Des agriculteurs africains planchent à Dakar sur l’avenir des exploitations agricoles familiales

Le colloque international sur « L’avenir des exploitations agricoles familiales d’Afrique de l’Ouest dans une économie mondialisée » s’est ouvert, mardi à Dakar, en présence de plusieurs mouvements paysans venus de l’Afrique de l’ouest.La rencontre entre dans le cadre de la célébration des 10 ans de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et est dédiée à feu Dr Jacques Faye, l’un des fondateurs de l’Ipar et ancien Dg de l’Institut sénégalaise de recherches agricoles (Isra).

« Au cours de cette rencontre, les participants (150 selon les chiffres des organisateurs) vont identifier et analyser les évolutions en cours et les défis auxquels les exploitations familiales sont confrontées. Après, des réponses à ces défis seront proposées. Mais, les débats et analyses devront permettre d’approfondir la réflexion en mettant l’accent sur les transformations structurelles de l’agriculture et notamment les exploitations familiales », a expliqué Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar.

Il s’adressait à la presse en marge de l’ouverture du colloque qui va prendre fin le 29 novembre.

Pour arriver à cette fin, quatre thèmes sont au programme, à savoir « les évolutions des exploitations familiales face aux contraintes et opportunités de l’environnement national et international »; « les dynamiques foncières en Afrique de l’Ouest dans le contexte de la décentralisation : les organisations paysannes à l’épreuve des réformes en cours » ; « le dialogue multi-acteurs favorise-t-il l’efficacité des politiques publiques de développement agricole et rural » ; « pour une recherche agricole et agroalimentaire au service d’un développement agricole et rural durable ».

Selon Dr Bâ, il est attendu de la rencontre un agenda de recherche élaboré de manière consensuelle entre les différentes parties prenantes, des Actes du colloque, l’institutionnalisation d’un prix international dénommé Prix Jacques Faye pour la recherche agricole, entre autres résultats.

Sénégal : un projet sur la sécurité alimentaire aligné aux besoins nationaux

Le projet pour le « renforcement des capacités de planification de l’adaptation pour la sécurité alimentaire et la nutrition » au Sénégal « s’aligne aux besoins exprimés » dans les communications nationales, a déclaré, mardi à Dakar, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie du gouvernement du Québec, Christina Vigna.« Ce projet s’aligne aux besoins exprimés dans les communications nationales du Sénégal et d’Haïti dans leurs contributions déterminées au niveau national et dans les objectifs de leurs cadres de programmation pays développés avec la FAO liés à la résilience et à l’adaptation », a indiqué Mme Vigna, par ailleurs directrice générale aux Affaires francophones et multilatérales du Québec.

Elle s’exprimait à l’occasion de la consultation nationale multi-acteurs organisée conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le gouvernement du Québec dans le cadre de ce projet, élargi au Sénégal.

« Le projet cible deux pays vulnérables face aux impacts du changement climatique : Haïti et le Sénégal », a précisé Christina Vigna, ajoutant que ce programme s’appuie respectivement sur un partenariat entre deux universités québécoises (McGill et Laval), un consortium de recherches sur le climat québécois (Ouranos) et six organisations de coopérations internationales québécoises (OCI) ainsi que l’ensemble de leurs partenaires nationaux.

L’objectif principal de ce projet est de « renforcer la résilience au changement climatique pour la sécurité alimentaire et la nutrition, la gestion des ressources naturelles, le renforcement du pouvoir économique, social et politique des agricultures et l’insertion des jeunes en agriculture », a expliqué, pour sa part, le représentant de la FAO, le Sénégalais Dr Mame Ndioba Diène.

Par ailleurs, « les objectifs de la consultation sont de prévoir une phase de démarrage initiée par une consultation nationale, regroupant l’ensemble des acteurs mettant en œuvre le projet ainsi que les acteurs et institutions concernés par ce projet », a ajouté Dr Diène, rappelant que cette consultation, ouverte aujourd’hui à Dakar, va se poursuivre jusqu’au jeudi prochain.

«L’Afrique n’est ni un désert médical ni un no man’s land scientifique» (Macky Sall)

Le président sénégalais, Macky Sall a déclaré, mardi à Diamniadio (30 km de Dakar), que l’Afrique « n’est ni un désert médical ni un no man’s land scientifique », en dépit des questions de santé publique « qui continuent encore à se poser avec acuité » dans les pays du continent.« Ici même au Sénégal, la tradition d’enseignement et de recherche universitaires dans la médecine moderne remonte déjà à l’époque coloniale, avec la création, en 1896 à Saint-Louis, d’un laboratoire de microbiologie de recherche sur le paludisme et la maladie du sommeil », a souligné Macky Sall, à l’ouverture du Forum Galien international.

A la suite de la création de ce laboratoire qui sera ensuite transféré à Dakar en 1913 pour devenir l’Institut Pasteur de Dakar, il fut créé en 1915 « l’Ecole africaine de Médecine et de Pharmacie de Dakar devenue, en 1959, l’Université de Dakar, aujourd’hui Université Cheikh Anta Diop », a rappelé le président sénégalais.

« Plus récemment, en juillet 2017, j’ai inauguré, ici même à Diamniadio, e l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de la Formation, créé par notre compatriote, le Pr Souleymane Mboup, dont l’expertise dans l’enseignement et la recherche fait autorité », a souligné Macky Sall, précisant que « le Pr Mboup a notamment contribué à la découverte du VIH2 ».

Le président Sall a aussi cité l’exemple du test « illumigene Malaria », conçu il y a deux ans par le Pr Daouda Ndiaye, Chef du Service de Parasitologie-mycologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, et Conseiller de l’Université de Harvard de Boston.

« Ce test innovant, parce que plus précis et plus rapide, va révolutionner de façon significative la prise en charge précoce de la pandémie du paludisme, qui continue de faire de ravages en Afrique et dans le monde », s’est-il réjoui.

« J’ajoute avec fierté que les Professeurs Mboup et Ndiaye sont tous deux, comme beaucoup d’entre nous, de purs produits de l’école publique sénégalaise. C’est dire que la science est sans frontière », a dit Macky Sall.

Par ailleurs, il a magnifié l’organisation du Prix Galien international et son Forum, « une référence mondiale en matière de pharmacie et de biotechnologie », dans la capitale sénégalaise, un événement « majeur » et « historique » qui se tient pour la première fois en Afrique depuis son lancement en 2009 à New York.

« Galien, faut-il le rappeler, fut un prestigieux médecin de l’antiquité, qui a abondamment voyagé et pratiqué des soins, y compris dans des cours royales. A l’image d’Hippocrate quelques siècles auparavant, il est l’un des précurseurs de la médecine moderne », a admis Macky Sall.

En outre, il a rappelé que le Prix Galien international, à « l’instar du Prix Nobel », récompense chaque année, depuis 1970, des chercheurs dont les réalisations contribuent à améliorer la condition humaine, grâce au développement de traitements innovants.

Le coach de Génération foot veut un «engagement total » contre Djoliba Athletic Club

Demba Mbaye, le coach de Génération Foot a affirmé, mardi à Dakar, que la rencontre face au Djoliba Athletic Club du Mali prévue mercredi et comptant pour le premier tour préliminaire de la Coupe de la Caf, sera âprement disputée.« Le Djoliba AC est un club bien structuré et régulièrement présent dans la phase de poules des compétitions africaines. C’est une équipe expérimentée et rompue à ces joutes. C’est un match international et l’engagement doit être total », a déclaré Demba Mbaye.

Le coach de Génération Foot s’exprimait à la conférence de presse d’avant-match. Pour leur entrée en matière dans Coupe de la Caf (Confédération africaine de football), les Grenats feront face au Djoliba AC ce mercredi au stade Ngalandou Diouf de Rufisque (ouest).

Promu entraîneur principal du club de Déni Biram Ndao cette saison, M. Mbaye a décliné l’ambition de son équipe. « L’objectif est à très court terme. Nous voulons faire un très bon match en élevant notre niveau de jeu et en produisant un beau football pour nous faire plaisir pour procurer de la joie au public », a-t-il indiqué.

En bon stratège, Georges Kouadjo, le coach du Djoliba AC a soutenu que sa formation doit faire profil bas contre Génération Foot. « Notre club est un habitué des compétitions africaines, mais il va rencontrer Génération Foot, l’ogre naissant du football africain. C’est un club d’avenir avec une très bonne organisation », a reconnu le technicien.

Pour sa part, Demba Mbaye estime que « le Djoliba est clairement favori car, Génération Foot n’a pas encore son expérience et sa stabilité. Génération Foot reste une académie dont la vocation est de former des jeunes pour leur permettre d’évoluer socialement en allant monnayer leur talent à l’étranger. Chaque année, nous sommes en perpétuel recommencement ».

A cause de l’instabilité sécuritaire du fait de la permanente menace terroriste, il n’y a pas de championnat au Mali depuis trois ans. Cela constitue un réel handicap pour le Djoliba AC. « Quand il n’y a pas de championnat dans un pays, on joue au football comme on peut. Nous jouons des matchs amicaux pour garder la forme mais aucune rencontre amicale ne peut remplacer la compétition. Nous nous sommes préparés autant que possible. Nous essayerons de ne pas être ridicules », a fait savoir Georges Kouadjo.

De l’avis de Demba Mbaye, le Djoliba AC peut puiser des ressources dans son passé afin de surprendre Génération Foot. « Le Djoliba AC, un grand d’Afrique, n’est pas venu pour apprendre », a-t-il souligné.

En outre, le jeune entraîneur dit n’avoir aucun doute sur « la capacité de cette équipe malienne à bien se préparer et à mettre en place ce qu’il faut pour répondre aux exigences des compétitions internationales ».

Concluant sur ce point, M. Mbaye estime qu’ « en aucun cas, le manque de compétition du Djoliba AC ne sera un avantage pour Génération Foot car l’adversaire est redoutable et vendra très chèrement sa peau ».

Malgré tout, Demba Mbaye est confiant pour ce match aller du premier tour préliminaire de la Coupe de la Caf. « Le groupe se porte bien. Nous n’avons pas d’absences notables. Nous sommes très sereins parce que nous nous sommes bien préparés. Nous n’avons rien changé à nos habitudes », a-t-il informé.

UEMOA : le manque d’innovation, un des freins à l’utilisation de la carte bancaire (responsable)

Le manque d’innovation est un des freins à l’utilisation de la carte bancaire dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a déclaré, mardi à Dakar, le Directeur général du Groupement interbancaire monétique de l’UEMOA (GIM-UEMOA).Selon Blaise Ahouantchédé qui s’exprimait à l’occasion d’un panel sur le développement des services financiers innovants entrant dans le cadre des panels de la semaine de l’inclusion financière organisée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), « la faible utilisation des cartes bancaires est liée aussi au manque de maturité du marché ».

Il a aussi évoqué l’agressivité de certains opérateurs de téléphonie mobile avec une cinquantaine de millions de mobile money. Sur ce point, M. Ahouantchédé a justifié la faible utilisation des cartes bancaires par le fait que la zone UEMOA totalise 45% de populations jeunes. Or celles-ci sont friandes de technologies et utilisent beaucoup plus leurs tablettes et Smartphones en lieu et place de la carte bancaire pour faire des transactions.

Sur un autre registre, le Directeur général du GIM-UEMOA a déploré la non acceptation par les commerçants des terminaux TPE. « Il revient aux Etats de jouer leur partition à ce niveau », a-t-il souligné.

Pour encourager l’usage de la carte bancaire dans la zone UEMOA, M. Ahouantchédé a recommandé de mettre l’accent sur la qualité de services et de rassurer les populations à travers l’éducation financière. « On sent aujourd’hui une évolution vers la convergence digitale. C’est cette convergence qui sera demain le catalyseur », a affirmé M. Ahouantchédé.

Quant à Ousmane Thiongane Directeur général de l’Union des Institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (U-IMCEC), il a exhorté les banques à aller vers les populations en faisant de la collecte digitale.

Dans la même mouvance, il estime nécessaire de travailler avec la diaspora, soulignant la nécessité de «voir comment digitaliser les transferts d’argent et réfléchir sur les voies et moyens d’utiliser ces fonds à des fins autres que la consommation ».

Dette aux universités privées : l’Etat annonce le payement de 3 milliards de plus

Alors que l’Etat annonce un premier payement dans les prochains jours, les étudiants demandent que cette dette soit solder afin qu’ils puissent regagner les amphis.

Depuis plus d’un mois près de 40.000 étudiants sénégalais passés du public au privé sont sur le carreau. L’Etat qui est à l’origine de ce transfert faute de facultés, dit ne pas pouvoir solder pour l’instant sa dette de 16 milliards au près des universités privées. A ce sujet le ministre des Finances Amadou Ba a déclaré à l’assemblée nationale que « Cette année nous avions des inscriptions budgétaires qui malheureusement ne permettent pas de couvrir les charges…»

Une agression verbale selon les étudiants qui ont manifesté hier cailloux à la main, faisant face aux forces de l’ordre pour se faire entendre. « Nous ripostons à cette agression. Ce sont eux qui ont orienté les étudiants dans les écoles privées, ils savent quel est le montant précis à payer. C’est qu’ils veulent nous leurrer. On n’a plus d’école, nous sommes dans la rue depuis un mois ! », S’insurge Zacharia Niasse, porte-parole des étudiants passés du public au privé à la demande de l’Etat.

Le ministre de l’enseignement supérieur  dont le ministère est passé lundi à l’Assemblée nationale pour l’examen de son budget 2019, rappelle que la dette de l’Etat due aux instituts privés est estimée à 16 milliards. Cette dette avait poussé les universités à renvoyer les élèves orientés par l’Etat pour exiger son payement. Réagissant à ce renvoie, l’Etat avait décidé de payer dans un premier temps trois milliards ramenant ainsi la dette à 13 milliards.

A la suite des manifestions des étudiants hier, le ministre a annoncé selon nos confrère de l’APS que l’Etat va dans les prochains jours payer trois milliards de plus aux établissements privés et ramené ainsi sa dette de 16 à 10 milliards.

Mary Teuw Niane a souligné qu’un « dialogue franc » est en train d’être mené avec les responsables de ces établissements privés afin que les étudiants puissent retrouver les bancs très bientôt.

L’Etat demande par ailleurs aux responsables des établissements supérieurs privés « à faire preuve de compréhension, en revenant sur la mesure consistant à renvoyer les étudiants ».

Macky Sall et politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement du nouveau livre du président Macky Sall et de la bagarre de députés lors d’une plénière hier lundi à l’Assemblée nationale.« Livre +Le Sénégal au cœur+ : Sall raconte Macky », titre Le Quotidien avant de reprendre en sous-titres ces propos du chef de l’Etat sénégalais tirés de son ouvrage : « Idy (Idrissa Seck, opposant) est un homme à tendance autoritaire » et «Wade sombrait dans la paranoïa ».

Autres propos de Macky dans Le Quotidien : « le pouvoir ne m’a pas changé ». Pour sa part L’AS, sous le titre « Macky Sall retrace son histoire », note que le président sénégalais parle « du fils pressé » (Idrissa Seck), du « fils adoré » (Karim) et du « fils discret » de son ancien mentor politique et prédécesseur, Abdoulaye Wade.

Selon VoxPopuli, « Macky retrace ses vies » dans un livre de 167 pages où il parle de sa relation filiale, puis tumultueuse avec les Wade et son différend avec Idy.

« On a affirmé qu’en 2000 (…), j’étais aux abois, en proie à de grandes difficultés financières, contraint de vivre dans un petit studio ! Ragots évidemment. L’inverse s’est produit », s’est-il exclamé dans le journal.

L’Observateur fait également sa Une de ce chapitre, indiquant que « Macky se livre comme jamais ».

Sur la bagarre à l’Assemblée nationale hier lundi, EnQuête titre : « Les députés sur le ring ».

Le journal rapporte que les parlementaires de la 13e législature ont transformé l’Assemblée en une vraie arène nationale. Des coups de poing, de pied et des insultes ont fusé de partout, d’après le quotidien.

« Les députés écrivent une page sombre de l’histoire », s’est désolé WalfQuotidien sur cette bataille rangée d’hier au parlement sénégalais.

Par ailleurs, le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, également député, « demande à ses collègues de présenter des excuses au peuple », rapporte le journal.

Sur le pourvoi en cassation de l’ex-maire de Dakar, SudQuotidien indique que Khalifa Sall est « un candidat en +sursis+».

Sur la commercialisation de l’arachide, le prix du kg est maintenu à 210 FCFA, informe le quotidien national Le Soleil, rapportant par ailleurs la nouvelle du décès de l’ancien ministre « Jacques Baudin, un homme à la carrière professionnelle très riche».

Sur le drame du couple du quartier dakarois des Maristes, Libération rapporte les « interrogatoires » de la dame Aida Mbacké qui a fait de « brûlants aveux » à la brigade de recherches de Dakar.

Sénégal : signature de la nouvelle convention collective des médias

Le Conseil des éditeurs et diffuseurs de la presse du Sénégal (Cdeps) et le Syndicat des professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics) ont paraphé, lundi soir à Dakar, la nouvelle convention collective nationale des médias.Cette nouvelle convention collective comporte 69 articles, 9 titres et 4 annexes. Au cours de la cérémonie de signature, Karim Cissé, Directeur général du Travail et de la Sécurité sociale est largement revenu sur son processus d’adoption.

« Tout est parti de la dénonciation de l’ancienne convention en septembre 2011 par le Synpics. Après des consultations, le ministère du Travail a mis en place la Commission mixte paritaire en juillet 2014 chargée de piloter les concertations. Il y a eu ensuite, en juin 2017, la modification de l’arrêté créant cette Commission avec  la désignation de nouveaux membres. De juillet 2017 au 20 octobre 2018, la Commission mixte paritaire a tenu 8 sessions permettant de boucler les travaux », a expliqué M. Cissé.       

Il a souligné la particularité de cette nouvelle convention, dont « le champ d’application a été élargi pour prendre en compte les autres travailleurs du secteur ». 

Poursuivant, il a soutenu que « ce nouveau cadre juridique est un véritable facteur de progrès social notamment grâce à un mécanisme d’évolution dans la carrière plus incitatif avec un régime de rémunération amélioré et un meilleur accompagnement sur le plan social ».

De son côté, Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique a fait savoir que cette convention collective ouvre « une nouvelle page dans l’histoire du secteur de la presse au Sénégal ».

Selon lui, elle s’inscrit dans un processus « de réformes majeures pour assainir le secteur et permettre aux entreprises de presse d’évoluer dans un environnement économique plus propice à la performance ». En outre, M. Baldé a salué « le sens des responsabilités » des parties prenantes qui ont œuvré pour la concrétisation du texte.   

Pour sa part, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics) a fait remarquer que « la convention collective de 1991 ne répondait plus aux aspirations matérielles et financières des professionnels des médias ».

Le porte-parole des travailleurs de la presse, faisant noter que « les patrons et les employés sont tous embarqués dans la même galère », a souhaité que « le compagnonnage soit positif et profite durablement  à tous  ». 

De l’avis d’Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, « un employé mieux rémunéré, est plus motivé et très fier de son entreprise », suffisant pour qu’il insiste sur la nécessité de garantir à tout prix son application. 

Mamadou Ibra Kane, le président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de la presse du Sénégal (Cdeps) a, quant à lui, tenu à rappeler que la presse sénégalaise est « en attente des décrets d’application du Code de la presse » voté par l’Assemblé nationale en juin 2017.

Concluant son propos, M. Kane a affirmé que « tous les instruments sont en place pour que la presse sénégalaise ne soit pas dépravée ».  

Cette nouvelle convention collective de la presse entre en vigueur dès sa signature,  mais les entreprises de presse auront un délai d’un an pour mettre en application l’ensemble de ses dispositions. C’est la troisième convention collective dans l’histoire de la presse sénégalaise après celles de 1973 et 1991.

Sénégal : la sécurité alimentaire au menu de la 13ème édition des « Fenêtres sur l’Agriculture »

La 13ème édition des « Fenêtres sur l’Agriculture », une rencontre organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), en collaboration avec la Fao, a été tenue, lundi à Dakar, sous le thème : « La valorisation des produits agricoles : un levier pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».Dans leur note conceptuelle reçue à APA, les initiateurs de la rencontre expliquent que l’objectif général est d’échanger sur les modèles de valorisation de produits agricoles pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal.

« De manière spécifique, il s’agit d’identifier les défis et opportunités liés à la valorisation des produits agricoles; de partager des expériences sur des initiatives dans le domaine de la valorisation des produits agricoles; et d’identifier des solutions concrètes pouvant contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal », explique l’Ipar.

Soulignant que la présente édition des « Fenêtres sur l’agriculture » est organisée en prélude au du colloque sur « L’avenir des exploitations familiales d’Afrique de l’Ouest dans une économie mondialisée » (27 au 29 novembre à Dakar), notre source indique que la rencontre permet à une diversité d’acteurs de se réunir pour débattre des thématiques de développement agricole et rural en vue de sensibiliser l’opinion publique et influencer les politiques et programmes.

« Il s’agit de représentants de l’Etat, des collectivités locales, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des acteurs de la société civile et organisations de producteurs, du monde de la recherche et du secteur privé », précise le document de l’Ipar.

Justifiant le choix du thème, l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) explique que malgré les efforts considérables consentis par les gouvernements et les partenaires de développement, la situation de la sécurité alimentaire s’est dégradée ces dernières années en Afrique subsaharienne.

D’après l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le taux d’insécurité alimentaire sévère dans cette région est passé de 25% à 33.8% sur la période 2014-2017 (FAO, 2018).

Au Sénégal, près de 24% des ménages en zone rurale ont une consommation alimentaire pauvre ou limite et plus de la moitié de leurs dépenses est allouée à la consommation alimentaire (SECNSA, 2016).

Sur le plan nutritionnel, 9% des enfants de 6-5 mois souffrent d’émaciation et 17% de retard de croissance. Les carences en micronutriments sont également très répandues. Par exemple l’anémie souvent provoquée par la carence en fer affecte 71% des enfants de moins de 5 ans (EDS-continue, 2017).

EDF Pulse Africa dévoile les lauréats de son concours 2018

Le groupe Electricité de France (EFD) annonce, dans un communiqué reçu lundi à APA, avoir récompensé à Paris les quatre lauréats de la deuxième édition des prix EDF Pulse Africa, concours visant à révéler et accompagner des innovateurs africains engagés pour le développement énergétique du continent.Parmi les 10 finalistes, le Grand Jury pluridisciplinaire a primé respectivement un lauréat kenyan pour son projet SAVANNA CIRCUIT TECH (catégorie Production d’usages et de services électrique), le projet ghanéen BLACK STAR ENERGY LTD (catégorie Production électrique hors réseau) et le projet nigérian SOLARCREED (catégorie Production électrique off-grid) dont le 3e prix est ex-aequo avec le projet rwandais WATER ACCESS RWANDA (catégorie Accès à l’eau).

« Les quatre lauréats ont remporté les dotations allant de 5000 euros à 15.000 euros, ainsi qu’un accompagnement complet, comprenant », a renseigné le communiqué, précisant qu’il y a eu cette année pour ce concours « 4 fois plus de candidats que l’an dernier ».

Ainsi, « EDF Pulse Africa confirme le dynamisme des start-up africaines et l’intérêt pour la démarche d’accompagnement proposée par EDF » qui développe « activement » en Afrique des solutions énergétiques bas-carbone « tout en contribuant » à l’électrification du continent.

« Nous sommes fiers d’encourager ces initiatives particulièrement inspirantes, qui feront partie des solutions énergétiques de demain et qui s’inscrivent dans la dynamique de notre portefeuille d’activités en Afrique », a déclaré Marianne Laigneau, Directeur Exécutif Groupe en charge de la Direction Internationale et présidente du jury EDF Pulse Africa.

« Le succès de cette deuxième édition des Prix EDF Pulse Africa confirme l’attractivité de la démarche d’accompagnement proposée par EDF. L’extraordinaire richesse des projets candidats révèle le potentiel entrepreneurial de la jeunesse africaine, à la fois audacieuse, innovante et parfaitement en phase avec les enjeux de son continent », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, « la démarche EDF Pulse Africa se situe dans la continuité des prix EDF Pulse qui, depuis leur lancement en 2012, ont déjà permis de faire émerger et d’accompagner 1500 projets d’innovations portés par des start-up en France, au Royaume Uni et en Italie », a indiqué le communiqué.

Début des festivités du cinquantenaire de l’école vétérinaire de Dakar

Les festivités du cinquantenaire de l’Ecole Inter Etats des Sciences et Médecine Vétérinaire (EISMV) de Dakar ont démarré, lundi, a appris APA auprès des organisateurs.Axée sur le thème « Approches innovantes de transformation du secteur de l’élevage pour nourrir sainement l’Afrique », la célébration du cinquantenaire de l’EISMV prendra fin ce 30 novembre. Au programme, il y a des conférences scientifiques, un salon-exposition et une Assemblée générale de l’association des diplômés de l’EISMV, rapporte un document de presse reçu à APA.

« Le jubilé du cinquantième anniversaire de l’EISMV vise à élargir la visibilité de l’institution et son savoir-faire, tout en s’ouvrant aux innovations scientifiques et technologiques susceptibles d’apporter des réponses aux enjeux d’aujourd’hui et de relever les défis de demain dans la quête d’un développement durable de l’élevage et la santé publique », poursuit notre source.

Les résultats attendus de la manifestation sont, entre autres, la création d’un cadre d’échange et de partage d’information entre les responsables d’établissement vétérinaires, la mise en place d’une stratégie de dynamisation et de meilleur fonctionnement de l’Association des diplômés de l’EISMV.

Démarrage à Dakar de la première semaine de l’inclusion financière dans l’UEMOA

La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a démarré, lundi à Dakar, la première édition de la semaine dédiée à l’inclusion financière dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).Axée sur le thème « Inclusion financière : levier du développement économique et social », cette manifestation se déroule concomitamment dans les huit pays de l’UEMOA. L’inclusion financière est l’accès à un prix raisonnable à tous les ménages et entreprises à une large gamme de services financiers.

« L’objectif principal de la semaine de l’inclusion financière est de rassembler les acteurs du secteur financier en vue de discuter des problématiques importantes de l’heure, qui constituent des préoccupations spécifiques et des défis pour chaque pays de l’Union en matière d’inclusion financière », a dit Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la BCEAO lors de l’ouverture officielle de la manifestation.

Selon le gouverneur Koné, il s’agira en outre de sensibiliser les populations sur l’importance de l’inclusion financière dans le développement économique et social des pays de l’UEMOA.

Pour Xavier Michon, secrétaire exécutif adjoint du fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF), dans le secteur de la microentreprise, l’inclusion financière a permis une réduction de 22% de la pauvreté au Kenya.

Ce qui fait dire à Romuald Wadagni, président du conseil des ministres de l’UEMOA, en ouvrant la cérémonie officielle, que « l’inclusion financière est un accélérateur de croissance ». Il a ainsi exhorté la BCEAO à poursuivre l’assainissement et la consolidation du secteur de la microfinance.

M. Wadagni a relevé, entre autres défis, pour les pays de l’UEMOA, l’éducation financière des populations. « Sans éducation financière, ces populations resteront toujours à la marge du système financier », a-t-il laissé entendre.

La semaine de l’inclusion financière sera marquée par plusieurs panels de discussions, un forum de haut niveau et une foire de l’inclusion financière.

Paykap Mobile Money Sénégal offre des « conditions assez généreuses » à ses clients (représentant)

Paykap Mobile Money, un nouveau réseau de transfert d’argent arrivé au Sénégal, va miser pour son implantation durable dans le pays sur des offres qui vont notamment reposer sur « des conditions assez généreuses comme la réduction des frais d’envoi », a déclaré dimanche à Dakar Dry Koffi, représentant de la structure en Afrique de l’Ouest.« Pour envoyer 1000 FCFA, les frais seront juste de 25 FCFA. C’est une innovation de taille, car nous avons l’offre la plus réduite », s’est enflammé M. Koffi, animant une conférence de presse.

Au-delà de cette réduction des frais, Paykap va jouer aussi la carte de la « proximité », vu qu’il est un partenaire du Réseau national des prestataires de transfert d’argent (Renapta) « qui possède le plus grand réseau de transfert d’argent au Sénégal », a souligné Dry Koffi.

Le programme Paykap Mobile Money est fait de telle sorte que « même notre maman qui est au bord de la route, qui vend des arachides, puisse être propriétaire d’un compte Paykap mobile money et aussi être un investisseur dans le réseau Paykap », a expliqué, pour sa part, Cheikh Makhtar Ngom, manager général d’Aros International, partenaire principal de Paykap mobile au Sénégal.

Selon M. Ngom, « Paykap est présent dans beaucoup de pays africains » à l’instar du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte D’ivoire, du Sénégal, du Togo et bientôt au Mali. Il constitue de ce fait « un réseau de transfert d’argent typiquement africain », a-t-il précisé.

Par ailleurs, a ajouté Cheikh Makhtar Ngom, cette structure de transfert d’argent envisage de se lancer dans dix autres produits, même si « le premier secteur que nous avons débuté c’est le transfert d’argent ».

Des proches de Khalifa Sall soupçonnent un « empressement » pour son procès en cassation

Des « informations en notre possession » indiquent que le procès en cassation dans l’affaire de la caisse d’avance de la Ville de Dakar, impliquant notamment le maire de Dakar révoqué Khalifa Sall et candidat déclaré à la présidentielle de 2019, « va se tenir au plus tard en début décembre », a annoncé, dans un communiqué reçu dimanche soir à APA, la coalition Taxawu Senegaal.« Jamais dans l’histoire judiciaire de notre pays, la Cour suprême n’aura examiné un pourvoi en cassation moins d’un mois après le dépôt des mémoires et autres répliques des parties. Au surplus, rien ne justifie que ce dossier ne soit singulièrement extirpé pour être vidé avant les centaines de dossiers en attente, souvent depuis des années, devant la cour », a expliqué cette coalition dirigée par l’ancien maire de Dakar, incarcéré depuis mars 2017, accusé d’avoir détourné des derniers publics dans sa gestion de la ville de Dakar depuis 2009.

Khalifa Sall, révoqué le 31 août dernier de la mairie de Dakar par un décret présidentiel, est candidat déclaré à la présidentielle sénégalaise, dont le premier tour est prévu le 24 février 2019.

Le 30 août dernier, le président de la Cour d’appel de Dakar a confirmé le jugement de première instance, rendu 5 mois plus tôt par le tribunal correctionnel de Dakar et condamnant notamment Khalifa Sall à 5 ans de prison ferme.

Le jugement en appel avait également corsé l’amende de 5 millions FCFA prononcée lors du premier jugement, en la portant notamment à 1,830 milliards de FCFA. Une somme que Kalifa Sall et ses co-accusés devront désormais payer en guise de dommages et intérêts à l’Etat du Sénégal.

« A n’en pas douter le message est clair. Khalifa Ababacar Sall doit renoncer à sa candidature sinon le procès devant la Cour suprême va être programmé en vue de le faire condamner définitivement avant le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle », ont répliqué les souteneurs de l’ancien maire de Dakar.

« En tout état de cause, nous n’accepterons jamais que l’agenda judiciaire soit calqué sur le calendrier électoral et que le procès devant la Cour suprême soit transformé en tour éliminatoire de l’élection présidentielle du 24 février 2019 », a ajouté la coalition Taxawu Senegaal.

Par ailleurs, « nous interpellons également les autorités religieuses, les organisations de la société civile et les représentations diplomatiques sur cet empressement de la justice que rien ne justifie sinon la confirmation que la procédure contre Khalifa Ababacar SALL une affaire purement politique montée par le pouvoir en place et exécutée par une justice aux ordres ».

De même, sont interpellés « l’Union des Magistrats du Sénégal, et à travers elle tous les magistrats, et les appelons à refuser que les juges de la Cour suprême exercent leur office dans le but manifeste d’aider Macky Sall à éliminer un adversaire politique », ont poursuivi les camarades de Khalifa Sall.

« La Cour suprême n’est pas un bureau de vote et que ses juges ne doivent pas éliminer un candidat à l’élection présidentielle », a indiqué la coalition de Khalifa Sall.

Loi de finance 2019 : le budget arrêté à 4071,8 milliards de francs

L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi de finances pour l’année 2019 arrêté à 4071,8 milliards de FCFA, contre 3774, 7 milliards de FCFA pour la loi rectificative 2018, soit une hausse de 297, 1 milliards de FCFA en valeur absolue et 8% en valeur relative.

A l’issue du débat général, la majorité des députés ont adopté « le projet de loi de finances de la gestion 2019 arrêté à 4071,8 milliards de FCFA, bâti avec une prévision de croissance de 6,9% et un déficit budgétaire devant poursuivre sa tendance baissière de 3,5% en 2018 à 3% en 2019 », renseigne le document accompagnant le projet de loi de finances de la gestion 2019.

« Le regain d’activité va entraîner nécessairement un accroissement des ressources internes qui devraient connaître une hausse de 15,4% par rapport à la loi de finances rectificative pour s’établir à 2765,5 milliards de FCFA », précise-t-il

La pression fiscale, souligne la même source, est attendue à « 17,2% du PIB en 2019 contre 16,0% en 2018 ».

« Cette évolution prend en compte l’impact attendu des mesures à mettre en oeuvre par les administrations fiscales et douanières, notamment le plan d’actions pour la réduction des exonérations fiscales (…), et l’interconnexion des services fiscaux et douanières », a-t-il expliqué.

« Les ressources externes du projet de loi de finances sont programmées à 1172 milliards de FCFA recomposés en dons de capital estimés à 240 milliards de FCFA, emprunts-projets 551 milliards de FCFA, emprunts-programmes 65 milliards de FCFA et autres emprunts 316 milliards de FCFA », renseigne le document.

Quant aux recettes des comptes spéciaux du trésor, « elles sont arrêtées à 134,2 milliards FCFA constituées essentiellement par le Fonds national de retraite (FNR) pour 110,25 milliards de FCFA, soit 82% ».

Selon la même source, « le premier poste de dépense est celui du service de la dette qui se chiffre à 863,17 milliards de FCFA répartis en charge d’intérêt pour 273, 2 milliards et amortissement pour 590 milliards, soit une baisse de 18,8 milliards de FCFA comparé en 2019 ».

« La politique de maîtrise de l’endettement initiée depuis 2012 a permis de réduire le taux d’accroissement moyen de la dette, en le ramenant de 21,8% sur la période 2007-2011 à 13,6% sur la période de 2012-2017 », a-t-il souligné.

Le document a par ailleurs relevé que « les dépenses de personnel inscrites au titre II sont programmées à 743,41 milliards de FCFA, contre 683 milliards de FCFA en 2018, soit une progression de 8,8% ».

« Les dépenses de fonctionnement hors personnel s’établissent à 896,88 milliards, contre 871,5 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2018, soit une hausse de 2,9% imputable notamment à la revalorisation des bourses et allocutions d’études des étudiants du supérieur (…) », a-t-il ajouté.

Il rend compte que « les dépenses en capital sur ressources internes sont programmées en 2019 à 643,3 milliards de FCFA, contre 709,9 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificatives 2018, soit une baisse de 9,4% ».

Selon le document du projet de loi de finances de la gestion 2019, « les dépenses en capital sur ressources externes vont progresser à 790,9 milliards de FCFA, contre 517 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificatives, soit une hausse de 5% ».

« Le poste des dépenses d’investissement se retrouve être le poste le plus important du projet de loi de finances 2019, avec un montant de 1434, 16 milliards de FCFA, soit une hausse de 207,26 milliards de FCFA en valeur absolue et de 16,9% en valeur relative », a-t-il souligné.

 

Le débat économique s’impose dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement de la situation économique du Sénégal, largement débattue à l’Assemblée nationale à l’occasion du vote hier dimanche du budget général 2019.S’exprimant sur la situation économique du Sénégal, Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan assure dans Le Témoin qu’« il s’agit de tension budgétaire et non de trésorerie ».

Poursuivant, l’argentier de l’Etat informe qu’ « à la date de vendredi dernier, il y avait 350 milliards F CFA dans les caisses de l’Etat ». Ainsi, l’Etat n’a « aucun problème » à respecter ses engagements, soutient Amadou Ba dont les propos sont rapportés par Vox Populi.

Selon EnQuête, la « masse salariale (et la) dette publique » sont des « points de crispation ». Ce journal renseigne que « la masse salariale de 1 000 milliards F CFA et la dette publique ont été au centre des débats ».

Pour juguler les finances publiques, Amadou Bâ, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan estime dans EnQuête que « la réforme de la rémunération du système public devient une exigence ».

Pour sa part, Mamadou Diop « Decroix », Secrétaire général d’And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS, opposition) a critiqué avec véhémence le régime de Macky Sall qui, selon lui, est arrivé au pouvoir dans une période favorable mais « au lieu de prendre l’exemple sur la fourmi, il (le gouvernement) a dansé avec l’argent du pays comme la cigale ».

La réponse du ministre ne s’est pas fait attendre. D’où le titre de L’Observateur : « Amadou Bâ et le budget de… guerre à l’Assemblée nationale ». Dans ce journal, Amadou Ba reconnaît que « le budget connaît quelques tensions parce que il y a effectivement des subventions à payer ».

De son côté, Le Quotidien indique que « la dette (est le) premier poste budgétaire, soulignant que « le service de la dette se chiffre à 863,17 milliards F CFA ». Dans les colonnes de ce journal, Amadou Bâ se veut rassurant : « le service de la dette va amorcer sa tendance baissière à partir de 2019, montrant un peu la viabilité mais surtout que la stratégie d’endettement du Sénégal commence à porter ses fruits ».

Génération Foot sort leader de la 4e journée de la Ligue 1 sénégalaise

Génération Foot est le nouveau leader de la Ligue 1 sénégalaise au terme de la 4e journée, poursuivie ce week-end avec 5 rencontres. Les champions du Sénégal de 2016-2017, préparant leur rencontre de coupe de la CAF de mercredi prochain contre le Djoliba du Mali, peuvent partir avec un bel état d’esprit. Bien qu’ils n’ont pas triomphé jeudi dernier face au Stade de Mbour, en match avancé de cette 4e journée, les Académiciens sont leaders du championnat d’élite grâce à la première défaite de la saison de Teungueth FC, jusque là premier de la Ligue 1 sénégalaise.

De même, le champion du Sénégal en titre, le Jaraaf, 11e avec 3 points au compteur, n’a pas fait mieux que Génération Foot lors de la 4e journée, avec un 3e match nul concédé depuis le début de la saison. 

Les Jaraafmen reçoivent mardi prochain, en préliminaires de la Ligue des champions africaine, l’équipe championne du Togo, Koroki.

Toutefois, la belle performance du week-end a été réalisée par la promue AS Pikine, vainqueur (0-1) à l’extérieur contre l’ex-leader de ce début de championnat, Teungueth FC (3e). 

Les Banlieusards arrivent du coup deuxièmes dans le classement de cette journée, avec le même nombre de points que le leader qui ne les dépasse qu’au nombre de buts inscrits.

Dans l’autre alléchante affiche de cette journée, Niary Tally / Casa Sports, les amateurs ont assisté à une plaisante partie sans toutefois constater de vainqueur entre les deux équipes qui restent pointées au milieu du tableau, avec 3 points au compteur au même titre que le premier relégable, Sonacos (13e).

Mbour PC, qui vient d’enregistrer une 3e défaite de suite après son nul inaugural contre le Jaraaf, ferme ce classement de 14 équipes avec son point. 

Résultats de la 4e journée :

– Samedi 24 novembre : Teungueth FC / AS Pikine (0-1),

-Dimanche 25 novembre : Dakar Sacré-Cœur / Linguère (2-2), Niary Tally / Casa Sports (1-1), Ndiambour / US Gorée (0-0) et Mbour PC / Sonacos (0-1).

-Jeudi 22 novembre : Génération Foot / Stade de Mbour (0-0), Jaraaf / AS Douane (1-1).

Le Sénégalais Omar Daf nommé entraîneur de FC Sochaux

L’ancien international sénégalais de football, Omar Daf, 41 ans, a été nommé dimanche entraîneur titulaire du FC Sochaux Montbéliard (FCSM), un club de Ligue 2 française, en remplacement du technicien espagnol José Manuel Aira.Peu de temps après avoir annoncé le départ de José Manuel Aira, qui était en place depuis fin mai, le FC Sochaux a annoncé avoir nommé Omar Daf sur son banc, ce dimanche. 

Titulaire du brevet d’entraîneur professionnel (BEPF) depuis mai dernier, l’ancien arrière latéral droit dirigeait la réserve sochalienne depuis l’été 2017. 

Avec une seule victoire lors des neuf dernières journées, le FCSM pointe à la 18e place du classement de Ligue 2, avec 14 points au compteur.

Omar Daf aura la lourde tâche de sortir ainsi ce club, dont il aura porté les couleurs pendant de longues années, de cette mauvaise passe.

Membre de la Génération 2002 de l’équipe nationale du Sénégal, Omar Daf est par ailleurs un proche collaborateur du sélectionneur Aliou Cissé, son ancien coéquipier, dans le staff technique des Lions. 

Des cadres veulent faire du port Dakar un facteur de croissance

Le Mouvement pour la Sauvegarde des Intérêts de la Place Portuaire avec le Président de la République qui regroupe des cadres s’est engagé, samedi à Dakar, à jouer leur partition dans l’émergence du Sénégal, en faisant du pays un hub portuaire en Afrique de l’ouest.« Nous voulons mobiliser la jeunesse portuaire autour de la nouvelle vision du Chef de l’Etat, qui est de faire de Dakar un hub portuaire, logistique et industriel, mais également sensibiliser tous les acteurs portuaires sur le fait que la place portuaire est le lieu idéal pour l’Etat du Sénégal d’atteindre une croissance à deux chiffres, inclusive et créatrice d’emplois », a dit Mamadou Corsène Sarr, président dudit mouvement.

Il s’adressait à la presse en marge du démarrage d’un tournoi de football du monde maritime et portuaire. La manifestation qui mettra aux prises 18 équipes jusqu’en fin janvier 2019 est axée sur le thème : « Le port moteur de l’émergence ».

« Avec cette nouvelle vision déclinée  à travers le Plan Sénégal Emergent (Pse), nous avons la chance inouïe de repositionner l’activité portuaire et logistique car, à notre avis, cette activité ne doit pas être bénéficiaire du fruit de la croissance du Pse, mais c’est plutôt elle qui doit porter le Pse et créer cette croissance », a poursuivi Mamadou Corsène Sarr.

Cependant, il a reconnu que l’enjeu est énorme et les défis majeurs du fait que le port de Dakar est classé 5ème, derrière Lomé, Lagos, Tema et Abidjan qui ont fait des investissements colossaux et des choix stratégiques pour arriver à ces résultats.

Politique, économie et faits divers se partagent la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA traitent de la politique, de l’économie et des faits de société.« Direction de la campagne de Macky : Boun Dionne (Pm), Mimi Touré (ex Pm), Amadou Bâ (ministre des Finances)…en piste », rapporte Walf Quotidien, à côté du Soleil qui, à propos de la présidentielle du 24 février 2019, informe que « le dépôt des candidatures (est) prévu du 11 au 26 décembre ».

En attendant, Le Quotidien traite de la constitution des dossiers de candidatures à la présidentielle et donne « les leçons de parrainage pour les candidats ».

De son côté, L’Observateur se focalise sur « les points forts et faibles du fichier électoral », dont l’audit, écrit L’As, soulève « une foultitude d’équations non encore résolues ».

En économie, L’As s’intéresse à la commercialisation des noix de cajou en Casamance (Sud) et fait état d’ «une économie de guerre ».

Dans L’Observateur, le parti « Rewmi déchire le budget de Macky » et affirme : « C’est un mélange de démagogie et de mauvaise foi. La dette publique du Sénégal s’élève aujourd’hui à 85% ».

Libération reste avec Rewmi et informe que pour fausse déclaration en valeur, « la Douane saisit une Escalade de 4×4 d’Idy (son président) ».

« Marché d’intérêt national et gare des gros porteurs-L’inauguration prévue le 4 décembre à Diamniadio. Les présidents Sall et Erdogan vont président la cérémonie », titre Le Soleil.

Sud Quotidien consacre sa Une aux faits de société avec le double meurtre de Médinatoul Salma en 2012 impliquant des Thiantacounes (disciples de Cheikh Béthio Thioune) et s’exclame : « Une affaire, mille intrigues ! » Le journal rappelle qu’il y a eu deux morts, six ans de détention provisoire pour des Thiantacounes.

« La division au sein de la famille (religieuse) Amary Ndack » fait la Une du Quotidien qui constate un « climat froid et Seck à Thiénaba ».

Selon nos confrères, la construction de la Maison des hôtes est au cœur de la discorde, poussant des petits fils à porter plainte contre le khalife.

« Attaques contre le chef de l’Etat-Le cas Macky divise Thiénaba », note Vox Populi qui revient sur le drame des Maristes à Dakar qui a coûté la vie à Khadim Ndiaye brûlé vif par son épouse Aïda Mbacké, arrêtée hier par la gendarmerie.

« Son interpellation a été retardée par le diagnostic de troubles mentaux avancés par son médecin traitant. Son nouveau-né, une fille, lui a été retiré et confi à sa grand-mère depuis quelques jours », explique Vox Populi.

« Mise aux arrêts après son hospitalisation-La femme qui avait brûlé vif son mari, explique son acte à la Brigade de Recherches », indique L’Observateur.

Ligue 1 sénégalaise : des nuls pour les qualifiés en coupe d’Afrique

Jaraaf et Génération Foot, les deux représentants du Sénégal aux préliminaires aller des compétitions africaines des clubs prévues la semaine prochaine à Dakar, n’ont pas pu s’imposer hier jeudi, dans leurs matchs avancés de la 4e journée de la Ligue 1 sénégalaise, qui sera clôturée, par ailleurs, durant ce week-end, avec 5 matchs au programme.Le champion du Sénégal en titre, Jaraaf, a notamment partagé les points (1-1) avec l’AS Douane au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, où il recevra mardi prochain son homologue du Togo, Koroki de Tchamba, dans le cadre des tours préliminaires de la Ligue africaine des champions.

Par ailleurs, l’équipe coachée par Malick Daff (3 points) est classée 9e, à 5 points du nouveau leader Génération Foot, qui a en même temps livré son match de la 4e journée contre le Stade de Mbour, sanctionné d’un nul vierge.

Les Académiciens vont en découdre en outre mercredi prochain, pour leur première sortie dans les préliminaires de la Coupe CAF, avec les Maliens du Djoliba AC.

D’ici là, d’alléchantes affiches sont prévues et qui vont clôturer la 4e journée de la Ligue 1 sénégalaise. Notamment les Rufisquois de Teungueth FC qui vont accueillir samedi la surprenante équipe de la banlieue dakaroise, AS Pikine, avant les quatre dernières rencontres de cette journée programmées dimanche.

Programme de la 4e journée :

– Samedi 24 novembre : Teungueth FC / AS Pikine,

-Dimanche 25 novembre : Dakar Sacré-Cœur / Linguère, Niary Tally / Casa Sports, Ndiambour / US Gorée et Mbour PC / Sonacos.

-Jeudi 22 novembre : Génération Foot / Stade de Mbour (0-0), Jaraaf / AS Douane (1-1).

Culture et Dividende démographique objet d’une conférence à Dakar, dimanche

Le Sénégal abrite, à partir de dimanche 25 novembre, une conférence régionale sur le « Partenariat pour la culture, la communication et le Dividende Démographique », co-organisée par le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le ministère sénégalais de la Culture du Sénégal, informe un communiqué reçu vendredi à APA.L’objectif de cette  conférence régionale est de « mettre en place un Réseau régional des communicateurs traditionnels et des chefs traditionnels en vue d’impulser et de coordonner la mise en œuvre d’un plan d’action pour accélérer les transformations sociales propices à la capture du dividende démographique dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, » explique le communiqué de presse.

La rencontre qui s’achever le 27 novembre « sera un moment fort pour mettre en évidence le rôle de catalyseur de la culture et de la communication dans les transformations sociales et économiques ». Elle permettra de « valoriser le rôle crucial des communicateurs traditionnels et des leaders de la chefferie traditionnelle dans la mise en œuvre de la Feuille de route de l’Union africaine pour la capture du Dividende Démographique (DD) ».

La conférence va regrouper près de 300 participants composés de communicateurs traditionnels, de chefs traditionnels, de leaders religieux, de représentants des organisations de femmes, de jeunes, de parlementaires et de journalistes, et  servira aussi de cadre pour la définition d’un partenariat stratégique entre les ministres de la Culture des pays de la sous-région et l’UNFPA.

Sénégal : les acteurs politiques s’imprègnent de la procédure de candidature à la présidentielle

Les partis et coalitions de partis politiques engagés dans la course à l’élection présidentielle du 24 février 2019 et la Direction générale des élections ont passé au crible, vendredi à Dakar, les différentes étapes de la procédure de candidature de cette joute afin de minimiser les erreurs dans les dossiers.« L’objectif est de discuter avec les candidats à la candidature des modalités de constitution et de dépôt des dossiers de candidature. Il s’agissait de commenter les dispositions pertinentes du Code électoral et celles de la Constitution qui indiquent qui peut être candidat, les dossiers à déposer au niveau du Conseil Constitutionnel, les modalités de déclaration de candidature et comment se fera la publication des listes des candidats et l’impression des bulletins de vote », a déclaré Bernard Casimir Demba Cissé, Directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections.

Il s’exprimait à l’atelier de partage ayant pour thème : « Constitution et dépôt des dossiers de déclaration de candidature ». Au cours de cette rencontre, les modèles de déclaration de candidature et d’attestation fixés par arrêté du ministre de l’Intérieur conformément au Code électoral ainsi que le calendrier des opérations électorales intéressant les différents acteurs ont été exposés.

D’emblée, Bernard Casimir Demba Cissé a précisé que c’est le Code électoral qui fixe les pièces à fournir et le dépôt, la réception et le contrôle des dossiers étant du ressort du Conseil Constitutionnel.

Il y a tout d’abord « le modèle de déclaration de candidature qui s’impose à tous les acteurs. Celui-ci contient la présentation du candidat, sa filiation, son âge, sa profession mais aussi ses déclarations sur l’honneur ». A ce sujet, M. Cissé a souligné que « le candidat doit déclarer sur l’honneur qu’il est exclusivement de nationalité sénégalaise, en règle avec la fiscalité et attester le versement de la caution arrêtée à 30 millions F CFA ».

Il y a ensuite « un modèle de notification des noms des partis, coalitions ou entités indépendantes » car, ne peuvent participer à l’élection que « des candidats investis ». Dès lors, il faudra bien avant le dépôt du dossier de candidature, la veille au plus tard, notifier au Conseil Constitutionnel le nom du parti, de la coalition ou de l’entité indépendante.

En outre, Bernard Casimir Demba Cissé a signalé que dans ce modèle, « chaque coalition doit dire quels sont les partis politiques légalement constitués qui la composent. Par contre, pour un candidat investi par une entité indépendante, une notification du nom de cette entité suffit ».

Il y a enfin une déclaration d’investiture parce que « tous les candidats qu’ils soient indépendants, présentés par des partis, des coalitions, sont tous soumis cette obligation », a soutenu le Directeur de la formation et de la communication de la Direction générale des élections.

Pour se présenter à la présidentielle, tous les candidats doivent au préalable récolter des parrainages. Une loi votée à l’Assemblée nationale les oblige désormais à recueillir au minimum 0,8 % et 1 % au maximum de signatures des électeurs inscrits sur le fichier électoral au moins dans 7 régions.

A trois mois de la présidentielle, les acteurs du champ politique sont loin de s’accorder sur les modalités de son application. « Lorsque que le Conseil Constitutionnel invalide une liste de parrainage à cause de doublons, le candidat n’est pas immédiatement hors course », a informé M. Cissé.

En effet, a indiqué Bernard Casimir Demba Cissé, la loi donne l’opportunité au Conseil Constitutionnel de notifier au mandataire du candidat, 43 jours avant le scrutin, qu’il y a des problèmes sur la liste. La possibilité lui sera donnée pendant les 48 heures qui suivent la notification de procéder aux régularisations.

Toutefois, cette dérogation ne s’applique pas aux listes dont certains parrains n’ont pas cette qualité car, n’étant pas électeurs ou n’ayant pas toutes les références normales. Les dépôts de candidature sont prévus du 11 au 26 décembre.

Cybercriminalité : plus de 200 personnes arrêtées depuis septembre 2017

Cette annonce a été faite par le Dr Papa Guèye, commissaire de police et chef de la division spéciale de cyber sécurité de la Police nationale du Sénégal.

Plus de 200 personnes ont « été arrêtées et présentées au parquet pour diverses infractions » depuis septembre 2017, dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, a révélé, vendredi à Rabat, le Dr Papa Guèye, commissaire de police et chef de la division spéciale de cyber sécurité de la Police nationale du Sénégal.

« Nous ne cessons de recevoir des plaintes des victimes. Je peux même vous donner des statistiques, car, de septembre 2017 à nos jours, plus de 200 personnes ont été arrêtées et présentées au parquet pour diverses infractions », a-t-il dit à la presse sénégalaise, à la 3ème édition du Forum sur la paix et la sécurité de Rabat.

La rencontre est axée autour du thème : « Redéfinir les axes de la coopération internationale face aux menaces du XXI ème siècle.

Papa Guèye a indiqué les 200 individus en question ont été arrêtés pour des infractions ‘’relatives au piratage, à la collecte déloyale de données à caractère personnel, comme le fait d’utiliser l’image d’une personne ou sa voix sans sa permission à des fins délictuelles ».

Au terme des procédures, les mis en cause ont été identifiés et arrêtés, puis présentés devant les juridictions habilitées pour ce genre de délits. Il a également indiqué que des institutions financières ont déposé des plaintes au niveau de la division et que « ces cas ont été élucidés ».

« C’est la raison pour laquelle je peux dire que les citoyens qui font appel à nos services voient des résultats et sont satisfaits du travail fait par la police nationale », s’est-il félicité.

Il a toutefois admis que la question de la lutte contre la cybercriminalité nécessite aujourd’hui la mise en place de deux mécanismes de lutte.

« Le premier consiste à mettre en place des outils permettant de traquer les délinquants. Le second est une réponse préventive, et à ce titre, il faut aller au-delà de la prévention. Il faut sensibiliser et éduquer les populations avec l’implication de tout le monde », a indiqué M. Guèye.

Il a ainsi invité les populations à collaborer avec la police nationale pour démanteler les réseaux ou les personnes malintentionnées qui se livrent à certains agissements sur le net.

« Vous pouvez, en tant que citoyen responsable de la sécurité de votre pays, signaler les cas qui peuvent porter atteinte aux personnes et aux biens. La personne sera protégée et son identité ne sera pas dévoilée », a-t-il exhorté.

Sa conviction est que la lutte contre la cybercriminalité ne peut être menée par uniquement la police.

 

Sénégal : naissance d’un Collectif des journalistes en Relations internationales

Des journalistes sénégalais et étrangers résidant au Sénégal annoncent, dans un communiqué reçu vendredi à APA, avoir mis sur pied, le 7 novembre dernier, un Collectif des Journalistes en Relations Internationales (C.JRI) dont l’objectif est de « contribuer au renforcement des capacités de ses membres en matière de relations internationales ». « Le C.JRI, ajoute le communiqué, se veut aussi comme un cadre d’échanges, de formation, d’information et d’éveil de consciences du citoyen sur les questions de géopolitique sous régionales et internationales, bref, sur la géopolitique mondiale de façon générale ».

Ainsi, le C.JRI va organiser « de grandes conférences sur les questions géopolitiques, des sorties prospectives (voyages-découverte, voyages-presse) dans la sous-région et sur l’international ainsi que des rencontres diplomatiques sur les questions relatives à la gouvernance mondiale et à la géopolitique mondiale ».

Mis sur pied au sortir d’une assemblée générale, le Collectif est dirigé par un bureau de 16 membres ayant pour président Oumar Mendy, journaliste à la 2STV (chaîne privée).

Sénégal : léger repli de l’activité des industries de production d’énergie

L’activité des industries de production d’énergie au Sénégal a enregistré un léger repli de 1,8% au mois de septembre 2018, comparée au mois précédent, indique l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) dans une note reçue vendredi à APA.« Cette réduction est conjointement liée à celle de l’activité de captage, traitement et distribution d’eau (moins 3,0%) et de production et distribution d’électricité (moins 1,1%) », explique l’ANSD.

Cette structure souligne toutefois qu’en comparaison au mois de septembre 2017, l’activité des industries de production d’énergie s’est améliorée de 3,7%.

La production totale au cours des trois premiers trimestres de 2018 a aussi augmenté de 3,5% comparée à celle de la période correspondante de l’année 2017.

La cour suprême organise des journées d’études, lundi et mardi

La Cour suprême, en partenariat avec la Cour de cassation et le Conseil d’Etat français, organise, lundi et mardi, des journées d’études sur le thème : « Le juge et la protection des libertés : regards croisés des juges administratifs et des juges judiciaires », annonce un communiqué transmis à l’APS.

La manifestation se tiendra à l’hôtel King Fah Palace, précise la même source.

L’ouverture officielle des travaux sera présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall.

 

La Caf est dans le processus d’un profond changement (Hédi Hamel)

Hédi Hamel, conseiller du président de la Confédération africaine de football (Caf), a soutenu que l’instance faîtière est dans un processus de changement prononcé, depuis que le Malgache Ahmad Ahmad est à sa tête, en replacement du Camerounais, Issa Hayatou.« Depuis l’élection du président Ahmad Ahmad, 19 décisions stratégiques ont été prises à l’occasion de l’Assemblée générale ordinaire ou extraordinaire. Le Comité exécutif, les vice-présidents et les commissions ont changé. La manière de diriger n’est plus la même. Avant, la Caf était une maison de fer. Aujourd’hui, elle est une maison de verre où l’on peut tout voir à l’intérieur. Tout est en train de changer », a affirmé Hédi Hamel.

Le conseiller du président de la Confédération africaine de football (Caf) était jeudi soir l’invité des Carrefours d’actualité du Centre d’études des sciences et techniques de l’information de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Cesti).

Ahmad Ahmad a mis fin au règne de plus de 30 ans du Camerounais Issa Hayatou à la tête de la Caf. Depuis, un vent nouveau semble souffler sur le football africain. « Quand Ahmad a été élu, nous nous sommes rendus compte que 98 % du personnel travaillant au siège de l’instance au Caire (Egypte) était d’origine égyptienne. Ce n’est pas possible parce que l’Afrique compte 54 pays. Ainsi, en mai 2017, lors d’une Assemblée générale, il a été décidé que plus jamais, il n’y aura que des Egyptiens au siège », a souligné M. Hamel.

Pour l’ancien journaliste de L’Equipe ou encore de France Football, la Caf « n’est pas obligée de chercher tous ses directeurs, tous ses employés en Egypte. Car, elle peut avoir une Sénégalaise comme directrice de la Communication, un Algérien comme financier et un Camerounais comme directeur de la Logistique ».

Pour faire de la Confédération africaine de football le patrimoine commun de tout un continent, Hédi Hamel a informé que les textes de la Caf ont été modifiés afin que « les Egyptiens représentent simplement 50 % du personnel du siège. Un appel à candidatures a ensuite été lancé dans tous les pays africains pour des recrutements ».

Concluant sur ce point, l’ancien commentateur télé a fait savoir que l’actuel top management, conscient que la Caf appartient à toute l’Afrique, est fier d’avoir « une vingtaine de nationalités africaines » dans l’administration centrale.

M. Hamel, estimant que « des erreurs stratégiques » ont été commises sous la direction de Issa Hayatou, a renseigné que la Caf s’est davantage structurée avec notamment la mise sur pied de « six nouvelles directions » pour booster le développement du football africain.

La question de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 prévue pour le moment au Cameroun s’est invitée dans les débats. Pour la première fois depuis sa création, cette compétition va passer de 16 à 24 équipes. Pour Hédi Hamel, c’est une « évolution logique ».

Le nombre de sélections prenant part à cette joute n’est pas l’unique changement survenu dans cette nouvelle ère. La Can, qui se disputait durant les mois de janvier-février, passe en mode été (juin). Cette décision a soulevé quelques interrogations.

« Certains disent qu’en Afrique centrale par exemple, il y a des risques de pluies torrentielles. Pourtant, partout dans le monde, des matchs se déroulent sous la pluie », a relativisé M. Hamel.

Pour l’heure, le Cameroun demeure le pays organisateur de cette Can mais son sort reste suspendu à la décision du Comité exécutif de la Caf qui se réunira le 30 novembre prochain à Accra (Ghana).

« Sur la base du dernier rapport de la mission d’inspection, le Comité exécutif décidera s’il maintient cette CAN au Cameroun ou s’il procède de nouveau à un appel à candidatures » pour un plan B, a indiqué Hédi Hamel.

Sénégal : deux marches de l’opposition pour la transparence du fichier électoral

Le Front national de résistance (FNR), en conférence de presse jeudi soir à Dakar, a annoncé l’organisation de deux marches, le 29 novembre et le 6 décembre, devant le ministère de l’Intérieur, pour exiger notamment la transparence sur le fichier électoral.La marche du 29 novembre a pour but « de contester la gestion solitaire du pouvoir par rapport au fichier électoral, la rétention des cartes électeurs, le manque de neutralité du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique », a expliqué le porte-parole du jour du FNR, Bougar Diouf, par ailleurs président du Mouvement patriotique pour la République (MPR).

L’opposition, a-t-il rappelé, « exige » une personne neutre ou un organe neutre pour organiser l’élection présidentielle de février 2019 car, selon elle, « c’est la seule condition pour avoir des élections apaisées ».

Après avoir été au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique mercredi matin pour consulter le fichier électoral, les opposants du régime de Macky Sall affirment avoir plutôt trouvé « une plateforme où on peut consulter son inscription sur le fichier ».

« Nous n’avons pas eu accès au fichier électoral, c’est pourquoi la conférence des leaders a décidé d’adresser un courrier ferme au ministère de l’Intérieur pour la mise (à disposition) du fichier électoral pour que l’on puisse exercer le droit de contrôle sur le fichier électoral », a souligné Bogar Diouf.

Par ailleurs, le FRN a fustigé le retrait de l’agrément à l’ONG Lead Africa Francophone qui, selon M. Diouf et ses camarades, constitue « un acte anti-démocratique, antirépublicain et en violation flagrante des libertés garanties par la constitution ».

Le pouvoir reproche à cette ONG ses liens avec le mouvement citoyen « Y en a marre », même si des négociations sont en cours pour permettre à Enda Lead Afrique de reprendre ses activités au Sénégal.

Mariages précoces : le Sénégal présente 31% des cas selon l’ONG Plan

Ces chiffres ressortent d’une étude menée par Plan international en partenariat avec FAWE et ONE Compain et donc les résultats ont livrés le 22 Novembre dernier

Le Sénégal est un mauvais élève en termes de politique contre les mariages forcés et les mariages précoces. C’est ce qui est sorti de l’étude réalisée par l’organisation Plan International, en partenariat avec FAWE et ONE Compain,  publiée le jeudi 22 novembre 2018 dans un rapport national portant sur les données de l’indice du Genre.

« L’analyse de cette situation de l’équité et de l’égalité de genre présente bien des obstacles au Sénégal pour atteindre les ODD particulièrement  l’objectif 5 relatif à l’égalité du genre. Le Sénégal doit relever d’importants défis concernant cet objectif malgré sa bonne performance en termes de représentation des femmes au parlement national avec 41.8%. Le pays a en effet enregistré le taux de mariages d’enfants, précoces et forcés le plus élevé du groupe des six pays d’études, avec 31% en 2015, de même que le pourcentage le  plus élevé des femmes considérant  comme justifié dans certaines circonstances le fait qu’un homme batte sa femme 49%des femmes en 2016», renseigne Lamine Boop directeur des programmes du plan international.

Cette étude a été faite sur six (6) pays :  la Colombie, l’Inde, l’Indonésie, le Kenya, le Salvador et le Sénégal.

Le but est d’atteindre les objectifs de développements durables (ODD)  fixés en 2030, dans le cadre du Projet Equal Mesure 2030 (EM2030) qui contribue à rendre compte des progrès réalisés en faveur des filles et Femmes.

Pour ce qui est des recommandations, ça se fera sous  plusieurs secteurs, au niveau du respect des droits de femmes et filles, dans le secteur de la santé à l’issue  de la journée.  « En ce qui concerne les mariages précoces, les résultats ont fait ressortir un taux national qui gravite autour de 31%, et doit faire l’objet d’actions pour un redressement et de lutte contre les mariages précoces, les  violences basées sur le genre. Il s’agit aussi de voir comment intervenir en milieu scolaire pour faire de sorte à ce que les violences basés sur le genre puisse régresser, et permettre surtout aux filles de continuer leurs études »

Venu représenter le ministre de la Femme, de la Famille et du Genre Ndèye Saly Diop Dieng, le Directeur de cabinet Ciré Lo a salué cet exercice de partage  car selon lui «  cela constitue  des méthodes innovantes dans la prise en charge de ces différentes questions pour éviter les approches linéaires. Le ministre est disposé à les accompagner, dans la mise en œuvre des différentes interventions et du plan d’actions qui sortira des travaux de ce jour », promet-il.