La presse sénégalaise à fond sur la campagne électorale pour les Locales

Le démarrage, ce samedi à minuit, de la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022 alimente les quotidiens sénégalais de ce samedi. »Locales 2022/Démarrage de la campagne électorale: 3200 listes dans 558 communes », titre Lii Quotidien.

Pour sa part, Walf Quotidien parle de « début de la foire aux promesses », là où EnQuête fait état d’un « jeu de proximité » avec les coalitions qui privilégient le porte-à-porte pour aller à la rencontre des électeurs.

« Démarrage de la campagne électorale, aujourd’hui: Les interdits du Code électoral », avertit Le Soleil, informant que la Commission électorale nationale autonome (Cena) plaide pour la saine compétition.

À la Une de L’As, le ministre de la Santé et de l’Action sociale et candidat de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakar à la mairie de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr affirme: « Je ne vois pas un adversaire redoutable devant moi… »

Il poursuit dans Vox Populi: « Cette élection va marquer une nouvelle ère pour Dakar….Je suis le seul candidat à avoir proposé un programme dénommé Dakar bu bes. La politique peut bien s’accomoder de valeurs ».

La presse commente également la sortie du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, contre l’homosexualité.

« Rejet de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité: Touba plus que jamais dans ses convictions », titre Les Échos, notant que Serigne Mountakha tape du poing sur la table.

« Lutte contre l’homosexualité: La fatwa de Serigne Mountakha. Le marabout dénonce la promotion de ce crime contre l’l’humanité », renchérit Le Quotidien.

Pour L’Info, « Touba hausse le ton » après le rejet mercredi dernier du projet de loi sur la criminalisation de l’homosexualité par le bureau de l’Assemblée nationale.

À la Une de Libération, le khalife de Touba soutient que l’homosexualité, « c’est un crime envers le Créateur et contre l’humanité ». Selon nos confrères, Serigne Mountakha encourage toutes les démarches légales pour lutter contre ce « crime odieux ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien consacre sa Une à la Can 2021 et s’exclame: « C’est parti pour la grande messe! »

« Can-Cameroun 2021: La faim de l’histoire pour le Sénégal. Entre espoirs déçus et rendez-vous manqués. 3 milliards f cfa et une fierté nationale au bout », écrit L’Observateur.

Cérémonie d’ouverture Can 2021 : Macky Sall invité spécial de Paul Biya

Macky Sall est l’invité d’honneur de Paul Biya lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations 2021 qui s’ouvre ce dimanche 9 janvier jusqu’au 6 février 2022 au Cameroun.Le président sénégalais, futur président en exercice de l’Union africaine (UA), sera la guest star du président camerounais Paul Biya ce dimanche à Yaoundé. Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, président en exercice de UA, qui lui passera le flambeau en février prochain, est aussi invité à cette cérémonie d’ouverture où plusieurs personnalités sportives et diplomatiques sont annoncées.

Le chef de l’Etat sénégalais assistera aux festivités dans le nouveau stade Paul Biya d’Olembe. Il suivra dans la foulée le match d’ouverture à 16h00 entre les Lions indomptables du Cameroun et les Etalons du Burkina Faso qui va lancer cette compétition.

Le président camerounais qui s’est impliqué personnellement dans l’organisation de cette Can, sera bien au rendez-vous. Si sa présence avait suscité quelques interrogations, les derniers doutes sont levés. A 88 ans et 40 ans de présidence, Paul Biya se fait de plus en plus discret. Sa dernière apparition publique remonte au 21 décembre 2021 lors d’une audience accordée au président de Confédération africaine de football (Caf) le sud-africain Patrice Motsepe.

Fally Ipupa de la partie

Cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations offre au doyen des présidents d’Afrique en termes d’âge et deuxième président en terme de longévité (derrière Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, 43 ans de présidence), d’effectuer une sortie remarquée. D’après le média d’investigation Africa Intelligence, son hôte n’assistera qu’au match d’ouverture. Macky Sall qui a réclamé la coupe aux Lions de la Teranga, n’aura pas l’occasion de suivre le match du Sénégal qui croisera le fer le lundi 10 janvier à 13h00 contre les Warriors du Zimbabwe à Bafoussam dans l’Ouest du Cameroun.

Cette cérémonie qui s’annonce grandiose dans cet écrin d’Olembé de 60.000 places, réserve plusieurs surprises selon le comité d’organisation. L’artiste international congolais, Fally Ipupa, très suivi au Cameroun, est ainsi attendu. Il est l’invité de Samuel Eto’o, nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

A côté du match d’ouverture entre le Cameroun et le Burkina Faso, on suivra le duel entre les Requins Bleus du Cap Vert et les Walya (Antilopes) d’Ethiopie à 19h00. L’Algérie, tenante du titre, tentera de conserver son bien et de maintenir sa série d’invincibilité (37 matchs) mardi devant la Sierra Leona à Douala. Les Fennecs ne sont plus qu’à trois victoires du record absolu d’invincibilité de l’Italie (40 matchs). L’Égypte, le Sénégal, le Maroc, le Mali et la Côte d’Ivoire sont les autres favoris à suivre dans cette Can.

Programme : dimanche 9 janvier à Yaoundé : 16h00 : Cameroun vs Burkina Faso, 19h00 : Éthiopie vs Cap Vert

Sénégal : Aliou Cissé et les Lions sereins au Cameroun malgré les perturbations

Le sélectionneur national et les Lions du Sénégal poursuivent leur préparation à Bafoussam dans la sérénité. Malgré les perturbations liées à la pandémie à coronavirus, Aliou Cissé rassure.

Dans la phase de préparation de la 33è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Sénégal fait face aux difficultés. Il s’agit d’abord de l’annulation de la première phase de préparation prévue à Kigali au Rwanda du 1er au 06 janvier 2022. Elle a eu lieu au Sénégal jusqu’au 04 janvier.

Puis le report du voyage prévu mardi 04 janvier  au soir pour le mercredi 05 janvier. Les Lions ont atterri à Bafoussam mercredi avec au total 07 joueurs manquants sur la liste des 27 publée par Aliou Cissé le 24 décembre 2021. Ajouté à cela, le club anglais Watford a tardé à libérer l’attaquant Ismaïla Sarr en raison de sa blessure au genou.

Cependant, cette série de perturbations n’affecte pas le moral de l’ensemble de l’équipe. « Je vous rassure ; vous les avez vus, ils sont plutôt bien. Maintenant c’est un peu déploré, c’est la pandémie, c’est surtout le fait qu’on ne soit pas à 27 comme prévu d’autant  plus qu’on a 7 joueurs aujourd’hui qui sont restés. Nous prions qu’ils retrouvent la santé et nous retrouvent ici à Bafoussam le plus rapidement possible », rassure le coach Aliou Cissé.

Au sujet de Ismaïla Sarr, l’entraîneur est plutôt confiant. « Nous sommes très heureux recevoir Ismaïla, Watford sera sur, qu’ils comprennent qu’il dans  de bonnes mains, il a commencé la course, nous avons un staff technique qui fait aussi très attention à ce  garçon-là. On est très heureux qu’il soit-là, même si peut-être les premiers matches il ne sera  pas au top. Mais nous espérons en tout cas qu’au courant de la compétition pouvoir le récupérer », ajoute le sélectionneur au micro de rfi.

Arrivés au Cameroun, les Lions sont à l’hôtel Tagidor à une vingtaine de kilomètre de Bafoussam. Ils se préparent à affronter le Zimbabwe lundi 10 janvier 2022 au stade de Kouekong.

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, avec le démarrage ce samedi à minuit de la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022 et la visite de Macky Sall dans sa ville natale, Fatick, alimente les quotidiens sénégalais de ce vendredi.

« Inauguration de la grande mosquée de Fatick : Macky Sall accueilli (hier jeudi) par une marée humaine dans son fief », constate Vox Populi, notant que Fatick déroule le tapis rouge à son fils.

L’As se focalise sur l’audience du chef de l’Etat avec les responsables de son parti, l’Alliance pour la République (APR) de Fatick et informe que « Macky annonce des sanctions contre les têtes de listes parallèles ».

« Macky et les inaugurations : Le temps de l’action…politique », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, Serigne Thiam, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) affirme que « les réalisations ne pourront pas faire oublier les scandales ».

Traitant de la reprise, ce vendredi matin, du face-à-face gouvernement-presse, Sud Quotidien s’exclame : « Macky, en mode double ! »

Ce journal parle de retour des conférences de presse bi-hebdomadaires du gouvernement en temps d’Omicron et de pré-campagne électorale.

« Deux semaines de campagne électorale : Vers 14 jours de paralysie de l’administration et des embouteillages monstres », titre La Tribune, expliquant que beaucoup de fonctionnaires sont impliqués dans les élections locales à Dakar et ailleurs.

« Locales 2022 : Benno, plus de 3,5 milliards FCFA de budget de guerre. Six millions FCfa pour les 552 communes et les 43 départements et 10 millions FCfa pour les cinq villes », détaille L’Observateur à sa Une.

Nos confrères donnent les chiffres du scrutin du 23 janvier prochain et révèlent : « 3112 listes hors contentieux, 15.066 bureaux de vote pour plus de 6,8 millions d’électeurs ».

Le Soleil consacre sa Une à « l’or blanc du Sine (qui est) en quête de valorisation ». Ce journal souligne qu’en dépit d’un énorme potentiel, la filière sel ne nourrit pas son homme à Fatick, mais plusieurs initiatives sont en cours pour donner plus de valeur à ce produit surnommé « l’or blanc ».

En sport, L’Observateur renseigne : « 4 gardiens à la Can. Aliou Cissé et le choix polémique ».

« Foot : 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations-Le morale est au beau fix, mais…Cissé s’attend à une compétition très difficile », lit-on à la Une de Vox Populi.

Dans ce journal, le coach des Lions du Sénégal soutient : « Cette Can, on la connaît. On a emmagasiné ensemble avec les joueurs beaucoup d’expériences. C’est l’ambition de toutes les grandes sélections qualifiées de remporter la compétition ».

En attendant, Sud Quotidien informe que 20 Lions ont pris part, hier, au premier galop d’entraînement à Bafoussam (Cameroun).

« Première séance à Bafoussam : Les Lions essayent de rattraper le temps perdu », renchérit L’As.

Sénégal : le gouvernement face à la presse ce 10 janvier

Le gouvernement de Macky Sall est face aux journalistes ce  vendredi 10 janvier 2022 à l’hôtel Terroubi à Dakar au Sénégal.

Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye, Porte-parole du gouvernement, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime vont échanger avec la presse locale.

Deux sujets sont inscrits au menu de la rencontre. Il s’agit de la campagne de commercialisation de l’arachide et les travaux de construction du port  de Ndayane.

La rencontre entre gouvernement et journaliste a pour fondement la stratégie de communication du gouvernement dénommée « le gouvernement face à la presse. Une initiative qui convie les deux parties à ce rendez-vous tous les 15 jours.

 

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

Can Cameroun 2021-Coching : 16 entraîneurs sur 24 sont des Africains

Pour la première fois depuis 1965, 2/3 des entraîneurs africains sont à la tête des équipes engagées à une Coupe d‘Afrique des nations de football.

Révolution. 16 des 24 sélectionneurs à la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football sont Africains. Une grande première depuis 50 ans. Il s’agit d’un revirement significatif en faveur des locaux, qui ont longtemps été éclipsés par les entraîneurs étrangers d’Europe et d’Amérique du Sud lors des phases finales de Can. Les fameux « sorciers blancs » sont en chute libre.

Le fait que le Sénégal et l’Algérie, les deux premières équipes africaines au classement Fifa,  soient entraînés par des nationaux a certainement influencé le choix des sélectionneurs sur le continent ces derniers temps.  Mieux, Aliou Cissé, au Sénégal et Djamel Belmadi en Algérie, ont réussi à hisser leur équipe respective à la dernière édition de la Can en Egypte. Une édition remportée par les Fennecs.

Lors de cette phase finale en Égypte en 2019, 15 des 24 entraîneurs étaient étrangers. En 2015 en Guinée équatoriale, seuls trois des 16 finalistes avaient des locaux à leur tête. La phase finale de 2002 au Mali a été la dernière fois où il y a eu plus d’entraîneurs africains que d’étrangers, mais à l’époque, sur un terrain de 16 équipes, il y avait une répartition presque égale avec neuf Africains et sept expatriés.

Depuis 1965 en Tunisie, où les six équipes sur huit étaient dirigées par des locaux, il n’y a jamais eu un tel pourcentage d’entraîneurs africains, dans ce qui sera considéré comme un vote de confiance dans le talent local.

Des pays comme le Burkina Faso, la Guinée équatoriale, Mali, et tout récemment la Guinée et le Nigéria, dont les dernières participations à la phase finale avaient été confiées à un entraîneur étranger, ont changé d’approche et opté pour des locaux.

Le débat sur le manque d’opportunités pour les entraîneurs africains dans leur propre pays a longtemps, fait couler encres et salives. Certains observateurs pensent que les fédérations africaines ont tendance à privilégier les étrangers puisqu’ils sont jugés, à priori, plus expérimentés et compétents.

D’autres pensent que le statut des entraîneurs africains est encore faible et qu’ils ne bénéficient pas du même respect de la part des joueurs qu’un entraîneur étranger.

Sur les 32 éditions passées de la Can, seuls six ont vu des entraîneurs africains dominer. Il y a eu huit tournois où la répartition était égale, mais 18 où les entraîneurs non africains étaient en majorité sur le banc. Ce chiffre inclut les sept dernières éditions, qui remontent à 2008. Cette fois-ci, du 9 janvier au 6 février, au Cameroun,  seulement 8 expatriés, sur 24, iront à la conquête du trophée.

Emile Zola Ndé Tchoussi

Liste des 24 sélectionneurs de la Can Cameroun 2021

Algérie : Djamel Belmadi (Algérie)

Burkina Faso : Kamou Malo (Burkina Faso)

Cameroun : Antonio Conceição (Portugal)

Cap-Vert : Pedro Leitão (Cap-Vert)

Comores : Amir Abdou (Comores)

Côte d’Ivoire : Patrice Beaumelle (France)

Egypte : Carlos Queiroz (Portugal)

Ethiopie : Wubetu Abate (Ethiopie)

Gabon : Patrice Neveu (France)

Gambie : Tom Saintfiet (Belge)

Ghana : Milovan Rajevac (Serbie)

Guinée : Kaba Diawara (Guinée)

Guinée-Bissau : Baciro Candé (Guinée-Bissau)

Guinée Equatoriale : Rodolfo Bodipo (Guinée Equatoriale)

Malawi : Meke Mwase (Malawi)

Mali : Mohamed Magassouba (Mali)

Maroc : Vahid Halilhodzic (Bosnie Herzégovine)

Mauritanie : Didier Gomes (France)

Nigéria : Augustine Eguavoen (Nigéria)

Sénégal : Aliou Cissé (Sénégal)

Sierra Leone : John Keister (Sierra Leone)

Soudan : Burhan Tiya (Soudan)

Tunisie : Mondher Kebaier (Tunisie)

Zimbabwe : Norman Mapeza (Zimbabwe)

Le Sénégal suspend la taxe à l’exportation sur l’arachide

La décision a été prise par le chef de l’Etat, Macky Sall, lors du dernier Conseil des ministres tenu à Dakar le 05 janvier 2022.

Les prévisions officielles font état d’une production nationale de 1,6 million de tonnes d’arachide à l’issue de la campagne agricole 2021-2022. Mais à cause de la faible qualité des récoltes, les collecteurs-exportateurs ne se ruent pas sur cette principale culture de rente du Sénégal. Pour booster les exportations de cet oléagineux, le gouvernement a décidé de suspendre la taxe de 40 F CFA par kilogramme à l’exportation, selon le communiqué du Conseil des ministres d’hier mercredi.

« Dans le souci d’augmenter, de façon notable, les revenus des producteurs dans le monde rural, le Chef de l’Etat a décidé de suspendre la taxe à l’exportation sur l’arachide », rapporte le document.

La taxe à l’exportation de l’arachide faisait entrer neuf milliards F CFA dans les caisses de l’Etat.

La campagne de commercialisation de l’arachide a démarré le 25 novembre 2021. Le prix plancher du kilogramme d’arachide a été fixé à 250 F CFA.

Sénégal: politique, économie et sport à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce jeudi à APA, proposent un menu varié dominé par les élections locales du 23 janvier 2022, l’économie et le sport avec la participation des Lions à la Coupe d’Afrique des nations (Cameroun 2021).

« Scrutin municipal et départemental du 23 janvier 2022 : Une élection, mille localités à enjeux ! », titre Sud Quotidien.

Le journal renseigne que le samedi 8 janvier prochain, à partir de minuit, les déférentes listes de coalitions engagées dans les élections municipales et départementales vont se lancer dans une campagne électorale qui va durer deux semaines sur l’étendue du territoire national.

« L’enjeu de ce premier scrutin depuis la réélection au premier tour en février 2019 de l’actuel chef de l’Etat va se jouer autour d’un certain nombre de localités » dont les villes de Dakar et Guédiawaye et les communes de Yoff, Grand-Yoff, note Sud Quotidien.

« Locales 2022 : Les principales coalitions en compétition », écrit EnQuête dans sa manchette.

Nos confrères reviennent sur le rejet, hier, par le Bureau de l’Assemblée nationale de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité et indiquent que « la loi (est) tuée dans l’œuf ».

« Rejet de la loi sur la criminalisation de l’homosexualité (déposé par le collectif And Samm Jikko Yi) : Les initiateurs déterminés à continuer le combat », souligne Le Quotidien.

« Bienfaits d’une idée controversée : Yewwi bat monnaie pour Sonko », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, la coalition Yewwi Askan Wi soutient qu’une monnaie locale permettrait de doter les communautés de l’intérieur du Sénégal, qui vivent dans l’extrême pauvreté, de moyens conséquents pour impulser leur développement local par l’inclusion financière.

Parlant d’économie, Le Quotidien consacre sa Une à la taxe sur l’exportation de l’arachide, la qualifiant de « coquille vide ».

Selon cette publication, les exportateurs boudent la mauvaise récolte de cette année, poussant l’Etat à renoncer à 9 milliards f cfa pour les encourager.

« Voyage gratuit : Ter, le rush à grande vitesse », titre Le Soleil, informant que 100.000 voyageurs ont été convoyés en 8 jours par le Train express régional (TER).

En sport, L’Observateur titre : « La coupe ou le couperet : Aliou Cissé, une cane sous la gorge ».

« Can 2022 : Arrivée de l’équipe nationale à Bafoussam (Cameroun). 19 Lions débarquent, 9 absents », titre Stades, là où Le Soleil précise que « les Lions (ne sont) pas au complet ».

Sénégal : la proposition de loi criminalisant l’homosexualité jugée « irrecevable »

Le Bureau de l’Assemblée nationale, organe de décision du parlement sénégalais, estime que les dispositions qui existent déjà dans le code pénal suffisent largement pour punir toute personne qui s’adonne à des actes contre nature.Pas question de modifier ou d’élargir les dispositions législatives qui punissent l’homosexualité au Sénégal. La proposition de loi portée par un groupe de députés dont Mamadou Lamine Diallo a été jugée « irrecevable » par le Bureau de l’Assemblée nationale.

Cette dernière motive sa décision par le fait que tous les Sénégalais connaissent la position définie et affirmée, en plusieurs occasions, et plus particulièrement lors de rencontres avec des Chefs d’Etat étrangers, par le Président de la République, Monsieur Macky.

« Cette position est claire, elle est pertinente et elle engage tout le peuple sénégalais s’opposant à toute forme de dépénalisation et de légalisation de l’homosexualité, qui est punie sévèrement par le Code pénal Sénégalais ; il en est de même en ce qui concerne tous les actes contre-nature et des attentats à la pudeur », martèle le Bureau du parlement. 

Pour toutes ces raisons, le Bureau de l’Assemblée nationale, conformément aux prérogatives qui lui sont dévolues, a décidé de déclarer irrecevable cette proposition de loi, lit-on dans le communiqué parvenu mercredi à APA.

Sénégal : le pétrole, un « avenir sombre » pour la pêche (étude)

Le Sénégal attend son premier baril de pétrole en 2023 pour des réserves estimées à environ 630 millions de barils sur le seul champ de Sangomar.

Les acteurs de la pêche artisanale ne semblent pas emballés par l’exploitation des champs pétroliers et gaziers découverts en haute mer. Certains aspects des activités pétro-gazières offshore peuvent constituer de véritables sources de pression pour leur secteur. C’est ce que révèle l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar, Think tank) dans son « étude diagnostique de la vulnérabilité du secteur de la pêche face aux activités pétrolières et gazières offshore ».

« Pour les artisans pêcheurs, la cohabitation Pêche-pétrole augure d’un avenir sombre, leur existence est même menacée dans les îles du Saloum qui constituent la ligne de front depuis (…) ou sur la Langue de Barbarie au nord où ils ne vivent que des ressources halieutiques. Ces artisans-pêcheurs craignent la disparition d’un mode de vie érigé depuis plusieurs siècles contre une activité pétro-gazière qui ne sera présente que pendant 35 à 50 ans », rapporte le document dont APA a obtenu une copie.

Il souligne que pour les pêcheurs artisans, l’État doit prendre ses responsabilités et trouver des solutions alternatives. « L’État doit mieux communiquer avec le secteur de la pêche au lieu d’interdire l’activité sur certaines zones. Partout dans les Conseils locaux de pêche artisanale (CLPA) rencontrés, les syndicats de pêcheurs, la récrimination est unanime, l’absence de communication est manifeste entre les acteurs de la pêche et le monde pétro gazier », poursuit l’étude.

Elle révèle que le cas de Saint-Louis demande un traitement en urgence car, la plateforme d’exploitation du pétrole et du gaz (GTA) correspond exactement à la principale zone de pêche « Diattara » des Guet-Ndariens et les risques de conflits sont réels.

Selon les chercheurs, l’importante masse de pêcheurs artisans avec une flottille d’embarcations (plus de 5000 pirogues) voit d’un mauvais œil la cohabitation sur un espace de pêche de plus en réduit, coincé entre l’Aire marine protégée (AMP) et la frontière avec la Mauritanie. « Les risques d’incursion dans le domaine pétro gazier sont inévitables s’il se révèle à la longue que les plateformes constituent des habitats pour la biodiversité marine. Ces artisans pêcheurs réclament un plus grand nombre de licences de pêche pour accéder dans les eaux mauritaniennes et avec la possibilité d’y pénétrer de 80 à 100 km pour dérouler leurs activités », alerte l’étude.

Soulignant que d’autres alternatives peuvent être envisagées par l’État avec notamment le développement de la pisciculture et même de l’agriculture (maraîchage, valorisation des produits forestiers…) dans les zones où des espaces sont disponibles, l’étude note que ces solutions de reconversion vers les « terres fermes » ne rencontrent pas l’assentiment des Guet-Ndariens qui sont contre la délocalisation des populations et préfèrent plutôt la restauration de certains anciens sites de pêche, l’immersion de récifs artificiels, leur maintien malgré les fortes densités humaines sur la Langue de Barbarie.

Comme sources d’impacts physiques des activités pétro-gazières offshores sur la pêche, les chercheurs citent les ondes lors des campagnes sismiques, ainsi que l’éclairage nocturne des plateformes, le bruit et les vibrations crées par le fonctionnement des équipements et/ou les installations offshores qui constituent des obstacles lors de la migration de certaines espèces. En plus, les rejets d’eaux de refroidissement chaudes peuvent modifier les températures de l’eau autour des installations.

Des défaillances technologiques et/ou humaines et les catastrophes naturelles peuvent conduire à des événements accidentels dont les plus connus sont les explosions ou rupture de conduits d’hydrocarbures sous-marins pouvant impacter sur l’intégrité des espèces halieutiques, ajoutent les auteurs de l’enquête.

Sénégal : le vol des Lions pour la Can au Cameroun reporté

Initialement prévu mardi 04 janvier 2022 au soir, le voyage des Lions du Sénégal pour la Can 2021 au Cameroun a été reporté à ce mercredi 05 janvier.

Les Lions de la Téranga n’ont pas voyagé mardi le 04 janvier comme prévu. Le vol transportant les footballeurs de l’équipe nationale du Sénégal pourrait décoller ce mercredi. Selon senenews qui rapporte l’information, la tanière est victime des contaminations au variant Omicron. C’est en raison du coronavirus que le voyage aura lieu au moins un jour après la date prévue.

En effet, cinq joueurs ont été testés positifs au Covid-19. Il s’agit de Alfred Gomis et Cheikhou Kouyaté, testés positifs avec leur club en Europe ; de Mamadou Loum Ndiaye, de Saliou Ciss et de Habib Diallo. Trois autres sont suspectés être contaminés et placés en isolement.

Ainsi, avec ce nombre de cas, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a suspendu le déplacement de la délégation. Les lions sont attendus à Bafoussam. Ils jouent leur premier match de la Can contre le Zimbabwe le 10 janvier 2022 au stade de Kouekong. Mais avant, il est prévu une seconde phase de préparation. Elle devait commencer ce matin par une séance d’entrainement. Laquelle a été annulée en raison du report du vol.

La Can Cameroun 2021 débute dimanche 09 janvier 2022. Le match d’ouverture opposera le Cameroun au Burkina Faso au stade Olembe à Yaoundé. Les Sénégalais qui sont du groupe B évolueront à Bafoussam avec le Zimbabwe, Malawi et la Guinée.

La presse commente l’appel de Macky Sall aux Lions du football

La remise du drapeau national à l’équipe de football en partance pour la Coupe d’Afrique des nations (Can), hier au Palais présidentiel, par le chef de l’Etat Macky Sall, domine la Une des quotidiens sénégalais parus ce mercredi.« Can 2022-Macky Sall secoue les Lions : Ce qui vous manque, c’est cette hargne de vaincre. Vous êtes les meilleurs aux plans tactique, technique et qualitatif. Cette fois-ci, je ne parle de finale mais de coupe. Il faudra vous battre pour nous ramener la coupe », détaille Stades à sa Une.

De son côté, Le Soleil note que lors de la remise du drapeau pour la Coupe d’Afrique des nations, « le président Macky Sall harangue les Lions » en ces termes : « Avec foi, détermination et courage, faites de Cameroun 2021 le temps de la victoire pour le Sénégal ».

« Macky Sall aux Lions : Ramenez-nous la coupe », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, le président lance à Mané : « Sadio, meun nguen way ! »

Présent à la cérémonie, le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Me Augustin Senghor, a promis de « tout faire pour ramener la coupe », pendant que Kalidou Coulibaly, capitaine des Lions a lancé : « Nous allons au Cameroun avec beaucoup d’ambitions ».

Dans L’As, le président Sall poursuit : « Battez-vous pour nous ramener le trophée ».

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « pour Macky, c’est la coupe ou rien », poussant Vox Populi à parler de « gros pressing de Macky sur les Lions ».

Revenant sur les élections locales du 23 janvier 2022, Walf Quotidien note « ce qui va déterminer le vote ». Selon nos confrères, le long cortège de scandales des troupes de Macky Sall, que la transparence semble troubler, risque de créer une très grosse surprise au régime.

« Elections locales à Dakar-Plateau : Capitale bataille », titre EnQuête, qui informe que 24 candidats sont à l’assaut des électeurs dans les 4 communes.

Sénégal : les Lions s’engagent à ramener le trophée de la Can 2021 à Macky Sall

Devant le président Macky Sall, les Lions du Sénégal ont pris l’engagement de remporter la finale de la Can 2021. C’était mardi 04 décembre au Palais présidentiel.

A cinq jours du début de la Coupe d’Afrique des Nation au Cameroun, les Lions du Sénégal prennent un engagement devant Macky Sall. « Nous sommes honorés de recevoir l’étendard de notre nation pour le hisser le plus haut possible au sommet du football africain. Nous allons au Cameroun avec beaucoup d’ambition et d’envie. Nous y allons avec la gagne ». Ainsi a révélé le capitaine Kalidou Koulibaly lorsquu’il recevait le drapeau national des mains du chef de l’Etat.

La cérémonie a eu lieu au Palais présidentiel en présence des anciens Lions dont El Adji Diouf. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) en a profité pour dévoiler l’objectif du Sénégal à la Can 2021. « Aujourd’hui nous sommes à une étape qui est cruciale dans ce que nous appelons tous cette quête permanente du football sénégalais, cette quête de trophée. Monsieur le président, nous nous engageons à faire tout ce qui est à notre possibilité pour vous ramener le trophée vous et le peuple sénégalais », a déclaré Augustin Senghor.

Au cours de cette traditionnelle cérémonie de remise de l’étendard, le président de la République a rappelé aux Lions « les valeurs guerrières qui ont toujours soutenu la défense de la nation sénégalaise ». Il les a priés de ramener la coupe aux 16 millions de Sénégalais le soir du 06 février 2022.

Macky Sall a remis l’étendard aux Lions du Sénégal mardi 04 décembre.
Les Lions de la Téranga avec le président de la République du Sénégal Macky Sall-DR

Les Lions s’envolent bientôt pour le Cameroun. Ils vont résider à l’Hôtel Tadjidor à 20 km du centre de Bafoussam, ville hôte du groupe B où évolue le Sénégal. Les poulains d’Aliou Cissé vont croiser leur premier adversaire le 10 janvier au stade de Kouekong.

Cameroun 2021 : la Can de la démesure !

Malgré une économie au ralenti sur le continent à cause de la Covid-19, le Cameroun a mis les petits plats dans les grands pour organiser la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.

Les chiffres sont affolants. La Can 2021 qui s’ouvre ce dimanche 9 janvier jusqu’au 6 février 2022 au Cameroun, battra tous les records en termes d’investissements financiers. Reportée à deux reprises, la compétition suscite un engouement national au pays des Lions indomptables.

Pour réussir l’évènement, le président camerounais Paul Biya et son gouvernement n’ont pas lésiné sur les moyens. Plus 520 milliards de FCFA (800 millions d’euros) représentant 2% du Produit intérieur brut (PIB) du Cameroun ont été débloqués pour l’érection d’infrastructures sportives et l’aménagement du territoire national. Un budget colossal qui pourrait dépasser toutes les prévisions tant les derniers réglages semblent coûteux pour le gouvernement camerounais.

Pour un pays dont la loi des finances de l’année écoulée se chiffre à 5.762,4 milliards de F CFA, le budget de la Can a pompé une bonne partie des finances publiques. Poumon économique de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avec plus de 40% du PIB, le Cameroun mise sur cette vitrine pour redorer son image et son prestige sur le continent.

Quatre nouveaux stades sur les six qui doivent abriter la compétition sont sortis de terre. Dans la capitale Yaoundé, il a fallu rénover totalement le stade Ahmadou Ahidjo (40.000 places), avant de bâtir le stade d’Olembé qui abritera neuf rencontres de la compétition dont le match d’ouverture et finale. L’ouvrage de 60.000 places, le plus cher des six stades, a coûté la bagatelle de 254 millions de dollars (166 milliards FCFA) au gouvernement camerounais.

A Douala, deuxième ville du pays, trône l’écrin du Japoma Stadium (50.000 places), dont le coût de construction atteint les 140 milliards de francs CFA. A Bafoussam et Limbé (Ouest), deux stades de 20.000 places ont été construits alors que celui de Garoua (25.000 places) a été rénové pour se conformer au cahier de charge de la Confédération africaine de football (Caf). Et comme si cela ne suffisait pas, une rallonge de 13 milliards Fcfa ont été débloqués il y a quelques semaines pour remettre à neuf tous les stades annexes qui vont servir de terrains d’entraînement aux 24 équipes participantes à cette 33ème édition.

Au niveau des réceptifs hôteliers, l’Etat camerounais a encore casqué fort en construisant l’hôtel Krystal Palace à Douala, le deuxième hôtel cinq étoiles au Cameroun. En somme, 80% des hôtels qui accueilleront les équipes, les journalistes, les touristes sont soit neufs, soit rénovés. Plusieurs infrastructures routières ont été aussi réalisées dans les villes désignées afin de permettre la bonne tenue de la compétition. Mais ce n’est pas tout, 182 milliards F CFA seront versés entre janvier et février à Eneo, distributeur exclusif d’électricité du pays, pour assurer une Can sans délestage.

Autant dire que l’édition de cette année est partie pour être celle de tous les records. A titre de comparaison, l’Egypte avait reçu une enveloppe de 30 millions d’euros pour abriter la Can 2019 en se substituant au Cameroun qui n’était pas prêt. Si ce montant peut s’expliquer facilement par le fait que l’Egypte disposait déjà de stades répondant aux normes, tel n’était pas le cas pour le Gabon d’Ali Bongo qui avait dépensé près de 200 milliards F CFA pour accueillir l’édition 2017.

Si le peuple camerounais attend des retombées bénéfiques de la plus grande compétition bisannuelle de football du continent, les énormes investissements consentis durant cette Can doivent surtout s’inscrire sur une vision de développement à long terme pour redorer l’économie du sport local camerounais avec l’épineuse question de la maintenance des stades.

CAN 2021 : un joli chèque pour le vainqueur

La Confédération africaine de football (Caf) a rehaussé la prime de victoire pour le vainqueur de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.

Voilà une nouvelle qui devrait motiver les 24 sélections nationales qui prendront part à la Can qui débute dimanche 9 janvier au Cameroun. Le vainqueur de cette édition percevra plus que ce que les Fennecs d’Algérie avaient reçu (2 milliards 882 millions de FCFA) lors de son sacre en Egypte en 2019.

Pour cette édition au pays des Lions indomptables, le futur lauréat recevra une gratification record de 4,4 millions d’euros (2 milliards 882 millions Fcfa) pendant que le finaliste se consolera avec une prime de 2,64 millions d’euros (1 milliard 729 millions).

Les sélections éliminées en demi-finale toucheront 2,2 millions d’euros (1 milliard 441 millions) et les équipes qui s’arrêtent en quart de finale repartiront avec une enveloppe de 703.361 euros (460 millions de FCFA).

La 33ème édition de la Can est prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. L’Algérie tenante du titre s’était imposée en finale en 2019 en Egypte devant le Sénégal au stade national du Caire (1-0).

Toutes les récompenses de la CAN 2022 (2021)

Gagnant de l’édition : 4,4 millions d’euros

Finaliste : 2,64 millions d’euros

Troisième et demi-finaliste : 2,2 millions d’euros chacun

Quart de finaliste : 703.361 mille euros

Sénégal : lancement des travaux du port de Ndayane

L’infrastructure destinée à décongestionner le port de Dakar va coûter 3000 milliards FCFA.

Le Sénégal veut retrouver sa place de leader portuaire en Afrique de l’Ouest. Avec le port multifonctionnel de Ndayane, dont la première pierre a été posée, lundi soir, par le chef de l’Etat Macky Sall, Dakar veut aussi avoir une meilleure position sur les routes du commerce maritime mondial.

Prévue sur une superficie 1200 hectares, l’infrastructure aura un terminal de conteneur de 300 hectares, un chenal maritime de 5 km et la construction d’une profondeur de 18 m dimensionnée pour accueillir des post-Panamax (navires de dimensions maximum) et des navires de 336 m de long. Elle va coûter 3000 milliards FCFA financés par l’entreprise émiratie Dubaï Port World (DPW).

« Avec ce port, nous allons relever trois défis », à savoir décongestionner le port de Dakar et ses environs, donner une impulsion au transport de marchandises, et développer la logistique et le fret maritime au Sénégal, a indiqué Macky Sall.

Se focalisant sur l’importance du port en eaux profondes de Ndayane, situé sur la Petite Côte, il a rappelé que 95 % des échanges commerciaux de son pays, 80% des hydrocarbures et 65% des autres trafics du Mali passent par le port de Dakar.

A propos de la société chargée de la gestion du terminal à conteneurs du port, le président Sall a affirmé : « Nous en sommes actionnaires à 40 %, et DP World à 60 % ».

Quelque 25.000 emplois vont être créés pour la première phase des travaux du port de Ndayane contre 100.000 à 250.000 employés à long terme.

Infrastructures et politique au menu de la presse sénégalaise

La pose de la première pierre du port multifonctionnel de Ndayane, les élections locales du 23 janvier prochain et l’économie font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA.« Pose première pierre en eaux profondes de Ndayane : Le Sénégal voit grand », titre le quotidien national Le Soleil.

Avec cette plateforme, explique le journal, le pays de la Téranga veut retrouver sa place de leader portuaire de la sous-région. « S’étendant sur une superficie de 1.200 ha, le futur port aura un terminal à conteneur construit sur 300 ha », précise Le Soleil, informant du paiement des impenses avant fin février.

« Le Sénégal prend le cap vers un hub portuaire », écrit Sud Quotidien, rappelant qu’après plusieurs années de négociations avec le partenaire Dubaï Port World (DPW) et des études préalables, les travaux du port de Ndayane ont été lancés, lundi, avec la pose de la première pierre par le président Macky Sall et le PDG de DPW Ahmed Ben Soulayem.

Selon nos confrères, cette infrastructure est destinée à décongestionner le port de Dakar mais surtout à donner au Sénégal une meilleure position sur les routes du commerce maritime international.

« Le port de Ndayane va tuer la concurrence dans la sous-région », dit Macky Sall dans L’Observateur.

« Port de Ndayane : La revanche de DPW sur l’histoire », note EnQuête dans sa manchette, expliquant : « Autrefois voué aux gémonies et attribué à Karim Wade, DPW est aujourd’hui loué par les plus hautes autorités pour sa compétence, son efficacité et son expertise ».

Sud Quotidien profite de l’occasion pour parler du décalage entre réalisations et attentes populaires et titre : « Macky, au crible de la société civile ! »

Le journal révèle que le bilan clinquant des réalisations du régime en place établi par le président Macky Sall lui-même, lors de son adresse à la Nation du 31 décembre dernier, n’agrée pas certains membres de la société civile. « Selon ainsi le président fondateur du Think tank Africajom Center, Alioune Tine, et le président du Think tank Leadership, éthique, gouvernance et stratégies pour l’Afrique (Legs Africa), Elimane Haby Kane, 2021 est une année triste du fait des inégalités extrêmement profondes dans notre pays », rapporte Sud Quotidien.

En politique, Walf Quotidien s’intéresse aux élections locales avec « le coup de pouce de Macky à ses hommes ».

Selon cette publication, le président Sall veut mettre tous les atouts de son côté en perspective de ces élections dont l’issue reste très incertaine pour son camp. « Il se distingue par des inaugurations et des lancements de travaux tous azimuts pour booster ses candidats dont les Sénégalais ont fini de tourner le dos selon ses adversaires », indique Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Quotidien revient sur la proposition de monnaie locale en Casamance (sud) faite par le leader de Pastef et donne la parole à « Seydou San » (qui) dévalue Sonko ».

Dans ce journal, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar pour la présidence du Conseil départemental de Ziguinchor (sud) soutient : « Les objectifs de Sonko sont fractionnistes. Il est l’homme du fitna émergent ».

« Finances publiques : Une overdose de scandales », titre EnQuête, qui ajoute : « Sicap, Poste, PostFinance, Ipres, Trésor public, SAR : valse des ministres ».

Sénégal : « Une élection ne doit pas être source de violence » (Macky Sall)

C’est un appel du président de la République du Sénégal à l’endroit des Sénégalais à trois semaines de Locales 2022. Macky Sall l’a exprimé lors de son message à la Nation le 31 décembre 2021.

Vendredi, dernier jour du mois de décembre et de l’an 2021, la chef de l’Etat du Sénégal s’est adressé à la Nation. C’était une occasion de présenter de nouvel an aux citoyens et aux habitants du pays. Mais cela, le Macky Sall a dressé le bilan sanitaire, économique, infrastructurel et éducatif du Sénégal. Dans la même mouvance, il a s’est penché sur les perspectives pour l’année nouvelle.

A ce sujet, le message de Macky Sall aborde  les élections locales du 23 janvier et législatives de juin 2022. Comme un père, le président de la République rappelle les valeurs de la démocratie en insistant sur la paix. « En démocratie, une élection ne doit pas être source de violence, mais un éloge à la paix et un hymne à la liberté », déclare-t-il.

« Nos convictions et nos choix peuvent être différents. Mais pour l’histoire et le destin qui nous unissent, nous sommes tenus de préserver la paix, la sécurité, l’unité et la stabilité de notre pays. Alors, allons aux élections dans le calme et la sérénité, et continuons ensuite ce vivre ensemble qui fait la force et la cohésion de la nation sénégalaise », exhorte le président. Cet appel, rappelons-le, vient à la suite des violences observées ces derniers mois à Cotonou.

Après la convocation de Barthélémy Dias devant la Cour, l’opposition sénégalaise a appelé à des manifestations. Les leaders arguent que le régime veut empêcher le candidat à la mairie de Dakar de participer aux élections. Des tensions qui ont entrainé l’arrestation et la libération à deux reprises de l’intéressé par les forces de l’ordre.

Le message à la Nation de Macky Sall à la Une

Le discours du nouvel an du président Macky Sall fait la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA.

« Message de fin d’année du président : Maintien du cap sur l’émergence », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce discours de nouvel an du président de la République, Sud Quotidien voit Macky Sall entre « bilan, redite et réchauffé ».

Selon ce journal, le chef de l’Etat a annoncé des projets pour l’amélioration de la circulation des personnes et des biens, un programme spécial de désenclavement sur plus de 2500 km pour un « Sénégal de tous », 400 bus sobres en carbone et la protection des femmes.

Cela fait dire à L’As que « Macky (est) fier de son bilan à mi-parcours ».

« Macky entre bilan et campagne », renchérit La Tribune. Le journal écrit que le président est largement revenu sur ses réalisations dans les infrastructures, l’agriculture, l’énergie et les hydrocarbures.

« Discours du nouvel an : Les pétards mouillés de Macky », rapporte Le Quotidien, soulignant que le président annonce l’achèvement de la Boucle du Blouf (sud) et du port de Sendou (ouest), des ouvrages qui ne sont même pas exécutés à 10%.

De son côté, L’Observateur titre : « Macky et les défis de 2022 ». Nos confrères notent que ces défis sont relatifs à la conjoncture économique, à la dette et aux grands projets.

Walf Quotidien parle des scandales au Palais de la République et fait état de « bourdes des hommes de l’ombre ».

« Les hommes de l’ombre qui murmurent à l’oreille de Macky Sall semblent avoir perdu leur superbe. Depuis un certain temps, ils cumulent les revers. Entre le scandale de l’audience de Djibril Ngom et les propos de Mbougar Sarr sur le 3e mandat, le shadow cabinet de Macky Sall multiplie les bourdes avec des effets boomerang », explique Walf Quotidien.

En sport, les quotidiens reviennent sur le combat Balla Gaye 2-Bombardier en lutte sénégalaise avec frappe.

« Lendemain de victoire sur Balla Gaye 2 : Bombardier débute l’année sous une bonne étoile », informe L’Observateur, faisant dire à L’As que B52 confirme sa suprématie devant BG2.

Pour EnQuête, BG2 subit un second assaut du B52.

Sénégal : la FSF dénonce le blocage d’Ismaïla Sarr, Watford s’explique

La Fédération sénégalaise de football s’indigne contre le club anglais Watford suite à son refus de libérer l’attaquant Ismaïla Sarr en vue de la CAN 2021. Les Hornets répliquent en brandissant l’état de santé du Lion du Sénégal.

« La FSF exprime sa profonde réprobation du comportement irrespectueux, pernicieux et discriminatoire des dirigeants de Watford, qui cherchent par tous les moyens à empêcher un joueur de jouer avec sa sélection nationale ». Entre la Fédération sénégalaise de football (FSF) et le club Watford, c’est le torchon qui brule.

Dimanche 02 décembre 2022, le FSF accuse le club anglais de « bloquer » l’international sénégalais. Ce qui l’empêche de retrouver ses coéquipiers retenus par Aliou Cissé le 24 décembre en vue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui a lieu au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2022.

Dans un communiqué en date du 02 janvier, la FSF avance que « malgré son désir de rejoindre l’équipe nationale du Sénégal, notre joueur Ismaïla Sarr se heurte au refus de son club Watford de le libérer (…) sur la base d’arguments aussi spécieux que fallacieux », s’indigne la fédération après réception d’une correspondance de Hornets.

« La FSF a répondu immédiatement à ladite correspondance pour confirmer le maintien de la convocation du joueur et l’obligation du club de libérer le joueur au plus tard le 3 janvier 2022, conformément à la circulaire dérogatoire de la Fifa, et informé de sa décision de s’en référer aux instances compétentes de la Fifa en cas de persistance par Watford dans son refus délibéré de libérer le joueur au profit de son équipe nationale », menace la FSF.

Face à cette pression, la réplique du club n’a pas tardé.   Il informe avoir saisi la fédération en début décembre dernier. Ce dans le but de « lui faire part du diagnostic de la blessure d’Ismaïla. » Il « lui a immédiatement fourni les résultats de l’IRM montrant l’étendue de la blessure. Après avoir consulté des experts médicaux, nous avons informé la FSF du processus de rééducation d’Ismaïla et de la durée probable de son rétablissement », expliquent Watford qui insiste sur l’état de santé de l’attaquant. Le Lions a reçu une blessure au genou le 20 novembre 2021 face à Manchester United

 

Année boursière 2021 : un excellent cru pour la BRVM

Malgré la persistance de la Covid-19, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a établi de nouveaux records cette année en franchissant le seuil des 6000 milliards F CFA de capitalisation du marché des actions.L’année 2021 a été faste pour la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Au 31 décembre 2021, la capitalisation de la bourse des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est établie à 6085,4 milliards F CFA. Au même moment, celle du marché des obligations a atteint 7247 milliards F CFA, soit des hausses annuelles respectives de 39,33 % et de 19,76 %.

Par ailleurs, l’indice BRVM 10, qui regroupe les dix plus grandes cotations de l’institution financière, clos l’année en hausse de 17,29 %. Le BRVM Composite, englobant l’ensemble des entreprises cotées, tire quant à lui le rideau avec une progression de +39,15 % par rapport à l’année 2020.

Ces résultats confirment, selon la bourse régionale, le cycle haussier entamé depuis les premiers mois de 2021 en rupture par rapport à la tendance baissière observée depuis 2016.   En outre, la valeur des transactions est évaluée ce jour à 722 milliards F CFA, soit une augmentation de 293 % par rapport à l’année 2020, se félicite la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

Dans la même dynamique, le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) sur le marché financier régional a également connu une hausse significative de ses activités. Celles-ci sont chiffrées, d’après la BRVM, 13.830 milliards F CFA d’actifs sous conservation, en hausse de 26 % par rapport à 2020.

De même, se réjouit la bourse régionale, les paiements de dividendes, d’intérêts et les remboursements d’obligations se sont élevés à 1477 milliards F CFA, soit une progression de 40 %. Les Règlements/Livraisons (R/L) sont évalués à 1463 milliards F CFA, soit le triple du niveau de l’année dernière.

« Ces performances témoignent du moral solide des investisseurs et de la résilience de la BRVM dont l’attractivité reste intacte malgré la crise sanitaire. En 2021, la BRVM se classerait dans le trio de tête des grandes bourses africaines en matière de performance des indices », se félicite la bourse régionale de l’Uemoa.

La rétrospective 2021 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent principalement sur les saillants qui ont marqué l’année 2021.« Gorgorlu (débrouillard en wolof) 2021 aux abois », titre Sud Quotidien, retenant trois faits marquants pour cette année : une justice en bris, le retour des inondations et la grève forcenée des transports.

Walf Quotidien revient sur les « maux et remèdes » de 2021 où « le Sénégal frôle le pire » avec les événements de mars. Le journal ne manque pas d’évoquer le « défi de l’emploi et de la croissance » du chef de l’Etat, la reddition des comptes avec « ces mains sales pas encore lavées, l’éducation, la CAN 2021 de football et « l’instabilité ambiante » en Afrique de l’ouest.

Le Quotidien souligne de son côté que 2021 fut une « année de haut viol », faisant référence aux affaires Adji Sarr – Ousmane Sonko et de la miss Sénégal Fatima Dione qui a accusé les membres du comité d’organisation de ce concours de beauté d’être à l’origine de son viol suivi de grossesse.

Comme voulant oublier ces malheureux épisodes de cette année finissante, L’Observateur indique qu’« il est grand… an » : « qu’on remporte la CAN, qu’on améliore le système de santé, qu’on maîtrise notre économie ».

Le journal fait focus également sur « la nouvelle vie de Tony Kâ, l’agent du GIGN (gendarmerie) blessé lors des événements du mois de mars ». Il est ainsi conté les moindres détails sur « sa nouvelle main, ses deux mois de rééducation en France et son quotidien de père de famille heureux ».

En revanche, L’Observateur revient sur « les chiffres d’une année éminemment criminelle », indiquant que 2021 fut un « an foiré ». C’est une « année de calamités », d’après EnQuête, qui ne s’y éternise pas pour autant. Et c’est pour effectuer un « voyage au bout des fantasmes » à bord du Train Express Régional (TER).

Avec la gratuité, c’est déjà le grand rush pour cette nouvelle locomotive sénégalaise, constate le quotidien. Pour le moment, le TER tient ses promesses, sur le plan de la ponctualité, du confort et de la sécurité, magnifie-t-il.

Le quotidien national Le Soleil titre sur les chantiers à l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, indiquant que l’« ouverture des campus (est prévue) en février ».

Sur la préparation de la CAN 2021 de football, Stades indique que « Gana Guèye (milieu) et Mame Baba Thiam (attaquant) portent le groupe à 18 Lions ».

A la séance d’hier au stade Lat Dior de Thiès, le latéral gauche Saliou Ciss et le milieu Joseph Lopy ont déclaré respectivement : « Le trophée, on le veut 10 fois plus que les supporters ; On a les moyens pour aller jusqu’au bout ».

Sénégal : les États-Unis soutiennent l’organisation du 9e Forum mondial de l’eau

Pour la réussite de l’événement, Washington apportera à Dakar son assistance technique en matière de coordination et de logistique.

Le défi est immense ! C’est la première fois que le Forum mondial de l’eau se tient en Afrique subsaharienne. Du 21 au 26 mars 2022, la capitale sénégalaise va accueillir pas moins de 1000 participants représentant entre autres des États, institutions bilatérales et multilatérales, universités, organisations de la société civile et le secteur privé.

Dans cette perspective, les gouvernements des États-Unis et du Sénégal ont signé ce jeudi un protocole d’accord pour une bonne organisation du plus grand rendez-vous mondial consacré à la question de l’eau.

Washington, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, sigle en anglais), vient ainsi se joindre aux autres bailleurs de fonds qui ont décidé de parrainer cette rencontre, en complément des quelques 24 millions de dollars engagés par le pays de la téranga (hospitalité, en langue wolof).

Ce Forum mondial de l’eau, dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement », devrait contribuer à renforcer la capacité des Etats à répondre aux défis de l’eau et de l’assainissement. Organisé tous les trois ans depuis 1997, cet évènement est le plus important au niveau international à être dédié à l’eau.

Le Forum mondial de l’eau est une plateforme unique permettant à la communauté internationale de l’eau et aux principaux décideurs de collaborer et de souscrire des engagements à long terme.

Variants Delta et Omicron : l’OMS redoute un « tsunami de cas »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur l’état de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

La cohabitation des variants Delta et Omicron causera un « tsunami de cas » selon l’OMS, qui note un record de contaminations dans le monde à cause du variant Omicron. En effet, les effets combinés des deux variants ont entraîné une augmentation de 11 % des cas d’infections dans le monde en l’espace d’une semaine, note l’Oms.

« Je suis très inquiet à l’idée qu’Omicron, qui est plus contagieux et qui circule en même temps que Delta, mène à un tsunami de cas », a affirmé le directeur général lors d’une conférence de presse virtuelle. Cela ajouterait « une immense pression sur les travailleurs de la santé, déjà épuisés, et sur les systèmes de santé, qui sont au bord de l’effondrement », a prévenu le directeur général de l’Oms Tedros Adhanom Ghebreyesus

Avec 72% de nouveaux décès, l’Afrique est le continent le plus touché devant l’Asie avec 9% et la région des Amériques avec 7%. Par contre l’Europe et la Région de la Méditerranée orientale ont connu à l’inverse une baisse de 12 et 7% de l’incidence de décès.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, cela s’explique par le fait que 92 des 194 États membres ont raté leur cible de vacciner 40 % de leur population avant fin 2021. Une situation qui a favorisé la propagation de Delta et Omicron avec leurs lots de conséquences. Ce faisant, Tedros Adhanom Ghebreyesus exhorte tous les pays à prendre comme résolution du Nouvel An de vacciner 70 % de leur population d’ici juillet 2022.

Si les cas d’infections ont explosé ces dernières jours, l’OMS rassure que le nombre de décès est en constante baisse dans le monde depuis trois semaines. Beaucoup plus contagieux mais moins virulent, Omicron détecté pour la première fois en Afrique du sud fin novembre, pourrait curieusement être un remède contre Delta et atténuer à terme la pandémie.

Selon un résultat préliminaire réalisé en Afrique du Sud par l’équipe du virologue Alex Sigal, de l’Institut de recherche sur la santé de Durban, « les anticorps produits lors d’une infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2 protégeraient ensuite contre le Delta ». L’étude publiée sur le site de l’Institut demande encore à être validée selon le New York Times qui précise que « les personnes qui se sont remises d’une infection par le variant Omicron du coronavirus pourraient être capables de se défendre contre des infections ultérieures comme le variant Delta. »

Air Sénégal et Locales 2022 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur le nouvel avion reçu par la compagnie Air Sénégal et les élections locales du 23 janvier 2022.

« Le Sénégal acquiert un 9ème appareil », indique le quotidien national Le Soleil, soulignant que l’avion, en leasing, est le premier d’un programme de huit appareils. Pour le président Macky Sall, « Air Sénégal conforte son envol ».

Le Quotidien note par ailleurs un « Sall air de mise en garde » du chef de l’Etat sur la qualité du service de la compagnie aérienne nationale. « La ponctualité des vols et la qualité du service doivent être de mise », a-t-il dit au directeur général d’Air Sénégal.

En politique, EnQuête dresse un portrait croisé de Soham Wardini et Barthélémy Dias, deux candidats au poste de maire de Dakar. Le journal compare leur tempérament à « la glace et le feu ».

Soham a servi pendant 27 ans dans l’enseignement avant de s’engager en politique et remplacer Khalifa Sall suite à sa révocation à la tête de la mairie de la capitale sénégalaise. De son côté, le fils de l’ancien ministre Jean-Paul Dias « a donné un nouveau souffle au PS (Parti Socialiste) et gravi très vite les échelons… à force de coups d’éclat », souligne le quotidien privé.

Walf Quotidien se fait l’écho du rejet des recours de l’opposition par la Cour Suprême sur certaines de ses listes pour les prochaines élections locales. Pour le journal, elle « abat sa dernière carte » par une saisine de la Cedeao.

Sur un autre sujet, le même journal informe que « Macky vire son chef de protocole » là où L’Observateur souligne que « Macky revoit sa formule » dans son adresse à la nation. Le journal du Groupe Futurs Médias, livrant « les contours de son discours de nouvel an »,  note que le chef de l’Etat ne fera « pas de face-à-face avec la presse ».

Si « le Président a promulgué la loi réhabilitant le poste de Premier ministre », il donne « rendez-vous après les Locales pour parler du PM, de l’UA et de son mandat », précise L’Observateur.

En football, Stades livre le contenu de son entretien sur la CAN 2021, qui s’ouvre dans moins de deux semaines au Cameroun, avec Omar Daf, ancien international sénégalais et actuel coach de Sochaux, en Ligue 2 française. « L’absence d’Ismaila Sarr serait une grosse perte », a  reconnu l’ancien coach adjoint des Lions sur l’indisponibilité du joueur de Watford (Premier League) pour cause de blessure.

Toutefois, l’ancien défenseur latéral de la Génération 2002 donne des gages puisqu’« on a un groupe de qualité et un coach qui travaille bien ».

Sénégal : « le transport aérien est exigeant, la concurrence y est rude » (Macky sall à Ibrahima Kane)

Le président Macky Sall a rappelé au directeur de la compagnie nationale Ibrahima Kane la complexité de la tâche qui lui revient.  C’était à l’occasion de la réception du nouvel Airbus A220-300 de Air Sénégal le 29 décembre 2021.

La compagnie nationale de transport aérien Air Sénégal vient de réceptionner un Airbus A220-300. L’appareil a pour nom de baptême local « Niokolo-Koba » en référence au parc emblématique du même nom « site du patrimoine mondial et réserve de la biosphère  internationale ». C’est l’un des 08 nouveaux appareils attendus au Sénégal d’ici 2026 pour renforcer la flotte.

La cérémonie de réception de ce nouvel appareil a eu lieu mercredi le 29 novembre 2021 à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. L’événement a connu la présence des autorités étatiques et aéroportuaires. En première, le président de la République Macky Sall, le ministre du Tourisme et des Transports aériens Alioune Sarr, le directeur général de Air Sénégal Ibrahima Kane.

Dans son propos de circonstance, le chef de l’Etat a rappelé à l’ordre le directeur de la compagnie aérienne. « Le transport aérien est exigeant, la concurrence y est rude et ne laisse aucune marge d’erreur ou de négligence. Le sort de la compagnie est entre vos mains », a rappelé Macky Sall à Ibrahima Sarr.

Réception de l'Airbus A220-300 au Sénégal
Intérieur du nouvel appareil Airbus A220-300 de la compagnie Air Sénégal-DR

Niokolo-Koba est un « avion de dernière génération équipé d’une technologie de pointe avec confort, sécurité et des cabines spacieuses », explique la présidence de la République. « Ce nouveau joyau réduit de 25% la consommation du carburant par siège et d’émission de C02 », a ajouté Fly Air Sénégal sur Twitter.

La presse sénégalaise prolonge son voyage à bord du Ter

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des questions autour de la pertinence du Train express régional (Ter) et d’affaires judiciaires.Deux jours après le lancement de l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter), EnQuête se fait l’écho « des promesses et des doutes ». Dans ce journal, Mountaga Sy, le Directeur Général de l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (Apix), déclare que « les études de rentabilité économique de ce projet sont chiffrés à 19 % ».

Toujours dans EnQuête, Mame Fall, spécialiste des matériels roulants et systèmes à l’Apix, soutient que « tous les pays se sont développés autour des ouvrages ferroviaires : Ter, métro et RER… », mais pour l’économiste Mansour Samb, « la solution pour désengorger Dakar, c’est de créer d’autres pôles économiques ».

Pour sa part, Le Soleil informe que les habitants de Rufisque, l’un des quatre départements de Dakar, « jubilent » avec la mise en circulation du Ter. Au contraire, les taximen voient l’arrivée de ce train à la pointe de la technologie d’un mauvais œil : « (Il) risque de porter un sacré coup à (notre) business. Avec les embouteillages sur les routes, la majorité des clients vont se ruer sur le Ter », explique un chauffeur dans le quotidien national.

Les tarifs du Train express régional varient de 500 à 1500 F CFA pour la classe économique et un prix fixe de 2500 F CFA s’applique à la première classe. À en croire Amadou Hott, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, cité par WalfQuotidien, « le Ter, c’est comme l’autoroute à péage. Si vous avez un peu plus de temps et que vous n’êtes pas prêt à dépenser un peu plus d’argent, vous pouvez prendre les autres modes de transport ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce que « les six magistrats, qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la Justice à Kaolack (Centre), seront traduits (aujourd’hui) devant le Conseil de discipline supérieur de la magistrature ».

Sous le titre « Les 6 magistrats face à leur destin », Le Quotidien rappelle que « la Cour d’appel de Kaolack avait été secouée, il y a quelques mois, par la gestion du dossier opposant l’homme d’affaires Aly Roze à la Banque Atlantique ».

Dans Sud Quotidien, le patron de presse Madiambal Diagne, même s’il a confirmé sa plainte contre le magistrat Souleymane Téliko pour « diffamation, injures publiques et dénonciations calomnieuses », ne réclame que « le franc symbolique ».

En sports, Kalidou Koulibaly, capitaine de l’équipe nationale de football du Sénégal dit dans Stades espérer « être prêt (physiquement) pour le premier match » des Lions à la Coupe d’Afrique des nations 2021. Ce sera le 10 janvier prochain face au Zimbabwe. Le défenseur central de Naples, en Serie A italienne, revient de blessure.

Sénégal : 12 milliards volent en éclat dans 06 scandales financiers en 2021

En l’espace de quelques mois au cours de l’année 2021, le Sénégal perd plus de 12 milliards de francs par voie de détournement au sein de six institutions.

La République du Sénégal vit une série de scandales financiers depuis quelques mois. Du Trésor public à la Sicap en passant par la Poste, la Poste Finances, Loterie nationale du Sénégal (LONASE) et l’Ipres, l’année s’achève sur une mauvaise note. Les personnes mal intentionnées ont détourné au moins 12,2 milliards de francs CFA.

En effet, la répartition de ce montant se fait entre les six structures concernées. Les détournements ont pillé 1,4 milliard à LONASE, 4,6 milliards de francs Cfa au Trésor public, 1,7 milliard à Poste Finances selon senenews. Libération y ajoute le détournement de 4,2 milliards à Sicap lors d’un achat de terrain. 100 millions de francs CFA ont disparu à la Grande Poste de Dakar avant le départ de l’ancien receveur. De même, dans l’affaire des tickets restaurants, l’on enregistre un détournement de 207 millions de francs CFA. Dans la plupart des scandales, la procédure judiciaire est en cours.

Sénégal : les Lions n’iront plus à Kigali le 1er janvier 2022

Le Comité d’urgence de la Fédération sénégalaise de football a décidé d’annuler la préparation des Lions prévue du 1er au 06 janvier 2022 au Rwanda. Cette préparation se fera au Sénégal jusqu’au 04 janvier 2022.

C’est connu depuis le 27 décembre. Les Lions de la Téranga n’iront plus à Kigali au Rwanda pour tenir leur première phase d’entraînement en vue de la CAN TOTAL Energie Cameroun 2021. Dans une note, le secrétaire général de la Fédération sénégalaise de football (FSF) informe que le Comité d’urgence de ladite fédération a décidé de sursoir à ce camp. Par conséquent, les poulains d’Aliou Cissé tiendront leur première séance de préparation à domicile un peu plus tôt. Ce sera du 27 décembre 2021 au 04 janvier 2022.

La décision de la FSF fait suite à une circulaire de la Fifa. Cette correspondance fait part de l’accord entre la CAF et la FIFA de laisser aux clubs européens en compétition la possibilité de disposer de leurs joueurs convoqués en équipes nationales jusqu’au 03 janvier 2022. C’est au regard de ce changement d’option que le comité d’urgence de la fédération a annulé le rendez-vous de Kigali.

La seconde phase de préparation aura lieu à Bafoussam, à 300 km de Yaoundé, capitale du Cameroun. C’est la ville qui accueille le Sénégal et l’ensemble des équipes du groupe B dans le cadre de la CAN 2021. La phase finale de la compétition a lieu du 09 janvier au 06 février 2022. Les Lions du Sénégal évoluent avec le Malawi, le Zimbabwe et la Guinée au stade de Kouekong. L’entraîneur et son équipe seront face au Zimbabwe le 10 janvier 2022 pour le compte de leur premier de la CAN. Le 14 janvier ils affronteront la Guinée avant de boucler la phase de poule en défiant le Malawi le 18 janvier. Déjà le Sénégal a prévu au moins 05 milliards de francs CFA pour pousser les Lions à ramener le trophée de la CAN à Dakar.