Violences au campus de Bouaké : le Conseil de l’université Alassane Ouattara demande la réquisition des forces de l’ordre

A la demande du Conseil de l’Université Alassane Ouattara (UAO), le Professeur Lazare Poamé (président de l’UAO) a déclenché la réquisition des forces de l’ordre de la République de Côte d’Ivoire pour la période allant du vendredi 30 novembre au vendredi 07 décembre 2018, afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur ce site, théâtre, il y à 48 heures, d’actes de « violence guerrière » entre étudiants et un groupe de gardes pénitentiaires, indique un communiqué de cette institution publique, parvenu vendredi à APA.Selon le texte, le Conseil de l’Université, au terme de ses travaux, a condamné avec force les violences survenues sur le campus, avant de demander aux étudiants de s’abstenir de toutes actions de représailles. 

 Toutefois, poursuit le communiqué, le Conseil a décidé de la mise en place d’un Comité de médiation en vue d’échanger avec les différents protagonistes et trouver une solution durable à la crise survenue dans la nuit du 28 novembre.

Dans la nuit du 28 au 29 novembre 2018, des rixes entre étudiants et gardes pénitentiaires du camp pénal de Bouaké ont occasionné des blessés, notamment des étudiants de l’Université Alassane Ouattara.

Toujours selon le document de l’UAO, le bilan de ces rixes fait état de 11 étudiants blessés, dont 04 par balles, et un Enseignant-chercheur (chef de département d’Anglais) séquestré involontairement, parce que se trouvant sur le campus au moment des faits.

Le Président de l’Université Alassane Ouattara, le Professeur Lazare Poamé, informé de la situation, a engagé des échanges avec les étudiants pour apaiser les esprits, explique le document du Conseil de l’UAO, ajoutant que le 29 novembre, entre 6h 30 et 8 heures, le Pr Poamé a poursuivi les échanges avec les étudiants, en présence des dirigeants syndicaux de l’Enseignement supérieur, notamment les responsables et animateurs locaux de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) et du Syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire (SYNARES).

 À 8h15, accompagné du Vice-président chargé de la pédagogie et de la Vie universitaire et toujours avec à ses côtés les dirigeants syndicaux, le président Lazare Poamé s’est rendu au chevet des blessés au CHU de Bouaké et leur a apporté un appui pour la prise en charge médicale, conclut la note.

Dans un communiqué reçu jeudi soir à APA, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné a annoncé l’ouverture d’une enquête, qui devra faire toute la lumière sur cette bagarre généralisée partie d’un fait isolé entre un étudiant et un garde pénitentiaire dans un bistrot à équidistance du camp pénal et du campus 2 de l’Université de Bouaké.

Depuis jeudi matin, les écoles de Bouaké restent fermer suite à cette affaire jugée par de nombreuses populations de la ville comme un acte « insensé » et « barbare » de la part des gardes pénitentiaires.

Le Sud-Africain Mmusi Maimane lauréat du Prix de la Liberté de la Fondation Friedrich Naumann

Le Sud Africain Mmusi Maimane, leader de l’Alliance démocratique (DA) est lauréat de l’édition 2018 du Prix de la Liberté décerné chaque année par la Fondation Friedrich Naumann, a appris APA vendredi.Dans un communiqué de presse, la Fondation précise que l’annonce du récipiendaire de l’édition 2018 a été faite, jeudi soir à Dakar, lors d’une conférence sur le thème « La valeur fondamentale du libéralisme et la liberté » organisée en marge du 62ème congrès de l’Internationale libérale qui se tient à Dakar les 29 et 30 novembre.

« Nous avons le droit de ne pas être réprimés. En Afrique, la liberté d’expression n’est pas encore totale. Le combat pour la liberté est loin d’être gagné », a réagi Mmusi Maimane, ajoutant : « Les gouvernants de notre continent doivent cesser d’être au-dessus des élus. Nous avons l’autre urgence, c’est de combattre la corruption en Afrique. Le combat pour la restauration des principes de la liberté, c’est aussi le combat de la restauration de la dignité humaine ».

Prenant la parole, Me El Hadj Oumar Youm, Directeur de cabinet du président de la république du Sénégal, Macky Sall, a indiqué : « La liberté d’expression est une marque déposée au Sénégal. C’est une réalité. Aujourd’hui, face aux menaces qui pèsent sur le libéralisme, nous devons réévaluer nos méthodes et tenir compte des évolutions ».

Toutes choses qui font dire à Jules Maaten, Directeur régional de l’Afrique subsaharienne de la Fondation Friedrich Naumann, que « le libéralisme est menacé aujourd’hui par le populisme et le fondamentalisme ».

« Nous assistons, a-t-il dit, à la montée de nouveaux idéaux que nous croyions vaincus et dépassés. Nous devons nous réinventer ».

« Le libéralisme et l’Etat de droit de droit sont menacés par l’interventionnisme d’Etat. Nous constatons un retour au protectionnisme, à l’interventionnisme. C’est pourquoi, nous devons adapter le contenu de nos discours pour faire face aux menaces contre le libéralisme. Nous devons utiliser les nouvelles technologies avec des contenus de qualité pour toucher les gens, les jeunes et faire passer la bonne information », a dit pour sa part, le professeur Karl-Hein Paqué, président de la fondation Friedrich Naumann pour la liberté.

Le Niger à la recherche de 249 milliards FCFA pour l’un des ses projets phares « Kandadji »

Une table ronde visant la mobilisation de 249 milliards F CFA s’est ouverte, vendredi à Abidjan, dans le cadre de l’exécution du programme « Kandadji », vital pour le développement du Niger , a constaté APA sur place dans la capitale économique . « Ce projet (…) stratégique et multisectoriel,  constitue l’un des  projets phares du gouvernement du Niger pour accélérer la  transformation  économique du pays »,  a précisé le Vice-président de la  Banque africaine de développement (BAD), Charles Boamah.

 La  BAD, chef de file des  bailleurs de fonds, qui accueille cette table  ronde dans ses locaux à Abidjan, «  prendra toute sa part  de  responsabilité aux côtés des autres bailleurs pour le bouclage du  financement », a rassuré son Vice-Président.

 La ministre du  Niger en charge du Plan, Aïchatou Kané Boulama a  soutenu  à ce sujet qu’aucun « projet n’aura suscité tant d’intérêt que celui-ci » notant  qu’il s’agit  « d’une vieille idée qui date de 1970 ».

« Il  permettra  d’accroître l’accès à l’eau potable,  la capacité de  production nationale en énergie, la réduction de la pauvreté »,  a  indiqué la ministre,  invitant les partenaires au développement à se  mobiliser.

 « Kandadji » est un programme stratégique à buts  multiples et de portée nationale et transfrontalière. Il permettra de  renforcer l’intégration régionale et la concrétisation de la vision  partagée /Plan d’actions de développement durable du bassin du Niger  promu par l’Autorité du bassin du Niger pour le partage des ressources  du fleuve Niger et l’interconnexion du réseau électrique de la région de  l’Afrique de l’Ouest.

Par ailleurs, «Kandadji» permettra au  Niger de créer un réservoir d’une capacité suffisante de 1,443 milliards  de m3, d’accroître la capacité de production nationale d’énergie  hydroélectrique de 130MW, une production permettant d’améliorer le taux  de couverture des besoins en énergie.

Caf Awards 2018 : 34 joueurs nominés dont 4 Sénégalais

La Confédération africaine de football (Caf), dont le site a été visité vendredi à APA, a rendu publique une liste de 34 joueurs et 15 joueuses nominés pour les récompenses de la Caf Awards 2018.L’Egyptien Mohamed Salah, les Sénégalais Sadio Mané, Kalidou Koulibaly et Idrissa Gana Guèye, le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang et l’Algérien Riyad Mahrez sont, entre autres, les nominés pour le titre de meilleur joueur africain de l’année. Mané et Salah, les deux attaquants de Liverpool (Premier League anglaise) et Koulibaly, le défenseur central de Naples (Série A italienne) font figure de favoris.

Le vainqueur du titre de meilleur joueur africain de l’année sera choisi par le Comité technique et de développement de la Caf, les experts médias, les légendes et entraîneurs des quarts de finalistes de la Ligue africaine des Champions et de la Coupe de la Caf, les entraîneurs et capitaines des 54 associations membres.

Pour le titre de meilleur jeune de l’année, le sociétaire de Rennes Ismaïla Sarr, porte-étendard du Sénégal sera en concurrence avec Achraf Hakimi (Maroc), Franck Kessie (Côte d’Ivoire), Wilfried Ndidi (Nigeria), André Onana (Cameroun) et Mahmoud Benhalib (Maroc).

Pour sa part, Aliou Cissé, l’entraîneur des Lions du Sénégal aura certainement son mot à dire dans la lutte pour le titre de meilleur entraîneur équipe masculine de l’année. Corentin Martins, le sélectionneur de la Mauritanie, Nicolas Dupuis de Madagascar et Florent Ibenge, coach de l’AS Vita Club et sélectionneur de la République démocratique du Congo sont de sérieux prétendants.

Pour les catégories du meilleur jeune de l’année et de l’entraîneur équipe masculine de l’année, le Comité technique et de développement de la Caf, les experts médias, les légendes et entraîneurs des quart de finalistes de la Ligue africaine des Champions et de la Coupe de la Caf se chargeront des votes.

Le gala de remise des prix des CAF Awards, qui se tiendra le mardi 8 janvier 2019 à Dakar, est un moment d’hommage aux footballeurs, officiels et administrateurs qui se sont distingués au cours de l’année considérée.

Côte d’Ivoire : la Cour suprême annule les municipales dans 4 localités

Les élections municipales du 13 octobre dernier ont été annulées dans quatre localités du pays dont Grand-Bassam, une ville balnéaire située à 40 kilomètres au Sud-Est d’Abidjan.Ce scrutin sera repris dans un délai de trois mois dans les localités de Bingerville (banlieue Est d’Abidjan), Rubino (Sud ivoirien), Boko (Nord ivoirien) et Grand-Bassam (Sud d’Abidjan), a décidé la Chambre administrative de la Cour suprême ivoirienne au terme de sa délibération, vendredi.

«  La Cour déclare que la requête de M. Ezaley Georges Philippe est recevable et partiellement fondée. L’élection des conseillers municipaux de la circonscription de Grand-Bassam est annulée. Il est ordonné l’organisation de nouvelles élections dans un délai de trois mois», a décidé la chambre administrative de la Cour suprême lors d’une audience relative au contentieux des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre dernier.

 A Grand-Bassam, le maire sortant Georges Philippe Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-Parti unique) était face à Moïse Jean Louis Moulot, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, Coalition au pouvoir) qui avait été déclaré élu par la Commission électorale indépendante ( CEI).

 Hormis Grand-Bassam, la juridiction a prononcé également l’annulation de ce scrutin dans trois autres communes au cours de cette audience. Il s’agit  de Bingerville (banlieue Est d’Abidjan), Rubino (Sud ivoirien) et Boko (Nord ivoirien).

La Cour suprême a ainsi statué lors de cette audience sur une cinquantaine de recours des élections municipales et régionales du 13 octobre dernier marquant la fin du contentieux électoral de ces élections.

«L’audience est levée. Ainsi se termine les audiences relatives au contentieux électoral », a conclu le juge administratif.  La Chambre administrative de la Cour suprême a statué sur une centaine de plaintes.

La semaine dernière, la Chambre administrative de la Cour suprême avait déjà décidé de la reprise des municipales à Port-Bouët (commune au Sud d’Abidjan), Lakota (Centre-Ouest) et des régionales dans le Lôh-Djiboua  (Divo) et dans le Guémon (Duékoué) .

Les municipales et régionales couplées ivoiriennes se sont tenues le 13 octobre dernier où le RHDP regroupant les parti membres de la coalition au pouvoir est arrivée en tête selon les résultats provisoires avec 18 sièges pour les régionales (60% des conseils régionaux) et 92 sièges pour les municipales (46%).

Nouakchott inaugure son premier vaste réseau d’assainissement

La capitale mauritanienne, Nouakchott dispose désormais de son premier vaste réseau d’assainissement inauguré vendredi par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, a-t-on constaté.Ce réseau réalisé par la société chinoise CTE vise à aspirer les eaux de pluie dans une zone couvrant plus de la moitié de la ville. Il a coûté 280 millions de Yuan chinois (40,3 millions de dollars US) offerte par la République populaire de Chine.

Le projet comprend un réseau de collecte des eaux stagnantes dans les basses terres et les principaux axes couvrant une superficie de plus de 15 km², avec des canaux de béton armé d’une longueur de 31 km.

Il porte également sur un montage de quelque 11 km de tuyaux sous pression en fibre de verre et dont le diamètre est compris entre 1100 et 1500 mm la réalisation de 4 stations de pompage dans différents quartiers de Nouakchott.

Le réseau permettra le pompage de 225.000 m3 par jour, ce qui signifie l’absorption de précipitations pluviométriques de 50 mm en moins de 5 heures.

Dans un mot à la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement mauritanien, Isselmou Ould Sidi El Moctar a rappelé « la situation catastrophique » que connaissait la ville de Nouakchott chaque fois qu’il y a de fortes pluies ou des inondations.

La seule solution qui était disponible consistait alors en des mesures urgentes prises pour permettre le remplissage des étangs et l’aspiration de l’eau par des citernes et des tuyaux, a-t-il ajouté.

Hausse de 11% des passagers à l’aéroport international Blaise Diagne

Le nombre de passagers enregistré à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a connu une progression de 10,8% au terme des neuf premiers mois de l’année 2018 comparé à la même période de l’année 2017, selon les données établies par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Le cumul des passagers enregistré durant cette période s’est établi à 1.828.025 contre 1.650.012 durant les neuf premiers mois de 2017, soit une augmentation de 178.013 passagers.

Cette progression est due à la fois aux passagers en transit et en arrivée. Les premiers voient leur nombre s’accroître de 14% à 135.241 contre 118.664 à fin septembre 2017.

Les passagers enregistrés à l’arrivée ont progressé de 13,6% à 813.631 contre 716.307 répertoriés au terme des neuf premiers mois de 2017. Quant aux passagers au départ, ils ont augmenté de 7,9%, passant de 815.041 à fin septembre 2017 à 879.027 un an plus tard.

Quant au fret enregistré, il est en baisse de 11,9%, passant de 28.084 tonnes en 2017 à 24.745 tonnes durant les neuf premiers mois de 2018.

Concernant le mouvement des aéronefs, il est en hausse de 6,5% avec 23.289 avions ayant touché le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne contre 24.920 à fin septembre 2017.

Côte d’Ivoire/ Football : Wilfried Zaha, seul ivoirien nominé pour le Ballon d’or africain 2018

Le footballeur international, Wilfried Zaha est le seul Ivoirien nominé pour le Ballon d’or africain 2018, récompensant le meilleur joueur africain de l’année prévu le 08 janvier 2019 à Dakar au Sénégal, a appris APA vendredi de source officielle.Selon la liste des nominés de ce ballon d’or africain 2018 publiée vendredi par la Confédération africaine de football (CAF), trente-quatre joueurs ont été sélectionnés dont l’Ivoirien Wilfried Zaha évoluant à Crystal Palace en Angleterre.

 « Trente-quatre joueurs et quinze  joueuses ont été nominés pour les deux récompenses phares des CAF Awards 2018 (Joueur africain de l’année et joueuse africaine de l’année) selon la performance des joueurs au cours de l’année 2018», indique la CAF sur son site officiel.

Hormis le sociétaire de Crystal Palace qui figure parmi les nominés du prix le plus prestigieux des CAF Awards, un autre ivoirien a été sélectionné, mais cette fois dans la catégorie « Meilleur jeune joueur de l’année ». Il s’agit de Franck Kessié qui évolue à AC Milan en Italie.

Le prix du joueur africain de l’année a été remporté en 2017 par l’égyptien Mohamed Salah. Le Ballon d’or africain est une récompense décernée annuellement par la CAF au meilleur joueur africain de l’année.

 Deux joueurs ivoiriens ont déjà remporté ce prix. Il s’agit de Didier Drogba (en 2006 et 2009) Yaya Touré ( 2011, 2012, 2013 et 2014). Le dernier cité ( Yaya Touré) est avec le camerounais Samuel Eto’o, les deux joueurs les plus titrés de cette récompense ( 4 fois Ballon d’or africain chacun).

Sénégal : session de formation de l’ONT à Goudomp

L’Observatoire national des territoires (ONT) annonce, dans un communiqué reçu vendredi à APA, qu’une session de formation sur l’utilisation et la gestion de sa plateforme à l’intention des points focaux dans les communes de Goudomp se tient depuis jeudi dans ce chef-lieu de département au sud du Sénégal.Prévu jusqu’à samedi, « l’atelier vise à initier les secrétaires municipaux, les secrétaires généraux de départements, les services techniques départementaux de l’éducation, de la santé et de l’environnement de Goudomp sur les différents outils de gestion de la plateforme de l’Observatoire national des territoires (ONT) », renseigne le communiqué.

L’objectif est de les outiller pour une collecte de « l’information territoriale fiable et désagrégée ». La rencontre de l’ONT avec ses points focaux marque le démarrage d’une nouvelle série de formations après celles tenues à Ziguinchor, Bignona, Oussouye, Kolda et Sédhiou.

De l’avis de Bara Vilane, l’adjoint au préfet de Goudomp qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, « l’organisation duale du territoire soulève aujourd’hui des difficultés pour sa gouvernance. Ces difficultés sont souvent liées au déficit d’informations, à la mauvaise planification. Ce qui impacte négativement sur le processus d’élaboration et de mise en œuvre des projets de développement.

Selon M. Vilane, « il est impossible de planifier ou de gérer un projet sans une bonne maîtrise de l’information territoriale. D’où la nécessité de disposer d’un système d’informations géographiques éclairées dans le domaine de la planification ou de la gestion des territoires ».

Pour sa part, Babacar Thiam, le représentant du Directeur général de l’Agence de développement local (ADL), est revenu sur le sens et l’importance de la plateforme de l’Observatoire national des territoires dans la mise en œuvre des politiques de développement.

L’Observatoire National des Territoires (ONT) est un cadre d’échanges et de réflexion multi-acteurs, multisectoriels dont le but est d’apporter un véritable outil d’aide à la décision, à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation de projets et programmes porteurs de croissance économique et de développement local.

L’ADL s’est engagée à travailler avec toutes les parties prenantes pour la maîtrise de l’information territoriale dans les collectivités du Pôle Casamance à travers une approche participative et inclusive.

C’est dans ce cadre qu’elle a intégré, dans la plateforme de l’Observatoire, le Système de suivi des services sociaux de base (4 SB) utilisé depuis quelques années par l’Unicef dans les 14 Collectivités territoriales de Kolda et Sédhiou (sud).

Foot au Sénégal : les meilleurs clubs de la saison écoulée se partagent 46 millions F CFA (fédération)

La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce, dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi, qu’elle va procéder au paiement de 46 millions F CFA correspondant à des récompenses attribuées aux lauréats des compétitions nationales organisées au titre de la saison 2017/2018.Au total, les primes que se partageront les clubs qui se sont illustrés par leur performance durant la saison écoulée, sont chiffrées à 46 750 000 F CFA. Pour l’heure, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a déjà décaissé 12 millions F CFA en guise d’avance à certains clubs concernés. L’instance dirigeante du football sénégalais devra donc effectuer le paiement des reliquats s’élevant à 34 750 000 F CFA.

En Nationale 1, le champion Cneps de Thiès recevra une prime de 3 millions F CFA. Amitié FC, le vice-champion empochera 1,7 million F CFA. En Nationale 2, le champion Diamono de Kaolack percevra 1,5 million F CFA. Demba Diop de Mbour, le vice-champion aura 750 000 F CFA.

Sirènes, le champion de la D1 féminine encaissera 2 millions F CFA. Vice-champion, le Lycée Ameth Fall de Saint-Louis obtiendra 1 million F CFA. Médiour de Rufisque, vainqueur de la Coupe du Sénégal de football féminin remportera 2,5 millions F CFA. Sirènes, l’équipe vaincue se consolera avec 1,2 million F CFA.

Pour sa part, Yeumbeul Beach Soccer, champion du beach soccer, gagnera 1 million F CFA. Le vice-champion Vision Sport touchera 500 000 F CFA.

Génération Foot, vainqueur de la Coupe du Sénégal Seniors, s’adjugera la mise de 15 millions F CFA. La Renaissance de Dakar, finaliste malheureux, empochera 7,5 millions F CFA.

Le Casa Sports, vainqueur de la Coupe du Sénégal Juniors, recevra 3 millions F CFA là où sa victime, le Jaraaf, se consolera avec 1,5 million F CFA.

L’Académie Darou Salam de Grand-Yoff, vainqueur de la Coupe du Sénégal Cadets émargera à 2 millions F CFA. Le Casa Sports, défait en finale de cette Coupe, recevra 1 million F CFA.

Pour les Ligues 1 et 2, les récompenses sont à part car octroyées par la Ligue sénégalaise de football professionnel. Ainsi, le Jaraaf, champion de la Ligue 1, a reçu 20 millions contre 10 millions pour sa dauphine, Génération foot, là où le vainqueur de la Ligue 2, AS Pikine, a empoché 5 millions et sa dauphine, US Gorée, 2,5 millions.  

Signature d’une convention de financement des AGR au profit des victimes des crises ivoiriennes

Une convention de financement des activités génératrices de revenus (AGR) au profit des victimes des crises ivoiriennes a été signée, jeudi à Abidjan, marquant ainsi une « autre étape dans le processus d’indemnisation des victimes », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette convention a été paraphée par la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné pour le compte du Programme national de la cohésion sociale (PNCS) et le Directeur général de l’institution de microfinance Celpaid, Souleymane Ouattara, en présence de plusieurs victimes.  

A travers cette convention, l’Etat met à la disposition des victimes des crises ivoiriennes un montant de 100 millions de francs CFA sous forme de crédit remboursable.

 Une personne physique pourra solliciter jusqu’à 500 mille francs CFA, quand le plafond pour un groupement ou association de victimes est fixé à un million francs CFA.  Le prêt perçu «sans aval» est remboursable dans un délai de 18 mois dont un différé de six mois.

L’objectif de ce projet est d’aider les victimes à mener des activités génératrices de revenus en vue de les « sortir de la précarité, de la pauvreté (…) », a expliqué la ministre Mariatou Koné, voyant en ce projet dont la phase pilote commence par le district d’Abidjan avant de s’étendre à l’intérieur du pays, « une nouvelle aventure porteuse d’espoir».

La microfinance travaillera avec des experts issus des ministères techniques dont celui de l’agriculture et du développement rural pour apprécier la viabilité des projets soumis par les victimes.

«Le succès et la pérennité de ce projet dépend en grande partie de vous »,  a lancé Mariatou Koné en direction des bénéficiaires, exhortant ceux-ci à un « remboursement régulier » pour maintenir la chaîne de solidarité, c’est-à-dire permettre à d’autres personnes d’en bénéficier.

Quant à Souleymane  Ouattara, il  a exprimé « l’engagement ferme » de sa structure à « apporter à ce projet tout son savoir-faire » grâce à ses 40 agences implantées sur l’ensemble du territoire national.

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a mis en place en 2015, un fonds spécial doté d’un apport initial d’une valeur de 10 milliards de francs CFA pour l’indemnisation des victimes des différentes crises qu’a traversées la Côte d’Ivoire.

Le RHDP et les échauffourées entre étudiants et gardes pénitentiaires font la Une des journaux ivoiriens

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) et les échauffourées entre étudiants et gardes pénitentiaires à Bouaké dont le bilan officiel fait état d’une dizaine de blessés, occupent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.«RHDP/ Ouattara prend de grandes décisions en nommant Amadou Gon  président du directoire», barre en Une Le Jour Plus qui rapporte,  également que Alassane Ouattara annonce «pour bientôt la création de  groupes parlementaires RHDP à l’Assemblée nationale et au sénat avant de  fixer le congrès constitutif de cette coalition au 26 janvier 2019». 

Ce  qui fait dire à Le Rassemblement qu’en fixant la date du congrès et en  procédant à de nouvelles nominations, «Ouattara accélère le processus»  pour le parti unifié RHDP. Pour L’Expression, «les choses s’accélèrent  au parti unifié RHDP» au terme d’une réunion de cette coalition  politique, présidée mercredi, par son président Alassane Ouattara.

Pour  relever les défis de 2020, jubile Le Patriote, «le géant arrive»,  parlant du RHDP dont «le congrès constitutif est fixé au 26 janvier  2019», ajoute le confrère.

La presse ivoirienne s’intéresse également aux échauffourées intervenues entre étudiants et gardes pénitentiaires à Bouaké. 

«Des  gardes pénitentiaires attaquent le campus de Bouaké : plusieurs  étudiants blessés, les cours perturbés», titre à ce sujet LG Infos,  quand L’Inter établit le bilan de ces altercations à «10 blessés dont 5  par balles». 

Les écoles paralysées, hier.  Amadou Gon monte au créneau, ajoute ce journal, là où Notre Voie épingle  « le curieux » bilan du procureur de Bouaké suite à ces affrontements  sanglants. 

Pour le confrère qui dit rétablir  toute la vérité sur cette affaire, ce sont 11 étudiants qui ont été  blessés dont 5 par balles lors de cette attaque punitive des gardes  pénitentiaires sur le campus II de l’Université Alassane Ouattara.

 Le  SYNARES (Syndicat national de la recherche et de l’enseignement  supérieur) interpelle la communauté internationale après cette violation  de la franchise universitaire par des gardes pénitentiaires, souligne  ensuite ce journal proche de l’opposition.

Burkina: la Société nationale des postes rebaptisée ‘’La Poste du Burkina Faso »

La Société nationale des postes et télécommunications (SONAPOST) a changé de dénomination pour devenir «La Poste du Burkina Faso», annonce le communiqué du Conseil des ministres publié à l’issue de la réunion hebdomadaire du Gouvernement.«Au-delà de ce changement de dénomination, c’est toutes les innovations qui sont en train d’être mises en place au niveau de cette structure qu’il faut voir», a expliqué le ministre en charge de la Communication, cité par le communiqué dont APA a reçu copie vendredi.

Ainsi, selon Remis Fulgance Dandjinou, par ailleurs porte-parole du Gouvernement, la société présente désormais de nouveaux produits afin de renforcer le côté banque postale de la SONAPOST, mais aussi de développer de nouveaux produits innovants.

Créée en 1947 au moment où le pays s’appelait la Haute-Volta, la société en charge de la poste au Burkina Faso a connu plusieurs dénominations, avant de prendre celle de la SONAPOST en 1997.

La marche du FRN et les précisions du ministre de la Justice en bonne place dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de la marche du Front de résistance nationale (FRN, opposition) tenue la veille et du débat politique lors vote du budget du ministère de la justice par l’Assemblée nationale.« Marche pour des élections transparentes, l’opposition montre ses biceps », note WalfQuotidien. Ce journal, soulignant que « Macky (Sall) et ses partisans sont avertis », indique que « le Front de résistance nationale (FRN) a fait une démonstration de force lors de sa marche ».

« L’opposition brave Macky (Sall) dans la rue », commente Sud Quotidien. Pour L’AS, ce sont plutôt les « Karimistes (partisans de Karim Wade) qui ont démontré leur force ». Ce journal rapporte qu’ « il n’y avait pratiquement que du bleu et du jaune (couleurs du Parti démocratique sénégalais, PDS, opposition) à la place de la Nation (ex place de l’Obélisque). Selon L’AS, « les Karimistes ont pris d’assaut la ligne de front démontrant ainsi leur force de mobilisation ».

L’Observateur abonde dans le même sens en annonçant qu’il y avait « une petite foule, des leaders absents (mais) les Karimistes sauvent la face » du Front de résistance nationale. Ce quotidien informe que les partisans du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade ont manifesté « en scandant haut le nom de leur mentor et en dénonçant les dérives autoritaires du président Macky Sall ».

De son côté, Le Quotidien estime que l’opposition a marché « à pancartes dispersées » parce qu’il y avait « un duel, une guerre des pancartes entre Karimistes et Khalifistes (partisans de Khalifa Ababacar Sall) ».

Au cours de cette marche, rapporte L’AS, Bamba Fall, maire de la Médina et proche de Khalifa Sall, a déclaré que la mouvance présidentielle est « en train de tromper tout le monde et de biaiser le processus électoral mais nous combattrons au prix de notre vie ». Toutes choses qui font dire à Déthie Fall, le Coordonnateur de Rewmi (opposition), que « Macky Sall nous plonge tout droit vers une instabilité ».

Dans Vox Populi, Oumar Sarr, le porte-parole du jour du FRN est plus virulent. « Ils passeront sur nos corps, s’il le faut mais nous défendrons le Sénégal ». Pour ce cadre du Parti démocratique sénégalais, « c’est le temps du face-à-face (avec Macky Sall) . Ces élections se feront avec Karim Wade et Khalifa Sall », a-t-il fait savoir.

La politique s’est aussi invitée à l’Assemblée nationale à l’occasion du vote du budget du ministère de la Justice. Face aux députés, Ismaël Madior Fall, le Garde des Sceaux, a soutenu que ce ne sont pas « quelques politiciens qui peuvent chahuter la justice sénégalaise ».

A en croire Sud Quotidien, le ministre de la Justice a été « droit dans ses bottes ». De l’avis d’Ismaël Madior Fall, « la Justice n’a aucun problème. Si elle en avait, les Sénégalais lui auraient tourné le dos ». Enfin dans L’AS, Ismaël Madior Fall a regretté « la tendance au Sénégal » consistant à « réduire la justice aux deux K », en référence à Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall.

Dans le cadre de la traque des biens mal acquis, Karim Wade a été condamné, le 23 mars 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), à 6 ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 136 milliards F CFA. L’ancien ministre est actuellement en exil à Doha (Qatar) après avoir bénéficié de la grâce présidentielle.

Khalifa Sall est condamné à une peine de 5 ans assortie d’une amende de 5 millions F CFA. L’ancien maire de Dakar devra aussi, avec ses co-accusés, payer à l’Etat du Sénégal des dommages et intérêts chiffrés à 1,830 milliard de FCFA dans l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar.

La marche contre la vie chère s’impose à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi relatent largement, la marche-meeting et la journée de grève organisée, la veille par la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC) pour protester contre la hausse des prix des hydrocarbures.«Hausse du prix du carburant: Des citoyens interpellent le gouvernement», affiche à sa une le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui informe que la CCVC a organisé une marche sur toute l’étendue du territoire national, hier jeudi, pour protester contre la récente augmentation du prix du carburant.

Le journal souligne qu’à Ouagadougou, les marcheurs ont transmis leur plateforme revendicative au gouvernement, par le biais du ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré.

A son tour, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre : «Hausse du prix des hydrocarbures : Des milliers de Burkinabè ont marché contre».

Quant au journal Le Quotidien, il arbore : «Forte mobilisation des manifestants», avant de rapporter les propos de l’un des responsables syndicaux qui a affirmé, hier à la marche : «Quand on pousse le peuple à bout, il montre également qu’il sait pousser jusqu’au bout».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, titre : «Marche contre la vie chère au Burkina : La CCVC pour un audit de la SONABEL (Société nationale de l’électricité, Ndlr) et de la SONABHY (Société nationale des hydrocarbures, Ndlr)».

Dans sa rubrique de commentaire « Dialogue intérieur », le même journal  estime qu’il convient d’«aller vers le juste partage des sacrifices».

Pendant ce temps, L’observateur Paalga fait via ce titre un rapprochement avec ce qui se passe en France : «Augmentation du prix des hydrocarbures : Nos +gilets jaunes+ étaient en rouge». Et le doyen des quotidiens privés burkinabè de montrer une foule de marcheurs dont la plupart sont vêtus d’un tee-shirt rouge.

Hausse des exportations et importations du Sénégal en septembre 2018 (ANSD)

Les exportations et importations du Sénégal ont connu, au mois de septembre, une hausse respective de 3,0% et de 39,4%, révèle le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité ce vendredi à APA.En septembre 2018, les exportations du Sénégal sont évaluées à 111,2 milliards de F CFA contre 108,0 milliards de F CFA au mois précédent, soit un relèvement de 3,0%, informe l’ANSD qui précise que cette hausse est essentiellement due par l’augmentation des expéditions de produits pétroliers (+85,8%), d’huile brute d’arachide (+75,9%), d’acide phosphorique (+32,8%) et de crustacés, mollusques et coquillages (+20,5%).

Cependant, signale l’agence, le repli des exportations d’engrais (-85,6%) et de titane (-60,7%) a atténué cette tendance à la hausse. Comparées au mois de septembre 2017, les exportations se sont relevées de 11,5%. Leur cumul à fin septembre 2018 s’est établi à 1213,2 milliards de F CFA contre 1162,8 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017, soit une hausse de 4,3%.

Les principaux produits exportés, au cours de la période passée sous revue par l’ANSD sont l’acide phosphorique (17,8 milliards de F CFA), les crustacés, mollusques, coquillages (14,0 milliards de F CFA), les produits pétroliers (11,2 milliards de F CFA), les poissons frais de mer (8,1 milliards de F CFA) et l’huile brute d’arachide (6,6 milliards de F CFA).

Les principaux clients du Sénégal sont l’Inde (16,3%), le Mali (11,9%), l’Espagne (7,6%), la Mauritanie (7,1) et l’Italie (5,4%).

S’agissant des importations du mois de septembre 2018, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie informe qu’elles sont passées de 243,0 milliards de F CFA au mois précédent à 338,7 milliards de F CFA, soit une hausse de 39,4%.

Cette hausse est imputable, d’après l’ANSD, à celle des achats à l’extérieur d’autres matériels de transport (35,5 milliards de F CFA contre 4,6 milliards de F CFA au mois précédent), d’huile brute de pétrole (45,8 milliards de F CFA contre 0,01 milliard de F CFA), de camions et camionnettes (8,2 milliards de F CFA contre 4,1 milliards de F CFA) et d’autres machines et appareils (+24,1%).

Toutefois, souligne l’institution, la contraction des importations de matières plastiques artificielles (-16,6%) et de produits pétroliers finis (-6,9%) a modéré ce relèvement. Comparées au mois de septembre 2017, les importations ont augmenté de 19,2%. Leur cumul à fin septembre 2018 s’est établi à 2869,0 milliards de F CFA contre 2595,5 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017, soit une hausse de 10,5%.

Les principaux produits importés, au cours du mois de septembre 2018, sont les huiles brutes de pétrole (45,8 milliards de F CFA), les autres matériels de transport (35,5 milliards de F CFA), les produits pétroliers finis (34,1 milliards de F CFA), les autres machines et appareils (18,0 milliards de F CFA) et les métaux communs (14,9 milliards de F CFA).

Les principaux fournisseurs du Sénégal sont la Chine (20,4%), le Nigéria (13,6%), la France (10,7%), les Pays-Bas (5,8%) et la Belgique (5,3%).

Le solde commercial s’est ainsi établi à -227,5 milliards de F CFA en septembre 2018, contre -134,9 milliards de F CFA au mois précédent. Cette détérioration du solde est expliquée par le renforcement du déficit vis-à-vis du Nigéria (-44,8 milliards de FCFA contre -0,5 milliard de F CFA au mois précédent), de la Chine (-66,7 milliards de F CFA contre -30,5 milliards de F CFA au mois précédent) et de la Belgique (-16,4 milliards de F CFA contre -5,1 milliards de F CFA au mois précédent).

Cependant, la réduction du déficit vis-à-vis de la Corée du Sud (-1,0 milliard de F CFA contre -5,2 milliards de F CFA au mois précédent) et de l’Ukraine (-7,1 milliards de F CFA contre -11,0 milliards de F CFA au mois précédent) a atténué le renforcement du déficit de la balance commerciale.

Le cumul du solde, à fin septembre 2018, s’est détérioré pour s’établir à -1655,7 milliards de F CFA contre -1432,8 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017.

Côte d’Ivoire: le congrès constitutif du RHDP fixé au 26 janvier 2019

Le congrès constitutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP) regroupant les parti membres de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, est fixé au 26 janvier 2019 à Abidjan, a annoncé ce groupement politique au terme d’une réunion présidée mercredi par son président, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara.« Le Conseil politique du RHDP  a décidé de l’organisation du congrès constitutif du RHDP le 26 janvier 2019 au stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan. Le conseil politique a décidé de la mise en place dans les meilleurs délais des groupes parlementaires RHDP à l’Assemblée nationale et au Sénat », rapporte également le communiqué final de ce conclave transmis jeudi soir à APA.  

Hormis ces deux décisions majeures, la coalition au pouvoir a également procédé à des modifications de ses statuts. Notamment, le changement de nom du bureau exécutif provisoire qui prend désormais la dénomination de Conseil politique, le secrétaire exécutif prend la dénomination de Directoire et la durée de la période transitoire de 12 à 18 mois avant la tenue du congrès constitutif du parti est ramenée à 3 à 6 mois. 

Plusieurs nominations ont été faites par M. Ouattara  au sein de cette nouvelle formation politique pour la période courant jusqu’à l’organisation du congrès. Ainsi , MM. Amadou Gon Coulibaly,  Kobenan Kouassi Adjoumani et Ibrahim Cissé Bacongo ont été respectivement nommés, président du directoire, porte-parole principal et directeur de cabinet.  

Mme Clarisse Mahi et M. Mamadou Touré ont été quant à eux nommés porte-parole adjoints. La présidence du comité d’organisation du congrès constitutif de janvier prochain a été confiée à M. Adama Bictogo qui sera aidé dans sa tâche par M. Danho Paulin et Mme Anne Désirée Oulotto ( vice-présidents du comité d’organisation).

 Quant à la présidence du comité scientifique de ce congrès, elle est revenue à M. Amédée Kouassi Kouakou. Celui-ci a pour adjoints,  Dr Massandjé Touré et Pr Joseph Yapo Brou.

 Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA, ex-parti unique), en froid avec le camp présidentiel ivoirien au sujet de l’alternance au pouvoir en 2020, a décidé de se retirer de la mise en place de cette coalition au pouvoir. C’est le 16 juillet dernier à Abidjan, que le parti unifié RHDP a tenu son Assemblée générale constitutive.

Ouverture à Bouaké d’une enquête après des échauffourées entre étudiants et gardes pénitentiaires

Une enquête est ouverte au commissariat de police du 5ème arrondissement de Bouaké, après des échauffourées entre étudiants et gardes pénitentiaires dont le bilan officiel fait état de dix blessés, indique un communiqué signé par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné, reçu jeudi soir par APA.Selon ce communiqué du procureur de Bouaké, les faits de cette affaire remontent au « mercredi 28 novembre 2018 » où « aux environs de 20 heures, une altercation est survenue entre un étudiant et un garde pénitentiaire dans un bistrot face au campus II de l’Université de Bouaké ». 

Cette altercation, poursuit M. Koné dans cette note « a dégénéré en une bagarre généralisée entre étudiants et gardes pénitentiaires » qui s’est soldée par « huit blessés dans les rangs des étudiants, dont cinq par balles, et de deux blessés du côté des gardes pénitentiaires ».

« Les blessés ont été conduits au CHU (Centre hospitalier et universitaire) de Bouaké et leur vie n’est pas en danger », conclut le texte, soulignant qu’une enquête est ouverte pour situer les responsabilités dans cette énième affaire de violences à Bouaké.

Dans la matinée, la quasi-totalité des établissements scolaires de la ville ont fermé leurs portes suite à une manifestation d’étudiants qui protestaient contre cette attaque des gardes pénitentiaires.

Le communiqué final d’un conseil universitaire était attendu en fin de matinée à Bouaké pour clarifier la position de cette institution sur cette affaire.

Guinée : le ministre de la Sécurité à la rencontre des agents des Postes armés

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Alpha Ibrahima Keira a visité, jeudi à Conakry, les Postes Armées (PA) qui, à son avis, travaillent dans des conditions difficiles.« Nous savons que votre travail est difficile, mais vous allez l’accomplir sans état d’âme pour assurer la quiétude et la sécurité des personnes et des biens. Déjà, les populations riveraines, celles de l’intérieur même la diaspora, chacun nous appelle pour nous adresser des félicitations, pour vous encourager. Et la hiérarchie mettra tout en œuvre pour améliorer vos conditions de travail », a promis M. Keira aux agents des PA.

Il a ajouté : « Soyez rassurés de notre soutien et sachez que nous suivons le travail de chacun de vous. Nous lançons également une émulation entre vous parce que dans toute action collective, il faut qu’il y ait de la concurrence. Donc nous vous disons après cette opération les meilleurs seront récompensés ».

Installés sur le long de la route Le Prince à Conakry depuis la semaine dernière, ces Postes Armés (PA) ont pour mission de sécuriser la zone situe entre Hamdallaye et Kagbélèn.

Exploitation du pétrole : un officiel sénégalais pour un dispositif de veille environnementale

Mamadou lamine Guissé, Secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a recommandé, jeudi à Dakar, la mise en place d’un dispositif de veille environnementale en perspective de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières découvertes au Sénégal.« Dans le cadre de l’exploitation du pétrole et du gaz, la veille environnementale est un dispositif indispensable pour faire face aux impacts négatifs sur l’environnement. Il y aura forcément des impacts environnementaux avec l’exploitation de ces ressources. Mais ce qu’on peut faire, c’est d’apprendre des autres pays qui exploitent déjà leurs ressources gazières et pétrolières, mais aussi et surtout mettre en place un dispositif de veille pour alerter, sensibiliser et faire prendre des dispositions nécessaires », a indiqué Mamadou lamine Guissé, Sg du ministère de l’Environnement et du Développement (MEDD).

Il ouvrait un atelier d’échanges et de concertation sur le dispositif national intégré de veille environnementale. Dans son discours dont APA a obtenu copie, le Sg du MEDD dit que « la veille environnementale permet de recueillir des informations à temps, d’alerter mais surtout donner l’opportunité aux autorités  de prendre les dispositions nécessaires et les bonnes décisions à temps ».

« Vous constatez à travers le monde les conséquences néfastes des changements climatiques. Au  Sénégal, nous en avons assez vu. Récemment, nous avons vécu le développement de la houle sur la côté, à Saint-Louis (nord) et Cayar (ouest) notamment », a poursuivi Mamadou Lamine Guissé.

Suffisant pour qu’il dise que « quand il n’y a pas de veille, on fera du tâtonnement ». « Quand il n’y a de veille, on pourra pas prendre les bonnes décisions ».

Une plateforme de la société civile sénégalaise pour l’accès universel à l’eau

Au Sénégal, une Plateforme nationale des organisations de la société civile (Posceas) est mise en place pour aider les pouvoirs publics et impliquer toutes les parties prenantes à l’accès universel à l’eau et à l’assainissement, a affirmé, jeudi à Dakar, Fodé Camara, Secrétaire générale de l’ONG Eau Vive, l’une des structures membres.« La création de la Posceas résulte d’un constat préoccupant de la situation de l’accès à l’eau et à l’assainissement au Sénégal. Ce constat fait apparaitre des taux d’accès faibles, poussant la société civile active dans ces secteurs à s’organiser et à se regrouper dans un cadre de concertation, d’harmonisation, de plaidoyer et de capitalisation pour l’amélioration de la mise en œuvre des politiques publiques », a expliqué Fodé Camara dans un entretien avec des journalistes.

Poursuivant, il a rappelé que la Posceas est mise sur pied pour « l’accès universel à l’eau et à l’assainissement au Sénégal ». A son avis, la structure doit favoriser le dialogue et la collaboration entre la société et l’Etat.

« Pour ce faire, a dit M. Camara, nous voulons, compte tenu de l’expertise existant dans cette plateforme, arriver à renforcer la collaboration avec l’Etat dans la définition de politiques d’eau et d’assainissement, mais également dans leur mise en œuvre ».

Selon lui, pour l’accès universel à l’eau et à l’assainissement qui est « un droit fondamental, chacun doit jouer sa partition pour faire respecter ce droit ».

Trésor Public: les avantages de la plateforme numérique « Baobab » présentés à Abidjan

La plateforme d’échanges et de suivi des dossiers en ligne du Trésor et de la Comptabilité Publique dénommée « Baobab » a été présentée, jeudi à Abidjan, aux fournisseurs de l’État et au public.Selon une note transmise à APA, citant  le Directeur Général Adjoint,  Arthur Ahoussi , qui a fait cette présentation en collaboration avec la  Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, cette plateforme   vise à  « mettre en place un outil numérique moderne et dynamique pour  une meilleure gestion de la relation client » .

« La  simplification des procédures d’accès à l’information, la digitalisation  des informations, la contribution à l’amélioration de l’environnement  des affaires, l’amélioration du taux de satisfaction des usagers clients  de l’administration », constituent des avantages de Baobab, à en croire  M. Ahoussi .

Le client avec ce nouvel outil a  «  un accès en  temps réel et en tout lieu aux informations du Trésor Public , un suivi  en temps réel du traitement des dossiers ou paiements dans les services  du Trésor Public , une possibilité d’exprimer, en ligne, ses  préoccupations, plaintes et réclamations , un dialogue en ligne en temps  réel avec les services du Trésor Public ».

Quant au Trésor  public, poursuit de Directeur général adjoint, « Baobab » permet entre  autres «  d’accroître la capacité d’écoute des usagers/clients par une  meilleure connaissance de leurs besoins et attentes, de suivre en temps  réel le niveau de satisfaction des usagers/clients pour l’amélioration  des indicateurs y afférents, de centraliser et suivre les traitements  apportés aux préoccupations, plaintes et réclamations des  usagers/clients ».

La  plateforme numérique de gestion de la  relation avec les usagers dénommée « Baobab», a été lancée le 26 octobre  dernier à Abidjan.

Ce système de gestion de la relation-client  est un espace interactif de traitement « en temps réel » des  préoccupations des usagers et clients de cette institution. Son  utilisation est soumise à une souscription gratuite préalable de  l’usager au service.

La BAD lance une opération coup de balai dans un quartier précaire d’Abidjan

La Banque africaine de développement ( BAD) de concert avec le Lion’s Club Abidjan Strelitzia (club humanitaire) ont lancé, jeudi, une opération coup de balai à Nemattoulaye, un sous-quartier de la commune d’Attécoubé ( Ouest d’Abidjan) durement frappé par les inondations de juin dernier à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette opération a été marquée par une remise de don qui a eu pour cadre l’école primaire publique (EPP) Municipalité de cette commune. A cette occasion, cet établissement a été nettoyé par le personnel de la BAD, donnant ainsi l’exemple à suivre par les bénéficiaires du don.

«Nous sommes là pour aider les populations qui ont souffert des inondations. Nous avons acheté quelques équipements de salubrité que nous allons offrir à la communauté», a dit à APA, Adenebi Babatundé, le Président du Conseil du personnel de la BAD.

 « Cette commune a été très touchée par les inondations et les aléas climatiques en Côte d’Ivoire cette année. Et nous avons fait appel à la BAD  pour venir en soutien à cette école qui se trouve à Attécoubé», a indiqué pour sa part, Dr Désiré Kouamé au nom du Lion’s Club Abidjan Strelitzia.

 Plusieurs équipements de salubrité dont des tricycles, des brouettes et des pelles ont été offerts à cette communauté.Cette action de la BAD s’inscrit dans le cadre des activités marquant la journée de la responsabilité sociale des entreprises ( RSE). 

Six personnes, rappelle-t-on, ont perdu la vie à Attécoubé en juin dernier, après des pluies diluviennes qui ont fait une vingtaine de morts en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.

Manifestation à Ouagadougou contre la hausse du prix du carburant

Des milliers de Burkinabè, à l’appel du Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), ont mardi, jeudi dans les rues de Ouagadougou, pour dire «Non» à la hausse du prix des hydrocarbures, a constaté APA.«Nous disons NON à cette augmentation des prix des hydrocarbures qui, immanquablement, aura des conséquences terriblement dommageables sur nos populations et surtout sur les couches les plus vulnérables», a expliqué Chrysogone Zougmoré, premier vice-président de la CCVC.

M. Zougmoré, qui s’exprimait lors du meeting tenu au terme de la marche, a rappelé aux autorités du pays que «le peuple burkinabè est déjà en guerre contre la faim, le chômage, l’impunité, la corruption » et que «c’est sur ces différents fronts que le peuple attend du gouvernement un effort de guerre».

Il a évoqué, en termes de mesures que devait prendre le gouvernement, «la réduction des salaires des ministres, l’annulation de leurs privilèges (eau, électricité, véhicules de luxe, etc.), l’arrestation et le jugement de tous les pilleurs de deniers publics et autres voleurs de la République».

Pour la CCVC, «le gouvernement préfère assommer les Burkinabè par une multitude de taxes et impôts, alors que de grosses entreprises privées, notamment les compagnies d’exploitation minières pillent les richesses du pays et bénéficient en plus de largesses fiscales scandaleuses, injustifiables et injustifiées».

Cette journée nationale de protestation soutenue par une grève dite « d’avertissement de 24 heures », a connu la participation de plusieurs responsables d’Organisations de la société civile (OSC), de syndicats et de partis politiques.

Les manifestants durant leur itinéraire d’environ trois kilomètres, ont brandi des pancartes et des banderoles exhibant des messages et  slogans hostiles au pouvoir en place au Burkina Faso.

A l’instar de la capitale Ouagadougou, d’autres villes du pays ont connu, ce jeudi, des manifestations similaires.

Au Burkina Faso, le prix du litre d’essence et de gasoil au a connu une hausse de 75 francs CFA depuis le 9 novembre 2018.

Le Sénégal rend hommage à l’un des rédacteurs de son Histoire générale

Le défunt historien sénégalais, Pr Yoro Khary Fall, décédé en 2016, est « irremplaçable » dans le projet de réécriture de « l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours » et au niveau de l’espace universitaire », selon le président du comité d’organisation du colloque international d’hommage qui lui est dédié, Pr Idrissa Bâ.« Le Pr Yoro Khary Fall était le rapporteur général du projet de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours. Il était à l’origine, véritablement, de la mise en place des thèmes, de la structuration et des différents séminaires qui ont été organisés jusqu’à présent avant son rappel à Dieu », a soutenu Idrissa Ba, par ailleurs professeur d’histoire médiévale au département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

Il s’exprimait mercredi à Dakar à l’ouverture dudit colloque qui prend fin vendredi.

De vifs hommages ont été rendus au Pr Yoro Khary Fall, considéré par ses pairs comme un « savant » et « érudit ».

Pour le recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, son institution regrette toujours la perte de cet « excellent professeur ».

« Yoro Khary Fall a formé pendant plus de 20 ans des générations et des générations d’historiens. Il n’était pas seulement un historien, il était aussi archéologue, anthropologue, philosophe, et maitrisait treize langues », a souligné M. Thioub, confiant être un de ses disciples.

Le colloque, en hommage au professeur Yoro Khary Fall, est co-organisé par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et « Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours », un projet national pour la réécriture de l’histoire du pays piloté par le célèbre historien, Pr Iba Der Thiam.

Parents et amis n’ont pas manqué par ailleurs de témoigner leurs « affections et respects » à l’endroit du Pr Yoro Khary Fall, « un brillant intellectuel » qui était également le « fondateur de l’Alliance nationale pour la solidarité (ANS) », un parti politique.

« Après sa carrière de diplomate, il s’était lancé dans la course aux élections présidentielles de 2007. Puis il a créé l’ANS, en 2011, qui est aujourd’hui membre de la coalition Benno Book Yaakar (pouvoir) », a retracé Pape Thiam, vice-président de l’ANS.

Le Sénégal lance des Prix de la Bonne gouvernance

Le ministère sénégalais de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance, en collaboration avec la société civile locale a lancé, jeudi à Dakar, les prix de la Bonne gouvernance afin d’instaurer une culture de cette valeur en utilisant, à côté des autres mécanismes d’incitation et de répression, la récompense comme principal levier, a constaté APA.A travers cette initiative, le département dirigé par Ndéye Rahmatoulaye Guèye Diop compte récompenser, chaque année, des personnalités qui, dans l’exercice de leurs fonctions antérieures ou actuelles, se sont illustrées par leur conduite éthique dans la gestion des affaires publiques.

A ce titre, cette initiative contribuera, entre autres, à renforcer la création des conditions d’une plus grande prise en charge, dans la gestion publique, des principes énoncés dans la stratégie nationale de Bonne Gouvernance ; à créer une saine et constructive émulation entre les services publics et à encourager et récompenser les initiatives réussies des administrations en matière de bonne gouvernance.

Le ministère de la Bonne gouvernance compte, par ailleurs, valoriser les efforts des gestionnaires et de leurs équipes qui travaillent à rendre l’administration et services plus performants tout en diffusant les meilleures pratiques de bonne gouvernance de l’administration publique. 

Les anciens ministres Maïmouna Kane, Ndioro Ndiaye, Cheikh Hamidou Kane et Yoro Deh sont les premiers parrains désignés pour cette première édition dont la cérémonie de remise des prix est prévue en janvier 2019.

Artisanat : ouverture prochaine à Abidjan de la plus grande casse moderne d’Afrique

La plus grande casse moderne de l’Afrique sera bientôt bâtie à Abidjan, sur un site de 80 hectares, a révélé, jeudi, le ministre ivoirien de l’artisanat, Sidiki Konaté.« Le ministère de la construction a reçu des instructions (du gouvernement)  pour nous trouver rapidement un site de 80 hectares dans la zone industrielle », a annoncé le ministre Sidiki Konaté, à l’ouverture de la 3è édition du Marché ivoirien  de l’artisanat (MIVA) précisant que ce site va accueillir quelque   55 000 artisans.

Poursuivant, M. Konaté a rappelé que « nous avions un site (N’Dotré-Abobo) qui n’existe plus (….). Il nous fallait un autre site pour construire la plus grande casse moderne de l’Afrique à Abidjan ».

Dans ce même élan, le ministère avec la chambre des métiers de Côte d’Ivoire prévoit la construction de 10 marchés exclusivement dédiés à l’artisanat.  « Cela va commencer par Grand Bassam », a-t-il précisé.

 A son tour, le président de la Chambre nationale de Métiers de Côte d’Ivoire, Kassoum  Bamba a salué cet engagement des autorités étatiques  « en dotant le secteur avec des textes de loi ».

 «L’artisanat demeure une solution aux problèmes d’emplois et au chômage », se convainc M. Bamba.

 Selon le ministère, en Côte d’Ivoire, le monde de l’artisanat touche 40% de la population active, soit environ 5 millions de personnes réparties sur 8 branches d’activités, 40 corps de métiers », a révélé le ministre ivoirien de l’artisanat, Sidiki Konaté qui présentait la 3ème édition du marché ivoirien de l’artisanat (MIVA).

Ce marché qui se poursuit jusqu’au 9 décembre prochain a pour thème  « artisanat, un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire».

50 millions de dollars pour un projet hydraulique dans l’est mauritanien

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a lancé, jeudi dans la ville de Timbedra (extrême est), un projet hydraulique destiné à couvrir les besoins en eau potable d’une vaste zone dans cette région reculée du pays.Ce projet a été rendu possible grâce à un financement de 50 millions de dollars US débloqués conjointement par l’Etat mauritanien et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES).

Ses composantes comprennent les installations de transport de l’eau à l’aide de 250 km de tuyaux de fer entre 200 et 400 mm de diamètre et deux stations de pompage de 5000 m3/jour et 1000 m3/jour de capacité, en plus de châteaux d’eau pour la distribution et le stockage de l’eau.

Le projet comprend aussi des installations de distribution dont quelque 150 km de conduites allant de 63 à 400 mm de diamètre et la réalisation de 5.000 branchements domestiques.

Selon le ministre mauritanien de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Isselmou Ould Sidi’El Moctar Ould Lehbib, la réalisation du projet s’étendra sur 30 mois et permettra de couvrir les besoins des populations ciblées jusqu’à l’horizon 2030.

Ould Abdel Aziz a inauguré et lancé d’autres projets dans des domaines différents mercredi et jeudi dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance mauritanienne qui coïncide avec le 28 novembre de chaque année.

L’Internationale libérale tient son Congrès à Dakar

L’Internationale libérale, une entité regroupant les partis politiques partisans de la libre concurrence sur le marché économique, tient son Congrès les 29 et 30 novembre 2018 au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à une trentaine de kilomètres de Dakar, rapporte une note de la présidence de la république sénégalaise parvenue jeudi à APA.Le Président Macky Sall et plusieurs de ses homologues Chefs d’Etat sont attendus demain vendredi à ce 62ème congrès qui a pour thème : « Le libéralisme 4.0 ». Les questions en lien avec la migration et du numérique vont être débattues dans le contexte du libéralisme au cours de ces deux jours de travail.

Il faut, par ailleurs, préciser que le Parti démocratique sénégalais de l’ex président de la République, Abdoulaye Wade et le parti Rewmi de l’ancien premier ministre, Idrissa Seck, des formations politiques d’obédience libérale ont décidé de boycotter ce rassemblement pour protester contre la gouvernance de Macky Sall, l’actuel chef de l’Etat sénégalais, lui-même Libéral.

L’Internationale libérale représente une fédération mondiale des partis politiques libéraux et radicaux (sociaux-libéraux) du monde entier, fondée en 1947 sous l’appellation Union mondiale des partis libéraux. Elle a actuellement son siège à Londres.

 

La BCEAO veut accompagner les Etats dans leurs stratégies de digitalisation

La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) va accompagner sur la période 2019-2021les Etats de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dans la mise en œuvre de leurs stratégies de digitalisation nationale, a affirmé Mme Akuwa Azoma Dogbé, Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO.Elle animait un panel sur la digitalisation des Etats de l’UEMOA, entrant dans le cadre de la semaine de l’inclusion financière, initiée depuis lundi par la BCEAO.

Selon Mme Dogbé, l’institut d’émission procédera à l’élaboration d’un guide méthodologique sur la conception et la mise en œuvre des politiques de digitalisation. « La vision de la BCEAO est de doter l’UEMOA de systèmes de paiement sûrs, efficients et accessibles sur la base de critères transparents et mettre à la disposition des agents économiques des moyens de paiement modernes et de faibles coûts », a-t-elle indiqué.

En attendant un état des lieux qui est en cours, la Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO a mis en exergue quelques initiatives des Etats en matière de digitalisation des paiements publics. C’est ainsi qu’au Bénin, il y a eu la bancarisation des salaires et pensions en 2017, le paiement des allocations universitaires sans compter l’accès du trésor public au système de paiement. Quant au Burkina Faso, il y a la télé-déclaration des impôts et le lancement en septembre 2018 d’un programme de paiement des frais d’inscription universitaire via la téléphonie mobile.

Une initiative similaire est notée en Côte d’Ivoire avec la digitalisation du paiement des inscriptions dans les écoles secondaires ainsi que celle des prélèvements fiscaux pour les entreprises (déclaration, paiement). La Guinée-Bissau n’est pas en reste avec l’adoption de la loi sur les transactions électroniques, la digitalisation des pensions, des bourses et des allocations sociales.

Au Mali, Mme Dogbé signale la participation directe aux systèmes de paiement et la mise en œuvre du compte unique du Trésor. Il en est de même du Niger avec ce compte dont le processus est en cours.

Concernant le Sénégal, la Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO a signalé l’adoption jeudi de la loi sur les transactions électroniques et la digitalisation des pensions, bourses et allocations sociales.

Le processus de digitalisation des paiements publics est également en cours au Togo avec la création de l’Office Togolais des recettes (centralisation des circuits de paiement des services de douane et des impôts).