importance de la maîtrise de l’information territoriale, M. Talla a indiqué que l’ONT permettra à tous les acteurs d’avoir des données désagrégées et des informations fiables sur toutes les communes du département de Bounkiling.

De l’avis de M. Talla, les mécanismes expérimentés à travers les projets et programmes, même s’ils sont maîtrisés par les collectivités territoriales, ne répondent toujours pas à la diversité des besoins.

Pour lui, il faut aujourd’hui des projets structurants dans les territoires pour atteindre le développement. Pour ce faire, Abdoul Wahab Talla a affirmé que la « maîtrise réelle des besoins des populations et celle des informations géographiques » sont indispensables, d’où la pertinence de la plateforme de l’Observatoire national des territoires.

Cet atelier de trois jours est initié par l’Agence de développement local avec l’appui de l’Unicef et de l’Usaid Gold. Il vise, selon Babacar Thiam, responsable du système d’information géographique de l’agence de développement local (ADL), à former les animateurs de l’ONT à l’intégration des indicateurs dans les différents domaines que sont la gouvernance territoriale, la santé, l’éducation, l’environnement et les ressources naturelles.

A travers cette plateforme, l’Agence de développement local participe de manière concrète à la modernisation de la gouvernance territoriale et à l’exploitation des avantages compétitifs territoriaux pour une meilleure valorisation des ressources et des potentialités locales.

Au-delà de la participation à l’animation de la plateforme de l’Observatoire national des territoires, cette formation va aider les secrétaires municipaux à maîtriser davantage les logiciels de traitement de données comme Excel utilisés dans leurs tâches quotidiennes.

Toutefois, l’accès à Internet demeure une contrainte majeure dans le fonctionnement des collectivités territoriales. Après Goudomp, Bounkiling a abrité cette nouvelle session de formation sur l’utilisation de la plateforme de l’ONT. Cette série d’ateliers va se poursuivre la semaine prochaine dans le département de Kolda.

Décès Sidi L. Niasse : Macky Sall salue un «grand nom de la presse sénégalaise»

Le président Mack Sall a rendu hommage sur son compte Twitter à Sidi Lamine Niasse décédé ce mardi matin à l’Hôpital principal de Dakar, en soulignant qu’avec la disparition du Président directeur général et fondateur du groupe de presse Walfadjiri c’est un « grand nom de la presse sénégalaise » qui s’est éteint.« J’ai appris avec émotion la disparition de Sidy Lamine Niasse, grand nom de la presse sénégalaise, témoin actif des mutations et des luttes démocratiques de notre société. Ma compassion à sa famille, au groupe Walfadjiri et à la presse du Sénégal », a notamment écrit le chef de l’Etat.

Pour sa part, la Primature, dans un communiqué parvenu à APA, estime que « le Sénégal perd un pionnier de la presse privée et un infatigable défenseur de l’Islam, des libertés individuelles et collectives ».

A ces hommages s’ajoutent plusieurs témoignages diffusés en boucle sur plusieurs stations locales, notamment la Radio Futurs Médias (RFM, privée) qui a bouleversé ses programmes de la matinée depuis l’annonce du rappel à Dieu du patron du groupe Walfadjiri.

Ainsi, Mamadou Ibra Kane, actuel Directeur général du groupe Emedia Invest, a indiqué que le défunt « était un leader d’opinion dans la société sénégalaise et africaine mais aussi dans la Oumma islamique parce que ses prises de position ne laissaient personne indifférent ».

En outre, M. Kane a exprimé toute sa reconnaissance envers Sidi Lamine Niasse qui a guidé ses premiers pas dans la presse en 1997. « Nous sommes arrivés très jeune au groupe Walfadjiri. Nous venions de sortir de l’école de formation, d’autres étaient encore en formation. Sidy Lamine Niasse a été le premier à nous donner le micro », s’est souvenu ce journaliste.

Il a en outre décrit son ancien patron comme « un baobab de la presse sénégalaise qui a réussi à bâtir un empire médiatique et a construit une œuvre grandiose en termes de conscientisation des masses ».

Alioune Ndiaye, autre journaliste couvé par Sidi Lamine Niasse, s’est dit meurtri par la triste nouvelle. Il a affirmé que c’est à l’âge de 25 ans que le disparu a eu suffisamment confiance en lui pour lui confier un poste de direction.

A en croire M. Ndiaye, « Sidi Lamine Niasse n’avait pas peur des jeunes. Il avait le courage de ses idées. Nous pouvions avoir des divergences mais il a toujours accepté et respecté les visions et points de vue contradictoires. C’était un démocrate ».

De l’avis de Me El Hadj Diouf, avocat et leader du Parti des travailleurs et du peuple (PTP, opposition), « le Sénégal a perdu un contre-pouvoir, un soldat qui défendait son peuple. Il se sacrifiait pour le peuple car tous les gouvernements le considéraient comme un adversaire alors qu’il était leur plus grand partenaire. Il ne voyait que l’intérêt du Sénégal ».

Pour sa part, le Pr Aminata Sow Sidibé a fait remarquer que Sidi Lamine Niasse « est un leader utile à sa société car s’étant battu pour que la dignité de la personne humaine soit préservée. Il était de tous les combats de la démocratie et des droits humains. Ceux qui se battent pour la préservation des droits, des libertés fondamentales ont perdu une pièce maîtresse ».

Sidy Lamine Niasse, né le 15 août 1950 à Kaolack (centre), est décédé ce mardi 4 décembre à l’Hôpital principal de Dakar à l’âge de 68 ans, des suites d’une crise cardiaque. Il était un patron de presse à la tête d’un quotidien, d’une radio et d’une télévision mais aussi un guide religieux doublé d’un écrivain.

Sénégal : décès de Sidy Lamine Niasse, patron du groupe de presse Walfadjiri

Sidy Lamine Niasse, le patron du groupe de presse sénégalais Walfadjiri est décédé, ce mardi matin à Dakar, des suites d’une crise cardiaque, a appris APA de sources médiatiques.«Sidy Lamine Niasse n’est plus. Le patron du groupe Walf est décédé ce 4 décembre. Il était âgé de 68 ans », annonce le site emedia visité à APA.

Né le 15 août 1950 à Kaolack (centre), il a rendu l’âme à l’Hôpital principal de Dakar, selon la Radio Futurs Médias (RFM, privé).

En dehors d’être un patron de presse à la tête d’un quotidien, d’une radio et d’une télévision, Sidy Lamine Niasse était un guide religieux doublé d’un écrivain.

Grogne sociale et sujets politiques font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques et des grèves observées dans les secteurs de la justice, de la santé et de l’enseignement supérieur.« Après l’investiture en grande pompe du candidat de BBY (Benno Bokk Yaakaar) : Retour à la dure réalité », barre à sa Une le quotidien Enquête, faisant état de la série de mouvements d’humeur en cours dans le pays.

Dans ses colonnes, le journal informe que « L’année universitaire s’annonce mouvementée » car « Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) a décrété, à partir d’hier, une grève de 48 heures. En plus, le retard noté dans l’ouverture des restaurants universitaires complique déjà l’intégration des nouveaux bacheliers orientés à l’Ucad ».

A sa page 7, Enquête revient sur la grève des inspecteurs de l’Education nationale et informe que « Le ministre coupe les salaires et annonce une plénière ».

Sous le titre « Serigne Mbaye Thiam renvoie la balle aux députés », SudQuotidien revient sur la question de la « Suppression et/ou limitation du droit de grève des enseignants ». A ce propos, le journal informe que « les députés ont demandé la suppression du droit de grève, sinon sa limitation drastique dans le secteur éducatif par une loi ad hoc ».

D’après SudQuotidien, Le secteur de l’éducation et de la formation est marqué depuis une décennie par des grèves récurrentes qui entament lourdement le quantum horaire. Le cumul des heures perdues qui équivaut pour l’élève sénégalais à environ 1 200 heures, soit le quantum d’une année de scolarité sur un cycle de 6 ans à l’élémentaire, inquiète fortement les députés. Ce qui les a poussés à faire cette proposition au ministre de l’Education nationale.

Parlant de ces « marches et grèves tous azimuts », L’AS estime que « Les Syndicats harcèlent le gouvernement ». Dans ses colonnes, le journal affirme : « Le front social, toutes couches confondues, se révolte en cette fin d’année. Les syndicats semblent vouloir se radicaliser afin d’obtenir, d’ici la présidentielle, des garanties sûres par rapport à leurs revendications ».

Le quotidien Vox Populi revient, pour sa part, sur le périple de la coalition au pouvoir de la présidentielle de 2012 au scrutin de 2019 et arbore ce titre : « Comment BBY, coalition hétéroclite, a défié le temps ».

En sous-titre, le journal relate ces informations : « Unis depuis 2012, ce regroupement de libéraux, socialistes, communistes et strotskystes, a gagné toutes les élections. « Benno Bokk Yaakaar », les secrets d’une non-implosion ; Cheville ouvrière de BBY : le SEP, l’équipe de choc coachée par Mor Ngom ; Cheikh Sarr, Zahra Iyane Thiam et Ibrahima Sène livrent les clés du succès ».

Quant à WalfQuotidien, il consacre sa parution du jour à la collecte de parrainages et parle de ce qu’il qualifie de « Grand bluff des candidats » là où le journal Le Quotidien informe que « Les 7 sages (juges de la Cour constitutionnelle) écartent les politiques » et coptent des experts indépendants pour la vérification des parrainages.

Le Soleil revient de son côté sur l’élection du Sénégal à la présidence du conseil des droits de l’Homme de l’ONU. « Une consécration diplomatique et un démenti cinglant à ceux qui indexent un recul des droits de l’Homme au Sénégal » estime le quotidien national.

Le quotidien spécialisé Stades s’intéresse, quant à lui, à la cérémonie d’attribution du Ballon d’Or 2018 et arbore cette titraille : « Ballon d’Or : CR7 détrôné, Modric, nouveau « King » – « 2018, l’année de mes rêves » – « Messi, Ronaldo et Neymar sèchent la cérémonie » – « Sadio Mané gagne une place » – Mbappé plébiscité meilleur jeune Kopa 2018, en attendant le Ballon d’Or 2019 ? ».

Côte d’Ivoire : la situation à Fraternité Matin est « un indicateur de la gouvernance du pays » (journaliste)

Le journaliste et éditorialiste ivoirien, André Silver Konan a déclaré, lundi à Dakar, que « la situation de précarité à Fraternité Matin », le quotidien public ivoirien qui a renvoyé en novembre dernier 123 agents dont 11 journalistes, « est un indicateur de la gouvernance générale dans le pays ». »Ce qui se passe à Fraternité Matin est que le gouvernement commandite un audit qui dévoile des problèmes de gouvernance au sein de l’entreprise et qui pointe la responsabilité de la direction générale », a dit d’emblée le collaborateur de l’hebdomadaire français JeuneAfrique depuis Abidjan, interrogé en marge d’un atelier régional organisé par l’ONG Amnesty International pour renforcer les capacités de journalistes africains sur la collecte et le traitement des informations liées aux droits humains. 

Ainsi, a précisé M. Konan,  « ce n’est ni un problème éditorial ni une carence des journalistes » de Fraternité Matin, journal édité par la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI),  qui a motivé cette décision de licencier ces employés à cause d’une situation économique difficile suite à des « déficits cumulés de l’entreprise à -10 milliards FCFA à fin 2016 », d’après le directeur général adjoint, Nouho Abdel Serge.

« Le gouvernement décide de libérer des employés, y compris des journalistes. Ce n’est pas la solution. Ça pose la façon dont le pays même est gouverné », a déploré André Silver Konan, ne pensant toutefois pas que « la presse ivoirienne soit dans la précarité, mais elle travaille dans des conditions difficiles ».

« Il y a une chape de plomb qui pèse sur la presse ivoirienne, et c’est cela qui doit être dénoncé.  Rares sont les journalistes qui sont critiques aujourd’hui vis-à-vis du pouvoir », a-t-il poursuivi, ajoutant que « soit ils ne sont pas libres soit ils se sont liés eux-mêmes ». 

 »Parce qu’ils ont fait allégeance au pouvoir ou à l’opposition. La presse libre et indépendante peine à trouver sa voie quoique ça existe quand même » en Côte d’Ivoire, a noté le journaliste ivoirien.

Sénégal : Macky Sall va briguer un second mandat

Le Président sénégalais a été investi par son parti politique ce weekend. Il s’est engagé à amener le pays « plus loin et plus haut ».

 

Le président sénégalais, Macky Sall investi samedi par la coalition présidentielle pour « aller chercher un second mandat » lors de l’élection du 24 février, s’est engagé à amener le pays « plus loin et plus haut » alors que ses principaux rivaux sont hors course pour des raisons judiciaires.

« Au lendemain de cette échéance du 24 février 2019, je m’engage à intensifier nos acquis pour amener avec vous notre pays encore plus loin, encore plus haut, dans le concert des nations prospères, libres et démocratiques », a déclaré Macky Sall, devant les présidents ivoirien Alassane Ouattara, gambien Adama Barrow, libérien George Weah, mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et le Premier ministre bissau-guinéen Aristide Gomes qui assistaient à la cérémonie d’investiture.

« Notre pays va entrer dans le cercle restreint des grands pays producteurs de gaz et de pétrole, notre économie va ainsi changer d’échelle », a indiqué M. Sall, en référence à la production d’hydrocarbures attendue à partir de 2021-2022.

Le président sortant a annoncé « cinq initiatives majeures » pour son second mandat. Il a ainsi cité la jeunesse, «l’économie sociale et solidaire », « l’économie numérique inclusive », la transition agro-écologique pour « sanctuariser l’alimentation des générations futures» et l’industrialisation.

Macky Sall fait figure de favori depuis que les deux principales figures de l’opposition Karim Wade et Khalifa Sall sont dans l’incapacité de se présenter en raison de condamnations judiciaires.

Karim Wade, fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012), investi par le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), a été radié des listes électorales après sa condamnation en 2015 à six ans de prison pour enrichissement illicite.

Khalifa Sall, révoqué de son mandat de maire après la confirmation en appel en août de sa condamnation à cinq ans de prison pour escroquerie, qu’il purge actuellement, ne peut miser que sur un hypothétique succès de son pourvoi en Cassation pour espérer se présenter.

Sénégal : Baisse de 4% l’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et du BTP

L’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et des bâtiments et travaux publics (BTP) a enregistré une baisse de 3,6% durant les neuf premiers mois de 2018 comparé à la même période de 2017, a appris lundi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).L’indice d’ensemble s’est établi à 143,9 points contre 149,2 points à fin septembre 2017. Cette situation est due à la fois aux sous-secteurs des BTP construction de l’industrie. Le premier a enregistré 3,8% de régression à 129,9 points contre 135 points  au terme des neuf premier mois de 2017.

Au niveau de l’industrie, on relève un repli de 3,5% avec un indice passant de 150,7 points à fin septembre 2017 à 145,4 points un an plus tard.

Sénégal : le Conseil constitutionnel lance son portail d’information intstiutionnelle

Le Conseil constitutionnel sénégalais, la plus haute instance judiciaire du pays, a lancé, lundi à Dakar, son portail d’information institutionnel afin de permettre à tous les acteurs intéressés par le secteur judiciaire de « mieux connaître cette juridiction », a constaté APA.« Dans la perspective de l’élection présidentielle, le Conseil a estimé nécessaire de mettre l’accent sur la communication dans l’objectif de faire comprendre sa mission, mais aussi et surtout de faciliter l’accès aux informations qu’il produit et diffuse », a expliqué le président du Conseil constitutionnel, Pape Oumar Sakho.

De l’avis du Ministre de la justice, Garde des sceaux, Ismail Madior Fall, le Conseil constitutionnel peut désormais, grâce à cet outil, expliquer ses attributions, les questions auxquelles il peut répondre et celles auxquelles il ne peut pas répondre.

« Le site institutionnel du Conseil constitutionnel, poursuit-il, est une vieille demande qui vient d’être satisfaite et un instrument de communication avec l’opinion publique ».

Il a, par ailleurs, rappelé que le Conseil constitutionnel n’intervient qu’à deux niveaux dans le processus électoral : c’est au moment de la réception de la validation des candidatures et à la fin quand il s’agira de la proclamation des résultats définitifs.

La capture du dividende démographique, un agenda vital pour la réalisation de l’Afrique de demain (responsable)

La capture du dividende démographique est un agenda vital pour la réalisation de « l’Afrique que nous voulons », a déclaré, lundi à Dakar, le Directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué Ngom.« En ce qui concerne les objectifs du développement durable (ODD), ils ne sauraient être atteints en l’absence de la capture du dividende démographique en Afrique parce que c’est la région la plus laissée en rade » a notamment dit M. Ngom qui s’exprimait à l’occasion d’une réunion stratégique de consultation des 23 Représentants de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

De l’avis du Directeur régional de l’UNFPA, les efforts de l’instance onusienne ainsi que ceux des gouvernements doivent être axés sur l’accélération des bons progrès qui sont en cours afin de réaliser « un peu » les objectifs attendus à l’horizon 2030 qui sont les mêmes que se sont fixés les chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine à travers l’Agenda 2063 de l’UA.

Cette rencontre placée sous le thème : « Passage à l’échelle par le biais de partenariats stratégiques : mise à profit de la coopération Sud-Sud et triangulaire » s’inscrit dans le cadre du Plan Stratégique 2018-2021 de UNFPA qui vise à réaliser un accès universel aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive à travers trois principaux résultats transformateurs à atteindre d’ici 2030 : zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale et zéro violence basée sur le Genre.

Revenant sur l’importance accordée à la coopération sud-sud, Mabingué Ngom a indiqué que cette dernière est une coopération additionnelle qui ne vise pas à remplacer les formes de coopération traditionnelle mais plutôt à accélérer les ODD.

« Il s’agit, a ajouté M. Ngom, d’un instrument additionnel qui a la possibilité, à travers des échanges entre pays qui ont souvent des histoires et des problèmes similaires et qui ont inventé des solutions à ces problèmes, de pouvoir s’entraider ».

L’investiture de Macky Sall pour la présidentielle fait la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement de l’investiture du président sortant, Macky Sall, à Dakar Arena (périphérie de Dakar) pour la présidentielle du 24 février 2019.« Le grand show », barre ainsi à sa Une le quotidien Enquête avant de relater le « spectacle son et lumière » déroulé par la coalition présidentielle à l’occasion de l’investiture de Macky Sall pour la prochaine présidentielle.

Le journal consacre ainsi trois pages à cet événement et revient à sa page 2 sur le « Grand oral du président Sall » centré sur le « bilan et (les) perspectives d’un candidat ». « Dans un discours de près de 50 minutes, le président de la République, Macky Sall, candidat de la mouvance présidentielle, est largement revenu sur son bilan, non sans révéler les grands axes de son programme, en cas de second mandat », explique le journal.

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Macky lance la bataille des chiffres ». Et en sous-titres le journal informe que : « BBY (Benno Bokk Yakaar +coalition présidentielle+) exhibe plus de 2 millions de parrains ». Dans ses colonnes, le quotidien revient sur la « Démonstration de BBY à Dakar Arena » et reprend cette déclaration du président sortant sur les performances économiques du pays : « L’économie a généré plus de 500 000 emplois ».

Sous le titre : « Macky en position de force », L’Observateur revient sur cette même actualité et arbore ces sous-titres : « Benno Bokk Yakaar déroule sa puissance », « Les présidents Barrow (Gambie), Ouattara (Côte d’Ivoire) et Aziz (Mauritanie) « votent » la réélection du président Sall », « Le chef de l’Etat renouvelle son engagement pour le Sénégal et révèle une partie de son programme 2019-2024 ».

Pour Dakar Times, « Macky Sall enclenche sa grande offensive ». A sa page 7, le journal revient sur « Les cinq propositions de Macky Sall aux Sénégalais » ; des propositions qui portent entre autres sur la jeunesse, l’économie, l’agro-écologie, la transition numérique et l’industrialisation.

Revenant sur cette actualité, Le Quotidien arbore cette titraille : « Investiture du Président sortant : Macky élu par ses pairs. ADO (Alassane Dramane Ouattara), Ould Aziz, Weah et Barrow au congrès de Bby ; Macky : « Je m’engage à intensifier les acquis » ».

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien sur le ralliement du désormais ancien opposant, Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor (sud), à la coalition présidentielle. A ce propos, le journal donne la parole à Pierre Goudiaby Atepa, candidat à la présidentielle qui affirme : « J’ai été choqué par la transhumance de Baldé ».

Et L’AS d’informer que : Atepa tend les bras aux militants de Baldé » après le ralliement de ce dernier à Macky Sall.

Le quotidien spécialisé Stades revient pour sa part sur l’attribution du Ballon d’Or 2018 et titre : « Fin d’un règne Messi-Ronaldo de 10 ans ? » et informe que le milieu de terrain croate, Luca Modric est « archi favori ».

Justice, développement et sport au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité liée aux questions de développement et sportives, sans oublier la justice avec le procès du putsch manqué de septembre 2015.Abordant le procès du coup d’Etat manqué, Aujourd’hui au Faso titre : «85 millions à des éléments du RSP: Mystère sur le motif de cette libéralité».

Ce journal privé relate que pour son quatrième passage à la barre, le général de brigade Gilbert Diendéré  était toujours confronté, vendredi dernier, aux questions et observations du ministère public.

«Soutenant avoir bénéficié de l’accompagnement de la hiérarchie militaire, il (Gilbert Diendéré) a fait savoir que, lorsqu’un homme n’est pas d’accord il dit non. Il reconnait avoir remis la somme de 85 millions de francs CFA à une dizaine d’éléments de l’ex-Régiment de la sécurité présidentielle (RSP) qui d’après lui, ont exprimé le besoin, afin de rejoindre leur lieu d’affectation», écrit Aujourd’hui au Faso.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso fait observer que «si les trois premiers jours, il y avait de l’affluence à la salle des Banquets de Ouaga 2000, au 4e jour de l’interrogatoire du général Diendéré, la salle renouait avec ses fidèles «convives» : les acteurs du procès et les journalistes.

Sous un autre registre, le quotidien privé Le Pays, revient sur le rapport de l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), évoqué lors d’une conférence de presse, jeudi dernier à Ouagadougou

Le journal titre : «Audit de la gestion 2017 du gouvernement : les dépenses irrégulières de l’Etat s’élèvent à plus de 5 milliards de F CFA».

A ce sujet, L’Observateur Paalga affiche : «Rapport 2017 de l’ASCE-LC : Les magouilles prennent l’ascenseur dans l’Administration».

En sport, L’Observateur Paalga renseigne que le couperet de la Confédération africaine de football (CAF) est tombé sur la tête des Camerounais, soulignant que «le pays de papy +Paupol+ n’organisera pas la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019)».

A son tour, Aujourd’hui au Faso s’exclame : «Organisation de la CAN 2019 : Biya et le Cameroun piégés dans un hors-jeu !».

Le Niger obtient 27,500 milliards FCFA des investisseurs de l’UEMOA

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Niger a obtenu 27,500 milliards FCFA (environ 46,750 millions de dollars) au niveau du marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois, lancée vendredi, selon l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Les responsables de l’agence UMOA-Titres expliquent que le montant global des soumissions s’est élevé à 33,297 milliards FCFA alors que l’émetteur recherchait 25 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions se situe ainsi à 133,19%.

Le taux d’absorption s’élève quant à lui à 82,59%. Le taux moyen pondéré s’est établi à 6,14% alors que le taux d’intérêt marginal s’est situé 6,55%.

L’Agence UMOA-Titres signale aux investisseurs que les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixé au premier décembre 2019.

Les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons établie à un million de FCFA.

Tous les pays de l’UEMOA ont participé à l’émission à l’exception de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau et du Mali.

Sénégal : hausse de la production de ciment à fin septembre 2018

La production de ciment du Sénégal durant les neuf premiers mois de 2018 a connu une progression de 4,4% comparée à la même période de l’année 2017, selon les données établies par les sociétés de cimenterie.Le cumul de cette production s’est établi à 5.086.100 tonnes contre 4.873.500 tonnes au terme des neuf premiers mois de 2017, soit une augmentation de 212.600 tonnes en valeur absolue.

La hausse s’explique essentiellement par les ventes locales qui connaissent une progression de 26,2% à 3.551.300 tonnes contre 2.813.200 tonnes en 2017.

Quant aux ventes à l’exportation, elles ont enregistré une baisse de 27% à 1.523.800 tonnes contre 2.086.100 tonnes au terme des neufs premiers mois de 2016.

La réécriture de l’histoire du Sénégal va couvrir « tout son passé » (historienne)

L’historienne sénégalaise, Rokhaya Fall a déclaré, vendredi à Dakar que le « Projet de réécriture de l’Histoire générale du Sénégal » a pour ambition de mettre à la disposition de son pays une histoire écrite par ses fils et « couvrant toutes les périodes de son passé ». »Ce projet a pour ambition aussi de constituer un corpus de savoir. Un corpus de référence culturelle solide. De doter la communauté nationale d’un outil pour mieux comprendre le passé. Ce qui nous permettra d’agir plus efficacement dans le présent et de prendre en main notre destin afin de mieux préparer l’avenir », a déclaré Mme Fall, professeur assimilé d’histoire à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

Elle s’exprimait ce soir, en compagnie de certains de ses collègues historiens, à la clôture du colloque international de 3 jours organisé en hommage au défunt professeur sénégalais Yoro Khary Fall (1949 – 2016), un des rédacteurs dans ce projet initié en 2013 et dont « le travail de terrain ne fait que commencer ».

« C’est la raison pour laquelle tous ont été convié pour faire ce projet, pour qu’ensemble on puisse déconstruire tout ce qu’il y avait », a indiqué Rokhaya Fall, précisant toutefois que « nous continuons à utiliser les sources qui étaient là ».

« Mais nous nous sommes dit qu’il faut qu’on fasse une relecture des différentes unités politiques de la Sénégambie, comme le Tekrour, le Djolof, le Gabou, … Une relecture différente en considérant ces espaces non pas comme des espaces fermées, mais comme un continuum culturel », a souligné l’ancien chef du département d’histoire de l’Ucad. 

Dans cette lancée, l’historiographie africaine, qui est d’une « thématique riche, vaste et passionante », pourrait être d’un grand apport, a souligné le l’historien guinéen, Pr Thierno Moctar Bah.

De même, il ne faudra pas négliger l’iconoclasme dans cette quête, a ajouté le Pr Mohamed Mbodj, s’exprimant sur la démographie historique. 

« L’histoire et les histoires ne peuvent faire quelque chose que lorsqu’ils sont iconoclastes », a-t-il expliqué, appelant ainsi ses pairs à intégrer notamment « tous les outils nouveaux » et être en même temps « un griot moderne ».

Par ailleurs, le Pr Mbodj « salue » l’initiative du département d’anglais en organisant ce colloque en hommage à Feu Yoro Khary Fall, même s’il a plaidé pour une célébration des personnes de leur vivant. 

« Il faut en faire quelque chose qui soit beaucoup plus systématique et programmé dans le temps », a indiqué l’historien. 

 

Le Sud-Africain Mmusi Maimane lauréat du Prix de la Liberté de la Fondation Friedrich Naumann

Le Sud Africain Mmusi Maimane, leader de l’Alliance démocratique (DA) est lauréat de l’édition 2018 du Prix de la Liberté décerné chaque année par la Fondation Friedrich Naumann, a appris APA vendredi.Dans un communiqué de presse, la Fondation précise que l’annonce du récipiendaire de l’édition 2018 a été faite, jeudi soir à Dakar, lors d’une conférence sur le thème « La valeur fondamentale du libéralisme et la liberté » organisée en marge du 62ème congrès de l’Internationale libérale qui se tient à Dakar les 29 et 30 novembre.

« Nous avons le droit de ne pas être réprimés. En Afrique, la liberté d’expression n’est pas encore totale. Le combat pour la liberté est loin d’être gagné », a réagi Mmusi Maimane, ajoutant : « Les gouvernants de notre continent doivent cesser d’être au-dessus des élus. Nous avons l’autre urgence, c’est de combattre la corruption en Afrique. Le combat pour la restauration des principes de la liberté, c’est aussi le combat de la restauration de la dignité humaine ».

Prenant la parole, Me El Hadj Oumar Youm, Directeur de cabinet du président de la république du Sénégal, Macky Sall, a indiqué : « La liberté d’expression est une marque déposée au Sénégal. C’est une réalité. Aujourd’hui, face aux menaces qui pèsent sur le libéralisme, nous devons réévaluer nos méthodes et tenir compte des évolutions ».

Toutes choses qui font dire à Jules Maaten, Directeur régional de l’Afrique subsaharienne de la Fondation Friedrich Naumann, que « le libéralisme est menacé aujourd’hui par le populisme et le fondamentalisme ».

« Nous assistons, a-t-il dit, à la montée de nouveaux idéaux que nous croyions vaincus et dépassés. Nous devons nous réinventer ».

« Le libéralisme et l’Etat de droit de droit sont menacés par l’interventionnisme d’Etat. Nous constatons un retour au protectionnisme, à l’interventionnisme. C’est pourquoi, nous devons adapter le contenu de nos discours pour faire face aux menaces contre le libéralisme. Nous devons utiliser les nouvelles technologies avec des contenus de qualité pour toucher les gens, les jeunes et faire passer la bonne information », a dit pour sa part, le professeur Karl-Hein Paqué, président de la fondation Friedrich Naumann pour la liberté.

Caf Awards 2018 : 34 joueurs nominés dont 4 Sénégalais

La Confédération africaine de football (Caf), dont le site a été visité vendredi à APA, a rendu publique une liste de 34 joueurs et 15 joueuses nominés pour les récompenses de la Caf Awards 2018.L’Egyptien Mohamed Salah, les Sénégalais Sadio Mané, Kalidou Koulibaly et Idrissa Gana Guèye, le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang et l’Algérien Riyad Mahrez sont, entre autres, les nominés pour le titre de meilleur joueur africain de l’année. Mané et Salah, les deux attaquants de Liverpool (Premier League anglaise) et Koulibaly, le défenseur central de Naples (Série A italienne) font figure de favoris.

Le vainqueur du titre de meilleur joueur africain de l’année sera choisi par le Comité technique et de développement de la Caf, les experts médias, les légendes et entraîneurs des quarts de finalistes de la Ligue africaine des Champions et de la Coupe de la Caf, les entraîneurs et capitaines des 54 associations membres.

Pour le titre de meilleur jeune de l’année, le sociétaire de Rennes Ismaïla Sarr, porte-étendard du Sénégal sera en concurrence avec Achraf Hakimi (Maroc), Franck Kessie (Côte d’Ivoire), Wilfried Ndidi (Nigeria), André Onana (Cameroun) et Mahmoud Benhalib (Maroc).

Pour sa part, Aliou Cissé, l’entraîneur des Lions du Sénégal aura certainement son mot à dire dans la lutte pour le titre de meilleur entraîneur équipe masculine de l’année. Corentin Martins, le sélectionneur de la Mauritanie, Nicolas Dupuis de Madagascar et Florent Ibenge, coach de l’AS Vita Club et sélectionneur de la République démocratique du Congo sont de sérieux prétendants.

Pour les catégories du meilleur jeune de l’année et de l’entraîneur équipe masculine de l’année, le Comité technique et de développement de la Caf, les experts médias, les légendes et entraîneurs des quart de finalistes de la Ligue africaine des Champions et de la Coupe de la Caf se chargeront des votes.

Le gala de remise des prix des CAF Awards, qui se tiendra le mardi 8 janvier 2019 à Dakar, est un moment d’hommage aux footballeurs, officiels et administrateurs qui se sont distingués au cours de l’année considérée.

Baaba Maal récompensé par la Fondation « Music in Africa »

Ce prix lui a été donné en récompense de sa contribution à l’industrie musicale du Sénégal et du continent africain.

Le musicien sénégalais Baaba Maal a reçu jeudi des mains de la présidente de la Fondation « Music in Africa’’, Aïcha Dème, le « Prix Music in Africa Honorary Award 2017 ».

Ce prix lui avait été décerné « le 14 novembre dernier à Nairobi au Kenya, en reconnaissance de ce qu’il a apporté à son pays et à l’Afrique », a déclaré Mme Dème, lors de la cérémonie de remise au Goethe Institut de Dakar, en présence de nombreux acteurs de la musique sénégalaise.

Il y avait aussi des musiciens du « Dandé Lenol », groupe de Baaba Maal, ainsi que quelques-uns de ses amis.

Décerné pour la première fois, ce prix « célèbre la brillante carrière musicale de Baaba Maal au cours de ces trois dernières décennies’’, a ajouté la présidente de la Fondation ’ »Music in Arica’’, une organisation panafricaine à but non lucratif.

« Au-delà de son apport énorme pour l’industrie musicale africaine, Baaba Maal est un artiste qui a toujours su sortir ce qu’il y a de plus beau dans notre culture, ce qui est très important », a-t-elle souligné.

L’engagement social et musical du lauréat a été aussi salué lors de cette cérémonie.

Le chanteur et musicien Baaba Maal, dédiant ce prix à toute la musique sénégalaise, estime que cette récompense constitue « un bonheur pour tous les artistes du Sénégal et du continent ».

« C’est vrai que j’ai reçu beaucoup de prix dans ma carrière, mais c’est avec beaucoup d’émotion que je reçois celui-là », a dit le lead vocal du « Dandé Lénol ».

Il salue « l’ouverture d’esprit » caractérisant la musique au Sénégal, avant d’inviter les jeunes artistes et musiciens africains à accompagner leur société et à défendre leur culture.

Le musicien kenyan Eric Wainaina, qui a fait un featuring avec Baaba Maal, a lui aussi reçu un « award d’honneur » de « Music in Africa » à Nairobi.

Ce prix initié pour la première fois sera désormais décerné chaque année à un musicien d’un pays africain différent.

De cette manière, il compte récompenser le « travail exceptionnel accompli par des artistes pour l’industrie musicale de leur pays et, plus généralement, du continent », selon ses promoteurs.

 

Hausse de 11% des passagers à l’aéroport international Blaise Diagne

Le nombre de passagers enregistré à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a connu une progression de 10,8% au terme des neuf premiers mois de l’année 2018 comparé à la même période de l’année 2017, selon les données établies par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Le cumul des passagers enregistré durant cette période s’est établi à 1.828.025 contre 1.650.012 durant les neuf premiers mois de 2017, soit une augmentation de 178.013 passagers.

Cette progression est due à la fois aux passagers en transit et en arrivée. Les premiers voient leur nombre s’accroître de 14% à 135.241 contre 118.664 à fin septembre 2017.

Les passagers enregistrés à l’arrivée ont progressé de 13,6% à 813.631 contre 716.307 répertoriés au terme des neuf premiers mois de 2017. Quant aux passagers au départ, ils ont augmenté de 7,9%, passant de 815.041 à fin septembre 2017 à 879.027 un an plus tard.

Quant au fret enregistré, il est en baisse de 11,9%, passant de 28.084 tonnes en 2017 à 24.745 tonnes durant les neuf premiers mois de 2018.

Concernant le mouvement des aéronefs, il est en hausse de 6,5% avec 23.289 avions ayant touché le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne contre 24.920 à fin septembre 2017.

Sénégal : session de formation de l’ONT à Goudomp

L’Observatoire national des territoires (ONT) annonce, dans un communiqué reçu vendredi à APA, qu’une session de formation sur l’utilisation et la gestion de sa plateforme à l’intention des points focaux dans les communes de Goudomp se tient depuis jeudi dans ce chef-lieu de département au sud du Sénégal.Prévu jusqu’à samedi, « l’atelier vise à initier les secrétaires municipaux, les secrétaires généraux de départements, les services techniques départementaux de l’éducation, de la santé et de l’environnement de Goudomp sur les différents outils de gestion de la plateforme de l’Observatoire national des territoires (ONT) », renseigne le communiqué.

L’objectif est de les outiller pour une collecte de « l’information territoriale fiable et désagrégée ». La rencontre de l’ONT avec ses points focaux marque le démarrage d’une nouvelle série de formations après celles tenues à Ziguinchor, Bignona, Oussouye, Kolda et Sédhiou.

De l’avis de Bara Vilane, l’adjoint au préfet de Goudomp qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, « l’organisation duale du territoire soulève aujourd’hui des difficultés pour sa gouvernance. Ces difficultés sont souvent liées au déficit d’informations, à la mauvaise planification. Ce qui impacte négativement sur le processus d’élaboration et de mise en œuvre des projets de développement.

Selon M. Vilane, « il est impossible de planifier ou de gérer un projet sans une bonne maîtrise de l’information territoriale. D’où la nécessité de disposer d’un système d’informations géographiques éclairées dans le domaine de la planification ou de la gestion des territoires ».

Pour sa part, Babacar Thiam, le représentant du Directeur général de l’Agence de développement local (ADL), est revenu sur le sens et l’importance de la plateforme de l’Observatoire national des territoires dans la mise en œuvre des politiques de développement.

L’Observatoire National des Territoires (ONT) est un cadre d’échanges et de réflexion multi-acteurs, multisectoriels dont le but est d’apporter un véritable outil d’aide à la décision, à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation de projets et programmes porteurs de croissance économique et de développement local.

L’ADL s’est engagée à travailler avec toutes les parties prenantes pour la maîtrise de l’information territoriale dans les collectivités du Pôle Casamance à travers une approche participative et inclusive.

C’est dans ce cadre qu’elle a intégré, dans la plateforme de l’Observatoire, le Système de suivi des services sociaux de base (4 SB) utilisé depuis quelques années par l’Unicef dans les 14 Collectivités territoriales de Kolda et Sédhiou (sud).

Foot au Sénégal : les meilleurs clubs de la saison écoulée se partagent 46 millions F CFA (fédération)

La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce, dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi, qu’elle va procéder au paiement de 46 millions F CFA correspondant à des récompenses attribuées aux lauréats des compétitions nationales organisées au titre de la saison 2017/2018.Au total, les primes que se partageront les clubs qui se sont illustrés par leur performance durant la saison écoulée, sont chiffrées à 46 750 000 F CFA. Pour l’heure, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a déjà décaissé 12 millions F CFA en guise d’avance à certains clubs concernés. L’instance dirigeante du football sénégalais devra donc effectuer le paiement des reliquats s’élevant à 34 750 000 F CFA.

En Nationale 1, le champion Cneps de Thiès recevra une prime de 3 millions F CFA. Amitié FC, le vice-champion empochera 1,7 million F CFA. En Nationale 2, le champion Diamono de Kaolack percevra 1,5 million F CFA. Demba Diop de Mbour, le vice-champion aura 750 000 F CFA.

Sirènes, le champion de la D1 féminine encaissera 2 millions F CFA. Vice-champion, le Lycée Ameth Fall de Saint-Louis obtiendra 1 million F CFA. Médiour de Rufisque, vainqueur de la Coupe du Sénégal de football féminin remportera 2,5 millions F CFA. Sirènes, l’équipe vaincue se consolera avec 1,2 million F CFA.

Pour sa part, Yeumbeul Beach Soccer, champion du beach soccer, gagnera 1 million F CFA. Le vice-champion Vision Sport touchera 500 000 F CFA.

Génération Foot, vainqueur de la Coupe du Sénégal Seniors, s’adjugera la mise de 15 millions F CFA. La Renaissance de Dakar, finaliste malheureux, empochera 7,5 millions F CFA.

Le Casa Sports, vainqueur de la Coupe du Sénégal Juniors, recevra 3 millions F CFA là où sa victime, le Jaraaf, se consolera avec 1,5 million F CFA.

L’Académie Darou Salam de Grand-Yoff, vainqueur de la Coupe du Sénégal Cadets émargera à 2 millions F CFA. Le Casa Sports, défait en finale de cette Coupe, recevra 1 million F CFA.

Pour les Ligues 1 et 2, les récompenses sont à part car octroyées par la Ligue sénégalaise de football professionnel. Ainsi, le Jaraaf, champion de la Ligue 1, a reçu 20 millions contre 10 millions pour sa dauphine, Génération foot, là où le vainqueur de la Ligue 2, AS Pikine, a empoché 5 millions et sa dauphine, US Gorée, 2,5 millions.  

Assemblée nationale : une loi pour réguler l’accès aux réseaux sociaux adoptée

Les députés ont voté le 29 novembre dernier une loi sur le contrôle par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) sur l’accès par des sénégalais à des réseaux sociaux

WhatsApp, Facebook Messenger, Skype, Viber, etc, les députés ont voté à l’Assemblée nationale ce mercredi, la loi sur le contrôle par l’Artp et les opérateurs d’internet sur l’accès des Sénégalais aux applications de téléphonie par internet.

C’était à l’occasion de la session de vote du budget du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique. Selon bon nombre d’observateurs, la loi en son article 27 constitue la Censure d’internet au Sénégal et porterait un sérieux coup à l’économie numérique du pays. Il pourra également remettre en cause des avancées significatives de la vitrine démocratique du Sénégal.