Les principaux maillots du Tour du Faso aux Etalons cyclistes après la 2e étape

Les Etalons cyclistes du Burkina Faso ont récupéré les principaux maillots de la 31e édition du Tour international du Faso après la victoire au sprint de Daouda Ouédraogo devant l’Allemand Hermann Keller, lors de la 2e étape Manga-Bolgatanga (Ghana) courue samedi.Après la victoire du Néerlandais Florians Smits lors de la première étape Ouagadougou-Manga (100km) les Burkinabè en ont fait des principaux maillots, leurs priorités en territoire ghanéen.

Malgré la victoire d’étape de Daouda Ouédraogo, c’est Mathias Sorgho qui récupère le maillot le maillot jaune de leader et le maillot vert du second. Seydou Bamogo détient le maillot rose des points chauds.

Le jeune Paul Daumont, auteur d’une bonne prestation lors de la première étape, a le maillot du plus jeune coureur de la compétition pendant que Salifou Yarbanga s’empare du maillot de la combativité.

La 3e étape entre Bolgatanga et Pô sera courue demain dimanche. Le tour du Faso est prévu pour se court du 26 octobre au 4 novembre 2018.

Les deux casques bleus morts au Mali sont des Burkinabè (armée)

Les deux casques bleus morts ce samedi dans une attaque au nord-est du Mali sont des Burkinabé, selon un communiqué de l’état-major des armées du Burkina Faso reçu à APA qui précise que les assaillants avaient pris pour cible un détachement du contingent burkinabè de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).C’est aux environs de 5 h 30 mn (locales et Gmt) que le contingent burkinabè (Bandeya 6) de la MINUSMA, stationné à Ber, localité située à une cinquantaine de kilomètres au Nord-est de Tombouctou, «a été la cible d’une attaque complexe par des éléments armés», indique le communiqué qui, outre la mort des deux soldats, déplore cinq autres militaires blessés. «Les victimes, souligne le communiqué, ont été immédiatement prises en charge par des structures compétentes de la mission des Nations unies au Mali».

«Tout en saluant la mémoire de ses vaillants soldats tombés au service de la paix, le Chef d’Etat-major général des armées, présente ses condoléances aux familles des disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés », conclut le communiqué parvenu à APA.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) est une opération de maintien de la paix des Nations unies au Mali. Elle intervient dans le cadre de la guerre au Mali et est la composante principale de l’intervention militaire dans ce pays.

Créée le 25 avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité des Nations unies, la MINUSMA a pris le relais de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) à partir du 1er juillet 2013.

125 milliards de la BAD pour des projets de développement au Burkina

La Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec des Partenaires techniques et financiers (PTF), vient d’octroyer 125 milliards de francs CFA au gouvernement burkinabè pour le financement de projets relatifs à l’emploi des jeunes et à une infrastructure routière, a-t-on appris samedi, auprès du ministère en charge de l’Economie.Cette source précise que le financement concerne, notamment, le projet d’appui à l’emploi des jeunes et développement des compétences en milieu rural (PADEJ-MR) et celui du renforcement de la route communautaire section Gounghin-Fada N’Gourma-Piega-frontière du Niger.

La signature des deux conventions a eu lieu, vendredi, entre la ministre en charge de l’Economie et des Finances, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori et le représentant de la BAD.

Selon la ministre qui s’exprimait à l’issue de la cérémonie de signature, l’institution financière  africaine (BAD) est accompagnée par plusieurs PTF que sont, entre autres, l’Union européenne (UE), l’Agence de coopération internationale du Japon (JICA) et la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Elle a expliqué que les deux conventions visent à soutenir le pays dans ses efforts de développement pour le désenclavement des régions de l’Est et du Centre-Est du Burkina Faso.

Hadizatou Rosine Coulibaly a ajouté qu’en ce qui concerne le projet relatif au secteur de l’emploi et du développement socio-économique des jeunes, 5 000 jeunes seront formés en agriculture dont  50% de femmes, sans oublier l’incubation de 350 autres jeunes diplômés de l’Enseignement supérieur dont également 50% de femmes dans le secteur agro-sylvo-pastoral.

«Le projet permet d’apporter un appui direct à 500 jeunes entrepreneurs à travers le financement des micro-projets et faciliter l’insertion professionnelle de 650 jeunes dont 50% de femmes», a-t-elle indiqué.

La ministre a fait observer que le projet  permet l’employabilité des jeunes en milieu rural et s’étend sur quatre régions du Burkina Faso : le Nord, le Centre-Nord, la Boucle du Mouhoun et le Centre-Ouest.

SIAO et Tour du Faso alimentent les médias en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè décrypte l’actualité nationale marquée par le Tour cycliste du Faso et le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), deux évènements ayant démarré la veille et qui dureront une dizaine de jours.«SIAO 2018 : Sous le signe de l’adaptation aux exigences du marché», arbore Lefaso.net, informant que pour la quinzième fois, Ouagadougou abrite, du 26 octobre au 4 novembre 2018, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Il rappelle que l’édition est placée sous le thème «Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique» et consacre les 30 ans d’existence de la biennale de l’artisanat africain.

Pour sa part, Fasozine.com, sous le titre «Siao: c’est parti pour la 15e édition de la fête de l’artisanat africain», précise que la cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence du chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré et de la gouverneure générale du Canada, Julie Payette.

Sous le titre : «SIAO 2018 : Permettre aux artisans de vivre de leur métier», Burkina24.com publie une contribution d’un citoyen burkinabè portant sur la 15e édition du SIAO.

Dans sa rubrique sport, Lefaso.net évoque le Tour du Faso 2018, soulignant que le Hollandais Smits Florian a remporté vendredi, la première étape courue entre Ouagadougou et Manga.

«Il a devancé de justesse l’Allemand, Hellmann Julian (2e) et le Burkinabè Mathias Sorgho (3e) », rapporte le confrère qui renseigne aussi que les coureurs ont bouclé les 105 kilomètres en 2h 10 minutes 17 secondes, soit une vitesse moyenne de 46,191 km/heure.

Selon Faso.net, les cyclistes entament la seconde Manga-Bolgatenga (Ghana), ce samedi 27 octobre 2018.

Dans sa version en ligne, le quotidien public Sidwaya fait observer que le vainqueur de l’étape d’hier, sociétaire de la Global Cycling Team, a enlevé l’étape en 2 h 10mn 17s soit avec la vitesse moyenne de 46,191 km/h.

«Le 1er burkinabé, Mathias Sorgho, est arrivé 3e », toujours selon le site d’information de Sidwaya.

SIAO 2018 : un officiel burkinabè regrette que « rien ne soit associé au nom de Sankara »

Le président de l’Assemblée nationale burkinabè, Alassane Bala Sankara, par ailleurs parrain du 15e SIAO, a regretté vendredi à Ouagadougou, de ne pas voir le nom de l’initiateur de ce Salon, le défunt président Thomas Sankara, associé à ce rendez-vous de la fête de l’artisanat africain.Sacrifiant à un devoir de mémoire, le président de l’Assemblée Bala Sakandé a rendu « un hommage mérité à tous ceux qui sont à l’origine de ce rendez-vous bis annuel. Je pense particulièrement au président Thomas Sankara à qui se rattache l’initiative du SIAO mais dont il ne sera jamais témoin. Le fait que jusque-là, rien ne soit associé à son nom, est une ingratitude mémorielle qui doit cesser ».

Pour le chef du Parlement burkinabè, « afin de nous réconcilier avec notre histoire, j’exhorte le commissariat général du SIAO à faire en sorte qu’à partir de la prochaine édition, le plus gros pavillon ou le pavillon de la créativité le soit dédié, de même qu’un prix spécial ».

« Ce prix Thomas Sankara devra récompenser l’œuvre d’art dont l’originalité tiendra à la fois du génie créateur et de l’esprit panafricaniste de son auteur », a précisé Bala Sakandé mentionnant que son institution « est disposée à accompagner le SIAO par l’institutionnalisation d’une ligne budgétaire consacrée au financement du prix Thomas Sankara ».

Le SIAO se tient du 26 octobre au 4 novembre 2018 dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.

Roch Kaboré et Julie Payette ont ouvert le 15ème SIAO

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et son hôte, la gouverneure générale du Canada, Julie Payette ont donné le top de départ, vendredi, de la 15ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).C’est le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré qui a prononcé le discours d’ouverture avant que le président du Faso et son hôte Julie Payette ne coupent le ruban de l’ouverture du Salon.

La ministre malgache du Commerce et de la Consommation, Yvette Sylla dont le pays est invité d’honneur de ce salon, a rappelé que le SIAO est « le plus grand salon qui rend justice à nos artistes ».

Tout en citant le défunt président Thomas Sankara, « comptons sur nos propres forces », Yvette Sylla lui a rendu un vibrant hommage, en tant qu’initiateur du SIAO.

Après la coupure du ruban, place a été faite à la visite des stands. Le chef de l’Etat burkinabè et ses invités ont fait un tour dans le pavillon climatisé du SIAO où il a discuté avec les exposants.

Kossi Kouami (Togo) venu exposer les vêtements et les sacs en Batik de son pays « remercie Dieu pour la visite du président au niveau de notre stand. Il a été vraiment patient. Il nous a demandé les prix de nos produits qu’il trouve abordable et il a été très gentil avec nous ».

La styliste spécialiste de couture à la main burkinabè Djénébou Ouattara qui est également au SIAO pour exposer ses œuvres trouve que la visite des stands du président a été « impeccable parce qu’il a pris le temps de passer dans les stands et échanger avec les exposants et c’est encourageant ».

Le SIAO qui se tient du 26 octobre au 4 novembre 2018 et dont plus de 600 stands ont été attribués, est placé sous le thème : « Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique ».

Le gouvernement burkinabè décide de la reprise partielle des lotissements

Le gouvernement burkinabè a décidé, lors du dernier conseil des ministres, de la levée partielle de la mesure de suspension des opérations de lotissement ou de restructuration au Burkina Faso, a-t-on appris de source gouvernementale.Selon le compte rendu du conseil des ministres de jeudi parvenu à APA vendredi, la mesure de la levée  de suspension ne concerne pas les communes à statut particulier de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou où «les opérations de lotissement demeurent suspendues jusqu’à la fin des travaux des commissions ad hoc d’apurement du passif sur le foncier urbain.

Le même document informe de «la mise en place de commissions ad hoc pour purger le passif des opérations litigieuses de  lotissement dans les communes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou dans un délai de six (06) mois».

Le    ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dieudonné Maurice Bonanet qui s’exprimait après la réunion gouvernementale, a indiqué que le travail de ces commissions ad hoc permettra de prendre en compte les recommandations contenues dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le foncier urbain.

Il a aussi souligné que le travail des commissions ad hoc  va prendre en compte les questions d’accaparement du domaine foncier par certains promoteurs immobiliers.

La suspension de toutes opérations foncières avait été décidée par la Transition politique le 5 novembre 2014, aux premières heures après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre qui avait mis fin au règne de Blaise Compaoré.

Le 8 avril 2015, un décret pris en conseil des ministres a légalisé cette suspension tout en ajoutant des exceptions.

La commission d’enquête parlementaire sur le foncier urbain mis en place en juin 2016 a livré ses résultats après 90 jours d’investigation dans 15 communes du pays.

Le rapport global de 300 pages qui a été rendu public le jeudi 13 octobre 2016 a révélé que 105 408 parcelles avaient été illégalement attribuées.

A la suite de ces investigations, l’exécutif avait mis en place une commission interministérielle chargée de l’apurement du passif du foncier urbain.

Le président Kaboré et la gouverneure du Canada assistent à l’ouverture du SIAO

Le président du Faso, en compagnie de la gouverneure générale du Canada, Julie Payette, en visite officielle au Burkina Faso, ont pris part, vendredi dans la matinée, à l’ouverture officielle de la 15e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), a constaté APA, dans la capitale burkinabè.Après la cérémonie officielle d’ouverture, le président Kaboré et son hôte de marque, Julie Payette, ont visité quelques stands d’exposition des artisans, sur le site du SIAO.

Prévu du 26 octobre au 4 novembre, le SIAO 2018 dont Madagascar est l’invité d’honneur a pour thème central: «Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique».

La manifestation va s’articuler autour de plusieurs activités dont des expositions-ventes thématisées, des séminaires-ateliers liés au thème de l’édition, des rencontres B to B, la journée du pays invité d’honneur «Madagascar Day» et la compétition des meilleures créations.

Quinzième du genre, cette édition du Salon enregistre 3 500 exposants venus d’une trentaine de pays, 250 acheteurs au moins et de nombreux visiteurs.

L’édition coïncide avec les 30 ans de la manifestation et est essentiellement marquée par plusieurs innovations. Il s’agit, entre autres, du  paiement des titres d’accès au site d’exposition par Mobile money et dans les stations-services, de la mise en œuvre du «Pôle des régions du Burkina Faso».

A cela s’ajoute la mise en compétition pour la 1ère fois d’un prix du ministre en charge de l’Artisanat aux éditions du SIAO dénommé «Prix d’excellence pour la transformation et la promotion des produits locaux».

Deuxième pourvoyeur d’emplois après l’agriculture, l’artisanat fait vivre 1,8 million de personnes au Burkina Faso.

Patronat, éducation et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè traitent, ce vendredi, de sujets liés à l’éducation, avec la visite de la gouverneure du Canada dans des écoles et au sport marqué par le Tour cycliste du Faso 2018 qui démarre aujourd’hui, sans oublier l’élection de l’opérateur économique Apollinaire à la tête du patronat du Burkina Faso.«Apollinaire Compaoré : Le nouveau patron des patrons», affiche L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, informant que le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) s’est réuni, hier jeudi à Ouagadougou, pour la 7e session ordinaire de son Assemblée générale.

Selon le journal, à l’ordre du jour des travaux de cette réunion, il était prévu, entre autres, l’élection d’un nouveau président et le renouvellement du bureau du conseil.

L’Observateur Paalga précise que c’est l’homme d’affaires Apollinaire Compaoré, l’unique candidat en lice, qui a été élu.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore: «Patronat burkinabè: Apollinaire Compaoré élu patron des patrons», là où Le Quotidien titre: «Conseil national du patronat burkinabè: Apollinaire Compaoré préside désormais à la destinée de la structure».

Sous un autre registre, Aujourd’hui au Faso évoque le séjour au Burkina Faso de la gouverneure générale du Canada, renseignant que hier jeudi 25 octobre 2018, c’est un autre point de son calendrier qu’elle a exécuté en se rendant à l’école primaire de Koubri, une localité située à environ 25 km au Sud de Ouagadougou.

«En présence du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Stanislas Ouaro, il était question pour Mme Payette, de toucher du doigt les réalités du système éducatif de la localité», relate le confrère.

A ce propos, le quotidien à capitaux publics Sidwaya mentionne à sa Une: «Ecole burkinabè : la gouverneure du Canada prend le pouls».

Le même journal aborde, en sport, le Tour cycliste du Faso, édition 2018, soulignant que la compétition a pris son envol aujourd’hui 26 octobre 2018, avant de faire observer que «le Maroc, pays détenteur du maillot jaune est absent pour la défense du titre de Sallaheddine Mraouni».

Pour sa part, L’Observateur Paalga affiche ce titre : «Tour du Faso 2018 : la caravane s’ébranle ce vendredi», tandis que Aujourd’hui au Faso s’exclame : «C’est parti pour plus de 1000 kilomètres de vélo !».

L’homme d’affaires Apollinaire Compaoré élu président du Patronat burkinabè

L’opérateur économique, fondateur du groupe Planor Afrique, Apollinaire Compaoré, unique candidat, a été élu jeudi, à la tête du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), a appris APA auprès de l’institution.Elu à l’issue d’une Assemblée générale, tenue à Ouagadougou, Apollinaire Compaoré succède à la tête du CNPB à Birahima Nacoulma, décédé en août 2018.

Il va diriger durant son premier mandat de cinq ans, un bureau de 36 membres. Agé de 66 ans, le nouveau patron des patrons du Burkina Faso compte faire profiter son expérience à la jeune génération.

M. Compaoré est le fondateur du groupe Planor Afrique évoluant dans les domaines des télécoms, des banques, des assurances et de la distribution au Burkina Faso et dans la sous-région.

Créé en 1974, le CNPB compte à ce jour, plus de 24 groupements et associations professionnels avec pour membres de base de grandes, petites, moyennes et micro-entreprises actifs dans tous les secteurs de l’économie burkinabè.

La gouverneure générale du Canada s’imprègne des difficultés de l’école burkinabè

En visite d’Etat au Burkina Faso, la gouverneure générale du Canada, Julie Payette a effectué, jeudi, des visites dans des établissements scolaires en vue de s’imprégner des conditions d’études des élèves.«Je suis venue pour encourager les enseignants, les parents et les élèves à toujours persévérer dans la quête de l’excellence», a lancé la gouverneur générale du Canada.

Julie Payette s’exprimait à l’issue d’une visite à l’école primaire publique de Tangseiga, dans la commune rurale de Koubri,  située  à 25 kms à la sortie sud de Ouagadougou.

Pour elle, l’éducation  constitue une richesse pour les enfants et son pays  s’engage à soutenir le Burkina Faso pour le bien des hommes de demain.

Mme Payette  a précisé que l’éducation qui contribue au développement d’un pays doit être l’affaire de  tous les décideurs politiques et des Partenaires techniques et financiers (PTF).

La gouverneure générale du Canada a promis d’apporter des solutions aux préoccupations soulevées pour un mieux-être des enfants et sortir des populations de l’ignorance.

Après l’école de Tangseiga, l’hote du Burkina Faso s’est rendue  au lycée scientifique de Kamboinsin, sis à l’Institut international de l’eau et de  l’environnement (2IE), au nord de Ouagadougou, pour vivre également des conditions d’études des élèves.

Entamé mardi dernier, le séjour de la gouverneure générale du Canada au Burkina Faso, première du genre en Afrique, s’achève ce vendredi 26 octobre 2018, par l’ouverture de la quinzième édition du Salon international de l’artisanat d’Ouagadougou (SIAO).

Après le Burkina Faso, Mme Payette et sa délégation se rendront en Côte d’Ivoire.

La gouverneure générale du Canada en vedette dans la presse burkinabè

La presse burkinabè de ce jeudi commente largement l’actualité nationale marquée par la visite d’Etat au Burkina Faso de la gouverneure générale du Canada, Julie Payette, officiellement accueillie la veille à Ouagadougou.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbore en première page : «Visite Gouverneure générale du Canada : 21 coups de canon pour Julie Payette», avant d’ajouter qu’il y a eu également «Standing-ovation à l’Assemblé nationale».

A son tour, le quotidien public Sidwaya rapporte qu’arrivée dans la nuit du 23 octobre 2018 à Ouagadougou pour une visite d’Etat de 96 heures, la Gouverneure générale du Canada, Julie Payette, a été officiellement accueillie par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, hier 24 octobre au Palais de Kosyam.

Sous le titre : «Burkina-Canada : solidifier 56 ans de relations», le journal précise qu’il s’agit du premier séjour en Afrique, de la Gouverneure générale du Canada.

«Cet honneur fait au pays des Hommes intègres a été salué, hier mercredi 24 octobre 2018, par un +accueil des plus chaleureux+», croit savoir Sidwaya.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso affiche en manchette : «Visite Gouverneure générale du Canada : Julie Payette prête à épauler le Burkina contre le terrorisme».

Le Pays, autre quotidien privé, renchérit en plaquant à sa une, ces propos de l’hôte de marque du Burkina Faso : «Nous sommes à vos côtés dans la lutte contre le terrorisme».

Abordant un autre sujet, Le Pays mentionne : «Procès du putsch manqué : Salifou Sawadogo dit être victime de manigance à l’intérieur du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir, Ndlr)».

A ce propos, Sidwaya souligne que «Salifou Sawadogo se sent abandonné par le CDP», là où L’Observateur Paalga est interrogatif : «Salifou Sawadogo vendu par sa famille politique ?».

Le quotidien cité en premier lieu, rappelle que l’audience du procès du putsch s’est poursuivie le mercredi 24 octobre 2018 avec l’interrogatoire de Salifou Sawadogo, ex-ministre en charge de l’Environnement sous Blaise Compaoré et ex-député dont l’immunité a été levée pour se voir poursuivre de ce dossier du coup d’Etat.

«Il est accusé de faits d’attentat à la sûreté de l’Etat, de coups et blessures volontaires», fait observer Sidwaya.

Lutte contre le terrorisme : le Canada solidaire du Burkina (Gouverneure)

En visite d’Etat à Ouagadougou, la gouverneure générale du Canada, Julie Payette a affirmé, mercredi, la «profonde solidarité» de son pays au Burkina Faso, en proie à des attaques terroristes.«Nous avons évoqué les questions de sécurité qui vous touchent si particulièrement et pour lesquelles, nous sommes d’une profonde solidarité », a déclaré Julie Payette, ajoutant : «Vous faites face à des effets et à des conséquences importants et nous souhaitons vous accompagner. Nous sommes à vos côtés».

La gouverneure générale du Canada s’exprimait, mercredi à Ouagadougou, à l’issue d’un tête-à-tête avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

«Dans les situations difficiles, il faut souvent aller au fond de soi-même et puiser dans son savoir-faire et dans son savoir-être pour trouver des solutions», a conseillé M. Payette.

Auparavant, le président Kaboré qui a évoqué le sujet, a sollicité que le Canada s’engage dans le G5 Sahel comme il l’a déjà fait au sein de la MINUSMA.

La situation sécuritaire au Burkina Faso s’est dégradée ces dernières années, notamment dans la partie septentrionale et orientale du pays.

Julie Payette séjourne au Burkina Faso du 23 au 26 octobre 2018, dans le cadre d’une visite d’Etat, la première d’un gouverneur général du Canada en une cinquantaine d’années de coopération.

Cet après-midi, elle s’est adressée au peuple burkinabè à travers sa représentation nationale.

Demain jeudi, Julie Payette visitera le lycée scientifique de Ouagadougou et l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE).

Elle participera, vendredi, aux côtés du président du Faso, à la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Le Burkina lance un emprunt obligataire de 75 milliards f cfa

La Direction générale du trésor et de la comptabilité Publique (DGTCP) du Burkina Faso, en collaboration avec la Société burkinabè d’intermédiation financière (SBIF) a lancé un emprunt obligataire public «TPBF, 6,5o/o 2018-2025» d’un montant de plus 75 milliards de FCFA, a appris APA mercredi auprès de l’institution.Le présent emprunt obligatoire, officiellement lancé lundi, vise la mobilisation de ressources destinées au financement des projets porteurs de croissance inscrits dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Selon le Directeur général (DG) du trésor et de la comptabilité publique, Célestin Santéré Sanon,  cette opération n’est pas nouvelle dans le secteur du trésor public.

«C’est désormais une coutume pour le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement d’organiser des appels publics à l’épargne afin de mobiliser les ressources pour le financement du développement du Burkina Faso», a-t-il expliqué.

Cet emprunt obligataire de l’Etat du Burkina Faso dénommé «Trésor public, 6,5o/o 2018-2025», d’un montant de plus 75 milliards de FCFA, intervient quatre mois après l’opération de mai 2018 ayant permis d’avoir un taux de couverture de plus de 124o/o.

L’actuelle opération porte un taux de 6,5o/o et une maturité de quatre ans dont deux ans de différé. L’offre publique de vente des obligations qui a débuté le 18 octobre dernier court jusqu’au 8 novembre.

Les ordres de souscription sont matérialisés par la signature du bulletin de souscription prévu à cet effet.

Ledit bulletin est à retirer auprès des guichets des Sociétés de gestion d’intermédiation, membres du syndicat de placement.  La souscription est gratuite.

Cependant, «en cas d’inscription des obligations sur un compte auprès des Sociétés de Gestion d’Intermédiation ou de banques, des frais de commissions sont prélevés au titre des obligations».

La gouverneure générale du Canada en visite d’Etat au Burkina

La gouverneure générale et commandante en chef du Canada, Julie Payette a entamé mardi une visite d’Etat au Burkina Faso, a annoncé mercredi un communiqué de la présidence de la République du Faso.Selon notre source, la visite d’Etat de la gouverneure générale (23-26 octobre) sera  marquée par un accueil officiel ce 24 octobre au palais de Kosyam (présidence du Faso), suivi d’une rencontre avec le président Roch Marc Christian Kaboré.

Les deux personnalités plancheront sur les enjeux communs au Burkina et au Canada.

«Le Burkina Faso fait partie des 25 pays ciblés par le gouvernement canadien pour y concentrer 90% du budget de son aide publique bilatérale. Cette coopération concerne entre autres les secteurs de l’éducation de base, du développement des économies locales, du genre, de la bonne gouvernance, des droits humains etc.», explique la présidence de la République dans son communiqué

Au cours de son séjour en terre burkinabè, la gouverneure générale du Canada va s’adresser, ce mercredi après-midi, au peuple burkinabè à travers sa représentation nationale.

Julie Payette visitera également le lycée scientifique de Ouagadougou et l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE).

Elle participera aux côtés du président du Faso, à la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) le 26 octobre.

Ingénieure, astronaute de renommée internationale, Payette a participé à deux missions dans l’espace. Représentante de la reine Elisabeth II (souveraine et chef d’Etat du Canada), Julie Payette, est la 29ème gouverneure générale du Canada.

C’est une figure clé de la démocratie parlementaire canadienne. Comme représentante de la couronne canadienne, elle représente également le Canada au pays comme à l’étranger. Commandante en Chef du Canada, elle assume symboliquement les fonctions de chef suprême des armées.

Artisanat, politique et justice en couverture des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs parutions de ce mercredi accordent une large part au procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier la politique avec la sortie, la veille, de l’opposition, ainsi que le Salon international de l’artisanat qui s’ouvre dans deux jours.«15e édition du SIAO : Briefing à 72 heures de l’évènement», titre le quotidien Aujourd’hui au Faso, informant que du 26 octobre au 4 novembre 2018, Ouagadougou abritera la manifestation placée sous le thème: «Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique».

Le journal précise qu’à trois jours  du biennal de l’artisanat africain, le ministre Harouna Kaboré et son staff ont animé une conférence de presse, le mardi 23 octobre 2018, dans l’enceinte du SIAO.

Sous le titre : «SIAO 2018 : Ce qu’il faut savoir», le quotidien national Sidwaya, pour sa part, rapporte que lors de la conférence de presse, le comité d’organisation a fait le point des préparatifs dudit évènement.

Le même journal consacre sa manchette à la coopération entre le Canada et le Burkina Faso, arborant : «La gouverneure Julie Payette à Ouaga».

En politique, Le Pays parle des crises dans les conseils municipaux, soulignant que «l’opposition y voit la main du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti présidentiel, Ndlr) et ses alliés».

Selon le confrère, le sujet a été évoqué, hier mardi, lors du point de presse hebdomadaire des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

De son côté, le journal Le Quotidien mentionne en première page : «Le CFOP à propos de la défense et de la sécurité nationale : il faut mettre les personnes qu’il faut à la place qu’il faut».

Evoquant le procès du putsch manqué, Le Quotidien rapporte à sa Une les derniers propos de l’accusé Me Hermann Yaméogo qui a dit, hier à la barre : «Je demande pardon pour ces jeunes soldats qui consument leur jeunesse à la MACA (Maison d’arrêt et de correction des armées, Ndlr) au moment où le pays a plus besoin d’eux».

A ce sujet, L’Observateur Paalga parle de «dernier mot de Me Hermann».

Pendant ce temps, Sidwaya reprend la déclaration de Salifou Sawadogo, un autre accusé qui, à la barre hier mardi, a expliqué ceci : «J’ai soutenu l’inclusion et non le CND (éphémère Conseil national de la démocratie)».

Excision et justice s’imposent aux quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi décryptent l’actualité nationale marquée par divers sujets, dont le procès du putsch manqué de septembre 2015 et la rencontre internationale sur le Mutilations génitales féminines (MGF) ouverte la veille à Ouagadougou.«Lutte contre les mutilations génitales féminines : Galvaniser les actions politiques en Afrique», barre à sa Une le quotidien national Sidwaya.

Le journal relate que le ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille en collaboration avec l’Union africaine (UA), l’organisation des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) organise, du 22 au 25 octobre 2018 à Ouagadougou, une conférence sur les Mutilations génitales féminines (MGF).

Sidwaya fait observer que cette conférence marque le lancement officiel d’une campagne mondiale pour l’élimination de l’excision.

A ce sujet, Le Quotidien affiche : «Elimination des MGF à l’horizon 2010 : des acteurs réunis à Ouagadougou», là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, laisse lire : «Mutilations génitales féminines : croisade internationale contre la pratique».

Le confrère cité en premier lieu, consacre sa manchette au procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, reprenant les propos de l’accusé Me Hermann Yaméogo qui a déclaré, hier à la barre : «J’ai soutenu le CND (éphémère Conseil national de la démocratie, Ndlr), si on doit me condamner pour cela, qu’on me condamne mille fois».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, rapporte les propos du même accusé qui dit: «Si le général Gilbert Diendéré m’avait sollicité pour soutenir le coup d’Etat, je l’aurais fait de toutes mes forces».

Aujourd’hui au Faso renchérit en écrivant que pour son deuxième passage à la barre le lundi 22 octobre 2018, le président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), par ailleurs coprésident du Front républicain, Hermann Yaméogo, est resté camper sur sa position.

«Il a soutenu un régime putschiste qui est venu remplacer un autre régime issu d’un putsch. Reconnaissant n’avoir pas été sollicité par le général Gilbert Diendéré pour être l’aile politique du coup d’Etat, il déclare que s’il l’avait fait, il se serait engagé de toutes ses forces», relate le journal.

Quant à Sidwaya, il mentionne, en guise de titre : «Procès du putsch :  »La Transition a fait mal… », Hermann Yaméogo».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, souligne que «le long de sa déposition à la barre, Me Hermann Yaméogo a soutenu être un prisonnier de ses opinions».

Tour du Faso 2018 : détenteur du maillot jaune, le Maroc sera absent

La 31e édition du Tour international du Faso va se disputer du 26 octobre au 4 novembre 2018 sans l’équipe marocaine détentrice du maillot jaune l’année dernière avec son leader Salah Eddine Mraouni, a annoncé lundi la fédération burkinabè de cyclisme.Le maillot jaune du tour du Faso 2017, Salah Eddine Mraouni (Maroc) ne prendra pas le départ cette année pour défendre son titre acquis de haute lutte. Selon un membre de la fédération burkinabè de cyclisme interrogé par APA, cela est dû à « un problème de budget ».

Une autre source indique que le Maroc avait pourtant confirmé sa participation avant de désister à la dernière minute.

Sur 17 équipes annoncées, c’est finalement 15 qui prendront le départ de Ouagadougou pour Manga (105km) pour la première étape. En plus de l’absence du Maroc, le Niger et l’Erythrée ne seront pas de la partie.

La Hollande (Regional team Holland global cycling), la Belgique (Flandre), la France (Fédération des clubs de défense) et l’Allemagne (Team Embrace the world) sont les équipes européennes qui seront présentes pour ce tour 2018.

Les équipes africaines sont : la RD Congo, le Cameroun, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Mali, le Ghana et le Burkina Faso (avec 3 équipes, A, B, C).

Les 10 étapes du Tour

-1re étape : Ouagadougou – Manga (105km)

-2e étape : Manga – Bolgatenga (155km)

-3e étape : Bolgatenga – Pô (90km)

-4e étape : Laye – Ouahigouya (148km)

-5e étape : Yako – Ziniaré (145,6km)

-6e étape : Sabou – Koudougou (contre la montre par équipe, 31km)

-7e étape : Orodara – Bobo-Dioulasso (avec circuit 122 km)

-8e étape : Bobo-Dioulasso – Boromo (176km)

-9e étape : Loumbila – Kaya (90,9km)

10e étape : Zorgho – Ouagadougou (avec circuit 127,4km)

Fasofoot : SALITAS FC reprend les commandes

Salimata et Tasséré football club (SALITAS FC) a repris les commandes du championnat national de football de première division du Burkina Faso grâce à sa victoire (1-0) sur l’ASEC de Koudougou, lors de la 8e journée disputée dimanche soir.Les Académiciens de Salitas FC qui avaient cédé leur fauteuil à l’AS SONABEL, puis à l’ASFA-Y, sont redevenus leaders grâce à leur buteur-maison Illiasse Sawadogo.

L’ASFA-Yennenga, tenue en échec par l’US Comoé (2-2) à Banfora, est reléguée à la deuxième place du classement là où l’Etoile filante de Ouagadougou s’est relancée en écrasant l’US Ouagadougou par le score de 4 à 0. Les Stellistes quittent ainsi la 14e place pour la 8e.

Cyrille N’Guessan Koassi (ASFA-Y) et Sansan Dah (RCB) sont en tête du classement des buteurs avec 6 réalisations chacun. Le meilleur buteur sortant Cheick Djibril Ouattara (ASFB) suit avec 5 buts marqués.

Tous les résultats de la 8e journée : 

AS SONABEL – RCK : 0-0, SALITAS FC – ASECK : 1-0, USCO – ASFA-Y : 2-2, Rahimo FC – AS Douane : 1-0, EFO – USO : 4-0, AS Police – RCB : 1-2, AJEB – Majestic SC : 1-1

Classement à l’issue de la 8e journée :

1er : SALITAS FC : 18 pts+6, 2e : ASFA-Y : 17 pts+8, 3e ex : Majestic SC : 14 pts +4, 3e ex : RAHIMO FC : 14 pts+4, 5e :ASFB : 12 pts+3, 6e : AS SONABEL : 12 pts+1, 7e : USFA : 11 pts, 8e : EFO : 11 pts+3, 9e : AS Douane : 11 pts-1, 10e : RCK : 10 pts – 1, 10e ex : RCB : 10 pts-1, 13e : ASECK : 8 pts-3, 14e : AS Police : 6 pts-4,15e : AJEB : 5 pts-6, 16e : USO : 3 pts-16

Burkina: 4 milliards FCFA de la BIDC pour une usine de transformation des fruits

La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a accordé au Burkina Faso un prêt de 8,12 millions de dollars US, soit environ 4 milliards 60 millions de francs CFA pour la construction de l’usine de transformation des fruits et légumes de Loumbila, au nord-est de Ouagadougou, a appris APA lundi auprès du ministère de l’Economie et des Finances.L’accord a été signé vendredi dernier par la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori et le président de la BIDC, Bachir Mamman Ifo.

«Signé en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, cet accord de prêt est un financement complémentaire destiné à achever les travaux de construction de l’usine de transformation des fruits et légumes de Loumbila», précise un communiqué du MINEFID.

Le prêt de la BIDC servira à acquérir des équipements complémentaires de production en vue d’autonomiser certaines opérations de l’usine concernée.

L’enveloppe devrait aussi permettre d’installer des centres de prétraitement de la tomate sur les sites de production afin de réduire les pertes liées au transport et de créer des emplois industriels locaux et d’achever les travaux du génie civil.

Il s’agit d’un financement additionnel qui porte la contribution globale de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) sur ce projet  à 23, 272 millions de dollars US, soit environ 11 milliards 586 millions de F CFA.

Ce nouvel engagement porte à un total de 126 millions d’unités de compte, soit environ 100 milliards de francs CFA, l’ensemble des engagements de la BIDC au Burkina Faso.

Jeunesse, justice et sécurité à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent divers sujets, dont ceux liés au procès du putsch manqué du 15 septembre 2015 et à la sécurité, sans oublier l’inauguration de la maison des jeunes africains à Ouagadougou.«Maison +La Ruche+ : Un temple pour les jeunes talents burkinabè», arbore en manchette, le quotidien national Sidwaya qui informe le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian et son homologue burkinabè, Alpha Barry, ont inauguré, le vendredi 19 octobre 2018 à Ouagadougou, la «Maison des jeunes talents du Burkina Faso». 

Abordant cet évènement, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso pense que l’infrastructure inaugurée dans la capitale burkinabè va lutter «contre le péril jeune» et œuvrer  pour «l’innovation et le futur».

Le même journal évoque le procès du putsch manqué du 15 septembre 2015, en reprenant les propos de Me Hermann Yaméogo, auditionné vendredi dernier et qui a affirmé: «J’ai toujours applaudi les coups d’Etat qui mettent fin à des régimes autoritaires».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè rappelle que vendredi 19 octobre 2018, Léonce Koné, 2e vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), était de nouveau à la barre pour la suite de son audition, débutée le mardi dernier.

«Pendant son interrogatoire, le ton est parfois monté d’un cran. Dans la foulée, celui qui est poursuivi pour fait de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat et coups et blessures volontaires a déclaré : +Je fais la politique, je ne fais pas de putsch+», rapporte le journal.

L’Observateur Paalga fait remarquer que le même vendredi 19 octobre, Hermann Yaméogo, le président de l’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement, Ndlr), lui a succédé à la barre.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien se contente de citer l’accusé Yaméogo qui déclare que «le coup d’Etat n’avait pas été prémédité», là où Sidwaya parle de «la version de Me Hermann Yaméogo».

Le confrère cité en premier lieu, consacre sa manchette à l’attaque de la brigade de gendarmerie de Djibo, dans la province du Soum, région du Sahel,  dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

Sous le titre: «Un gendarme blessé, d’énormes dégâts matériels, des prisonniers dans la nature», Le Quotidien présente également des images des dégâts de l’attaque.

A ce sujet, L’Observateur Paalga propose «le retour sur une nuit de cauchemar».

Emeline Zougmoré sacrée ‘’meilleure journaliste 2018 » au Burkina

La journaliste Emeline Zougmoré de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB-Radio, publique) a remporté le prix de la meilleure journaliste 2018 au Burkina Faso, décerné par le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs.Selon le comité d’organisation du prix, c’est Emeline Zougmoré avec son œuvre intitulée «Le rapt des filles à l’Est du Burkina» qui a obtenu la plus forte note (15 sur 20) du jury.

Elle est, par ailleurs, lauréate dans la catégorie radiodiffusion, remportant ainsi deux trophées et une enveloppe d’une valeur de 1 million 500 mille FCFA. Emeline Zougmoré succède ainsi à Abibata Ouara, du quotidien Sidwaya, grande lauréate de l’édition 2017.

Avec son œuvre intitulée : +Déguerpis de Konkounfouanou : des réfugiés sans abris depuis deux ans+, publiée le 4 juillet 2017, Fleur Birba, du quotidien public Sidwaya, remporte le premier prix de la meilleure journaliste 2018, catégorie presse écrite et presse en ligne, d’une de 500 mille FCFA et un trophée.

Les prix ont été décernés samedi, dans la soirée, en marge de la Journée nationale de la liberté de presse, commémorée chaque 20 octobre au Burkina Faso.

Le prix de la meilleure journaliste a été initié par le Centre national de presse–Norbert Zongo (CNP-NZ). Il  vise à encourager la pratique du journalisme par les femmes.

Burkina : le journaliste doit livrer «des informations vérifiables» (ministre)

Le ministre burkinabè en charge de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, a plaidé, samedi à Ouagadougou, pour le droit des populations à « une information exacte et équilibrée », soulignant que dans cette optique « le journaliste a l’obligation » de produire « des informations vérifiables ».Dans un message à l’occasion de la Journée nationale de la liberté de presse, commémorée ce samedi, M. Dandjinou, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, a notamment souligné que «les populations ont fondamentalement droit à une information exacte et équilibrée, en particulier lorsqu’il est question de leur sécurité et de leur liberté».

«Loin donc d’être un appel à moins informer, j’invite les professionnels des médias à faire prévaloir l’intérêt supérieur de la nation, dans la quête et la divulgation de l’information sur le terrorisme», a indiqué Rémis Fulgance Dandjinou.

A l’entendre, le gouvernement, pour sa part, «continuera à jouer sa partition afin que la sécurité nationale et celle des journalistes, dans l’exercice de leur profession, soient préservées, selon les exigences de la paix et de l’intégrité du territoire burkinabè».

Le ministre fait observer qu’après la commémoration internationale du 3 mai (Journée internationale de la presse), «la célébration de la présente journée s’inscrit dans la constante reconnaissance du pays à l’ensemble de ses hommes et femmes de médias pour le travail formidable abattu au quotidien». 

Il s’est réjoui qu’une évaluation de l’état de la liberté d’expression, en général et celle de la presse, en particulier, a montré que le Burkina Faso d’aujourd’hui est bien loin de celui où l’autocensure et autres intimidations altéraient la qualité des productions des médias.

A l’occasion de la commémoration de la journée nationale de la liberté de presse célébrée sur le thème « Terrorisme et accès à l’information », les professionnels de médias burkinabè ont lancé jeudi à Ouagadougou, une campagne sur les 20 ans d’injustice pour Norbert Zongo (journaliste d’investigation, assassiné en décembre 1998 avec trois de ces compagnons).

Visite de Le Drian et sécurité au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités samedi par APA s’intéressent aux questions liées à la sécurité, sans oublier de commenter largement la visite à Ouagadougou du ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian.«Coopération Burkina Faso-France : Alpha Barry et Jean Yves Le Drian inaugurent +La Ruche+», arbore le site d’information Infowakat.net, soulignant que l’inauguration de l’infrastructure a eu lieu hier vendredi.

Parlant de cette cérémonie, l’Agence d’information du Burkina (AIB) se veut précis lorsqu’elle explique que «+La Ruche+, une maison dédiée à la jeunesse africaine  pour la promotion des jeunes talents dans divers domaines tels que la formation,  l’entreprenariat, la culture».

Pour sa part, Fasozine.com aborde une autre étape de la visite de 48 heures du ministre français à Ouagadougou, titrant : «Lutte contre le terrorisme: la France réaffirme son soutien au Burkina Faso».

Selon le journal en ligne, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience dans la matinée de vendredi, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, Jean-Yves Le Drian.

Il fait observer qu’au cœur des échanges, il y a eu la coopération bilatérale, mais également la question sécuritaire.

Parlant de sécurité, le même site rapporte que des individus armés ont attaqué le jeudi 18 octobre 2018 la brigade territoriale de gendarmerie de la ville de Djibo, (Province du Soum/Région du Sahel).

« Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer du côté des gendarmes, on dénombre des dégâts matériels et l’évasion de plusieurs présumés terroristes qui étaient en garde à vue », écrit Fasozine.com.

A ce propos, Lefaso.net publie un communiqué du ministère de la Sécurité qui renseigne que «les intéressés (assaillants) ont fait usage d’armes lourdes et ont occasionné de nombreux dégâts».

Le même document fait remarquer que «les gendarmes leur ont opposé une résistance farouche au cours de laquelle l’un d’eux a malheureusement été blessé».

Des experts d’une trentaine lundi à Ouagadougou pour parler excision

Des experts d’une trentaine de pays vont prendre part, du 22 au 25 octobre 2018 à Ouagadougou, à la conférence internationale sur les Mutilations génitales féminines(MGF) en vue d’accélérer l’élimination de ce fléau, a annoncé vendredi le comité d’organisation.«Nous convoquons ces pays afin de définir  des  argumentaires religieux que les communautés utilisent toujours pour justifier la pratique de l’excision», a indiqué la coordonnatrice du programme conjoint du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) et du Fond des nations Unies pour l’enfance (UNICEF)  pour l’élimination des MGF, Nafissatou Diop.

Elle s’exprimait vendredi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, en prélude  cette conférence internationale.

Pour sa part, Ursule Viviane Taro,  représentant la  ministre burkinabè de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, a précisé que les participants vont échanger autour du thème :   «Galvaniser les actions politiques pour accélérer l’élimination des mutilations génitales féminines».

Mme Taro a souligné que cette conférence de haut niveau a pour but de concilier l’engagement politique mondial dans le renforcement de l’action nationale et  la planification des stratégies spécifiques pour  l’élimination des MGF.

A son avis, durant trois jours, les participants venus  d’Afrique, d’Europe, d’Amérique, de l’Indonésie et du Yémen vont  échanger sur les bonnes pratiques et redéfinir de nouvelles stratégies et perspectives pour l’atteinte des objectifs d’ici à 2030 .

Selon les statistiques, le taux de prévalence de l’excision au Burkina Faso pour la tranche d’âge de 0 à 14 ans est passé de 13,3% en 2010 à 11,3% en 2015, soit une baisse de 2 % en 5 ans.

En ce  qui concerne la tranche d’âge de 15 à 49 ans, la prévalence a baissé de 8%, passant de 75% à 67,6% ».

Au niveau mondial, l’on estime à 68 millions le nombre de filles qui pourraient être exposées à un risque de MGF avant 2030.

Burkina : des assaillants libèrent une cinquantaine de prisonniers

Des assaillants ont attaqué la brigade de gendarmerie de Djibo, chef-lieu de la province Soum du Burkina Faso, dans la nuit de jeudi à vendredi, libérant du coup une cinquantaine de leurs camarades qui y étaient détenus comme prisonniers, a appris APA vendredi de source proche de la localité.Selon cette source, les assaillants, au nombre d’une cinquantaine, sont arrivés aux environs de 21 heures, à bord d’une trentaine de motos et lourdement armés.

« Une fois sur les lieux, ils ont commencé à tirer sur le bâtiment abritant la brigade de gendarmerie puis se sont introduits à l’intérieur, brûlé des documents, vidé les tiroirs et libéré plus de cinquante personnes, après avoir cassé les serrures et les portes des violons », raconte la source, qui a requis l’anonymat.

Par ailleurs, des témoins ont rapporté que, pendant que les assaillants vandalisaient la brigade, un autre groupe tirait en l’air dans la ville de Djibo et criait en même temps « Allahou Akbar » (Dieu est grand en arabe).

Les tirs nourris auraient duré une quarantaine de minutes avant de cesser, et c’est en ce moment qu’ils seraient repartis en direction du nord, plongeant la population dans une peur bleue.

Le bilan provisoire de l’attaque fait état d’un gendarme blessé, de deux véhicules et une moto brulés. Des douilles ont été également retrouvées à plusieurs mètres de la brigade ainsi qu’à l’intérieur de celle-ci.

Les attaques terroristes sur les postes des Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè deviennent de plus en plus récurrentes.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, la brigade de gendarmerie de Barani (Province de la Kossi/Région de la Boucle du Mouhoun) a été attaquée, faisant un bilan d’un gendarme et d’un assaillant tués de part et d’autre.

Etablissements publics, coopération et intégration en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs parutions de ce vendredi commentent largement, l’actualité relative à la coopération et à l’intégration, sans oublier l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (EPE), ouverte la veille à Ouagadougou.Le quotidien national Sidwaya informe que la 19e session ordinaire de l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (AG/EPE) s’est ouverte, hier jeudi à Ouagadougou, sous le thème : « Quelle contribution des Etablissements publics de l’Etat (EPE) à la mise en œuvre du budget-programme? ».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «AG Etablissements publics de l’Etat : Deux jours pour voir clair dans 99 boîtes».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore en première page : «19e AG/EPE : Le Budget programme bientôt opérationnel», là où Le Pays affiche : «Des progrès qui cachent mal des insuffisances».

Sous un autre registre, Aujourd’hui au Faso parle de la coopération entre le Burkina Faso et la Corée du Sud, soulignant que le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry a reçu, hier jeudi à Ouagadougou, un don de matériels d’une valeur de 90 millions de FCFA.

A ce sujet, Sidwaya précise que «la Corée du Sud offre des véhicules et du matériel informatique».

Le même journal parle de la coopération entre la France et le Burkina Faso, renseignant que le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian est à Ouagadougou, depuis hier jeudi dans la soirée, pour une visite de 48 heures.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien évoque la rentrée judiciaire 2018-2019 de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), mettant en exergue : «Sous le signe de l’enracinement de l’intégration économique et monétaire».

Sidwaya consacre sa manchette à cette rencontre, avec le titre : «UEMOA: La cour de justice face à ses dossiers», informant que la rentrée judicaire de la cour de justice communautaire s’est effectuée en présence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Burkina : deux morts dans l’attaque d’une brigade de gendarmerie

Des individus armés non encore identifiés ont attaqué, dans la nuit de mercredi à jeudi, la brigade de gendarmerie de Barani (Boucle du Mouhoun), a-t-on appris jeudi à Ouagadougou.Un gendarme a été mortellement touché lors de cette attaque, alors que ses frères d’armes ont réussi à abattre un assaillant.

Le Burkina Faso est la cible d’attaques ces derniers mois, causant la mort de centaines des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et de civils.

27 pays attendus au 15e Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (officiel)

Vingt-sept pays sont attendus au Burkina Faso, à l’occasion de la 15e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) qui s’ouvre la semaine prochaine dans la capitale burkinabè, a-t-on appris jeudi, de source gouvernementale.Selon le compte rendu du conseil des ministres (tenu la veille) parvenu à APA jeudi matin, la manifestation va se dérouler du 26 octobre au 4 novembre 2018, sous le thème : «Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique».

«Cette édition offrira plus de 550 stands à l’ensemble des exposants de 27 pays africains et verra la participation d’au moins 250 acheteurs et visiteurs professionnels venant de tous les continents», renseigne le document, précisant que le SIAO 2018 est placé sous le très haut patronage du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) est une manifestation d’envergure  qui se déroule chaque deux ans au Burkina Faso depuis 1988.

Il s’agit d’un cadre commercial et d’exposition (durant une semaine) d’objets artisanaux de tous les continents. Cette année, le pays invité d’honneur est le Madagascar.

Justice et sécurité au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce jeudi, des sujets liés à la sécurité et à la justice, avec un large écho du procès du putsch manqué de septembre 2015, marqué, la veille, par l’audition de Léonce Koné, un des leaders du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).«Procès putsch manqué : Léonce Koné droit dans sa ligne politique», titre L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal, l’ex-vice-président du CDP, Léonce Koné était hier, 17 octobre 2018, à son deuxième jour d’audition à la barre de la première instance du tribunal militaire dans le cadre du procès du putsch manqué.

«Droit dans ses bottes, cet ancien cadre de banque, trempé dans la politique depuis ses vertes années, est resté constant dans sa ligne de défense : oui il a apporté à travers une déclaration le soutien de son parti au coup d’Etat, même si l’ancien parti au pouvoir ne l’a pas commandité», rapporte L’Observateur Paalga.  

Sidwaya, quotidien à capitaux publics, de son côté, affiche : «Procès du putsch : le coup d’Etat, une moins mauvaise solution, selon Léonce Koné».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, cite Léonce Koné qui déclare que «L’argent de la politique ne passe pas par la banque», faisant allusion à la somme de 50 millions de FCFA, que le CDP aurait reçus de « ses amis » d’un pays voisin, lors du coup d’Etat.

A son tour, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso fait remarquer qu’il y a «beaucoup de questions autour des  50 millions venus de Côte d’Ivoire».

Le journal qui affiche la photo de Léonce Koné à sa une, indique que pour son deuxième passage à la barre, les débats ont tourné autour des 50 millions de francs CFA reçus de la Côte d’Ivoire et la culpabilité du ténor du CDP.

«Celui-ci a soutenu que les 50 millions n’étaient pas destinés à soutenir l’action du CND (Conseil national de la démocratie), mais pour financer les activités de son parti et de ses alliés», écrit le confrère.

Le journal privé Le Quotidien consacre sa manchette à la question sécuritaire, donnant la parole à Jean-Pierre  Bayala, un colonel la retraite qui soutient à propos de la lutte contre le terrorisme que «ce n’est pas une question de moyens mais plutôt d’organisation».

Quant à Le Pays, il arbore en première page les résultats d’une enquête qui révèle qu’à propos de la lutte contre l’insécurité «90% de Burkinabè approuvent les initiatives des koglwéogo et des dozos (groupes d’autodéfense, Ndlr)».