Election présidentielle au Sénégal: la Cnra tranche le débat télévisé des candidats

L’instance de régulation a indiqué via un communiqué que le face à face des prétendants au scrutin présidentiel, prévu pour demain, n’aura plus lieu.

Pour le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), le débat est tranché. Les internautes n’auront pas leur face à face entre les cinq candidats à la présidentielle. Prévu pour demain, le concept inédit au Sénégal est la résultante du mouvement #SunuDébat lancé par des citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux.

Le Cnra a annoncé hier, que le débat ne se fera pas. Dans un communiqué, le Cnra précise «que l’organisation de débats radiodiffusés ou télédiffusés, pendant la campagne électorale, incombe au régulateur, à la condition que tous les candidats y participent ; un débat ne peut être organisé que sur décision du Cnra».

L’instance de régulation poursuit en indiquant qu’en l’absence d’autorisation délivrée par elle, «les chaînes de radio ou de télévision ne sont pas habilitées à diffuser une telle émission dans le cadre de la présente campagne électorale». Si Macky Sall avait déjà indiqué sa décision de ne pas prendre part au débat, les quatre autres candidats quant à eux avaient donné leur accord de principe. La décision de la Cnra est dénoncée par les membres de la société civile. Pour eux, la sortie de la Cnra est partiale.

Présidentielle au Sénégal: Ahmed Khalifa Niass lobe Abdoulaye Wade

Après un entretien cordial avec l’ancien président du Sénégal, le chef religieux et homme politique fait une déclaration dans laquelle il dit soutenir Macky Sall.

Ahmed Khalifa Niass annonce son soutien pour Macky Sall. Un choix qui ne semble pas émouvoir car le  chef  religieux et homme politique poursuit sa logique. Ce qui laisse perplexe est la consultation sur laquelle il prétend s’être appuyée «une décision que j’ai prise après avoir consulté le président Wade qui est en phase avec moi», a déclaré hier, mardi Ahmed Khalifa Niass.

Déclaration qui arrive quelques heures après son entretien avec Abdoulaye Wade. Les échanges étaient empreints de convivialité entre les deux personnalités. Ahmed Khalifa Niass a reçu Abdoulaye Wade, venu lui présenter ses condoléances suite au décès de son frère cadet, Sidy Lamine Niass.

L’homme d’affaires issu de la grande famille des Niasse de Kaolack, au Sénégal, va encenser Wade. Selon Senenews, le chef religieux n’a pas manqué de vanter les qualités du «Pape du Sopi» qui est le «père de la nation sénégalaise». « Vous êtes un homme de paix. Je le dis en toute connaissance de cause. Tout sera comme tu le souhaites. Tu n’es pas un homme violent, encore moins un rancunier. Dans une semaine, nous entrerons dans une nouvelle ère, les choses rentreront dans l’ordre d’elles-mêmes », déclare Ahmed Khalifa Niass.

Après le départ de son hôte, il annonce son soutien au candidat Macky Sall. Abdoulaye Wade n’a eu de cesse d’appeler le peuple à voter «tout sauf Macky Sall». Il n’a pas manqué de demander aux populations de boycotter l’élection présidentielle de dimanche prochain car acquise au président sortant. Consigne qu’il a d’ailleurs appelée à respecter quitte à brûler les bureaux de vote.

Présidentielle au Sénégal : deux personnes interpellées à la suite de la bagarre entre militants de Macky et Sonko

La bagarre a éclaté hier entre les partisans des deux formations politiques.

Dans l’après-midi d’hier 18 février, une bagarre a éclaté entre militants de Pastef et ceux de Benno Bokk Yakaar. C’était à Aéré Lao, localité située à 40 km de Ndioum, dans le département de Podor.

Lire aussi: Violences à Tambacounda: le Pur et le ministre de l’Intérieur s’affrontent

Les deux parties se rejettent mutuellement la faute. D’un côté, on accuse les pros -Macky Sall d’être à l’origine de la rixe. De l’autre, les partisans de Sonko sont pointés du doigt.

D’après les informations relayées par le journal Voxpopuli, deux personnes ont été interpellés et on enregistre des blessés.

Lire aussiInterpellation des partisans du Pur: des hommes politiques dénoncent une justice à double vitesse

Le 11 février dernier, des partisans de Issa Sall et Macky Sall se sont affrontés à Tambacounda. Des violences qui causé la mort de deux personnes de sources officielles et de plusieurs blessés.

Violences à Tambacounda: le Pur et le ministre de l’Intérieur s’affrontent

Alors que le parti de Issa Sall dénonce la complicité du ministre dans les événements du 11 février, ce dernier, assure la volonté du gouvernement à prendre des dispositions pour préserver la paix.

Après les affrontements de Tambacounda qui on fait deux morts et plusieurs blessés, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouye Ndiaye est monté au créneau.

«Ce qui s’est passé à Tambacounda, on le regrette. Parce que depuis que la campagne électorale a débuté, c’est la première victime dans une manifestation entre différents partisans de candidats à l’élection présidentielle. Il y avait des morts, mais c’était sur des accidents de la route. Ce qui s’est passé à Tambacounda, on le dénonce fermement», a indiqué le ministre.

Aly Ngouye Ndiaye n’a pas manqué de rappeler qu’ «au début de la campagne, j’avais dit que 5 candidats, c’est facile à gérer dans un pays comme le Sénégal. Ils peuvent faire leur campagne sans que personne ne touche l’autre.

On a appelé au calme tous les candidats et qu’ils sachent qu’ils peuvent continuer la campagne en déroulant leur programme pour que le jour J, les gens votent tranquillement pour qui ils veulent». Le ministre de marteler que l’Etat prendra toutes les dispositions nécessaires. Parce force restera à la loi.

Une sortie qui, selon les membres du Pur, n’est que de la poudre aux yeux. D’après les informations publiées par leur service de communication, le ministre de l’intérieur et le camp présidentiel sont les principaux responsables de ce qui s’est passé dans la capitale orientale.

Les parians de Issa Sall rapporte qu’ils ont été victime de sabotages. Et ce, depuis le lancement de la campagne électorale.  Ainsi, les attaques de Tambacounda entrent en droite ligne avec les sévices déjà subis. «C’est ainsi que ce matin du 11 février, nous avons subi des attaques de la part des militants de Bby à Tambacounda, occasionnant la mort de trois personnes et de plusieurs blessés et de la destruction de nos voitures. Nous déplorons ces pertes de vie humaine et appelons la justice à faire son travail», peut-on lire dans le communiqué.

Dans la même veine, le parti d’opposition soutient que trois personnes ont trouvé la mort le 11 février et non deux comme annoncé par le ministre. Aussi, le Pur dit prendre «comme témoin l’opinion nationale et internationale que le ministre de l’intérieur, Aly Ngouye Ndiaye, sabote le processus électoral en minimisant la sécurité des candidats de l’opposition. Sa responsabilité est engagée dans ces événements malheureux mais aussi à tout ce qui arrivera plus tard».

Retour de Wade: le temps de la consolidation des alliances

L’homme politique réitère son appel au boycott de l’élection présidentielle tandis qu’on enregistre une nouvelle coalition chez  Macky Sall.

Abdoulaye Wade a foulé la terre de ses ancêtres hier, jeudi. Après un bain de foule et une réunion avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés. Il n’a pas manqué de réitérer le vœu de voir l’élection présidentielle du 24 février prochain boycotté car acquise au Président Macky Sall.

Il n’a pas manqué dans la foulée de faire des déclarations cassantes. Il a ainsi prédit la prison au leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), Ousmane Sonko, lui aussi candidat à a présidentielle. «Le pape du Sopi» a d’ailleurs pris à témoin Pierre Atépa Goudiaby, l’architecte et homme politique recalé par le conseil constitutionnel qui a décidé de s‘allier à Ousmane Sonko.

Il fait ainsi référence au scandale qui a éclaboussé celui qui entend, une fois élu, s’attaquer entre autres aux négociations pétrolières jugées peu avantageuses pour le pays, selon lui. Des propositions déclinées dans un livre de 200 pages intitulé « Solutions ». Le leader du PASTEF est accusé de détournements d’une somme de 94 milliards. Des soupçons qui font l’objet d’une enquête qui serait diligentée par l’assemblée nationale. Le 6 février c’est le Front national de salut public de Malick Noël Seck a annoncé via sa page Facebook sa coalition avec le Président Macky Sall.

En rappel, Macky Sall est président de la République du Sénégal depuis 2012. Il avait remporté l’élection face à Abdoulaye Wade.

Vers un remake Wade contre Macky Sall?

Comme en 2015, l’ancien président harangue les foules pour empêcher la réélection du chef d’Etat Macky Sall, le 24 février.

Le chef de l’Etat actuel du Sénégal, Macky Sall brandit son bilan comme arme contre ses détracteurs. C’est d’ailleurs sur cette corde qu’il compte jouer pour convaincre les électeurs à voter pour lui le 24 février prochain, jour du scrutin présidentiel.

Il a encore fait valoir cette “victoire” lors du meeting de la coalition Beno Bokk Yakkar. «Vous avez remarqué que personne n’attaque mon bilan. Ils attaquent plutôt la justice. Mais ils oublient que c’est cette justice qui a toujours été là depuis les indépendances. Les magistrats ne sont pas des hommes politiques. Ce sont des fonctionnaires qui rendent la justice au nom du peuple sénégalais», indiquait-il.

Lire aussi: Sénégal: Retour de Abdoulaye Wade au pays

Il répondait ainsi à la sortie de Abdoulaye Wade. Dans une vidéo de 13 minutes, l’ancien président dénonçait un scrutin taillé à la mesure du président en place «Nous avons choisi de nous opposer à la tenue d’une élection entièrement fabriquée dans le seul but de faire réélire le président sortant». L’homme politique de 92 ans appelait par l même occasion les citoyens à boycotter “la mascarade d’élection”.

Il prédit par ailleurs des évènements fâcheux pour le Sénégal si rien n’est fait «en visant une réélection au premier tour, Macky Sall a créé de graves dangers de déstabilisation du Sénégal dans la violence». Le « Pape du Sopi » fustige également les décisions rendues par la justice sénégalaise dans les cas, Khalifa Sall et Karim Wade, son fils, tout comme le choix des candidats pour la présidentielle.

Coincidence ou connivance? Difficile de l’affirmer mais les déclarations de Wade interviennent au moment où une coalition de l’opposition comprenant la majorité des candidats éliminés par le système de parrainage a lancé, le 21 janvier, un appel à la « confrontation » et la « mobilisation » contre ce qu’elle nomme « plan de réélection frauduleuse de Macky Sall au premier tour ».

Déjà en 2015, Abdoulaye Wade, battu au second tour en 2012 par Macky Sall, avait évoqué ce type de scénario en cas de condamnation de son fils Karim. Il n’avait pas réussi à mobiliser les foules.

Sénégal: Retour de Abdoulaye Wade au pays

L’ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade arrive à Dakar, ce jeudi 07 février 2019.

Son arrivée est prévue pour 15 heures. Abdoulaye Wade revient de Paris, d’où, il s’est opposé à la tenue de l’élection présidentielle du 24 février, au travers d’une vidéo. Sur l’itinéraire, le Pape du Sopi sera accueilli par les militants du Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et alliés, entre autres.

Le président Macky Sall semble moins se réjouir de cette arrivé.  Les autorités ont également mis en place un dispositif sécuritaire particulier pour accueillir Wade. Des unités de maintien de l’ordre vont encadrer toutes les manifestations liées à l’arrivée du président Wade. Un encadrement qui n’est pas du goût des alliés de Wade.

L’homme politique qui n’a plus été au Sénégal depuis novembre 2017, compte faire un véritable périple pour son retour aux sources. Accueilli à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), il va emprunter la voie Autoroute sortie Sébikotane. Des arrêts seront observés à Diamniadio et Bargny. Pikine, Mbao et Thiaroye sont également au programme de l’homme de 92 ans. Ce parcours va  conduire celui qui a régné du 1ᵉʳ avril 2000 au 2 avril 2012 au pouvoir, dans la capitale dakaroise, notamment au lieu-dit Entrée Dakar et le Rond-Point Liberté 6.

Une fois le bain de foule terminé, toutes les sections du Département de Dakar, les Organismes internes, les Mouvements de Soutien, les partis alliés se rassembleront à la permanence nationale.

Diamniadio : Macky Sall Inaugure la 2e Sphère Ministérielle  

Le président Macky Sall a procédé le 16 janvier dernier à la coupure du ruban de la deuxième sphère ministérielle de Diamniadio.

Après le traditionnel conseil hebdomadaire des ministres, le chef de l’état a procédé à l’inauguration de la deuxième sphère ministérielle de la « nouvelle ville » de Diamniadio, dans le département de Rufisque, nous renseigne nos confrères de l’APS.

Le conseil des ministres qu’il a lui-même présidé s’est déroulé dans ces nouveaux locaux gouvernementaux.

Une visite des trois bâtiments que constitue cette Sphère a ensuite été effectuée sous la conduite des responsables du groupe Teylium SA.

Cette sphère ministérielle dont la construction a été effectuée par le groupe Teylium SA sous la supervision de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, doit accueillir une douzaine de ministères.

Elle est composée de 3 bâtiments de 6 étages chacun, pour une superficie de 54 000 m2 de bureaux pouvant accueillir 3 000 fonctionnaires.

La première sphère, construite par la société Envol a été inaugurée en mai dernier. Opérationnelle, elle abrite actuellement les ministères de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Selon un document remis à la presse, en plus de décongestionner la ville de Dakar et de diminuer la charge locative de l’Etat, le projet des sphères ministérielles a pour but d’améliorer le service rendu aux usagers des services publics.

L’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat a initié plusieurs projets d’envergure dans ce domaine.

Outre les sphères ministérielles d’Envol, de Spherex et Getran, Dimaniadio va aussi accueillir la Maison des Nations Unies qui viendra compléter la gamme de ces infrastructures.

 

Présidentielle 2019 : Le C25 rejette la liste des candidats retenue

Le collectif des 25 candidats de l’opposition rejette la liste des candidats validée par le Conseil constitutionnel et appelle les citoyens sénégalais à la résistance. Le C25 soupçonne le candidat sortant, Macky Sall, “de construire une confiscation du pouvoir”. Mactar Sourang, le porte parole du jour et ses camarades estiment que le président Macky Sall prépare un holdup électoral et compte s’appuyer  sur les forces de défense et de sécurité.

Le C25 appellent ces dernières à se tenir à l’écart quand le peuple décidera de manifester son opposition au plan de Macky Sall.

Qui sont les cinq candidats retenus par le conseil constitutionnel ?

Le 24 février prochain les sénégalais seront aux urnes pour le vote de leur futur président. Le conseil constitutionnel a validé ce 14 janvier cinq candidatures pour cette écheance.

Macky Sall

Né le 11 décembre 1961 à Fatick, Macky Sall est président  de la République du Sénégal depuis 2012. Il débute sa carrière politique en tant que Secrétaire général de la Convention régionale du PDS de Fatick en 1998. Il occupera par la suite plusieurs postes de responsabilité donc celui de directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) entre 2000 et 2001. Entre mai 2001 et 2002 il devient ministre des Mines de l’Énergie et de l’Hydraulique. D’août 2003 à avril 2004, il est ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Le 21 Avril 2004,  Macky Sall est nommé Premier ministre du gouvernement Wade. Il occupe ce poste jusqu’au 19 juin 2007, détenant le record de longévité des Premiers ministres de Wade. Le 20 juin 2007 il devient président de l’Assemblée nationale. En 2012, il s’oppose à Abdoulaye Wade et devient le quatrième président de la république du Sénégal.

Ousmane Sonko

Ousmane Sonko est un homme politique sénégalais née le 15 juillet 1974 à Thiès, de parents fonctionnaires. Il grandit principalement en Casamance puis effectue ses études supérieures à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis, où il obtient une maîtrise en droit public en 1999. Il entre ensuite comme major à l’école nationale d’administration.

A sa sortie de l’ENA en 2001, il intègre le centre des services fiscaux de Pikine. Trois ans après, il crée le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines dont il est le premier secrétaire général d’avril 2005 à juin 2012, avant de devenir Secrétaire général honoraire de juin 2012 à août 2016. A cette période, il commence à critiquer le gouvernement et accuse l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause le président Macky Sall.

Président du parti politique Pastef créé en 2014, il est élu député à l’Assemblée nationale du Sénégal aux élections législatives de 2017. Aujourd’hui il se porte candidat pour évincé Macky Sall.

Madické Niang

Madické Niang, né à Saint-Louis le 25 septembre 1953, est un avocat et un homme politique sénégalais. Ministre de la Justice dans plusieurs gouvernements, il est ministre des Affaires étrangères entre le 1er octobre 2009 et le 3 avril 2012. Sûr de ses compétences il se porte candidat pour la présidentielle de 2019.

Idrissa Seck

Idrissa Seck est un homme d’État sénégalais, né le 9 août 1959 à Thiès, ancien Premier ministre, ancien maire de Thiès et actuel Président du Conseil départemental de Thiès. En 1988, Idrissa Seck est nommé directeur de la campagne présidentielle d’Abdoulaye Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais.

Il mettra une pause à sa carrière politique pendant quelques années pour se concentrer à ses études. L’année 1995 marque le retour d’Idrissa Seck au-devant de la scène politique. Il entre dans le gouvernement d’union nationale Thiam 3 pour le compte du PDS comme Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de l’Industrialisation. Il côtoie dans ce gouvernement ses camarades de parti Abdoulaye Wade, ministre d’État, et Ousmane Ngom, ministre de la Santé.

En 2000, Idrissa Seck est, comme en 1988, directeur de la campagne présidentielle d’Abdoulaye Wade. Wade est élu président et Seck est nommé ministre d’État, directeur de cabinet du Président de la République.

Entre 2002 et 2004, il est premier ministre chef de gouvernement sous la présidence de Wade. Il sera remplacé en 2004 par Macky Sall.

Issa Sall

El Hadji Issa Sall,  Directeur de l’université du Sahel est le coordonnateur du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), crée en 1998.

L’une de ces personnalités aura le privilège de diriger le Sénégal pour les prochaines années.

Présidentielle 2019 : cinq candidatures retenues

Le conseil constitutionnel a mis fin au suspense ce 14 janvier 2019 en ce qui concerne la publication de la liste provisoire des candidats à la présidentielle 2019

Karim Wade et Khalifa Sall exclus de la liste  des candidats à la présidentielle de février 2019 selon la décision prise par les « sept sages »  du conseil constitutionnel ce 14 janvier. Les cinq candidats qui vont concourir pour remporter le siège de la magistrature suprême sont : Macky Sall, Ousmane Sonko, Madické Niang, Idrissa Seck, Issa Sall. Notons que cette liste est à titre provisoire.

 

Présidentielle 2019: Macky Sall refuse un débat télévisé

Les internautes sénégalais demandent à travers une vaste campagne lancée sur internet, un débat entre les candidats à l’élection présidentielle du 24 février prochain.

Le président sortant Macky Sall rejette l’idée d’un débat entre les différents candidats à l’élection présidentielle prochaine. Selon son conseillé à la communication, ce dernier n’est pas intéressé et préfère présenter son bilan sur le terrain. Tout est parti d’un tweet d’une étudiante en science politique qui l’interpelle la première à ce sujet. Les internautes partageront par la suite ce tweet qui va très vite crée le buzz.

Le blogueur Papa Ismaïla Dieng, va en faire son affaire. Militant pour cette pétition en faveur d’un débat à la présidentielle sénégalaise du 24 février prochain, il interpelle directement les candidats sur les réseaux sociaux.

« Il y a déjà beaucoup de questions qui nous arrivent sur les réseaux sociaux. Oui il faut qu’on débatte car il faut qu’on réponde sur les questions d’agression de l’environnement, sur les questions des atteintes aux libertés individuelles, sur les questions économiques, la gestion des contrats pétroliers etc. », raconte-t-il.

La pétition lancée en ligne prend de l’ampleur. Dans les rangs de l’opposition quatre des sept candidats sont d’accord pour le débat télévisé. Ousmane Sonko du Pastef est le premier. Son porte-parole Malick Ndiaye défend l’idée auprès des militants mobilisés dans ce sit-in commun contre le régime du président Macky Sall.

« Les gens n’ont jamais voulu poser les vraies questions qui intéressent les Sénégalais. Entre politique, les campagnes c’était toujours des invectives des injures, des révélations de scandales mais on ne parlait pas des programmes ». Déclare Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de Pastef

Sénégal : Macky Sall veut développer une stratégie de Volontariat

Il a demandé à son gouvernement de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du Volontariat.

 

Le président sénégalais Macky Sall a engagé son gouvernement de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du volontariat tout en réitérant l’impératif d’une adoption dans les meilleurs délais d’un projet de loi d’orientation sur le volontariat national, apprend-on de source officielle.

« Le chef de l’Etat rappelle au gouvernement la nécessité de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du Volontariat ainsi que l’impératif de faire adopter, dans les meilleurs délais, le projet de loi d’orientation sur le Volontariat national », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres, tenu mercredi.

Macky Sall a également demandé au Premier ministre de faire procéder à l’évaluation de l’action du Service civique national, depuis sa création en 1998, et de l’Agence de Sécurité de Proximité, 5 ans après son lancement en 2013 et ce, à l’occasion de la Journée internationale du volontariat organisée le même jour.

Selon le communiqué, Macky Sall a magnifié « le rôle fondamental du volontariat dans l’accélération de la mise en œuvre de sa vision d’un Sénégal Emergent, et a félicité et encouragé l’ensemble des volontaires nationaux et internationaux en service au Sénégal ».

Sénégal : Macky Sall va briguer un second mandat

Le Président sénégalais a été investi par son parti politique ce weekend. Il s’est engagé à amener le pays « plus loin et plus haut ».

 

Le président sénégalais, Macky Sall investi samedi par la coalition présidentielle pour « aller chercher un second mandat » lors de l’élection du 24 février, s’est engagé à amener le pays « plus loin et plus haut » alors que ses principaux rivaux sont hors course pour des raisons judiciaires.

« Au lendemain de cette échéance du 24 février 2019, je m’engage à intensifier nos acquis pour amener avec vous notre pays encore plus loin, encore plus haut, dans le concert des nations prospères, libres et démocratiques », a déclaré Macky Sall, devant les présidents ivoirien Alassane Ouattara, gambien Adama Barrow, libérien George Weah, mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et le Premier ministre bissau-guinéen Aristide Gomes qui assistaient à la cérémonie d’investiture.

« Notre pays va entrer dans le cercle restreint des grands pays producteurs de gaz et de pétrole, notre économie va ainsi changer d’échelle », a indiqué M. Sall, en référence à la production d’hydrocarbures attendue à partir de 2021-2022.

Le président sortant a annoncé « cinq initiatives majeures » pour son second mandat. Il a ainsi cité la jeunesse, «l’économie sociale et solidaire », « l’économie numérique inclusive », la transition agro-écologique pour « sanctuariser l’alimentation des générations futures» et l’industrialisation.

Macky Sall fait figure de favori depuis que les deux principales figures de l’opposition Karim Wade et Khalifa Sall sont dans l’incapacité de se présenter en raison de condamnations judiciaires.

Karim Wade, fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012), investi par le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), a été radié des listes électorales après sa condamnation en 2015 à six ans de prison pour enrichissement illicite.

Khalifa Sall, révoqué de son mandat de maire après la confirmation en appel en août de sa condamnation à cinq ans de prison pour escroquerie, qu’il purge actuellement, ne peut miser que sur un hypothétique succès de son pourvoi en Cassation pour espérer se présenter.

Macky Sall appelle à lever ’’la protection abusive’’ sur les brevets des médicaments

Le président sénégalais,  a appelé mardi 27 Novembre à une levée de ’’la protection abusive’’ des brevets se situant au-dessus des standards admis par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Cette surprotection entraine un ‘’renchérissement des médicaments génériques’’, a notamment expliqué le président Sall en ouvrant au Centre international de conférences de Diamniadio, le premier Forum Galien organisé en Afrique.

’’Cette protection excessive continue de créer une situation de quasi-monopole qui renchérit les prix médicaments et freinent la fabrication de produits génériques sûrs aux coûts plus abordables pour le plus grand nombre. Il faudra lever quelque part cette protection et faire en sorte que les génériques deviennent une réalité’’, a-t-il ainsi déclaré.

’’Force est de constater que malgré les formidables progrès de la science, médicale et pharmaceutique, des milliers de personnes continuent de souffrir, de mourir de maladies évitables, guérissables et contrôlables faute d’accès aux médicaments et aux soins’’, a déploré Macky Sall.

Ce ’’paradoxe des temps modernes’’, a-t-il lancé dans son plaidoyer ‘’explique tout le débat éthique lié à la protection abusive des brevets au-delà des standards admis par l’Organisation Mondiale du Commerce’’.

’’Cette protection excessive continue de créer une situation de quasi-monopole qui renchérit les prix médicaments et freinent la fabrication de produits génériques sûrs aux coûts plus abordables pour le plus grand nombre’’, a-t-il insisté devant un partenaire de scientifiques, chercheurs et étudiants venus prendre part au forum Galien, premier en Afrique.

Il a également dénoncé ’’le fléau de la contrefaçon’’ que ’’seule une coopération internationale efficace peut aider (à régler face) aux multiples ramifications de ce trafic criminel’’’.

Revenant sur le thème du forum ’’Ethique et l’innovation’’, Macky Sall a souligné que ‘’l’innovation est importante dans la société du savoir, les connaissances et les applications sont sans cesse exposées au risque d’obsolescence’’.

’’Ce qui pousse sans cesse à inventer, réinventer, créer, perfectionner et à adapter. En cela l’innovation est inséparable du progrès de la science et de la technologie mais elle ne peut se soustraire aux normes d’éthique’’, a dit le chef de l’Etat.

Selon Sall, ’’’l’éthique interroge sans cesse sur la conscience et la finalité même de la recherche et de l’innovation. Il y va de la vie et de la dignité humaine’’.

’’Si, a-t-il poursuivi, la science doit rester au service de l’humanité, en particulier dans le domaine médical, il est utile de rappeler que le secret des laboratoires, officines, l’éthique interroge sans cesse les connaissances sur la finalité de la recherche’’.

Pour le président de la République, ’’l’évènement est majeur et historique parce que le prix Galien et son forum forment une référence mondiale en matière de pharmacie et de biotechnologie’’.

Depuis 1970, le prix Galien international à l’instar du Prix Nobel récompense chaque année des chercheurs dont les réalisations contribuent à avancer la condition humaine grâce au développement des traitements innovants.

 

 

Entreprenariat : Macky Sall triple les fonds dédiés aux Start-up

Le président de la République avait fait cette promesse aux start-up digitales lors de la première édition du Forum du Numérique à son initiative.

« La promesse c’est une dette » dit un adage populaire. Le président de la république sénégalaise le pense aussi. Raison pour laquelle il prit la décision de tenir la sienne au près des start-up, à qui il avait promis lors de la première édition du Forum du Numérique, de tripler les fonds qui leur sont dédié. Le 24 novembre dernier Macky Sall est en fin passé à l’acte et a annoncé que le montant alloué aux Start-up va être triplé à partir de janvier 2019. Initialement fixé à 1 milliard, cette somme va donc passer à 3 milliards. Le président de la République a annoncé cette nouvelle lors de la deuxième cohorte de financement de la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide pour les femmes et les jeunes au Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio à Dakar.

Lors de cette cérémonie qui a vu la participation de plusieurs acteurs du domaine, un milliard a été donné aux start-up issues des Technologies de l’Information et de la Communication. Pour remercier le président de ce geste si noble l’entrepreneur Oumar S. Diallo lui a demandé ce que l’écosystème pourrait faire pour lui en retour, et à cela Macky Sall répond : « Ce que vous pouvez faire pour moi, c’est ce que vous pouvez faire pour le Sénégal ».

Dans son entendement, cela commencera d’abord par « profiter de l’écosystème numérique qui est en consolidation avec l’appui de l’Etat pour véritablement créer des emplois à votre tour et consolider ce tissu puisque l’économie numérique est le futur du monde ». Et pour preuve, « il y a 10 à 15 ans, les majors, c’était les sociétés pétrolières telles que Total » tandis que « aujourd’hui, si vous prenez les 10 majors du monde, on vous parlera de Google et des autres ».

Aussi, le président de la République du Sénégal s’est dit convaincu que « beaucoup d’entreprises disparaitront et ce qui existera n’existera pas encore », en référence à la transformation digitale à l’œuvre dans le monde. Pour conclure, l’homme qui remettra son mandat en jeu le 24 février prochain a appelé l’Afrique à tout faire pour ne pas manquer la révolution numérique après avoir loupé le bouleversement industriel qui a chamboulé la donne dans le monde.

 

Développement industriel en Afrique : Macky Sall désigné « champion de la 3ème décennie »

Ce prix lui a été décerné le 22 novembre dernier par l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel.

L’annonce a été faite le même jour à l’occasion de l’inauguration par le chef de l’Etat sénégalais d’une plateforme industrielle érigée dans la Nouvelle ville de Diamniadio, dans la région de Dakar.

« Au nom de l’ONUDI, je décerne au président Macky Sall, la distinction de Champion de la troisième décennie pour le développement industriel en Afrique », a notamment déclaré, Christophe Yvetot, représentant résident de l’organisation au Sénégal lors de la cérémonie d’inauguration.

« Cet événement marque une étape importante dans la mise en œuvre d’une véritable opportunité pour les entreprises. Avec cet environnement industriel, nous avons un écosystème des affaires propice à l’investissement pour des résultats concrets »’, a-t-il souligné au sujet de cette infrastructure.

« Les résultats sont déjà là avec l’installation effective de sept entreprises en activités. Le Sénégal est cité en exemple en matière d’industrialisation en Afrique. C’est le temps de l’Afrique et j’espère qu’on se souviendra de cet événement comme un pas important vers l’émergence du Sénégal », s’est-il ainsi réjoui.

Le chef de l’Etat Macky Sall a présidé la cérémonie officielle d’inauguration de la Plateforme industrielle de Diamniadio, présentée comme « un des principaux leviers de la politique industrielle du Plan Sénégal émergent (PSE) », le programme de développement mis en œuvre par le gouvernement sénégalais.

« Cette infrastructure industrielle moderne et de dernière génération fait partie des Plateformes industrielles intégrées qui constituent un des principaux leviers de la politique industrielle du Plan Sénégal Emergent (PSE) », indique un communiqué reçu à l’APS.

Il ajoute que cette Plateforme industrielle internationale « a pour objectif de créer les conditions pour l’émergence et le développement d’une zone d’attrait d’investissements directs et étrangers, de compétitivité et de création massive d’emplois avec des effets d’entrainement comme la réduction du déficit de la balance commerciale ».

« D’un coût d’une vingtaine de milliards de nos francs et entièrement financée par l’Etat », la nouvelle infrastructure industrielle « commence à changer le visage de Diamniadio mais surtout a réussi à attirer des investissements étrangers et sénégalais et permis la création de milliers d’emplois », peut-on lire.

Elle constitue « l’une des Plateformes industrielles intégrées dont la conception, la réalisation et la gestion ont été confiées à l’Agence d’aménagement de promotion des sites industriels (APROSI), une structure administrative placée sous la tutelle du ministère de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie », signale le communiqué.

L’APROSI, souligne la même source, « a pour missions d’acquérir des réserves foncières, d’aménager et de promouvoir des zones industrielles sur l’ensemble du territoire y compris la réhabilitation des anciens domaines industriels, d’assurer la bonne gestion des zones industrielles entre autres ».

« Ces actions visent à mettre en place des domaines et plateformes industrielles aménagés avec des infrastructures de qualité conformes aux normes internationales et aux exigences environnementales », conclut le texte.

 

Présidentielle 2019 : les cadres du parti au pouvoir assurent la réélection de Macky Sall

Les cadres de la coalition au pouvoir ont assuré, ce mercredi 21 novembre, la réélection du candidat Macky Sall à la prochaine élection présidentielle.

C’était à l’occasion de la convention nationale d’investiture du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la présidentielle de février 2019, en l’occurrence le président sortant Macky Sall.

Présidant cette rencontre, Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a déclaré qu’ « il n’y aura pas cinq candidats face à Macky Sall » car selon lui, « la rationalisation des partis politiques va se poursuivre le 1er décembre, date de validation des candidatures ».

« Nous allons parcourir les chaines de télévision pour célébrer la victoire du candidat Macky Sall le 24 février 2019, vous avez le choix de préparer d’ores et déjà vos listes d’orateurs », dit M. Dionne.

Le chef du gouvernement a également félicité les membres de la Coalition Benno Bokk Yakaar, qui ont porté le choix sur Macky Sall. « Vous avez fait le bon choix, le choix de la stabilité économique qui va nous conduire vers l’émergence » lance-t-il.

Le PM Dionne est revenu sur le bilan du chef de Macky Sall laissant entendre que « le président sortant sera réélu dès le premier tour de la prochaine présidentielle ».

Macky Sall pose la 1ère pierre de la station de traitement d’eau de Kédougou

Le Président de la République, M. Macky Sall, a procédé à la pose de la première pierre de la station de traitement de l’eau du fleuve

Le Président de la République, M. Macky Sall, a lancé les travaux de construction d’une station de traitement d’eau potable pour sécuriser définitivement l’alimentation en eau potable de la ville de Kédougou. L’eau sera prise à partir de la réserve d’Itato située à une dizaine de kilomètres de Kédougou. L’eau brute sera traitée à Kédougou afin d’être distribuée.

La cérémonie de pose de la première pierre a eu lieu dimanche 18 novembre 2018, en fin de matinée, au quartier Fadiga da ladite ville. Le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement réalise ces travaux à travers la SONES représentée par son Directeur Général. L’entreprise SVTP en charge de la construction de cet ouvrage hydraulique était présente à travers son Président Directeur Général, M. Mamadou Guèye et son Directeur des Travaux, M. Ibrahima Diouf. Etaient également présents M. HarounaKalidou Gaye, Directeur de l’Hydraulique, Abdoul Ball, Directeur Général de la SDE, NiokhorNdour, Directeur de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau, Fatou Ndiaye, Directrice des Travaux de la SONES.

Depuis 1991 et l’arrêt de l’exploitation de l’ancienne station de traitement des eaux du Fleuve Gambie, l’alimentation en eau potable de la ville de Kédougou est assurée par les forages. Entre 1991 et 2009, il y en a eu 5 au total, soit autant que le nombre de forages construits depuis 2012. 2 ont été infructueux à cause de la structure rocheuse. En effet, la réduction de la production des forages est consécutive à la baisse du niveau du Fleuve Gambie à partir du mois de janvier jusqu’au mois de mai. Pendant cette période caniculaire qui commence en mars avec un pic en mai-juin, la demande en eau augmente. Kédougou est une zone située sur le socle paléozoïque qui est constitué de fissures roches imperméables qui ne renferme pas assez d’eau pour l’alimentation de la région.

Le nouvel ouvrage hydraulique renforcera considérablement la production. Celle-ci passera à 4456 m3/jour. Cela représente le cumul de la capacité moyenne des 5 forages (1266), des 3 forages nouvellement mis en service (990 m3/jour) et de la future station (2200 m3/jour. La capacité de stockage passera à 850 m3. Cela représente le cumul de la capacité de l’actuel château d’eau (350 m3) et du futur (500 m3). Enfin, il y a la restructuration et l’extension du réseau de distribution sur 5 kilomètres, compte non tenu du quota affecté à la ville dans le cadre du projet « Zones déficitaires ».

 

Diamniadio : Inauguration de la Plateforme industrielle ce jeudi

Le chef de l’Etat Macky Sall va présider ce jeudi la cérémonie officielle d’inauguration de la Plateforme industrielle de Diamniadio présentée comme « un des principaux leviers de la politique industrielle du PSE

Selon un communiqué parvenu à l’APS, cette cérémonie se tiendra à partir de 15 heures, « à l’arrondissement C, Rue 31 X 32 à Diamniadio », la « nouvelle ville » en construction dans le département de Rufisque, à la sortie de Dakar.

« Cette infrastructure industrielle moderne et de dernière génération fait partie des Plateformes industrielles intégrées qui constituent un des principaux leviers de la politique industrielle du Plan Sénégal Emergent (PSE) », indique le communiqué.

Il ajoute que cette Plateforme industrielle internationale « a pour objectif de créer les conditions pour l’émergence et le développement d’une zone d’attrait d’investissements directs et étrangers, de compétitivité et de création massive d’emplois avec des effets d’entrainement comme la réduction du déficit de la balance commerciale ».

« D’un coût d’une vingtaine de milliards de nos francs et entièrement financée par l’Etat », la nouvelle infrastructure industrielle « commence à changer le visage de Diamniadio mais surtout a réussi à attirer des investissements étrangers et sénégalais et permis la création de milliers d’emplois », peut-on lire.

Elle constitue « l’une des Plateformes industrielles intégrées dont la conception, la réalisation et la gestion ont été confiées à l’Agence d’aménagement de promotion des sites industriels (APROSI), une structure administrative placée sous la tutelle du ministère de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie », signale le communiqué.

L’APROSI, souligne la même source, « a pour missions d’acquérir des réserves foncières, d’aménager et de promouvoir des zones industrielles sur l’ensemble du territoire y compris la réhabilitation des anciens domaines industriels, d’assurer la bonne gestion des zones industrielles entre autres ».

« Ces actions visent à mettre en place des domaines et plateformes industrielles aménagés avec des infrastructures de qualité conformes aux normes internationales et aux exigences environnementales », conclut le texte.

 

 

Sénégal: le gouvernement fait face aux difficultés budgétaires

Au Sénégal, le gouvernement a reconnu qu’il fait face à des difficultés budgétaires. Malgré une croissance supérieure à 6% depuis 2014, la hausse des prix des produits pétroliers a plombé le budget.

Ces difficultés budgétaires, à l’origine des problèmes, par exemple, pour payer les fournisseurs ou pour faire avancer les projets, difficultés qui étaient pointées du doigt par l’opposition depuis des mois, étaient niées par les autorités qui les ont, donc, finalement reconnues.

C’est visiblement sous l’impulsion de Louise Cord que l’Etat a décidé d’admettre ces difficultés budgétaires. Lors d’une réunion publique mardi, la directrice des opérations de la Banque mondiale a parlé « d’une situation particulièrement tendue ». Une alerte évoquée récemment aussi par le Fonds mondial international.

« Le Sénégal ne peut absolument rien »

Après avoir nié ces difficultés depuis des mois, le ministre des finances Amadou Ba les a donc finalement expliquées : « L’environnement international change. Si le prix du pétrole est aujourd’hui à prêt de 80 dollars, le Sénégal ne peut absolument rien. Si le dollar s’est apprécié, le Sénégal n’y peut absolument rien ».

A cette hausse des cours mondiaux des produits pétroliers, se greffe la volonté politique du président Macky Sall de ne pas affecter les foyers les plus défavorisés a expliqué le ministre Amadou Ba : « Répercuter les éléments sur le prix, c’est augmenter au moins le prix du carburant de 110 à 125 francs CFA dans les conditions actuelles. Ou bien l’on décide de répercuter tout sur le prix ou l’on bloque les prix comme l’a souhaité et comme l’a voulu le président de la République. Cela entraine des tensions qui vont être corrigées au fur et à mesure que nous avancerons dans l’année 2019 ».

Au plus serré

Malgré une croissance constante à plus de 6% depuis 2014, l’Etat doit donc gérer au plus serré. Une situation complexe que l’opposition va sans aucun doute exploiter à trois mois de l’élection présidentielle.

 

Présidentielle 2019: Macky Sall investit par son parti le 26 Novembre

Le Parti socialiste dirigé par Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général, prépare l’investiture de son candidat, Macky Sall, à la présidentielle du 24 févier 2019.

L’investiture du président Macky Sall comme candidat du parti socialiste à la prochaine élection présidentielle se prépare activement. Les socialistes vont user de la même procédure comme si le candidat est issu de leurs rangs. La date du 26 novembre a été retenue, à l’issue de la réunion mercredi du Secrétariat exécutif national. Le bureau politique est convoqué pour samedi prochain.

Le « parlement » du Parti socialiste exposera sur la question qui sera examinée au congrès, seule instance habilitée à investir un candidat. Mais il ne faut présager de rien, le Ps va investir Macky Sall le 26 novembre prochain comme candidat unique. Et puis Benno Bokk Yakaar en fera de même le 1 er décembre. Ce sera quand  même une première dans l’histoire politique du pays, une présidentielle sans un candidat issu du Ps.

Macky Sall procèdera le 24 Novembre au lancement du DAC du Sangalcam

Le président de la république a rendu cette décision publique le 14 Novembre dernier lors du conseil des ministres qu’il présidait.

Depuis quelques années le Programme des domaines agricoles (PRODAC) est mis en valeur par le gouvernement sénégalais. L’objectif de ce programme est de contribuer à la réduction de la précarité sociale en milieu rural par la promotion de l’entreprenariat agricole des jeunes. Le lancement du Domaine agricole communautaire (DAC) de Sangalcam annoncé par le président en conseil des ministres s’inscrit donc en droite ligne de ce projet. Le président a informé nous renseigne le communiqué du conseil des ministres « les membres du Conseil du lancement du DAC de Sangalcam, le 24 novembre 2018 sous sa présidence effective ».

Il a évoqué « l’intensification du déploiement national » des DAC et souligné « leur importance primordiale dans l’aménagement durable du territoire, la valorisation des potentialités des localités ciblées, la consolidation de la relance de la production agricole et aquacole, le développement de la formation professionnelle agricole et la création notable d’activités génératrices de revenus et d’emplois décents pour les jeunes et les femmes ».

Pour ce faire, « il doit créer en milieu rural les conditions favorables à l’investissement privé. Il s’agit de doter l’intérieur du pays, d’infrastructures agricoles et d’aménagements structurants permettant la mise en valeurs de grands domaines allant de 1000 à 5 000 ha d’un seul tenant », explique le ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne.

Dans cette perspective, les DAC sont destinés à devenir « de véritables agropoles : lieu d’insertion de jeunes diplômés d’écoles de formation aux métiers de l’agriculture et disciplines connexes, mais également de promoteurs privés désireux d’investir le secteur aussi bien dans ses activités de production que dans celles de transformation et de services ».

 

Sénégal: vers l’amnistie de Khalifa Sall et Karim Wade

Le président sénégalais était à Paris pour le centenaire de l’armistice a donné une interview à nos confrères de France 24 dans laquelle il évoque une possible amnistie de ces deux acteurs politique au cas où il est réélu en 2019.

Dans cet entretien, Macky Sall évoque pour la première fois, la présidentielle de février prochain qu’il compte gagner au premier tour et ses adversaires politiques, Karim Wade et Khalifa Sall, condamnés par la justice et exclus de la prochaine élection. Il indique qu’il pourrait les amnistier en cas de réélection.
« Le premier, le second », pendant près de sept minutes, Macky Sall refuse de nommer Karim Wade et Khalifa Sall. Accusé depuis des mois d’avoir instrumentalisé la justice pour éliminer ses deux personnalités de la course à la présidence, le chef de l’Etat affirme au contraire que la justice est indépendante.

« Je pense que personne n’a été éliminé volontairement. Nous avons une justice, certes perfectible comme toutes les justices du monde, mais nous avons une justice responsable. »

« Sur France 24 »

La procédure judiciaire contre Khalifa Sall n’est pas terminée, la Cour de cassation n’a pas encore rendu sa décision. Karim Wade, qui doit 220 millions d’euros à l’Etat, affirme qu’il sera au Sénégal fin novembre. Ce lundi, le journal Jeune Afrique évoquait une possible amnistie pour les deux hommes, mais après la réélection de Macky Sall.

Une possibilité admet le président : « Je ne peux pas écarter, dans une circonstance nouvelle d’une réélection, d’engager une nouvelle phase pour la reconstruction nationale dans un esprit de renouveau national, de consensus national. Parce que je pense qu’il faut savoir tourner des pages aussi. »

Macky Sall indique enfin qu’il compte gagner l’élection présidentielle au premier tour. Pour les proches de Khalifa Sall et de Karim Wade, ces déclarations du président, cette possibilité d’amnistie, montre que ces dossiers sont des dossiers politiques.

« L’opposition dénonce un « chantage » »

La première réaction des différents états-majors politiques concernés par les déclarations de Macky Sall a d’ailleurs été l’étonnement. Personne ne s’attendait à une telle proposition d’amnistie. Mais l’étonnement a rapidement laissé place à la colère au sein du Parti Démocratique Sénégalais qui par la voix d’Amadou Sall, affirme qu’il s’agit d’une manœuvre du chef de l’Etat pour ne pas avoir à affronter Khalifa Sall et Karim Wade lors de l’élection présidentielle.

« C’est une honte pour un président de parler ainsi. » clame Amadou Sall, ancien ministre du Parti démocratique sénégalais

Dans le camp de Khalifa Sall, alors que la décision de la Cour suprême sur le fond de la condamnation est attendue, Moussa Tine, conseiller de l’ex-maire de Dakar  accuse le président Macky Sall de faire du chantage. « Cela ressemble à un appel du pied, à un chantage, explique-t-il. Il reste dans sa logique : obtenir un deuxième mandat quitte à torpiller la justice. Ce n’est pas la question de la gouvernance, ce n’est pas la question des deniers publics des Sénégalais qui l’intéressent, ce qui l’intéresse aujourd’hui, c’est d’écarter d’éventuels candidats qui peuvent lui poser des problèmes lors de la prochaine élection présidentielle ».

Alors que la majorité reproche à l’opposition de refuser les débats sur le bilan économique et social du chef de l’Etat en vue de la présidentielle, les déclarations de Macky Sall risquent bien de focaliser les échanges sur les tensions politiques.

 

Macky Sall à Johannesburg

A l’invitation de son homologue sud-africain, le Président Cyril Ramaphosa, il va participer au Forum pour l’investissement qui se tiendra vendredi prochain

Le chef de l’Etat Macky Sall quitte Dakar ce mercredi pour Johannesburg (Afrique du Sud), où il prendra part au Forum pour l’investissement en Afrique, prévu jusqu’à vendredi, annonce la présidence sénégalaise.

« A l’invitation de son homologue sud-africain, le Président Cyril Ramaphosa », Macky Sall « quitte Dakar ce mercredi 7 novembre en fin de matinée pour prendre part au Forum pour l’investissement en Afrique qui se tient à Johannesburg du 7 au 9 », peut-on lire dans un communiqué reçu du palais.

Le Forum pour l’investissement en Afrique, organisé sous l’égide de la Banque africaine de développement (BAD), « vise à mobiliser le secteur privé africain et international pour accroître les investissements sur le continent en vue d’accélérer le processus de développement de l’Afrique », selon le communiqué.

Il signale que le chef de l’Etat « sera de retour à Dakar le vendredi 9 novembre ».

 

Electrification rurale : 120 millions d’euros pour 300 villages

Le Sénégal et l’Allemagne ont signé le 30 octobre dernier, un accord de coopération visant l’électrification de 300 villages, avons-nous appris sur le compte twitter de la présidence de la république.

Le président Macky Sall est en Allemagne depuis le 29 octobre dernier où il a pris part hier 30 octobre au «Compact With Africa ». Une rencontre qui vise à mobiliser les financements internationaux en faveur des programmes de développement sur le continent africain. Lors de ces échanges qui ont réunis dix pays africains à savoir : la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie, le Sénégal a signé plusieurs accords avec l’Allemagne. On apprend sur le compte twitter de la présidence du Sénégal qu’un accord de 120 millions d’euros pour l’électrification de 300 villages a été signé entre le Sénégal et Berlin. Ce fond d’investissement entre dans le cadre du «Compact With Africa », et cherche à « à promouvoir l’investissement allemande en Afrique», précise le gouvernement sénégalais.

Cet investissement provient du fond d’investissement d’un montant d’un milliard de dollar dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) africaines et allemandes.

Un autre protocole d’accord de réforme a été signé pour favoriser l’installation des entreprises allemandes au Sénégal, en vue d’accroître le volume d’investissement de la partie allemande. « Le Sénégal et l’Allemagne ont signé à Berlin un protocole d’accord de réforme pour mettre en place un cadre de coopération économique efficace, qui permettra au gouvernement allemand de favoriser l’installation d’entreprises au Sénégal et accroître le volume d’investissement », annonce la présidence sénégalaise sur son compte tweeter.

La même source ajoute que le président Macky Sall « s’est entretenu avec des membres du gouvernement allemand, des parlementaires et des chefs d’entreprises, qui s’engagent à soutenir la politique économique du président, par un important portefeuille d’investissements dans des secteurs-clés ».

 

Plan Sénégal Emégent : le lancement de la phase 2, ce Décembre à PARIS

Macky Sall a annoncé à Riyad (Arabie Saoudite) que le lancement de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) est prévu pour cette fin d’année dans la capitale française.

S’exprimant à l’occasion du forum sur l’investissement organisé par l’Arabie Saoudite, le président de la république du Sénégal, Macky Sall a annoncé le lancement de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) en décembre à Paris, invitant ainsi tous les partenaires publics et privés du Sénégal à prendre part à cette rencontre. « Nous procéderons en décembre prochain, à Paris, au lancement de la Phase II du Plan Sénégal Emergent. Nous présenterons à cette occasion le Plan d’Actions Prioritaires du PSE sur la période 2019-2023. J’invite tous nos partenaires publics et privés à prendre part à cette rencontre », a déclaré Macky Sall. Dans son discours, le président a déclaré « qu’après quatre ans de mise en œuvre du PSE les performances de l’économie sénégalaise se sont nettement améliorées ; le taux de croissance, en progrès constant, est passé de 4,6 %, en 2014, à 6,8 % à la fin de l’année 2017 avec une perspective de 7 % en 2018 ».

Le ratio d’endettement « reste maintenu en dessous de 60 %, alors que la norme communautaire de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain est de 70 % », a-t-il souligné. Il a cité plusieurs projets d’infrastructures dans le cadre du PSE achevés ou sont en cours : le nouveau pôle urbain érigé à 30 km de Dakar ; des infrastructures routières et autoroutières dont une nouvelle autoroute qui sera inaugurée en décembre. A cela s’ajoutent l’aéroport international opérationnel depuis décembre 2017, une ligne de Train express régional dont le chantier sera achevée en janvier 2019 et deux nouveaux projets de ports.

Parlant de l’environnement des affaires, le chef de l’Etat a rappelé que le Sénégal a mis en œuvre plusieurs réformes pour faciliter la création d’entreprises, le transfert de propriété, l’accès à l’électricité et l’octroi du permis de construire. En plus, des avantages incitatifs sont aussi octroyés dans les Zones économiques spéciales pour stimuler l’investissement. « Avec ses performances dans l’amélioration de l’environnement des affaires, le Sénégal est l’un des 5 meilleurs réformateurs africains selon le dernier classement Doing business de la Banque mondiale, et bénéficie de la note B+/B de Standard and Poor’s » ajoute le président.

La sécurité des affaires au Sénégal est également confortée par une tradition de stabilité socio politique du pays, a affirmé le chef de l’Etat, relevant que depuis son indépendance en 1960, le pays reste une nation fortement attachée à une tradition de démocratie apaisée et d’Etat de droit. « Il n’y a donc aucun risque particulier lié à l’investissement au Sénégal », a-t-il soutenu. Abordant les opportunités d’investissement, le président de la République a indiqué qu’elles « se présentent dans plusieurs secteurs comme l’agro business, y compris la transformation des produits agricoles, les mines, l’habitat, les banques et assurances, le tourisme et l’hôtellerie ».

Avec ses importantes découvertes de ressources pétrolières et gazières, dont l’exploitation est prévue à l’horizon 2021, « le Sénégal offre des opportunités d’investissement dans la logistique et les services liés au pétrole et au gaz », a-t-il dit.

Lancé en février 2014 le Plan Sénégal émergent (PSE) est la nouvelle stratégie de développement économique et sociale, axée sur l’investissement et le partenariat. L’ambition du gouvernement est de réaliser un taux de croissance annuel d’au moins 7 % sur la durée, pour atteindre l’objectif d’émergence à l’horizon 2035.

Macky Sall s’est réjoui par ailleurs de prendre part au Forum de Riyad sur l’investissement qui s’inscrit dans la dynamique du Programme de développement économique et social d’Arabie Saoudite à travers la Vision 2030.

 

Le président Macky Sall est à Berlin

Le chef de l’Etat prend part ce jour au ‘’compact with Africa’’, une rencontre qui vise à encourager les entreprises allemandes à investir et à créer des emplois en Afrique.

 

Le chef de l’Etat Macky Sall est arrivé lundi soir à Berlin où il prend part à la rencontre ‘’compact with Africa’’ qui vise à encourager les entreprises allemandes et internationales à investir et à créer des emplois en Afrique, a annoncé la présidence sénégalaise.

Le président Macky Sall qui s’est rendu au palais de la République fédérale d’Allemagne où il était invité à un banquet officiel offert par son homologue allemand a, à cette occasion, signé le livre d’or de l’institution, selon un communiqué reçu à l’APS.

Macky Sall est arrivé à Berlin en provenance de Toulouse (France) où il s’est rendu à l’usine d’assemblage d’Airbus pour s’enquérir de l’état d’avancement de fabrication de l’avion A330 Néo.

La conférence “G20- Compact with Africa” (CwA), qui est organisée ce 30 octobre 2018, à Berlin vise essentiellement, le suivi des engagements proclamés, lors de la conférence de 2017.

Le programme Compact With Africa vise à encourager les entreprises allemandes et internationales à investir et à créer des emplois en Afrique.

Au total, 11 pays africains ont adhésion à l’initiative allemande Compact With Africa : le Bénin, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie.

 

Aviation : Air Sénégal renforce sa flotte

L’avion A330 Néo d’Airbus sera livré à la compagnie Air Sénégal en fin janvier 2019, a annoncé la présidence de la République, indiquant que l’assemblage de l’appareil est terminé.

« L’appareil d’Air Sénégal qui sera livré en fin janvier a déjà fier allure. L’assemblage est terminé. Il ne reste qu’à installer les sièges et à monter le moteur pour démarrer la phase de mise en vol par des tests avant livraison », souligne la présidence dans un communiqué.

La même source signale que le président Macky Sall en visite à Toulouse (France) s’est rendu à l’usine d’assemblage d’Airbus pour s’enquérir de l’état d’avancement de la fabrication de l’avion A330 Néo.

Le prototype d’Airbus A330 Néo commandé par le Sénégal a été présenté au chef de l’État lundi au siège d’Airbus Industries à Toulouse où Macky Sall est arrivé dimanche après-midi pour une visite de travail à Airbus.

Cet appareil est « un avion de dernière génération équipé d’une technologie de pointe avec confort sécurité et des cabines spacieuses », assure la présidence sénégalaise, soulignant que l’objectif est de « permettre à Air Sénégal d’être compétitif sur le marché mondial ».

Créée depuis avril 2016, la nouvelle compagnie Air Sénégal a obtenu son permis d’exploitation aérienne (PEA) le 30 avril dernier et a effectué son premier vol commercial, un aller-retour Dakar-Ziguinchor, le 14 mai.

La compagnie aérienne compte se déployer sur les destinations Abidjan, Cotonou, Bissau, Banjul, Praia, Conakry, Bamako et Ouagadougou.

Air Sénégal a également annoncé l’ouverture de sa ligne Paris-Dakar à partir de février 2019.

La nouvelle compagnie se veut « le leader du transport aérien ouest-africain en s’appuyant sur le hub régional AIBD (Aéroport International Blaise Diagne) ». Elle se fixe pour mission de « desservir aussi bien des lignes intérieures que des lignes internationales ».

Touba : Macky Sall promet de poursuivre ses réalisations

Le président de la République s’est rendu dans la ville Sainte où il se prépare la célébration du grand Magal en hommage à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké ce dimanche.
Le président de la République était le 25 Octobre dernier dans la ville de Touba qui se prépare à célébrer son Grand Magal ce dimanche, en souvenir du départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Il a profité de cette visite pour annoncer sa volonté à poursuivre les projets entamés dans cette ville par son gouvernement et promet d’y accomplir d’autres.

« Je vous présente mes hommages pour la célébration du grand magal de Touba dédié à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké [le fondateur du mouridisme]. C’est un événement planétaire pour célébrer tous les bienfaits que Dieu lui a conférés et destiné à toute l’humanité », a déclaré le chef de l’Etat, lors de son audience avec le guide spirituel des mourides.

Il a réitéré son engagement à servir Serigne Touba, le fondateur du mouridisme, en terminant tous les chantiers ouverts et tous les autres projets envisagés au bénéfice de la capitale du mouridisme.
« Nous mettrons toute notre énergie à vous accompagner dans le grand projet de l’Université de Touba et l’Etat sera à vos côtés », a promis le chef de l’Etat au sujet de ce projet porté par le Khalife général des mourides.
Il a profité de sa présence dans cette ville pour faire le point sur les différents projets débutés à Touba, notamment l’autoroute « Ilaa Touba », qui relie cette ville à Thiès grâce à un financement de la Chine.
Dans son intervention, le président Sall n’a pas manqué de citer le fondateur du mouridisme, qui selon lui disait : « Fais de mon retour un bonheur et une prospérité pour toute la communauté ». Ce qui explique d’après lui le fait que les musulmans convergent vers Touba pour célébrer son départ en exil au Gabon, en 1895.
Il a demandé au guide de la confrérie mouride de formuler des prières pour le Sénégal, à la veille de l’élection présidentielle prévue en février prochain, avant de demander d’en faire également pour lui afin qu’il puisse réaliser tous ses engagements.

Au nom du Khalife général des mourides, son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadr a transmis les salutations de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké au président de la République et à la délégation qui l’accompagne.

« Pour notre pays, ce jour représente notre fête d’indépendance. Serigne Touba a enduré toutes les peines pour libérer notre pays. Une fois la récompense acquise, après des années de privation, il est revenu auréolé du titre de Khadimou Rassoul », a expliqué Serigne Bassirou Abdou Khadr.

Citant Cheikh Saabou Abihi, Serigne Bassirou a pris à témoin ce contemporain de Serigne Touba pour étayer ses propos. « Serigne Touba fut un homme qui a tout donné à Dieu », a-t-il résumé.

Serigne Bassirou Abdou Khadr s’est appesanti sur les réalisations du président Macky Sall à Touba, avec 10 milliards de FCFA investis dans l’assainissement de la ville, 8 milliards dans les travaux de la mosquée Massalikul Jinan, en plus de l’autoroute « Ilaa Touba ».

A ce propos, Serigne Bassirou a salué les ambitions du chef de l’Etat pour la cité religieuse de Touba dans toutes ses réalisations.

Revenant sur les relations entre le Khalife général et le président de la République Macky Sall, il a ajouté que celles-ci remontent à loin dans le temps.