Moustapha Diakhaté réagit après avoir été limogé

Après Sorry Kaba, l’ex Directeur des sénégalais de l’extérieur, Macky Sall a limogé le ministre conseiller Moustapha Diakhaté ce lundi 28 octobre. Ce dernier a « remercié » le Chef de l’Etat sénégalais à la suite de cela.

« Je remercie le Président de la République d’avoir mis fin à mes fonctions de ministre, Conseiller.
Je le remercie également de m’avoir associé depuis 2008 à ses actions au sein de l’Apr et de son magistère.
Merci à tous et bonne chance à Monsieur Macky Sall pour la suite.

Vive la République !
Vive le Sénégal !
Moustapha Diakhaté ». C’est ainsi que c’est exprimé Moustapha Diakhaté à la suite de son limogeage.

L’ex ministre-conseiller connu pour sa liberté d’expression a évoqué le sujet tabou du gouvernement dimanche dernier lors d’une émission télévisée, allant même jusqu’à traiter ceux qui veulent accorder à Macky Sall un 3e mandat de “Nafekh” (menteurs et calomniateurs).

Il avait également indiqué qu’il n’avait pas peur de se faire limoger parce que « quand il connaissait Macky Sall, il n’avait même pas le pouvoir de nommer quelqu’un, à plus forte raison le limoger ». D’aucuns soutiennent donc que ce sont ses propos qui l’auraient précipité vers la sortie…

Le limogeage de plusieurs hauts fonctionnaires fait grand bruit au Sénégal

Par RFI_ Au Sénégal, beaucoup de réactions après le limogeage de trois hauts fonctionnaires, lundi 21 octobre. Parmi eux, Sory Kaba, directeur général des Sénégalais de l’extérieur, qui s’était prononcé publiquement contre un troisième mandat de Macky Sall. Il a été limogé par le président. Ce qui pose question au sein même du parti présidentiel.

La page de la présidentielle de février à peine tournée, la question d’un éventuel troisième mandat du président Macky Sall fait déjà débat. Invité dimanche dernier sur la radio RFM, Sory Kaba déclare que la Constitution du Sénégal ne permet pas au chef de l’État de se représenter en 2024. Il est démis de ses fonctions 24 heures plus tard.

Les deux évènements « n’ont rien à voir », assure le porte-parole adjoint de l’APR, le parti présidentiel, qui affirme que « ce limogeage était dans les tuyaux depuis plusieurs semaines ».

Pour Abdou Mbow, ceux qui entretiennent le débat le feraient « à dessein », pour « polluer » le mandat du chef de l’État. Débat « hors de propos », renchérit Pape Diouf, porte-parole de la coalition de la majorité Benno Bokk Yakaar, qui insiste sur le programme du président, « l’émergence en 2035 ».

Il n’empêche, la question suscite un certain malaise au sein de l’APR. Un cadre du parti rappelle que Macky Sall avait exclu publiquement l’éventualité d’un troisième mandat. Un autre qui se définit comme « frondeur » dénonce une « gestion solitaire du pouvoir », la crainte d’une « dérive monarchique », et des « sanctions » qui pourraient découler d’une prise de position sur la succession du chef de l’État.

Avec le limogeage de Sory Kaba, les départs de Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck, de la délégation sénégalaise au comité des droits de l’homme de l’ONU, ne sont pas passés inaperçus. Ils avaient pris position ces derniers jours sur l’affaire Karim Wade t n’avaient pas fermé la porte à une « réhabilitation » du fils de l’ancien chef d’État. Des déclarations « non conformes à la position officielle de l’État du Sénégal », selon le gouvernement.

Selon Macky Sall, « les initiatives d’apaisement et d’ouverture ne sont dirigées contre personne »

(APS) – Le président de la République, Macky Sall, assure que ses dernières initiatives politiques, qui ont engendré une atmosphère « d’apaisement et d’ouverture’’, ne sont dirigées contre personne mais visent plutôt « la paix civile et sociale ».
« Cette ouverture n’est faite pour personne, contre personne . Le seul enjeu de cette ouverture, c’est la paix civile et sociale et la stabilité dans un contexte sous-régional extrêmement fragile, marqué par l’insécurité et le risque de déstabilisation de beaucoup de pays qui nous entoure », a-t-il expliqué.
Le président Sall s’exprimait dimanche lors de la clôture d’un séminaire sur « la communication politique de la majorité ».
« Plus nous avons une stabilité au plan interne, plus nous nous occuperons des enjeux » de développement et de sécurité. C’est le Sénégal qui gagne. C’est pour le Sénégal, rien que le Sénégal, rien que le Sénégal. Rien ne se fera qui soit contraire aux intérêts vitaux de la nation », a insisté Macky Sall.
Il rassuré ses alliés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) relativement à ses initiatives visant à apaiser l’atmosphère politique.
« Cet apaisement, je l’ai voulu au lendemain de ma réélection. J’ai lancé tout de suite le dialogue national (…).C’est au lendemain d’une grande victoire que j’ai estimé que le moment était venu d’impulser une nouvelle dynamique dans une trajectoire de dialogue, de concertation qui doit avoir une finalité : l’apaisement du champ social, économique, politique afin que le pays se concentre sur les vrais combats », a indiqué le président de la République.
Selon lui, « le combat électoral étant derrière nous » désormais, « pour ces cinq prochaines années’’, il va s’agir de « créer une convergence autour d’idéaux qui vont porter l’émergence du Sénégal ».

Politique et foncier, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, continuent à décortiquer l’avenir politique de Khalifa Ababacar Sall, l’ancien maire de la ville de Dakar, sorti de prison dimanche dernier après sa condamnation dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance.D’après WalfQuotidien, les dossiers de Karim Wade (actuellement en exil au Qatar) et de Khalifa Ababacar Sall sont « le prochain combat de l’opposition ». A en croire ce journal, « le Front de résistance nationale (FRN, opposition) ne veut pas se contenter de la libération de Khalifa Sall et de la poignée de mains entre Abdoulaye Wade et Macky Sall (vendredi dernier lors de l’inauguration de la mosquée Massalikoul Jinaan à Dakar) ».

Cité par WalfQuotidien, Cheikh Tidiane Seck, le président des cadres libéraux déclare : « Je me félicite de la première rencontre politique entre les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, suite logique de leur rencontre privée du jour de la Tabaski à la résidence (de l’ancien chef de l’Etat). Les écueils sont nombreux et malgré l’enthousiasme et l’espoir enclenchés à Massalikoul Jinaan, il s’avère que la réalité politique demeure incertaine ».

Sous le titre « L’équation Khalifa », EnQuête indique que « le comeback du leader socialiste sur la scène politique donne déjà des cheveux blancs aux adversaires ». De l’avis de Maurice Soudieck Dione, docteur en Sciences politiques et enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) interviewé par ce journal, « il semble hypothétique qu’il puisse revenir sans coup férir pour diriger le PS (Parti Socialiste, mouvance présidentielle), après cette forte rupture ».

Toujours dans EnQuête, Mamadou Oumar Ndiaye, le directeur de publication du quotidien Le Témoin, soutient qu’ « une réconciliation est tout à fait envisageable à l’intérieur du PS (puisque) l’obstacle (Ousmane) Tanor (Dieng) est levé ».

La socialiste Aminata Diallo, dans les colonnes du Témoin, admet qu’il y a des défis à relever : « Il faudra que (Khalifa Sall recouvre) ses droits civiques et politiques. Pour notre exclusion du PS, nous sommes (toujours) des militants. C’est un autre combat qu’il faudra gagner, sans oublier les législatives et la présidentielle de 2024 ».

En tout cas, l’ancien édile de la capitale est prêt à « mourir avec ses convictions », rapporte L’Observateur. Recevant hier à son domicile à Dakar les jeunes de sa coalition, il leur a martelé que « leur compagnonnage doit être basé sur la vérité », non sans les exhorter de « croire » en eux et de ne jamais être des « suiveurs ».

Accusé d’avoir détourné 1,8 milliard F CFA de la régie d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Ababacar Sall était en prison depuis le 7 mars 2017. Le socialiste avait été condamné à 5 ans de prison assortis d’une amende pénale de 5 millions F CFA.

Sur un tout autre sujet, le président de la République Macky Sall a informé, dans Le Soleil, que « plus de 90 % des alertes (qu’il reçoit) sur les risques de conflit viennent du foncier ».

Poursuivant dans le quotidien national, le chef de l’Etat a fait remarquer que dans le pays, le foncier est marqué par « une coexistence de terres immatriculées et une grande majorité de terres non immatriculées », avant d’en conclure que « cela pose problème ».

De ce fait, « Macky veut des actes », renseigne Le Quotidien. Le président de la République, s’exprimant hier au 31e Congrès des notaires africains, espère que « le rôle prépondérant des notaires (permettra) d’atténuer ces risques de conflits ».

Sénégal: le président Sall tente l’apaisement dans une passe ardue

Le président sénégalais Macky Sall vient d’accomplir coup sur coup deux gestes spectaculaires de réconciliation avec ses adversaires pour atténuer la contestation dans ce pays communément cité en exemple de fonctionnement démocratique en Afrique.

Mais Macky Sall prend le risque de voir certains opposants sortir du purgatoire et revenir disputer son leadership, soulignent des analystes.

Le premier acte s’est joué vendredi à Dakar lors de l’inauguration de ce qui est présenté comme la plus grande mosquée d’Afrique de l’Ouest. L’évènement à caractère religieux et social a pris une tournure politique quand, sur l’entremise d’un des plus éminents guides spirituels du pays, M. Sall a serré la main de son prédécesseur Abdoulaye Wade, des retrouvailles tout sauf fortuites et abondamment photographiées.

MM. Wade et Sall ne se parlaient plus. L’ancien président (de 2000 à 2012) tient l’actuel (depuis 2012) pour responsable du sort de son fils et héritier politique, Karim Wade.

Karim Wade a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme et à plus de 210 millions d’euros d’amende pour « enrichissement illicite ». Après trois ans de prison, dont deux en préventive, il a été gracié par le président et libéré en 2016. Il vit depuis en exil au Qatar.

Deuxième acte de pacification dimanche, au profit d’un autre proscrit. M. Sall gracie son homonyme Khalifa Sall, détenu depuis deux ans et demi. Khalifa Sall, qui n’a aucun lien de parenté avec le chef de l’Etat, avait été condamné à cinq ans de prison sous l’accusation d’avoir détourné environ 2,5 millions d’euros en tant que maire de Dakar.

Ce sont deux anciens rivaux de Macky Sall qui étaient hors course.

A la présidentielle de février, Karim Wade avait été désigné candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) dirigé par son père. Mais sa candidature avait été rejetée par le Conseil constitutionnel.

– « Décrispation » –

Quant à Khalifa Sall, le triomphe que lui ont fait ses supporteurs à travers Dakar à sa sortie de prison rend compte de la portée de la grâce présidentielle. Lui non plus n’avait pu concourir à la présidentielle.

Depuis dimanche, le mot « décrispation » est sur toutes les bouches.

Macky Sall, réélu au premier tour en 2019 pour en principe un deuxième et dernier mandat s’achevant en 2024, « était dans une situation assez délicate », explique à l’AFP le journaliste et politologue Babacar Justin Ndiaye. « Il y a une conjoncture délétère dans le pays avec une impopularité croissante. Il avait besoin de ce grand coup ».

Macky Sall, 58 ans, mène une politique de grands travaux pour mettre son pays, en pleine croissance économique, sur la voie de l’émergence. La stabilité du pays de 15 millions d’habitants et la perspective du début de l’exploitation de gaz et de pétrole en 2022 servent ses plans.

Mais la réduction des dépenses publiques et l’augmentation des prix alimentent la grogne.

Un reportage de la BBC sur l’attribution des marchés de gaz et de pétrole et la mise en cause du frère du président ont rejailli sur Macky Sall.

Les récents dégâts humains et matériels causés par la saison des pluies ont exaspéré la population.

– Faille institutionnelle –

La présidentielle elle-même, pourtant saluée pour une régularité rare sur le continent, a laissé des traces. Les adversaires de Macky Sall dénoncent sa dérive autoritaire.

Le quotidien gouvernemental le Soleil notait que la politique d’émergence et l’exploitation en vue des hydrocarbures nécessitaient « un climat politique apaisé et un environnement des affaires des plus attractifs ».

Plus incisif, Alioune Tine, fondateur du think-tank Afrikajom Center, voit dans les récents actes du président « une bouée de sauvetage ».

La question est cependant posée de l’éventuel retour de bâton. Pour l’instant, Khalifa Sall et Karim Wade restent privés de leurs droits civiques.

Mais, pour l’analyste Babacar Justin Ndiaye, le prochain fruit de la réconciliation entre Abdoulaye Wade et Macky Sall, « ce sera le retour de Karim Wade ».

« Les deux cas, Khalifa Sall et Karim Wade, sont forcément liés et seront couronnés par des amnisties » leur permettant de recouvrer leurs droits civiques, assure-t-il.

L’ancien maire de Dakar Khalifa SALL gracié par le Président Macky SALL

Khalifa Sall a été grâcié par le président de la République et va recouvrer la liberté après plus de deux ans de détention dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar qu’il dirigeait, a-t-on appris de source judiciaire.
Il a bénéficié d’une remise de peines avec ses codétenus Mbaye Touré et Yaya Bodian.


« Une remise totale des peines principales est accordée aux condamnés » Khalifa Sall, Mbaye Touré et Yaya Bodian, peut-on lire dans un décret présidentiel.

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, est chargé de la mise en oeuvre de cette décision, ajoute le décret.

L’ancien édile, incarcéré depuis mars 2017 dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar, avait été condamné à 5 ans de prison le 30 mars 2018, une peine confirmée par la Cour d’appel de Dakar, le 30 août 2018, et la Cour suprême, le 3 janvier 2019.


Il avait auparavant été révoqué de ses fonctions de maire de la capitale sénégalaise, au lendemain de la confirmation de sa condamnation par la Cour d’appel.



Khalifa Sall avait aussi perdu son mandant de député.

Macky Sall plaide pour une « réforme du système fiscal international » contre l’évasion fiscale

Le président sénégalais, Macky Sall, a demandé, mardi soir, à New York (Etats-Unis), une « réforme du système fiscal international » et une « action plus ferme » contre la fraude et l’évasion fiscales.

« Nous demandons la réforme du système fiscal international, pour que l’impôt soit acquitté là où l’activité́ crée de la richesse et du profit, et qu’une action plus ferme soit menée contre la fraude et l’évasion fiscales, et contre le blanchiment d’argent et autres flux financiers illicites qui font perdre à l’Afrique plus de 100 milliards de dollars par an », a-t-il dit.

Le Chef de l’Etat sénégalais s’exprimait ainsi à la 74ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, ouverte lundi.

Le président de la République s’est dit pour « une autre vision du paradigme relationnel », avec le continent africain, laquelle vision sera « débarrassée de préjugés et fondée sur des partenariats rénovés et mutuellement bénéfiques ».

« L’Afrique n’a pas besoin de tutelle. L’Afrique a besoin de partenariat. Nous voulons des échanges plus équitables, qui n’exagèrent pas la perception du risque de l’investissement en Afrique ; qui rémunèrent à leurs justes prix les matières premières, qui protègent les droits du pays d’accueil comme les intérêts de l’investisseur, et qui favorisent la création de chaînes de valeurs locales », a souligné Macky Sall.

Le président sénégalais a invité à la mise œuvre de « l’Accord de Paris sur le Climat, y compris l’objectif de 100 milliards de dollars par an, en soutien à la transition énergétique et à l’adaptation au changement climatique ».

« Nous appelons au respect des engagements convenus à la 3ème Conférence de reconstitution du Fonds du Partenariat mondial pour l’Education de février 2018 à Dakar, pour mobiliser 3,1 milliards de dollars sur trois ans, en faveur de l’éducation et de la formation », a-t-il insisté.

Macky Sall a ajouté : « Une gouvernance mondiale plus inclusive, des échanges plus équilibrés, une fiscalité́ internationale réformée et l’exécution des engagements agréés : voilà̀, pour l’Afrique, les véritables enjeux du multilatéralisme aujourd’hui ».

 

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Sahel : Macky Sall plaide à l’ONU pour un « mandat robuste » pour la MINUSMA

Le président Macky Sall a appelé, mardi soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies à doter la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) d’un « mandat robuste et d’équipements adéquats pour la lutte contre le terrorisme au Sahel ».
« Nous appelons le Conseil de Sécurité à doter la MINUSMA d’un mandat robuste et d’équipements adéquats pour la lutte contre le terrorisme au Sahel », a-t-il dit lors de son discours, à la 74ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Au Sahel, des groupes terroristes « continuent de semer la mort au quotidien », de contraindre des populations à devenir des réfugiés et des déplacés par milliers et de détruire des services sociaux de base, selon le chef de l’Etat sénégalais.
« En tant que contributeur de troupes à la MINUSMA, le Sénégal est solidaire de l’action des pays membres du G5 Sahel et des partenaires de l’Alliance pour le Sahel. Parce que les périls transcendent les frontières, leur prise en charge ne saurait donc être fragmentée », a estimé Macky Sall.
Selon lui, la paix, la sécurité́ et la stabilité́ du Sahel sont « parties intégrantes de la paix, de la sécurité́ et de la stabilité́ du monde ».
« Conformément aux conclusions du Sommet extraordinaire de la CEDEAO du 14 septembre sur la lutte contre le terrorisme, le Sénégal reste attaché au respect de la souveraineté́ et de l’intégrité́ territoriale des pays contre toute velléité́ séparatiste », a souligné le président sénégalais.
Pour Macky Sall, le terrorisme « ’est la négation absolue de l’humanité́ » et doit être « combattu sous toutes ses formes et manifestations ».
Il a souligné que c’est pour cette raison que le Sénégal « s’est joint à l’initiative de la France et de la Nouvelle Zélande, en mai dernier, à Paris, pour l’Appel à l’action de Christchurch pour éradiquer le contenu terroriste et extrémiste en ligne, suite à l’attentat du 15 mars contre la communauté́ musulmane de Christchurch’’.
« Nous devons fermement rejeter les discours populistes qui manipulent les consciences, nourrissent la haine et, finalement, banalisent le racisme, la xénophobie et l’extrémisme violent », a conclu Macky Sall.

Alternance: «le débat sur la succession de Macky est malsain» (Mimi Touré)

 Pour la présidente du Cese, Aminata Touré le débat de la succession du président Macky Sall est prématuré.

C’est sans ambages que la présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) a répondu au quotidien national Le Soleil. « Je trouve un peu indécent que la question se pose», déclare Aminata Touré.

La présidente du Cese qui a la réputation à tort ou à raison d’être la dauphine du chef de l’Etat estime que l’heure est au travail pour alléger la souffrance des Sénégalais.

« Il est de notre rôle d’aider le président de la République à aller encore plus loin dans les progrès qu’il a déjà accomplis dans son premier mandat. Maintenant, les sujets politiques, naturellement, ils se poseront car cela fait partie de la vie. Seulement, ceux de la succession ou du dauphinat sont prématurées », fait savoir Mimi Touré.

Sénégal: les rues de Dakar inondées [Photos]

Les pluies diluviennes abattues sur la capitale ont submergé plusieurs quartiers. Causant ainsi de nombreux désagréments aux populations.

La montée des eux dans les rues de Dakar. Ces clichés font le tour des réseaux sociaux. A la faveur des pluies qui se sont abattues dans la ville, des inondations sont enregistrées ici et là.

Inondations à Dakar (c) Droits réservés

Une situation qui courrouce les habitants qui appellent à une solution définitive à ce problème. Ils n’hésitent pas à pointer du doigt les autorités administratives. Selon des sources, pour venir à bout de ces inondations répétitives, environ 66 milliards Fcfa ont été déboursé dans des programmes et autres initiatives, sous l’ère Macky Sall.

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce des probabilités de pluies sur Dakar et les autres villes du pays mercredi et jeudi.

Inondations à Dakar (c) Droits réservés

Gouvernement de majorité élargie : des discussions sont en cours

Pour opérationnaliser les recommandations qui seront issues des concertations nationales, le président de la République Macky Sall compte mettre en place un futur gouvernement de majorité élargie.

D’après le journal Enquête, qui donne l’information, les tractations sont bien en cours au Palais et dans les états-majors politiques pour la mise sur pied d’un gouvernement à majorité élargie.

La formation de ce nouveau gouvernement élargi est prévue à l’issue du dialogue dirigé par Famara Ibrahima Sagna. Seul point noir au tableau, le Parti démocratique sénégalais (Pds), qui a boycotté le Dialogue national, ne serait pas partant.

Toutefois, le journal indique que Macky Sall veut rééditer le coup de l’ancien président du Sénégal, Abdou Diouf des années 90. Mais, pour le moment, ce projet du chef de l’État semble achopper à cause de l’absence d’une structure commune de l’opposition et d’une forte personnalité comme l’homme politique et syndicaliste, Amath Dansokho qui incarne le leadership.

 

Fin des congés: le gouvernement reprend du service

Après plusieurs jours passés à l’extérieur du Sénégal, le président de la République, Macky Sall, revient au pays dimanche ou lundi prochain.

Le conseil des ministres fait sa rentrée mercredi prochain, après près d’u mois de vacances. Après quelques jours de congés, le chef de l’État sera de retour à Dakar dimanche ou lundi prochain. C’est une information relayée par Le Echos.

C’est en France que le Président  passé ses vacances aux côtés de son épouse. Il a par la suite fait un détour à Biarritz, et au Japon où il a participé, respectivement, au Sommet du G7 et à la 7e édition de la Ticad.

Droit de grâce : Moustapha Diakhaté plaide pour la séparation des pouvoirs

L’ancien président du Groupe parlementaire de Benno Bokk Yakkar (Bby), Moustapha Diakhaté, a fait une sortie où il prône la séparation des pouvoirs (exécutif et judiciaire) au Sénégal. Dans son post sur sa page Facebook, il revient sur la polémique sur la grâce présidentielle. Controverse née de la récente sortie du chef de l’Etat, lors d’une interview avec Rfi. L’intégralité du Post.

Monarchie

Le droit de grâce : la «monarchisation» de la République, un héritage à abandonner d’urgence

Article 47 de la constitution du Sénégal dispose : «le Président de la République a droit de grâce.»

Toutefois, il n’en demeure pas moins que, compte tenu des polémiques qu’il soulève ici et ailleurs, nous devons sans émotion futile, questionner la pertinence de la survivance dans la République de ce droit conçu pour la monarchie de droit divin.

Cette prérogative est, en effet, née dans les monarchies où la justice est rendue au nom de la Reine ou du Roi.

Dans ces pays, il est tout à fait compréhensible que les Reines ou Rois puissent accorder la grâce aux personnes condamnées à leur nom.

République

Par contre, dans des Républiques comme le Sénégal, la justice est rendue au nom du Peuple et non au nom du Président de la République.

Par conséquent, cette prérogative royale ne devait être appliquée par aucune République où prévaut le système de séparation des pouvoirs.

En effet, libérer un condamné par la justice revient, en fait, à une correction par l’exécutif d’une décision des autorités judiciaires.

Ce qui constitue une entorse au bon fonctionnement du régime de la séparation des pouvoirs qui est le mur qui porte la République.

Article 47

Pour mettre un terme à la pression sur le Président de la République et éviter à l’exécutif de frustrer les autorités judiciaires, en remettant en cause les peines qu’elles prononcent, il urge d’abroger l’article 47 de la constitution et de rendre à la justice la prérogative de lever ou d’alléger un certain nombre de sanctions pénales issues de ses délibérations.

Vive la République !

Vive le Sénégal !

Coopération: Macky Sall prendra part au sommet du G7 en France et au TICAD7 au Japon

Selon un communiqué officiel de la présidence de la République, le chef de l’Etat, Macky Sall va prendre part au Sommet du G7 qui va se tenir en France, à Biarritz.

 

«Le Président Macky Sall prendra part au Sommet du G7 prévu à Biarritz, France, du 24 au 26 août 2019. Le thème de cette importante rencontre portera sur la lutte contre les inégalités», précise le communiqué.

Le communiqué donne quelques détails sur les thématiques qui seront abordées. Notamment la journée du 25 août qui sera consacrée au continent africain. «Au cours de la Session dédiée à l’Afrique, le 25 août, le Sommet discutera des questions relatives à la promotion de l’entreprenariat féminin et de la transformation digitale en Afrique, à la situation au Sahel, à la transparence dans les marchés publics et à la lutte commune contre la corruption.»

Après le sommet du G7, le président Macky Sall se rendra au Japon. Il y va pour «la septième Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7) qui se tiendra à Yokohama du 28 au 30 août 2019.»

«La rencontre se focalisera essentiellement sur trois thématiques majeures : la transformation économique et la diversification ; la résilience et la sécurité humaine ; enfin, la paix, la sécurité et la stabilité», énumère le communiqué de la Présidence.

Macky Sall sera de retour au Sénégal le 2 septembre prochain.

Sénégal-Accidents de circulation : les condoléances de Macky Sall

Depuis ses vacances à Paris, Macky Sall a adressé ses condoléances aux familles éprouvées après l’accident qui a causé la mort de 12 personnes et fait plusieurs blessés.

«C’est avec une immense consternation et une profonde douleur, que nous avons appris la mort accidentelle de 12 compatriotes (07 sur la Route de Fatick et 05 autres dans le Bignona)», a indiqué Seydou Gueye, porte-parole de l’Apr.

«Le Président de l’Alliance Pour la République, son Excellence Macky Sall, les responsables et les militants du parti, adressent leurs condoléances sincères et attristées à toutes les familles éplorées en souhaitant un prompt rétablissement à tous les blessés de ces terribles accidents », renseigne le communiqué signé par Seydou Gueye.

Sénégal-Matam : des manifestations contre Macky Sall

Les populations de cette région d’origine du président de la République protestent contre les promesses non tenues de Macky Sall.

Exiger du président de la République le respect de ses engagements. C’est la raison des manifestations observées hier, 19 août à Matam, région d’origine des parents de Macky Sall.

Les réclamations portent sur le non bitumage de la route de Dande Maayo de Nawel à Demankani, l’insuffisance des structures sanitaires, le manque d’infrastructures scolaires, l’absence d’électricité et d’eau dans certains villages.

Pour mémoire, pendant la campagne de la dernière élection présidentielle, Macky Sall avait été reçu en triomphe dans cette localité qui l’a vu grandir. Heureux d’être accueilli par les siens, il avait déclaré « Matam est mon titre foncier ».

Il n’avait pas alors manqué de faire des promesses aux populations. On peut citer entre autres l’aménagement du territoire à hauteur 30 000 hectares en collaboration avec la coopération indienne. Il avait aussi promis d’ériger un bloc scientifique à hauteur de 340 millions, ainsi qu’un programme pour le développement agricole de Matam d’un coût de 20 milliards.

Sauf que depuis sa réélection après l’élection du 24 février 2019, rien n’a été fait.

La région de Matam est l’une des plus pauvres du Sénégal. Certaines familles sont en proie à la famine et la sécheresse grandissante.  Le taux d’emploi n’y dépasse pas 37%. Le chef de l’Etat avait assuré qu’il allait constituer, après sa réélection, le programme de renforcement, de résilience et de la sécurité alimentaire et nutritionnel pour 19.5 milliards Fcfa.

Afrobasket 2019: Macky Sall offre 10 millions et un appartement pour chacune des Lionnes

Les joueuses du Sénégal sont tombées (55-60), hier 18 août face au Nigeria en phase finale de l’Afrobasket. Le président de la République les récompense pour leur parcours.

Le président de la République, Macky Sall, a décidé de récompenser les Lionnes. Elles reçoivent une somme symbolique de 10 millions Fcfa pour chaque joueuse. Astou Traoré et ses coéquipières sont également gratifiées des appartements à Diamniadio.

Le ministre des sports, Matar Ba, a indiqué que « l’appui du Président Macky Sall leur sera remis aujourd’hui en fin de soirée».

Sénégal: les dessous de la vraie-fausse grâce présidentielle accordée à Khalifa Sall

Alors que plusieurs observateurs s’accordent à dire que l’ancien maire de la ville de Dakar n’a pas été gracié par le Président Macky Sall, des confrères de la Rfm indiquent qu’il c’est juste une question de temps avant que le décret graciant Khalifa Sall ne soit rendu public.

D’après une source contactée par la Rfm, le président de la République, Macky Sall a bel et bien décidé de gracier Khalifa Sall. Mais pour cela, il faudrait que l’ancien maire de Dakar ou ses avocats en fassent la demande.

Une exigence qui n’aurait pas encore été remplie. Dans l’entourage du chef de l’Etat, il se murmure, qu’il suffit d’un seul mot de Khalifa Sall ou de ses conseils Khalifa Sall pour ne plus passer «une seule nuit de plus en prison.»

Vérités ou manipulations? Difficile de se prononcer. Une chose est sûre, la pression monte quant à la demande de libération de Khalifa Ababacar Sall. Les différentes factions de la classe politique s’affrontent au sujet de la nécessité ou non d’une grâce présidentielle en faveur de l’ancien député.

En rappel, Khalifa Ababacar Sall, ex maire de la ville de Dakar a été condamné dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance. L’ancien membre du Parti socialiste devrait normalement purger une peine de cinq ans. Sauf que depuis quelques mois, des voix s’élèvent pour réclamer une grâce présidentielle en sa faveur.

Libération de Khalifa Sall: une demande de grâce adressée à Macky Sall

Le Front pour la libération de Khalifa Sall et Alioune Tine ex patron de la Raddho ont adressé une lettre de grâce au président de la République, informe L’Observateur.

 

Des activistes ont fait une demande de grâce pour Khalifa Sall. Sollicitation motivée par la centaine de milliers de signatures récoltées lors de la pétition lancée par le Front pour la libération de Khalifa Sall. Pour le Front, la libération de Khalifa Sall est devenue une « demande citoyenne » et « sociale ».

Et le Front st rejoint dans sa requête par Alioune Tine, ancien patron de la Raddho.

Ce dernier, n’a pas manqué de supplier le Président Macky Sall. « Nous nous adressons au musulman et au citoyen qu’il est pour lui dire qu’il est temps qu’il entende l’appel des citoyens sénégalais pour la libération de Khalifa Sall. Monsieur le Président, nous nous adressons à vous : s’il vous plaît, libérez Khalifa Sall », implore l’ancien patron de la Raddho.

Sénégal-Administration: le gouvernement va en congés

Le Conseil des ministres de ce jour, 06 août est le dernier avant le départ en congés des ministres.

Ils auront jusqu’à un mois pour se reposer et se ressourcer. Selon Les Echos, le Gouvernement va en vacances à partir de ce mercredi 7 août 2019. Ils comptabilisent quatre mois de travail.

Le Président Macky Sall va ainsi présider ce jour le dernier Conseil des ministres qui feront leur retour dans un mois.

Restrictions budgétaires: Macky Sall dissout 16 agences gouvernementales

Le président de la République a supprimé 16 agences sur les 32 existantes. C’est dans l’optique d’une mutualisation des efforts et d’une plus grande efficacité.

Macky Sall l’a révélé, hier 05 août à Diamniadio. C’était lors du lancement du Programme d’appui à la modernisation de l’administration (Pama). Il a d’ailleurs indiqué qu’une commission travaille d’arrache-pied, à cet effet, depuis deux semaines.

«Nous sommes en train de fusionner certaines agences. On a réuni l’Agence de la grande muraille verte, celle des éco-villages et la nouvelle Agence de lutte contre la déforestation en une seule entité qui aura un budget conséquent et pourra travailler de façon efficace», a indiqué le chef de l’État.

Cette mesure vise à rationaliser les ressources financières de l’État. Le président de la République a également résilié toutes les lignes téléphoniques mobiles de l’État.

Au ministère du Pétrole et des Energies, trois agences vont disparaître. Il s’agit de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (Aeme) et de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner). Elles seront réduites à de «simples» directions au niveau de la Société nationale d’électricité (Senelec).

Sénégal-Conseil des ministres: Macky Sall prescrit une plus grande sécurisation du pays

Le chef de l’Etat, Macky Sall a présidé́ ce mercredi 31 Juillet 2019, le Conseil des ministres.

 

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a évoqué́ la question du renforcement de la sécurisation globale et durable du territoire national. A ce titre, il s’est incliné devant la mémoire de l’Adjudant Major Tamsir SANE, Commandant de la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Koumpentoum, lâchement assassiné par des malfaiteurs dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2019, lors d’une intervention de sa brigade pour repousser les assaillants du bureau de poste de la localité́.

 

Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a présenté́ ses condoléances les plus attristées aux forces de défense et de sécurité́, à la gendarmerie nationale, son armée d’origine, à sa famille et à ses proches. Il a souhaité́ prompt rétablissement aux gendarmes blessés et a demandé́ au Ministre des Forces armées d’assurer leur prise en charge médicale et sociale intégrale.

 

Le Chef de l’Etat a, particulièrement, condamné cet acte ignoble et demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre des Forces Armées de prendre des dispositions afin de retrouver, dans les meilleurs délais, les malfaiteurs et criminels qui seront punis conformément à la loi.

 

Le Président de la République a, en outre, indiqué l’urgence de renforcer la sécurité́ sur l’ensemble du territoire national.

 

A cet effet, il a invité́ le Gouvernement à développer une stratégie spécifique de lutte contre le grand banditisme dans les centres urbains et périurbains et a demandé́ aux forces de défense et de sécurité́ d’œuvrer en synergie avec les populations pour une maitrise du renseignement territorial et une efficacité́ soutenue des actions de sécurisation.

 

Le Chef de l’Etat a aussi demandé́ au Gouvernement en rapport avec l’administration territoriale de tenir une réunion de concertation sur le pilotage, la mise en œuvre et le

suivi-évaluation des actions de sécurisation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.

 

Le Président de la République a également invité le Gouvernement à réfléchir sur l’encadrement de l’exercice et de la modernisation de la sécurité́ privée au Sénégal.

Au titre de la gestion des eaux pluviales et du suivi des actions préventives de lutte contre les inondations, le Chef de l’Etat a demandé́ au Gouvernement de veiller au renforcement du dispositif préventif de gestion des inondations. Il a également invité le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement à accentuer la supervision pragmatique des dispositifs de suivi des actions et opérations de lutte contre les inondations, en impliquant notamment les maires des communes.

 

Abordant le suivi des préparatifs de la fête de Tabaski, le Chef de l’Etat a demandé́ au Gouvernement d’intensifier l’exécution des mesures prises en vue d’assurer l’approvisionnement optimal des points de vente officiels en moutons, et de communiquer sur les efforts consentis par l’Etat pour l’approvisionnement correct des marchés nationaux en moutons et en produits et denrées de première nécessité́ durant la période de Tabaski.

 

Revenant sur la stratégie nationale d’exportation des produits agricoles, le Président de la République a demandé́ au Gouvernement de renégocier, dans les meilleures conditions, les accords conclus avec les partenaires pour l’exportation de l’arachide. Il a, sur ce point, requis la préparation d’un document d’orientation portant « stratégie nationale d’exportation des produits agricoles ».

 

Au titre du pilotage des urgences nationales durant la saison des pluies, il a rappelé́ au Gouvernement la nécessité de finaliser les documents permettant au Sénégal de basculer intégralement dans les budgets programmes en 2020.

 

En ce qui concerne le suivi de la coopération et des partenariats, le Président de la République est revenu sur sa participation au Forum annuel sur l’entrepreneuriat organisé par la Fondation Tony Elumelu qui s’est tenu le 27 juillet 2019 à Abuja. Il s’est félicité́ du projet d’accord de partenariat que la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes va signer avec la Fondation Tony Elumelu, en soutien à l’entreprenariat des femmes et des jeunes.

 

Clôturant sa communication, le Chef de l’Etat a informé́ le Conseil de sa participation, le jeudi 1er août 2019, à Nouakchott, à la cérémonie d’investiture de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh GHAZOUANI, Président nouvellement élu de la République Islamique de Mauritanie.

 

Au titre des communications :

Le Ministre des Forces armées a fait une communication sur la sécurisation du territoire nationale, les circonstances de l’assassinat et de la mort de l’Adjudant Major Tamsir SANE

 

Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur les réformes budgétaires, l’exécution des dépenses publiques.

 

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur la pluviométrie et la campagne agricole.

 

Le Ministre, en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE) a fait une communication sur le financement des projets de réformes phares du PSE.

Fait à Dakar, le 31 juillet 2019

Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement

Sénégal: le journaliste Adama Gaye écroué à la prison de Rebeuss

Il a été placé sous mandat de dépôt après avoir été inculpé pour offense au chef de l’Etat et atteinte à la sûreté de l’Etat (article 80 du Code pénal du Sénégal).

Le journaliste a été entendu par le doyen des juges qui la directement inculpé et déféré en prison.

L’homme des médias a été arrêté depuis lundi 29 juillet suite à un post sur sa page Facebook où il a tenu des propos acerbes à l’encontre du président de la République, Macky Sall. Il n’a bénéficié que d’un seul retour de parquet.

24 heures après son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic), l’activiste a été envoyé devant le Procureur mardi. Ce dernier a demandé son déferrement.  Ses avocats vont alors demandé un retour de parquet qui sera accordé.

Cette affaire remet à l’ordre du jour l’application de l’article 80 du Code pénal. Bon nombre de personnes ont déjà été sanctionnés pour être allées à l’encontre de cette célèbre disposition du Code pénal. Elle traite de l’outrage au chef de l’État. A noter que peu avant son arrestation, lundi 29 juillet 2019, Adama Gaye a posté sur sa page Facebook un texte dans lequel il tenait des propos peu glorieux sur le président de la République, Macky Sall.

Arrestation du journaliste Adama Gaye: «J’accuse le président de penchants arbitraires» (Ibrahima Thiam)

Ibrahima Thiam, le président du mouvement « Un Autre Avenir » estime que l’interpellation de l’homme de médias est une violation de la loi et un abus d’autorité.

 

 Sommes-nous en train d’assister à une dérive autoritaire du président Macky Sall ? Avec les arrestations d’opposants à son régime on a tout lieu de le penser. Ce qui se passe actuellement au Sénégal rappelle fâcheusement les méthodes d’un autre dirigeant, Vladimir Poutine.

J’accuse le pouvoir de recourir abusivement au délit « d’offense au chef de l’Etat »

 

En effet au moment ou à Moscou Alexeï Navalny principal opposant politique à celui qui fut par le passé colonel au KGB est une nouvelle fois arrêté et qu’on soupçonne le pouvoir d’avoir voulu l’empoisonner, à Dakar, lundi matin, la Division des Investigations criminelles interpellait le journaliste Adama Gaye. Certes comparaison ne vaut pas raison mais le cas d’Adama Gaye n’est pas le seul en ce mois de juillet. Le motif de l’arrestation prêterait à sourire si l’affaire n’était pas aussi grave : « diffusion d’informations contraires aux bonnes mœurs ». De quoi s’agit-il ? Adama Gaye aurait révélé le 15 juillet sur sa page Facebook une relation extra-conjugale entre le président de la République à la villa Cotonou lors d’un sommet de l’UEMOA. Une question se pose : Qu’est-ce qu’est-ce qui est contraire aux bonnes mœurs : La relation adultère elle-même ou le fait de la révéler ? Selon ce même principe, le fait de révéler qu’Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat, serait à l’origine d’un « enrichissement malhonnête » ferait-il de son auteur un voleur ? C’est là une curieuse façon de voir les choses.

 

J’accuse le président de penchants arbitraires

 

Il y a eu aussi l’affaire de l’activiste Guy Marius Sagna arrêté pour avoir osé critiquer la politique de santé de l’actuel président et de ses prédécesseurs accusés de n’avoir pas su créer depuis l’indépendance du pays un système de soins digne de ce nom au point d’obliger nos ressortissants à se faire hospitaliser en France. Faut-il rappeler que le troisième personnage de l’Etat, Ousmane Tanor Dieng, est décédé à la mi-juillet à Paris où il était hospitalisé depuis plusieurs mois ?

 

C’est aussi le cas de l’ancien premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, évacué pour des raisons de santé et toujours hospitalisé dans une structure hospitalière en France. Toute vérité ne serait-elle pas bonne à dire au pays de la Teranga ? Résultat il y a quelques jours ce sont des gendarmes appartenant à la section de recherches de Colobane qui sont allés cueillir cette figure de proue de la lutte contre la mal-gouvernance comme un vulgaire malfaiteur.

 

J’accuse le pouvoir de vouloir bâillonner l’opposition

 

Ces deux exemples sont significatifs de la réponse autoritaire du régime à tous ceux qui émettent les moindres critiques sur ses agissements. Mais brandir le risque d’une poursuite pour « offense au chef de l’Etat » ne fera pas taire les voix qui s’élèvent de plus en plus nombreuses pour dénoncer les excès du régime de Macky Sall. Au demeurant dans le cas d’Adama Gaye, si la situation de ce qu’il rrévèle est avéré, est-ce le journaliste qui a offensé Macky Sall ou n’est-ce pas plutôt celui-ci qui a offensé son épouse ?

 

J’accuse le régime de méthodes despotiques

 

En février dernier, les Sénégalais ont voté pour un chef d’Etat républicain et n’ont pas élu un « despote » fusse-t-il « éclairé ». Un pouvoir démocratique suppose l’existence de contre-pouvoirs quand bien même ceux-ci déplaisent aux éminences qui nous gouvernent. Décidément pour certains les réflexes démocratiques sont difficiles à prendre et les bonnes vieilles habitudes autocratiques difficiles à perdre. Et pourtant depuis 2012 Macky Sall devrait avoir eu le temps de faire son apprentissage. Ne dit-on pas que 7 ans est l’âge de raison ?

Incendie de la limousine de Macky Sall: le palais convoque deux experts automobiles

Après la convocation de la société belge, Carat Dutchatelet, qui était en charge le blindage et l’aménagement de la voiture, le président de la République a commis deux experts sénégalais indépendants pour participer à l’enquête.

Un fait qui n’est pas banal pour le chef de l’Etat. L’incendie de la limousine présidentielle survenu le 17 juillet.

Après l’incident, Macky Sall a convoqué d’urgence la société belge, Carat Dutchatelet, en charge le blindage et l’aménagement de la voiture présidentiel. Le Président passe à la vitesse supérieure. Il a commis deux experts sénégalais indépendants pour participer à l’enquête.

Les experts automobiles ont pris part aux visites officielles sur le terrain le weekend dernier, rapporte L’Observateur.

Une équipe composée du gouverneur du Palais, du chauffeur du chef de l’Etat Macky Sall, du commandant Sarr, de la sécurité, des agents de la société Belge Caract Duchaelet, d’un mécanicien du Palais et des deux experts commis ont quitté Dakar, ce mardi matin pour refaire le même trajet qu’avait emprunté le cortège présidentiel mercredi dernier.

L’incendie de la limousine présidentielle est survenu le 17 juillet dernier à Nguéniène lors des funérailles de Ousmane Tanor Dieng.

Can 2019: 59 millions Fcfa pour chaque Lions

Les médaillés d’argent de la Coupe d’Afrique des nations 2019, en plus des félicitations du chef de l’Etat, ont encaissé la totalité de leurs primes.

«Toute la nation est fière de vous et vous témoigne son soutien pour les compétitions à venir. Chers Lions, je vous félicite pour le beau parcours que vous avez vaillamment eu dans cette CAN 2019. Vous nous avez fait vibrer ! Vous êtes tombés les armes à la main», s’est exprimé Macky Sall.

Un parcours brillant qui mérite sa récompense. Chaque joueur aurait perçu la somme de 59 millions Fcfa en guise de primes.

L’accès aux huitièmes de finale, donnait droit à 4 millions de Fcfa à chaque joueur. En quart, la prime individuelle était de 6 millions Fcfa. La demi-finale représentait 8 millions et la finale 10 millions. A cela se greffe les 11 millions de prime de qualification pour la Can-2019.

Selon Vox Populi qui fait le calcul dans sa parution de ce 22 juillet, ces différentes étapes se chiffrent à 39 millions par joueur. Avec en plus les 20 millions offerts par le chef de l’Etat à chaque Lion de la Teranga, cela fait une prime totale de 59 millions par joueur.

Il faut signaler qu’avant la Can, les 41 Lions ayant pris part aux qualifications s’étaient partagé 133 millions. Certains avaient touché 11 millions.

L’équipe du Sénégal a perdu sa deuxième finale de CAN en s’inclinant (0-1) devant l’Algérie vendredi 19 juillet au Caire

Assassinat de Mamoudou Barry: un suspect interpellé à Paris

L’homme aurait des antécédents psychiatriques et est connu pour des infractions diverses et usage de stupéfiants.

Le Suspect a été interpellé ce lundi, 22 juillet à 9h30 (heure de Paris) pour l’agression mortelle de Mamoudou Barry, d’après une source de BFMTV. L’homme ayant déjà d’ennuis avec la justice n’a pas opposé de résistance lors de son interpellation.

Il est suspecté d’être l’auteur de l’agression mortelle du Guinéen de 31 ans, Mamoudou Barry. Ce dernier a été roué de coups vendredi, 19 juillet au soir près de Rouen. C’était en marge de la finale Sénégal–Algérie, pour la Coupe d’Afrique des nations (Can). Mamadou Barry, supporter de l’équipe du Sénégal aurait été agressé par des Algériens qui célébraient la victoire de leur équipe, vainqueur de la Can 2019.

La victime, un jeune chercheur, âgé de 31 ans était marié et père d’une fille de 2 ans.

L’acte odieux a été condamné par le Président Macky Sall «Je condamne le crime odieux perpétré contre Mamadou Barry, suite au match Sénégal Vs Algérie. Je présente mes sincères condoléances à sa famille éplorée, au peuple frère de Guinée et au Président Alpha Condé », écrit Macky Sall.

Sénégal: le report des élections locales provoque le courroux de la classe politique

Les élections locales ne vont plus se tenir, le 1er décembre prochain. Un fait que l’opposition taxe de manigances du pouvoir en place pour évincer la concurrence lors des locales.

La nouvelle date des élections locales devraient être connues aujourd’hui, 18 juillet. D’après des sources, l’opposition, qui prend part au dialogue politique, a proposé que les élections locales soient reportées de trois à six mois, à compter du 1er décembre 2019. C’est-à-dire, au plus tard, dans les cinq premiers mois de 2020.

La nouvelle date de la tenue des élections locales est attendue alors même que la classe politique se déchire au sujet du report. Alors même que l’annonce a été faite selon laquelle, la Commission politique du dialogue national a trouvé un consensus pour un report des élections locales pour 2020, des voix s’élèvent pour dénoncer. Une décision qui n’enchante pas l’opposition.

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) ne veut pas entendre parler d’un report. Le 1er décembre initialement arrêté pour ce scrutin  semble encore d’actualité pour les membres de ce parti.

«Nous considérons que ce qui est appelé aujourd’hui dialogue n’est qu’un simulacre de dialogue au service de Macky Sall. Et justement c’était pour reporter les élections, d’une part, et ensuite prendre les décisions qui vont à l’encontre du peuple sénégalais. Quand on se permet de changer le calendrier électoral, parce qu’il y a 5 ou 6 entités qui sont réunies, alors que la majorité de l’opposition ne participe pas à ce dialogue, la majorité de la société civile n’y est pas, alors on se demande ce qui se passe. En fait, ce qui se passe, c’est que ce dialogue est un instrument au service de Macky Sall, pour avaliser les désirs de Macky Sall et qui consiste à reporter ses élections», a précisé Maguette Sy, secrétaire national adjoint chargé des élections au Pds.

Le Congrès de la renaissance démocratique (Crd) de Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye et Thierno Alassane Sall, est également contre le report des locales. Les militants de cette formation politique « catégoriquement et sans concession une telle proposition ». Ils exigent par ailleurs « la tenue des élections municipales et départementales à la date du 1er décembre 2019». Pour eux, ce serait s’exposer au report d’autres échéances électorales que d’accepter une telle chose «acceptez un deuxième report et rien ne s’opposera plus en principe au report des élections législatives de 2022 et même la présidentielle de 2024 », préviennent-ils. Surtout, qu’« il n’y a rien qui s’oppose objectivement à la tenue des élections municipales et départementales à date échue».

Sénégal: la limousine du Président Macky Sall en feu (vidéo)

La limousine présidentielle a pris feu à Nguéniène. Macky Sall, qui se trouvait dans le véhicule au moment de l’accident, a été extirpé pour être embarqué dans un autre, de type 4X4, V8.

Les populations de Nguéniène ont vécu un fit rocambolesque. La limousin présidentielle en fu avec à son bord le chef de l’Etat Macky Sall. Il a été exfiltré. Le feu a été éteint par les sapeurs-pompiers.

 

Sénégal: la dépouille de Tanor Dieng arrive à Dakar cet après-midi

Le corps du défunt Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) et président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) est attendu à 14 h 30 minutes, à l’Aéroport International Blaise Diagne, annonce un communiqué de la présidence de la République.

La dépouille d’Ousmane Tanor Dieng sera à Dakar, ce 17 juillet, en début d’après-midi. Le corps du défunt Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) est attendu à 14 h 30 minutes, à l’Aéroport International Blaise Diagne.

Le Président Macky Sall va faire le déplacement pour l’aéroport international Blaise Diagne pour accueillir la dépouille du président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Le chef de l’Etat lui rendra un hommage au nom de la nation avant que la dépouille ne soit acheminée à Nguéniène où il sera enterré auprès de son père, à l’intérieur du domicile familial.

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«Le président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall rendra sur place un hommage au nom de la Nation à feu le Président Ousmane Tanor Dieng, avant de l’accompagner à sa dernière demeure à Nguéniène, sa terre natale», indique la présidence de la République.

Le marché hebdomadaire de Nguéniène est annulé pour ce mercredi, en hommage à l’illustre homme.

Ousmane Tanor Dieng est décédé lundi dans la matinée à Paris des suites d’une maladie.