Can 2019: «Notre pays est en finale de la Can 2019 grâce à la combativité et l’esprit de sacrifice des joueurs» (Macky Sall)

Le président de la République n’a pas manqué de réagir suite à la victoire des Lions sur la Tunisie les qualifiant pour la finale de la compétition.

«Chers Lions, je suis heureux et fier de vous adresser, au nom du peuple sénégalais, mes félicitations et mes encouragements. Notre pays est en finale de la Can 2019 grâce à la combativité et l’esprit de sacrifice dont vous avez fait montre», a indiqué le Président Macky Sall, dimanche dernier.

Il demande aux joueurs de ramener la coupe à la maison. Un vœu qui anime également les Lions qui sont déterminés à remporter la Can 2019.

«Sénégal doit répondre présent lors de la finale, tout faire pour gagner», a expliqué Pape Alioune Ndiaye.

Un état d’esprit partagé par l’attaquant Mbaye «Pour ce prochain match (la finale) qui coïncidera avec un vendredi, nous espérons et prions pour que Dieu nous facilite la tâche pour qu’on en sort victorieux (…)», espère l’attaquant international.

Krépin Diatta, tout aussi confiant que ses coéquipiers appelle cependant à la retenue et à la préparation de la finale «On est très heureux et on va essayer de tout faire pour écrire notre propre histoire. On ne va pas s’emballer et on va la préparer comme tous les matchs. Il nous reste encore un match à jouer et c’est le plus dur et le plus difficile à jouer», analyse le joueur.

Sénégal: les préoccupations de santé publique au cœur du conseil des ministres de mercredi

Le Président Macky Sall a présidé ce mercredi  10 juillet 2019, le Conseil des ministres. Les sujets en rapport avec la santé, à l’environnement et à la Zone de libre-échange continentale africaine ont été ainsi abordés par le chef de l’Etat.

L’intégralité du communiqué du conseil des ministres:

 

« A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé que la santé, composante essentielle du PSE, contribue au développement du capital humain.

 

Le Président de la République a ainsi évoqué la nécessité du relèvement du plateau médical, la qualité du service et l’instauration d’une politique rigoureuse tendant à assurer l’équilibre financier durable pour rendre viable les structures de santé.

 

Le Chef de l’Etat, évoquant la qualité de la prise en charge des urgences, a instruit le Ministre de la Santé et de l’Action sociale d’organiser une concertation avec les acteurs sur la qualité de la prise en charge des urgences.

 

Poursuivant sa communication, le Président de la République a rappelé la place centrale de la nouvelle Direction générale des Etablissements de Santé publics et privés, dans cette perspective.

 

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a magnifié l’engagement du personnel de santé et  a instruit le Ministre de la Santé et de l’Action sociale de mettre en place un mécanisme d’évaluation et de motivation des agents productifs et performants du secteur.

 

Le Président de la République, abordant la question de la préservation des forêts classées et de la sauvegarde impérative de la vocation agricole et maraîchère des Niayes, a requis le recensement intégral des zones forestières classées et indiqué au Gouvernement l’impératif de préserver notre patrimoine forestier, et de veiller à l’application rigoureuse de la réglementation en matière de procédures d’autorisations de lotissement et de construction.

 

Clôturant sa communication, le Président de la République a informé le conseil de sa participation au sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), de son agenda et du suivi de la coopération et des partenariats.

 

Au titre des communications :

 

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale.

 

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural a fait le point sur la pluviométrie, la campagne agricole, la mise en place des intrants et du matériel agricole.

 

Le Ministre de l’Education nationale  a rendu compte de la mission effectuée auprès de l’UNESCO dans le cadre du G5 Sahel, portant sur l’accélération des progrès dans l’éducation des filles ;

 

Le Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises a fait une communication la participation du Sénégal au Sommet extraordinaire organisé par l’Union africaine sur la Zone de libre-Echange continentale (ZLECAf).

 

Le Ministre, en charge du Suivi du  Plan Sénégal Emergent (PSE) a fait le point sur le suivi des projets et réformes phares du PSE.

 

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :

 

– le projet de décret abrogeant et remplaçant les articles 3 et 6 du décret 2016-1252 du 08 septembre 2016 portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence nationale des chemins de Fer (ANCF) ;

 

– le projet de décret fixant le régime d’adoption des conventions de financement,  des accords de partenariat et engagements de l’Etat

 

Fait à Dakar le 10-07-2019

Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement

Ndèye Tické NDIAYE DIOP »

Affaire Petro Tim: Aliou Sall auditionné demain, 10 juillet par la Dic

C’est au tour de Aliou Sall de répondre devant les enquêteurs de la Dic, après le balai des personnalités, ayant connaissance de ce dossier, devant cette instance.

Dès 10h, Aliou Sall est attendu demain à Division des investigations criminelles (Dic). Selon seneweb, le frère du président Macky Sall y est convoqué. Une convocation certainement en rapport avec l’enquête de la BBC. Celle-là même qui a révélé des soupçons de fraudes et corruption sur des contrats pétroliers et gaziers accordés à Petro-Tim, et sur la fuite du rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur cette compagnie de l’homme d’affaires Frank Timis.

Dans cette même affaire, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Ousmane Sonko sont également dans le viseur de la Dic.

Afrique-Intégration : Macky Sall plaide pour l’opérationnalisation de la ZLEC

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a invité, dimanche, 07 juillet à Niamey (Niger), ses homologues africains à travailler pour l’effectivité de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC).

«Le défi, maintenant, c’est d’aller de l’avant pour rendre opérationnelle l’accord sur la ZLEC et ses protocoles additionnels», a insisté Macky Sall lors d’un Sommet extraordinaire de l’Union africaine portant sur le lancement de la Zone de libre-échange économique africaine.

L’entrée en vigueur, le 30 mai de la Zone de libre-échange continentale, les pays membres de l’Union africaine (UA) ont posé les jalons d’«un acte historique» qui s’inscrit dans la vision des pères fondateurs de l’organisation.

Un espace qui en plus de favoriser l’intégration des pays du continent va également booster l’économie «en créant cet espace économique continental de plus d’un milliard de consommateurs avec un produit brut combiné de plus de 3.000 milliards de dollars, nous donnons un nouvel élan au commerce intra-africain et au processus d’intégration continentale», a expliqué le président sénégalais.

«Nous offrons, en même temps à notre secteur privé de nouvelles opportunités d’affaires, d’investissement et de création d’emplois», a ajouté Macky Sall.

«Pour créer la mobilité nécessaire à la construction d’un marché africain, il nous faut, assurément, plus de routes, plus d’autoroutes, de chemins de fer, de ports, d’aéroports et de réseaux de télécommunications. C’est grâce à ces infrastructures de base que la ZLECAF produira son plein effet», a préconisé Macky Sall.

Macky Sall a plaidé pour l’élimination des tracasseries aux frontières et invité à l’application intégrale des textes sur la libre circulation des personnes et des biens.

Zone de libre-échange: Macky Sall donne des conditions pour être compétitif

C’est la substance du discours du président de la République, Macky Sall, le 25 juin, lors de la cérémonie d’ouverture du forum régional du commerce pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, qui se tient à Dakar du 24 au 25 juin.

Tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) passe par l’établissement des champions nationaux, régionaux ou sous-régionaux, indique Macky Sall.

Le développement du continent africain se doit, selon le chef de l’Etat, d’être à un «niveau jamais égalé». Le président de la République, présidait, hier, 25 juin à Dakar, la cérémonie d’ouverture du forum régional du commerce pour l’Afrique de l’Ouest et du centre.

«On peut, aujourd’hui, se féliciter d’avoir mis en place les jalons majeurs dans cet espace commercial intégré à l’échelle du continent. (…) Il est clair que les Africains ne pourront profiter de cette zone que si nous ne bâtissons des champions nationaux, régionaux ou sous-régionaux. L’étroitesse de nos marchés, la qualité de notre industrie, sont telles que si nous voulons que cette zone profite à l’Afrique, il nous faut porter ces champions nationaux du privé africain. Et les Etats devront aider dans cette perspective», déclare le Président sénégalais.

Pour le chef de l’Etat, un accent particulier doit être mis sur les Petites et moyennes entreprises (Pme). Ceci, dans le cadre de la promotion des exportations intra-africaines, à même de générer une plateforme d’éclosion des talents et d’expansion pour les opérateurs économiques de l’Afrique. Il y a des préalables à la réussite de la mise en œuvre du marché commun, selon Macky Sall. «Pour ce qui concerne les Etats, nous devons poursuivre les réformes pour la dématérialisation des procédures. Il faut travailler à renforcer les infrastructures de communication. Si on n’a pas de chemins de fer, les ports ne fonctionnent pas, les frontières ne sont pas fluidifiées, ce sont là des défis à notre portée. Avec la Zlecaf, il faudra changer le paradigme et ancrer résolument les activités économiques et leur régime de régulation vers des standards de compétitivité », renchérit-t-il.

Distinction: Macky Sall désigné «homme de l’année du secteur pétrolier africain»

La société Africa Oil & Power a plébiscité le président du Sénégal en reconnaissance de ses «efforts visant à relancer l’économie sénégalaise et à créer un marché attractif pour le pétrole et le gaz».

«Macky Sall, président de la République du Sénégal, se verra remettre le prestigieux prix ‘Homme de l’année’ lors de la conférence Africa Oil & Power, qui se tiendra du 9 au 11 octobre 2019 au Cap. Le prix sera remis au président lors de la conférence, au cours de laquelle il présentera également le discours liminaire», annonce un communiqué parvenu à l’APS dimanche.

Africa Oil & Power cite le Sénégal comme une terre propice pour les affaires. «Alors que les pays africains de tout le continent cherchent à stimuler la croissance et à se diversifier économiquement, le Sénégal est un bon exemple de pays qui fait fonctionner l’énergie – il crée un environnement propice au succès des affaires, attirant d’énormes investissements internationaux, tout en assurant des nombreuses opportunités d’investissement en amont et en aval et de développement des capacités locales», a déclaré Guillaume Doane, Pdg d’Africa Oil & Power.

«Macky Sall est l’un des principaux dirigeants africains, non seulement dans les domaines du pétrole et du gaz, mais également en tant que défenseur de la réussite économique globale. Nous sommes honorés de lui remettre ce prix» a ajouté M. Doane dans des propos contenus dans le communiqué.

«Sur un continent où les conflits frontaliers ont freiné le développement des ressources en mer, le président Macky Sall insiste sur un résultat plus productif. Il a travaillé avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour obtenir un accord visant à développer conjointement des ressources offshore dans l’intérêt mutuel des deux pays», a déclaré Jude Kearney, ancien sous-secrétaire adjoint aux industries de service et aux finances du département du Commerce des États-Unis sous l’administration Clinton et actuellement président de Kearney Africa Advisors.

Sénégal: El Hadji Hamidou Kassé emporté par l’affaire Petro-Tim

Il est désormais l’ancien chargé de communication de la Présidence. Il est remplacé par Seydou Guèye.

Des têtes commencent à tomber. Depuis l’enquête de BBC sur la fraude dans le secteur du gaz et du pétrole sénégalais impliquant Aliou Sall, le frère de Macky Sall, des enquêtes et des sanctions ont été annoncées. En attendant que le procureur général de Dakar livre sa copie, le Président Macky Sall fait le ménage dans son entourage. Le ministre-conseiller chargé de la communication du Président, El Hadji Hamidou Kassé a été limogé. Il sera remplacé à ce poste par Seydou Guèye.

Dans la même veine, Latif Coulibaly est pressenti comme porte-parole du président de la République. L’ancien ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly, pourrait ainsi faire un retour en grande pompe.

Le limogeage de El Hadji Hamidou Kassé sonne comme une sanction après sa sortie controversée sur Tv5. En effet, il soutenait que «le petit frère du président de la République, Aliou Sall, a bel et bien reçu la somme de 250 000 dollars (146 millions Fcfa) de Timis Corporation».

Des propos qu’il a réitérés, par la suite, sur Rfi. En plus, il va en rajouter sur les ondes de Radio Africa : «Macky Sall a fini par nommer son petit frère Aliou Sall à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) parce qu’il a été mis dos au mur».

Sénégal: une campagne nationale de promotion de propreté instituée

Un communiqué du Conseil des ministres annonce les journées nationales. Cette initiative sera lancée par le chef de l’État.

«Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à impliquer toutes les forces vives de la Nation dans la campagne de promotion de la propreté dont il présidera personnellement le lancement des journées Nationales, très prochainement», a indiqué Macky Sall lors du Conseil des ministres tenu dans l’après-midi du mercredi 19 juin.

Le chef de l’Etat a également demandé au gouvernement une accélération dans la mise en œuvre des actions de prévention du paludisme et des maladies hivernales à mener par le Service d’hygiène.

On se souvient que Macky Sall avait annoncé un assainissement dans les villes du Sénégal.

«Le Président de la République, au sujet des interventions du Service national d’hygiène, a instruit le Gouvernement d ’accélérer l ’exécution des actions de prévention du paludisme et de lutte contre les maladies récurrentes pendant l’hivernage, en insistant sur l’implication des organisations communautaires de base», peut-on lire sur le communiqué du Conseil des ministres.

Scandale sur le pétrole sénégalais : le Procureur général de la Cour d’appel de Dakar saisi

La justice sénégalaise s’est saisie de l’affaire des révélations de la BBC sur la fraude et la corruption dans le secteur du pétrole.

La justice se penche sur l’affaire des révélations de la BBC. Un communiqué du ministère de la Justice informe que le procureur vient d’être saisi en vue de «l’ouverture d’une enquête complète».

« Le ministre de la Justice, soucieux d’éclairer les Sénégalais sur la gestion des ressources naturelles, a saisi le Procureur général près la Cour d’appel de Dakar de l’ouverture d’une enquête complète sur l’ensemble des faits allégués, aussi bien dans ledit rapport, qui n’a pas encore été transmis à Monsieur le Président de la République, que sur les autres dénonciations relativement à la gestion des contrats pétroliers», lit-on dans le communiqué du ministère.

Mercredi dernier, le président de la République Macky Sall avait dit que le gouvernement va faire la lumière sur cette affaire : « S’il faut sanctionner, nous allons sanctionner. Toutefois, nous n’accepterons pas de fausses accusations. Je ne vais jamais déroger à la sauvegarde de l’intégrité du territoire, de la souveraineté du pays quels que soient les adversaires en face », avait-il indiqué.

Dans l’enquête menée par BBC sur la fraude et la corruption dans les secteurs du pétrole et du gaz au Sénégal, le nom de Aliou Sall, frère de Macky Sall est cité.

13 morts à Saint-Louis: Mansour Faye au chevet des familles des victimes

Sur instruction du président de la République Macky Sall, le ministre du Développement communautaire, Mansour Faye a fait le déplacement pour apporter un réconfort aux personnes éprouvées.

Le ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, s’est rendu à Saint-Louis pour apporter le réconfort du gouvernement aux familles des victimes décédées dans l’accident survenu lundi dernier. Accident qui a fait 13 morts. A l’occasion de cette visite, le maire de Saint-Louis a remis, au nom du président de la République, une somme d’un million franc CFA, à chacune des familles des treize victimes décédées dans l’accident.

Pour le cas des blessés, il a également fait savoir que «l’État prendra en charge tous les frais de soins et d’hospitalisation de tous ceux dont la situation nécessite une évacuation à Dakar».

Documentaire de la BBC: Le gouvernement se «réserve le droit de donner une suite appropriée à cette affaire»

Le gouvernement sénégalais a indiqué mercredi 05 juin se réserver «le droit de donner toute suite appropriée» aux accusations de fraude rapportées par un documentaire de la chaîne publique anglaise BBC. Une affaire dans laquelle est citée Aliou Sall, frère du président sénégalais Macky Sall.

Dans un mémorandum rendu public, en marge d’une conférence de presse animée à ce sujet par la porte-parole du gouvernement, Ndèye Tické Ndiaye Diop, le gouvernement dit se réserver « le droit de donner toute suite appropriée à ce dossier ». 

Il estime que la BBC, conformément aux règles d’éthique et de déontologue professionnelle et « par souci d’équité et d’équilibre dans l’information (…), n’aurait pas dû se limiter dans son reportage à une version unilatérale, alimentée par deux opposants notoires, dont l’agitation sur le pétrole est connue de tous ».

L’ancien Premier ministre Abdoulaye Mbaye, de même que le député Mamadou Lamine Diallo, banquier et économiste respectivement, comptent parmi deux des personnes ressources sénégalaises interrogées par la BBC dans son documentaire.

MM. Mbaye et Diallo font partie des opposants les plus en vue au président Macky Sall, dont le frère Aliou Sall, maire de Guédiawaye (banlieue dakaroise) et directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), est visé par ce documentaire publié lundi dernier.

Le documentaire affirme démontrer comment la société de Frank Timis s’était vu retirer puis réattribuer son autorisation après l’accession au pouvoir du président actuel Macky Sall.

Ces concessions revendues par Frank Timis à la société britannique BP permettraient à Timis de gagner plus de 10 milliards de dollars par an.

Le film de la BBC cite un paiement d’un montant de 250.000 dollars, soit 146 millions de francs CFA destiné à la société Agritans Sarl qui aurait appartenu à Aliou Sall, présenté comme un facilitateur de Frank Timis de Timis Corporation pour l’attribution de contrats d’exploitation. 

Cette somme représenterait selon un courriel des taxes de la société offshore de Timis dues à l’origine à l’Etat sénégalais.

Des paiements sont également cités, qui auraient été accordés à Aliou Sall par Pétrotim pour des services de consultance. 

Intitulé « Sénégal : Scandale à 10 milliards », ce reportage « est ponctué de graves et fausses allégations sur la gouvernance des ressources pétrolières du Sénégal, notamment les blocs appelés Saint-Louis offshore profond et Cayar offshore profond qui avaient été attribués à la société Petro-Tim, en association avec la société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), conformément au Code pétrolier », affirme le gouvernement sénégalais.

Il soutient que le média anglais « avance, sans aucun fondement, le chiffre surréaliste de 10 milliards de dollars que l’État sénégalais aurait perdus dans une transaction entre deux compagnies privées, relative aux deux blocs précités ». 

« Ce chiffre est purement imaginaire. Il ne correspond à aucune réalité économique et financière du projet, encore moins à une quelconque perte de revenus futurs pour l’Etat du Sénégal », peut-on lire dans le mémorandum publié à ce sujet.

Le gouvernement sénégalais parle d’une « grave atteinte à la réputation de l’Etat du Sénégal », rappelant que « l’instruction du dossier évoqué dans le reportage a été conclue avant l’entrée en fonction de SEM le Président Macky Sall, le 2 avril 2012 ». 

Le gouvernement sénégalais fait valoir qu’un « effort indéniable de transparence et de protection des intérêts du Sénégal » est à mettre à son actif, depuis 2012 et l’accession du président Sall à la magistrature suprême.

Il cite notamment l’adhésion volontaire du Sénégal, à partir de 2013, à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE) « dont le Conseil d’administration a décerné au Sénégal un satisfecit, le reconnaissant comme le premier pays africain ayant fait des « progrès satisfaisants » dans la mise en œuvre de la Norme ITIE ».

La constitutionnalisation du droit de propriété du peuple sur les ressources naturelles à l’issue du référendum de mars 2016, la publication « systématique de tous les contrats miniers et pétroliers depuis septembre 2016 », ainsi que la création, en octobre de la même année, du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-PETROGAZ), s’inscrivent dans la même logique, selon le mémorandum.

Le document signale que cet organe en particulier est ‘’chargé d’assister et de conseiller le résident de la République et le Gouvernement dans la définition, le suivi et la mise en œuvre des stratégies et politiques publiques en matière pétrolière et gazière’’. Sur décision du président Macky Sall, la composition de ce comité sera désormais élargie à la société civile et à l’opposition, relève la même source.

La création en décembre 2017, de l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG) dont l’objectif est de former des ressources humaines hautement qualifiées, de même que la concertation nationale sur la gestion des revenus futurs issus de l’exploitation des ressources pétrolières, tenue en juin 2018, entrent également en ligne de compte dans la volonté de transparence du gouvernement, fait-il valoir. 

Il y a aussi le vote par l’Assemblée nationale, en février dernier, de la loi « sur le contenu local destinée à maximiser la part du secteur privé national dans l’exploitation des ressources pétrolières », sans compter l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi sur la répartition et l’encadrement des revenus futurs issus de ces ressources, lequel « prévoit la création d’un fonds pour les générations futures ».

Le gouvernement met en outre en avant le vote par l’Assemblée nationale du nouveau Code pétrolier, qui introduit « une plus grande transparence dans les procédures d’attribution des contrats pétroliers, renforce les parts de l’Etat dans l’exploitation des ressources et améliore la transparence dans la gestion des opérations pétrolières et des aspects environnementaux ».

Selon le gouvernement, ces mesures précitées « témoignent de la volonté du Président Macky Sall d’instaurer la transparence et de préserver les intérêts du Sénégal dans la gestion de ses ressources pétrolières ». 

Sénégal: l’affaire de corruption et de pots de vin qui éclaboussent Aliou Sall

BBC a publié un article sur une fraude dans l’exploitation du gaz sénégalais à hateur de 146 millions dans laquelle le frère du Président Macky Sall serait impliqué.

Des révélations de cas de fraude de la société Timis Corporation agite de nouveau le monde des médias le monde des médias. Et ceci malgré que la société ne soit plus engagée dans l’exploitation de gaz. Dans une enquête réalisée par la BBC et publiée aujourd’hui, 03 mai, la journaliste Mayeni Jones révèle avoir un e-mail envoyé au Trust offshore de Franck Timis, dans lequel il est dit que des taxes sont dues au Gouvernement sénégalais. Et que Franck Timis voudrait 250.000 dollars (146 millions de Fcfa) pour honorer le paiement.

Chose curieuse, cette somme n’est pas destinée à l’État sénégalais, mais plutôt à une société privée Agritrans Sarl, qui appartiendrait à Aliou Sall, le frère du Président Macky Sall.

Un autre quart de million de dollars aurait même été secrètement versé au frère du Président Macky Sall, ajoute la même source. La journaliste a interrogé un expert en affaire de fraude et de corruption qui explique qu’« en tant que citoyen, Aliou Sall ne devrait nullement bénéficier d’une taxe promise à l’Etat sénégalais et qu’on serait vraisemblablement devant un cas de corruption».

Macky Sall en Arabie Saoudite pour le 14è Sommet de l’OCI

Le président de la République est arrivé jeudi 30 mai en Arabie Saoudite. Il prend part au 14è sommet ordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

La Mecque en Arabie Saoudite sert de cadre au 14è sommet ordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Le président de la République Macky Sall est en Arabie Saoudite pour prendre part à cette rencontre.

« Makkah Al Mukaram, main dans la main vers l’avenir » est le thème de ce sommet lors duquel les chefs d’Etat et de gouvernement des États membres sont appelés à dégager une position commune sur les questions d’actualité qui agitent le monde en général et la Ummah en particulier.

Le sommet qui se tient sous la direction du Serviteur des deux saintes mosquées, le Roi Salman Bin Abel Aziz Al Saoud, devrait permettre aux chefs d’Etat et de gouvernement d’examiner plusieurs points d’actualité relatifs aux intérêts des pays membres, en vue de contribuer à consolider leur unité et leur solidarité, tout en développant leurs relations.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) est présentée comme la plus grande organisation intergouvernementale après l’Organisation des Nations-Unies.

Elle regroupe 57 Etats membres et a pour vocation de promouvoir la coopération au sein du monde islamique.

Sénégal: une loi plus dure contre le viol est en préparation

Le président de la République Macky Sall a indiqué, mardi 28 mai, qu’un durcissement de la législation actuelle est envisagé afin de mettre un terme aux viols parfois suivis de meurtres de femmes qui gangrènent la société sénégalaise.

C’est l’un des sujets qui était inscrit à l’ordre du jour du Conseil des ministres de ce jour 29 mai. Un point d’ailleurs annoncé par le Président Macky Sall « A l’ occasion du Conseil des ministres prévu demain mercredi, nous discuterons de la violence et des cas de viol. Nous verrons comment durcir la législation pour protéger davantage les femmes », a affirmé Macky Sall, en procédant à l’ouverture du dialogue national.

La plateforme a également servi pour évoquer d’autres problèmes sociaux. Notamment le phénomène des enfants de la rue. Le chef de l’Etat a annoncé qu’« après la fête de Korité (fin du Ramadan), il faut qu’on règle le problème des enfants de la rue. Je ne parle pas de ceux qui apprennent le Coran. Et il est heureux de constater que les religieux ici présents ont les positions les plus révolutionnaires par rapport à cette question ».

Ces derniers mois, le Sénégal a été secoué par des vagues de viols et meurtres commis sur des femmes. Le dernier en date est celui de Bineta Camara qui a été tué par un ami de la famille.

3ème mandat: Macky Sall clôt le débat

Interpellé sur le sujet au cours de l’ouverture des travaux du dialogue national, le président de la République a réitéré qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

Macky Sall lève tout équivoque quant au débat sur le troisième mandat.

Le président de la République qui présidait ce 28 mai, le lancement du dialogue national, a clairement indiqué qu’il ne souhaite pas briguer un troisième mandat.  « A l’heure où je vous parle, mon seul souhait est de travailler pour le développement du Sénégal. Donc, je ne suis pas dans les manigances puis qu’il n’y a plus d’enjeu pour moi ».

Une réponse du Président, qui, selon des observateurs va mettre fin à la polémique autour d’un éventuel troisième mandat.

Sénégal: Bientôt un fonds d’appui au développement de la presse

C’est l’un des points débattus lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 22 mai.

Le chef de l’Etat Macky Sall a instruit au gouvernement de s’activer an vue de la mise sur pied d’un Fonds d’appui au développement de la presse. C’est l’un des points contenus dans le communiqué final du Conseil des ministres, tenu mercredi 22 mai à Dakar.

Le président de la République, réaffirmant « son attachement au développement de la presse nationale (…) a demandé la mise en place d’un Fonds d’appui au développement de la presse », peut-on lire sur la note.

Macky Sall a par ailleurs «fait noter l’importance de l’élaboration et la mise en œuvre des conventions collectives notamment la signature de la nouvelle convention collective nationale interprofessionnelle, afin de renforcer la protection et le respect des droits des travailleurs».

«A cet effet, il a invité le gouvernement à privilégier la concertation sociale permanente avec les syndicats et le patronat», indique-t-elle.

Crimes récurrents au Sénégal: Macky Sall convoque une réunion de sécurité

Le président de la République a convoqué une assise lundi pour discuter de l’insécurité grandissante dans le pays en vue de prendre des mesures pour endiguer le phénomène.

Le meurtre de Bineta Camara est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le crime odieux perpétré sur la fille du directeur de l’Agence de développement local est celui de trop.

Le président de la République veut en finir avec les crimes récurrents au pays. D’où la réunion de sécurité convoquée d’urgence le 20 mai au Palais. Il a été question au cours des échanges de revenir sur les causes de ces actes macabres afin de trouver des solutions pour éviter d’autres dérives.

Ont pris part à la rencontre, le directeur de la police nationale, l’inspecteur général Ousmane Sy, le haut commandant de la gendarmerie nationale, le général de Brigade, Cheikh Sène ainsi que d’autres hautes autorités des forces de sécurité. Les mesures prises lors de la réunion n’ont pas été dévoilées à la presse.

Diplomatie: la visite de Macky Sall à Paris en trois points

Le Chef de l’Etat sénégalais est en visite officielle à Paris, du 14 au 18 mai prochain. Selon la Présidence, Macky Sall va prendre part entre autres à une réunion internationale portant sur la lutte contre le terrorisme.

Comme sujet majeur, des discussions autour de la lutte contre les contenus en ligne à caractère terroriste ou relevant de l’extrémise violent. Le Président Macky Sall est à Paris pour une réunion internationale sur ces sujets. Il a reçu une invitation conjointe du président français Emmanuel Macron et de Mme Jacinda Ardern, Premier ministre de la Nouvelle-Zélande.

En plus du Sénégal, l’Union européenne et plusieurs autres pays sont également invités à cette rencontre. Il s’agit de l’Allemagne, de l’Australie, du Canada, de la Grande Bretagne, de l’Indonésie, de l’Irlande, du Japon, de la Jordanie et du Norvège.  Les grands groupes comme Amazon, Apple, Dailymotion, Facebook, Google, Microsoft, Mozilla Foundation, Snap, Twitter et YouTube, sont également conviés à cette rencontre.

Initiée par la Nouvelle-Zélande et la France, cette réunion de haut niveau fait suite aux attaques terroristes mortelles de Christchurch du 15 mars 2019 contre la communauté musulmane néo-zélandaise.

Elle vise à sensibiliser le grand public et à mobiliser les pouvoirs publics et les grandes compagnies du secteur privé actives sur les réseaux sociaux, contre toutes les formes d’idéologies extrémistes et violentes.

La rencontre va déboucher sur l’adoption d’un Appel à l’action de Christchurch pour éradiquer le contenu terroriste et extrémiste en ligne.

Le deuxième acte de la visite du Chef de l’Etat, Macky Sall n’est autre que le Sommet Tech for Good, au Salon Vivatech. Viendra ensuite la participation à la biennale d’architecture de Versailles. Le retour du Chef de l’Etat est prévu le 18 mai 2019.

Mimi Touré, désormais présidente du Cese

Elle remplace Aminata Tall qui a passé 6 ans à tête de cette institution. Le président de la République Macky Sall y a nommé l’ancien Premier ministre, Aminata Touré.

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) a une nouvelle présidente. Par un décret pris ce 14 mai, «Monsieur le Président de la République a nommé Madame Aminata Touré, Présidente du Conseil Économique, Social et Environnemental, en remplacement de Madame Aminata Tall», renseigne un communiqué de la présidence de la République du Sénégal.

Dans la note, le chef de l’État Macky Sall félicite «le travail remarquable réalisé par Madame Aminata Tall à la tête de cette institution au cours des six dernières années».

Aminata Touré plus connu sous le nom de Mimi Touré a occupé la fonction de ministre de la Justice, garde des Sceaux, dans le premier gouvernement du président Macky Sall en 2012. Elle sera par la suite nommée Premier ministre en septembre 2013, poste qu’elle quittera en juillet 2014.

Depuis quelques années, Aminata Touré était l’envoyée spéciale du président de la République.

 

 

Sénégal: le poste de Premier ministre bientôt supprimé

L’Assemblée nationale a adopté samedi 04 mai, la révision de la Constitution portant suppression du poste de Premier ministre.

La question sera certainement abordée lors du Conseil des ministres ce mercredi 09 mai. Après l’adoption par les députés de la révision constitutionnelle, le chef du gouvernement, Mahammed Boun Abdallah Dionne, reconduit le 6 avril, doit à présent préparer la disparition de sa fonction.

C’est dans une ambiance surchauffée que cette réforme dénoncée par l’opposition est finalement passée. Il a fallu neuf heures pour en arriver là. «124 députés ont voté pour, et seulement sept contre», a annoncé le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Un vote en faveur de cette modification de la Constitution ne surprend pas car le pouvoir dispose d’une large majorité au parlement.

Cette révision, qui porte sur une vingtaine d’articles de la Constitution, établit un nouvel équilibre entre les pouvoirs, en renforçant le caractère présidentiel du régime sénégalais.

A lire aussi: Sénégal: le projet de loi sur la suppression du poste de Premier ministre sur la table des députés jeudi

La suppression du poste de Premier ministre, prévue à brève échéance, n’est pas le seul changement que concède la Constitution révisée. Désormais, le président de la République ne pourra plus dissoudre l’Assemblée nationale, laquelle ne pourra plus déposer une motion de censure pour renverser le gouvernement.

Une Réforme qui est «uniquement technique et administrative», selon le ministre de la Justice Malick Sall.

D’ailleurs, le Président Macky Sall avait justifié la suppression du poste de Premier ministre par le souhait de se rapprocher davantage des services administratifs et de son peuple. Des explications battues en brèche par l’opposition qui estime que l’homme réélu à l’issue de la Présidentielle du 24 février dernier veut s’arroger plus de pouvoirs.

Le Sénégal s’était déjà passé de Premier ministre dans les années 1960 sous la présidence de Léopold Sédar Senghor et au début des années 1980 sous celle d’Abdou Diouf.

Hausse du prix du ciment: Macky Sall et l’Association des consommateurs à couteaux tirés

Le président de la République avait annoncé une hausse prochaine du prix du ciment et a demandé aux consommateurs d’accepter la mesure, compte tenu de l’augmentation de la taxe sur le coût des matériaux de construction.

La mesure n’est pas du goût de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen).

«Ça fait 3 ans qu’on parle des logements sociaux au Sénégal. Il y a même des opérateurs qui ont commencé à construire, avec le ciment qui coûtait moins cher. Maintenant, il faudrait que le prix soit dynamique pour que l’on puisse accéder à ces logements sociaux ? Je ne crois pas que c’est une bonne idée», se plaint le vice-président de l’Ascosen, Momath Cissé.

L’Ascosen soutient qu’il n’est pas nécessaire d’augmenter le prix du ciment pour financer les 100 000 logements qu’ambitionne de construire le gouvernement.

L’association n’hésite d’ailleurs pas à faire des propositions. Selon Momath Cissé approché par seneweb, «l’idée serait que l’Etat accompagne les opérateurs sur le plan de la viabilisation des terrains en y mettant tout ce qui est nécessaire gratuitement. Et que cela soit en rapport avec la Sicap et les Hlm. Mais ne pas financer en amont, par le ciment et par le fer qui deviennent de plus en plus chers».

Journée internationale du travail: Macky Sall rappelle que les salaires des fonctionnaires n’augmenteront pas

Le président sénégalais a déclaré mercredi soir que l’Etat n’avait pas les moyens de revoir à la hausse les salaires des agents de la fonction publique.

«Nous n’avons pas les moyens d’augmenter les salaires aujourd’hui. Nous ne le ferons pas, il faut que ça soit clair. Ce n’est pas possible», martèle Macky Sall en wolof, langue locale, lors de la cérémonie de remise de cahiers de doléances de syndicats à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs.

«Nous avons la volonté sociale, mais on ne peut pas envisager l’augmentation des salaires maintenant. Ce n’est pas possible», ajoute le président de la République.

Pour le chef de l’Etat, c’est le seul moyen pour garantir du travail aux jeunes. Il va alors rappeler que chaque année 150.000 jeunes sans qualification cherchent un emploi.

Le président sénégalais explique par ailleurs que «Ce n’est pas ma politique. Il y a une limite à ne pas dépasser. C’est une question de responsabilité».

Sall a toutefois promis que son gouvernement allait faire des propositions sur la question du régime indemnitaire des agents de l’Etat, l’une des vieilles revendications des syndicats de la fonction publique.

 

Fermeture de la mosquée de Vélingara: des jeunes demandent l’intervention de Macky Sall

Le lieu de culte est fermé depuis février 2018 suite à une bagarre entre deux individus. Les populations souhaitent que la mosquée rouvre ses portes avant le mois du jeûne de Ramadan.

La mosquée de Vélingara est un bâtiment imposant. Un joyau architectural qui fait la fierté des habitants de la localité. Seul bémol, ils ne peuvent accéder au lieu de culte. En effet, depuis février 2018, le lieu de culte est fermé. Ce, à la suite d’une bagarre entre deux individus qui se disputaient l’imamat (autorité spirituelle et politique).
Les jeunes de la localité souhaitent que la mosquée ouvre ses portes avant le Ramadan qui s’annonce. c’est ainsi qu’ils ont organisé une journée de récital du Coran et interpellé les autorités.

« Nous lançons un appel solennel au ministre de l’Intérieur, au président de la République pour qu’ils aident la population vélingaroise à rouvrir cette grande mosquée avant le mois béni », implore le porte-parole des jeunes sur la Tfm.

Sénégal: vers le report des Législatives en 2024

L’exécutif semble avoir pris fait et cause pour les tenants de la thèse prônant le report de deux ans du mandat des députés. Le Premier ministre a annoncé le vœu de Macky Sall de faire une proposition dans ce sens. 

Le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, a annoncé que le Président Macky Sall va proposer le report des Législatives. Initialement prévues en 2022, l’exécutif souhaite la tenue de ces élections pour 2024, juste après la prochaine élection présidentielle.

La proposition sera faite dans le cadre du dialogue politique convoqué par le Chef de l’Etat. C’est l’information relayée par Les Echos.

Conseil des ministres: plusieurs nominations attendues ce jour

Au terme de la rencontre entre les membres du gouvernement et le Président Macky Sall ce 24 avril, les postes laissés vacants par la formation du gouvernement pourraient être pourvus.

Plusieurs postes importants restent à pourvoir. Selon L’AS, plusieurs nominations seront actées lors du Conseil des ministres de ce mercredi.

Elles concernent les directions laissées vacantes par de nouveaux ministres et d’autres occupées par des retraités. Il s’agit du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), du Patrimoine Bâti, du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (Saed), de la Sodeva, de La Poste, de la Rts…

Sénégal: Macky Sall instruit des mesures pour la réduction du train de vie de l’Etat

C’est l’une des résolutions du Conseil des ministres de mercredi. Le président de la République à demander que des dispositions soient prises pour  réduire à l’essentiel les coûts de véhicules, téléphones… à l’horizon 2020.

Tout doit être revu à la baisse. C’est du moins le souhait de Macky Sall en Conseil des ministres mercredi 17 avril. Les charges courantes de l’administration, le parc automobile, entres autres sont concernés par ce nouveau régime.

En ce qui concerne « les charges courantes de l’administration notamment celles de l’eau, de l’électricité et du téléphone, il a invité le Premier ministre à lui proposer, au plus tard le 1er août 2019, un cadre réglementaire portant sur les modalités d’abonnement, d’utilisation et de paiement des charges courantes de l’administration».

Pour ce qui est du parc automobile de l’Etat, un nouveau dispositif réglementaire sur les conditions d’acquisition, d’affectation, d’utilisation et de cession des véhicules administratifs sera adopté. Lequel va répartir « les conditions d’acquisition, d’affectation, d’utilisation et de cession des véhicules administratifs ».

3ème mandat: «un faux débat» selon Macky Sall

Le Président a été interpellé le 16 avril par les députés sur la question. Pour lui, l’heure est à l’ardeur au travail.

Le débat est clos pour Macky Sall. C’est du moins ce que le président de la République à laisser transparaître le 16 avril dernier. Interpellé sur la question d’un troisième mandat, il répond sans détour: «le 3e mandat est un faux débat. Je n’y pense même pas. J’ai déjà pris des engagements fermes dans ce sens».

Le président Macky Sall a par ailleurs invité ses partisans à travailler dans la célérité, car, dit-il, «5 ans, ce n’est pas 7 ans».

La possibilité pour Macky Sall de se présenter pour un troisième mandat anime les chaumières depuis quelques années. Un débat qui a été ravivé avec sa réélection pour un deuxième mandat à l’issue du scrutin du 24 février 2019.

Des membres du gouvernement et camarades de parti du Président ont toujours rejeté une idée de troisième mandat. Ils brandissent d’ailleurs la révision constitutionnelle de 2016 qui limite à deux, le nombre de mandats présidentiels. Une explication qui ne convainc pas les plus sceptiques. A ce sujet, Ibrahima Hamidou Demeen, juge démissionnaire et président du mouvement « Ensemble », dans une tribune, a déclaré que la Constitution ne saurait être un frein pour une troisième candidature.

Sénégal: le projet de loi sur la suppression du poste de Premier ministre sur la table des députés jeudi

Le projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre devrait être adopté aujourd’hui en Conseil des ministres.

Une formalité. C’est ce à quoi s’apparente l’adoption ce 17 avril par le Conseil des ministres du projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre. Les observateurs préfèrent d’ores et déjà scruter la suite à accorder à ce projet.

Le document sera soumis aux députés, dès jeudi, 18 avril. Une fois le vote de l’Assemblée nationale passée, s’il est adopté, le document sera examiné en procédure d’urgence. Afin que d’ici à la fin du mois, la suppression du poste de Premier ministre soit effective.

L’annonce de la suppression de ce poste a été faite par le Président Macky Sall le 7 avril, jour de la formation du nouveau gouvernement qui prend part ce jour à son deuxième Conseil des ministres.

Sénégal-Apr: Macky Sall tape du poing sur la table

La rencontre du secrétariat exécutif national du parti de l’Alliance pour la République (Apr), tenu hier 15 avril était l’occasion pour le président de la République de réagir après les récriminations manifestées dans la presse par certains membres du parti après la publication de la liste du gouvernement.

Le Président s’est exprimé sans ambages: aucune sortie dans la presse ne peut influencer les décisions qu’il prend. «Ceux qui me parlent par la presse, je ne les écoute pas et ils perdent de la valeur à mes yeux. Il est temps qu’on apprenne à analyser nos contre-performances et à cesser de nous vilipender», martèle Macky Sall.

La communication en interne est la solution idoine, selon le président de l’Apr pour résoudre les problèmes. Une sortie qui ciblait certainement des alliés tels Mame Boye Diao et Me Ousmane Sèye. Mame Boye, responsable de l’Apr à Kolda a en effet eu un coup de gueule sur sa page facebook après la formation du gouvernement du 7 avril. Il dénonçait alors les « comploteurs» et les « médisants».

Me Ousmane Sèye, leader de la Coalition pour l’émergence (Cpe), et alliés de Macky Sall depuis 2012 n’est pas allé par quatre chemins pour signifier sa déception. «C’est malheureux que la Cpe, qui s’est battue avec le président, ne puisse pas gouverner avec le président», se désolait-il dans les colonnes de Libération.

Après les paroles dures, Macky Sall va se radoucir «il faut comprendre que faire un gouvernement est l’une des choses les plus difficiles. Ce n’est pas parce qu’on sort un ministre qu’il est incompétent. Si j’avais un seul ministre incompétent, je n’aurais pas réussi le bilan qui m’a fait réélire», ressasse le chef de l’Etat. Il va d’ailleurs les rassurer sur le fait qu’il y aura d’autres nominations.

Visite de Abdel Fattah al-Sissi au Sénégal: un Conseil d’affaires sénégalo-égyptien en chantier

En plus de cette annonce faite après la visite officielle du président égyptien au Sénégal, les deux pays vont signer un mémorandum d’entente dans le domaine du renforcement de leurs relations bilatérales.

Des négociations sont d’ores et déjà engagées. Le Sénégal et l’Egypte veulent renforcer leur coopération notamment celle économique. Un vœu qui va prendre corps avec le Conseil d’affaires sénégalo-égyptien qui est en préparation.

D’ailleurs une signature prochaine d’un mémorandum d’entente entre les deux pays est prévue. Un accord qui a pour objectif de renforcer les relations bilatérales relatives à l’investissement entre l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix) et l’Autorité générale pour les investissements et les zones franches d’Egypte (Gafi).

L’investissement privé et des relations de partenariat entre le secteur privé égyptien et le privé sénégalais, sont des leviers sur lesquels les deux Etats comptent appuyer. Il s’agit du fruit de la visite officielle du chef de l’Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Dakar les 11 au 12 avril 2019.

A lire aussiLe président égyptien Abdel Fattah Al Sisi attendu ce jeudi à Dakar

«Les relations politiques entre l’Egypte et le Sénégal sont excellentes, tant au plan bilatéral que multilatéral, au vu de ce que nous faisons ensemble au sein de l’Union africaine et du Nepad, et aussi dans le cadre de l’Organisation de la coopération islamique (Oci) et des Nations Unies», s’est félicité le Président Macky Sall. En dehors des relations économiques, le président égyptien a plaidé pour l’intensification des efforts des deux pays dans la lutte contre l’insécurité, face à la menace terroriste en Afrique de l’Ouest.