L’anniversaire de l’insurrection populaire au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visitées par APA, ce jeudi (jour férié pour raison de fête de Toussaint) commentent largement la commémoration du 4e anniversaire de l’insurrection populaire de fin octobre 2014.«An 4 de l’insurrection populaire : 18 organisations de la société civile réclament justice pour les martyrs», titre Fasozine.com qui informe que la commémoration de ce 4e anniversaire de l’insurrection populaire se tient dans un contexte marqué, selon les marcheurs, par la faillite du pouvoir du Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP).

Chrysogone Zougmoré, président du Mouvement burkinabè des droits humains et du peuple (MBDHP), n’y va pas avec le dos de la cuillère pour fustiger le pouvoir en place.

«Pour lui, il semble qu’il soit née une nouvelle race d’individus s’étant autoproclamés de livreurs attitrés de certificats de participation à l’insurrection populaire d’octobre 2014 », écrit Fasozine.com.

De son côté, Lefaso.net rapporte qu’une coalition regroupant une vingtaine d’organisations a commémoré, hier mercredi 31 octobre 2018 à Ouagadougou, l’an 4 de l’insurrection populaire de 2014, à la Bourse du travail.

Le confrère précise que cette commémoration, qui a été marquée par une marche, avait pour objectif de dénoncer le silence dans le dossier de l’insurrection populaire et de rendre hommage aux martyrs tombés lors de cet événement d’il y a quatre ans.

WakatSéra.com, ne dit pas autre chose lorsqu’il affiche «An IV de l’insurrection populaire: des OSC marchent pour réclamer justice pour les victimes».

Le même journal en ligne rapporte que les autorités burkinabè ont, comme à l’accoutumée, rendu hommage, ce mercredi 31 octobre 2018, aux martyrs, à Ouagadougou.

«Cette cérémonie qui s’est voulue sobre, s’est matérialisée par un cérémonial militaire dont le dépôt de gerbe de fleurs que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a fait pour saluer la mémoire de ceux qui sont tombés pour la démocratie au Burkina Faso», fait observer le site d’information.

Le 4e anniversaire de l’insurrection populaire en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs différentes livraisons de ce mardi, accordent une large part à la commémoration du 4e anniversaire de l’insurrection populaire de fin octobre 2014, à la veille«An 4 de l’insurrection populaire : la mouvance présidentielle s’en rappelle», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui relate qu’en prélude à la commémoration du 4e anniversaire de l’insurrection populaire, l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) a animé, hier lundi à Ouagadougou, une conférence de presse.

Evoquant cette sortie de l’APMP, à deux jours de la commémoration officielle du 4e anniversaire de l’insurrection populaire, Le Quotidien, autre journal privé, reprend à sa une, ces propos de Simon Compaoré, l’un des conférenciers : «Les Burkinabè doivent se réjouir mais surtout se recueillir devant la mémoire des patriotes».

Sous le titre : «An IV de l’insurrection : des blessés entre douleurs et fierté», le quotidien public Sidwaya rappelle que le bilan officiel de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 au Burkina Faso fait état d’une vingtaine de morts et de 625 blessés.

Selon le journal, la majorité des blessés de l’insurrection populaire, en attendant des soins appropriés, tentent de survivre au quotidien.

A son tour, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche en manchette : «Insurrection d’octobre 2014 : D’anciens députés se souviennent de la journée du 30».

Ce journal parle également de «Regards croisés de Burkinabè», à travers la publication d’un micro-trottoir  et de «Quatre agendas des insurgés», dans un commentaire.  

Aujourd’hui au Faso, quant à lui, consacre son éditorial à cette actualité, se posant la question de savoir : «Qu’avons-nous tiré de l’harmattan politique ?»

En guise de réponse à cette interrogation, l’auteur de l’édito estime que « grâce à la sagesse du président de la transition, Michel Kafando, héritier de cette insurrection, des valeurs cardinales ont été implémentées, et la mentalité des Burkinabè a beaucoup évolué».

«Hélas toute médaille ayant son revers, l’insurrection a secrété également le libertinage, la confusion entre démocratie et anarchie, un affaiblissement de l’Etat, et in fine un pouvoir élu, certes, mais qui peine à s’imposer, parasité par les miasmes de cet octobre-Thermidor 2014», commente l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso.

Diplomatie, artisanat et sport au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent, ce lundi, plusieurs sujets dont le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et le Tour cycliste du Faso qui se déroulent actuellement, sans oublier la diplomatie avec l’admission du Burkina Faso au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU).«Le Burkina au Conseil des droits de l’homme : Une victoire diplomatique», jubile le quotidien national Sidwaya, informant que la nouvelle a été donnée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry.

Le confrère rappelle qu’après 2008 et 2011, le Burkina Faso a été élu le 12 octobre 2018 au sein du Conseil des droits de l’homme par 187 voix.

«Il vient ainsi en troisième position sur 18 candidats après l’Inde (188 voix et les Îles Fidji (187 voix)», écrit Sidwaya, avant de souligner que cette élection est le fruit des efforts conjugués de trois représentations diplomatiques burkinabè à l’extérieur et de la Direction générale  de la coopération multilatérale à Ouagadougou.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, estime que c’est une victoire diplomatique pour le gouvernement du Burkina Faso.

Le même journal évoque le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, notant en manchette : «SIAO 2018: 30 ans, l’âge d’un artisanat mature».

Pour sa part, Sidwaya affiche en première page : «SIAO 2018 : Les artisans face aux exigences du marché», là où le journal privé Le Quotidien laisse lire : «SIAO : C’est parti pour la 15e édition».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il met en exergue : «Ouverture SIAO 2018 : Le parrain Sakandé reconnaissant à Thom Sank».

Selon le journal, la cérémonie d’ouverture du SIAO 2018, le vendredi 26 octobre dernier, a été marquée par l’appel du parrain, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, à l’instauration d’un «prix spécial Thomas Sankara».

En sport, L’Observateur Paalga évoque le tour du Faso 2018, parlant des «3 actes forts des Etalons». Il rappelle que pour l’heure, ce sont les Etalons cyclistes qui sont les dépositaires des maillots les plus convoités, à l’issue des trois étapes courues.

Sidwaya, de son côté, revient sur la 3e étape courue, hier dimanche, entre Bolgatenga (Ghana) et Pô (Centre-sud du Burkina), renseignant que c’est le Burkinabè Seydou Bamogo qui était en jaune à Pô.

Le Pays se contente de faire observer qu’il s’agit d’une «bonne entame pour les cycliste Burkinabè».

SIAO et Tour du Faso alimentent les médias en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè décrypte l’actualité nationale marquée par le Tour cycliste du Faso et le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), deux évènements ayant démarré la veille et qui dureront une dizaine de jours.«SIAO 2018 : Sous le signe de l’adaptation aux exigences du marché», arbore Lefaso.net, informant que pour la quinzième fois, Ouagadougou abrite, du 26 octobre au 4 novembre 2018, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Il rappelle que l’édition est placée sous le thème «Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique» et consacre les 30 ans d’existence de la biennale de l’artisanat africain.

Pour sa part, Fasozine.com, sous le titre «Siao: c’est parti pour la 15e édition de la fête de l’artisanat africain», précise que la cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence du chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré et de la gouverneure générale du Canada, Julie Payette.

Sous le titre : «SIAO 2018 : Permettre aux artisans de vivre de leur métier», Burkina24.com publie une contribution d’un citoyen burkinabè portant sur la 15e édition du SIAO.

Dans sa rubrique sport, Lefaso.net évoque le Tour du Faso 2018, soulignant que le Hollandais Smits Florian a remporté vendredi, la première étape courue entre Ouagadougou et Manga.

«Il a devancé de justesse l’Allemand, Hellmann Julian (2e) et le Burkinabè Mathias Sorgho (3e) », rapporte le confrère qui renseigne aussi que les coureurs ont bouclé les 105 kilomètres en 2h 10 minutes 17 secondes, soit une vitesse moyenne de 46,191 km/heure.

Selon Faso.net, les cyclistes entament la seconde Manga-Bolgatenga (Ghana), ce samedi 27 octobre 2018.

Dans sa version en ligne, le quotidien public Sidwaya fait observer que le vainqueur de l’étape d’hier, sociétaire de la Global Cycling Team, a enlevé l’étape en 2 h 10mn 17s soit avec la vitesse moyenne de 46,191 km/h.

«Le 1er burkinabé, Mathias Sorgho, est arrivé 3e », toujours selon le site d’information de Sidwaya.

Patronat, éducation et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè traitent, ce vendredi, de sujets liés à l’éducation, avec la visite de la gouverneure du Canada dans des écoles et au sport marqué par le Tour cycliste du Faso 2018 qui démarre aujourd’hui, sans oublier l’élection de l’opérateur économique Apollinaire à la tête du patronat du Burkina Faso.«Apollinaire Compaoré : Le nouveau patron des patrons», affiche L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, informant que le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) s’est réuni, hier jeudi à Ouagadougou, pour la 7e session ordinaire de son Assemblée générale.

Selon le journal, à l’ordre du jour des travaux de cette réunion, il était prévu, entre autres, l’élection d’un nouveau président et le renouvellement du bureau du conseil.

L’Observateur Paalga précise que c’est l’homme d’affaires Apollinaire Compaoré, l’unique candidat en lice, qui a été élu.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore: «Patronat burkinabè: Apollinaire Compaoré élu patron des patrons», là où Le Quotidien titre: «Conseil national du patronat burkinabè: Apollinaire Compaoré préside désormais à la destinée de la structure».

Sous un autre registre, Aujourd’hui au Faso évoque le séjour au Burkina Faso de la gouverneure générale du Canada, renseignant que hier jeudi 25 octobre 2018, c’est un autre point de son calendrier qu’elle a exécuté en se rendant à l’école primaire de Koubri, une localité située à environ 25 km au Sud de Ouagadougou.

«En présence du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Stanislas Ouaro, il était question pour Mme Payette, de toucher du doigt les réalités du système éducatif de la localité», relate le confrère.

A ce propos, le quotidien à capitaux publics Sidwaya mentionne à sa Une: «Ecole burkinabè : la gouverneure du Canada prend le pouls».

Le même journal aborde, en sport, le Tour cycliste du Faso, édition 2018, soulignant que la compétition a pris son envol aujourd’hui 26 octobre 2018, avant de faire observer que «le Maroc, pays détenteur du maillot jaune est absent pour la défense du titre de Sallaheddine Mraouni».

Pour sa part, L’Observateur Paalga affiche ce titre : «Tour du Faso 2018 : la caravane s’ébranle ce vendredi», tandis que Aujourd’hui au Faso s’exclame : «C’est parti pour plus de 1000 kilomètres de vélo !».

La gouverneure générale du Canada en vedette dans la presse burkinabè

La presse burkinabè de ce jeudi commente largement l’actualité nationale marquée par la visite d’Etat au Burkina Faso de la gouverneure générale du Canada, Julie Payette, officiellement accueillie la veille à Ouagadougou.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbore en première page : «Visite Gouverneure générale du Canada : 21 coups de canon pour Julie Payette», avant d’ajouter qu’il y a eu également «Standing-ovation à l’Assemblé nationale».

A son tour, le quotidien public Sidwaya rapporte qu’arrivée dans la nuit du 23 octobre 2018 à Ouagadougou pour une visite d’Etat de 96 heures, la Gouverneure générale du Canada, Julie Payette, a été officiellement accueillie par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, hier 24 octobre au Palais de Kosyam.

Sous le titre : «Burkina-Canada : solidifier 56 ans de relations», le journal précise qu’il s’agit du premier séjour en Afrique, de la Gouverneure générale du Canada.

«Cet honneur fait au pays des Hommes intègres a été salué, hier mercredi 24 octobre 2018, par un +accueil des plus chaleureux+», croit savoir Sidwaya.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso affiche en manchette : «Visite Gouverneure générale du Canada : Julie Payette prête à épauler le Burkina contre le terrorisme».

Le Pays, autre quotidien privé, renchérit en plaquant à sa une, ces propos de l’hôte de marque du Burkina Faso : «Nous sommes à vos côtés dans la lutte contre le terrorisme».

Abordant un autre sujet, Le Pays mentionne : «Procès du putsch manqué : Salifou Sawadogo dit être victime de manigance à l’intérieur du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir, Ndlr)».

A ce propos, Sidwaya souligne que «Salifou Sawadogo se sent abandonné par le CDP», là où L’Observateur Paalga est interrogatif : «Salifou Sawadogo vendu par sa famille politique ?».

Le quotidien cité en premier lieu, rappelle que l’audience du procès du putsch s’est poursuivie le mercredi 24 octobre 2018 avec l’interrogatoire de Salifou Sawadogo, ex-ministre en charge de l’Environnement sous Blaise Compaoré et ex-député dont l’immunité a été levée pour se voir poursuivre de ce dossier du coup d’Etat.

«Il est accusé de faits d’attentat à la sûreté de l’Etat, de coups et blessures volontaires», fait observer Sidwaya.

Excision et justice s’imposent aux quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi décryptent l’actualité nationale marquée par divers sujets, dont le procès du putsch manqué de septembre 2015 et la rencontre internationale sur le Mutilations génitales féminines (MGF) ouverte la veille à Ouagadougou.«Lutte contre les mutilations génitales féminines : Galvaniser les actions politiques en Afrique», barre à sa Une le quotidien national Sidwaya.

Le journal relate que le ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille en collaboration avec l’Union africaine (UA), l’organisation des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) organise, du 22 au 25 octobre 2018 à Ouagadougou, une conférence sur les Mutilations génitales féminines (MGF).

Sidwaya fait observer que cette conférence marque le lancement officiel d’une campagne mondiale pour l’élimination de l’excision.

A ce sujet, Le Quotidien affiche : «Elimination des MGF à l’horizon 2010 : des acteurs réunis à Ouagadougou», là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, laisse lire : «Mutilations génitales féminines : croisade internationale contre la pratique».

Le confrère cité en premier lieu, consacre sa manchette au procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, reprenant les propos de l’accusé Me Hermann Yaméogo qui a déclaré, hier à la barre : «J’ai soutenu le CND (éphémère Conseil national de la démocratie, Ndlr), si on doit me condamner pour cela, qu’on me condamne mille fois».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, rapporte les propos du même accusé qui dit: «Si le général Gilbert Diendéré m’avait sollicité pour soutenir le coup d’Etat, je l’aurais fait de toutes mes forces».

Aujourd’hui au Faso renchérit en écrivant que pour son deuxième passage à la barre le lundi 22 octobre 2018, le président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), par ailleurs coprésident du Front républicain, Hermann Yaméogo, est resté camper sur sa position.

«Il a soutenu un régime putschiste qui est venu remplacer un autre régime issu d’un putsch. Reconnaissant n’avoir pas été sollicité par le général Gilbert Diendéré pour être l’aile politique du coup d’Etat, il déclare que s’il l’avait fait, il se serait engagé de toutes ses forces», relate le journal.

Quant à Sidwaya, il mentionne, en guise de titre : «Procès du putsch :  »La Transition a fait mal… », Hermann Yaméogo».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, souligne que «le long de sa déposition à la barre, Me Hermann Yaméogo a soutenu être un prisonnier de ses opinions».

Jeunesse, justice et sécurité à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent divers sujets, dont ceux liés au procès du putsch manqué du 15 septembre 2015 et à la sécurité, sans oublier l’inauguration de la maison des jeunes africains à Ouagadougou.«Maison +La Ruche+ : Un temple pour les jeunes talents burkinabè», arbore en manchette, le quotidien national Sidwaya qui informe le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian et son homologue burkinabè, Alpha Barry, ont inauguré, le vendredi 19 octobre 2018 à Ouagadougou, la «Maison des jeunes talents du Burkina Faso». 

Abordant cet évènement, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso pense que l’infrastructure inaugurée dans la capitale burkinabè va lutter «contre le péril jeune» et œuvrer  pour «l’innovation et le futur».

Le même journal évoque le procès du putsch manqué du 15 septembre 2015, en reprenant les propos de Me Hermann Yaméogo, auditionné vendredi dernier et qui a affirmé: «J’ai toujours applaudi les coups d’Etat qui mettent fin à des régimes autoritaires».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè rappelle que vendredi 19 octobre 2018, Léonce Koné, 2e vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), était de nouveau à la barre pour la suite de son audition, débutée le mardi dernier.

«Pendant son interrogatoire, le ton est parfois monté d’un cran. Dans la foulée, celui qui est poursuivi pour fait de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat et coups et blessures volontaires a déclaré : +Je fais la politique, je ne fais pas de putsch+», rapporte le journal.

L’Observateur Paalga fait remarquer que le même vendredi 19 octobre, Hermann Yaméogo, le président de l’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement, Ndlr), lui a succédé à la barre.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien se contente de citer l’accusé Yaméogo qui déclare que «le coup d’Etat n’avait pas été prémédité», là où Sidwaya parle de «la version de Me Hermann Yaméogo».

Le confrère cité en premier lieu, consacre sa manchette à l’attaque de la brigade de gendarmerie de Djibo, dans la province du Soum, région du Sahel,  dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

Sous le titre: «Un gendarme blessé, d’énormes dégâts matériels, des prisonniers dans la nature», Le Quotidien présente également des images des dégâts de l’attaque.

A ce sujet, L’Observateur Paalga propose «le retour sur une nuit de cauchemar».

Visite de Le Drian et sécurité au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités samedi par APA s’intéressent aux questions liées à la sécurité, sans oublier de commenter largement la visite à Ouagadougou du ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian.«Coopération Burkina Faso-France : Alpha Barry et Jean Yves Le Drian inaugurent +La Ruche+», arbore le site d’information Infowakat.net, soulignant que l’inauguration de l’infrastructure a eu lieu hier vendredi.

Parlant de cette cérémonie, l’Agence d’information du Burkina (AIB) se veut précis lorsqu’elle explique que «+La Ruche+, une maison dédiée à la jeunesse africaine  pour la promotion des jeunes talents dans divers domaines tels que la formation,  l’entreprenariat, la culture».

Pour sa part, Fasozine.com aborde une autre étape de la visite de 48 heures du ministre français à Ouagadougou, titrant : «Lutte contre le terrorisme: la France réaffirme son soutien au Burkina Faso».

Selon le journal en ligne, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience dans la matinée de vendredi, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, Jean-Yves Le Drian.

Il fait observer qu’au cœur des échanges, il y a eu la coopération bilatérale, mais également la question sécuritaire.

Parlant de sécurité, le même site rapporte que des individus armés ont attaqué le jeudi 18 octobre 2018 la brigade territoriale de gendarmerie de la ville de Djibo, (Province du Soum/Région du Sahel).

« Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer du côté des gendarmes, on dénombre des dégâts matériels et l’évasion de plusieurs présumés terroristes qui étaient en garde à vue », écrit Fasozine.com.

A ce propos, Lefaso.net publie un communiqué du ministère de la Sécurité qui renseigne que «les intéressés (assaillants) ont fait usage d’armes lourdes et ont occasionné de nombreux dégâts».

Le même document fait remarquer que «les gendarmes leur ont opposé une résistance farouche au cours de laquelle l’un d’eux a malheureusement été blessé».

Etablissements publics, coopération et intégration en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs parutions de ce vendredi commentent largement, l’actualité relative à la coopération et à l’intégration, sans oublier l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (EPE), ouverte la veille à Ouagadougou.Le quotidien national Sidwaya informe que la 19e session ordinaire de l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (AG/EPE) s’est ouverte, hier jeudi à Ouagadougou, sous le thème : « Quelle contribution des Etablissements publics de l’Etat (EPE) à la mise en œuvre du budget-programme? ».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «AG Etablissements publics de l’Etat : Deux jours pour voir clair dans 99 boîtes».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore en première page : «19e AG/EPE : Le Budget programme bientôt opérationnel», là où Le Pays affiche : «Des progrès qui cachent mal des insuffisances».

Sous un autre registre, Aujourd’hui au Faso parle de la coopération entre le Burkina Faso et la Corée du Sud, soulignant que le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry a reçu, hier jeudi à Ouagadougou, un don de matériels d’une valeur de 90 millions de FCFA.

A ce sujet, Sidwaya précise que «la Corée du Sud offre des véhicules et du matériel informatique».

Le même journal parle de la coopération entre la France et le Burkina Faso, renseignant que le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian est à Ouagadougou, depuis hier jeudi dans la soirée, pour une visite de 48 heures.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien évoque la rentrée judiciaire 2018-2019 de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), mettant en exergue : «Sous le signe de l’enracinement de l’intégration économique et monétaire».

Sidwaya consacre sa manchette à cette rencontre, avec le titre : «UEMOA: La cour de justice face à ses dossiers», informant que la rentrée judicaire de la cour de justice communautaire s’est effectuée en présence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Justice et sécurité au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce jeudi, des sujets liés à la sécurité et à la justice, avec un large écho du procès du putsch manqué de septembre 2015, marqué, la veille, par l’audition de Léonce Koné, un des leaders du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).«Procès putsch manqué : Léonce Koné droit dans sa ligne politique», titre L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal, l’ex-vice-président du CDP, Léonce Koné était hier, 17 octobre 2018, à son deuxième jour d’audition à la barre de la première instance du tribunal militaire dans le cadre du procès du putsch manqué.

«Droit dans ses bottes, cet ancien cadre de banque, trempé dans la politique depuis ses vertes années, est resté constant dans sa ligne de défense : oui il a apporté à travers une déclaration le soutien de son parti au coup d’Etat, même si l’ancien parti au pouvoir ne l’a pas commandité», rapporte L’Observateur Paalga.  

Sidwaya, quotidien à capitaux publics, de son côté, affiche : «Procès du putsch : le coup d’Etat, une moins mauvaise solution, selon Léonce Koné».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, cite Léonce Koné qui déclare que «L’argent de la politique ne passe pas par la banque», faisant allusion à la somme de 50 millions de FCFA, que le CDP aurait reçus de « ses amis » d’un pays voisin, lors du coup d’Etat.

A son tour, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso fait remarquer qu’il y a «beaucoup de questions autour des  50 millions venus de Côte d’Ivoire».

Le journal qui affiche la photo de Léonce Koné à sa une, indique que pour son deuxième passage à la barre, les débats ont tourné autour des 50 millions de francs CFA reçus de la Côte d’Ivoire et la culpabilité du ténor du CDP.

«Celui-ci a soutenu que les 50 millions n’étaient pas destinés à soutenir l’action du CND (Conseil national de la démocratie), mais pour financer les activités de son parti et de ses alliés», écrit le confrère.

Le journal privé Le Quotidien consacre sa manchette à la question sécuritaire, donnant la parole à Jean-Pierre  Bayala, un colonel la retraite qui soutient à propos de la lutte contre le terrorisme que «ce n’est pas une question de moyens mais plutôt d’organisation».

Quant à Le Pays, il arbore en première page les résultats d’une enquête qui révèle qu’à propos de la lutte contre l’insécurité «90% de Burkinabè approuvent les initiatives des koglwéogo et des dozos (groupes d’autodéfense, Ndlr)».

Politique, sécurité et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des sujets essentiellement liés à la sécurité sous régionale, au sport et à la politique.Le quotidien privé Le Pays fait cas de la conférence de presse animée la veille par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), titrant : «Crise à la CENI (Commission électorale nationale indépendante): Le CFOP accuse le président Newton Ahmed Barry».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer qu’à propos de l’enrôlement biométrique des électeurs,  «l’opposition craint une manipulation du fichier».

Quant au quotidien national Sidwaya, il souligne que lors de sa conférence de presse hebdomadaire, tenue hier mardi, l’opposition politique burkinabè a prôné le dialogue.

Il précise que la «crise» à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la plateforme d’enrôlement des électeurs et les marche-meetings «organisées par le parti au pouvoir», étaient au menu des échanges avec les journalistes.

Sidwaya consacre sa manchette à la question de sécurité, arborant : «Lutte contre le terrorisme : Le Burkina et ses voisins se concertent».

Selon le quotidien national, les ministères en charge des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité du Burkina Faso, du Benin, du Niger et du Togo ont tenu le 16 octobre 2018 à Ouagadougou, une réunion sur la situation sécuritaire  à leurs frontières.

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, croit savoir que cette réunion  de concertation avait pour objet d’asseoir une stratégie commune de lutte  face aux menaces terroristes dans la zone des frontières des quatre pays.

En sport, le même journal évoque le match nul concédé par les Etalons du Burkina Faso contre le Zèbres du Botswana (0-0), hier mardi, lors de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2019.

A ce sujet, le journal L’Observateur Paalga estime que «le Burkina se complique la tâche à Francistown», là où Sidwaya renchérit : «Les Etalons perdent leur fauteuil de leader».

En effet, selon le journal cité en second lieu, avec ce match nul, le Burkina Faso perd la première place du groupe I, récupérée par la Mauritanie, vainqueur de l’Angola (1-0).

«Les Etalons pour la prochaine journée de ces éliminatoires de la CAN 2019 se déplaceront en mi-novembre 2018 à Luanda, pour y défier les Palancas Negas d’Angola», conclut Sidwaya.

Thomas Sankara et procès putsch manqué monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent essentiellement du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 et de la commémoration, la veille, du 31e anniversaire de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, président du Faso (1983-1987).«Hommage à Thomas Sankara : La première pierre du monument posée», arbore en première page le quotidien à capitaux publics Sidwaya.

Ce journal relate que le Comité international mémorial Thomas Sankara (CIMTS) a, en collaboration avec le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, posé la première pierre du monument à la mémoire du père de la Révolution burkinabè, hier lundi 15 octobre 2018, à Ouagadougou en présence de son épouse, Mariam Sankara.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso affiche : «Mémorial Thomas Sankara : la première pierre posée hier au Conseil de l’Entente», là où Le Pays mentionne : «Construction du mémorial Thomas Sankara : Le +Phoenix+ renaitra là où il a été tué».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il titre : «Mémorial Thomas-Sankara : Vive émotion autour d’une première pierre».

Le journal rappelle que «l’aventure, si on peut l’appeler ainsi, a commencé en 2016 lorsque des leaders d’opinion, des acteurs de la société civile et des insurgés décident de mettre leurs forces en commun pour réaliser un rêve : faire revivre le capitaine Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987, ce, à travers la construction d’un mémorial».

Il souligne que deux ans après, le rêve de ces hommes, que certains ont certainement traités de fous, est en passe de devenir une réalité.

«En effet, en cette année 2018, à l’occasion du 31e anniversaire de la mort du leader de la Révolution d’août 1983, la première pierre du monument à lui dédié a été posée au Conseil de l’Entente dans une ambiance empreinte de vives émotions », écrit L’Observateur Paalga.

Le même journal évoque le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sous le titre : «Procès du putsch : je n’ai pas incendié Radio Laafi de Zorgho», citant Minata Guelwaré, la première dame à être auditionnée par le Tribunal militaire depuis le début du procès en février dernier.

De son côté, Le Quotidien reprend ces propos de Minata Guelwaré, hier à la barre : «Quand j’ai entendu dire qu’on a mis fin au régime de la Transition, j’ai crié waouh !».

C’est à juste titre que Sidwaya fait observer que «Minata Guelwaré reconnait son soutien au CND (éphémère Conseil national de la démocratie qui a voulu renverser le régime de la Transition)».

Pour sa part, Le Pays relativise les propos de l’accusée qui dit : «Je n’ai pas soutenu le CND mais le ‘’D » de la démocratie».

Thomas Sankara et football au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent le match entre le Burkina Faso et le Botswana, sans oublier l’anniversaire de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.Le quotidien privé Le Pays donne la parole à des citoyens burkinabè qui s’expriment à l’occasion de l’anniversaire du décès du président Sankara, sous le titre : «15 octobre 1987 : Assassinat de Thomas Sankara ou accession de Blaise Compaoré au pouvoir, des témoins en parlent».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien consacre son éditorial « Cogito » au sujet, titrant : «15 octobre 1987-15 octobre 2018 : Thomas Sankara : les introuvables ADN et … justice».

Le confrère relate que cela fait exactement 31 ans que «les armes ont craché sous les voûtes du Conseil de l’entente, fauchant celui que beaucoup regrettent aujourd’hui, et même au-delà des frontières du Burkina Faso».

De son côté, le quotidien national Sidwaya arbore : «Hommage à Thomas Sankara : 31 ans après, son protocole parle», avant de mentionner l’«itinéraire d’une icône mondiale».

Selon le commentateur de Sidwaya, le président Thomas Sankara a été un «leader charismatique, visionnaire hors pair (…) considéré comme l’une des figures majeures de l’Afrique postcoloniale ».

Il ajoute que l’homme  a connu un parcours ordinaire, «mais, par la force de ses idées, il lègue un héritage exceptionnel à la postérité».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, publie un message de la veuve, Mariam Sankara, à l’occasion du 31 anniversaire de l’assassinat de son mari.

Le journal rapporte que dans le message, «la veuve demande que la lumière soit faite sur le drame du 15 octobre 1987 et bien d’autres dossiers comme l’affaire Norbert Zongo, les victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué».

En sport, les journaux abordent la victoire des Etalons du Burkina Faso contre les Zèbres du  Botswana (3-0), samedi dernier, au Stade du 4 août de Ouagadougou, lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique de nations (CAN) Cameroun 2019.

Ainsi, L’Observateur Paalga et Sidwaya font remarquer que «Les Etalons se remettent en selle pour la CAN 2019», là où Le Pays se veut précis : «Les Etalons reprennent le leadership du groupe I».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso estime qu’après la victoire à Ouagadougou, «le contrat est rempli, mais il reste à ramener la peau du Zèbre !», faisant allusion au match retour (4e journée) qui se joue demain mardi au Botswana.

La presse en ligne burkinabè surfe sur le football et l’OIF

La presse en ligne burkinabè s’intéresse, ce samedi, à la politique internationale marquée par l’élection, la veille, de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), sans oublier le football, avec le match des Etalons contre le Botswana, ce soir au Stade du 4 août de Ouagadougou, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2019.Burkina24.com affiche: «Burkina vs Botswana: +On a un statut à défendre+», reprenant les propos du sélectionneur de l’équipe  Paulo Duarte», prononcés lors de sa conférence de presse d’avant match.

A en croire le confrère, l’entraineur des Etalons du Burkina Faso a rassuré «sur l’état de forme de son groupe et son objectif pour cette double confrontation qui est de prendre six points à commencer par gagner le match du samedi 13 octobre 2018».

De son côté, Lefaso.net rapporte que pour le match contre le Botswana, comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2019, le sélectionneur national, Paulo Duarte, dispose de son effectif au complet.

Dans la même dynamique, Fasozine.com renseigne que lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant match, l’entraîneur national a indiqué que «ce sera un match ouvert entre les deux équipes et que ses poulains sont au mieux de leur forme pour arracher les 3 points au stade du 4 août de Ouagadougou».

Ce média en ligne publie aussi, un communiqué dans lequel la Fédération burkinabè de football (FBF) donne les consignes de sécurité afin de sauvegarder l’intégrité du match entre le Burkina et le Botswana prévu ce soir à 18h au stade du 4 août dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019.

Sous un autre registre, Fasozine.com titre : «Sommet de Erevan: la Rwandaise Louise Mushikiwabo désignée secrétaire générale de l’OIF».

Le journal en ligne relate que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a désignée à sa tête la Rwandaise Louise Mushikiwabo ce vendredi 12 octobre 2018, ajoutant qu’elle faisait à la Canadienne Michaëlle Jean, secrétaire générale sortante.

A ce sujet, Burkina24.com fait remarquer, dans sa page internationale  que «C’est fini pour Michaëlle Jean».

Soutien à l’armée et crise à la mine d’or de Bagassi alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent, entre autres sujets, la crise à la mine d’or de Bagassi et la marche de soutien des femmes aux Forces de défense et de sécurité (FDS), la veille à Ouagadougou.«Lutte contre l’insécurité : le soutien des femmes aux FDS», écrit le quotidien national Sidwaya qui renseigne que l’initiative est de la Coordination des associations féminines de Ouagadougou.

Selon le journal, la marche qui eu lieu, hier jeudi dans l’après-midi, a connu la participation de la Première dame, Sika Kaboré et du médiateur du Faso, Saran Sérémé.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso affiche : «Soutien aux FDS : des femmes burkinabè ont fait du boucan sur le pavé». Ce quotidien montre une image des marcheuses, avec à leur côté, des personnalités comme l’épouse du chef de l’Etat  et madame le médiateur du Faso.

Pendant ce temps, Le Quotidien reprend les propos du médiateur du Faso, Saran Sérémé qui professe : «Nous allons vaincre l’ennemi sans visage et lâche».

Le même journal consacre sa manchette à la crise à la mine d’or de Bagassi, dans la province des Balé, à environ 200 Km à l’ouest de Ouagadougou, avec ce titre : «Violente manifestation des populations contre les responsables de la mine».

A ce propos, le quotidien à capitaux publics Sidwaya fait observer qu’il y a «amorce d’une sortie de crise».

Le confrère rapporte que les jeunes de Bagassi, dans la province des Balé, ont barricadé la voie, le mercredi 10 octobre 2018, à 4 heures du matin, pour empêcher les véhicules de la société minière canadienne Roxgold d’accéder au site.

«Le mouvement d’humeur a dégénéré en heurts entre manifestants et forces de l’ordre, occasionnant des dégâts matériels. Le calme est revenu après, et un comité de crise a été mis en place pour désamorcer les probables rebondissements», écrit Sidwaya.

Les menaces du journaliste inculpé Damiss à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs livraisons de ce jeudi matin évoquent le procès du putsch manqué de septembre 2015, mettant en exergue les déclarations du journaliste inculpé Adama Ouédraogo dit Damiss qui a menacé, la veille, de faire des révélations.Citant l’inculpé, le quotidien à capitaux publics Sidwaya arbore ce titre : «Procès du putsch : +On fait le coup et la déclaration après+, Damiss»,.

Selon le journal, encore à la barre du Tribunal militaire, hier mercredi, le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss a surtout été confronté aux avocats de la partie civile.

«Ceux-ci ont notamment cherché à savoir le travail journalistique  que l’accusé a accompli au camp Naaba Koom II dans la nuit du 16 septembre 2015», fait observer Sidwaya.

Et le confrère de se demander : «Comment établir la frontière entre le journaliste en mission de collecte de l’information sur le terrain et le citoyen ordinaire ?». 

Pour leur part, les quotidiens privés Le Quotidien, L’Observateur Paalga et Le Pays reprennent en chœur à leur unes, la menace du journaliste accusé qui dit : «Si on me pousse à bout, je vais parler et certains seront obligés de quitter le pays».

A en croire L’Observateur Paalga, «après sa déposition liminaire la veille, où il a eu l’occasion de dérouler son calendrier du 16 septembre 2015, il (Damiss) s’est prêté aux questions et observations des avocats de la partie civile puis est resté droit dans … sa plume, arguant qu’il s’est rendu au camp Naaba Koom II pour s’enquérir de la situation qui y prévalait».

Le journal ajoute que l’accusé a nié avoir apporté une aide quelconque tendant à consolider le coup d’Etat du général Gilbert Diendéré.

Sidwaya informe que l’interrogatoire de Damiss se poursuit le lundi 15 octobre 2018 à partir de 9h.

L’audition du journaliste Damiss, commentée par les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce mercredi matin, commentent largement le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, marqué la veille par la première comparution du journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss.Le journal privé Le Pays affiche à sa une : «Procès du putsch manqué : Le journaliste Ouédraogo Damiss fait sa première comparution», précisant que c’est hier lundi, que l’homme de média inculpé dans le cadre du dossier, a été entendu pour la première fois.

«Damiss parle», titre pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, informant que dans la salle d’audience, hormis les reporters commis d’office pour l’évènement, des journalistes sont venus être témoins de l’audition de l’actuel directeur de publication du journal «Le Dossier».

Le confrère rappelle que Adama Ouédraogo, dit Damiss, aujourd’hui directeur de publication du mensuel «Le Dossier», était le chef du desk politique de L’Obs (diminutif de L’Observateur Paalga, Ndlr) au moment des faits.

Il fait remarquer que le journaliste qui a comparu mardi 9 octobre à la barre de la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou, est «poursuivi pour faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, coups, blessures et meurtres volontaires».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, renseigne que le journaliste inculpé «a plaidé non coupable tout en indiquant qu’il n’a jamais rédigé ni lu le communiqué du CND (Conseil national de la démocratie)».

Le journal reprend en manchette, les propos de Damiss qui a déclaré hier à la barre : «Si le fait d’avoir cherché l’info au camp Naaba Koom est un délit, alors fusillez-moi».

De son côté, le quotidien à capitaux publics Sidwaya cite l’inculpé qui s’adressant au parquet, a dit ceci : «Si vous devez trancher, on est mort».

Procès putsch manqué et présidentielle camerounaise au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent, ce mardi, l’actualité internationale marquée par la présidentielle au Cameroun, sans oublier, au plan national, le procès du putsch manqué de septembre 2015 qui se déroule actuellement à Ouagadougou.«Procès du putsch : Faïçal Nanéma, le +mobilisateur+ », titre le quotidien public Sidwaya qui renseigne qu’à l’audience d’hier, l’administrateur de société, Faïçal Ousseini Nanéma, et le journaliste, Adama Ouédraogo étaient à la barre.

«Le premier est accusé d’avoir incendié les domiciles de feu Salifou Diallo et de Safiatou Lopez et de recel d’objets volés, alors que le second est poursuivi pour complicité de coup d’Etat, meurtres et coups et blessures volontaires», rapporte Sidwaya.

Le journal privé Le Quotidien, pour sa part, affiche l’image de l’inculpé Faïçal Nanema, accompagnée de sa déclaration : «Je ne veux pas me recueillir sur la tombe de Salif Diallo (défunt président de l’Assemblée nationale, Ndlr) sans que la lumière n’ait été faite sur cette affaire».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé arbore : «Procès putsch manqué : l’interrogatoire de Faïçal interrompu pour conflit d’intérêt».

Le même journal consacre son éditorial à la Présidentielle au Cameroun, avec ce titre exclamatif : «Du calme, Kamto !», évoquant la conférence de presse organisée, la veille, par l’opposant Maurice Kamto où il a annoncé être le vainqueur de l’élection du dimanche.

«Il (Maurice Kamto, Ndlr) affirme avoir marqué un +penalty historique+. Mais qui a sifflé la faute ? Quid des résultats même officieux qui l’ont oint vainqueur ?», s’interroge Aujourd’hui au Faso.

De l’avis de l’éditorialiste, rien que pour cela, Maurice Kamto mérite un carton rouge. «Il fait partie de cette race de joueurs politiques dont les compétitions électorales africaines peuvent se passer », argumente-il.

Et d’ajouter que c’est une allégorie de mauvais goût que l’opposant de Paul Biya a évoquée en clamant sa victoire, 24 heures seulement après la fermeture des urnes.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, fait observer que «Kamto se chatouille pour rire», soulignant que vingt-quatre heures après l’élection présidentielle, les 8 candidats et les 25 millions de Camerounais étaient toujours dans l’attente des résultats provisoires.

A lire le commentaire, Maurice Kamto, le principal challenger du président sortant Paul Biya, lui, ne s’est pas gêné pour revendiquer carrément la victoire en faisant dans la métaphore footballistique du «penalty historique» qu’il a tiré et marqué.

«Et d’inviter son adversaire désormais vaincu à «organiser une passation pacifique du pouvoir afin de mettre le Cameroun à l’abri d’une crise postélectorale dont notre pays n’a nullement besoin», relate L’Observateur Paalga.

Energie électrique et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent largement, ce lundi, l’actualité nationale marquée par la politique, sans oublier le développement, notamment l’inauguration, trois jours plus tôt, de l’interconnexion électrique entre le Ghana et le Burkina Faso.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya, sous le titre : «Interconnexion Ghana-Burkina : 225 kilovolts pour commencer», informe que la ligne d’interconnexion électrique Bolgatanga(Ghana)-Ouagadougou a été inaugurée, le vendredi 5 octobre 2018.

Et de préciser que la cérémonie de mise sous tension a eu lieu en présence des chefs d’Etat burkinabè, Roch Kaboré, et ghanéen, Nana Akufo-Addo. 

«Interconnexion électrique 225 Bolgatanga-Ouaga : 100 MW injectés dans le circuit de la SONABEL», arbore, pour sa part, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Le journal rapporte que cette interconnexion d’une puissance de 10 MW aura un impact majeur sur la qualité du service de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), car, poursuit-il «elle va permettre de réduire les délestages causés par le déficit énergétique, de diversifier les sources d’importation d’énergie vers le Burkina».

En politique, les journaux reviennent sur les grands rassemblements de partis politiques tenus le weekend écoulé.

Ainsi, le journal privé Le Quotidien renseigne que le troisième congrès du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS, majorité présidentielle) qui devrait avoir lieu samedi dernier à l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) à Ouagadougou n’a pu se tenir à cause de bisbilles.

Selon le même confrère, un comité a été mis en place pour sortir le parti de la crise.

«3e congrès du RDS: C’était chaud à l’ABMAQ», arbore de son côté, en première page Le Pays.

Pendant ce temps, Sidwaya titre: «3e congrès ordinaire du RDS : Le président François Ouédraogo refoulé par des militants», là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Houleux congrès manqué du RDS : Retour sur une crise née depuis 2016».

Forum sur l’économie verte et terrorisme au menu des journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè évoquent, ce samedi, l’actualité nationale relative au terrorisme et au forum sur l’économie verte dénommée « Rebranding Africa forum » ouvert la veille à Ouagadougou.«Rebranding Africa Forum: l’économie verte au cœur des débats à Ouagadougou», titre Wakatsera.com, informant que c’est le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui a ouvert, vendredi 2018 à Ouagadougou, les travaux de la cinquième édition du Rebranding Africa Forum (RAF).

Pour sa part, Fasozine.com, autre journal en ligne, fait observer que la manifestation, 5e du genre, prend fin ce samedi et est placée sous le thème: «Défis et opportunités de l’économie verte en Afrique».

Il précise qu’en plus du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré le cérémonial d’ouverture a connu la présence de son homologue ghanéen, Nana Akufo Addo.

De son côté, Lefaso.net, reprend les propos de l’organisateur principal, Thierry Hot qui explique que la conviction du fondateur de ce forum qui a vu le jour il y a 5 ans de cela en Belgique, est toute simple : «Reverdir l’économie n’est pas un luxe que ne peuvent s’offrir toutes les nations développées. Bien au contraire, nos pays doivent être plus offensifs sur ce terrain où leur avantage comparatif est certain».

Le même média en ligne relate qu’au Nord du Burkina,  six policiers tués, hier vendredi, dans l’explosion d’une mine à Sollé.

Selon le confrère, les victimes sont essentiellement des éléments du commissariat central de police de Titao, chef-lieu de la province du Loroum.

A ce sujet, Fasozine.com se contente de titrer : «Sollé (Région du Nord): un convoi de la police tombe dans une embuscade».

Grogne de policiers, éducation et terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent, ce vendredi, divers sujets dont ceux liés à l’éducation et à la lutte contre le terrorisme, sans oublier la grogne au sein de l’Union police nationale (UNAPOL), le syndicat des policiers.Le journal Le Quotidien arbore en manchette: «Crise au sein de l’UNAPOL : +le gouvernement met tout en œuvre pour mettre la main sur le syndicat+», reprenant les propos du secrétaire général de l’UNAPOL, Honoré Kientéga.

Le SG du syndicat des policiers, renseigne l’article, s’exprimait lors d’une conférence de presse, hier jeudi à Ouagadougou.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, rappelle que «depuis le 25 août dernier, l’actualité qui nourrissait la toile était bien les dissensions au sein de l’UNAPOL».

Et le journal de se demander : «Police nationale : qui veut confisquer l’UNAPOL ?».

Pendant ce temps, le journal Le Pays cite le SG de l’UNAPOL qui estime que «le Burkina est en guerre et le premier responsable de ce pays a besoin de sa police».

Le sujet est évoqué par L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, sous le titre: «Syndicat de la police : l’UNAPOL bis est née».

A en croire le confrère, les animateurs de la conférence de presse ont indiqué que «le ministre de la Sécurité, Clément Sawadogo et le DG de la police, Jean Bosco Kiénou, sont à la base de la création d’un syndicat bis en vue de semer le chaos entre policiers».

Le même journal évoque aussi le point de presse du gouvernement, animé, la veille, par les ministres en charge de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga et de l’Education nationale, Stanislas Ouaro.

«Année scolaire 2018-2019 : Ouaro anticipe sur l’insécurité au Sahel», propose comme titre, L’Observateur Paalga.

Le Pays ne dit pas autre chose quand il affiche : «Année scolaire 2018-2019 : le ministre Ouaro propose un plan de sauvetage des écoles du Sahel».

Dans sa rubrique « Pots-pourris », le même journal privé, informe que «Barkhane neutralise un groupe armé terroriste», après l’attaque de la brigade de gendarmerie de Inata, localité située dans province du Soum, région du Sahel.

A ce propos, Aujourd’hui, au Faso mentionne : «Attaque d’Inata : 2 mirages et un drone de Barkhane en renfort».

François Compaoré et faits de société à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce jeudi, des faits de société ainsi que le dossier concernant la demande d’extradition de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré.Dans sa rubrique « L’autre regard », le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre: «Extradition de François Compaoré: le suspens se prolonge».

Le journal informe qu’à l’issue de l’audience tenue, hier mercredi, dans la capitale française, le délibéré de la demande d’extradition de François Compaoré a été renvoyé au 5 décembre prochain par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris.

«Inculpé d’+incitation à assassinat+ dans l’assassinat, le 13 décembre 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo et trois compagnons, Paul François Compaoré, le frère cadet de l’ancien président du Faso a été interpellé à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris, le dimanche 29 octobre 2017 à la demande de la justice Burkinabè», rappelle Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, considère que la décision de la justice française, hier à Paris, constitue «une importante victoire d’étape pour le Burkina Faso».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il parle de «5e renvoi pour le 5 décembre», avant de proposer ce titre interrogatif: «les juges suivront-ils l’avis favorable du procureur général ?».

Le même journal, dans le registre des faits de société, renseigne qu’à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins, à l’ouest du Burkina Faso, la police a saisi un important lot de cigarettes frauduleuses.

«La perquisition a permis, selon le commissaire, de saisir 500 cartouches de cigarettes de marque Gold Seal, soit 5 000 paquets, 500 cartouches de cigarettes de marque SIR, soit 5 000 paquets, 104 cartouches de cigarettes de marque Yankee, soit 1 040 paquets. Soit un total de 11 040 paquets de cigarettes frauduleuses estimées à deux millions deux cent huit mille bâtons de cigarettes», relate Aujourd’hui au Faso.

Et de préciser que le montant du produit saisi a un coût estimatif de 60 millions de FCFA.

Le sujet occupe la manchette du journal Le Quotidien qui affiche: «Lutte contre la fraude à Bobo: 2 208 bâtons de cigarettes frauduleux saisis».

L’Observateur Paalga évoque l’interpellation au Niger par des Koglwéogo (groupes d’autodéfense) d’un présumé meurtrier auteur de la mort d’un des leurs.

A ce propos, Le Quotidien titre que «le présumé assassin dans les filets des koglwéogo de Kaya (capitale de la région du centre-nord)».

De son côté, Sidwaya consacre sa manchette à la rentrée scolaire 2018-2019 à Ténado, localité située dans la région du Centre-ouest, où «des élèves (sont) sans salles de classe», suite à une tornade qui a décoiffé le toit de leur école.

Politique et sécurité sous régional au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions de sécurité dans la sous-région, sans oublier la politique.Le journal privé Le Quotidien revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le comité d’organisation de la marche-meeting  du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) du samedi dernier.

Il rapporte à sa une les propos de l’un des principaux animateurs de la conférence de presse, Rabi Yaméogo, de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui déclare : «Nous sommes très satisfaits sur tous les plans».

C’est à juste titre que le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Marche-meeting du CFOP : bilan satisfaisant, selon les organisateurs».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, rapporte que «trois jours après la marche-meeting dite des forces vives de la nation, soit le 2 octobre 2018, l’heure était au bilan».

Le journal fait remarquer que «la guerre des chiffres n’a pas eu lieu », soulignant que les conférenciers se sont gardés de donner des chiffres sur la mobilisation.

De son côté, Aujourd’hui au Faso, citant le président du comité d’organisation de la marche-meeting du CFOP, Rabi Yaméogo, arbore en manchette : «L’opposition n’a pas peur de la majorité squelettique du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr)».

Parlant de sécurité, Aujourd’hui au Faso affiche : «Lutte contre le terrorisme : le chef du G5-Sahel annonce des actions d’envergure».

Le quotidien renseigne qu’en visite au Burkina Faso, le commandant de la Force conjointe du G5-Sahel, le général de division Hanana Ould Sidi a été reçu en audience par le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Jean–Claude Bouda, hier mardi 2 octobre 2018.

Selon le confrère, le patron de la force conjointe a confié être venu au Burkina Faso pour prendre langue avec les autorités militaires burkinabè dans le cadre de ses missions.

«Il s’agit pour nous de faire le point de la situation actuelle de la force conjointe G5-Sahel et présenter les grandes lignes de notre vision dans les jours à venir. La récente délocalisation du QG de la Force vise à la rendre plus opérationnelle», a indiqué le général Ould Sidi dans Aujourd’hui au Faso.

Le sujet occupe la une de Le Quotidien qui mentionne, photo du général de division Hanana Ould Sidi à l’appui: «des opérations militaires auront lieu incessamment».

Rentrées scolaire et judiciaire en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent entre autres sujets, les rentrées scolaire et judicaire, effectuées la veille.Sous le titre «Rentrée scolaire et universitaire 2018-2019 : Gagner le combat de l’éducation», le quotidien à capitaux publics Sidwaya informe que les ministres de l’Enseignement supérieur Alkassoum Maïga et de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, ont lancé, hier lundi  à Fada N’Gourma (Est), la rentrée scolaire et universitaire 2018-2019.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche en première page : «Contrôle prix des fournitures scolaires : Chaude journée pour certains commerçants».

Le journal fait observer que le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ne badine pas sur le respect des prix des articles scolaires.

«En prélude à cette rentrée scolaire et académique, le département ministériel a initié une opération spéciale de contrôle des prix  et de la qualité des fournitures», écrit L’Observateur Paalga.

Parlant d’une autre rentrée, celle judicaire, le même confrère mentionne en guise de titre : «Pour sa responsabilité avec ou sans faute : L’Etat appelé à la barre».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, arbore cette manchette : «La responsabilité avec ou sans faute de l’Etat disséquée».

Pendant ce temps, Sidwaya, sous le titre «Rentrée judiciaire : Réflexion sur la responsabilité de l’Etat», renseigne que le premier président du Conseil d’Etat, Souleymane Coulibaly, a prononcé la rentrée judiciaire 2018-2019 au cours de l’audience solennelle consacrée à cet effet, le 1er octobre 2018 à Ouagadougou.

«Rentrée judiciaire 2018-2019: Pour plus de respect des droits du justiciable face à l’Etat», titre pour sa part, Le Pays, là où Le Quotidien fait remarquer qu’il convient d’«envisager des réformes qui renforcent la crédibilité de la justice».

La marche-meeting de l’opposition se déporte à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement la marche-meeting organisée par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), deux jours plus tôt, à Ouagadougou.«Gouvernance politique : Le +ras-le-bol+ de l’opposition», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui fait remarquer que «mobilisés pour la marche-meeting, les manifestants ont traduit, samedi dernier, leur mécontentement quant à la gestion du pays.

Pour sa part, Le Pays, quotidien privé, reprend à sa une les propos du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré qui a déclaré lors du meeting : «Quand l’opposition somnole, le pouvoir ronfle et croit qu’il est là pour 50 ans».

Selon le confrère, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré «se ferait harakiri en négligeant l’évènement».

Quant au journal privé Le Quotidien, il reprend en une cette déclaration de M. Diabré concernant les dirigeants du Burkina Faso : «Ils sont venus en disant qu’ils étaient la solution, aujourd’hui ils sont le problème du Burkina».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche: «Marche meeting du 29 septembre: l’opposition réclame la tête des ministres de la défense et de la sécurité».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, abonde dans le même sens lorsqu’il mentionne : «Les têtes des ministres sécurocrates demandées».

Le même journal, dans son éditorial, parle de «là où l’opposition a péché».

Le commentateur relève que les déclarations et autres discours prononcés pendant cette marche-meeting ne sont pas éloignés des réalités que vivent les Burkinabè et qu’ils racontent autour d’un kiosque, dans les bureaux, au marché ou dans n’importe quel lieu de retrouvailles humaines où la parole est libérée.

«L’insécurité au Sahel et à l’Est inquiète fortement. Le pouvoir d’achat des Burkinabè connaît de fortes tensions. Les services sociaux répondent difficilement à l’appel. Bref, les signaux ne sont pas totalement au vert et les lendemains ne sont pas rassurants. L’opposition a donc tout à fait raison de voguer sur cette vague», fait observer l’éditorialiste.

Et d’ajouter que «toutefois, certains messages véhiculés lors de cette manifestation n’ont pas manqué de réveiller la fibre de l’interrogation».

«Comme ces pancartes qui appellent au retour de l’ancien président Blaise Compaoré. Ou alors celles qui vocifèrent pour la libération de Safiatou Lopez. Passe encore, que ceux qui ont battu le macadam ce 29 septembre demandent à Roch de congédier les ministres de la défense et celui de la sécurité…», explique le confrère.

Politique et développement au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent ce vendredi des sujets liés au développement, notamment le Salon du coton, ouvert la veille à Koudougou, sans oublier la politique.Le quotidien public Sidwaya affiche en manchette les propos du ministre en charge de la Culture, Abdoul Karim Sango, qui déclare dans un entretien: «Nous devons mourir pour les idées et non pour les politiciens».

Pour sa part, Le Quotidien affiche en première page les propos du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) Zéphirin Diabré qui s’exprime au sujet de la marche-meeting de demain samedi.

Il a dit ceci: «Si après la marche, nous constatons que les choses ne s’améliorent pas, la pression sera encore plus forte».

Le Pays, quotidien privé, arbore : «Lutte contre l’insécurité : L’opposition décrète une journée de collecte de fonds aujourd’hui».

Le même journal aborde le Salon international du coton et de textile (SICOT) ouvert hier jeudi à Koudougou, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, titrant : «Sous le signe de la transformation locale de l’or blanc».

Sidwaya dit pratiquement la même chose lorsqu’il mentionne en guise de titre : «Salon international du coton et de textile : transformer localement +l’or blanc+».

Selon le confrère, plus d’un millier d’hommes d’affaires, d’industriels et d’acteurs de la filière coton et du textile venus de 27 pays d’Afrique et du monde sont réunis depuis hier à Koudougou, à l’occasion de la première édition du SICOT.

«Ainsi du 27 au 29 septembre 2018, ces différents acteurs vont plancher sur les questions de transformation locale du coton en Afrique, en vue de trouver des solutions d’où le thème : « La transformation intégrée du coton, facteur de création d’emplois et de richesses », relate Sidwaya, avant d’ajouter qu’à l’ouverture du salon, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a indiqué que le SICOT vient à point nommé.

Nécrologie et justice se côtoient à la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi traitent de divers sujets dont ceux liés à la justice marquée par le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier la nécrologie, avec la mort brutale du réalisateur Missa Hébié, la veille à Ouagadougou.Le quotidien public Sidwaya fait remarquer que le cinéma burkinabè est en deuil, précisant que «la grande faucheuse a donné le clap de la fin pour le réalisateur Missa Hébié».

Selon le journal, la nouvelle de la mort du réalisateur est tombée, hier en début de soirée.

«Ironie du sort, le prolifique cinéaste de séries télévisuelles, âgé d’une soixantaine d’années, est décédé sur un plateau de tournage», écrit Sidwaya.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Décès Missa Hébié : Mort caméra à la main».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso s’exclame: «Missa Hébié, le père du +Commissariat de Tampy+ (l’un des célèbres films du défunt réalisateur) n’est plus !».

Le même quotidien consacre sa manchette à l’attaque terroriste survenue la veille dans la région du Sahel, informant que «huit soldats ont été tués dans l’explosion d’une mine à Baraboulé».

Le sujet est évoqué par le journal Le Quotidien sous le titre: «Attaque de Petogoli (Baraboulé) : 8 FDS (Forces de défense et de sécurité) tués».

Parlant du procès du putsch manqué de septembre 2015, Le Quotidien mentionne, en guise de titre, les propos du médecin Lieutenant-colonel Mamadou Bamba (considéré comme le communicateur des putschistes) qui dit: «j’aurai souhaité ne pas connaitre le capitaine Dao (un coaccusé)».

De son côté, L’Observateur Paalga informe que le Colonel Omer Bationo dit Bon Ballon et le médecin lieutenant-colonel se sont présentés, hier mercredi à la barre du Tribunal militaire.

Le journal arbore: «Procès putsch manqué : +Bon ballon+ expéditif, Bamba plaide coupable mais…».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «Bon Ballon se désolidarise de Diendéré (Gilbert) et Bamba charge Dao le capitaine».

Sidwaya titre: «+J’ai pleuré…+ », reprenant ainsi, les propos du médecin lieutenant-colonel Mamadou  Bamba.

Riposte contre le terrorisme et sortie du président de la CENI en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè, parvenus à APA ce mercredi matin, commentent largement la sortie du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, fait la veille sur la crise au sein de l’institution, sans oublier la riposte des Forces de défense et de sécurité (FDS) contre le terrorisme.«Sécurité dans le Sahel : Une trentaine de terroristes abattus par le FDS», titre le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui cite un communiqué de l’armée burkinabè.

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » du quotidien Le Pays, sous le titre: «Lutte contre le terrorisme au Burkina : une trentaine de djihadistes abattus».

Pour sa part, le journal Le Quotidien consacre sa manchette à la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, en affichant : «Accusation de malversations à la CENI : Newton Ahmed Barry fait appel à la cour des comptes et à l’ASCE/LC (Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, Ndlr)».

Le journal rapporte également ces propos de M. Barry : «si il s’avère que j’ai donné un marché à un proche dans le but de recevoir des rétributions occultes, j’en tirerai les conséquences en demandant à la communauté musulmane de procéder à mon remplacement».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, de son côté, met en exergue, la réaction de Newton Ahmed Barry, à propos du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré.

En effet, le président de la CENI se pose cette question: «Si je dois ramper devant Zéphirin, que ferai-je devant Roch (Marc Christian Kaboré, président du Faso) ?».

Aujourd’hui au Faso mentionne à sa Une : «Newton Ahmed Barry se défend : +J’ai beaucoup de défaut, mais pas la cupidité+», là où Le Pays laisse lire : «Newton Ahmad Barry à propos des accusations de mauvaise gestion à la CENI : +moi, j’ai un seul prix, il est inatteignable, la dignité et l’intégrité+».

Le quotidien à capitaux publics Sidwaya résume la situation lorsqu’il arbore: «Accusation de la gouvernance à la CENI : Newton Ahmed Barry crache ses vérités».

Assemblée nationale, sécurité et justice se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent, entre autres sujets, la question sécuritaire, le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier d’évoquer la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, achevée la veille.«Ouverte le 12 septembre dernier, la 2e session extraordinaire de l’Assemblée nationale, de l’année consacrée à la situation sécuritaire nationale, a été close hier», rapporte L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

Le journal titre : «Lutte contre le terrorisme : Les 14 +balles+ de l’Assemblée nationale», pour parler des 14 recommandations contenues dans le rapport de la session extraordinaire.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya renseigne qu’entre autres points, les parlementaires ont recommandé le renforcement du dispositif de défense et de sécurité le long des frontières.

Le même journal renseigne que pour la « préparation à l’effort de guerre, les députés promettent 127 millions de F CFA», soulignant qu’en vue de donner l’exemple, les élus nationaux ont promis à l’unanimité, une contribution de 127 millions de F CFA, d’ici à la fin de l’année, pour soutenir les Forces de défense et de solidarité (FDS).

A ce sujet, Le Pays, quotidien privé, dans sa rubrique Révélations, fait remarquer que pour la lutte contre le terrorisme, «les députés apportent chacun 1 million de F CFA».

Dans la même rubrique, Le Pays informe que les trois gendarmes portés disparus, après l’enlèvement de trois personnes dans la mine d’Inata, dans la région du Sahel, ont été retrouvés morts, hier lundi à Tongomael.

Abordant cette actualité, Sidwaya affiche : «Rapt à la mine d’Inata: 3 gendarmes tués dans une embuscade», là où Le Quotidien mentionne: «terrorisme dans le Soum : 3 gendarmes tués dans une embuscade».

Le journal cité en second lieu, consacre sa manchette au procès du coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015, citant le capitaine Abdoulaye Dao qui a déclaré, lundi à la barre: «J’ai demandé au général Diendéré d’aider à libérer le président».

Sidwaya rapporte également les propos du capitaine Dao qui dit: « On m’a attribué des sms qui ne sont pas les miens».

Quant à L’Observateur Paalga, il parle du procès du putsch manqué, mais précise : «3e jour avec le capitaine Dao», «Comment Zida a pris le pouvoir», «A propos des véhicules de Blaise», «La question des ordres militaires»…