Un Sénégal dos au mur s’apprête à affronter le Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la deuxième sortie des Lions à la Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar, que le Sénégal doit battre s’il veut maintenir intactes ses chances de se qualifier en huitièmes de finale.Le Soleil indique que les Lions du Sénégal sont « à quitte ou double » dans la Coupe du monde au Qatar après avoir perdu d’entrée (2-0) face aux Pays-Bas. L’équipe nationale est « dans l’obligation de s’imposer cet après-midi face au pays organisateur si elle veut continuer de croire en ses chances de qualification pour le deuxième tour ».

Le sélectionneur Aliou Cissé est conscient que « certains doutent » d’eux à l’image de Walf Quotidien qui note que ses protégés doivent « vaincre ou (prendre) la porte » du Mondial de football. Mais « on ne veut pas rentrer à la maison de sitôt », a fait savoir le capitaine et défenseur Kalidou Koulibaly, assis hier à côté de son entraîneur pour répondre aux questions des journalistes.

De son côté, l’entraîneur espagnol du Qatar Félix Sanchez prévient son homologue. « Nous savons à quel point le Sénégal est fort. (…) J’espère que nous pourrons montrer notre meilleur niveau », a-t-il dit même si la « défaite (est) interdite aux Lions », d’après Vox Populi.

« On aura la possibilité de marquer. On a de la qualité offensive, il faut être un peu plus tueur devant les buts », a répliqué Aliou Cissé, ajoutant dans EnQuête qu’« à partir du moment où on a perdu notre premier match, on est dos au mur ». Ainsi, « plus d’audace et de folie pour marquer des buts » sera « la clé du match » devant le Qatar, une rencontre sur laquelle les Sénégalais sont partagés « entre optimisme et prudence », estime le journal.

Pour ce match décisif face au Qatar, Le Quotidien note que les Lions iront « à la conquête de l’émirat » là où Aliou Cissé veut « continuer à écrire l’histoire » en compagnie de Kalidou Koulibaly qui note qu’ils n’ont « plus droit à l’erreur ».

« Vous allez voir de vrais Lions », a poursuivi le joueur du club anglais Chelsea dans Stades, le quotidien sportif qui les appelle également à « rugir et faire renaître l’espoir ». Ancien entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, le Français Alain Giresse croit tout de même au potentiel de la sélection dirigée par Aliou Cissé. « Le Sénégal a tous les moyens pour battre le Qatar », a-t-il fait savoir.

Quoi qu’il en soit, L’Observateur recommande aux Lions d’« éviter la Qatarstrophe » après avoir perdu d’entrée face aux Néerlandais. Pour ce faire, le journal indique qu’Aliou Cissé doit « réanimer » le milieu de terrain « pour une attaque tambour battant ». En revanche, Khalifa Ndiaye, ancien international qatari d’origine sénégalaise, prévient que « le Qatar n’a pas joué sur sa vraie valeur contre l’Equateur » qui l’a battu 2-0 dimanche, en match d’ouverture du Mondial.

A propos des deux militaires sénégalais portés disparus, L’Observateur affirme que « le corps de Fulbert Sambou (a été) retrouvé et identifié par sa famille ». Le défunt est décrit comme « un homme discret, courtois et discret ». Originaires du sud du pays, les deux hommes laissent inquiets leurs parents qui ont adressé des « mises en garde » hier face à la presse.

Contrairement aux informations faisant état de la mort d’un des disparus, la communauté de Bliss Cassa (sud) a « rencontré la presse hier pour exiger le retour en vie de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent Fulbert Sambou », rapporte Le Témoin qui ajoute que les proches des deux disparus « ont aussi posé cinq questions qui tendent à écarter l’hypothèse d’une partie de pêche mortelle ».

Sénégal : l’ARTP « est debout » après avoir subi une attaque informatique

Le directeur général Abdou Ly s’est exprimé pour la première fois sur le piratage du système d’informations de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, en octobre dernier.L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) n’avait jusque-là pas confirmé les informations faisant état du piratage de ses données. En effet, le 17 octobre dernier, le groupe de hackers Ransomwares Karakurt avait commencé à exécuter ses menaces après que l’ARTP a refusé de payer la rançon de plusieurs milliers de dollars. Des documents sensibles censés appartenir à son personnel se sont retrouvés en accès libre sur la toile sans que l’institution n’accepte de communiquer ouvertement sur la crise.

« C’est un sujet sur lequel nous préférons ne pas communiquer. Aujourd’hui, ce qui est important (à retenir) est que l’Afrique est devenue la cible des cyber-attaques. Elle est devenue aussi la cible des malveillances et des cyber-hackers. Tout le monde se fait hacker. Vous avez vu la dernière fois, le téléphone d’un Premier ministre d’un très grand pays occidental a été hacké. Cela ne nous dédouane pas, mais nous amène à redoubler d’efforts », a dit le directeur général de l’ARTP, Abdou Ly, en marge d’une rencontre de sensibilisation organisée jeudi à Dakar sur les problématiques de vol de câbles dans les infrastructures de télécommunication.

A en croire M. Ly, l’attaque informatique dont l’ARTP a été victime est en train d’être résolue progressivement avec l’appui de plusieurs services techniques spécialisés de l’Etat. « Nous avons eu le concours de l’ensemble des services de l’Etat qui nous ont accompagnés dans le cadre de la résolution de ce problème qui bientôt, en tout cas, sera un mauvais souvenir. Et l’ensemble des dispositions d’informations et techniques ont été prises pour que ce phénomène n’impacte pas le fonctionnement de l’ARTP, qui est debout et qui continue à servir l’intérêt général », a-t-il affirmé.

Interrogé par APA à la suite de cette affaire, Mountaga Cissé, ingénieur en informatique sénégalais, expliquait que le piratage de l’ARTP était « un fait nouveau. Ces hackers ne bloquent pas votre système. Ils copient les données, les gardent quelque part, vous informent avant de vous demander de payer. Et si ce n’est pas le cas, elles seront publiées ».

Un mois avant le piratage de l’ARTP, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), dont le siège se trouve à Dakar, avait elle-aussi été victime d’une attaque informatique par ramsomware, « un logiciel malveillant qui prend en otage des données personnelles » avant que les hackers ne demandent « à leurs propriétaires d’envoyer de l’argent en échange de la clé qui permettra de les déchiffrer », d’après le hacker éthique sénégalais, Saliou Thiam.

Le groupe de hackers Lockbit réclamait une rançon de 25.000 dollars à l’Asecna, qui n’avait pas préféré commenter l’incident. Actif depuis 2019, Lockbit est responsable de 1200 attaques informatiques depuis sa création, selon M. Thiam. « Ils sont actuellement le numéro un en termes d’attaques par ransomware. Ils ont développé une stratégie nouvelle, exigeant de l’argent directement des victimes et ne rendant pas l’attaque publique », a-t-il précisé à APA.

Sénégal : divers sujets au menu de la presse

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi traitent d’une diversité de sujets allant de l’affaire de la disparition mystérieuse des deux militaires à la plainte de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko.L’affaire des deux militaires disparus mystérieusement depuis le 19 novembre dans les eaux de Mamelles continue d’alimenter la presse. Libération, renseigne qu’un « corps sans vie a été retrouvé par un pêcheur ». Et tout indique, selon le journal, que le corps sans vie découvert est celui du sergent Fulbert Sambou, sergent à la direction des renseignements militaires.

L’Observateur indique que la Marine nationale « repêche » un corps sans vie en cours d’identification. Les proches des deux disparus balaient la thèse de la noyade.

La presse fait aussi état de la plainte du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang contre l’opposant Ousmane Sonko. « Mame Mbaye Niang met Sonko au défi », rapporte Vox Populi. « S’il publie un rapport de l’IGE qui m’incrimine, je me soumets à la justice », a lâché le ministre.

Affaire des 29 milliards du Programme des domaines Agricoles Communautaire (Prodac), « Sonko attaque, Mame Mbaye Niang réplique par une plante », ajoute Le Quotidien. Accusé de malversations par le leader du Parti Pastef, Mame Mbaye Niang assure, aucun rapport ne m’incrimine dans cette affaire.

Le journal L’AS s’arrête sur les projets de Macky Sall toujours en chantier. Université Amadou Makhtar Mbow, relance de la Poste, soutien aux personnes handicapées, « Macky veut évacuer les dossiers à la traine », souligne le journal.

Dans ce sillage, Le Soleil, estime que le « gouvernement accélère le rythme » sur la restructuration de la Poste en société nationale. En conseil des ministres, Macky Sall a demandé à son Premier ministre Amadou Bâ, de finaliser le plan de transformation de la société nationale avant fin décembre 2022.

La baisse des prix des denrées de première nécessité installe la grogne chez les commerçants détaillants. Ces derniers entament une grève de 48 heures, note Walf Quotidien pour protester contre cette politique instituée par le président Macky Sall et vendue par son ministre du Commerce.

Le journal Bès Bi fait immersion dans le sud du Sénégal où l’armée procède à la destruction de champs de chanvre indien. « L’armée se frotte aux bandes armées », indique le journal. Reste à savoir s’il s’agit des hommes de Salif Sadio indique le journal, puisque les affrontements qui se sont déroulés à la frontière gambienne ont fait deux blessés chez les diambars.

Sud Quotidien relate une nouvelle affaire qui secoue l’Assemblée nationale. Après l’histoire du trafic de faux billets et de passeports diplomatiques, impliquant deux députés de la majorité, la deuxième institution du pays est à nouveau secouée par une nouvelle affaire de « falsification » de son règlement intérieur.

Lancement au Sénégal d’une bibliothèque numérique

L’initiative est portée par l’entreprise sociale Kajou.Le Kajou Store, une bibliothèque numérique en ligne, 100% gratuite, a été lancée mercredi 23 novembre à Dakar. Ladite bibliothèque propose, selon son initiatrice, l’entreprise sociale Kajou, plus de 10.000 vidéos d’éducation, de formation et d’information sur des sujets aussi divers que la révision des examens, l’entrepreneuriat, l’éducation des enfants, la santé, l’agriculture, le sport ou encore l’apprentissage des langues seront proposés sur la plateforme.

« Kajou est un média de confiance, qui propose des ressources sélectionnées et validées avec soin par des experts de chaque domaine », rapporte un communiqué transmis à APA.

Selon le document, parmi les principales thématiques couvertes, il y l’éducation, l’entrepreneuriat, le développement personnel, l’initiation au numérique, l’agriculture et l’élevage.

« Kajou repose sur le principe du micro-learning : des ressources d’autoformation courtes, très pratiques et consultables facilement en mobilité (dans les temps d’attente ou dans les transports par exemple). Pas besoin de diplômes ou d’expérience académique pour consulter Kajou : les contenus sont sélectionnés pour répondre aux besoins du plus grand nombre », poursuit le communiqué.

Il souligne que le Kajou Store reçoit le soutien d’un comité de parrainage composé de personnalités reconnues dans leur domaine. Parmi les parrains, figurent Idrissa Diabira, Directeur général de l’ADEPME, Ibrahim Nourr Eddine Diagne, Président du Conseil national du numérique et Directeur Général de Gaïndé 2000, et Alassane Lo, Expert en entrepreneuriat et en création d’entreprise.

Mondial 2022 : Le Ghana entend reluire ses « Etoiles »

Le gratin du foot a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Ghana. (5/5)En dignes ambassadeurs de leur pays, les Black Stars ont foulé le sol qatari en tenues traditionnelles. Le Fugu, porté par les habitants du Nord du Ghana lors d’occasions solennelles, a été mis en avant. Ce pagne tissé symbolise la force, le courage et le leadership.

Les « Etoiles noires » du Ghana envoient donc un message non verbal pour dire qu’il ne vient pas à Doha pour faire de la figuration. Les troupes du sélectionneur Otto Addo sauront-t-ils être à la hauteur de leur mission ? « Il est possible qu’on aille loin dans ce tournoi. Mais avant, il faut sortir de ce groupe difficile », estime Nuhu Adams, journaliste à GhanaSoccernet.

Pour ce Mondial, exceptionnellement programmé en pleine saison sportive, le Ghana est logé dans la poule H en compagnie du Portugal, de la Corée du Sud et de l’Uruguay. Les Black Stars se mesurent successivement à la Seleção portugaise (24 novembre), aux Guerriers Taeguk coréens (28 novembre) et à la Celeste d’Uruguay (2 décembre).

« C’est un groupe très relevé. Le Portugal et l’Uruguay sont les favoris, mais le Ghana a les qualités nécessaires pour rivaliser avec ces deux pays, ainsi qu’avec la Corée du Sud. On peut se qualifier au second tour. Tout dépendra de la façon dont on commencera la campagne », suppose M. Adams qui travaille aussi pour Nhyira FM.

Grande nation du foot africain, le Ghana a découvert sur le tard la Coupe du monde en enchaînant trois phases finales (2006, 2010 et 2014). Absents lors de l’édition tenue en Russie il y a quatre ans, les Black Stars ont écrit en Afrique du Sud l’une des plus belles pages du continent noir dans la compétition.

Le 2 juillet 2010, au Soccer City Stadium de Johannesburg, le Ghana défie l’Uruguay pour une place dans le dernier carré. Sur un tir lointain de Sulley Ali Muntari (45′), les Black Stars ouvrent le score. Au sommet de son art, à cette époque, l’Uruguayen Diego Forlan efface l’ardoise sur un magnifique coup franc (55′).

Incapables de se départager dans le temps réglementaire, les deux équipes jouent les prolongations. Dans les ultimes instants de la partie, le Ghana jette toutes ses forces dans une attaque conclue par une tête de Dominic Adiyiah. Fernando Muslera, le gardien uruguayen, est battu. Le ballon file droit vers les buts. Comme un dernier rempart, l’avant-centre sud-américain Luis Suarez utilise ses deux mains pour repousser le cuir. Un geste désespéré qui lui vaut un carton rouge direct (120′).

Les Black Stars bénéficient alors d’un penalty. Gyan Asamoah, buteur providentiel dans cette Coupe du monde, s’élance pour le frapper. Mais sa tentative et les espoirs de tout un continent se fracassent sur la barre transversale. Le sacrifice du « Cannibale », surnom de Suarez en raison de sa propension à mordre ses adversaires sur le terrain, n’est pas vain. Il exulte de joie sur le couloir menant aux vestiaires. Le malheureux Asamoah se tient la tête. Il ne le sait peut-être pas à ce moment, mais le Ghanéen va ressasser ce raté toute sa vie. Car dans la séance des tirs au but, la Celeste l’emporte quatre à deux.

Douze ans plus tard, le Ghana retrouve l’Uruguay. « Le football ne consiste pas à se venger. Nous voulons simplement gagner cette rencontre. J’espère juste que le résultat que nous obtiendrons sera suffisant pour nous qualifier au tour suivant », a récemment déclaré le capitaine André Ayew, présent sur le banc en 2010.

Une équation à plusieurs inconnues

Le Ghana arrive au Qatar sans grandes certitudes. Les Black Stars sont sortis de la Coupe d’Afrique des nations 2021 par la petite porte (défaites contre le Maroc, les Comores et nul face au Gabon). Du jamais vu en 23 participations au tournoi. Le Serbe Milovan Rajevac, entraîneur de l’équipe nationale, est limogé après cette déroute. Son assistant, Otto Addo (47 ans), prend le relais. L’ancien international ghanéen a qualifié son pays pour le Mondial en écartant le Nigeria en barrages (0-0, 1-1) grâce à la règle du but à l’extérieur.

« Nous ne savons vraiment pas quelle formation du Ghana on verra au Qatar. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Nous attendons le duel contre le Portugal. Après, nous aurons une meilleure idée de cette sélection », indique Gary Al-Smith, journaliste à JoyNews. Selon lui, « le Ghana n’a pas une équipe huilée comme celle du Sénégal. Cependant, c’est un effectif très uni avec des joueurs qui croient en eux ».

Pour rebâtir une équipe compétitive, le Ghana a fait appel à des binationaux comme Iñaki Williams et Tariq Lamptey qui « rehaussent clairement le niveau », souligne Nuhu Adams. En outre, « il y a Alexandre Djiku très régulier en défense. Au milieu, Thomas Partey d’Arsenal est le plus en vue actuellement. C’est un joueur de classe mondiale. En attaque, Mohammed Kudus, sociétaire de l’Ajax Amsterdam, est en forme. Meilleur buteur du club néerlandais en Ligue des champions cette saison (4 réalisations), il a été élu homme du match à plusieurs reprises », liste M. Al-Smith.

De l’avis du journaliste de GhanaSoccernet, « le groupe de 26 joueurs au Qatar est l’un des meilleurs que le Ghana ait réuni depuis quelques années. Même s’il y a des absences discutables, c’est une liste logique à 90% ».

En préparation du Mondial qatari, les Black Stars ont battu en match amical le Nicaragua (0-1, 27 septembre) et la Suisse (2-0, 17 novembre). « Les gens avaient très peu d’espoir. La situation a changé depuis la victoire contre la Nati », note M. Adams.

Liste des 26 Ghanéens pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Danlad Ibrahim (Asante Kotoko, Ghana), Lawrence Ati Zigi (FC Saint-Gall, Suisse) et Manaf Nurudeen (Kas Eupen, Belgique).

Défenseurs (9) : Abdul Baba Rahman (Reading, Angleterre), Gideon Mensah (Auxerre, France), Denis Oddoi (Club Bruges, Belgique), Tariq Lamptey (Brigthon, Angleterre), Alidu Seidu (Clermont, France), Alexander Djiku (Strasbourg, France), Mohamed Salisu (Southampton, Angleterre), Daniel Amartey (Leicester, Angleterre) et Joseph Aidoo (Celta Vigo, Espagne).

Milieux (5) : Thomas Partey (Arsenal, Angleterre), Daniel-Kofi Kyereh (Fribourg, Allemagne), Salis Abdul Samed (RC Lens, France), Mohammed Kudus (Ajax Amsterdam, Pays-Bas) et Elisha Owusu (La Gantoise, Belgique).

Attaquants (9) : André Ayew (Al Sadd, Qatar), Kamal Sowah (Club Bruges, Belgique), Antoine Semenyo (Bristol, Angleterre), Jordan Ayew (Crystal Palace, Angleterre), Issahaku Abdul Fatawu (Sporting, Portugal), Kamaldeen Sulemana (Stade Rennais, France), Iñaki Williams (Athletic Bilbao, Espagne), Daniel Afriyie (Hearts of Oak, Ghana), Osman Bukari (Étoile rouge de Belgrade, Serbie).

Entraîneur : Otto Addo (Ghana)

Programme du Ghana au Mondial 2022

1ère journée : jeudi 24 novembre 2022

16h00 (Temps Universel) Portugal / Ghana

2ème journée : lundi 28 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Corée du Sud / Ghana

3ème journée : vendredi 2 décembre 2022

15h00 (Temps Universel) Ghana / Uruguay

Le Sénégal sur les traces de deux militaires disparus mystérieusement

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la disparition de deux agents de renseignements perdus de vue depuis samedi et dont des effets ont été retrouvés sur une plage dakaroise, à deux jours du deuxième match du Sénégal en Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar.Le Témoin se fait l’écho de « l’émoi » qui habite l’armée sénégalaise suite au « mystère autour de la disparition de deux militaires », poussant la Marine nationale et la Police scientifique à se « mobiliser » et le procureur de la République à ouvrir une enquête.

Les deux disparus, l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et le sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, « n’ont plus donné signe de vie depuis le samedi 19 novembre passé », selon Le Soleil qui note que « le parquet tente de percer le mystère ».

Selon le procureur, cité par Tribune, certains de leurs effets dont leurs téléphones ont été « géolocalisés au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel », une plage du centre-ville dakarois. Pour Les Echos, les deux agents de renseignement « étaient partis faire une partie de pêche au Cap Manuel » avant d’être portés disparus. Interrogé par Le Témoin, un plongeur sous-marin estime que « la mer, trop agitée, a même atteint trois mètres de hauteur dans cette zone ce week-end ».

Toutefois, Le Quotidien a trouvé « 100 hypothèses » dans la disparition mystérieuse des deux militaires. Soulignant que « l’enquête oriente vers une disparition volontaire », le journal affirme que « les deux agents seraient impliqués dans l’affaire Pape Alé » Niang, le journaliste placé sous mandat de dépôt depuis quelques semaines pour avoir divulgué des informations classées secret défense dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort mettant face à face l’opposant Ousmane Sonko et la plaignante et masseuse Adji Sarr. Toujours dans l’affaire Pape Alé Niang, le journal fait état aussi de l’arrestation d’un « autre gendarme ».

En football, au lendemain de la défaite (2-0) des Lions du Sénégal face aux Pays-Bas à la Coupe du monde en cours au Qatar, Les Echos indiquent que « les cadres se concertent avec le coach » Aliou Cissé pendant que « le banc s’échauffe » en prévision d’éventuels changements vendredi prochain devant l’équipe nationale du Qatar. Si le milieu Cheikhou Kouyaté est « out pour vendredi », le défenseur Abdou Diallo « reprend aujourd’hui » l’entraînement après des « crampes musculaires » qui l’ont obligé de céder sa place face aux Pays-Bas, lundi dernier.

Pour la rencontre de vendredi, Walf Quotidien estime que le Sénégal va compter sur « un milieu sous haute tension » en raison de la blessure de Cheikhou Kouyaté et des menaces de suspension qui pèsent sur Idrissa Gana Guèye et Nampalys Mendy, avertis face aux Néerlandais.

Outre le milieu sénégalais, la défense reste « à parfaire » d’après Vox Populi qui tire « les premiers enseignements sur l’équipe du Sénégal et les gros chantiers d’El Tactico », le surnom du sélectionneur Aliou Cissé.

Le gardien Edouard Mendy n’est pas indemne aussi de critiques, quelque part fautif sur les deux buts encaissés par le Sénégal face aux Pays-Bas. C’est pourquoi L’Observateur se demande si « le général de goal », pourtant meilleur gardien du monde en 2021 avec son club anglais Chelsea, est « devenu lieutenant ».

En revanche, malgré la mauvaise entrée en lice des Lions, Idrissa Gana Guèye recommande à ses coéquipiers de « relever la tête (parce qu’il) reste deux matches. Rien n’est encore joué. Parfois c’est bon de perdre des matches comme ça ».

Mondial 2022 : la Tunisie tient le choc face au Danemark

Les Aigles de Carthage ont neutralisé (0-0) ce mardi les Danois pour le premier match du groupe D.L’Afrique récolte son premier point dans la Coupe du monde accueillie par le Qatar. Après la défaite hier du Sénégal contre les Pays-Bas (0-2), la Tunisie a tenu en échec le Danemark à l’Education City Stadium de Doha. 

Les Aigles de Carthage ont bien défendu leurs buts face à une équipe danoise entreprenante. Aymen Dahmen, le gardien de la Tunisie, a sorti les arrêts nécessaires à des moments clefs du match. 

L’autre rencontre de la poule mettra aux prises la France, championne du monde en titre, et l’Australie à 19 heures (Temps Universel). 

Pour son deuxième match dans la compétition, les hommes de Jalel Kadri seront opposés à l’Australie samedi prochain à 10 heures (Temps Universel).

Battu par les Pays-Bas, le Sénégal veut se relever face au Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la mauvaise entrée en matière de l’équipe nationale du Sénégal de football pour son premier match de Coupe du monde Qatar 2022 perdu 2-0 face aux Pays-Bas.EnQuête indique que les Lions du Sénégal sont « touchés (mais) pas coulés » après la défaite (0-2) face aux Pays-Bas pour le premier match des deux équipes dans la poule A de la Coupe du monde Qatar 2022. Face au Qatar vendredi prochain, le sélectionneur Aliou Cissé recommande à ses protégés de « se montrer plus efficaces et agressifs ».

La défaite des Lions face aux Oranje est vécue comme une « tempête dans le désert » par Le Quotidien qui note que le Sénégal est « déjà sous pression ». Cet « accroc d’entrée pour les Lions » ne reflète pas la physionomie de cette « rencontre physique et fermée » dans laquelle ils ont « cédé en fin de match ». « On est déçus, car on méritait mieux que ça » ; note Aliou Cissé, endossant l’entière responsabilité de cette déconvenue.

« Le premier responsable quand on perd un match, c’est avant tout le coach. Ce fut un match de très haut niveau, compliqué (…). Le prochain match contre le Qatar sera un match décisif pour le reste de la compétition », a-t-il expliqué en conférence de presse.

Si Stades est « écœuré » par cette défaite d’entrée, L’Observateur la considère comme un « Doha dans l’œil » des Lions qui doivent se ressaisir pour leur prochaine sortie. Devant les Pays-Bas, le gardien Edouard Mendy a été « décevant » là où le milieu Idrissa Gana Guèye a été « présent ».

De leur côté, « Krépin Diatta et Ismaïla Sarr ont été trop timides dans l’animation » offensive, ne réussissant pas ainsi à combler l’absence du leader technique Sadio Mané, forfait pour le Mondial, rappelle le journal sportif.

Mondial 2022 : le Sénégal s’incline 2-0 face aux Pays-Bas

La Coupe du monde du Sénégal est mal engagée. Les hommes d’Aliou Cissé se sont inclinés 2 à 0 face aux Pays-Bas.

 Dans un match plaisant et équilibré, les Oranje ont fini par prendre l’avantage sur leurs adversaires (2-0). De quoi contrarier les grandes ambitions sénégalaises.  Les Pays-Bas n’avaient jamais perdu un match d’ouverture de Coupe du monde  dans leur histoire et cette édition 2022 n’a pas dérogé à la règle. Même bousculés par une très bonne équipe du Sénégal, les joueurs de Louis van Gaal ont réussi à l’emporter, grâce à deux buts inscrits en fin de rencontre par Cody Gakpo (84e) et Davy Klaassen (90e+9). Deux buts sur lesquels le gardien sénégalais de Chelsea, Édouard Mendy, n’a pas été irréprochable, loin de là. Un résultat finalement heureux pour les Néerlandais, qui ont souffert tout au long de la rencontre.

Les Lions ont eu plusieurs occasions dans ce match, surtout en deuxième période. Mais Diatta (58e), Dia (65e), Idrissa Gueye (73e) et Pape Gueye (86e) ont tous manqué de précision dans le dernier geste, tandis que Noppert a réussi une bonne première dans le but des Oranje pour sa première sélection. Avec ce succès, les Pays-Bas rejoignent l’Équateur en tête du groupe A et font déjà un pas vers la qualification. Pour le Sénégal, qui a perdu Abdou Diallo et Cheikhou Kouyaté, il n’y a plus le droit à l’erreur après cette défaite initiale. Ils devront réagir vendredi face au Qatar.

 

 

Mondial 2022 : le Sénégal rate son entrée en matière

Manquant de réalisme, le Sénégal a été surpris en deuxième période par la Hollande.C’est un scénario auquel ne s’attendait pas le Sénégal. Les Lions de la Téranga se sont inclinés face aux Pays Bas pour leur entrée en matière dans la Coupe du monde de football qui se tient au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022. 

Privé de l’apport offensif de Sadio Mané, blessé à quelques jours du Mondial, les hommes d’Aliou Cissé qui se sont pourtant bien comportés dans la première manche, produisant un jeu séduisant, ont prêté le flanc en deuxième période vers la fin du temps réglementaire. Sur un centre de Frenkie De Jong, Cody Gakpo prend le dessus sur le portier sénégalais, Edouard Mendy et marque de la tête le premier but hollandais à la 84e minute. 

Les coéquipiers d’Idrissa Gana Guèye ont tenté de réagir, mais seront assommés par un deuxième but hollandais marqué à la 98e minute, par Davy Klaasen suite à une première tentative de Memphis Deepay mal repoussée par E. Mendy. 

Troisième du Groupe A, les champions d’Afrique en titre sont condamnés à gagner leur deuxième match vendredi 25novembre contre le pays organisateur, le Qatar également dos au mur après sa défaite face à l’Équateur lors du match d’ouverture

Le Sénégal entre en lice à la Coupe du monde de football

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement du premier match du Sénégal à la Coupe du monde du Qatar face aux Pays-Bas, cet après-midi.« Test grandeur nature pour les Lions » du Sénégal qui affrontent cet après-midi les Pays-Bas pour le deuxième match de la poule A de la Coupe du monde, commencée dimanche avec la victoire (2-0) de l’Equateur sur le Qatar, pays organisateur, affirme Le Soleil qui souligne que le président Macky Sall a remis hier le drapeau national aux joueurs et « rend hommage à Sadio Mané ».

Le Quotidien et Walf Quotidien recommandent aux Lions de « presser à fond l’Oranje », surnom de l’équipe nationale hollandaise dont le sélectionneur, Louis Van Gaal, estime que « le Sénégal n’est pas n’importe quel adversaire ». Cela explique d’ailleurs l’enthousiasme de son homologue Aliou Cissé.

« Nous sommes confiants », a-t-il dit malgré le forfait de son chef d’orchestre Sadio Mané. « Nous avons une équipe forte », a insisté le sélectionneur sénégalais après avoir entendu le discours du chef de l’Etat estimant que « le champion d’Afrique doit sortir les griffes ».

Malgré l’absence du leader technique des Lions, « il y a de jeunes joueurs prêts à relever le défi. Le plus important ici, c’est d’avoir une complémentarité entre ces garçons. On ne cache pas l’importance de Sadio, mais il nous est aussi arrivé de jouer des matchs sans lui », a rappelé l’entraîneur sénégalais qui prend part à sa deuxième Coupe du monde en tant que technicien.

« Lions nos destins », appelle L’Observateur malgré que le couloir gauche de l’équipe du Sénégal soit « décimé » avec la blessure de Fodé Ballo Touré et les problèmes de naturalisation de « l’Allemand » Ismail Jacobs. Dans ces circonstances, Aliou Cissé est obligé de « se réinventer ». Le polyvalent défenseur des espoirs Moussa Ndiaye est appelé à la place de Sadio Mané face au « crève-cœur » de l’équipe sénégalaise de ne pouvoir sélectionner qu’un joker médical à ce stade de la compétition.

Mondial 2022 : le Qatar s’incline en ouverture

Le pays hôte a été battu 0-2 par l’Equateur au stade Al Bayt, à Al Khor, à 50 kilomètres au nord de Doha.L’envie des joueurs qataris n’aura duré que quelques minutes. Leur espoir de s’imposer pour leur premier match en Coupe du monde a été vite refroidi par les joueurs de l’Equateur qui, dès la troisième minute, ont inscrit le premier but de la compétition par l’intermédiaire de leur capitaine, Enner Valencia. Ce but sera refusé pour une position de hors-jeu.

L’attaquant du club turc de Fenerbahçe va toutefois récidiver à la 16e minute sur penalty, avant de doubler la mise à la 31e minute par une belle tête croisée.

Pour espérer se qualifier, le pays organisateur devra s’imposer lors de son prochain match contre le Sénégal. Le pays de la Teranga entre en lice demain à 13 heures. Les Lions vont affronter les Pays-Bas sans leur attaquant vedette, Sadio Mané, forfait pour cette compétition à cause d’une blessure au genou.

Mondial 2022 : sans Sadio Mané, la ferveur retombe

Le gratin du foot a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Sénégal. (4/5)« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ». Cette citation extraite des Méditations poétiques, recueil de poèmes de l’écrivain français Alphonse de Lamartine paru en 1820, sied à la situation que vit le Sénégal suite à l’officialisation du forfait de Sadio Mané pour la Coupe du monde Qatar 2022.

Le maître à jouer de l’équipe nationale du Sénégal s’est blessé, le 8 novembre, à la tête du péroné droit lors d’un match du championnat d’Allemagne entre son club le Bayern Munich et le Werder Brême (6-1).

Pendant quelques jours, un mince espoir a été entretenu, mais le staff médical des Lions a finalement prononcé, jeudi dernier, l’incapacité de Mané à tenir sa place dans le groupe de l’entraîneur Aliou Cissé. Dans la foulée, le club bavarois a révélé que le Meilleur Joueur africain de l’année en 2021 et 2019 a subi « une opération réussie ».

« Malgré la nouvelle donne, le Sénégal reste l’un des favoris pour les deux tickets qualificatifs en huitièmes de finale du Mondial dans son groupe. Les Lions sont capables de rivaliser avec les Pays-Bas, l’Équateur et le Qatar, qui joue à domicile. Le Sénégal a toujours les armes pour sortir de cette poule », a affirmé Aliou Faye, journaliste à Stades.

Envoyé spécial à Doha, la capitale qatarie, de ce quotidien sénégalais d’informations sportives, M. Faye a indiqué que « le forfait de Sadio constitue une sorte de motivation pour ses coéquipiers qui sont loin d’être abattus.
Ils sont tous concentrés sur un seul objectif : jouer pour Mané. C’est à eux de se montrer à la hauteur du défi. En l’absence de la star de l’équipe, d’autres joueurs vont se sentir libérés ».

Depuis la nomination du capitaine de la génération 2002 comme sélectionneur du Sénégal, le 4 mars 2015, l’ancien attaquant de Liverpool est le joueur le plus utilisé avec 5676 minutes de jeu en 68 matchs. Avec 32 réalisations et 20 passes décisives, Sadio Mané est impliqué dans 52 des 126 buts inscrits par les Lions sous l’ère du technicien aux dreadlocks. Ce qui autorise Aliou Faye à dire que « le Sénégal, cité parmi les outsiders de la compétition, est peut-être obligé de revoir ses ambitions à la baisse. Atteindre les quarts ou les demi-finales sans Mané serait un exploit ».

La sadio-dépendance est une évidence aux yeux de tous les observateurs avertis du foot sénégalais. Cependant, « l’intérim est souvent bien assuré par Ismaïla Sarr, son fidèle lieutenant. Il est le joueur le plus décisif en sélection derrière Sadio Mané. C’était le cas contre le Congo (2-0) lors de l’ultime journée du 2ème tour des éliminatoires du Mondial 2022. Ce jour-là, Ismaïla a signé un doublé. Il doit alors prendre ses responsabilités. On parle aussi d’Iliman Ndiaye. C’est le moment de lui donner sa chance pour voir ce qu’il a dans le ventre. L’équipe doit miser sur le collectif et jouer sans complexe », a soutenu le journaliste deStades.

Supplément d’âme

Comme il est de coutume à la veille des compétitions auxquelles ils participent, les Lions ont reçu le drapeau national des mains du chef de l’État. Organisée d’habitude au Palais de la République, à Dakar, cette cérémonie solennelle s’est tenue ce dimanche à Doha à cause des « contraintes liées à nos agendas respectifs », a expliqué Macky Sall.

Dès l’entame de son discours, le président sénégalais a eu une pensée particulière pour Sadio Mané. « Je voudrais exprimer ce que chacun de nous ressent ici. Sadio Mané nous manque. Son ombre plane sur cette cérémonie. Sadio, nous t’aimons. Nous sommes de tout cœur avec toi. Nos pensées et prières t’accompagnent pour un prompt rétablissement. Nous le savons, Sadio, parce qu’il aime prendre des risques pour faire gagner son groupe, est exposé aux blessures. Et nous savons aussi qu’il garde toujours haut le moral pour revenir au plus vite dans le groupe. Si tu as raté cette campagne, d’autres batailles, pour lesquelles nous avons besoin de ta contribution décisive, t’attendent », a-t-il déclaré.

Poursuivant, le successeur d’Abdoulaye Wade (2000-2012) à la tête de l’État du Sénégal a fait savoir aux Lions que « la nation est fière, après les éditions de 2002 et 2018, de (les) voir inscrire pour la troisième fois le nom de notre pays sur la carte du football mondial ».

Macky Sall a également souligné que le fighting spirit, le talent, l’endurance physique et mentale, l’esprit d’équipe, ainsi que la discipline et la rigueur ayant caractérisé la sélection championne d’Afrique en 2021 au Cameroun sont des « qualités (indispensables) pour affronter des adversaires tout aussi motivés » au Qatar.

« Chaque rencontre sera une finale. Et comme le dit l’adage, la balle est ronde pour tout le monde. Aucun match n’est gagné ni perdu tant qu’il n’est pas fini. Je sais que vous ne craignez personne, mais respectez tous vos adversaires. C’est une condition essentielle pour aller loin dans une compétition », ajoute le premier supporter des Lions.

Le président sénégalais, accompagné de son épouse, a conclu son propos en ces termes : « Nous vous faisons confiance. Car vous êtes tous des professionnels aguerris. Vous mesurez le jeu et l’enjeu. Vous êtes en mission. À chaque touche de balle, vous porterez les espoirs de tout le peuple sénégalais. Je vous exhorte à aller aussi loin que possible pour honorer la nation et votre coéquipier (Sadio Mané) qui aurait tant aimé être avec vous aujourd’hui. Vous en avez toutes les capacités. L’esprit du Lion, c’est toujours la rage de vaincre jusqu’à l’objectif final ».

Le Sénégal entre en lice dans le Mondial ce 21 novembre contre les Pays-Bas. Les Lions seront ensuite opposés au Qatar (25 novembre) et à l’Équateur (29 novembre). Saliou Ciss ne figure pas sur la liste définitive d’Aliou Cissé. Le meilleur latéral de la Can 2021 est sans club depuis la fin, il y a cinq mois, de son contrat avec l’AS Nancy (France). Et avec les problèmes administratifs d’Ismail Jakobs, ayant auparavant défendu les couleurs allemandes dans les catégories de jeunes, le polyvalent défenseur Moussa Ndiaye a été convoqué.

Liste des 26 Sénégalais pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Édouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (8) : Kalidou Koulibaly (Chelsea FC, Angleterre), Abdou Diallo (RB Leipzig, Allemagne), Youssouf Sabaly (Betis Séville, Espagne), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Ismail Jakobs (AS Monaco, France), Formose Mendy (Amiens, France) et Moussa Ndiaye (Anderlecht, Belgique).

Milieux (9) : Idrissa Gana Guèye (Everton, Angleterre), Cheikhou Kouyaté (Nottingham Forest, Angleterre), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Krépin Diatta (AS Monaco, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France), Pape Matar Sarr (Tottenham, Angleterre), Pathé Ciss (Rayo Vallecano, Espagne), Moustapha Name (Pafos FC, Chypre) et Mamadou Loum Ndiaye (Reading FC, Angleterre).

Attaquants (6) : Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Boulaye Dia (Salernitana, Italie), Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Nicolas Jackson (Villareal, Espagne) et Iliman Ndiaye (Sheffield United, Angleterre).

Entraîneur : Aliou Cissé (Sénégal)

Programme du Sénégal au Mondial 2022

1ère journée : lundi 21 novembre 2022

16h00 (Temps Universel) Sénégal / Pays-Bas

2ème journée : vendredi 25 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Qatar / Sénégal

3ème journée : mardi 29 novembre 2022

15h00 (Temps Universel) Équateur / Sénégal

Mondial 2022 : début des hostilités ce dimanche

Le coup d’envoi de la Coupe du monde de football sera donné à 16h temps universel et opposera le pays hôte, le Qatar, à l’Équateur.Les appels au boycott, les critiques des organisations de défense des droits humains ou des écologistes n’y ont rien pu. Le Qatar, petit, émirat de la péninsule arabique va bel et bien organiser sa Coupe du monde.

Le match d’ouverture de la plus grand-messe du football opposera dimanche 20 novembre, le pays organisateur à l’Equateur, à 16h, temps universel. La première équipe africaine à entrer en lice sera les champions d’Afrique en titre, le Sénégal.

Les « Lions de la Teranga » (Lions de l’Hospitalité) affronteront lundi 21 novembre, les Pays-Bas sans leur attaquant vedette, Sadio Mané. Le pensionnaire du Bayern Munich a déclaré forfait suite à une blessure au genou droit.

Tout comme Mané, plusieurs stars du ballon rond comme le français, Karim Benzema, vont manquer cette Coupe du monde exceptionnellement organisée en Hiver en raison des fortes températures notées en Été au Qatar.

L’attribution, en 2012, de la 22e édition de la Coupe du monde au Qatar a été suivie de plusieurs soupçons de corruption. Les dirigeants du football mondial d’alors, Joseph Blatter (FIFA), Michel Platini (UEFA) et Issa Hayatou (CAF), entre autres, ont été poursuivis, condamnés et contraints à la démission.

Crises des inégalités : l’Onu dénonce l’hypermondialisation néolibérale

L’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (UNRISD, sigle anglais), dans son nouveau rapport, appelle à la création d’un nouveau contrat éco-social pour construire un avenir plus égalitaire.Rédactrice en chef d’un site panafricain d’informations sportives, Courani Diarra n’aurait jamais imaginé qu’elle perdrait son travail parce que « malade de la Covid-19 ». « Durant mon premier mois de Covid-19, j’étais dans un sale état. J’ai été sous oxygène pendant deux semaines, mais cela ne m’empêchait pas de me soucier du boulot. Durant toute ma convalescence, j’ai essayé de travailler, de donner des directives… En plus, je n’étais pas payée parce que j’étais… malade », se remémore-t-elle.

Malgré son abnégation et l’envie de porter ce site qui venait de naitre, « j’ai perdu mon travail alors que je ne m’y attendais pas du tout. Psychologiquement, j’avais déjà trouvé un peu inélégant le fait de ne pas être payée parce que malade, alors que je fais partie des gens qui se sont le plus protégés.
Au-delà de l’inélégance, je trouvais que c’est injuste », peste-t-elle.

Si Courani n’a pas économiquement souffert de ce licenciement, les personnes qui bénéficiaient de son assistance durant cette période d’exception ont quant à elles durement senti le changement de statut de leur bienfaiteur.

Tout comme Courani Diarra, Aïcha Dia n’a pas reçu de préavis de licenciement de l’entreprise agroalimentaire pour laquelle elle travaillait. « Quand j’ai perdu mon emploi, je suis restée des semaines sans le dire à ma famille. Chaque jour, je me levais et allais chercher du travail. Je devais de l’argent à mon école car c’était moi qui payais mes études et celle de ma petite sœur. Je devais finir ma dernière année, mais malheureusement je n’ai pas pu faire ma soutenance. J’ai épuisé toutes mes réserves mais ce n’était pas suffisant », explique-t-elle avec amertume. Aujourd’hui encore, elle cherche toujours un travail stable pour subvenir à ses besoins.

Courani Diarra et Aïcha Dia font certainement partie des quelque 120 millions de personnes victimes de l’extrême pauvreté consécutive à la Covid-19 et identifiées par le rapport sur les inégalités de l’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social.

S’il est vrai que la pandémie a creusé les disparités entre pauvres et riches, le rapport montre que cette situation est le résultat d’un système dans lequel l’inégalité et l’injustice sont intégrées par conception. Le document associe ainsi les crises multiples et les inégalités croissantes auxquelles nous sommes confrontés aux choix politiques promus à l’époque de l’hypermondialisation néolibérale.

« Les dommages causés par la Covid-19, le VIH et les autres pandémies ne sont pas que le résultat des virus sur la santé humaine, mais ils ont aussi élargi les fissures de notre société inégalitaire », déclare la directrice exécutive de l’UNRISD, Winnie Byanyima, citée dans le rapport.

Ce dernier présente un monde en état de fracture, confronté à des crises graves, à des inégalités croissantes et à des problèmes de santé publique. Ces problématiques ne sont cependant pas une faille du système, mais une caractéristique de celui-ci, explique l’organisme onusien, précisant que l’inégalité amplifie ces différentes défaillances.

Pour inverser cette tendance, les chercheurs de l’UNRISD proposent la création d’un nouveau contrat éco-social et une approche politique fondée sur des économies alternatives, des politiques sociales transformatrices, un multilatéralisme réimaginé et des solidarités renforcées. Cette approche devrait ainsi permettre de lutter contre les inégalités, briser le cycle des crises multiples et imbriquées et œuvrer à un avenir plus égalitaire, plus juste et plus durable.

Sénégal : le forfait de Sadio Mané au Mondial 2022 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA sont tous revenus sur l’officialisation du forfait de Sadio Mané à la coupe du monde, Qatar 2022.« Scénario catastrophe pour les Lions », titre Walf Quotidien après le forfait définitif de Sadio Mané pour le Mondial. Qui pour le remplacer s’interroge le journal. A cette question, Bés Bi tente d’apporter une réponse en expliquant que Habib Diallo (Strasbourg) où Demba Seck (Torino) sont des potentiels remplaçants de l’attaquant du Bayern.

L’Observateur bien renseigné soutient que Aliou Cissé va laisser sa liste intacte. Sadio Mané ne sera pas remplacé, selon le journal. En accord avec la Fédération sénégalaise de football (FSF), le sélectionneur des Lions a décidé de laisser son numéro 10 dans sa liste officielle des 26 Lions en soutien à l’attaquant du Bayern.

« Sadio Mané ne pouvait pas être apte pour le Qatar », souligne La Tribune. L’attaquant des Lions de la Teranga a été « opéré » avec succès à Londres et sera absent trois mois.

Pour Le Soleil, « le Sénégal orphelin de son atout majeur ». Nianthio, comme il est surnommé au Sénégal, doit jeter l’éponge, indique le quotidien national. Un forfait qui fait « pleurer » le Sénégal, note le quotidien sportif Stades.

« Le miracle ne s’est pas produit, Sadio Mané ne jouera pas », la coupe du monde selon Les Echos. Un forfait entériné par le médecin des Lions Manuel Afonso en conférence de presse. « La Tanière Doha rugir », indique Le Quotidien.

Les champions d’Afrique devront « apprendre à vivre sans leur meilleur joueur », renchérit le journal. A trois jours du match contre les Pays Bas (lundi 21 novembre, 16h00 Gmt), « Sadio Mané hors course », signale Sud Quotidien, qui souligne que le « Sénégal perd sa principale arme et atout offensif ».

Du foot, on glisse vers la politique et le marathon budgétaire à l’Assemblée nationale. L’opposition « essuie » son premier revers selon Sud Quotidien, lors du vote du projet de loi de finances 2023 et du budget des institutions. La majorité a réussi à faire voter les « différents budgets des institutions de la république » devant des députés de l’opposition finalement coiffés au poteau, note le journal.

Bès Bi souligne que les « débats » ont « volé bas » lors de la plénière budgétaire à l’Assemblée. Des bagarres ont même été évitées de justesse entre des députés du pouvoir et de l’opposition.

Pour la libération de leur confrère Pape Alé Niang, arrêté le 6 novembre, les journalistes sénégalais réunis au sein de la Coordination des associations de presse (CAP), organisent une marche ce vendredi, indique Le Quotidien.

Les journalistes « pressent » l’Etat ajoute Bès Bi pour la libération de leur confrère. Pape Alé Niang journaliste d’investigation, directeur publication du site Dakarmatin est poursuivi pour « diffusion d’informations militaires non autorisées par la hiérarchie, recel de documents administratifs et militaires et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques. »

Afrique : Kémi Seba et Nathalie Yamb épinglés par Washington

Les deux activistes participent à la campagne de désinformation de l’oligarque russe Evguéni Prigojine, fondateur du groupe paramilitaire Wagner, dans toute l’Afrique, informe la diplomatie américaine.Le département d’Etat des Etats-Unis est catégorique. Kémi Séba et Nathalie Yamb « permettent aux entités liées au Kremlin de maintenir un déni plausible de l’intervention de la Russie dans les affaires africaines, tout en essayant de façonner des opinions africaines favorables aux objectifs politiques du Kremlin ».

Selon la diplomatie américaine, le panafricaniste Kémi Séba est un important colporteur de désinformation et de propagande russes. Il prétend soutenir le principe « aux problèmes africains, des solutions africaines », tout comme le fait le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, lorsqu’il promeut l’image surfaite de la Russie en Afrique. En réalité, note le département d’Etat, le déploiement par la Russie de certaines figures africaines favorables au Kremlin pour faire écho à sa désinformation masque le propre programme néocolonialiste du Kremlin.

Née en Suisse d’un père camerounais et d’une mère suisse, Nathalie Yamb a vécu en Côte d’Ivoire de 2007 à 2019, et « est une colporteuse très prolifique de désinformation ainsi qu’une importante opposante de la France et de ses alliés sur le continent ».

Le Franco-Béninois et la Suisso-Camerounaise ont, selon Washington, des liens avec des entités liées à Evguéni Prigojine, fondateur du groupe paramilitaire russe Wagner, accusé d’exactions notamment au Mali. Ces deux « maillons essentiels du réseau d’Evguéni Prigojine » s’emploient énergiquement à influencer l’opinion publique à travers le continent pour l’amener à réclamer une plus grande influence russe, soulignent les Américains.

« La démarche d’Evguéni Prigojine est censée soutenir les idéaux panafricains, telles qu’une plus grande fraternité et la collaboration entre les peuples d’origine africaine, mais elle vise en réalité à soutenir l’exploitation sans bornes des ressources africaines par le groupe Wagner, notamment l’or, les diamants et le bois », écrit le département d’Etat.

Pour mener à bien leur mission, Kémi Séba et Nathalie Yamb « ont tous deux diffusé de la propagande pro-Kremlin lors d’événements et de conférences parrainés par le gouvernement russe et des organisations liées à Evguéni Prigojine telles que l’AFRIC et Afrique Media ».

Ils s’appuient également sur des entités liées à Evguéni Prigojine. Il s’agit de l’Association pour la recherche libre et la coopération internationale (AFRIC), sanctionnée par les États-Unis, de la Fondation de la protection des valeurs nationales (FZNC), un groupe de réflexion russe également sanctionné par Washington, et de la chaîne de télévision Afrique Media, média francophone basé au Cameroun et lié à l’AFRIC.

L’Association pour la recherche libre et la coopération internationale (AFRIC), sanctionnée par les États-Unis, sert de société écran pour les opérations d’influence d’Evguéni Prigojine en Afrique, notamment en parrainant des pseudo-missions de surveillance des élections au Zimbabwe, à Madagascar, en République démocratique du Congo, en Afrique du Sud et au Mozambique et en diffusant de la désinformation pro-Kremlin.

Sénégal : l’UE veut combattre la migration irrégulière

Cofinancé par l’Union européenne (UE), le programme Pasped appuie les projets d’entrepreneurs de la diaspora au Sénégal dans la lutte contre l’émigration irrégulière.L’Europe veut couper le mal à la racine. Alors que des centaines de milliers de jeunes africains continuent de risquer leur vie sur la Méditerranée pour entrer dans le Vieux Continent et accéder à« l’eldorado », l’Union européenne (UE), l’Agence de la coopération italienne et d’autres partenaires testent de nouvelles approches pour leur donner de nouvelles perspectives socioéconomiques sur le continent.

C’est ainsi que le Projet de contraste à la migration irrégulière à travers l’appui au secteur privé et à la création d’emplois au Sénégal (Pasped) a présenté jeudi 11 novembre à Dakar les 51 entreprises sélectionnées parmi 1197 propositions et qui bénéficient d’un financement total de plus d’un million d’euros, réparti entre 5000 et 30.000 euros.

Les projets retenus sont basés dans les six régions du programme, à savoir Dakar, Thiès, Saint-Louis, Louga, Diourbel, Kaolack, et cinq multi-régions entre Dakar, Thiès et Saint-Louis, expliquent les promoteurs. Plusieurs secteurs d’activité sont couverts notamment l’artisanat, l’élevage, la pêche, la transformation de produits agricoles, l’industrie, les services (tourisme, éducation, hôtellerie), et les entreprises (location de machines de production, gestion d’événements). Ils sont menés par des Sénégalais résidant en Italie, en Espagne, en France et en Allemagne.

L’un d’eux est le styliste Malick Niang, originaire de Saint-Louis (nord) et qui travaille dans l’innovation de la mode sénégalaise à Turin, en Italie. Avec son frère Mbaye Niang, il a lancé à Saint-Louis, cette « ville d’hospitalité et d’élégance » du Nord du Sénégal, l’atelier Baobab Couture qui emploie des jeunes dont certains étaient tentés par l’émigration irrégulière. « Nous avons réussi notre pari. Pas mal de jeunes viennent chez nous pour demander du travail », se réjouit Mbaye Niang, ajoutant que « rien n’est impossible. Pour réussir, il faut travailler ».

Pour le représentant de la Délégation de l’UE au Sénégal, Amaury Hoste, le Pasped est « une expérience positive » qui a engendré de « bons résultats » et des « acquis importants ». C’est la raison pour laquelle il appelle l’ensemble des parties prenantes, particulièrement les entrepreneurs de la diaspora, à « valoriser ces acquis » en continuant de travailler ensemble, en se structurant et en se renforçant parce que « c’est un travail de longue haleine ».

De son côté, le directeur de la Microfinance du Sénégal, Moussa Dieng, s’est réjoui des « résultats positifs » du projet sans omettre « les difficultés » rencontrés par les Sénégalais de la diaspora qui entreprennent dans leur pays. Mais « l’Etat sera (à leurs côtés) à travers ses différents mécanismes » tels que le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) et la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des jeunes et des femmes (DER/FJ) pour les accompagner, a-t-il rassuré.

Le profil des bénéficiaires du Pasped est « intéressant », d’après les promoteurs qui précisent que 67% d’entre eux « sont titulaires d’un diplôme ou d’un certificat de formation professionnelle ». Douze des attributaires ont moins de 35 ans (23%) dont 24 sont des femmes entrepreneuses (46 %) qui viennent d’Italie et de France. La grande majorité est déjà employée, avec un emploi salarié ou en gérant une activité indépendante, précisent les initiateurs du projet.

Le Congrès mondial des médias, une opportunité de s’informer des meilleures pratiques (journaliste)

La rencontre qui se tient du 15 au 17 novembre à Abou Dabi contribue à la promotion de la tolérance et de la coexistence, selon le directeur général par intérim de l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA).Mohammed bin Abed Rabbo Al-Yami a souligné, hier mercredi, que le Congrès mondial des médias organisé organisé dans la capitale des Émirats arabes unis, Abou Dabi, représente une opportunité pour les médias des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) de s’informer sur les dernières technologies et les meilleures pratiques.Dans le domaine des médias, il favorise également la connaissance et la coexistence entre différents peuples et cultures.

selon Al-Yami, le Congrès qui est organisé par le groupe ADNEC en partenariat avec l’agence de presse des Emirats (WAM) vient également confirmer le rôle important et central des Emirats arabes unis, dirigé par Son Altesse Cheikh Mohammed bin Zayed Al. Nahyan, président de l’État, dans le lancement de projets et d’initiatives mondiaux. « C’est l’aboutissement d’années d’efforts au cours desquels les Émirats arabes unis ont pu construire un système médiatique international intégré basé sur le soutien aux efforts de développement, la promotion de la tolérance et répandre les connaissances », a-t-il souligné.

Poursuivant, Al-Yami a salué les efforts de l’Agence de presse des Emirats dans l’organisation du Congrès, expliquant que ces efforts confirment l’excellence des agences de presse de l’OCI et leur leadership dans l’exploration et l’adaptation aux transformations dans le domaine du travail médiatique.

Le Congrès mondial des médias a vu la participation de plus de 1200 dirigeants et pionniers du secteur des médias, pécialistes, influenceurs, experts et symboles de pensée dans la région et dans le monde, représentant six continents.

Sénégal : « victoire diplomatique » de Macky Sall au G20

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets allant de la situation d’insécurité alimentaire dans certaines parties du pays à la déliquescence de la société nationale des fibres textiles en passant par les craintes soulevées par l’usage du bracelet électronique et la demande d’adhésion de l’Afrique au G20.Le Quotidien alerte sur « la faim des ménages » au Sénégal, avec « plus de 1,3 million de personnes en situation de crise » recensées dans « 12 départements ». « Les autorités de l’Etat et leurs partenaires indiquent que si rien n’est fait dans six mois, c’est plus d’un million de personnes qui seront en situation d’insécurité alimentaire ».

L’Observateur fait état du « grand drame économique » qu’est devenue la Société de développement et des fibres textiles (Sodefitex) du Sénégal, notant un « risque de fermeture des usines de Tamba (est), Kolda, Vélingara (sud), Kédougou (est) et les pertes d’emploi ». Le journal souligne aussi « la baisse de -32 % des rendements de coton et le manque à gagner de l’ordre de 10 milliards FCFA ».

Sur le concours d’agrégation de médecine du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), Le Soleil note que « le Sénégal frôle le carton plein ». Sur 70 candidats, les 68 ont réussi à passer là où 19 rangs de major dont le titre de « Major des majors » ont été obtenus, signale le journal.

Vox Populi passe à la loupe le bracelet électronique, « le nouveau bijou de la justice pour emprisonner en semi-liberté » des personnes placées sous mandat de dépôt et que « soupèsent » les Sénégalais. Ils expriment leurs « craintes de sélection discriminatoire des bénéficiaires et méfiance sur son réel impact ». Selon Ibrahima Sall, président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), « le bracelet électronique est venu à son heure même s’il y a le doute et des contraintes ».

Par conséquent, « ces bracelets ne doivent pas être distribués exclusivement aux politiques, VIP, fils à papa… », estime-t-il avant de demander « qu’ils soient gérés en toute transparence, sans aucune discrimination de quelque nature que ce soit ».

En politique, Bés Bi estime que le Premier ministre Amadou Ba est « invisible » puisqu’il est « sans bureaux, sans cabinet, marge de manœuvre étroite… ». Mais selon des confidences recueillies par le journal, « le président ne veut pas l’exposer » mais « il va rejoindre le building » administratif.

Plusieurs journaux sont revenus aussi sur le soutien reçu par le président Macky Sall de son homologue français Emmanuel Macron pour « l’adhésion de l’Union africaine (UA) au G20 », comprenant les vingt pays les plus riches du monde, lors du sommet organisé à Bali, en Indonésie. Le Témoin salue cette « victoire diplomatique de Macky Sall », par ailleurs président en exercice de l’UA, dont la demande l’adhésion au G20 sera « examinée au Sommet de 2023 en Inde ».

A trois jours du démarrage de la Coupe du monde de football au Qatar, Tribune Sport note que « le rythme s’accélère » pour les Lions qui ont effectué hier leur troisième galop d’entraînement à Doha, une séance dominée par le « renforcement musculaire » et « l’animation offensive ». Face à la presse, le sélectionneur Aliou Cissé estime que « l’état d’esprit des joueurs est bon ». « A part la chaleur, il y a un bon état d’esprit », ajoute-t-il dans Bés Bi.

Sénégal : vers un renouvellement total des véhicules de transports

Le gouvernement sénégalais a créé le Fonds de développement des transports terrestres (FDTT) pour moderniser le système de transport public.La dynamique est enclenchée pour le retrait des cars, sept places, minibus, bus et gros-porteurs vétustes qui opèrent dans les transports routiers de personnes et marchandises au Sénégal. L’objectif à terme, c’est un renouvellement massif des véhicules de transports opérant au pays de la Teranga.

« (…) nous démarrons un processus de renouvellement des véhicules de transports. Aujourd’hui une quinzaine de taxis a été offerte aux opérateurs de Saint-Louis, une cinquantaine aux opérateurs de Thiès. (…) Nous sommes aussi en train de travailler sur un projet de mille et quelques gros porteurs. Nous travaillons aussi sur cent taxis dits de banlieue. Donc nous sommes dans cette dynamique tout en sachant que le renouvellement est dynamique », a expliqué Babacar Gaye, Administrateur du Fonds de développement des transports terrestres (FDTT).

S’exprimant mercredi à Dakar en marge d’un atelier de partage des études et activités liées à la modernisation du système du transport public, M. Gaye a rappelé qu’acquérir de nouveaux véhicules ne signifie renouvellement, mais c’est du renforcement du parc automobile existant. « Quand on parle de renouvellement, il doit y avoir forcément des retraits et des remplacements. La dynamique est enclenchée et nous y sommes », a poursuivi l’Administrateur du FDTT.

« C’est nous qui réclamons le changement du parc et la modernisation des gares routières. (…) Nous ne voulons pas un renforcement du parc. Nous sommes pour un renouvellement. Le renouvellement c’est d’amener du nouveau et retirer l’ancien. C’est ça qui nous aide à avancer », a dit pour sa part Gora Khouma, Secrétaire général du Syndicat des transports routiers du Sénégal.

G20: l’adhésion de l’UA sera examinée en 2023 (Macky Sall)

L’Union africaine (UA) réclame depuis plusieurs décennies un siège au sein de cette organisation intergouvernementale.C’est une vieille doléance du continent africain qui en est phase d’être résolue. A Bali, en Indonésie, des membres du Groupe des vingt (G20), ce forum intergouvernemental composé des dix-neuf économies les plus développées et de l’Union européenne, ont soutenu l’adhésion de l’Union africaine au sein de cette organisation bilatérale.

« Je remercie les membres du G20 qui ont soutenu la candidature de l’Union africaine (UA) pour adhérer au Groupe, lors du sommet de Bali en Indonésie. L’adhésion de l’UA sera examinée au Sommet du G20 de 2023 en Inde », a annoncé sur Twitter le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, également président en exercice de l’UA.

Son homologue Sud-africain, Cyril Ramaphosa, avait déjà exprimé à Bali son souhait de voir l’UA rejoindre le G20. Une adhésion qui se traduirait, d’après lui, par une approche plus unifiée pour résoudre les défis actuels du monde.

Le Sénégal, un bon élève malgré la conjoncture, selon le FMI

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la santé économique du Sénégal qui va beaucoup mieux après plusieurs soubresauts causés par des chocs exogènes, d’après le Fonds monétaire international (FMI).Le Témoin se fait l’écho du « satisfécit » du Fonds monétaire international (FMI) sur la situation et les perspectives économiques du Sénégal. « Taux de croissance de 4,7% en 2022 et de 8,7% l’année prochaine, réduction du déficit et de l’inflation…, les perspectives dressées par l’institution de Washington sont rassurantes », affirme le journal, soulignant que le FMI a communiqué ces données dans la dernière revue de son programme qui prend fin en janvier.

Expliquant dans EnQuête les raisons de « la note positive » décernée par son employeur au Sénégal, le chef de la mission de l’institution de Bretton Woods dans le pays, Edward Gemayel, estime que « les recettes budgétaires ont été très bonnes à un niveau que nous n’espérions pas. La dette reste soutenable avec une marge de manœuvre quasi nulle ». En plus de tout cela, « en 2023, la croissance est projetée à 8,7% », se réjouit M. Gemayel sans manquer de sonner « l’alerte » dans Le Quotidien.

Il attire en effet l’attention des autorités sénégalaises sur le niveau de la dette qui « ôte toute marge de manœuvre » en cas de chocs extérieurs. « La dette est en train d’augmenter à cause des chocs auxquels le Sénégal fait face avec le Covid-19, la guerre en Ukraine. La dette est toujours soutenable, cependant, la marge de manœuvre pour faire face à de nouveaux chocs a quasiment disparu. La dette est actuellement entre 75 et 77% du PIB », affirme le représentant du FMI, qui va débloquer d’ici décembre une enveloppe de « 135 milliards FCFA » pour le Sénégal.

Pour faire face à l’augmentation de la dette, il « encourage le gouvernement (sénégalais) à continuer les mesures de consolidation graduelle au niveau des prochaines années qui sont axées sur une amélioration des recettes, une élimination importante au niveau des exemptions fiscales et un assainissement des dépenses, principalement au niveau des subventions, et pouvoir utiliser les économies dans les secteurs de la santé, de l’éducation ».

Au moment où le FMI se félicite de sa situation économique malgré la conjoncture, « le Sénégal (se met) à l’heure du bracelet électronique » pour gérer les détentions préventives, indique Le Soleil, notant que le Centre de surveillance électronique de l’Afrique de l’ouest, chargé du contrôle à distance des personnes placées sous surveillance électronique, a été inauguré hier à Dakar. Le journal fait savoir aussi que « 1000 bracelets électroniques (sont) déjà disponibles et 1000 autres commandés ».

Pendant ce temps, les diplomates sénégalais vivent des « misères » pour « défaut de paiement de leurs indemnités de logement à l’étranger », rapporte Bés Bi qui souligne que le calvaire dure depuis « deux mois ». « Ambassadeurs et consuls craignent d’être expulsés par leurs bailleurs » alors que le ministère des Affaires étrangères s’est muré dans « le silence », précise le journal.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, une compétition footballistique qui doit démarrer dimanche prochain, l’attaquant des Lions Ismaila Sarr déclare dans L’AS qu’ils veulent « marquer l’histoire » alors que plusieurs espoirs reposent désormais sur lui en l’absence de Sadio Mané, le leader technique de l’équipe nationale blessé au genou et dont la participation au Mondial qatari est incertaine.

Stades affirme d’ailleurs que la star du Bayern Munich, en Allemagne, a été « le grand absent » de la séance d’entraînement des Lions d’hier à Doha. Ainsi, le quotidien sportif ouvre plusieurs pistes, allant du gardien Edouard Mendy au capitaine défenseur Kalidou Koulibaly, en passant par l’expérimenté milieu Idrissa Gana Guèye et le virevoltant attaquant Ismaila Sarr, « pour porter les Lions » face d’abord aux Pays-Bas, lundi prochain.

Mais ce qu’il faut retenir est qu’« on a de très bons joueurs qui peuvent guider l’équipe. Ils vont se transcender si Sadio n’est pas là. Sans lui, on a vu une équipe très combative et solidaire », rappellent des experts interrogés par Stades.

Russie-Ukraine : l’Afrique ignore la nouvelle résolution de l’Onu

La majorité des Etats africains n’ont pas voté en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies adoptée lundi et appelant la Russie à verser des réparations de guerre à l’Ukraine.L’Afrique continue de jouer la carte de la neutralité dans la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine. Vingt-sept Etats du continent se sont en effet abstenus lors du vote, lundi 14 novembre, d’une résolution appelant Moscou à verser des réparations de guerre à Kiev. Cinq autres, notamment le Mali, l’Ethiopie, le Zimbabwe, la République centrafricaine et l’Érythrée se sont prononcés contre ladite résolution.

Au total, quatre-vingt-quatorze pays ont voté en faveur de la résolution, et 14 contre, tandis que 73 se sont abstenus.

Près de 50 pays ont coparrainé la résolution sur l’établissement d’un mécanisme international d’indemnisation des dommages, pertes et blessures, ainsi qu’un registre pour documenter les preuves et les réclamations.

Ouverture à Abou Dabi du Congrès mondial des médias

La rencontre réunit 1200 délégués venus du monde entier.Clap de début du Congrès mondial des médias d’Abou Dabi ! L’industrie mondiale de la presse se réunit dans la capitale des Émirats arabes unis du 15 au 17 novembre « pour tirer parti d’innombrables opportunités de mise en réseau et participer à un programme de conférences pour partager des idées novatrices et des solutions de pointe qui façonnent l’avenir des médias ».

« Offrant une plate-forme pour les journalistes, les entreprises technologiques, les créateurs de contenu, les professionnels du marketing numérique, les géants du streaming, les dirigeants du divertissement, les régulateurs et les principaux acteurs des médias, le Congrès mondial des médias facilitera l’échange de connaissances essentielles et présentera des opportunités de partenariats commerciaux pour les professionnels des médias du monde entier », rapportent ses organisateurs.

Au total, 1200 délégués, 200 patrons de presse et 150 conférenciers participent à l’évènement axé, entre autres, sur l’intelligence artificielle et données, la technologie disruptive, et les tendances et prévisions médiatiques clés.

Sénégal: les pôles urbains pour impulser la transformation digitale

La première phase du programme de pôles urbains du Sénégal, ces nouveaux types de villes, comporte quatre sites.Intégrer les Technologies de l’information et de la communication (Tic) dans la gestion du pôle urbain de Diamniadio, c’est l’ambition de ses dirigeants. Pour ce faire, la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU) a commandité une série d’études sur l’Assistance à la Maitrise d’Ouvrage (AMO) du projet smart City de Diamniadio, présentées ce mardi à Dakar.

Justifiant la nécessité de telles études, Diène Farba Sarr, Délégué général de la DGPU a affirmé que « la ville intelligente n’est pas seulement une question d’infrastructures, mais aussi d’usages, de pratiques et de gouvernance ».

« A ce titre, les pôles urbains doivent impulser la transformation digitale et numérique porteuse de la transformation structurelle de nos économies. En effet, le tournant majeur de nos économies reste tributaire de notre capacité à saisir les immenses opportunités qu’offrent les réseaux numériques et l’économie digitale dont le rôle économique est crucial pour une accélération de la production et des savoirs », a soutenu M. Sarr dans son discours transmis à APA.

Il a souligné que la « transformation structurelle de notre économie » dépendra en grande partie des mutations impulsées à partir des infrastructures et services numériques du pôle urbain : Datacenters, infrastructures et solutions numériques, réseaux interconnectés, feront de ce pôle urbain une porte ouverte d’un Sénégal émergent.

« C’est à travers nos usages que Diamniadio nous aidera à inventer le modèle de ville qui s’articule avec notre vision et nos réalités. Lancer une telle initiative est certes un premier pas mais lui donner une vocation et la mettre en œuvre est un challenge, justement c’est ce défi qui nous réunit », a poursuivi Diène Farba Sarr.

Selon lui, la mise en œuvre du projet smart City de Diamniadio devrait être l’occasion de mobiliser l’ensemble des forces, tant publiques que privées, en profitant des opportunités offertes par la nouvelle loi sur le Partenariat public-privé (PPP).

 « (…) au-delà des partenaires privés, la ville sera d’autant plus intelligente qu’on aura su créer les passerelles entre les différents acteurs (de la sécurité, du transport, de la gestion des déchets…) autour de la DGPU, pour mieux apporter un service aux citoyens et visiteurs du PUD. Ces efforts de mutualisation des initiatives sont nécessaires entre tous les acteurs et à tous les niveaux, des infrastructures aux services numériques, dans une logique tant économique, sociale qu’environnementale », a conclu Diène Farba Sarr.

Le projet smart City de Diamniadio ambitionne de construire la plus grande ville nouvelle d’Afrique de l’Ouest pour décongestionner Dakar, tout en stimulant la croissance économique sénégalaise. Ce modèle de ville intelligente et durable en Afrique souhaite s’appuyer sur un socle numérique et mobiliser l’initiative privée.

Afrique : ces anciens présidents qui s’activent pour la paix

Plusieurs anciens chefs d’Etat africains ont réussi leur reconversion en offrant leurs services pour une paix politique durable sur le continent.En Afrique, ce ne sont pas tous les chefs d’Etat qui s’inquiètent de leur devenir au moment de quitter le pouvoir. Ces dernières années, ils sont nombreux à avoir passé pacifiquement la main à un successeur élu par leurs compatriotes pour entamer une seconde vie. Si certains préfèrent se retirer de la politique et profiter de leur retraite, d’autres choisissent par contre de rester sur la scène internationale pour apporter leur expertise dans la construction d’une Afrique démocratique.

Dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) par exemple, Uhuru Kenyatta travaille depuis quelques semaines pour mettre fin aux affrontements violents entre l’armée et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). Après avoir transmis le pouvoir à son successeur William Ruto, il y a un peu moins de trois mois, l’ex-chef de l’Etat kenyan s’emploie pour une résolution de cette crise dans laquelle le Rwanda est accusé de soutenir la rébellion du M23, qui a pris du galon ces derniers mois.

En tant que nouveau facilitateur de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC, sigle anglais) pour la paix dans la partie orientale de la RDC, M. Kenyatta mène sa mission avec panache. Il a achevé lundi 14 novembre un séjour de deux jours à Kinshasa, la capitale congolaise, lors duquel il a consulté des ministres, des diplomates ainsi qu’une quarantaine de représentants des communautés des deux Kivu et de l’Ituri. Parmi eux, des chefs coutumiers et des membres de la société civile qui ont fait le déplacement.

De présidents à médiateurs africains

Plus loin, dans la région ouest du continent où plusieurs pays sont perturbés par la violence jihadiste et les séries de coups d’Etat, d’anciens chefs d’Etat y sont sollicités pour la recherche de la paix et négocier des transitions « raisonnables » avec les juntes militaires. C’est le cas de Mahamadou Issoufou qui a dirigé le Niger de 2011 à 2021.

Médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour le Burkina Faso, où il a d’ailleurs obtenu la réduction de la durée de la transition à 24 mois au lieu des 36 initialement prévus par la junte au pouvoir, il parcourt régulièrement la région puisqu’il est aussi à la tête du Panel indépendant de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel. Cette mission lui a été « confiée (par) le Secrétaire général des Nations unies en rapport avec l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le G5 Sahel », expliquait M. Issoufou lors d’une récente audience à Bamako avec le colonel Assimi Goïta, le président de la transition du Mali, un pays où les allers-retours de l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan (2010 – 2015), sont également fréquents en sa qualité de médiateur de la Cédéao.

En Guinée, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi (2016 – 2016) a réussi à rapprocher les positions de l’organisation régionale et la junte militaire dirigée par le colonel Mamady Doumbouya. Après une médiation de plusieurs mois du prédécesseur du président Patrice Talon, les autorités militaires de Conakry ont accepté de rendre le pouvoir aux civils au bout de deux ans en lieu et place des trois ans prévus. « Dans un compromis dynamique, les experts de la Cédéao et de la Guinée ont conjointement développé un chronogramme consolidé de la transition étalé sur 24 mois », s’était réjoui en octobre l’organisation régionale.

Destins tragiques

Ainsi, la liste des anciens chefs d’Etat africains présents sur la scène internationale n’est pas exhaustive. Mais force est de constater que leur destin est plus honorifique que le sort de certains de leurs pairs comme le Burkinabè Blaise Compaoré, les Guinéens Alpha Condé et Moussa Dadis Camara ou encore l’Ivoirien Laurent Gbagbo. Ces derniers ont été obligés de quitter le pouvoir par la rue ou par l’armée avant de connaître des déboires judiciaires.

En Guinée notamment, le procès de l’ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara avec une dizaine de co-accusés dans le massacre du stade du 28 septembre 2009 se poursuit à Conakry. Renversé par l’armée un an après son élection pour un troisième mandat, son successeur Alpha Condé vit lui-aussi des moments difficiles loin de son pays. La justice guinéenne a ordonné le 3 novembre dernier des poursuites contre l’ex-président, actuellement en Turquie pour raisons « médicales », et plus de 180 de ses anciens ministres et cadres, pour des faits présumés de corruption.

Sénégal : « terreur » après une attaque à main armée à Diamniadio

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la campagne de contrôle des nouveaux prix des produits de grande consommation, l’attaque à main armée de Diamniadio et les choix tactiques d’Aliou Cissé pour remplacer temporairement Sadio Mané, blessé, à moins d’une semaine du démarrage de la Coupe du monde de football.Sud Quotidien note que « l’Etat accélère la cadence » dans l’application intégrale de la baisse des prix des denrées de première nécessité, suivant les « onze mesures » du chef de l’Etat contre la vie chère. La campagne de contrôle lancée hier à Dakar par le Service régional de commerce a permis de saisir des marchandises des commerçants récalcitrants, constate le journal.

Libération affirme que « 207 commerçants (ont été) convoqués après 485 contrôles » du respect de l’application des nouveaux prix dans la capitale sénégalaise. A la fin de la journée, « les agents de la direction du Commerce intérieur ont saisi hier chez les récalcitrants 10,975 tonnes de sucre, 887 bidons de 20 litres d’huile, 24,5 tonnes de riz, 7,825 tonnes d’oignon, 500 kilogrammes de lait… ».

L’État veut soulager davantage les ménages sénégalais c’est pourquoi il « va verser 304 milliards de FCFA à la Senelec », la société nationale de l’électricité, indique Le Soleil qui place « le Sénégal parmi les trois chefs de file » des pôles énergétiques dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Sur un autre sujet, Bés Bi se fait l’écho d’une « attaque à mains armées contre des unités industrielles » de Diamniadio, la nouvelle ville située à une trentaine de kilomètre du centre-ville dakarois, dans la nuit du dimanche au lundi. Dans cette « terreur », la gendarmerie a « fait face à une forte résistance avec des coups de feu » avant de « tuer » l’un des assaillants et « arrêter » les deux autres.

Le Quotidien ne minimise pas cette attaque du Pôle urbain de Diamniadio qu’il qualifie d’« affaire de grands bandits ». Malgré tout, l’attaque à main armée a été « déjouée » par la gendarmerie qui, au cours des échanges de tirs, a « abattu » un assaillant avant d’arrêter « deux membres du gang », explique Libération.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, Stades réfléchit sur « comment jouer sans Sadio Mané » à cinq jours du début de la compétition footballistique. Le Sénégal affronte lundi prochain les Pays-Bas alors que le leader technique des Lions est blessé depuis une semaine au genou et poursuit ses soins dans son club allemand, le Bayern Munich. Il est convoqué malgré tout par le sélectionneur Aliou Cissé qui compte sur lui dans l’éventualité d’une qualification de Lions au second tour du Mondial.

Pour le suppléer dès à présent, le quotidien sportif avance les noms de Krépin Diatta, Pape Matar Sarr ou Iliman Ndiaye. Toutefois, le technicien Abatalib Fall estime qu’« on n’a pas un joueur de (la) dimension » de Sadio Mané là où l’ancien international Cheikh Sidy Ba appelle à « ne pas changer de système ».

Déjà lundi, peu après leur arrivée sur le sol qatari, les Lions « ont pris leurs marques à Doha » en effectuant leur première séance d’entraînement avec un groupe de 18 joueurs, « sous le regard du ministre des Sports et les autres membres de la délégation officielle », rapporte Vox Populi.

Can-Handball : le Sénégal tombe sur un gros morceau en quart de finale

En perdant in-extremis face au Cameroun hier, les Lionnes de la Teranga vont affronter l’Égypte lors du second tour de la compétition.

 

Un match à couper le souffle. Sur le parquet, juste des Lionnes. D’une part, les Lionnes de la Teranga qui accueillent la 25ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball féminin. Et en face, les Lionnes indomptables, vice-championnes d’Afrique en titre.

Le match a tenu toutes ses promesses. Dès les premiers instants du match, les Camerounaises ont pris les choses en main. Après dix minutes de jeu par exemple, elles menaient 8-5.

Un écart qu’elles ont su consolider jusqu’à la mi-temps; 18-16. L’addition aurait pu être plus salée, si ce n’était des arrêts de la gardienne sénégalaise, Toubissa Justica.

Ce qui a mis les Sénégalaises sous pression.  Dès la reprise, la Sénégalaise Fanta Keita, d’un incroyable sursaut d’énergie, a permis à son équipe de revenir au score, 20-20

Mais c’était sans compter sur la détermination des coéquipiers de Karishma Ekoh Kaltoume (MVP). Grâce à son efficacité, l’équipe camerounaise parviendra à reprendre l’avantage et remporter le match décisif pour la première place du groupe par 28-27.

En quart de finale, le Sénégal affrontera l’Egypte et le Cameroun affrontera l’Algérie.

Sénégal-délit de presse : Macky Sall se contredit

L’arrestation du directeur de publication Pape Alé Niang en pleine rue est venue contredire les engagements du président sénégalais.

Sur une chaîne de télévision française en octobre 2015, Macky Sall, alors président de la République depuis 3 ans et demi, prenait l’engagement solennel suivant : « Vous ne verrez jamais au Sénégal pendant ma gouvernance, un journaliste mis en prison pour délit de presse. Les journalistes n’ont aucun risque au Sénégal. Ça, je le dis très clairement et je ne serai pas démenti. »

A en croire l’éditorialiste Mangoné KA, sept ans plus tard, précisément le 9 novembre 2022, le journaliste Pape Alé Niang, directeur du site d’informations Dakarmatin.com, est raflé puis jeté en prison pour des… délits de presse. Rattrapé par l’histoire, le Président Macky Sall a bel et bien été démenti par ses propres services. En effet, c’est le procureur de la République, le bras judiciaire tout-puissant du pouvoir politique, qui a fixé les réquisitions ayant précipité l’emprisonnement de notre confrère à la prison de Sébikhotane.

On ne se consolera pas de constater que ce n’est pas la première fois que le Président Sall est pris en flagrant délit de violation de ses propres engagements devant le peuple sénégalais et même devant la Communauté internationale. Mais l’agression du 9-novembre contre la presse sénégalaise qui aboutit à priver de liberté un journaliste dans l’exercice de ses fonctions est autrement plus grave. Il s’agit d’une atteinte délibérée et intolérable aux droits sacrés et inaliénables que la Constitution du Sénégal, la Déclaration universelle des droits de l’homme et des Chartes internationales comme celle de Munich reconnaissent expressément à ceux et celles qui exercent le métier de journaliste. C’est clairement inacceptable !

L’arrestation de Pape Alé Niang en pleine rue alors qu’il vaquait à ses occupations – violence symbolique – et la diligence avec laquelle il a été privé de liberté est une opération politique kamikaze. Son but ultime est, au pire, de neutraliser les plumes et voix encore attirées par le réflexe professionnel de fouiner dans les placards à cafards des détenteurs de responsabilités publiques, au minimum de susciter une épidémie d’auto censures et de renoncements dans les rangs de notre profession. C’est inenvisageable !

Cette tentative d’assignation à résidence du journalisme de qualité entre les geôles de la médiocrité et les souterrains pénitenciers de la révérence est un mépris et une insulte à l’endroit de tous ceux qui ont fait le serment d’informer vrai en toutes circonstances. Dans son ouvrage « La valeur de l’information », Edwy Plenel, directeur co-fondateur de Mediapart, identifie « deux éléments décisifs » qui donnent sens au journalisme : « L’obligation envers la vérité et la loyauté vis-à-vis du public. » Au regard de cela, Pape Alé Niang doit-il rester encore en prison ? NON !

Cette affaire-ci est un véritable tournant porteur d’une jurisprudence fondatrice soit d’un musellement légalisé de la presse sénégalaise, soit d’un environnement de travail où les journalistes continuent de s’épanouir sous le contrôle de leurs pairs et des principes de liberté/responsabilité conformes aux fondamentaux de leur métier. Ce qui se joue ici et maintenant est donc d’une gravité exceptionnelle pour l’avenir de la presse, des journalistes, de la liberté d’information, du droit à l’information pour le public.

Avons-nous encore le pouvoir d’informer les Sénégalais en toute liberté ? Avons-nous toujours le pouvoir de choisir, en toute liberté, les orientations d’une mission de service public chevillée à la défense de l’intérêt général ? Avons-nous le pouvoir de refuser les injonctions – aimables ou directrices – qui infiltrent notre profession en la caporalisant au service d’intérêts privés couverts du manteau de la puissance publique ? Les « OUI » à ces questions ne dépendent que de nous, journalistes, et de tous les démembrements du peuple sénégalais attachés aux libertés de presse et d’expression. Les « NON » aussi.